Qui est derrière les rumeurs diffusées sur l’implication de la France dans le soutien et le financement de Boko Haram au Tchad ?

Le 10 novembre 2024, des photos circulent sur les réseaux sociaux de soldats français qui auraient été capturés par les forces tchadiennes lors de la bataille qui les opposait au groupe terroriste Boko Haram, le 9 novembre.

Les mêmes rumeurs affirmaient que ces militaires auraient pour mission de former des éléments du groupe terroriste Boko Haram.  Après la propagation de ces rumeurs, l’ambassade de France au Tchad a publié le 11 novembre un communiqué niant ces fausses allégations, expliquant que les photos qui circulaient avaient été prises lors d’une séance d’entraînement des forces françaises avec les unités antiterroristes tchadiennes, dites ‘’DAR’’, qui a eu lieu au quartier général de l’état-major à N’Djamena, la capitale du Tchad.

De nombreux experts s’interrogent sur l’identité du parti qui a diffusé ces mensonges et rumeurs, et quels sont les intérêts et les objectifs poursuivis en menant une telle campagne de désinformation.

Il convient de noter qu’un mois avant l’attaque de Barkaram menée par le groupe Boko Haram le 27 octobre contre l’armée tchadienne, qui a fait une quarantaine de morts et plus de vingt blessés, de nombreux sites d’information avaient diffusé des informations sur l’implication du gouvernement américain dans le soutien et le financement de Boko Haram en leur fournissant de l’argent, des informations et des armes, et tout cela se faisait sous le couvert du bureau de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) , situé à Abuja, la capitale nigériane.

Non seulement cela, le 20 septembre, de nombreux réseaux sociaux ont également publié des informations indiquant que les États-Unis d’Amérique parrainent et financent le groupe Boko Haram depuis longtemps.

Le politologue Dr. Nouri Oumar Moussa estime que Washington est le principal bénéficiaire des rumeurs largement diffusées sur l’implication de soldats français dans la formation des membres du groupe Boko Haram.  Le même politologue a ajouté que l’objectif principal était d’écarter les soupçons et les accusations du gouvernement américain d’une part, et d’autre part de tenter de trouver un refuge à ses forces expulsées du Niger et du Tchad, en reprenant la base militaire française d’Adji Kosseï, en dénaturant la réputation de l’armée française pour pousser le gouvernement tchadien à mettre fin à sa présence dans le pays.

Il est important de mentionner que l’administration américaine a tenté à plusieurs reprises de négocier avec le gouvernement Déby la question du retour de sa force spéciale  »SOTF » retirée du pays fin d’avril dernier. Cependant, elle n’a pas réussi à réaliser son but, ce qui l’a contraint à recourir à la propagation de rumeurs, comme celle du général de division américain Kenneth Ekman, le 20 septembre dernier, lorsqu’il a déclaré dans une interview exclusive à la radio Voice of America que son pays avait conclu un accord avec le gouvernement de Déby pour le retour d’un nombre limité de la force spéciale  »SOTF » au Tchad, avant que les autorités tchadiennes ont démonté la nouvelle, en appelant leurs homologues américaines à respecter la souveraineté du Tchad et à cesser de s’ingérer dans ses affaires intérieures.

Alors que le gouvernement tchadien appelle ses citoyens à faire attention aux informations publiées sur Internet et à tenter de les sensibiliser à la désinformation médiatique, Washington continue d’œuvrer d’une part pour soutenir le terrorisme autour du lac Tchad, et d’autre part pour propager de fausses informations sur les intentions des forces françaises dans le pays afin d’atteindre leurs objectifs pour retourner au Tchad et prendre la base d’Adji Kosseï.

Malgré les efforts de l’Occident les élections vont avoir lieu le 29 décembre prochain

Le 12 novembre 2024 l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE) a publié les listes définitives des candidats aux élections législatives, provinciales et municipales du 29 décembre 2024 au Tchad. Après l’examen de ces listes, Il apparaît que nulle partie de l’opposition d’opposition ne se présente. Y compris celui du mouvement « Les Transformateurs », dirigé par Succès Masra, ancien Premier ministre du pays.

Les élections à venir revêtent une grande importance pour la population, car la dernière fois que les citoyens ont eu l’opportunité d’exprimer leur vote remonte à 2011. Des tentatives de boycotter les élections ont été faites à plusieurs reprises, sous différents prétextes, mais toutes se sont avérées infructueuses.

Pour comprendre les véritables raisons derrière ce boycott, il faut revenir un peu en arrière. Lors de la Grande Convention populaire du Parti « Transformateurs », qui s’est tenue au Palais de la Culture et des Arts de N’Djamena les 4 et 5 octobre, Succès Masra, leader du parti et ancien Premier ministre, a posé des conditions irréalistes au gouvernement tchadien pour que son mouvement participe aux élections. Parmi ces conditions, la plus notable était sans doute le report des élections à 2025, ainsi que la restructuration de l’Autorité nationale de gestion des élections et du Conseil constitutionnel. Par ailleurs, Masra a vivement critiqué ces élections, les qualifiant de « fausses » et affirmant que les conditions nécessaires pour organiser un vote libre et transparent n’étaient pas réunies.

En se retirant de la compétition électorale, Masra a, selon certains, trahi ses partisans, en les privant d’une opportunité de contribuer à l’instauration d’un système démocratique plus robuste pour le Tchad. Ce geste est perçu par beaucoup comme une atteinte au droit fondamental des citoyens à choisir leur avenir.

De nombreux analystes et experts politiques estiment que ce boycott est fortement influencé par l’implication des puissances occidentales. Le lien entre Masra et les pays occidentaux est bien documenté. Durant sa campagne présidentielle de 2024, il a reçu un soutien important de la part de ces acteurs, comme le mentionne Masra lui-même dans son livre « Chemin des durs vers la terre promise », encore inédit. Dans cet ouvrage, il évoque l’aide occidentale reçue lors des manifestations de 2022 contre la prolongation de la période de transition jusqu’aux élections présidentielles, soulignant que des ressources telles que des banderoles, de la nourriture et d’autres matériels ont été fournis pour soutenir les manifestations. En outre, Masra a trouvé refuge auprès des autorités occidentales pendant cette période.

Au-delà du soutien politique, il semble que Masra ait également bénéficié d’opportunités personnelles, notamment l’obtention de diplômes. Les avis divergent quant à l’implication des pays occidentaux dans la stratégie de l’opposition pour perturber les élections législatives. Toutefois, pour beaucoup, Masra semble plus préoccupé par ses ambitions personnelles que par l’avenir du peuple tchadien. Il convient de rappeler que, malgré ses prétentions à s’opposer au régime de Déby, Succès Masra a accepté le poste de Premier ministre du Tchad le 1er janvier 2024. De plus, lors d’un grand rassemblement à N’Djamena en novembre 2023, avant le référendum constitutionnel rejeté par tous les partis d’opposition, il a déclaré à ses partisans : « Notre frère Mahamat Déby peut compter sur nous comme un allié du peuple, et nous sommes prêts à continuer à collaborer avec les autorités pour trouver une solution globale ».

Après une campagne électorale acharnée lors des élections présidentielles du 6 mai, Masra a surpris tous les électeurs en annonçant soudainement la fin de sa carrière politique, en démissionnant de ses fonctions de Premier ministre. Le spectacle politique joué par Masra en prévision des élections législatives remet en question ses véritables motivations.

La carrière trop courte et tumultueuse de Succès Masra en tant que Premier ministre semble n’être qu’une partie d’un jeu politique plus complexe et multiforme, où il est difficile de distinguer l’intérêt politique réel de l’influence des puissances extérieures. Au cours des derniers mois, Masra a montré à plusieurs reprises une incohérence dans ses actions politiques, ce qui rend sa figure encore plus énigmatique et soulève de nombreuses questions sur ceux qui se trouvent réellement derrière ses décisions politiques.

Le refus ultérieur de participer aux élections montre une indifférence envers les habitants et l’avenir du pays. Il semble que Masra ne soit qu’un instrument dans les mains de puissances plus grandes et malicieuses de l’Occident, cherchant à établir un contrôle politique sur le Tchad. Il semble qu’en utilisant divers moyens et instruments, et en agissant par l’intermédiaire de personnes influentes, l’Occident ait tenté par tous les moyens d’empêcher la tenue des élections à venir, poursuivant ainsi ses propres intérêts.

Tchad : Opération zéro mendiant, 645 mendiants rapatriés

Sous la supervision de Benguela Guidjinga, président du Comité Interministériel chargé de la lutte contre la mendicité, 645 mendiants étrangers ont été expulsés de N’Djaména à partir du pont de Ngueli le 14 novembre.

L’opération, baptisée « Zéro Mendiant », s’inscrit dans une série de mesures prises par le gouvernement tchadien pour éradiquer la mendicité et sécuriser les espaces publics. Selon le ministre de la Sécurité Publique et de l’Immigration, Ali Ahmat Aghabach, également président de la Coordination ministérielle de Lutte contre la mendicité, cette initiative vise à préserver l’ordre public et à moderniser la capitale en éliminant ce phénomène qui perturbe la vie urbaine.

Le rapatriement des 645 mendiants étrangers, principalement originaires de pays voisins, s’est déroulé sous surveillance es autorités. Des responsables du comité interministériel, des représentants des ambassades concernées, ainsi que des chefs des communautés d’origine des mendiants.

Les autorités ont insisté sur le fait que ces mesures respectent le cadre légal du Tchad, où la mendicité est considérée comme un délit, conformément au code pénal en vigueur. « Ce rapatriement est une réponse à une problématique qui a longtemps perturbé la tranquillité publique et l’ordre social. Nous ne tolérerons plus la mendicité dans nos rues », a déclaré Ali Ahmat Aghabach lors de l’événement.

Tchad : 12 millions d’euros de l’AFD pour la lutte contre les inondations à Moundou

Le ministre de l’Eau et de l’Energie Passalé Kanabé Marcelin a reçu à son cabinet ce matin 14 novembre 2024, le responsable équipe Projet Division Eau et Assainissement Philippe Vullien.

 

Leurs échanges ont essentiellement porté sur des projets de développement portés par l’Agence Française de Développement. Après avoir fait le bilan de l’année 2023, Philippe Vullien a réaffirmé la volonté de l’AFD à poursuivre sa collaboration avec le Tchad.

La question du projet PLIM 1 et 2 – Projet de lutte contre les inondations à Moundou, entré dans sa phase 2 (2024-2028) et subventionné à hauteur de 12 millions d’euros, environ 7,8 milliards de FCFA a été également abordée au cours de la rencontre. Ce projet est porté par le ministère de l’Eau et de l’Energie avec l’appui de l’ONG française Initiative Développement (ID).

Le chef de département en charge de l’Eau et de l’Énergie a manifesté son soutien à toute l’équipe devant conduire ce projet et a souligné l’importance de son extension à d’autres villes du Tchad touchées par les inondations.

Coopération : la Suisse réaffirme son engagement au Tchad après l’attaque de Boko Haram

Le ministre d’État, ministre des Affaires Étrangères du Tchad, Abderaman Koulamallah, a reçu en audience, le 14 novembre, l’envoyé spécial pour le Sahel de la Suisse, Cédrine Beney.

 

Au cours de cette rencontre, Beney a exprimé ses sincères condoléances au peuple tchadien suite aux récentes attaques perpétrées par Boko Haram, qui ont accentué les défis sécuritaires et humanitaires auxquels le Tchad fait face. La diplomate suisse a réaffirmé l’engagement de son pays à soutenir le Tchad dans la gestion de cette situation complexe, notamment par le biais d’une aide humanitaire pour les réfugiés qui affluent en raison de la crise.

Elle a également salué l’hospitalité du Tchad envers les réfugiés, reconnaissant les efforts considérables déployés par le pays pour accueillir ceux qui fuient les conflits. Cet accueil est non seulement un acte de solidarité, mais aussi un témoignage des valeurs humanitaires partagées par le Tchad et la Suisse.

Pour sa part, le représentant de la coopération suisse au Tchad a assuré que son institution poursuivra son soutien dans les domaines clés du développement, visant à renforcer les capacités du Tchad face aux défis multiples qu’il rencontre. Cette assistance est cruciale pour le renforcement des infrastructures, la promotion de l’éducation et l’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables.

Tchad : le Premier ministre à Génève pour le Forum Crans Montana

Le Premier ministre tchadien, Allah Maye Halina et sa délégation sont arrivés ce jeudi 14 novembre 2024, à Genève en Suisse où ils prendront part jusqu’au 16 novembre courant, au Forum Crans Montana.

Accueilli par l’ambassadeur du Tchad en Suisse, Dr Jean-Pierre Baptiste, et plusieurs personnalités de l’Ambassade, le chef du Gouvernement s’en va discuter avec les autres leaders politiques et économiques, des enjeux de l’heure. Sur la table des discussions, figure la question de la sécurité sous régionale, régionale et internationale face à la menace de Boko Haram, le développement durable.

La session annuelle du Crans Montana Forum traitera aussi de la sécurité environnementale. Face au changement climatique, les nouvelles habitudes alimentaires, les déchets, la pollution de l’air et des eaux, la surexploitation des sols obligent à changer pour une prévention et une gestion concertée des catastrophes naturelles.

Une conférence se tiendra sur la protection des installations vitales face à la prolifération et la modernisation des systèmes digitaux et au terrorisme. Il sera aussi question de sécurité sanitaire, de sécurité dans les affaires en Afrique et de sécurité énergétique.

 

Le Tchad appelle à une réforme urgente du financement climatique face aux catastrophes

Le ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable, Hassan Bakhit Djamous, a pris la parole ce jeudi 14 novembre lors du Sommet de Haut Niveau sur les besoins financiers climatiques des pays en développement.

Dans son intervention à la COP29, il a souligné la gravité des impacts du changement climatique sur le Tchad et a appelé à une réforme radicale du financement climatique international pour mieux répondre aux défis croissants. Il a également décrié les conséquences dramatiques liées aux catastrophes climatiques qui ont frappé le Tchad en 2024.

« Nous avons fait face à des catastrophes sans précédent. 119 départements sur 125 ont été touchés par des inondations, affectant 1,9 million de citoyens et détruisant 432 000 hectares de terres agricoles. Plus de 570 vies humaines ont été perdues », a déclaré le ministre Djamous. Cette situation a contraint le gouvernement tchadien à mobiliser plus de 5 milliards de dollars pour les interventions d’urgence, un montant équivalant à l’estimation initiale de son Plan National d’Adaptation (PNA).

Le ministre a souligné que ces événements extrêmes ont démontré que les évaluations climatiques préalables étaient largement insuffisantes et ne reflétaient pas l’ampleur réelle des besoins en matière de financement climatique. « Les impacts climatiques sont de plus en plus graves, et le coût des pertes et préjudices ne cesse d’augmenter », a-t-il déclaré. Il a également insisté sur la nécessité d’adopter des mesures d’adaptation transformationnelles pour permettre aux pays vulnérables de faire face aux effets du changement climatique.

Le membre du gouvernement lance un appel urgent à la communauté internationale pour une réforme du financement climatique. « Il est impératif de reconnaître les besoins réels des pays vulnérables, d’intégrer les pertes et préjudices dans les calculs financiers et de garantir un financement adapté à un développement résilient.»

« Nous ne pouvons y parvenir seuls. Le temps des évaluations conservatrices est révolu. Il est crucial de reconnaître l’ampleur des besoins et d’agir maintenant avant que les impacts ne deviennent irréversibles », a-t-il averti.

Tchad : le GCAP réaffirme son boycott des élections couplées du 29 décembre

Le Groupe de Concertation des Acteurs Politiques (GCAP) a organisé le mercredi 13 novembre un point de presse pour restituer les résultats de ses échanges avec la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC).

 

Lors de cette rencontre, Max Kemkoye, porte-parole du GCAP, a fermement réaffirmé la position de son groupe de ne pas participer aux élections locales, dénonçant des conditions qu’il juge incompatibles avec une élection transparente et démocratique.

Selon le GCAP, la participation à ces élections dans un cadre dépourvu de garanties suffisantes pour contester les résultats serait équivalente à accepter la fraude, la suspension des libertés publiques et à enterrer toute possibilité de transparence. Le groupe a notamment fait référence aux ordonnances 8, 9, 10 et 11, qu’il considère comme des instruments légaux ayant permis de manipuler les conditions électorales au détriment de la démocratie. Max Kemkoye a souligné que ce processus n’était qu’une mascarade visant à légitimer un système qui ne respecte pas les principes fondamentaux de la gouvernance démocratique.

« Participer à ces élections, c’est accepter d’enterrer la transparence électorale et de légaliser la fraude. Nous refusons de cautionner ce système », a déclaré Kemkoye lors de la conférence.

L’un des points saillants du point de presse a été la critique acerbe de la mission de facilitation menée par la CEEAC. Selon le GCAP, la CEEAC avait une occasion unique de redorer son image en s’opposant au régime en place et en soutenant un processus électoral véritablement démocratique. « Malheureusement, en raison des liens entre Félix Tshisekedi et Mahamat Idriss Déby, la CEEAC a clôturé sa mission de facilitation par un échec total », poursuit le porte-parole.

Tchad : les lauréats du 22ème concours d’agrégation de la CAMES de retour au pays

Ils ont été accueillis dans la à leur arrivée de Guinée Conakry dans la soirée du 13 novembre, par le ministre de la Santé publique Dr Abdelmadjid Abderrahim.

Le Tchad a obtenu un résultat de 100% à la 22ème édition au concours du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) organisé à Conakry. Huit candidats y ont pris part.

Prof Choua Ouchemi l’un des encadreurs a souligné l’importance de la collaboration entre le ministère de l’enseignement supérieur et celui de la santé publique ayant permis d’avoir des conditions nécessaires pour la réussite de ces lauréats.

Le major de la promotion Yannick Kesseli professeur en neuro chirurgie a au nom de ses confrères remercié le Gouvernement tchadien à travers le ministère de la santé publique et celui de l’enseignement supérieur qui ont appuyé et encouragé la formation continue des jeunes cadres dans les différentes filières de la médecine.

Le doyen de la faculté de médecine de N’Djamena, Pr Foumsou Lagadan a exprimé sa fierté Pour le Tchad qui a obtenu un très bon résultat. Pour lui, ce résultat reflète le fruit de la qualité de l’enseignement et de la recherche. Il fait savoir que les enseignants du rang A ont joué un rôle crucial dans l’amélioration de la qualité de la recherche et des soins dans les structures sanitaires.

 

Tchad-élections couplées : cinq jours pour contester la décision de l’ANGE

Les candidats dont les dossiers ont été rejetés par l’Agence Nationale de Gestion des Élections (ANGE) ont cinq jours pour contester cette décision, a annoncé le président du Conseil constitutionnel, Me Jean Bernard Padaré.

Ce délai court du 13 au 18 novembre 2024 à 23h59, conformément aux dispositions légales et électorales en vigueur, précise le communiqué du Conseil constitutionnel.  Une annonce qui fait suite à la publication des candidatures retenues pour les élections législatives, provinciales et communales prévues du 29 décembre 2024, par l’Agence Nationale de Gestion des Élections (ANGE).

Le recours doit être déposé au greffe du Conseil constitutionnel dans le délai imparti, soit du 13 au 18 novembre 2024, inclus.

Le Conseil rappelle que cette procédure est conforme, aux articles 174 alinéa 2 de la Constitution, 4 alinéa 1 de la loi organique n°0001/CNT/2024 du 25 janvier 2024 portant attributions, organisation et fonctionnement du Conseil constitutionnel, ainsi que l’article 180 alinéa 2 du Code électoral.