Le Tchad et la Badea signent une convention de plus de 73 milliards de F

L’enveloppe va servir à la phase 2 du Projet d’extension de l’INSTA.

Représentant du gouvernement de transition, le Mpepi, Moussa Batraki et le DG de la Badea Sidi Ould Tah, ont signé le 22 décembre 2022 à Douala une convention de prêt pour le financement de la phase 2 du projet d’extension de l’Insta pour un montant de 12 millions de dollars soit 73 97 072 400 FCFA.

La phase 2 du projet d’extension de l’Institut national supérieur des sciences et techniques d’Abéché (INSTA-Tchad) sera donc financé grâce à cette convention de prêt de 12 millions $ établie entre le gouvernement tchadien et la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA).

« Après la phase de signatures, le directeur général de la BADEA, Dr Sidi Ould TAH a manifesté son intérêt de se rendre dans un délai proche au Tchad pour inaugurer les ouvrages de l’INSTA et visiter les projets routiers en cours », indique la note d’information.

Rappel

En 2015, l’Institut National des Sciences et de Technologie d’Abéché (INSTA) avait bénéficié, dans le cadre de son extension, d’un accord de prêt d’un montant de 6 millions de dollars soit environ 3 711 983 400 FCFA, signé le 9 octobre 2015, entre le gouvernement de la République du Tchad et le Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID).

 Il avait pour objectif la construction et l’équipement d’un département biomédical et pharmaceutique à l’INSTA et de contribuer à l’amélioration du niveau de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

La phase 2 du projet, soumis à l’étude des conseillers nationaux qui ont fini par adopté, a pour objet l’extension de l’INSTA et vise de façon spécifique à fournir l’accès à 600 étudiants externes par an pour compléter une formation intégrale en sciences techniques et de biochimie.

Le coût de ce projet est estimé à 11 millions de dollars soit environ 6 796 521 600 FCFA et le remboursement se fera par le taux d’intérêt de 1,25% par an sur le capital du prêt retiré et en cours. Cependant, une période de grâce de 5 ans est accordée à l’Etat tchadien pour le remboursement de ce coût à compter du 15 octobre 2027.

Entre Abbas Mahamat Tolli et Hervé Ndoba, duel pour la succession à la BEAC

Le gouverneur tchadien vient d’obtenir un avis favorable du juge communautaire dans la confrontation qui l’oppose à l’argentier centrafricain à propos du controversé dossier du concours de recrutement de la BEAC. Enjeu d’une guerre qui promet d’autres épisodes, la désignation du prochain banquier central.

LE MATCH DE LA SEMAINE – Derrière son flegme habituel, Abbas Mahamat Tolli avait le triomphe modeste. « Personne n’est au-dessus de la loi. La justice s’est prononcée, il revient aux responsables d’en tirer les conséquences », lâchait le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), le 15 décembre, en mettant un terme à la conférence de presse succédant au dernier comité de politique monétaire de l’année. Le Tchadien réagissait ainsi à une question sur l’usage qu’il ferait de l’avis – rendu le 16 novembre et qui lui est favorable – qu’il a sollicité de la Cour de justice de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) à propos d’une résolution prise par
les ministres des Finances, le 6 octobre, de suspendre le controversé concours de recrutement des cadres supérieurs de la banque centrale régionale et d’instruire un audit externe du processus.

« C’est suicidaire comme démarche, dans la mesure où il se met à dos le comité ministériel. Ce n’est qu’un avis qui ne remet pas en cause la décision des ministres », estime un haut fonctionnaire communautaire. Du fait du sommet entre les États-Unis et l’Afrique, à Washington mi-décembre, une passe d’armes entre le banquier central et les argentiers de la sous-région, qui pour la plupart accompagnaient leurs chefs d’État à ce rendez-vous américain, a été évitée le 13 décembre, à Douala. Mais la bataille mettant aux prises le gouverneur et le président du conseil d’administration de la BEAC, Hervé Ndoba, promet d’autres rebondissements.

Victime d’une « cabale »

Depuis le mois d’août, ce dernier, par ailleurs ministre des Finances et du Budget de Centrafrique, et le banquier central se livrent une guerre sans merci à propos de ce « scandale » du recrutement des agents d’encadrement supérieur de la banque centrale. Le premier milite clairement pour l’annulation du concours afin de sauver la réputation de l’institution, tandis que le second, excipant d’une attitude irréprochable, plaide pour la poursuite du processus. Le dernier épisode étant cette missive qu’Hervé Ndoba adresse le 21 octobre – soit deux semaines après l’assise ayant décidé de la suspension – à Abbas Tolli pour regretter que les résolutions et le communiqué final n’aient pas été portés à son attention pour signature, alors qu’à l’accoutumée, cela se fait dans les minutes qui suivent la fin des travaux.

Dans l’entourage du Tchadien, la cause de cette « cabale » dont il est la victime est à chercher dans l’adoption en avril par Bangui de la loi sur la cryptomonnaie. Un dossier susceptible d’ébranler les fondements de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac) et sur lequel le banquier central n’a eu de cesse de se montrer inflexible. D’ailleurs, le groupe de travail qu’il a mis sur pied au sein de la BEAC pour réfléchir sur les implications d’une telle décision estime que l’adoption du Bitcoin instaure un « dualisme monétaire » dans la zone, en institutionnalisant un concurrent au franc CFA.

Bien qu’exclu du premier cercle qui gère le dossier de la cryptomonnaie à Bangui, il revenait à Hervé Ndoba d’affronter ses pairs de la Cemac avides d’explications. Et c’est peu dire que l’argentier centrafricain, tout président du comité ministériel de l’Umac qu’il soit, a souvent essuyé les flèches de ses collègues.

Game of thrones

Un autre sujet émerge en toile de fond de cette confrontation : Bangui compte sur cette affaire pour affaiblir davantage le Tchadien et amener ainsi les chefs d’État à écourter son bail qui s’achève en principe en avril 2024. « On sait dans l’entourage de Touadera que Abbas Tolli n’est plus en grâce à Ndjamena où on le soupçonne d’avoir des vues sur le trône. Il n’est donc pas certain qu’il bénéficierait du soutien de son cousin [Mahamat Deby Itno, NDLR] si la question de son maintien venait à se poser », glisse un cadre de la banque centrale. Si tel est le cas, un de ses compatriotes devrait achever son mandat ou alors les chefs d’État pourraient en décider autrement

Une option qui ne déplairait pas à Hervé Ndoba. En vertu du principe de la rotation, auquel s’ajoute la règle selon laquelle le pays abritant le siège d’une institution communautaire ne peut désigner un de ses ressortissants à sa tête, le poste de gouverneur va échoir, non pas au Cameroun – le siège de la BEAC se trouvant à Yaoundé –, mais à la Centrafrique à la fin du mandat de Abbas Tolli. « Ndoba ne cache plus son désir de récupérer ce strapontin lucratif et fait des pieds et des mains après de Touadera », soutient notre haut fonctionnaire

En attendant que le prochain sommet des chefs d’États de la Cemac puisse trancher, les protagonistes croiseront encore le fer dans les prochains jours sur le sort à réserver à l’avis du juge communautaire. Une opportunité pour Hervé Ndoba et ses pairs de laver l’affront fait par Tolli ?

Jeune Afrique

Tchad : le FMI approuve un décaissement de plus de 91 milliards de FCFA

Le conseil d’administration du FMI a conclu le 23 décembre 2022 les première et deuxième revues de l’accord au titre de la FEC en faveur du Tchad et approuve un décaissement de 149,3 millions de dollars.

L’achèvement des deux revues ouvre la voie à un décaissement de 112,16 millions de DTS (environ 149,3 millions de dollars soit plus 91 753 857 300 FCFA) qui porte le total des décaissements au titre de l’accord à 168,24 millions de DTS (environ 224 millions de dollars).

D’une durée de trois ans, l’accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) a été approuvé le 10 décembre 2021 pour un montant total de 392,56 millions de DTS (environ 570,75 millions de dollars au moment de l’approbation du programme, ou 280 % de la quote-part du Tchad) afin d’aider à répondre aux importants besoins de financement de la balance des paiements et du budget du Tchad, notamment en stimulant le soutien financier des donateurs officiels

Le Tchad est le premier pays à conclure un accord de traitement de la dette avec des créanciers officiels et privés au titre du Cadre Commun du G20.

Cet accord procure au Tchad une protection adéquate contre les risques à la baisse et ramènera le risque de surendettement à un niveau modéré d’ici la fin du programme appuyé par le FMI.

« Le Tchad continue de faire face à des défis considérables. L’augmentation des recettes pétrolières a amélioré la position de trésorerie du gouvernement, mais la pandémie demeure préoccupante tandis que les piètres récoltes de l’an dernier, la guerre que la Russie mène à l’Ukraine et les récentes inondations ont exacerbé l’insécurité alimentaire ».

« La prolongation de transition politique a avivé les tensions sociales et la situation sécuritaire demeure volatile. Dû en partie de ces difficultés, les réalisations au titre du programme sont en demi-teintes d’un point de vue quantitatif, malgré une avancée certaine des réformes structurelles », a observé Kenji Okamura, directeur général adjoint du FMI et président par intérim du conseil d’administration.

Tchad : le Général Moussa Medella est mort

Le chef de canton de Médéléa (province du Kanem), est décédé ce 25 décembre 2022 à N’Djamena, des suites d’une courte maladie.

Le général Moussa Medella s’est éteint dimanche suite d’une courte maladie.

Il était le président du Mouvement pour la démocratie et le développement (MDD), qui avait vanillé le régime du président Idriss Déby Itno en 1994. Son mouvement rebelle a été stoppé aux portes de Dagana par les forces loyalistes.

Auteur du livre « Pour le Tchad, récit au coeur de la révolution », le général Moussa Medella Youssouf a été membre du Front de libération nationale, ministre, conseiller chargé de mission à la Présidence de la République et ambassadeur au Soudan.  En 2006, il a été promu général de brigade.

Pour mémoire, le général Moussa Medella avait pris part cette année aux assises du dialogue national inclusif et souverain.

Cession de Bolloré Africa Logistics au Groupe MSC

A la suite des communiqués de presse de Bolloré SE du 31 mars et du 1er décembre 2022, Bolloré SE annonce la réalisation en date de ce jour de la cession au Groupe MSC de 100 % de Bolloré Africa Logistics, regroupant l’ensemble des activités de transport et logistique du Groupe Bolloré en Afrique, sur la base d’une valeur d’entreprise nette des intérêts minoritaires de 5,7 milliards d’euros. Le prix de cession des actions s’établit à 5,1 milliards d’euros auquel s’ajoutent 600 millions d’euros de remboursement de comptes courants.

Le Groupe Bolloré conservera une présence importante en Afrique, notamment à travers Canal+, et poursuivra également ses développements sur ce continent dans de nombreux secteurs comme la communication, le divertissement, les télécoms et l’édition.

Le Conseil des chargeurs du Tchad va construire une base au port de Kribi au Cameroun

L’accord a été signé le 20 décembre année courante.

Un protocole d’accord partenariat a été signé le 20 décembre 2022 à Kribi entre le directeur général du Port autonome de Kribi (PAK), Patrice Melom, et le directeur général du Conseil des chargeurs du Tchad, Djougoune Abdoulaye Mourra. Il octroie une parcelle de 5 hectares au COC du Tchad.

L’autorisation consiste à permettre au Conseil des chargeurs (COC) du Tchad de construire une base logistique au port de Kribi, région du Sud-Cameroun.

L’accord signé entre les deux parties prévoit par ailleurs, la facilitation, la simplification et la dématérialisation des procédures liées au passage des marchandises ; la promotion du port de Kribi auprès des opérateurs de la République du Tchad ; et a valorisation des espaces dédiés aux opérateurs tchadiens au port de Kribi.

Pour mémoire, le Conseil des Chargeurs du Tchad est un établissement public à caractère professionnel doté de personnalité juridique et de l’autonomie financière. Il est placé sous la tutelle du Ministère en charge des Transports.

Tchad : le guichet unique des affaires foncières à nouveau opérationnel

La réouverture a été présidé le 21 décembre 2022, par Mahamat Assileck Halata, ministre de l’Aménagement du territoire, de l’habitat et de l’urbanisme.

Le guichet unique des affaires foncière du Tchad avait été mis en place en 2012 pour sécuriser des documents fonciers.

 En 2021, le 10 septembre notamment, sur la page Facebook du ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Urbanisme, un communiqué avait été posté, indiquant : « Nous informons le public que le Guichet Unique des Affaires Foncières (GUAF) est non fonctionnel en ce moment. De ce fait, aucun document ne peut être reçu manuellement. Nous nous excusons pour ce désagrément, le service reprendra bientôt. Nous comptons sur votre compréhension ».

Hier 21 décembre, l’initiative a été réouverte. « C’est dans la logique d’apporter les solutions les plus durables à cette problématique que le Gouvernement du Tchad a entrepris, dès 2010 un certain nombre de réformes, tant sur le plan législatif et règlementaire qu’organisationnel.  Dans le but de la sécurisation de l’accès à la propriété foncière », a relevé le ministre de l’Aménagement.

Le ministre d’État, secrétaire général à la Présidence de la République, Gali Ngoté Gatta a rappelé que le droit foncier est l’un des droits fondamentaux. « Se loger, s’habiller, manger, se déplacer et s’instruire sont les 5 droits fondamentaux que la vie d’un homme exige et que la famille au Tchad demande ».

« Il n’est pas concevable ayant obtenu une petite portion pour y vivre en tranquillité avec sa famille, on doit tous les jours parcourir le chemin, le distance de la justice pour mériter ces droits » souligne-t-il.

Par ces efforts, le système informatique de traitement en ligne des documents fonciers (GIRAF) est complètement restauré et opérationnel. Ce qui permet, à ce jour, la réouverture du Guichet Unique des Affaires foncières. Pour ce faire et en attendant sa migration en GIRAF3 d’ici février 2023, les fonctionnalités du système informatique ont été améliorées. Un audit informatique est en cours de finalisation et permettra d’assainir toutes les procédures de traitement des dossiers », a souligné le ministre Mahamat Assileck Halata.

Il relève que dès sa mise en production les heures qui suivent la réouverture, le traitement des dossiers sera endossé à un Numéro National d’Identification (NNI) de chaque propriétaire foncier afin de renforcer la sécurisation des documents et de la propriété foncière.

Cela permettra de poursuivre, grâce à l’expertise locale, l’amélioration applicative du logiciel et sa migration vers un Système d’Information Foncière (SIF) qui sera rapidement déployé dans les principales villes du pays.

Le Tchad expulse huit étrangers de son territoire

L’information est contenue dans un document signé le 20 décembre année courante par Idriss Dokony Adiker, ministre de la sécurité publique et de l’immigration.

Leurs visas d’entrés et cartes de séjour sont annulés « sous toutes leurs formes », souligne la note d’expulsion signée du chef du département sécurité et immigration au Tchad.

Les faits reprochés à ces individus ainsi que leur nationalité n’ont pas été révélés. « Ce sont tous des employés de la société pétrolière Savannah Energy » selon la police. La décision a été prise sur la base d’une « décision de la justice ».

Il s’agit de Adam Christian, Adam Petre, Aubin De Blanpre Nicolas Marie Patrick, Zanfirescu Ruxandra, Debommarez Stephane Gerges Marcel, Knight Grant Mackenzie, Bakhouche Abdelhalim et Hadjiri Mustapha.

Cybercriminalité : le Tchad apprête sa défense

La défense est devenue ces dernières années une véritable priorité pour les pouvoirs publics africains.

Lors de la semaine du 5 décembre, le Conseil national de transition (CNT) a adopté deux projets de loi importants pour renforcer la cybersécurité du pays : le premier ratifie l’ordonnance N°007/PCMT/2022 du 31 août 2022 relative à la cybercriminalité et la cyberdéfense et le second ratifie l’ordonnance N°008/PCMT/2022 du 31 août 2022 relative à la cybersécurité.

Pour justifier ces textes de loi, le ministre de la sécurité publique et de l’immigration Idriss Dokoni Adiker a expliqué qu’« au regard d’autres pays du monde qui ont ratifié les textes internationaux régissant les lois pénales de la cybercriminalité et la sécurité comme l’une des priorités de chaque pays, le Tchad doit emboîter le pas pour s’y conformer ».

Plus tard, le ministère des Télécommunications et de l’Economie numérique et l’Agence Nationale de Sécurité Informatique et de Certification Electronique (ANSICE) ont procédé, mercredi 14 décembre, au lancement des travaux de l’élaboration de ladite stratégie en présence du ministre en charge des Télécommunications, Mahamat Allahou Taher.

Elaborée en partenariat avec l’Union internationale des télécommunications (UIT), la future Stratégie nationale de cybersécurité vise à trouver les moyens permettant de mieux lutter contre toutes formes d’attaques cybernétiques. « Il est important de mesurer les enjeux relatifs à la cybersécurité afin de définir et prioriser les réponses à adopter pour mettre en place une stratégie capable de fournir à l’ensemble des structures une plus grande sécurité numérique », a déclaré Mahamat Allahou Taher.

Tchad : Tamitah Djidingar écarté du Conseil national de transition

Il a été remplacé par décret par Mahamat Nour Tchogou.

Le Président de transition Mahamat Idriss Déby, désigne, par décret n°0130/pt/2022 du 20 décembre 2022, le chef de canton soumraï, Mahamat Nour Tchogou, membre du Conseil national de transition (Cnt) en remplacement de Tamitah Djidingar.

Ex-président du Haut conseil des collectivités autonomes et des chefferies traditionnelles (HCCACT) jusqu’à sa dissolution à l’issue du 2ème forum national inclusif, Tamitah Djidingar pourrait occuper la tête d’une institution dans le cadre de la mise en œuvre des résolutions et recommandations du dialogue national inclusif et souverain.

Le Conseil national de transition, dont les 93 membres ont été désignés par le chef de la junte, a été installé lundi 4 octobre 2021 à Ndjamena en lieu et place de l’Assemblée nationale élue en 2011, dissoute par le Conseil militaire de transition au pouvoir. Prévue par la charte de transition, cette assemblée provisoire ne fait pas l’unanimité dans le pays.

Le Conseil national de transition, est une des institutions clés de la transition en cours au Tchad. Selon la Charte de transition, le CNT sera chargé, le moment venu, « d’examiner et d’adopter le projet de Constitution » qui sortira du dialogue national inclusif.