Tchad : le DG de l’institut national supérieur de pétrole de Mao suspendu

Une note de service du gouverneur de la province du Kanem, Ousman Brahim du 26 septembre 2022, suspend le directeur général de l’institut national supérieur de pétrole de Mao.

D’après un article publié sur Alwihda après huit mois d’absence à son poste, le directeur général de l’institut national supérieur de pétrole de Mao est suspendu. Une décision du gouverneur qui constate une dégradation de l’administration dans ledit établissement.

D’après le numéro 1 de la circonscription, le 17 août 2022, un délai de 10 jours a été accordé au DG pour regagner son poste. Ensuite, le 16 novembre 2021, une correspondance a été adressée au ministère de l’Enseignement supérieur, malheureusement  aucune suite favorable n’a été apportée.
Ainsi, il a été décidé que, le secrétaire général de l’Institut national supérieur de pétrole de Mao.

Tchad : la ministre du Développement touristique au sommet des leaders sur le tourisme

L’évènement se déroule à Bruxelles en présence de nombreux leaders mondiaux du tourisme. La ministre du Développement touristique a vanté les mérites du Tchad sur le plan touristique.

La ministre du Développement Touristique et de l’Artisanat, Mounira Hassaballah a pris part le mardi 06 Septembre 2022 à Bruxelles en Belgique, au sommet des leaders sur le tourisme organisé par World Tourism Forum Institute (WTFI).

S’adressant aux participants, la Ministre a souligné que nonobstant la situation sécuritaire et surtout le terrorisme qui prévaut dans la sous-région, les avantages pour les investisseurs qui s’installent au Tchad sont entre autres l’hospitalité et le style de vie agréables, le potentiel économique, les opportunités inexploitées et surtout l’environnement politique et économique favorable pour les investisseurs étrangers, privés et publics.

Représentant le Tchad, la Ministre a vanté les potentialités naturelles du Tchad tout en appelant les investisseurs à venir s’installer au pays. Ceci permettrait la création d’emplois et le transfert de compétences qui est une ressource sous-exploitée.

Tchad : 10 milliards Fcfa débloqués pour l’indemnisation des victimes d’Hissein Habré

La présidence de la république, met à la disposition du Fonds pour l’indemnisation des victimes du régime de Hissein Habré la somme de 10 milliards Fcfa au titre de la contribution du Tchad.

Le président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby instruit le ministre des Finances de débloquer 10 milliards Fcfa pour indemniser les victimes du régime de Hissein Habré.

D’après le directeur de cabinet adjoint de la Présidence, Abdel-Nasser Garboa, le chef de la junte souhaite que l’indemnisation des victimes démarre le plus rapidement possible.

Il demande par ailleurs de transmettre les coordonnées bancaires où sera logée ladite contribution. La présidence demande également au Fonds pour l’indemnisation des victimes de transmettre un agenda réaliste pour répondre aux attentes des victimes.

Ce geste de l’Etat tchadien intervient un an après le décès de l’ancien président Hissein Habré. Il avait été condamné pour crimes contre l’humanité.

Tchad : le patronat de la presse privée des responsables organes privés

Le secrétaire général du patronat, fait savoir qu’il ne se sent pas concerné par le point de presse fait par un groupe se réclamant mandataire de tous les responsables des organes de presse.

A travers un communiqué de presse, le patronat de la presse privée du Tchad se désolidarise de certains responsables de la presse écrite et en ligne. Une réaction en réponse à la sortie médiatique du lundi 26 septembre 2022.

« Les responsables d’organes regroupés au sein du patronat de la presse privée du Tchad regrettent que ces derniers temps, les sorties médiatiques de certains responsables de médias non affilés aux organisations faitières d’organes…violent allégrement le code d’Ethique et de déontologie du journaliste tchadien. »

Le Patronat estime que la lutte pour la viabilité des entreprises de presse ne doit pas se baser uniquement sur des revendications pécuniaires, des petites subventions et perdiems aux reporters de terrain.

Pour le PPT, la lutte doit s’inscrire dans une dynamique de création des conditions optimales de recettes pérennes provenant des prestations pour que : « les journalistes ne puissent pas se présenter comme des mendiants à des cérémonies. »

Toutefois, le patronat reconnait que l’aide à la presse demeure un droit, tout en désapprouvant  la stratégie de réclamation non consensuelle adoptée par un groupe et invite à la retenue.

Enfin, le Patronat de la presse privée du Tchad encourage la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA) dans sa politique d’assainissement du milieu de la presse pour que soient nettoyés du milieu de la presse les organes qui n’existent que sur clé USB ou qui se résument qu’en leurs fondateurs directeurs.

Covid-19 : les nouvelles conditions à l’arrivée et au départ du Tchad

La Coordination nationale de lutte contre la Covid-19, dans le cadre de la riposte contre la pandémie, fixe de nouvelles mesures  pour tout passager à l’arrivée et au départ du Tchad.

Les nouvelles conditions sont appliquées depuis  le lundi, 26 septembre 2022. La décision prévoit que, Pour tout passager à l’arrivée et au départ, le port de masques est obligatoire.

Pour tout passager à l’arrivée doit se munir soit d’un certificat de test RT-PCR Covid-19 négatif datant de moins de 72 heures à la date d’arrivée soit d’une carte de vaccination anti-Covid-19.

Pour tout passager à l’arrivée ne présentant ni d’un certificat de test RT- PCR Covid-19 négatif datant de moins de 72 heures à la date d’arrivée ni d’une carte de vaccination anti-Covid-19, il sera soumis à un prélèvement à l’aéroport en payant une somme de quarante mille francs (40 000) CFA fixée pour le test RT- PCR Covid-19. Le résultat sera disponible au site de diagnostic Covid-19 du PNT pour tout passager prélevé.

Pour tout passager au départ doit présenter soit un certificat de test RT-PCR Covid-19 négatif validé par l’équipe de santé à l’aéroport soit une carte de vaccination anti-Covid-19 tout en se conformant aux exigences du pays d’accueil en matière de lutte contre la Covid-19.

Tchad : le Syndicat des enseignants réclame la restitution des primes coupées

Le  Syndicat des enseignants du Tchad (SET) menace d’entrer en grève sèche et illimitée à partir du 03 octobre prochain. Ils exigent le rétablissement des primes de craie et de document amputées.

Dans son communiqué de presse, le SET demande le rétablissement des primes de craie et de documentation amputés dans les derniers salaires. Le syndicat invoque la violation du décret 447 et du pacte social. Lequel prévoit qu’il faut éviter de recourir unilatéralement aux mesures quelconques de réduction, de suspension ou de suppression des avantages acquis des travailleurs.

Le SET exige également le paiement des frais de transport des années 2020, 2021 et 2022.

D’après le secrétaire général national du syndicat des enseignants du Tchad, Mbaïriss Ngartodé Blaise ce rappel à l’ordre tient lieu de préavis de grève allant du 26 septembre au 01 octobre 2022.

Dans le cas échéant, le bureau national du syndicat sera dans l’obligation d’appeler ses militants à observer une grève à partir du 03 octobre 2022 jusqu’au rétablissement total de toutes les primes coupées.

Tchad : Abdel-Nasser Garboa plaide pour un état unitaire décentralisé

Le directeur de cabinet adjoint de la présidence de la république, Abdel-Nasser Garboa, plaide pour état unitaire décentralisé d’une part et à un partage équitable des fonctions à tous les niveaux.

Lire la tribune

« La question de la forme de l’Etat est une question de tradition juridique. La tradition juridique tchadienne, héritée de la 5ème république Française, ne se prête qu’à une seule forme qui est l’Etat unitaire. Cet État peut être déconcentré ou décentralisé (je ne sais pas à quoi se rapporte le « fortement »utilisé à tout vent). Malheureusement, depuis l’institution de la forme décentralisée, elle n’a jamais été mise en application. Bien entendu, les élections partielles des élus locaux qui sont majoritairement analphabètes et incompétents notoirement, n’ont pas aidé et l’Etat n’a pas du tout procédé aux transferts des compétences et des ressources tels que prescrits par les différents textes organiques. En outre, les nominations des agents analphabètes, incompétents et surtout ignorants totalement les mœurs locaux et qui se comportent en conquérant plus qu’en administrateurs qu’ils n’auraient jamais dû l’être ont exacerbé les crises latentes entre communautés. Ces crises ne sont ni nouvelles ni spécifiques à une région ou une zone donnée du pays. C’est plutôt leur gestion ou plutôt leur absence de gestion efficiente qui est la nouveauté aujourd’hui. Les chefs traditionnels dépouillés de leur rôle d’antan, les éleveurs armés lourdement par la complicité des certains responsables administrativo-sécuritaires et aussi par leur extrême mobilité qui leur permet de s’approvisionner en arme dans les pays voisins avec lesquels nos frontières sont extrêmement poreuses, ont fini par rendre cette situation hors de contrôles. Pire, les méthodes employées dans le Darfour voisin semblent être aujourd’hui expérimentées au Tchad. De même, les nouvelles technologies avec leurs corollaires de smartphone et de réseaux sociaux d’une part et d’autres part l’extrême mobilité des protagonistes qui utilisent les motos ont accentué la pression communicationnelle et opérationnelle sur les FDS qui n’arrivent pas à suivre le rythme et sont souvent pris de court par les déroulements des conflits. Face à tout cela, les gens sont arrivés au bout de leur patience.

Dans nos villes, les jeunes des extractions modestes ont perdu l’espoir. D’un côté, ils voient leurs amis qui étaient dernier de la classe évolués comme des météorites dans l’administration en s’octroyant des postes les plus juteux et en se construisant des immeubles cousus et s’offrant les plus belles voitures et de l’autre, ils éprouvent du mal à se faire ne serait-ce qu’une petite place dans l’administration. Les inégalités entre les citoyens sont reflétés dans les différents actes administratifs de nominations et cela a provoqué aujourd’hui l’ouverture d’un autre front au centre du pays avec les voix qui se lèvent pour dire que dans cette lutte de pouvoir entre le Nord et le sud, c’est le centre qui en paie le prix fort. Pour les tenants de ce discours, le centre est composé du Batha, du Guéra, du Salamat et du Chari-Baguirmi. Selon eux, les ressortissants de ces provinces doivent avoir une participation active dans le partage des responsabilités post DNIS.

En effet, tout cela doit avoir pour socle un contrat social solide et une gouvernance irréprochable. Aujourd’hui, dans toutes les régions du Tchad, on peut trouver des cadres compétents avec une formation solide pour occuper n’importe quel poste de responsabilité. Il appartient donc aux pouvoirs publics de mettre un terme d’une manière résolue à l’inégalité et aussi à l’iniquité.

Malheureusement, tant que nous ne prenons pas nos responsabilités historiques pour mettre de l’ordre dans notre gouvernance, rien ne pourra nous aider à améliorer. Le fédéralisme tant chanté n’accouchera que des chimères parce que ces tensions ne seront qu’exacerbées et les Gouverneurs sans armées ne pourront rien puisqu’ils ne peuvent pas interdire aux tchadiens de s’établir où ils veulent malgré la fédération. De même, un état fédéré ne peut à lui seul, sans le concours de l’état central, endiguer ce fléau. Le Nigeria qui est un État fédéral fait face à toutes les crises que nous décrions ici. Des conflits éleveurs agriculteurs sont récurrents et très mortels dans les régions à forte populations agricole et éleveur comme l’Adamaoua, la Gombe ou le Yobé.

Je plaide donc pour un état unitaire décentralisé d’une part et à un partage équitable des fonctions à tous les niveaux et un accès aux concours et recrutement dans l’équité à toutes les régions du pays. Et cela, nous pouvons le faire. La plénière doit prendre des résolutions fortes avec des garanties réelles pour la mise en application des décisions. »

Tchad : le ministre de la Santé reçoit les responsables de l’Alliance Gavi

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale Dr Abdel-madjid Abderahim a reçu ce lundi 26 septembre 2022, une délégation de l’Alliance Gavi, en mission au Tchad.

Rappelant l’objet de leur mission au Tchad, le chef de délégation a indiqué que le rattrapage des enfants perdus de vue reste une priorité et le Tchad a fourni beaucoup d’efforts.

La budgétisation, l’augmentation des taux d’exécution, la préparation des prochaines campagnes contre la covid19 en mettant l’accent sur les personnes âgées seront débattus avec les responsables concernés.

Un point sera fait le système d’information et la mise en œuvre des recommandations formulées lors de leur mission antérieure a expliqué Dr Thierry Vincent qui a poursuivi que la mission Gavi aborde également les sujets liés au financement, à la table ronde, l’enquête vaccinale, l’extension des zones d’intervention, le recrutement des agents de santé pour booster les activités vaccinales et l’approvisionnement en vaccins, la gestion des stocks, l’estimation de la population cible pour mieux cerner les chiffres et la consommation rationnelle des vaccins pour éviter la rupture.

Un logiciel électronique de gestion logistique peut être intégré dans le système de santé pour maîtriser les stocks de vaccins et faciliter le suivi, la coordination et l’approvisionnement selon le calendrier établi pour l’organisation des campagnes de vaccination et la gestion des données, élément essentiel pour une gestion rigoureuse a ajouté Dr Thierry Vincent.

Les efforts fournis par le Tchad et l’engagement au plus haut niveau du pays ont été apprécié. La délégation a ensuite apporté des réponses aux préoccupations des responsables présents à la réunion.

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale a souligné que la méthodologie de collecte des données est primordiale et les informations doivent être réactualisées pour une grande fiabilité. Dr Abdel-madjid Abderahim a invité les équipes de Gavi et du ministère à échanger autour de toutes les questions relatives au financement pour une meilleure programmation des activités en assurant une disponibilité des vaccins.

Le développement des districts sanitaires est aussi important a dit le chef de département de la santé publique et de la solidarité nationale. La planification et la coordination des actions de toutes les parties est une nécessité a tenu à rappeler le ministre tout en exhortant les deux parties à discuter amplement sur tout ce qui est essentiel pour harmoniser les points de vue dans le but de renforcer et de consolider le partenariat entre l’Alliance Gavi et le ministère de la santé publique et de la solidarité nationale.

Tchad : le dialogue national inclusif et souverain entre dans sa phase décisive

Les questions épineuses seront débattues cette semaine au cours de cette rencontre inclusive et souveraine. Cinq comités ad-hoc ont d’ores et déjà été mis en place par le président du présidium.

Le moment le plus attendu du dialogue est arrivé. Cette semaine, l’ambiance au Palais de la culture qui abrite les travaux du DNIS sera sans doute intense. L’ancien directeur de cabinet civil adjoint de la présidence, Abdoulaye Sabre Fadoul et son successeur, Abdelnasser Garboa, ont déjà émis quelques avis. Chacun sur sa page Facebook.

«Les questions liées à la forme de l’Etat, au calendrier de la transition pour le retour à l’ordre constitutionnel et enfin, le sort à réserver aux acteurs de la transition seront rudement débattues et donneront lieu à des résolutions déterminantes pour l’avenir de notre pays. Tout autant que dans la salle, les réseaux sociaux vont s’emballer allant chacun de ses propositions et ses oppositions. » Abdelnasser Garboa a fait cette annonce en signifiant qu’il partagera ses convictions et ses inquiétudes dans la salle (Palais de la culture) et sur les réseaux sociaux. Là où les supporters de la junte se font discrets, l’actuel DIRCAB se présente à visage découvert.

Quant à ceux qui soutiennent, dans l’ombre, l’éligibilité du  président du Conseil militaire de transition, l’ancien directeur du cabinet civil de la présidence, Abdoula Sabre Fadoul note que : « le temps obligera bientôt les uns et les autres à sortir du bois, c’est-à-dire de l’ambiguïté. S’exprimer c’est assumer, s’assumer c’est choisir. » ASF annonce qu’il donnera son avis sur le sujet de l’éligibilité en deux volets, sous l’angle de la légitimité et celui de l’opportunité.

Mais avant, il énumère les raisons pour lesquelles les autres ont peur de s’afficher au public. Il cite entre autres :

– L’absence de signe manifesté jusqu’à ce jour par le PCMT pour ou contre l’éligibilité, même pas aux intimes (c’est l’éphémère dircab qui parle),

– L’appréhension d’être traité de « vendu » et subir la colère numérique des anti-CMT,

– La crainte des sanctions agitées et son corollaire d’incertitudes qui est de nature à dissuader les opportunistes dans la prise de risque,

– La volonté de ne pas anticiper un sujet qui sera forcément mis sur la table du DNIS.

Des sous-commissions ad-hoc

Les cinq sous-commissions ad-hoc mises en place, traiteront des thématique de la commission numéro 2 « Forme de l’État, constitution, réformes institutionnelles et processus électoral.» Egalement l’accord de paix de Doha relatif à la Démobilisation, le désarmement et la Réinsertion (DDR) ; les organes de transition ; le cahier de charges de transition, les mécanismes des recommandations et des résolutions sorties du dialogue national inclusif et souverain.

La Banque islamique de développement accorde un prêt de 13 milliards au Tchad

L’accord entre les deux parties a été signé le 25 septembre 2022 à Djeddah, en Arabie Saoudite. Ce financement s’inscrit dans la phase du 2 du projet Promifit.

Dans le cadre de son séjour de travail en Arabie Saoudite, le ministre tchadien de l’Économie, de la
Planification du développement et de la Coopération Internationale, Moussa Batraki, a paraphé un accord de
de 16 milliards 640 millions de FCFA avec la Banque Islamique de Développement (BID).

Il s’agit en effet d’un accord de prêt de pour le financement Projet de microfinance islamique au Tchad (PROMIFIT 2).

Ledit projet entre dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, l’amélioration de la résilience des populations à faible revenu et les préserver des menaces de l’extérieur qui affectent leurs moyens d’existence.

 Le deuxième accord est un don de la Banque islamique de développement (BID) en appui à la sécurité alimentaire.