Covid-19 : cinq piroguiers en attente de jugement

Ils ont arrêtés en flagrant délit par les éléments de la gendarmerie nationale. Ils ont violé les mesures de lutte contre le coronavirus en embarquant clandestinement des passagers dans la nuit.

Les autorités estiment qu’ils sont transgressé les mesures de lutte contre le coronavirus, notamment celle portant interdiction de la traversée des fleuves. Le procureur de la république auprès du tribunal de première instance de N’Djaména Youssouf Tom, déplore le caractère irresponsable inhumain de ces présumés coupables. Il a déclaré que Leur acte est constitutif de résistance à l’autorité de l’Etat qui est réprimé par l’article 140.

Il s’offusque du fait que ces derniers ne voient pas l’intérêt général, l’intérêt de leurs concitoyens qui est la protection de leur santé mais c’est l’argent qu’ils reçoivent qui les intéresse. Le procureur de la république a invité les forces de l’ordre à agir selon les règles de l’art, car en cas d’infraction, elles ne sont pas épargnées

En plus ce des piroguiers, la gendarmerie nationale a présenté des présumés malfrats à la légion n°10. Ils sont 17 à être appréhendés par la gendarmerie. On note la présence de 4 femmes, 8 opérant à N’Djaména. Ils auraient emporté au cours des différentes opérations, des tapis, des couvertures, des ordinateurs, des valises pleines et des téléphones entre autres.

Tchad : l’armée nationale bénéficie d’un don de 1040 têtes de moutons

L’offre a été faite par l’association pour le développement et la promotion du secteur de l’élevage. En guise de reconnaissance et d’assistance sur le champ de bataille.

C’est le chef d’état-major, le général des armées premier adjoint Djimadoum Tiraina Robert qui a reçu ce don le 7 avril 2020 à N’Djamena.  Ce sont 1040 têtes de moutons qui ont été donnés à l’armée. Cette offre a été répartie comme suit, 1000 têtes destinées aux soldats blessés dans le cadre de l’opération « colère de Bohoma », et dans la lutte contre le terrorisme, 20 têtes pour les forces de l’ordre qui veillent au respect de l’état d’urgence dans la ville de N’Djaména et les 20 autres pour les personnes mises en quarantaines à l’hôpital de Farcha.

Par ce geste, l’association a manifesté sa solidarité et son attachement à la paix du pays. Le chef d’état-major, s’est réjoui de cet acte salutaire. Il a confié que cet appui est de nature à aider les soldats, pour leur permettre d’avoir de quoi se ressourcer et avoir de la force pour continuer à traquer les terroristes sur le territoire tchadien.

Tchad : 10 bandits dans les filets de la police

Ce mercredi 08 avril 2020, N’Djamena, la police nationale a présenté 10 individus interpellés pour des délits et un crime.

Parmi ces 10 individus interpellés figure le présumé voleur d’un véhicule ; un élève qui s’était déguisé en policier pour arnaquer les citoyens ; un groupe de voleurs de motos ; l’auteur d’un meurtre ; et un groupe de voleurs à l’arrachée.

« Vous avez le premier qui s’appelle Ali Touka Galma. Celui-ci a volé un véhicule Toyota Hardtop, le 5 avril 2020 à Abéché. Il l’a ramené à N’Djamena, au quartier Farcha. Il a été rattrapé par nos soins », a déclaré Paul Manga, le porte-parole de la Police nationale.

Le deuxième individu en tenue n’est en réalité pas un militaire. C’est un élève qui s’est déguisé en policier pour commettre des forfaits pendant cette période de couvre-feu. « Il a son complice qui est également arrêté par un autre service. Les deux, ensemble, commettaient des forfaits dans les quartiers, dans les concessions des particuliers, pour leur subtiliser des biens », a révélé le commissaire Paul Manga.

Le troisième groupe est composé de trois individus. Ce groupe est spécialisé dans le vol des motos. Deux d’entre eux ont eu à administrer des substances toxiques à un conducteur de moto. Ils ont réussi à emporter son bien, a expliqué le porte-parole de la Police nationale.

Le quatrième individu s’appelle Youssouf Abakar Kalla. Il est l’auteur du meurtre de M. Yamtémadji Yégopan, assassiné lâchement le 6 avril 2020 au quartier Boutalbaggar. « Il a été arrêté le même jour par nos éléments », a précisé le commissaire Paul Manga.

Le dernier groupe est composé de quatre individus. Ce groupe est spécialisé dans le vol à la tire. Ils arrachent les biens des conducteurs ou piétons (téléphones, sacs, boucles d’oreilles, etc).

Tchad-Covid 19 : 250 personnes en observation médicale

Le 3 avril, le ministère de la Santé publique en collaboration avec l’Organisation mondiale pour la Santé a rendu public le rapport de la situation épidémiologique COVID-19 au Tchad.

Ce rapport présente les chiffres clés, les dispositifs de suivi et de prise en charge des suspects et des malades, ainsi que les difficultés rencontrées par les équipes sur le terrain.  250 personnes en contact avec les personnes testées positives en observation médicales, 9 personnes contaminées, 1 guérie et 1 évacuée en France. C’est l’essentiel de la situation épidémiologique au Tchad depuis le 19 mars, date de la découverte du premier cas de contamination au Covid-19. Le rapport de la situation épidémiologique Covid-19 au Tchad informe que depuis le premier cas, 78 personnes ont été testées. Ce qui a permis la détection des 9 cas annoncés officiellement.  Dans la soirée du 03 avril, 4 autres cas suspects étaient en cours de prélèvement. Ce qui devrait porter à 82, le nombre de personnes testées au Covid-19 au Tchad.

Des besoins en ressources humaines et matérielles.

Parmi les points noirs soulevés par ce rapport, le Tchad ne dispose jusqu’à ce jour que 2 laborantins formés à la détection du Covid-19. Mais il n’y a pas que les laborantins qualifiés qui manquent actuellement. Les équipes d’investigations, de suivi des contacts ou de prise en charge de cas suspects sont toutes en sous-effectifs. C’est pour quoi, le rapport appelle au renforcement des différentes équipes sur le terrain. Il exige par ailleurs un « Approvisionnement des équipements et matériels de soins cliniques (respirateur, matériel pour oxygénothérapie, médicaments) pour équiper l’hôpital de Farcha afin de rendre fonctionnelle l’unité de réanimation ». Il ressort enfin de ce rapport que l’hôpital de Farcha est à ce jour la seule structure sanitaire dotée des moyens pour la prise en charge des patients Covid-19.

Covid-19 : le Tchad enregistre son dixième cas

Les autorités sanitaires viennent d’enregistrer ce mardi 07 mars, en plus de neuf cas déjà signalés, un cas positif suite à un test de Covid-19.

Il s’agit d’un tchadien de 31 ans, mis en auto confinement. Il a été en contact avec un tchadien diagnostiqué positif le 20 mars 2020.

Les premiers signes de la maladie sont apparus le 4 avril 2020 et il a été aussitôt prélevé. Les résultats se sont révélés positifs le 6 avril 2020.

Actuellement, le patient est pris en charge par l’équipe médicale de l’hôpital de Farcha. Son état de santé n’est pas préoccupant. Toutes les personnes ayant été en contact avec ce dernier sont en train d’être identifiées pour un confinement et un suivi médical.

Deux patients déclarés guéris ont quitté l’hôpital de Farcha suite aux tests d’évaluation concluants.

Tchad : les réfugiés sensibilisés sur le Covid 19

La Commission nationale d’accueil, de réinsertion des réfugiés et des rapatriés (CNARR), de concert avec le ministère de l’Administration du territoire, a organisé lundi 06 avril, à N’Djamena, une journée de sensibilisation dans le cadre de la prévention contre la pandémie du COVID-19.

« Réfugiés, retournés, populations hôtes, ensemble respectons les mesures prises par le Gouvernement », tel est le thème de l’évènement.

Le président des réfugies urbains, Abdelbassit Almouzamil, s’est félicité de l’engagement et de l’attention que le gouvernement de la République du Tchad porte en faveur des personnes persécutées. « Nous ne pouvons que nous réjouir de cela et témoigner notre entière reconnaissance. Nous félicitons à sa juste valeur, les mesures préventives prisent très tôt, par les autorités pour stopper la propagation de ce virus mortel », a-t-il dit.

« Les dispositions prises pour lutter contre la pandémie du coronavirus sont très difficiles sur le plan économique, mais elles sont aussi nécessaires pour notre survie. Les réfugies que nous sommes, vulnérables et démunis, ne vivent que du quotidien », a indiqué Abdelbassit Almouzamil.

Il lance un appel à l’endroit du gouvernement, des partenaires, ainsi qu’à toutes personnes de bonnes volontés, afin de les soutenir durant cette période.

Le secrétaire permanent de la CNARR, Mahamout Mahamat Acyl, a relevé que « la lutte interpelle notre responsabilité à nous tous », particulièrement en leur qualité d’acteurs de la protection des réfugiés qui séjournent au Tchad.

Selon lui, « ceci constitue une des préoccupations des autorités. C’est aussi le souci constant pour toutes les organisations humanitaires, en particulier le HCR et le Gouvernement tchadien à travers les mesures sociales prises. »

Pour sa part, la directrice adjointe du ministère de l’Administration du territoire et des Collectivités territoriales décentralisées, Mme. Kodjiana Amina, a affirmé que cette journée vient à point nommé, au moment où la communauté internationale s’est engagée à barrer la route à ce fléau.

Elle a remercié le CNARR pour cette initiative prise en vue de sensibiliser les leaders des réfugies, rappelant sa forte capacité de mobilisation pouvant permettre de relayer les informations aux réfugiés et demandeurs d’asile en République du Tchad.

Covid-19 : le maire du 1er arrondissement interdit les traversés clandestines

Le 2 avril 2020, le maire de la commune du 1er arrondissement Djibril Mahamat Abdelkerim a effectué une descente sur le terrain dans cinq postes de contrôle de la police fluvial de sa circonscription administrative.

Cette visite de travail fait suite au non-respect des mesures de restrictions de lutte contre le coronavirus, fixés par le gouvernement. Le numéro un de la commune du 1er arrondissement de la ville de N’Djaména a été alerté sur la circulation clandestine des personnes entre le Tchad et le Cameroun. C’est ainsi qu’il est allé s’imprégner de la situation et donner des instructions relatives à l’application des mesures

Le responsable communale a recommandé aux chefs des cinq postes de contrôle qu’il a parcouru de, redoubler la vigilance pour empêcher les traversées clandestines du fleuve. Retirer toutes les pirogues des eaux et enfin de faire respecter le couvre-feu décrété par le président de la république.

Les passages clandestins s’opéraient aux frontières entre le Tchad et le Cameroun. Il s’agit des frontières naturelles entre les deux pays matérialisées par des cours d’eaux.

Tchad-covid 19 : les forces vives du Tchad se serrent les coudes

Les représentants des partis politiques de la majorité et de l’opposition, les personnels de santé, les membres du cabinet civil de la présidence et les membres du gouvernement se sont retrouvés autour d’une table.

La réunion a été convoquée par le ministre d’Etat, ministre secrétaire générale la présidence de la république Kalzeube Payimi Deubet, le 3 mars 2020. Cette rencontre avait pour objectif de trouver des solutions pour enrayer la propagation de la pandémie covid-19. Ainsi toutes les forces sacrées du pays ont répondu présent pour apporter des contributions sur des pistes de solutions.

Le ministre secrétaire générale à la présidence, par ailleurs président de séance a présenté à ses hôtes, le déroulement de activités de la cellule de veille et de la sécurité sanitaire. Il a présenté le fond spécial de lutte contre la maladie décrété par le président de la république Idriss Deby Itno et le plan de contingence.

Kalzeube Payimi Deubet a particulièrement demandé l’implication des partis politiques d’opposition dans cette lutte. Il a fait savoir que la riposte doit être individuelle et collective, en rappelant que le pays a besoin de toutes les forces sacrées pour enrayer le mal. Il a exhorté les participants à prendre conscience de la gravité de la situation.

Rappelons que le 2 avril, une journée avant ces assises, le ministre secrétaire générale à la présidence a réceptionné les contributions de certaines entreprises dans le cadre du fond spécial de lutte contre le coronavirus. Soit 50 millions de FCFA de la société de raffinage de N’Djaména et 20 millions de la banque sahélo saharienne pour l’investissement et le commerce

Tchad : un nouveau cas de coronavirus

Le ministère de la Santé publique annonce un nouveau de coronavirus détecté jeudi 02 avril 2020.

Il s’agit d’un tchadien, de 53 ans, en provenance de Dubaï via Abuja. Il est entré au Tchad par Yagoua (Cameroun). La personne est prise en charge et sa situation est stable, selon le ministère de la Santé publique qui assure que toutes les dispositions sont prises.

Le Tchad compte désormais huit cas de COVID-19. Le ministère de la Santé publique réitère son appel au respect des mesures barrières.

 

Tchad-Covid 19 : le ministère des finances monte au créneau

Après le ton donné par le gouvernement, c’est au tour du ministère des finances de prendre des mesures pour faire face au coronavirus.

Le ministère des Finances et du Budget a annoncé jeudi que la réception des dossiers et les renseignements au niveau de la direction de la solde sont suspendus. Ce décision a pour objectif d’affronter la crise sanitaire que traverse le mon en général et le Tchad en particulier.

« Ces mesures visent à contenir les risques éventuels de contraction ou de propagation de ce virus mortel », explique le ministre des Finances et du Budget, Tahir Hamid Nguilin.

Un service de renseignement par mail est toutefois mis en place à cette adresse : renseignementsolde@finances.gouv.td

Par ailleurs, le ministère demande à l’ensemble de son personnel de « respecter les mesures prises en matière d’hygiène et d’assainissement, et de se munir des moyens de prévention et autres produits, notamment les caches-nez, les gants et les désinfectants. »

Tchad-Covid 19 : cinq provinces sous couvre-feu

Les provinces du Logone Occidental, Logone Oriental, Mayo Kebbi Est, Mayo Kebbi Ouest et la ville de NDjaména sont sous couvre-feu depuis ce jeudi 02 avril 2020.

Le gouvernement tchadien, à travers un décret signé par le chef de l’Etat, Idriss Déby, instaure à partir de ce jeudi 02avril, un couvre-feu dans cinq provinces dont la capitale, NDjaména. « Il est instauré un couvre-feu dans les provinces du Logone Occidental, Logone Oriental, Mayo Kebbi Est, Mayo Kebbi Ouest et la ville de NDjaména, à compter du 2 avril de 19h à 6h, pour une période de deux semaines renouvelable », mentionne le décret présidentiel.

Selon des sources proches du ministère de la Santé publique, la situation risque d’échapper au contrôle à la frontière avec le Cameroun où beaucoup d’étudiants tchadiens et d’autres usagers continuent de fuir les villes camerounaises pour rentrer au Tchad.

Le ministère de la Santé a lancé, hier mercredi, une alerte d’urgence recherchant des passagers d’un bus de transport entre la capitale économique du Tchad, Moundou et NDjaména dont l’un des passagers est déclaré positif du Covid-19.

Actuellement, sept cas positifs de Coronavirus ont été enregistrés au Tchad avec une probable guérison du premier cas.

Tchad-Covid 19 : le premier cas reprend des formes

Le tout premier cas de coronavirus qui avait été détecté au Tchad, un ressortissant marocain « se porte déjà assez bien ».

L’ambassadeur du Maroc au Tchad, Abdellatif Erroja, a affirmé mercredi 01 avril, que le marocain, premier cas de COVID-19 détecté au Tchad le 19 mars dernier, se porte déjà assez bien.

Celui a donné cette information lors d’un entretien qu’il a eu avec le ministre d’Etat, ministre secrétaire général de la Présidence de la République, Kalzeube Payimi Deubet. Le diplomate  a tenu à s’enquérir des conditions de vie des tchadiens au Maroc.

Les étudiants tchadiens au Maroc sont totalement pris en charge dans les cités universitaires par le Gouvernement marocain. Jusqu’à ce jour, ils ne rencontrent aucune difficulté majeure, a rassuré l’ambassadeur du Maroc au Tchad, Abdellatif Erroja.

Pour rappel, le Tchad compte à ce jour sept cas de coronavirus.

Tchad : injures tribales sur les réseaux sociaux, les femmes sur le banc des accusés

Le procureur de la République près du tribunal de grande instance de N’Djamena Youssouf Tom a convoqué met en garde les internautes.

« Les femmes représentent les trois quart des internautes mal intentionnés sur les réseaux sociaux ». C’est une affirmation de Youssouf Tom, procureur de la République près du tribunal de grande instance de N’Ndjamena. Pour lui, cette attitude tend à conduire le pays dans l’abime. Des femmes selon lui, ont été identifiées par des moyens scientifiques légaux.

Le procureur a évoqué l’article 450 du code pénal pour illustrer ses propos. L’article stipule qu’: « est puni  d’un emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende d’un million à dix millions de Francs ou de l’une de ces peines, Toute personne, auteure d’une insulte commise par le biais d’un système informatique envers une autre personne en raison de son appartenance à un groupe qui se caractérise par la race, la couleur, l’ascendance la filiation ou l’origine ethnique, la religion, dans la mesure où cette appartenance sert de prétexte à l’un ou à l’autre de ces caractéristiques ».

« Elles s’expriment sur cette tribune libre des réseaux sociaux et profèrent des insultes ignominieuses, haineuse, déshonorante ; indigne à l’ égard des groupes ethniques composant notre population. », a-t-il précisé

Le magistrat met en garde tous ceux qui par le biais d’un système informatique s’attaquent aux tribus.

« Tous ceux qui s’adonnent à de telles pratiques, qu’ils sachent que nous vivons dans un Etat de droit et non dans un jingle.  La loi ne vous autorise point de vous attaquer aux autres, sinon on se comporterait comme dans l’Etat de nature » a-t-il conclue

Tchad : lutte contre la tuberculose et le VH/Sida en milieux carcéraux

Un atelier de plaidoyer de lutte contre ces deux maladies dans les maisons d’arrêts a réuni les responsables du ministère de la santé publique et ceux de la justice le 30 mars 2020 à N’Ndjamena.

Les travaux  entraient dans le cadre de la mise en œuvre des activités conjointe de lutte contre la tuberculose et le VIH-Sida dans les maisons d’arrêts. Ce fut un cadre de travail collaboratif entre le ministère de la santé et le ministère de la justice, garde des sceaux, chargé des droits humains et les acteurs de lutte contre ces maladies pour assurer le droit de santé des populations carcérales

La santé des populations carcérale étant un enjeu de santé publique, les  participants ont réfléchi sur les voies et moyens pouvant améliorer et renforcer les dispositions de lutte contre ces deux maladies dans les centres pénitenciers pour réduire les inégalités sociales en matière de santé publique.

Le coordonnateur national de lutte contre la tuberculose Dr Oumar Abdel Hadji a relevé que la tuberculose a un taux élevé de contamination en milieu carcéral. C’est pourquoi les ministères en charge de la santé et celui de la justice garde des sceaux chargé des droits humains, à travers le programme national de lutte contre la tuberculose ont été adopté cette stratégie pour lutter contre cette maladie en milieu carcéral afin de protéger et défendre les droits des détenus

Le Ministre de la Santé Publique Mahamoud Yousssouf Khayal s’est réjoui de la stratégie interministérielle qui constitue un moyen efficace de prévention. Il a indiqué qu’il est pour les raisons de santé et de sécurité,  il est indispensable d’établir un cadre de travail  collaboratif, entre les responsables en charge de la gestion des établissements pénitenciers et les différents acteurs intervenants dans les activités de lutte contre la tuberculose et le VIH/SIDA en milieu carcéral

Il est à retenir que la  présence de ces  maladies dans les centres pénitenciers est un gros problème de santé publique.

Tchad-Covid 19 : vers un efficace plan alimentaire

La coalition des associations de la société civile pour la construction et le développement « Fils du Tchad » a visité mardi plusieurs centres sociaux de la capitale, afin de s’enquérir et de prendre conscience de leurs difficultés alimentaires et de leurs mécanismes de fonctionnement.

Le président de la coalition, Faycal Hissein Hassan, a rappelé plusieurs des mesures prises par le Gouvernement pour faire face à la pandémie du coronavirus.

Il a noté que les effets sont ressentis à divers niveau et dans plusieurs domaines par la population, notamment en matière d’approvisionnement et de ravitaillement alimentaire.

Tenant compte d’un possible renforcement des mesures amenant vers un confinement total, et de la déclaration de l’OMS appelant l’Afrique à se préparer au pire, Faycal Hissein Hassan a estimé qu’il faut se préparer dès maintenant sur le plan alimentaire pour venir en aide au Gouvernement.

Il a notamment demandé à la banque alimentaire tchadienne d’appuyer les autorités pour se préparer en cas d’éventualités.

Selon la coalition Fils du Tchad, il faudra prendre des dispositions nécessaires au moment venu.

« Nous voulons aussi assurer à nos populations, surtout les couches vulnérables, que des démarches sont entrain d’être menées pour mettre sur pied un plan alimentaire efficace qui puisse prendre en compte toutes les préoccupations des tchadiens », a déclaré Faycal Hissein Hassan. Il a rappelé qu’au Tchad, la solidarité et l’unité doivent primer.

 

Covid-19 : 07 cas confirmés au Tchad

Deux nouveaux cas de coronavirus ont été annoncés en république tchadienne ce lundi 30 mars 2020.

Les autorités médicales tchadiennes ont confirmé lundi, deux autres cas de COVID-19, en plus de cinq cas précédemment enregistrés.

II s’agit d’un tchadien, âgé de 43 ans arrivé à N’Djaména le 20 mars dernier en provenance de Douala via Toubouro – Kouteré – Moundou – Kélo – Bongor, à bord d’un bus de transport en commun.

Le second cas est de nationalité suisse, âgé de 54 ans, en provenance de Bruxelles via Paris – Addis-Abeba. En ce jour le Tchad compte sept cas de COVID-19.

Tchad – COVID-19 : 2 nouveaux cas infectés

Le gouvernement tchadien confirme avoir détecté deux nouveaux cas positifs au coronavirus ce jeudi 26 mars 2020.

Il s’agit d’un tchadien âgé de 48 ans et d’un camerounais de 55 ans passagers du vol Ethiopian AirLines du 17 mars 2020 en provenance respectivement de Dubai et de Bruxelles via Addis-Abeba. Le camerounais lors du voyage était le voisin de siège du ressortissant indien, lui aussi déclaré positif au test du Covid-19.

Les patients ont été aussitôt pris en charge par l’équipe médicale de l’Hôpital de Farcha. Leur état clinique est stable. Les personnes qui étaient en contact avec ces derniers ont été identifiées et confinées pour un suivi médical. En ce jour, la république du Tchad compte désormais 5 cas positifs au coronavirus.

Le Gouvernement se veut rassurant et demande aux tchadiens de respecter de toutes les mesures prises notamment le respect des règles d’hygiène et d’assainissement.

Tchad-covid 19 : certains députés dispensés des séances à l’Assemblée nationale

Il s’agit de ceux qui auraient effectués un séjour en dehors du Tchad et qui seraient rentrés avant la date du 21 mars dernier.

Le 3ème vice-président de l’Assemblée nationale, député Yobombé Madjitoloum Théophile, a informé lundi que des députés ou membres du personnel du Palais de la démocratie  sont dispensés de présence à l’Assemblée nationale pendant 15 jours.

Par précaution, il leur est demandé d’éviter des contacts sociaux physiques avec les membres de leur famille, de proches et leur communauté, précise le député Yobombé Madjitoloum Théophile qui est également à la tête d’un comité de veille sur le coronavirus à l’Assemblée nationale.

S’agissant de ceux qui se trouveraient actuellement à l’intérieur du territoire national, ils sont invités à maintenir leur position jusqu’à la levée des mesures prises par le Gouvernement pour faire face à la pandémie du coronavirus.

« Les travaux en commission se poursuivent avec l’observation strictes des gestes barrières, une désinfection systématique des salles de réunion », a indiqué Yobombé Madjitoloum Théophile, tandis que la présence du personnel dans les bureaux doit être réduite.

Tchad : un deuil national en hommage aux soldats tués à Boma

Trois jours de deuil national ont été décrétés au Tchad, en hommage aux soldats tués par Boko Haram à Boma lundi 23 mars 2020.

Lundi 26 mars 2020, le Tchad a perdu au moins 92 de ses soldats dans une attaque perpétrée par Boko Haram, de la garnison militaire de Bohoma, département de Fouli, province du Lac. Les hommages en mémoires à ces combattants se multiplient.

Le chef de l’Etat Idriss Déby a présenté toutes ses condoléances, promettant une vengeance. Il annonce également que le dispositif militaire va être revu.

Le président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, s’est dit profondément attristé par le décès de 92 militaires de l’armée tchadienne. « Mes condoléances à leurs familles, au peuple, et au gouvernement. Prompt rétablissement aux blessés (…) »

Le ministre tchadien des affaires étrangères a rendu « un vibrant hommage » aux vaillants soldats tombés sur le champ d’honneur. Il a présenté ses condoléances aux familles des victimes et à tous les tchadiens, tout en souhaitant ses voeux de prompts rétablissements aux blessés. « Le Tchad leur est éternellement reconnaissant pour leur sacrifice ultime. Qu’Allah leur accorde son infinie miséricorde. »

Dans un message posté sur Twitter, le parti UNDR affirme que ce bilan de l’attaque de Boko Haram contre les forces de défense est très lourd. « Nous sommes vraiment tristes. Nos prières et pensées pour les familles de nos braves soldats tombés armes à la main ».

Le secrétaire général adjoint, chargé de la communication et porte-parole du parti MPS, Jean Barnard Padare, a présenté ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées et a souhaité prompt rétablissement aux blessés. Il a condamné une attaque lâche contre les éléments des forces de défense et de sécurité.

L’ambassadeur et commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, Smail Chergui, a adressé ses sincères condoléances au Tchad. « Nous devons rester vigilants et résolus dans notre lutte ».

La secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, s’est dit « mobilisée, aux côtés des Etats membres et des partenaires pour lutter contre ces mouvements qui sèment la terreur dans la région du Sahel ». Elle présente toutes ses condoléances aux autorités et au peuple tchadien.

Le chef de l’Etat du Burkina-Faso, Roch Kaboré, a fait part de sa tristesse. Il a présenté ses condoléances aux familles, et a exprimé son soutien et sa solidarité à Idriss Déby et au peuple tchadien.

Les présidents de la République du Niger, Mahamadou Issoufou et celui du Cameroun ont a également adressé leurs condoléances aux tchadiens.

Tchad-Covid 19 : des réservoirs d’eau distribués à Mongo

Cette initiative de l’équipe d’Airtel vise à sensibiliser la population sur la nécessité de se laver les mains en cette période où le coronavirus prend de l’ampleur.

Le mercredi 25 mars, à Mongo, une équipe de la téléphonie mobile Airtel a procédé à une sensibilisation sur les mesures usuelles d’hygiène face à la pandémie du COVID-19. A côté de cette sensibilisation, cette équipe a distribué des mini-réservoirs d’eau dans certaines institutions afin que la population puisse s’en servir pour laver ses mains.

Il faut dire que c’est une énième campagne de sensibilisation depuis l’entrée du coronavirus au Tchad. C’est tout le monde qui y met la main à la patte – association, entreprise, jeunes, groupements féminins et bien d’autres – pour apporter sa contribution dans la lutte contre la propagation de cette pandémie.

Du côté de Goz Beida, des jeunes ont décidé de faire du porte-à-porte dans tous les quartiers de la ville, avec un programme bien établit, afin de sensibiliser sur les consignes prescrites par les autorités.

Il est important de noter, que la République du Tchad en ce jour compte trois cas détectés positifs de coronavirus.

Tchad : le gouvernement met sur pieds un « FS Covid 19 »

Le Fonds spécial de lutte contre le coronavirus est destiné au renforcement des infrastructures médicales et à leur fonctionnement en permettant de faire face rapidement aux besoins des structures sanitaires.

Le décret n° 0374 du 24 mars 2020 porte création à titre exceptionnel d’un compte d’affectation spéciale intitulé « Fonds spécial de lutte contre le Coronavirus ». Le décret est pris sur proposition du ministre des Finances et du Budget.

Les ressources du « FS Covid-19 » sont constituées : des apports de l’Etat, de ses entités sous tutelle et des collectivités autonomes ; des contributions des organisations internationales et nationales ; des dons et legs de toute nature des entreprises publiques et prviées tchadiennes et étrangères ; des contributions des personnes de bonne volonté ; de toutes autres ressources compatibles avec l’objet du Fonds.

Ce Fonds est destiné au renforcement des infrastructures médicales et à leur fonctionnement en permettant de faire face rapidement aux besoins des structures sanitaires à couvrir en urgence, et ce, conformément aux dispositions de l’article 88 du Code des marchés publics.

Pour faire face à cette pandémie, et aux manques des matériels médicaux le FS-Covid-19 pourra acquérir rapidement et directement ces matériels dans le cadre des marchés publics, conclus en cas d’urgence impérieuse.

Les opérations du FS Covid 19 sont autorisées dans les mêmes conditions que les opérations du Budget Général de l’Etat selon les procédures d’urgence. En cas de besoin celles-ci pourront être soumises à une procédure spéciale prise par décret.

Une fois la pandémie définitivement éradiquée, le présent compte d’affectation spéciale sera clôturé conformément aux règles et procédures en vigueur. Le solde dudit compte sera affecté à d’autres causes sur proposition du ministre en charge des finances.

Tchad-Coronavirus : le message du chef de l’Etat à la Nation

La République du Tchad enregistre trois cas de coronavirus, face pandémie qui prend de l’ampleur dans le monde, le chef de l’Etat s’est adressé aux tchadiens. L’intégralité de son discours sur journaldutchad.com.

–    Tchadiennes, Tchadiens ;
–    Mes chers compatriotes

Depuis quelques mois,  la planète tout entière fait face à une grave crise sanitaire. De nouveaux cas de contaminations par le coronavirus sont enregistrés tous les jours dans les quatre coins du monde.

Le Tchad jusqu’alors épargné, grâce aux mesures prises en amont, a enregistré à cette date,  trois cas d’infection au Covid-19.

Je sais que cette maladie dont la propagation est rapide nous inquiète tous. Comme vous le savez, le coronavirus est une maladie dangereuse qui provoque une crise respiratoire aiguë pouvant entrainer une mort certaine si elle n’est pas correctement traitée.

C’est pourquoi, nous devons tous, faire preuve de sérieux et de responsabilité pour une maitrise rapide et efficace de ce fléau.

Dans  cette dynamique de mobilisation pour la prévention et la riposte, le Comité de Veille et de Sécurité Sanitaire travaille d’arrache-pied  et en synergie avec les équipes médicales sur le terrain et les partenaires.

Un plan de contingence et de lutte contre le coronavirus à hauteur de 15 milliards de FCFA a été élaboré grâce à  l’appui technique de nos partenaires.  Il sera financé par nos ressources propres et la contribution de la solidarité internationale.   A cet effet, j’ai mis en place un Fonds spécial pour la lutte contre le coronavirus.

Comme vous le savez déjà,  un certain nombre de mesures nécessaires comme la fermeture des frontières terrestres et la suspension des liaisons  aériennes à l’exception des cargos ont été prises  pour prévenir l’incursion du covid19 dans notre pays.

Après le premier cas avéré, nous avons décidé de la fermeture de tous les établissements scolaires et universitaires publics et privés, des lieux de cultes, des bars, des restaurants et de tous les endroits susceptibles de réunir un bon nombre de personnes et favoriser   la propagation du virus.

Si les circonstances l’exigent, nous serons amenés à prendre d’autres mesures plus rigoureuses tendant au   confinement total.

Mes chers compatriotes,

Je sais qu’en plus de l’incertitude sanitaire qui nous hante,  nous faisons face à une autre situation tout aussi troublante. Il s’agit des impacts économiques et financiers qui pourraient modifier le cours de notre vie quotidienne.

Nombre d’opérateurs économiques, patrons de restaurants et tenanciers de bars et d’autres commerces subissent des dommages incalculables suite à  l’arrêt  conjoncturel de leurs activités.

Je voudrais, cependant, déplorer le comportement de certains commerçants véreux  qui se livrent à une pratique  inadmissible en augmentant illégalement les prix des denrées alimentaires de base.
J’instruis fermement les services compétents à l’effet de traquer et de traduire en justice tous les commerçants  mus par l’appât du gain facile.
Les opérations de surveillance de prix doivent s’intensifier sur toute l’étendue du territoire national pour mettre fin à cette pratique qui n’honore pas le secteur privé.
Mes chers compatriotes,

Tout en ayant une attention soutenue aux répercussions économiques de la pandémie,  le Gouvernement est fortement préoccupé par  la fermeture des établissements d’enseignement.

Nous mesurons pleinement les effets d’une plus ou moins longue période d’inactivités sur le calendrier scolaire et la consolidation des apprentissages.

C’est pourquoi, les ministères concernés sont instruis à l’effet de réfléchir et de proposer  un scénario réaliste et adapté pour permettre à nos enfants d’achever leur année académique dans de bonnes conditions lorsque la situation  sera rétablie.
Tchadiennes, Tchadiens ;

Fidèles à leur serment et à leur vocation, les médecins,  infirmiers, ambulanciers  et secouristes de la Croix Rouge du Tchad, bref tout le corps médical,  s’investissent au quotidien  en vue d’assurer la  sécurité sanitaire de tous.

Je salue ce sacrifice éminemment patriotique qui mérite la reconnaissance de la nation tout entière.  Nous devons tous, à cet égard, être à la hauteur de l’engagement de l’ensemble de nos dignes acteurs de la santé en appliquant les différentes  mesures préconisées.

J’insiste sur les règles usuelles d’hygiène à savoir le  lavage des mains qui est un geste simple mais extrêmement précieux pour la prévention de la maladie.

De même, nous devons  éviter de se serrer les mains en nous saluant et d’exposer nos frères et sœurs à nos éternuements. Il faut toujours  maintenir une certaine distance de sécurité dans nos échanges interpersonnels.

Chacun  de  nous  doit être un rempart face à ce virus. Et il s’agit, à l’évidence, d’un impératif absolu qui en appelle à une responsabilité individuelle et collective.

Je déplore, à ce sujet, l’insouciance caractérisée et l’incivisme  manifeste dont font preuve actuellement certaines personnes.

Nous devons tous nous impliquer fortement dans la vulgarisation  des messages de sensibilisation pour le changement de comportements tant attendu.

Je vous invite vivement à traduire les messages  de protection et de prévention dans nos différentes langues nationales pour atteindre un large public.

Cette approche de sensibilisation et de  communication  est extrêmement importante dans la phase actuelle de la lutte mais elle doit se faire en toute responsabilité.

Nous notons hélas que les réseaux sociaux, au lieu de diffuser des informations de bonne source, authentiques et vérifiées, s’adonnent à la désinformation et à la manipulation, semant  ainsi  le doute, la panique et la psychose.

Je mets en garde tous ceux qui se livrent à cette pratique criminelle.

Tchadiennes, Tchadiens ;
Mes chers compatriotes

Face à l’adversité, nous devons  être vigilants, disciplinés, solidaires et  unis.

Je suis convaincu que le peuple tchadien qui a traversé tant d’épreuves saura sans nul doute se montrer fort, face à la pandémie.

Que Dieu bénisse le Tchad.

Vive la République.

Je vous remercie.

Tchad-Covid 19 : deux nouveaux cas détectés

Le ministre d’Etat, ministre secrétaire général de la Présidence de la République, Kalzeubé Payimi Deubet annoncé deux nouveaux cas de coronavirus ce lundi 23 mars 2020.

Il s’agit d’un homme de nationalité indienne en séjour au Tchad, logé à l’hötel Ledger Plaza, et d’un autre de nationalité française ayant partagé la même villa que le premier cas enregistré de nationalité marocaine. Ces cas sont tous deux âgés de 38 ans selon le ministre Kalzeubé Payimi Deubet.

Le président de la cellule de veille et de sécurité sanitaire précise que les deux patients ont été aussitôt pris en charge par l’équipe médicale de l’Hôpital de Farcha.

« Leur état clinique est stable et ne présente pas de danger. Les personnes qui étaient en contact avec ces derniers ont été identifiées et confinées pour un suivi médical. Dans ce même cadre et pour des raisons de sécurité sanitaire, l’Hôtel Ledger Plazza est mis en quarantaine à compter de ce jour, en vue de désinfection et de confinement de tous les clients et personnel qui s’y trouvent », ajoute-t-il.

Le Gouvernement tchadien en appelle au respect strict de toutes les mesures prises et demande à la population de garder son calme et d’observer les mesures édictées dans le cadre de la lutte contre cette pandémie. Il rassure aussi l’opinion nationale et internationale que des mesures sont prises pour mettre hors de danger ces patients.

Tchad-covid 19 : les conducteurs de bus défient les mesures

Le gouvernement a mis sur pieds sur certain nombre de mesures dans le but de stopper la propagation du coronavirus notamment l’interdiction aux minibus de circuler à N’Djamena.

Au Tchad, la circulation des bus et minibus a été interdit par le gouvernement samedi 21 mars 2020. Une qui entrait en vigueur ce même samedi n’a pas été respecté par les conducteurs de ces engins.

Le non-respect de cette décision suscite la colère des autorités. « La discipline a sauvé la Chine face au coronavirus, l’indiscipline et l’incivisme risquent de nous éclabousser ici, si l’on n’y prend garde », a réagi dimanche le président de la cellule de veille et de la sécurité sanitaire, le ministre d’Etat Kalzeubé Payimi Deubet.

« Nous avions interdit la circulation des bus et minibus ce 21 mars, quelle ne fut ma surprise de constater ce dimanche, en venant au bureau, que  des clients continuent allègrement à emprunter ce moyen de transport. Nous allons passer à la vitesse supérieure », a-t-il ajouté.

« Nous allons passer à la vitesse supérieure pour faire respecter les mesures », a souligné pour sa part le ministre délégué à la Présidence, chargé de la défense, le général Mahamat Abali Salah, au cours d’une rencontre tenue avec des responsables sécuritaires et militaires ce dimanche.

« Les forces de sécurité, même par la force doivent faire respecter les mesures », a précisé le général Mahamat Abali Salah.

« Si on ne fait pas attention, ce qu’on voit à la télévision va se produire chez nous », a mis en garde le ministre de la Santé publique, Mahamoud Khayal Youssouf.

Tchad – Coronavirus : Retour sur l’ensemble des mesures du gouvernement

Le Gouvernement tchadien a pris ces deniers jours plusieurs séries de mesures et a prodigué plusieurs conseils pour contrer la propagation du coronavirus.

Rassemblements :

Interdiction de regroupement de plus de 50 personnes, ainsi que les forums et les grandes rencontres prévus au Tchad et impliquant les étrangers ;

Fermeture de tous les lieux de culte (prières à domicile).

Transports/déplacements :

La circulation des bus et minibus destinés au transport des personnes est strictement interdite ;

Le transport en « amazone » sur des motos (conducteur et plus d’une personne) est formellement interdit ;

Les taxis et véhicules à usage personnel ne doivent en aucun cas dépasser quatre personnes à bord, y compris le conducteur.

La limitation stricte des déplacements en dehors des camps de réfugiés.

Frontières :

Tous les aéroports du Tchad sont fermés à toutes les compagnies aériennes, à l’exception des cargos, pour une période de deux semaines, à compter du jeudi 19 mars 2020 à minuit ;

Contrôle sanitaire systématique aux portes des frontières nationales et mise en quarantaine des cas suspects.

Commerces/consommation :

Fermeture des cabarets, centres de jeux, casinos, bars et restaurants sur l’ensemble du territoire national ;

Les commerçants doivent désinfecter les mains toutes les heures ;

Veiller à la gestion des flux de personnes dans les marchés, se protéger les mains, la bouche et le nez lors de la manutention de marchandises importées.

Les consommateurs doivent respecter les mesures d’hygiène, et de bien traiter les légumes et les fruits avant toute consommation.

Respecter les prix fixés par l’arrêté du 22 juin 2019 sur les « Justes prix » en ce qui concerne les produits de première nécessité.

Guichets de banques et distributeurs automatiques :

Des quotas déterminés par chaque banque pour éviter les attroupements, suivant la taille de l’agence ou les dimensions de l’abri du distributeur.

Entrée de l’agence ou du distributeur :

Les clients, tout en respectant les règles d’espacement et d’écart minimum entre deux personnes à observer, devront se soumettre au contrôle effectué par un agent sanitaire positionné à cet effet, puis se désinfecter les mains à l’entrée et à la sortie avec les produits mis à leur disposition.

Dépistage :

Dépistage impératif à l’Hôpital provincial de Farcha de tous les étudiants et autres citoyens tchadiens qui sont rentrés sans contrôle et de manière clandestine sans passer par les voies autorisées aux frontières du pays avec les pays voisins de se rendre immédiatement ;

Contrôle sanitaire strict sur toute l’étendue du territoire.

Hygiène :

Respect strict des mesures d’hygiène et d’assainissement (lavage des mains avec du savon jusqu’à 30 secondes ou par friction avec une solution Hydro-alcooliques, éviter les repas en commun, salutations à distance).

Sensibilisation :

Les responsables administratifs, techniques, traditionnels et religieux sont instruits à l’effet de mener des activités d’information et de sensibilisation auprès de toutes les couches des populations.

Les comités de gestion des marchandises et les associations des femmes commerçantes doivent mener des activités de sensibilisation sur les mesures d’hygiène et d’assainissement dans leurs bases respectives.

Les mesures édictées par le Gouvernement s’appliquent sur l’ensemble du territoire national. Elles sont susceptibles d’évoluer à tout moment.

Pour toute information, le numéro vert 1313 est disponible 24h/24.

Covid 19 : le patient infecté n’est pas mort

Le ministère de la santé a démenti les rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux et qui annoncent le décès du cas de coronavirus détecté au Tchad.

Ce samedi 21 mars, le ministère de la santé publique a démenti formellement « fausses informations qui circulent sur les réseaux sociaux annonçant le décès du jeune marocain âge de 28 ans atteint de coronavirus. »

« Le patient est bel et bien en vie. Son état de santé évolue bien. Pas d’inquiétude », précise le ministère.

Le ministère de la santé publique « exhorte la population tchadienne a ne pas tenir compte des fausses informations. »

Par ailleurs, il demande à la population de « garder son calme et l’invite à respecter les mesures préventives déjà en vigueurs. »
Un numéro vert est mis à la disposition de tous les tchadien en cas d’urgence.

Covid 19 : premier cas détecté au Tchad

Ce jeudi 19 mars, un premier cas de coronavirus a été détecté en République tchadienne.

Il a fallu un communiqué pour causer la panique au sein des tchadien. C’est bien sûr celui du ministre secrétaire d’Etat à la Présidence, par ailleurs président du comité de veille contre le Coronavirus, Kalzeubé Payimi Debeut. Il indique qu’une personne a été testé positif au coronavirus au Tchad.

Il s’agit d’un passager de nationalité marocaine en provenance de Douala. Selonle communiqué, le patient est déjà pris en charge par le service médical.

Le gouvernement tchadien « Rassure l’opinion nationale et internationale  que toutes les dispositions sont prises pour circonscrire la pandémie », selon le communiqué.

Tous les tchadiens sont donc appelés à respecter les mesures prises par le gouvernement notamment les règles usuelles d’hygiène et d’assainissement.

Insécurité : 15 présumés malfrats présentés à la presse

Ils opèrent en réseau sur toute l’étendue du territoire national. Ces présumés malfrats opèrent en utilisant de différents modes opératoires.

Quinze présumés malfrats ont été appréhendés par les éléments de la gendarmerie. Le mercredi 18 mars, ils ont été présentés à la presse à la légion n°10 de la gendarmerie nationale. Reparties en fonctions des localités, ces bandits ont des tâches bien définies. On y retrouve des présumés violeurs, des assassins, des voleurs des fabricants de faux documents.

Lesdits présumés malfrats avaient à leur possession des armes blanches et à feu. Selon le porte-parole de la gendarmerie Abakak Abderaman Hagar, ces 15 malfaiteurs sont repartis par groupe.  Un groupe de six implanté à Bongor opère dans les localités de  Lai, Bousso et bail. Un groupe de deux autres opéraient dans la zone de Boubali. Un autre est spécialisé dans le vol de motos, les motos volés à N’Djaména sont vendues à Kousseri au Cameroun et vice-versa. Un des présumés malfrats est spécialisé dans la fabrication des faux documents, notamment les ordres de missions, les cartes nationales d’identités, les cartes professionnelles et les cachets entre autres.

Parmi ces briquants, figurent des présumés violeurs d’une gamine de 13 ans et le troisième co-auteur dans l’assassinat de l’artiste colonel Dinar, les deux autres avaient déjà été arrêtés par les forces de l’ordre. Le porte-parole confie que l’un des présumés violeurs est encore en cavale mais tout est mis en œuvre pour l’attraper.

Ces présumés malfrats seront jugés. Les éléments de la gendarmerie sont appelés à redoubler de vigilances  pour assurer la sécurité de la population.

Tchad : du personnel de santé en formation

Dans le souci d’améliorer le système sanitaire dans les districts de Mongo et de Mao, une formation a été  organisée ce mardi 17 mars 2020.

Ils sont au nombre de 27 au total et ont été choisis pour prendre part à un atelier de formation. Celle-ci intervient dans un contexte où les institutions sanitaires des deux villes sont confrontées de nombreuses difficultés. Les centres de santé fonctionnent difficilement à cause d’une insuffisance du plateau technique, le manque de recyclage du personnel. En plus des facteurs infrastructurels  et techniques, s’ajoute les pesanteurs socio-culturels. Pour restreindre les difficultés, l’atelier de lancement du diagnostic et de la planification de renforcement du système de santé des deux districts sanitaires s’est tenu le 17 mars.

Les travaux avaient pour objectif l’amélioration et de renforcement du système de santé et sécurité, en faisant intervenir les organisations de la société civile, les délégués sanitaires et les décideurs dans le domaine de la santé.

Les bénéficiaires de la formation devront faire large écho sur le diagnostic et la planification de renforcement du système de santé dans les deux districts. Il sera aussi question de définir les termes de références du comité de pilotage et d’adopter le chronogramme des activités.

Le gouverneur de la province du Kanem Hassan Terap a demandé aux apprenants d’avoir l’esprit d’observer et aux organisateurs d’observer la feuille de route élaborée, afin d’apprécier les niveaux d’améliorations des différents piliers du système de santé. Il invite les parties prenantes des deux districts sanitaires à une mobilisation franche et responsable pour atteindre les objectifs.

Situation des étudiants au Tchad : une « tragédie » selon les transformateurs

Dans un communiqué, la coordination nationale des jeunes transformateurs dénonce la situation « tragique » dont font face les étudiants tchadiens.

« Les répressions inutiles contre les étudiants qui réclament légitimement le minimum qu’un État sérieux devrait offrir à sa jeunesse étudiante. », sont condamnées par la coordination nationale des jeunes transformateurs. Dans un communiqué rendu public mardi 17 mars dernier, cette association a estimé que « la répression n’est pas la solution » face aux manifestations estudiantines.

Pour la coordination « les étudiants vivent dans une tragédie » qui ne peut être observée « passivement » et leur lutte est « impérieuse et judicieuse.»

« Les images des étudiants tels des mendiants au bord des routes implorant la générosité des passants pour le transport, quémandant des jetons pour la restauration, traqués, arrêtés et torturés par les forces de l’ordre, reflètent globalement l’image des jeunes tchadiens abandonnés par des dirigeants non-serviteurs », selon la même source.

Pour rappel, ces dernières semaines, des étudiants de N’Djamena, de Mongo et d’Abéché, ont exprimé leur colère en appelant le Gouvernement à améliorer les conditions d’études. Ils revendiquent les bus de transports, la restauration, les bourses d’études et le renforcement des bibliothèques.