Tchad : crise de l’eau pastorale à Kassanga, le ministre de l’Elevage sur le terrain

Le ministre de l’Elevage et de la Production animale, Abderahim Awat Atteib a séjourné du 25 au 26 avril à Kassanga dans la Province de Borkou pour constater la situation liée à la mortalité des dromadaires signalé autour d’un puits pastoral.

 

Le membre du gouvernement a eu une séance de travail avec les autorités locales et les éleveurs sur les mesures préventives liées à la consommation de l’eau. Au cours des échanges, les éleveurs ont réitéré le manque cruel de l’eau potable et des puits pastoraux. Ils ont également sollicité la création d’un Poste vétérinaire et d’une pharmacie vétérinaire.

Juste après les échanges, la mission ministérielle s’est rendue au puits où les techniciens du Centre de Contrôle de Qualité des Denrées Alimentaires ont fait du prélèvement pour analyser la qualité de l’eau.

Après avoir fait l’analyse des paramètres physiques, le Directeur de Contrôle Qualité physicochimiques des aliments, eaux, boissons et médicaments, Saddam Annour TREBO, révèle que les eaux contiennent une conductivité électrique d’environ 9800 microsemeins par centimètre dépassant largement la limite maximale et donc sa consommation est néfaste pour les humains ainsi que pour les animaux. Il ajoute les possibilités de poursuivre les analyses chimiques afin de connaître la cause de cette pollution.

« Après constat, le Ministre a demandé aux éleveurs de fermer le dit puits pour éviter toute contamination. Il leur a rassuré que la station pastorale incluant la pharmacie pastorale prévue dans le cadre du Projet PRAPS sera relancée et aussi une autre station pastorale sera implantée en urgence par l’entreprise adjucateur du marché sur fonds propres de l’Etat dans le meilleur délai pour pallier ce manque d’eau ».

Tchad-Cameroun : Pont sur le Logone, 620 mètres à 74 milliards F inauguré ce jour

Les premiers ministres du Cameroun et du Tchad, Joseph Dion Ngute et Allah Maye Halina, inaugurent ce 28 avril 2025 le nouveau pont sur le fleuve Logone.

 

Le pont de 620 mètres de long, qui s’étire entre la ville camerounaise de Yagoua, dans la région de l’Extrême-Nord, et de Bongor, au Tchad, sera inauguré ce 28 avril 2025. Les travaux de construction de ce pont avaient été officiellement lancés le 27 février 2020 dans la ville tchadienne de Bongor par le chef de l’Etat tchadien, le défunt Maréchal Idriss Déby Itno, avec à ses côtés pour la partie camerounaise, Joseph Dion Ngute, premier ministre chef du gouvernement.

Le pont sur le Logone, construit avec le soutien financier de la Banque africaine de développement, du Fonds africain de développement, de l’Union européenne, du gouvernement camerounais, et la collaboration des gouvernements camerounais et tchadien, est un investissement stratégique de plus de 578 millions d’euros. Achevé au bout de cinq ans, l’infrastructure a mis un terme aux dangers et aux contraintes des anciens moyens de transport, ouvrant une nouvelle ère pour les échanges transfrontaliers.

Concrètement, le projet est d’un coût de 74 milliards de FCFA, financé par un prêt de la Banque africaine de développement (BAD) et un don de 40 millions d’euros (26 milliards de FCFA) de l’Union européenne (UE). La partie prêt, sera supportée par les États du Cameroun (58%) et du Tchad (42%).

Le pont facilite non seulement les déplacements des personnes, mais aussi le transport des marchandises, réduisant les coûts logistiques et augmentant les opportunités commerciales. Les producteurs agricoles ainsi que les commerçants des deux rives.

Pour l’heure, selon les statistiques douanières, environ 350 milliards de FCFA de marchandises tchadiennes transitent par le Cameroun chaque année, grâce au corridor routier Douala-Ndjamena. Cette œuvre qui est un appui pour les échanges commerciaux, va sans doute accroître le niveau des échanges économiques entre les deux pays.

Tchad : le ministre de la Santé supervise les activités de contrôle des données épidémiologiques

Le ministre de la Santé publique et de la prévention Dr Abdelmadjid Abderrahim entame ce vendredi 25 avril 2025, une mission de supervision des activités sanitaires et de contrôle des données épidémiologiques au Nord du pays.

 

Il est arrivé ce midi à Bardai chef-lieu de la province du Tibesti. Il a été accueilli à sa descente d’avion par le délégué général du gouvernement auprès de la province de Tibesti Alipha Weidey entouré de ses proches collaborateurs.

Après la cérémonie protocolaire, la délégation conduite par le ministre Dr Abdelmadjid Abderrahim s’est rendue à la résidence du délégué général du gouvernement auprès de ladite province où il a eu une séance de travail avec les responsables à différents niveaux.

Le délégué général du gouvernement auprès de la province de Tibesti Alipha Weidey a souhaité la bienvenue au chef de la délégation avant d’égrener un chapelet de doléances relatives aux difficultés dont fait face le secteur de la santé dans sa circonscription administrative. Ces difficultés se résument sur l’insuffisance du personnel de santé et des infrastructures sanitaires.

Le ministre de la santé publique et de la prévention Dr Abdelmadjid Abderrahim a précisé que l’objet de sa mission dans le chef de la province de Tibesti consiste à superviser les activités sanitaires et de voir les conditions de travail du personnel de santé.

Tchad : lancement d’un projet contre les discours de haine

Le gouvernement tchadien, l’OIF et l’Unesco, à travers un projet s’unissent pour lutter contre les discours de haine.

 

Le ministre de la Communication, Gassim Chérif Mahamat et Alphonse Waguena, représentant de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) pour l’Afrique centrale et Banyimbé Serge, chef du secteur Communication et Information du Bureau de l’UNESCO pour l’Afrique centrale ont eu une rencontre de travail le jeudi 24 avril 2025.

Les échanges ont porté sur les enjeux du projet « Engagement civique des jeunes et lutte contre les discours de haine à travers l’Éducation aux médias et à l’information (EMI) », sur la coopération entre le gouvernement du Tchad, à travers le Ministère de la Communication, l’OIF et l’UNESCO, ainsi que sur la stratégie et le plan d’action régionaux de lutte contre les discours de haine.

À l’issue de la rencontre, le Représentant de l’OIF pour l’Afrique centrale et le Chef du Secteur Communication et Information de l’UNESCO ont réaffirmé leur engagement à accompagner le projet jusqu’à son terme. Ils ont également salué l’importance que le Ministre de la Communication accorde à cette initiative.

Il convient de rappeler que cette rencontre s’inscrit dans le cadre du lancement du projet « Engagement civique des jeunes et lutte contre les discours de haine à travers l’Éducation aux médias et à l’information (EMI) », porté par le Ministère de la Communication, avec l’appui de ces deux organisations.

 

D’après la Banque mondiale, l’incertitude obscurcit freine la croissance économique en Afrique

La croissance économique en Afrique subsaharienne fait preuve d’une certaine résilience malgré les incertitudes qui pèsent sur l’économie mondiale et des marges de manœuvre budgétaire restreintes.

 

Un rapport de la BM démontre que la croissance régionale devrait ressortir à 3,5 % en 2025, puis s’accélérer encore, pour atteindre 4,3 % en 2026-2027. Cette dynamique est principalement portée par la hausse de la consommation privée et des investissements, à la faveur du repli de l’inflation et de la stabilisation monétaire. Le taux d’inflation médian dans la région est passé de 7,1 % en 2023 à 4,5 % en 2024.

Cependant, le rythme de la croissance n’est pas encore suffisant pour réduire de manière significative la pauvreté et répondre aux aspirations des citoyens. Cette préoccupation est au cœur de la 31e édition du rapport Africa’s Pulse, intitulée « Améliorer la gouvernance et répondre aux besoins des populations en Afrique ». En 2025, le revenu réel par habitant devrait être inférieur d’environ 2 % au pic qu’il avait atteint en 2015. La croissance dans les pays riches en ressources et ceux en situation de fragilité, de conflit et de violence est plus lente que dans les économies plus diversifiées, et la région peine à créer suffisamment d’emplois de qualité pour sa jeunesse.

 

« L’écart se creuse entre, d’une part, les aspirations des populations à des emplois de qualité et à des services publics efficaces et, d’autre part, des institutions et des marchés souvent défaillants, souligne Andrew Dabalen, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’AfriqueIl sera essentiel de mener des réformes urgentes, doublées d’un renforcement de la concurrence, de la transparence et de la redevabilité, pour attirer les investissements privés, augmenter les recettes publiques et créer davantage d’opportunités économiques pour les millions d’Africains qui entrent sur le marché du travail chaque année. »

L’Afrique subsaharienne est confrontée à un climat d’incertitude accrue engendré par l’évolution du commerce mondial, les conflits régionaux et les phénomènes liés au changement climatique qui frappent les populations et les cultures. Alors que les effets directs et indirects des changements dans les politiques commerciales vont se matérialiser et évoluer au fil du temps, les économies africaines ont la possibilité de libéraliser et de diversifier leurs marchés, notamment en s’appuyant sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) pour stimuler le commerce régional, développer l’activité économique et procurer des emplois aux jeunes.

Le rapport formule des recommandations à l’intention des gouvernements africains pour parvenir à maintenir la croissance et rétablir la confiance dans un contexte volatil. Confrontés à un endettement élevé et à une baisse de l’aide internationale, les pays peuvent s’efforcer d’accroître l’efficacité des dépenses publiques afin d’améliorer l’accès à des services essentiels comme la santé, l’éducation, l’eau et l’électricité. Ces mesures renforceraient les relations entre les gouvernements et les contribuables, tandis que l’amélioration des services publics, un système fiscal équitable, une meilleure reddition des comptes et des règles de marché claires aideront également les entreprises à être compétitives, à grandir et à créer des emplois.

Tchad : les anciens conseillers nationaux sommés de restituer les passeports diplomatiques

Le secrétaire général de l’Assemblée nationale à travers un communiqué du 24 avril 2025, demande à ceux qui ont assuré la fonction législative pendant la période de trasition de restituer leurs passeports diplomatiques.

 

Il explique que cette démarche s’inscrit dans le cadre du respect des dispositions légales en vigueur en la matière. Les députés de la 4ème Législature de l’Assemblée nationale sont également concernés.  Ils doivent restituer les passeports diplomatiques mis à leur disposition dans le cadre de l’exercice de leur mandat parlementaire.

Cette restitution s’effectuera à la direction du Protocole et de la Coopération Internationale, au Palais de la Démocratie, à Gassi, siège de l’Assemblée nationale.

Tchad : 96 présumés malfrats tombent dans les filets de la police

96 présumés malfrats ont été présentés ce mercredi 23 avril, à la presse pour diverses infractions.

Face aux médias, le porte-parole de la police nationale, a révélé l’arrestation de près d’une centaine de présumés délinquants interpellés dans le cadre de multiples opérations menées par les services spécialisés de la police. Ces individus, désormais entre les mains de la police, sont impliqués dans une panoplie de crimes allant du faux en écriture publique aux coups de force armés, en passant par l’escroquerie et la contrefaçon monétaire.

Un premier groupe, composé d’une trentaine de personnes étrangères sont majoritairement de nationalité camerounaise. Ceux-ci se sont spécialisés dans l’établissement de faux documents administratifs, causant d’importants préjudices à de nombreux citoyens tchadiens. Ces individus ont été pris en possession de documents falsifiés.  « Des victimes ont été arnaquées, des complices sont en fuite, mais des mandats ont été émis par Interpol », a précisé le porte-parole de la police nationale.

Un second groupe, constitué de sept coupeurs de route, a été appréhendé en flagrant délit, avec en leur possession quatre fusils d’assaut AKM. Leur arrestation met temporairement fin à une série d’attaques nocturnes qui semaient la panique parmi les populations.

Enfin, un troisième groupe de trois individus, aux méthodes plus insidieuses, a été démasqué : l’un détenait tous les cachets de la direction générale des domaines, l’autre se faisait passer pour un agent du ministère de l’Action sociale pour détourner des vivres destinés aux démunis au niveau de l’ONASA, et le dernier opérait avec une machine de fabrication de faux billets de banque.

Le reste des mis en cause est poursuivi pour des faits graves : vol aggravé, braquage, agressions physiques et autres infractions pénales.

Source : Police

 

Tchad : des engins de terrassement pour la ville de N’Djaména

Le Projet Intégré de Lutte contre les Inondations et la Resilience à N’Djaména (PILIER), a remis le 22 avril, au profit de la mairie de N’Djaména, quatre engins de terrassement.

C’est le ministre de l’Aménagement du Territoire et de l’Urbanisme, Mahamat Assileck Halata, président du Comité de Pilotage de ce projet qui a remis les clés de ces engins au Maire. Ce dernier a insisté sur le bon usage et l’entretien de ces matériels.

Réceptionnant lesdits engins, Monsieur Senoussi Hassana Abdoulaye a remercié les responsables du PILIER et ceux de la Banque Mondiale, pour les soutiens accordés à la Commune dans le cadre de ce projet.

Le maire a rassuré le ministre sur l’usage et l’entretien de ces matériels qui, selon lui, contribueront à renforcer les travaux d’aménagement de la ville, entamés par le nouvel Exécutif, depuis leur prise de fonction le 28 février 2025.

Tchad : l’AILC restitue des véhicules au ministère de l’enseignement

L’Autorité Indépendante de Lutte Contre la Corruption (AILC) a restitué le 22 avril 2025, cinq voitures de fonction au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Formation Professionnelle

Les engins ont été réceptionnés par Tom Erdimi, ministre de l’Enseignement supérieur. Ces véhicules, 4 Hilux 4X4 et une Corolla GVT, étaient détenus par les responsables de l’ancien ministère de la Formation professionnelle bien que ce ministère soit fusionné avec l’enseignement supérieur, fait savoir le service de communication du département.

Dans son allocution de restitution, le contrôleur général de l’AILC Ousmane Abderaman Djougourou a déclaré que son institution saisira tous les biens de l’État détenus ou détournés par les personnes fussent-elles anciens ou nouveaux responsables.

« Le ministre d’État quant à lui a salué le travail remarquable de l’AILC et a déclaré à cette occasion que c’est cette habitude de détourner les biens publics de l’État qui contribue au sous-développement du pays. »

Le département signale que ces voitures sont en très bon état et seront immédiatement affectées aux responsables pour le besoin de service.

Tchad : le ministère de l’éducation renforce la coordination avec les académies

Le Centre National des Recherches pour le Développement (CNRD) a abrité ce 22 avril 2025, une session de travail des recteurs d’académie et les responsables centraux du ministère de l’Éducation nationale.

C’est le ministre de l’Education, Dr. Aboubakar Assidick Choroma qui a présidé ces travaux dont l’objectif est de renforcer la collaboration entre les services centraux et les académies dans le contexte de la décentralisation. Le transfert de compétences aux académies en matière de gestion des ressources humaines et la mise en œuvre du budget d’établissement dans le cadre de la décentralisation budgétaire sont entre autres les thématiques qui ont meublé les travaux.

Sur le premier point, le ministre a insisté sur la nécessité d’un dispositif intégré couvrant la formation, le recrutement, la numérisation et la régulation. Au second point, il était question pour les participants de définir un cadre stratégique, avec des marges de manœuvres adaptées à chaque niveau scolaire, en tenant compte des mécanismes de financement, les règles de cogestion, les outils de suivi et les ajustements nécessaires à la réglementation.

Le ministre a exhorté les cadres à approfondir leur réflexion stratégique pour aboutir à des conclusions pouvant conduire à une gestion efficace du système éducatif