Tchad : le ministère de l’environnement forme sur le contrôle pollution dans les zones pétrolières

Une formation de trois jours a été initiée par le ministère de l’Environnement sur l’impact négatif de l’exploitation  des gisements pétroliers au Tchad. Les travaux ont débuté le 24 février 2022.

Afin de relever de nombreux défis environnementaux et sociaux liés à l’exploitation des ressources pétrolières et gazières, le ministère en charge de l’environnement organise un atelier. La formation sur la prévention et le contrôle de la pollution dans les zones pétrolières du Tchad se tient centre de retraite Béthel à Bakara. Le représentant le ministre de l’environnement, de la Pêche et du Développement Durable, Nadoum Koro a rappelé que, l’exploitation des gisements pétroliers entraine souvent des impacts négatifs tant sur la santé humaine que sur l’environnement. « Les principales préoccupations environnementales et sociales sont les suivantes : les émissions atmosphériques ; les rejets des eaux usées et effluents ; la gestion inappropriée des déchets solides, liquides et gazeux ; la gestion irrationnelle des produits chimiques de toute nature ; les sources sonores et lumineuses et les déversements accidentels des hydrocarbures ».

Le cadre juridique dont s’est doté le Tchad en la matière comprend entre autre, la Loi n° 14/PR/98 du 17 août 1998, définissant les principes généraux de la protection de l’environnement ;la Loi n° 14/PR/2008 du 10 juin 2008, portant Régime des Forêts, de la Faune et des Ressources Halieutiques ; la Loi n° 009/PR/2008 du 06 juin 2008, portant adoption du Plan National d’Intervention en cas de Déversements Accidentels d’Hydrocarbures (PNIDAH) ; le Décret n° 630/PR.PM.MERH/2010 du 04 août 2010, portant réglementation des études d’impact sur l’environnement et enfin le Décret n° 904/PR/PM/MERH/2009 du 06 août 2009, portant réglementation des pollutions et des nuisances à l’environnement.

Tchad : vers la révision du protocole de prise en charge de la covid19

Un atelier de révision du protocole de prise en charge de la covid19 a démarré le 24 févier 2022 à Douguia. Le lancement a été fait par, le coordonnateur national adjoint des actions de lutte contre la covid19.

Pendant trois jours, les professionnels de la santé vont focaliser leur réflexion sur le document national de traitement de la covid19 dans les formations sanitaires du Pays. Il sera également question de se concentrer sur les thématiques suivantes : la Clinique et thérapeutique, les critères de guérison et le poste covid19, les soins à domicile et le contrôle des infections dans les formations sanitaires.

Le coordonnateur national adjoint des actions de lutte contre la covid19 Dr Mahamat Taher Abakar a exhorté les participants de se mettre à la recherche du savoir, du savoir médical et sanitaire qui permettra de fournir un document fiable et pratique sur le terrain. Ce document est très attendu des hautes autorités du pays e expliqué le coordonnateur national adjoint de la CNAL.

Source: ministère de la Santé publique

Le Tchad sollicite le soutien du Cameroun pour la candidature du Pr. Ali Souleyman Dabye au CAMES

En prélude à l’élection du SG du CAMES, prévu au mois d’août prochain, Mahamat Idriss Deby a envoyé un émissaire au Cameroun pour solliciter le soutien à son candidat.

Le ministre tchadien des Finances est arrivé au Cameroun, le 24 février avec un pli fermé du président du Conseil militaire de transition. Lequel doit être remis au président de la république du Cameroun. A cet effet, Tahir Hamid Nguilin a été reçu par le premier ministre du Cameroun, Joseph Dion Ngute.

Le candidat du Tchad au poste de secrétaire général du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) est, le Pr. Ali Souleyman Dabye, mathématicien et ancien ministre de l’Environnement.

Le nouveau SG du CAMES sera désigné à l’issue de la Conférence des ministres de cet organe, prévue au mois d’octobre 2022.

Tchad : interdit d’organiser les cérémonies de mariages et baptêmes dans les établissements scolaires

C’est une décision du ministre en charge de l’Education nationale. II est désormais interdit, les jeux des cartes, l’organisation des soirées dansantes, les cérémonies de mariage, de baptême, au sein des établissements scolaires.

 Dans une note circulaire datée du 23 février 2022, le secrétaire d’Etat à l’Education Nationale et à la Promotion Civique, M. Saleh Bourma, attire l’attention de directeurs techniques, de délégués provinciaux de l’Education Nationale, des inspecteurs départementaux et inspecteurs pédagogiques sur ces pratiques néfastes qui se passent dans les établissements scolaires.

Le secrétaire d’Etat regrette que pendant le week-end ou les jours fériés, des individus s’organisent pour venir se livrer à ces pratiques contraires à l’esprit éducatif dans certains établissements avec tous les risques que cela peut provoquer. M. Saleh Bourma promet des sanctions contre les responsables qui ont l’habitude de cooperer avec ces particuliers, pour les aider dans ces pratiques malsaines.

Tchad : l’ordre est donné de déguerpir toutes les propriétés appartenant aux politico-militaires

Toutes les propriétés appartenant aux politico-militaires doivent être déguerpies dans un délai de sept jours. L’injonction a été donnée ce 23 février 2022, ministre de la Sécurité publique Souleyman Abakar Adam.

Dans le cadre du processus de réconciliation nationale, les nouveaux hommes forts ont entamé des démarches auprès des politico-militaires en exil. Des concertations ont eu lieu et d’autres pourparlers vont précéder le dialogue national inclusif, devant réunir tous les tchadiens autour d’une table. A l’effet de débattre sérieusement et sereinement en vue d’une paix durable et solide au Tchad.  C’est dans cette visée que le gouvernement a pris l’initiative, dans un premier de restituer tous les biens immobiliers des politico-militaires.

La décision est rendue officielle par le  ministre de la Sécurité publique. Souleyman Abakar Adam déclare : « Il est ordonné le déguerpissement de toutes les propriétés appartenant aux politico-militaires occupées par les services de l’Etat ou par des particuliers et mises en location partiellement ou totalement par ces derniers. Il en est de même pour leurs terrains occupés par les services de l’Etat ou construits par des particuliers »

Il précise que, ces dispositions s’appliquent également aux propriétés occupées dont les devantures sont transformées en boutiques, alimentations, bureaux ou toutes autres activités commerciales et/ou mises en location.

Un délai de sept jours est donné pour évacuer totalement les lieux.

Tchad : 5 soldats tchadiens meurent dans une embuscade tendue par Boko Haram

Une embuscade de la secte islamiste, Boko Haram a entrainé la mort d’au moins 5 soldats de l’armée nationale tchadienne. Le mouvement terroriste a tendu l’embuscade dans la province du Lac Tchad.

La perte des soldats suite à l’embuscade de Boko Haram a suscité la colère de, Mahamat Idriss Deby, président du Conseil militaire de transition. Il a condamné l’incursion qui a tué cinq personnes. « Je m’incline devant la mémoire de nos cinq vaillants soldats tombés dans la localité de Kaiga Kindjiria au Lac Tchad et présente mes sincères condoléances à leurs familles. », a écrit le chef de la junte sur ses différentes plateformes, ce 23 février 2022.

Cet incident interpelle davantage sur les questions sécuritaires, poursuit-il. « Cette nouvelle perte imputable à une embuscade terroriste de la secte Boko Haram rappelle les défis sécuritaires posés par le terrorisme auxquels nous sommes toujours confrontés. »

«  Le sang versé par nos soldats ne sera pas vain. Nous gagnerons cette guerre contre les illuminés de BH. », Promet Mahamat Idriss Deby.

Des sources au sein de l’armée font savoir que les terroristes ont été repoussés après l’embuscade. Plusieurs morts et des blessés ont également été enregistrés, du côté de Boko Haram.

Tchad-Cameroun : les experts en charge des questions des Frontières préparent les travaux

Les experts en charge des questions des Frontières, entre le Tchad et le Cameroun ont eu une réunion de travail le 22 février 2022. Les discussions étaient axées sur les préparatifs de la construction des bornes frontières

Une réunion par visioconférence a lieu entre les experts Tchad-Cameroun pour définir les priorités en vue d’un accord de suivi des opérations de construction des bornes frontières. L’assise a été présidée par le coordonnateur du Comité technique Interministériel Charge des questions des Frontières Mahamat Adoum Idriss, SG du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation du Tchad.

Ces travaux ont permis à la mission conjointe, composée des experts de définir le plan technique de travail sur le terrain. Egalement, la méthodologie, l’itinéraire, le nombre des experts par pays et le profil requis et la contribution des États.

A l’issue des travaux, un comité restreint a été désigné pour parfaire l’agenda et fixer les prochaines étapes avant de descendre sur le terrain.

Tchad : une délégation interministérielle est arrivée à Abéché

Au moins cinq membres du gouvernement ont foulé la terre du Ouaddaï, ce mardi 22 février 2022. Ils ont arrivés à Abéché dans le cadre d’’une visite de travail.

La délégation interministérielle est pilotée par le ministre en charge de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, Mahamat Bechir Cherif. Les cinq membres du gouvernement ont été accueilli à leur descente de l’avion, à l’aéroport d’Abéché par, le de la province du le gouverneur de la province du Ouaddaï, Ahmat Dari Bazine.

On plus du chef d’équipe, nottamment le ministre de l’Administration du territoire, les autres membres du gouvernement sont entre autres, le ministre en charge de l’Economie, Dr Issa Doubragne ; le ministre de l’Administration du Territoire, Mahamat Bechir chérif Daoussa ; la ministre de la Femme, Amina Priscille Longhoh ; la ministre du Développement agricole, Mme Kamougue née Déné-Assoum et le secrétaire d’Etat à la Santé, Djidd Ali Sougoudi.

Après leur accueil à l’aéroport, ils ont été orientés pour le patron de la circonscription.

Le Tchad organise un festival pour mettre en valeur les langues locales

La 1ère édition du Festival des langues locales a démarré le 21 février 2022 au Plais du 15 janvier et prendra fin le 2 mars prochain. Cet évènement est initié pour mettre en valeur les langues nationales du pays.

Le Festival Toumaï des langues locales, première édition, est placée la coordination du Festival National des Langues Locales-Tchad. L’évènement entre dans le cadre des activités de la journée internationale de la langue maternelle, célébrée chaque 21 février. Le Festival des langues nationales est organisé en collaboration avec la direction de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales au ministère de l’éducation nationale et de la promotion civique, la Société Internationale de Linguistique (SIL) et de l’Agence de Développement Économique et Sociale (ADES).

Les activités au programmes sont entre autres, l’exposition des objets d’art ; récits ancestraux ; dégustation des anciens mets ; danses traditionnelles et l’initiation de l’écriture des langues.

Le président du Comité d’organisation assure que, cette première édition va apporter un tonus particulier à la conception des langues locales et participer à la promotion de la culture.

Le Tchad compte plus de 100 langues et elles ont besoin d’être valorisées, réagi le représentant du SIL. Padeu Dakouli, invite les différentes communautés à les valoriser.

L’UNESCO entend sensibiliser les nations sur le rôle crucial des langues autochtones dans le développement durable, la cohésion sociale, l’accès à l’éducation pour tous, à la consolidation de la paix, à la réconciliation, à la bonne gouvernance et à la promotion des droits fondamentaux l’Homme.

 

Tchad : les élèves de N’Djamena en colère après l’annonce de la grève des enseignants

Suite à la décision des enseignants fixant arrêt des cours pendant 72 heures, les élèves de la ville de N’Djamena ont décidé de perturber les cours dans certains établissements en guise de protestation

Les cours sont perturbés dans plusieurs établissements de N’Djamena ce 22 février 2022. Le trouble est organisé par les élèves qui s’opposent à la grève de 72 heures, initiée par les enseignants.

Dans un communiqué du 21 février 2022, le Syndicat des enseignants du Tchad (SET), annonçait un arrêt de cours de 72 heures à tous les niveaux. Pour attirer l’attention sur les problèmes liés à leurs salaires et aux soucis administratifs des professeurs des matières scientifiques.

Le SET réclame, le rappel des primes de craie et de documentation ; le salaire du mois de juillet 2018 reversé au Trésor public. Les arriérés des jetons de présence des membres du CAP des ministères de l’Education et de la promotion civique, de la Formation Professionnelle et des Petits Métiers, de l’Enseignement supérieur, de la Jeunesse et des Sports, de la Culture et de la Promotion de la diversité. Egalement, les arriérés de salaire des nouveaux intégrés ; les situations salariales et administratives des professeurs scientifiques. Enfin, la régularisation des frais de transport triennal de 2016, 2017,2018 et 2019, pour les omis dont les requêtes sont transmis depuis 4 mois.

Cette décision a suscité la colère des élèves de certains établissements. Ces apprenants perturbent les cours dans certains établissements depuis le début de la journée. Tout a commencé avec les élèves du lycée La Liberté. Ils ont bloqué la circulation dans le périmètre de la rue de 40 mètres et perturbé les cours au complexe SCIO et lycée Fort Lamy.

Malgré l’usage des gaz lacrymogènes pour les disperser, les élèves contestataires continuent leur bonhomme de chemin.