Coopération : Deby reçoit en audience un émissaire de Touadéra

Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale, Richard Filakota a été reçu en audience ce 22 juillet 2025, par Mahamat Idriss Deby Itno, président de la République du Tchad.

 

L’émissaire centrafricain est porteur d’un pli confidentiel. « Ayant à ses côtés pour la circonstance, les Ministres d’Etat, des Affaires Etrangères et des Finances ainsi que ses proches collaborateurs, le président tchadien et son hôte ont évoqué au cours des discussions, les questions d’intégration dans la zone CEMAC (Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale) et la traduction dans les faits de l’accord de paix signé à N’Djaména sous ses auspices »

Au nom de la RCA, le ministre Richard Filakota a exprimé toutes ses reconnaissances au Chef de l’Etat, pour ses efforts incommensurables au retour de la paix, rapporte la présidente.

 

Le Tchad abrite un atelier régional du FMI sur le croisement automatisé des données fiscales

Le Secrétaire d’État aux Finances et au Budget, Ali Djadda Kampard, a présidé le 21 juiller la l’ouverture de l’atelier régional organisé par le Centre régional d’assistance technique du FMI pour l’Afrique centrale (AFRITAC Centre) et le Département des finances publiques du Fonds monétaire international.

 

Placée sous le thème « Élaboration du manuel des procédures et du cahier des charges technique de l’outil de croisement automatisé des données fiscales », cette rencontre réunit les représentants des administrations fiscales des pays membres de la CEMAC, ainsi que ceux du Burundi, de la RDC et de Sao Tomé-et-Principe.

Dans son allocution, le Secrétaire d’État a salué la tenue de cet atelier au Tchad, qui s’inscrit pleinement dans la dynamique de réforme engagée par les pays de la sous-région pour améliorer la mobilisation des recettes fiscales. Il a rappelé que, malgré les progrès réalisés en matière de digitalisation et de réforme des systèmes fiscaux, le potentiel fiscal reste encore sous-exploité, avec des taux de pression fiscale largement en deçà du seuil de convergence de 17 % fixé par la CEMAC.

Ali Djadda Kampard a également mis en exergue les avancées du Tchad en matière de modernisation du système fiscal, notamment à travers la mise en œuvre du système E-Tax, du programme SYGUAR pour les petits contribuables, et le prochain lancement de la facturation électronique normalisée.

L’atelier, qui s’inscrit dans le cadre du Programme régional de renforcement des capacités en matière de croisement des données fiscales, vise à doter les pays participants d’outils performants pour améliorer la transparence, l’équité et l’efficacité du contrôle fiscal.

Le Secrétaire d’État a enfin exprimé la reconnaissance du Tchad envers le FMI et l’AFRITAC Centre pour leur accompagnement constant, avant de déclarer officiellement ouverts les travaux de l’atelier.

Source : ministère des Finances

Tchad : report des élections à la CCIAMA en raison des recours en justice

En sa qualité du président de la Commission électorale consulaire, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Guibolo Fanga Mathieu annonce le report de l’élection complémentaire à la CCIAMA.

La Commission Électorale Consulaire informe, à travers un communiqué, les élus consulaires et l’ensemble des opérateurs économiques que la cérémonie d’installation solennelle des membres de l’Assemblée Générale de la CCIAMA est reportée. Elle était initialement prévue pour le 07 août 2025.

Le même document annonce le report des élections complémentaires envisagées dans les circonscriptions où les résultats du scrutin du 11 mai 2025 ont fait l’objet de contestations et d’annulation devant la justice. Les deux évènements sont reportés sine die en raison des contentieux en cours et en attendant les décisions de la justice.

Tchad : allocution du chef de l’Etat au lancement du séminaire sur la décentralisation

« Je voudrais, à l’entame de mes propos, rendre grâce à Dieu. Qu’Il soit loué pour ses infinies faveurs et bénédictions et qu’Il veille sur notre pays et facilite son cheminement vers la décentralisation.

C’est avec une réelle conviction, une profonde détermination et une légitime fierté que je m’adresse à vous, à l’occasion de ce Séminaire National sur la Décentralisation, un événement à la fois inédit et historique pour notre pays.

Depuis l’adoption de la nouvelle Constitution, notre pays s’est doté d’un cadre juridique et institutionnel cohérent, tirant les enseignements des expériences passées. Les lois organiques adoptées à cet effet, constituent désormais le socle juridique des nouvelles reformes notamment celles en lien avec la décentralisation.

En effet, cette décentralisation, fruit de notre vision politique pour un État moderne, efficace et proche des citoyens, n’est pas une simple réforme administrative. Elle est l’expression concrète de la volonté du peuple exprimée, lors du référendum constitutionnel organisé, conformément aux résolutions du Dialogue National Inclusif et Souverain.

Elle incarne notre engagement à bâtir un Tchad où les décisions se prennent au plus près des réalités locales, où les ressources sont gérées en toute transparence et équité, et où chaque collectivité autonome peut développer ses potentialités propres.

Cette réforme est une première dans l’histoire de notre pays. Comme toute réforme majeure, elle ne sera pas facile à mettre en œuvre, c’est pourquoi, tous les acteurs concernés doivent se donner le temps pour réussir cette mutation, en saisir les avantages et en corriger les failles.

Tous les pays ayant choisi la décentralisation ont dû affronter les défis multiformes inhérents, prendre le temps nécessaire, trouver les ressources adéquates et franchir les entraves socioculturelles dans le processus de sa mise en œuvre.

Mesdames et Messieurs,

La décentralisation est un choix constitutionnel, politique et stratégique. Elle répond aux aspirations profondes de nos populations : gouverner à la base, gouverner au plus près, valoriser les potentialités locales, corriger les inégalités territoriales et renforcer l’unité nationale.

Notre conception de cette décentralisation repose sur un principe fondamental : la complémentarité entre l’État et les collectivités autonomes à travers la redéfinition des rôles respectifs pour une action publique plus cohérente et plus efficace.

Une redéfinition des rôles, des attributions et prérogatives des uns et des autres, dans le strict respect des lois organiques notamment la Loi 14 : portant statut de collectivités autonomes, ainsi que la Loi 28 : portant répartition des compétences entre l’État et les collectivités automnes.

En simplifiant notre organisation territoriale autour des échelons provinciaux et communaux, nous avons fait le choix de l’efficacité et de l’équité.

Les collectivités autonomes sont désormais les pivots de notre développement territorial, des véritables laboratoires d’innovation sociale, économique et environnementale.

Chers élus locaux, vous êtes les dépositaires de la confiance des populations locales. Cette confiance nous oblige tous. Elle vous impose de placer l’intérêt général au-dessus des considérations partisanes, d’agir avec intégrité et transparence, et de rendre compte régulièrement de vos actions aux citoyens.

L’État demeure le garant de la sécurité, de l’intégrité territoriale, l’unité nationale, de la cohésion sociale et de l’égalité des citoyens. Les collectivités autonomes, quant à elles mobilisent les énergies territoriales et mettent en œuvre des solutions innovantes pour répondre aux besoins des populations.

Aujourd’hui, le rôle des représentants de l’État, notamment les Délégués Généraux du Gouvernement auprès des Provinces est profondément revu dans le cadre de cette réforme. Le Changement de dénomination de Gouverneur à délégué général n’est pas que sémantique, mais répond à une vision nouvelle de la gestion territoriale de nos provinces. 

J’appelle les représentants de l’État et les élus locaux à établir une relation de confiance et de respect mutuel. Cette relation doit être fondée sur le dialogue permanent, la transparence, la reconnaissance et le respect des rôles respectifs de chacun.

Les représentants de l’État ne doivent pas interférer dans la gestion quotidienne des collectivités autonomes. Ils doivent respecter le principe de l’autonomie et accompagner les élus locaux dans l’exercice de leurs responsabilités, en leur apportant conseil et assistance.

De leur côté, les élus locaux doivent comprendre que les représentants de l’État ne sont pas leurs adversaires, mais leurs partenaires dans la mise en œuvre des politiques publiques. En cas de besoin, ils peuvent solliciter leur expertise, les associer à leurs réflexions stratégiques et les informer de leurs initiatives.

Cette collaboration constructive entre l’État et les collectivités est la condition sine qua non de la réussite de notre réforme. Elle seule permettra de surmonter les obstacles, de mobiliser toutes les énergies et de garantir un développement harmonieux et équilibré de nos territoires.

Mesdames et Messieurs,

Le transfert effectif des compétences et des ressources aux collectivités autonomes constitue le cœur opérationnel de notre réforme. Ce transfert doit obéir à deux principes fondamentaux : laprogressivité et la concomitance.

Par la progressivité nous procéderons par étapes, en fonction du niveau de préparation des collectivités et de la disponibilité des ressources.   Certaines compétences   seront transférées immédiatement, d’autres le seront au fur et à mesure.

Par la concomitance nous devons nous assurer que les compétences soient transférées en même temps que les ressources humaines, financières et matérielles correspondantes.

Sur ce point, je voudrais insister sur la fonction publique territoriale qui doit permettre de gérer localement la carrière et la rémunération du personnel affecté et mettre fin ainsi à la concentration des fonctionnaires dans la capitale. 

Pour concrétiser ce transfert, le Gouvernement est instruit à l’effet d’élaborer, en concertation avec les représentants des élus locaux, un calendrier précis et réaliste. Ce calendrier doit contenir les compétences à transférer, les ressources correspondantes et les indicateurs de suivi et d’évaluation.

En parallèle, nous mettrons en place un dispositif national de formation et d’accompagnement des élus et des agents des collectivités autonomes. Car la décentralisation ne réussira que si nous disposons des compétences nécessaires pour la faire vivre au quotidien.

La question du financement des collectivités autonomes est au cœur de notre réforme. Notre stratégie de financement repose sur quatre piliers complémentaires :

  • Le renforcement de la fiscalité locale, pour donner aux collectivités autonomes une véritable autonomie financière. Les impôts et taxes locaux doivent être simplifiés, modernisés et mieux recouvrés ; –
  • La création d’un mécanisme d’équité financière, pour réduire les inégalités entre territoires riches et territoires moins dotés. La solidarité nationale doit s’exprimer concrètement dans l’allocation des ressources ;
  • La mise en place d’un fonds national de développement des collectivités autonomes, alimenté par le budget de l’État et par les contributions des partenaires au développement ;
  • L’encouragement des partenariats public-privé au niveau local, pour mobiliser des ressources additionnelles et stimuler le développement économique territorial.

J’invite les participants à ce séminaire à approfondir ces pistes, à identifier les obstacles potentiels et à proposer des solutions innovantes pour garantir un financement pérenne et équitable des collectivités autonomes. Cette stratégie devra être déclinée et défendue lors de la table ronde du Plan national de développement « Tchad connexion 2030 ».

J’encourage vivement les élus locaux à mettre en place des mécanismes de participation citoyenne adaptés aux réalités locales : conseils de quartier, budgets participatifs, consultations publiques, comités d’usagers des services publics. Ces mécanismes permettront de recueillir les besoins et les attentes des populations, de valoriser l’expertise citoyenne et de renforcer l’adhésion aux projets locaux.

La transparence dans la gestion des ressources est également un impératif absolu. Les budgets, les marchés publics, les subventions accordées doivent être rendus publics et accessibles à tous les citoyens. Les outils numériques doivent faciliter cette transparence.

Enfin, j’insiste sur la recevabilité qui découle de cette nouvelle donne. Les élus locaux doivent régulièrement rendre compte de leur action, expliquer leurs choix et ajuster leurs stratégies en conséquence.

Mesdames et Messieurs,

Du haut de cette tribune, je voudrais insister avec force sur un aspect important : c’est celui de la bonne gouvernance.

L’expérience a montré, malheureusement, que les entités locales ont reproduit à la perfection, parfois avec même plus de gravité, les mauvaises pratiques qui ont tant handicapé l’action publique au niveau national.

Mesdames et messieurs les élus locaux,

Je m’adresse directement à vous : ce ne sont ni les textes, ni les ressources financières, ni les séminaires qui garantiront à eux seuls, le succès de l’action publique. La bonne gouvernance en général et la gestion rigoureuse des deniers et biens publics en particulier ne sont pas des principes théoriques. Sans une gouvernance exemplaire, l’échec sera au rendez-vous de la fin de vos mandats.

Je ne tolérerai aucun écart dans la gestion des ressources des collectivités autonomes. Pour ce faire, la Cour des comptes, l’Autorité Indépendante de lutte contre la corruption et la justice sont appelées à jouer pleinement leur rôle, pour asseoir une administration locale saine.

Les querelles intestines motivées par les intérêts personnels doivent cesser. Le statut d’élu local tire sa noblesse de l’engagement désintéressé, du dévouement et de la sincérité qui doivent animer chaque élu qui se met au service des autres et non qui met les autres à son intérêt propre.

Le Tchad est pays géographiquement immense, culturellement varié et économiquement épars. Ces réalités ont contribué à nourrir notre conviction que le Tchad ne peut se gouverner, seulement à partir de la capitale.

Je souligne mon espoir, une fois de plus, que ce séminaire donnera les codes pour une parfaite maîtrise de la décentralisation afin de garantir des pratiques et des comportements vertueux par l’ensemble des acteurs.

En sus des mécanismes permanents de contrôle et de suivi existants, il ne serait pas superflu que le Gouvernement envisage d’organiser, à mi-parcours des mandats locaux en cours, des assises nationales destinées à une évaluation des performances de notre système de décentralisation. Ça sera l’occasion d’identifier les points de faiblesse et d’apporter les corrections nécessaires.

La décentralisation que nous avons voulue et que mettons en œuvre est un projet collectif qui transcende les clivages politiques, ethniques ou religieux. Elle est l’affaire de tous les Tchadiens, car elle concerne directement leur quotidien et leur avenir.

Ce séminaire est une étape cruciale dans ce processus. Je souhaite qu’il débouche sur une feuille de route concrète, assortie d’un calendrier précis et de mécanismes de suivi-évaluation. Cette feuille de route doit être largement diffusée et expliquée à l’assemblée des forces vives pour une meilleures appropriation.

Mesdames et Messieurs,

Nous sommes à une étape cruciale de la transformation profonde de notre modèle de gouvernance territoriale qui exige persévérance et sens de responsabilité.

Je suis conscient des défis qui nous attendent et des résistances que nous devrons surmonter. Mais je suis également convaincu que cette réforme est essentielle pour l’avenir de notre pays. En rapprochant les décisions des citoyens, en valorisant les initiatives locales, en renforçant la responsabilité des élus, nous construisons un Tchad plus démocratique, plus efficace et plus solidaire.

En tant que garant de la Constitution, je n’accepterai aucune entrave susceptible de compromettre la mise en œuvre pleine et entière de la décentralisation.

C’est avec cette forte conviction et cette grande espérance légitime que je déclare ouvert les travaux du Séminaire National sur la Décentralisation.

Que Dieu vous Bénisse,

Que Dieu Bénisse leTchad.

Je vous remercie ! », Mahamat Idriss Deby Itno

Coopération : escale technique du ministre égyptien des Affaires étrangères à N’Djamena

En route pour le Nigéria, le ministre Égyptien des Affaires Étrangères, Dr Badr Abdelaty a fait une escale technique à l’aéroport International Hassan Djamous de NDjamena, ce 21 juillet 2025.

 

Le ministre égyptien a été reçu sur place par son homologue tchadien, Dr Abdoulaye Sabre Fadoul. Le service de communication de son département explique que, cet arrêt a permis aux ministres, entourés de leurs collaborateurs, d’évoquer une panoplie de sujets relatifs à la coopération bilatérale entre l’Égypte et le Tchad.

« Au cœur de cette rencontre : la volonté commune d’approfondir la coopération entre les deux pays dans des domaines variés tels que la sécurité, l’agriculture, l’éducation, les technologies, les infrastructures, la santé et le commerce. »

Tchad diplomatie rapporte que, les discussions ont également porté sur la question de la tenue de la commission mixte entre les deux pays. « Une date devrait être fixée par la partie tchadienne. Ce que l’on sait c’est que la commission pourrait se tenir en septembre 2025. »

La même source indique, la question de l’exemption de visa entre les deux pays, un sujet prioritaire pour les deux pays sera pris en compte lors de la tenue de ladite commission mixte. Cette mesure viserait à faciliter les déplacements des citoyens tchadiens et égyptiens, dans une logique de rapprochement humain et économique.

La tenue du Plan national de développement(PND) dans les tous prochains jours à Abu Dhabi a été évoquée par le ministre tchadien Abdoulaye Sabre Fadoul, qui a invité les hommes d’affaires égyptiens à participer massivement à cet important rendez-vous pour le Tchad.

Dr Abdoulaye Sabre Fadoul et son homologue ont plaidé pour la résolution rapide de cette crise qui impacte sur la sécurité de deux pays.

 

 

 

Tchad : l’identité du ministère des Finances usurpée pour une campagne sur la cryptomonnaie

Un communiqué a été produit par le ministère des Finances le 19 juillet 2025, pour démentir toute implication dans une campagne d’investissement en cryptomonnaie qui lui est attribuée.

Un document intitulé « Note d’information », relatif à une fausse campagne d’investissement cryptomonnaies fait le tour des réseaux sociaux. Les éléments d’identités du ministère des Finances ont été utilisés, dénonce de département.

« Ce document frauduleux, usurpant l’identité visuelle de l’ancienne dénomination du Ministère des Finances et du Budget et utilisant abusivement le nom du Ministre d’État aux Finances, n’émane d’aucune structure officielle relevant du Ministère des Finances. », signale le ministère

Adam Abakar Kayaye, le directeur de la communication dément catégoriquement toute implication dans une quelconque opération d’investissement en cryptomonnaies. Il met également en garde : « contre cette tentative d’escroquerie, orchestrée par des individus

Malintentionnés, dans le but manifeste de soutirer des informations personnelles et financières aux citoyens.»

Les producteurs du document incriminé laissaient croire que les investissements s’inscrivent dans une dynamique de croissance économique inclusive et sont encadrés par une équipe d’experts en cryptomonnaies Tchadien et Américains, garantissant ainsi la fiabilité et la transparence du processus. Ils ont d’ailleurs précisé les conditions et les montants de niveau d’investissement dans le cadre de la prétendue campagne.

Le Tchad représenté au lancement du projet régional Sahel Relance

Une délégation tchadienne, conduite deux ministres ont quitté N’Djaména le dimanche 20 juillet pour prendre part au lancement du projet régional Sahel Relance à Nouakchott, en Mauritanie.

 

Demain vendredi 22 juillet 2025, la délégation partie de N’Djaména prendra part aux travaux des deux évènements pour lesquelles elle s’est déplacée. La mission est conduite par le ministre de l’Education et de la Promotion civique, Aboubakar Assidick Choroma, et de la ministre déléguée auprès du ministre en charge des Finances.

Pour le lancement du projet régional Sahel Relance et à la signature de l’accord de financement, il est prévu la participation de la délégation aux travaux techniques liés au projet. L’objectif étant d’aborder les défis éducatifs auxquels fait face la région du Sahel.

Dans ce cadre, la Convention de création de l’Institut EduSahel sera également signée par les représentants tchadiens et mauritaniens. « Cet institut, qui sera implanté à Nouakchott, jouera un rôle crucial dans le renforcement des capacités des formateurs dans la région du Sahel. »

Tchad : rayonnement académique, le chef du gouvernement félicite le ministre de l’enseignement supérieur

Le Premier ministre Allah Maye Hallina, a adressé ce 18 juillet 2025, une lettre de félicitations à Tom Erdimi, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation professionnelle.

 

Ceci intervient au lendemain de la 47e Session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI) du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), organisée avec succès à N’Djamena du 7 au 16 juillet 2025. « Sous votre leadership éclairé, cette session, à la hauteur des standards internationaux, a rehaussé ia visibilité et le rayonnement académique de notre pays. Elle témoigne également de la qualité de l’organisation et de la mobilisation exemplaire de vos équipes », écrit le Premier ministre à son ministre de l’Enseignement supérieur.

Allah Maye Halina admire les réformes engagées au niveau académique. « La régularité rigoureuse désormais retrouvée dans le calendrier académique constitue un acquis fondamental, garantissant une meilleure organisation des formations et un climat propice à l’excellence académique et à l’épanouissement des étudiants. »

« Votre capacité à conjuguer réforme interne, gestion rigoureuse et ouverture à la coopération internationale est une source d’inspiration pour l’ensemble de l’administration publique et témoigne d’une volonté ferme de hisser le Tchad au rang des nations modèles en matière d’enseignement supérieur et de recherche. », peut-on lire dans la lettre.

Tchad : une équipe ministérielle apprécie le SYNPIS, outil de lutte contre les faux documents

Le ministre de ka Sécurité publique et de l’Immigration et celui des Finances et du Budget sont allés à la rencontre des techniciens qui travaillent sur le Système national de la police de l’Immigration et de la sécurité (SYNPIS).

La descente de travail de Ali Ahmat Aghabache et Tahir Ahmid Nguilin, visait à apprecier apprécier le fonctionnement de ce système de vérification et de validation des documents administratifs des véhicules. Pour ces autorités tchadiennes, le SYNPIS constitue aujourd’hui un outil de référence dans la lutte contre la falsification des vignettes et autres pièces réglementaires. Il : « permet d’authentifier avec fiabilité les titres délivrés par l’administration, garantissant ainsi aux usagers la sécurité juridique de leurs documents. »

D’après le ministère de la sécurité, Il s’agit d’un véritable rempart contre la fraude, qui vient appuyer la volonté gouvernementale de mettre fin à la prolifération de faux documents en circulation, tout en assurant une gestion plus transparente et centralisée des données administratives.

« Les deux ministres ont été témoins de l’engagement sans faille des équipes techniques et administratives, qui s’activent 24h/24 pour traiter, valider et sécuriser les informations. Une rigueur saluée par les visiteurs, convaincus de la nécessité de soutenir ce système dans la durée. »

Tchad : les membres de la Commission Nationale de la Sécurité Routière installés

Le Premier ministre, Allah Maye Halina, a installé le 17 juillet 2025, les membres de la Commission Nationale de la Sécurité Routière (CNSR).

Dans ses mots introductifs, le chef du gouvernement a rappelé clairement la mission dévolue à ladite commission, à savoir garantir la sécurité routière, préserver la vie et les biens des usagers.

Selon l’Office National de la Sécurité Routière, chaque année le Tchad enregistre 202 morts suite d’accidents routiers. Cette situation préoccupe aux plus hautes instances de la République.

Afin de lutter efficacement contre ce phénomène, le Premier Ministre a instruit fermement la commission à faire de la sécurité routière une priorité nationale. Il faut enfin préciser qu’un comité technique appuiera la commission dans sa mission.

Rien que pour la ville de N’Djaména en 2022, l’on déplore 202 décès liés aux accidents de la circulation, selon les chiffres de l’Office National de la Sécurité Routière (ONASER).