Covid19 : le Tchad ferme ses aéroports

L’autorité de l’aviation civile (ADAC) du Tchad a annoncé la fermeture à compter du mercredi 18 mars 2020, des aéroports tchadiens.

Ce mercredi 18 mars, au Tchad, les aéroports sont fermés. L’ADAC dans une note a d’ailleurs fait une annonce dans une note. Le gouvernement tchadien avait annoncé lundi dernier que les aéroports seraient fermés à toutes les compagnies aériennes, à l’exception des cargos, pour une période de deux semaines à compter de jeudi, selon un communiqué signé par le Secrétaire général à la présidence tchadienne, Kalzeubé Payimi Deubet, qui préside la Cellule de veille et de sécurité sanitaire. Mesure qui a immédiatement pris effet.

Si aucun cas de coronavirus n’a été signalé au Tchad pour le moment, la pandémie est déjà à ses portes, notamment dans certains pays voisins, dont le Cameroun et le Nigeria.

« Il faut, par tous les moyens, faire obstruction à ce virus qui, à ce jour, n’a pas encore franchi les frontières tchadiennes et s’il parvenait à infiltrer, le circonscrire et arrêter sa propagation », a déclaré mercredi le président tchadien, Idriss Déby Itno, au cours de la traditionnelle réunion mensuelle sur la santé, consacrée cette fois exclusivement au coronavirus.

Le Tchad rembourse à l’Angola sa dette avec du bétail

Les deux pays se sont mis d’accord pour que la Tchad paye sa dette de 100 millions de dollars avec des bovins en remboursement d’une dette qu’elle avait contractée en 2017.

La première livraison de 1 500 vaches est arrivée par bateau à Luanda, capitale de l’Angola. Il faut dire que ce sont 75 000 bovins qui devront être livrés pour rembourser les 100 millions de dollars dus. L’information a été rapportée par le journal officiel de l’Angola

Cet accord inhabituel est considéré comme créant une situation gagnante pour les deux nations, le Tchad qui manque d’argent et l’Angola a besoin de bétail.

Au total, l’Angola recevrait 75 000 bovins sur 10 ans, ce qui signifie qu’il a accepté un paiement de 1 333 dollars par animal.
Le même journal officiel, ajoute que le Tchad enverra 3 500 têtes de bétail supplémentaires dans le courant du mois de mars.

Coopération : le Tchad et l’Egypte renforcent les relations bilatérales

Le ministre tchadien de la communication Oumar Yaya Hissen  a reçu en audience l’ambassadeur de la République d’Egypte au TchadAmr Abdell Azim Al Said Rifai. La rencontre a porté sur le renforcement des relations entre leurs deux pays.

Les deux hommes ont évoqué la question de renforcement des relations le Tchad et l’Egype, notamment dans le domaine des Technologies de l’Information et de la communication. Les organismes audiovisuels des différents pays vont collaborer ensemble pour améliorer la qualité des programmes et renforcer les capacités de productions.

« Mon pays mettra son savoir-faire aux services des médias publics du Tchad. Les journalistes tchadiens et égyptiens travailleront à renforcer la qualité des programmes radiophoniques et télédiffusés pour répondre aux besoins des auditeurs et des téléspectateurs. Des accords-cadres sont envisagés dans ce sens » a déclaré Amr Abdell Azim Al Said Rifai

Le chef de la mission diplomatique accrédité au Tchad, a indiqué que les TIC intéressent les citoyens des deux pays. C’est à ce titre que les autorités des deux pays feront du mieux pour élargir la formation des journalistes des médias à capitaux publics, ils réviseront aussi la diffusion des programmes dans ces médias.

Tchad : suspension des vols

Les vols transportant des passagers à destination du Tchad sont suspendus à partir du 19 mars à minuit pour une période de 14 jours.

C’est officiel, le Tchad va suspendre les vols à partie du jeudi 19 mars prochain. Le ministre de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale, Mahamat Tahir Orozi, fait cette annonce. Il faut dire que cette annonce du ministre avait été faite au cours d’une conférence de presse lundi mais il avait momentanément suspendu sa déclaration peu après.

Mahamat Tahir Orozi informe que tous les vols transportant des passagers à destination du Tchad sont suspendus à partir du 19 mars à minuit pour une période de 14 jours. Il demande à tous les tchadiens qui résident à l’étranger et qui désirent regagner le pays de le faire dans le délai requis.

Notons aussi que les frontières terrestres restent ouvertes en dehors de celles du Soudan et de la République centrafricaine.

Le Tchad dénonce des « ingérences extérieures graves »

Le président tchadien Idriss Déby a dénoncé jeudi, des « ingérences extérieures graves en Libye, y compris militaires », lors d’une réunion du groupe de contact de l’Union Africaine sur la Libye à Oyo, au Congo.

« Le contexte de la crise au niveau sécuritaire en Libye est connu de nous tous. Le risque d’un enlisement durable de la situation prend de plus en plus le pas sur la perspective de réconciliation » a déclaré le dirigeant tchadien.

Il a appelé à un « élan de concertation et de consultations régulières » entre l’ONU et l’Union Africaine « dans la quête d’une solution globale, durable et définitive à cette crise qui n’a que trop durer. »

Selon lui, « l’Afrique a un rôle majeur à jouer dans cette situation extrêmement difficile que traverse la Libye. La solution à la crise libyenne passera forcément par les libyens eux-mêmes. »

« Les réunir et les aider à se parler constitue un défi à relever. C’est pourquoi, notre rencontre doit explorer au mieux les approches nécessaires d’un dialogue inter libyen dans les meilleurs délais. Très rapidement, nous devons convier sans distinction, aucune, l’ensemble des protagonistes à des pourparlers directs », a dit Idriss Déby.

Il a ajouté que « plus l’échéance est retardée, plus les ennemis de la paix aux agendas cachés attisent le feu au point de conduire à fragmenter la Libye en plusieurs entités. »

La réunion du 12 mars dernier a été initiée par Denis Sassou N’Guesso, président du comité de haut niveau de l’UA sur la Libye. Se tenant dans un contexte particulier marqué par la démission de l’envoyé spécial des Nations-Unies sur la Libye, Ghassan Salami, cette réunion s’est fixée pour objectif de créer les conditions de désignation de la commission préparatoire de la conférence inter-libyenne inclusive, conformément à la feuille de route adoptée par le comité de haut niveau de l’UA lors de son 8ème sommet, tenu à Brazzaville, le 30 janvier dernier.

Coronavirus : des équipes de surveillance au poste frontalier de N’Gueli

Cette méthode s’inscrit dans le cadre de la surveillance épidémiologique, et la préparation à la riposte de la pandémie du Conoravirus.

Mercredi 11 mars, le ministère de la Santé publique a déployé une équipe mobile et du matériel de la santé au poste frontalier de N’Gueli. L’objectif est de faire un contrôle systématique de prise de la température de toutes les personnes qui viennent du Cameroun pour le Tchad.

Une mesure qui s’inscrit dans le cadre de la surveillance épidémiologique, et la préparation à la riposte du Conoravirus. Le Gouvernement tchadien a pris cette mesure conséquente pour barrer la route à une éventuelle survenue d’un cas de suspicion de coronavirus au Tchad.

Cinq points d’entrée des frontières du Tchad (Cameroun et Nigeria) sont concernés par ces dispositifs.

Le Cameroun et le Nigeria ont notifié des cas confirmés de coronavirus Covid-19. Face à cette situation, le Tchad doit renforcer la surveillance épidémiologique pour lutter efficacement contre cette maladie, a indiqué le ministre de la Santé publique, Mahamoud Youssouf Khayal.

Il faut le dire, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a officiellement déclaré le coronavirus comme une pandémie, mercredi 11 mars 2020.

Tchad : vers la construction des facultés de l’Université d’Alexandrie

Le contrat de construction des bâtiments de cet établissement a été signé mardi 03 mars à N’Djamena, entre le de ladite Université d’Alexandrie, Essam El-Kordy, et le président de la société Arab Contractors Company, Mohsen Salah.

Le contrat de construction comprend la mise en œuvre des travaux de la première phase de la branche universitaire pour établir les deux facultés d’agriculture et de médecine vétérinaire à N’Djamena. Les travaux de réalisation des travaux devront mettre durés deux ans.

Ce projet qui s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre le Tchad et l’Egypte, permettra d’assurer une formation de qualité pour les jeunes tchadiens dans le domaine de l’agriculture et de la médecine vétérinaire.

La société Arab Contractors Company mettra en œuvre le processus de construction selon les conditions générales, les spécifications techniques, les mesures et les dessins techniques.

Tchad : vers la création d’une zone industrielle

Un projet qui devra permettre la valorisation croissante de la filière viande en République du Tchad.

L’initiative est de ARISE, filiale du groupe singapourien OLAM. Ledit projet a été présenté mardi 10 mars, au Chef de l’Etat, Idriss Deby par le directeur pays d’OLAM, Jacky Rivière. Idriss Deby s’est montré favorable à cette initiative.  « Mon pays est ouvert à tout investisseur qui désire y investir », a indiqué le Président de la République tchadienne.

Il faut rappeler qu’en 2018, OLAM a racheté 60% de la Coton Tchad et a redressé l’entreprise, permettant la relance de la filière coton.

Le Tchad, pays d’élevage par excellence, dispose d’un cheptel estimé à 113 millions de têtes de bétail ainsi que 36 millions de volailles. Le 29 février dernier, le chef de l’Etat a inauguré à Ngara, village situé à 7 km au sud de la ville de Moundou, le nouveau complexe industriel des abattoirs du Logone.

G5 Sahel: le Tchad prendra part aux assises de Bruxelles

Le 26 mars prochains, les pays membres du G5 sahel et l’Union européenne, seront autour d’une table ronde. En sa qualité de pays membre, le Tchad a été officiellement invité.

Le 09 mars, le président tchadien,Idriss Deby a accordé une audience Bertrand Cochery, ambassadeur de France au Tchad. Au centre des échanges, les assises qui se tiendront à Bruxelles entre les pays du G5 sahel et l’Union européenne. Assises qui permettront d’accélérer le processus de l’opérationnalisation des pays du G5 sahel dans la zone des trois frontières, Niger Burkina Faso et Mali

Le déploiement du contingent tchadien dans le Liptako-Gourma après réorganisation du Sommet de Pau tenu en France en janvier dernier, était l’un des points sur lesquelles les deux hommes se sont appesantis.

Selon le chef de la diplomatie française accrédité au Tchad, la table ronde de Bruxelle sera une réunion importante qui servira à la coalition sahel, au lancement du partenariat et la stratégie pour la sécurité au Sahel

D’après Bertrand Cochery: « Il était important d’échanger sur un certain nombre d’éléments et de noter une convergence de vue entre les deux pays. Et d’autres parts faire un point sur l’état de préparation dans la perspective du déploiement tchadien dans le cadre le cadre du Liptako-Gourma, toujours au titre des opérations militaires qui ont lieu dans la zone sahélienne »

Notons que le Tchad devra déployer à nouveau des contingents dans la zone des trois frontières.

Le Tchad invité à la table ronde du G5 et l’UE

Le Président Idriss Déby a été convié à prendre part à la table ronde des pays du G5 et de l’Union Européenne, qui se tiendra en fin mars 2020.

Le Chef de l’Etat, Idriss Déby Itno a reçu en audience ce 09 mars 2020, l’ambassadeur de la France au Tchad, Bertrand Cochery. Au cours de cette rencontre, le Président tchadien a convié à assister à la table ronde du G5 et de l’UE. Au menu de cette rencontre qui aura lieu en fin mars 2020 à Bruxelles, l’opérationnalisation de la force du G5 Sahel.

Il est important de noter que depuis 2014, le Tchad est présent sur les théâtres de la guerre asymétrique Mal-Niger-Burkina Faso. Il est donc un partenaire de taille dans la lutte contre le terrorisme dans l’espace Sahel.

 

Lutte contre le coronavirus : le Tchad installe les équipes de dépistages aux frontières

Après l’installation d’une unité de contrôle de température à l’aéroport de N’Djamena, des équipes de dépistages seront déployés aux frontières terrestres.

Dans le souci de prévenir toute propagation du Covid 19, le ministre délégué à la présidence de la république chargé de la défense national, de la sécurité, des anciens combattants et victimes de guerre, Mahamat Abali Salah a informé le 09 mars le déploiement des équipes du ministère de la santé publique au niveau des frontières. Ces équipes procéderont au dépistage systématique des passagers, dans les postes de contrôles  ouverts aux frontières avec le Cameroun

Les frontières concernées par cette nouvelle mesure sont entre autres Mbaibikoum, Koutéré, Léré, Nguéli et Bongor. Les passagers des pays à risque seront mis en quarantaine ou en confinement pendant une période d’incubation de  14 jours, à partir de la date d’arrivée sur le territoire tchadien.

Le gouvernement instruit les responsables à divers niveaux de prendre toutes les dispositions pour faciliter l’opération de dépistages. La surveillance devrait être de mise

Rappelons que 8 pays africains sont affectés par le coronavirus notamment la Tunisie, l’Egypte, le Nigéria, l’Algérie, le Maroc le Sénégal, le Cameroun et le Togo.

Coronavirus : le Tchad renforce les mesures

Le ministre de la Santé publique Mahamoud Youssouf Khayal a annoncé samedi que le laboratoire mobile recevra des kits COVID 19.

La République du Tchad recevra de la part de la coopération allemande des kits 19, qui permettront d’effectuer des tests pour confirmer ou infirmer une éventuelle présence épidémique au Tchad. Cette information a été donnée samedi dernier par le ministre de la santé publique, Mahamoud Youssouf Khayal.

Lors de la participation de Mahamoud Youssouf Khayal à Addis Abeba à la réunion d’urgence sur la flambée de l’épidémie du coronavirus, le ministre de la Santé explique que depuis le 23 janvier 2020, le Tchad a mis sur pied une cellule de crise sur le coronavirus qui a immédiatement commencé à réfléchir sur la préparation et la riposte à l’épidémie.

Notons que le Tchad abrite 3000 ressortissants chinois mais aussi une trentaine d’étudiants en Chine. Avec l’appui technique de l’OMS, le Tchad a mis sur pied : un comité de gestion de l’épidémie du COVID 19 qui se réunit chaque jour ; trois équipes de surveillances qui se relaient 24/24 heures à l’aéroport ; et un dispositif de lavage des mains à l’aéroport avec port de masque pour tout le personnel médical et non médical de l’aéroport.

La prise de température des passagers à l’arrivée est systématique, et une unité spéciale avec équipement de prise en charge a été aménagée à l’aéroport pour les cas suspects. L’hôpital provincial de Farcha a été identifié comme hôpital pour accueillir des éventuels cas suspects.

Tchad : des jeunes s’opposent à la modernisation de la dot

Beaucoup pensent qu’elle vise  à enrichir les belles-familles.

La dot au Tchad répond presqu’aux mêmes critères qu’ailleurs en Afrique. Quelques mois avant la cérémonie, la famille de la fiancée adresse une liste des biens à celle du prétendant. Généralement, il s’agit  des vêtements, de l’huile, des pagnes, des savons, des foulards, du sucre, une valise remplie pour la fiancée et autres ustensiles.

Des rencontres se multiplient au sein des deux familles pour préparer la cérémonie de dot. Pareil chez les amies de la fiancée qui peuvent, elles aussi, espérer  un appui financier du fiancé.

Parmi les présents à offrir, il existe des priorités. Entre autres : le costume du père de la dulcinée et les pagnes et accessoires pour la mère. Ne doivent jamais manquer,  des vaches. Un bien incontournable. A défaut les convertir par une somme d’argent conséquente à remettre à la belle-famille. La somme varie entre 350.000 et 1.000.000 de FCA voire plus.

A noter que la fiancée, bien que concernée par la cérémonie n’y est pas admise.

Si la dot reste un évènement très couru et pratiqué dans toutes les ethnies du pays, il n’en demeure pas moins qu’il est au centre d’une polémique. En effet des voix s’élèvent, notamment dans les milieux de jeunes, pour  dénoncer  « l’affairisme » autour de cette cérémonie à la base symbolique.

Certaines familles sont accusées d’en profiter pour  imposer des sommes faramineuses aux jeunes garçons.  « La dot a perdu de sa substance symbolique au bénéfice de l’argent et des biens matériels. Certains présents demandés sont exorbitants et constituent une barrière au mariage », s’offusque un internaute sur la toile.

Il semble se développer un complexe entre les jeunes qui parviennent à collecter la somme exigée, et ceux qui n’en peuvent pas. « Le mariage devient un moyen d’asservissement. Certains hommes se sentent  au-dessus leur femme, juste parce qu’ils ont beaucoup dépensés pour les doter ».

Tchad : les législatives se tiendront le 13 décembre 2020

L’annonce a été faite par la commission électorale nationale indépendante (CENI), le 14 février 2020.

C’est officiel, les élections législatives au Tchad sont fixées au 13 décembre prochain. Repoussées depuis 2015, la commission électorale nationale indépendante a enfin arrêté une date. La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a distribué vendredi 14 février, le calendrier du scrutin à la presse. Ledit calendrier prévoit que la campagne officielle débutera le 21 novembre.

« Je voudrais saluer le triomphe du consensus dégagé par la classe politique par rapport à la date du 13 décembre 2020 », a déclaré devant la presse le premier vice-président de la Ceni, Jean Luc Benoudjita.

Le calendrier prévoit la proclamation de résultats « provisoires » le 27 décembre pour les sièges des 161 députés. La liste officielle et définitive des élus doit être rendue publique plus tard par la Cour suprême.

L’actuelle Assemblée nationale, très largement dominée par la majorité présidentielle, avait été élue en 2011 pour quatre ans. Mais depuis 2015, le scrutin a été reporté à plusieurs reprises. Une des raisons invoquées était la « menace terroriste » de Boko Haram, qui multiplie depuis plusieurs années les attaques meurtrières dans la région du lac Tchad.

Les réfugiés soudanais au Tchad racontent leur calvaire enfer au Darfour

Le Tchad accueille depuis le début de l’année des milliers de réfugiés ayant fuis le Soudan suite à des affrontements intercommunautaires.

Mais quand il faut raconter le souvenir de ce qu’il a vécu il y a un mois dans le Darfour, la voix de Mahamat Ali Mahamat devient grave et surtout critique envers le gouvernement soudanais. « Le problème du Darfour est connu depuis 2003. Les Arabes viennent nous attaquer. Ils nous massacrent, massacrent nos enfants. Et comme nous avons le gouvernement contre nous, nous ne pouvons continuer à vivre chez nous au Soudan. »

Dame Fatouma Yaya se souvient de l’état de siège qu’elle a vécu dans le Darfour avant de venir au Tchad. « Dès qu’une femme vas chercher du bois on la tue, si quelqu’un va chercher de la paille on le tue. On a été obligés de fuir en contournant par des ravins. Nos enfants sont arrivés au Tchad avec pleins d’épines dans les pieds. »

C’est pour cela que le Haut-commissariat des Nations unies, en accord avec le gouvernement Tchadien, a décidé de les éloigner de la frontière, rappelle Simplice Kpandji, chargé de l’information publique de l’organisation onusienne.

« Au niveau de la frontière, ils sont parfois soumis à des tracasseries, à des situations qui ne leur permettent pas vraiment de jouir de l’asile. Nous avons décidé de les relocaliser à une distance d’environ 138 km qui leur permet effectivement de pouvoir jouir de la protection. »

En tout, 16 000 nouveaux réfugiés soudanais sont attendus dans le nouveau camp qui se met en place depuis une dizaine de jours.

La culture tchadienne sort de son silence

Les promoteurs culturels entendent rehausser se secteur à travers l’organisation de plusieurs évènements.

Au Tchad, la population a de quoi se faire plaisir en ce qui concerne la culture. Les évènements se succèdent et ont tous un objectif, la promotion de la culture tchadienne. Il y a encore peu, il était difficile de « savourer » les productions tchadiennes lors des grands rendez-vous culturels. Face à ce manquement, les promoteurs ont pris à bras le corps leurs responsabilités. Moult évènements sont organisés chaque années et chaque rendez-vous à une particularité.

Le « Ndjam Hip-hop », c’est un festival de music hip-hop, qui met en compétition les rappeurs inters-urbains tchadiens. La prochaine édition qui est en préparation, se déroulera du 11 au 13 mars 2020.  Le promoteur Nguinambaye Ndoua Manassé a tenu à préciser que la phase de réception des candidatures s’étendra jusqu’au 10 février. Un mois après un autre grand évènement culturel aura lieu dans le Logone occidental, il s’agit du festival « KOURA GOSSO »

Placé sous le Thème : « la musique au service de la citoyenneté », la 4eme édition du Koura Gosso se tiendra le 29 mars 2019 à Moundou.

« Koura Gosso » qui signifie (jeune talent), est une plateforme de rencontre des professionnels de la musique urbaine venant des différents villes de la province du Logone Occidental précisément à Moundou-Tchad » indique Ernestine Nétoua, promotrice de l’évènement. Pour elle, le festival promeut les jeunes talents, les rend visible. C’est une occasion pour ces jeunes talents de se rencontre, d’échange et de partager leurs expériences.

Dans le même ordre, on note le festival Internationales des Cultures Sahariennes (FISCA), il se déroule à Amdjarass chef-lieu du département du Wadi hawar dans la région de l’Ennedi Est. Le Tchad, le Niger, l’Algérie et le Soudan ; sont les pays qui y participent via des prestations artistiques.

Un autre évènement qui réunis professionnels et jeunes talents, c’est le N’Djam Vi. C’est une compétition musicale se tient généralement au mois de novembre, dans une ville préalablement choisie. Plusieurs catégories d’artistes y prennent part ; jeune talent, word music, hip-hop, musique arabophone. Les artistes font des prestations à tour de rôle et un jury détermine le meilleur artiste de chaque catégorie

L’on se souvient encore du « festival Dary », dont la dernière édition a réuni plus de 200 000 visiteurs. Plusieurs artistes tchadiens ont servi un spectacle riche en couleur pendant 12 jours de célébration axée, sur la danse, l’art, la musique, la gastronomie…

Tchad : des réfugiés à l’école des nouvelles techniques agricoles

A travers d’un programme qui permet à ces réfugiés de devenir autonomes et de ne pas dépendre de l’aide alimentaire.

Le République du Tchad accueille plus de 300 000 réfugiés soudanais. Ils sont pour la plus part à l’Est du pays. Pour qu’ils soient autonomes et ne dépendent pas de de l’aide alimentaire, ces réfugiés sont formés aux nouvelles techniques agricole. L’initiative a été mise en place en 2017 et mené en partenariat avec la Lutheran World Federation.

« Si la population est capable de subvenir à ses besoins, en toute probabilité, elle va rester là où elle se trouve » au lieu de chercher un autre endroit d’où repartir à zéro, explique un représentant de la Fédération

Jusqu’à présent, le programme a aidé plus de 13 500 ménages parmi les réfugiés.

Tchad : des mesures prises pour réduire les prix des billets d’avions

Le 25 novembre 2019, le chef de l’Etat Idriss Déby a annoncé des mesures visant à réduire les prix des billets d’avions, via la réduction substantielle des taxes imposées aux avions.

« Le taux en vigueur n’est pas de nature à faire de l’avion le premier choix des tchadiens comme moyen de transport », a reconnu le chef de l’Etat. Dix jours plus tard, au mois de décembre 2019, ces mesures se sont concrétisées dans deux décrets. Au moins 11 redevances sont mentionnées. Par ailleurs, la loi de finances portant budget pour 2020 a exonéré totalement de la TVA l’avitaillement des aéronefs, peu importe la destination.

Un premier décret n° 2029 institue certaines redevances aéronautiques au Tchad. En effet, les prestations fournies aux exploitants d’aéronefs et autres usagers du transport aérien donnent lieu à une rémunération sous forme de redevance aéronautique affectées au profit de l’Autorité de l’aviation civile (ADAC).

Ainsi, il a été institué sur les aérodromes ouverts à la circulation aérienne publique, de redevances dues par tout passager muni d’un billet de passage à bord d’un aéronef exploité à des fins commerciales au départ des aérodromes du Tchad.

Le montant de la redevance de développement aéronautique est fixée à 12 000 FCFA pour les vols internationaux et 10 000 FCFA pour les vols à destination des Etats membres de la CEMAC.

Le montant de la redevance passager est de 17 000 FCFA pour les vols internationaux, 15 000 FCFA pour les vols à destination des Etats membres de la CEMAC et de 2 400 FCFA pour les vols réguliers domestiques.

Le montant de la redevance d’embarquement est fixé à 7 500 FCFA pour les vols internationaux et à 5 000 FCFA pour les vols à destination des Etats membres de la CEMAC.

Le montant de la redevance sureté est fixé à 10 000 FCFA pour les vols internationaux et à 7 500 FCFA pour les vols à destination des Etats membres de la CEMAC.

Pour les vols domestiques privés, non réguliers ou charters, les redevances au titre des prestations fournies aux passagers et des services rendus aux exploitants d’aéronefs sont fixés par un arrêté conjoint du ministre en charge de l’aviation civile et de celui en charge des finances.

D’autres redevances et frais sont fixés comme suit : la redevance au titre du traitement de frais aérien est fixée à 5 FCFA/kg pour les importations et à 3 FCFA/kg pour les exportations.

Les redevances d’atterrissage dues par le transporteur sont fixées comme suit :

Que ce soit pour les atterrissages nationaux et internationaux, les nouveaux taux sont fixés en fonction du tonnage de l’avion :

Pour une masse inférieure ou égale à 75 tonnes, le prix est de 2295 FCFA/tonne.

Pour une masse comprise entre 25 tonnes et inférieure ou égale à 75 tonnes, le prix est de 4559 FCFA/tonne.

Pour une masse comprise entre 75 tonnes et inférieure ou égale à 150 tonnes, le prix est de 6420 FCFA/tonne.

Pour une masse supérieure à 150 tonnes, le prix est de 5996 FCFA/tonne.

La redevance de stationnement est fixée à 100 FCFA/tonne/heure.

Les redevances de survol, de balisage, dues par les exploitants d’aéronefs sont fixées par le Comité des ministres en charge de l’aviation civile des Etats membres de l’ASECNA.

Les redevances pour services rendus par l’ADAC, notamment au titre des études des dossiers, des audits, des inspections techniques dans le cadre de la délivrance des autorisations requises pour l’exercice des activités dans les domaines de l’Aviation civile conformément aux prescriptions de l’organisation de l’Aviation civile sont dues par les exploitants et personnels aéronautiques bénéficiaires de ces services. Les tarifs sont fixés par arrêté.

Les redevances extra-aéronautiques peuvent être instituées par le gestionnaire d’aéroport pour la rémunération de la mise à disposition à des fins commerciales, des surfaces ou locaux situés dans l’emprise aéroportuaire concernée, à condition que ces redevances accessoires ne soient pas déjà prises en compte dans le calcul des redevances prévues par le décret.

Le second décret n° 2030 fixe les frais d’assistance au sol des avions.

Masse maximale au décollage Catégories Tarif
Inférieure à 8 tonnes 1 100 000
Entre 8 et 10 tonnes 2 150 000
Entre 10 et 15 tonnes 3 250 000
Entre 15 et 20 tonnes 4 400 000
Entre 20 et 30 tonnes 5 650 000
Entre 30 et 40 tonnes 6 750 000
Entre 40 et 50 tonnes 7 900 000
Entre 50 et 65 tonnes 8 1 050 000
Entre 65 et 80 tonnes 9 1 500 000
Entre 80 et 95 tonnes 10 1 500 000
Entre 95 et 110 tonnes 11 1 600 000
Entre 110 et 135 tonnes 12 1 850 000
Entre 135 et 160 tonnes 13 2 000 000
Entre 160 et 195 tonnes 14 2 250 000
Entre 195 et 220 tonnes 15 3 000 000
Entre 220 et 250 tonnes 16 3 520 000

 

Les frais de manipulation de fret sont fixés à 75 FCFA/kg, 45 FCFA/kg, 25 FCFA/kg, respectivement pour les vols internationaux, régionaux et locaux.

Coronavirus : des mesures préventives prises au Tchad

Le ministre tchadien de la santé publique, Mahamoud Youssouf  Khayal, a annoncé lundi 27 janvier, des mesures de prévention contre cette maladie qui sévit en Chine depuis quelques semaines.

Port des masques et des gants pour le personnel de l’aéroport, prise systématique de température frontale des passagers en provenance des pays affectés, sont entre autres de mesures prises par le ministère de la santé et collaboration avec l’autorité de l’aviation civile (ADAC).

Ces mesures de prévention ont été décidées après le ministre de la santé ait reçu les informations sur les symptômes de ladite maladie. « Des symptômes respiratoires et une fièvre brusque, une toux, un essoufflement et d’autres symptômes semblables au rhume. D’autres signes sont le mal de gorge, l’écoulement nasal, une fatigue, des maux de tête, une douleur musculaire ».

Le ministère de la santé publique a mis à la disposition de la population un numéro vert au cas où des symptômes similaires seraient détectés chez certaines personnes.

Six morts dans une nouvelle attaque de Boko Haram

Tous des soldats tchadiens, ils ont été tués dans l’après-midi de lundi 27 janvier, dans une attaque attribué à la secte jihadiste Boko Haram dans la zone de l’île Tétawa.

Lundi 27 janvier, autour de l’île de Tétawa, le groupe Boko Haram frappe à nouveau après un accrochage avec les forces armées. Le bilan provisoire fait état de six soldats tués et il pourrait avoir des blessés.

« Nos hommes étaient en patrouille quand ils ont été attaqué par les éléments de Boko haram. Nous déplorons six morts et dix blessés. », a indiqué le général Taher Erda, chef de l’état-major des armées.

Depuis déjà plusieurs mois, dans cette région, les attaques se sont intensifiées.

Soudan : la police saisie 13 camions de carburant et de farine en direction du Tchad

Après cette saisie, les autorités soudanaises ont interdit la sortie des produits économique stratégiques.

Les forces de soutien rapide (FSR) du Darfour occidental ont annoncé mercredi la saisie à El-Geneina de « produits stratégiques » qui devaient être acheminés au Tchad, pays voisin. Il s’agit de carburant et de farine qui étaient dissimulés dans 13 véhicules.

Le commandant en chef des forces de soutien rapide, secteur Al-Geneina, le lieutenant-colonel Moussa Hamed Ambilo, a déclaré que ses forces jouent un rôle important car elles sont déployées le long de la frontière pour combattre et empêcher le crime organisé, le trafic de drogue, de carburant et de denrées alimentaires.

Selon lui, en plus de sa mission de maintien de la sécurité et de la stabilité, la FSR impose l’autorité du pays dans la région et apporte sa contribution à la sécurité économique.

Lors de sa visite d’inspection à la direction du huitième groupement dans la région frontalière de Karti, le commandant Ambilo a confirmé que les forces du soutien rapide sont déterminées à déjouer toute tentative de trafic de produits économiques stratégiques.

Pays les plus corrompus : le Tchad occupe le 162e rang du classement

Le Tchad est classé à la 162ème place sur 180 pays, dans l’Indice sur la perception de la corruption 2019, publié par Transparency International en marge du Forum de Davos.

Le classement d’indice sur la perception de la corruption 2019, a été publié jeudi 23 janvier par Transparency International en marge du forum de Davos. Il est ressort que le Tchad est classé à la 162eme, rang qu’il partage avec le Cambodge et l’Irak.

Il est suivi par des pays comme le Burundi, le Congo, la RDC, la Guinée Bissaeau, La Libye, la Corée du Nord, l’Afghanistan, la Guinée équatoriale, le Soudan, la Syrie, le Sud Soudan ou la Somalie.

Le gouvernement tchadien conscient de cette situation a pris l’engagement de renforcer les mesures nécessaires de lutte de la corruption. Lors de son message adressé à la nation le 31 décembre 2019, le chef de l’Etat tchadien Idriss Déby a annoncé que « la lutte contre la corruption, le détournement des deniers publics et la prévarication va s’intensifier, et personne ne sera épargnée. Tous les crimes économiques seront punis sans ménagement. La rigueur de la loi s’appliquera dans toute sa plénitude et de façon indistincte à l’égard de tous ceux qui défient l’État en s’enrichissant sur le dos du contribuable tchadien », a indiqué le chef de l’Etat qui a précisé que « la corruption sous toutes ses formes n’a pas droit de cité au Tchad. ».

Les pays les moins corrompus au monde sont le Danemark, la Nouvelle Zélande, la Filande, Singapour ou encore la Suède.

Tchad : plus de 6.000 nouveaux réfugiés soudanais recensés à l’Est

Ce chiffre a été donné dans un communiqué publié par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, lundi 20 janvier 2020.

Ils sont au total 6.326 réfugiés qui ont fui les dernières violences survenues à al-Genaïna au Soudan. Ces soudanais ont trouvé refuge dans l’est de la république du Tchad. Cette information a été confirmée dans un communiqué du bureau local du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Ledit communiqué précise que parmi ces réfugiés, plus de 90% sont des femmes, des enfants et des personnes âgées. Ils Ces sont arrivés au Tchad en plusieurs vagues successives et se sont éparpillés dans plusieurs villages du département tchadien d’Assoungah (est).

Le HCR a commencé les pré-enregistrements, une opération qui devrait durer quelques jours afin de garantir la fiabilité des données pour une meilleure planification des interventions humanitaires.

Il faut le dire, le Tchad compte déjà plus de 465.000 réfugiés et demandeurs d’asile dont 342.406 Soudanais installés dans l’est du pays.

Afrobasket 2021 : le Tchad s’incline devant la Guinée équatoriale

La rencontre qui comptait pour les éliminatoires de l’Afrobasket qui se tiendra au Rwanda, a eu lieu ce dimanche 19 janvier 2020, à Malabo.

Déception pour l’équipe nationale de basket du Tchad. Les SAO du Tchad n’ont pas pu maitriser les Nzalang de la Guinée équatoriale. La rencontre a été sanctionnée par un score serré de 64-66. Cette équipe tchadienne espérait prendre la tête du groupe C.

Il faut dire, au match aller jeudi dernier, l’équipe nationale de basketball du Tchad s’était inclinée face à cette même Guinée équatoriale sur le score de 81-71.

Tchad : la décentralisation sur la table des hauts conseillés

La première session du haut conseil des collectivités est axée sur la problématique de la mise en œuvre de la décentralisation au Tchad.

La première session ordinaire 2020 du Haut conseil des collectivités autonomes et des chefferies traditionnelles (HCACT) s’est ouverte mercredi à N’Djamena, en présence du ministre de l’Administration du territoire et des Collectivités territoriales décentralisées, Mahamat Ismael Chaïbo, de membres du Gouvernement, et de plusieurs officiels.

La session est axée sur la problématique de la mise en œuvre de la décentralisation au Tchad. Elle prendra fin le 29 janvier prochain.

« Plusieurs décennies après l’accession de notre pays à la souveraineté internationale, les tchadiens se sont rendus compte que le système de l’administration territoriale décentralisée hérité de la colonisation ne répond plus à leurs attentes. Fort de ce constat, les forces vives du Tchad ont, lors de la Conférence nationale souveraine tenue à N’Djamena du 15 janvier au 7 avril 1993, opté pour la décentralisation comme système d’administration territoriale au Tchad », a indiqué Tamita Djidingar, président du HCACT.

Il a ajouté « qu’étant tous des acteurs privilégiés de la décentralisation », les membres du HCACT sont « mieux placés que quiconque pour apprécier la situation. »

Tamita Djidingar s’est également salué de l’accord conclu la semaine dernière entre le Gouvernement et la plateforme syndicale revendicative. « Le Haut conseil par ma voix, salue l’implication personnelle du chef de l’Etat dans le désamorcèrent de la crise sociale qui se profilait à l’horizon », a-t-il dit.

Le Haut conseil a la possibilité de rendre des avis motivés, notamment sur les politiques d’aménagement du territoire, et de décentralisation. Il est également chargé du règlement non juridictionnel des conflits, et des questions de chefferies traditionnelles.

Afrobasket 2021 : le Tchad domine le Gabon

L’équipe tchadienne de basketball a battu celle du Gabon sur un score de 78-61, ce mercredi 15 janvier à Malabo, dans le cadre du tour éliminatoire de l’Afrobasket 2021.

Victoire du Tchad face au Gabon. L’équipe tchadienne du basket a battu celle du Gabon mercredi 15 janvier 2020. Cette rencontre comptait pour le tour préliminaire de l’Afrobasket 2021, qui aura lieu au Rwanda. Le Tchad affrontera également l’équipe de la Guinée équatoriale.

« Avec le peu de temps, on a pu ajuster le jeu sur le plan technique et tactique. Ce qui nous inquiète un peu c’est la condition physique », avait déclaré lundi dernier Nodjimadji Abdoulaye, sélectionneur national.

Construction d’une centrale solaire : le ADFD accorde un prêt de 15 millions de dollars

L’annonce a été faite à Abu Dhabi au cours des travaux de la 10ème assemblée générale de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables et du 7ème cycle de la facilité de projet IRENA/ADFD.

Le Fonds d’Abu Dhabi pour le développement (ADFD) a annoncé lundi l’allocation d’environ 105 millions de dollars à huit projets d’énergies renouvelables dans les pays en développement.

Au Tchad, le prêt ADFD de 15 millions de dollars contribuera à la construction d’une centrale solaire de 6 Mw. Le projet devrait bénéficier à plus de 215 000 personnes dans six villes.

Des projets vont également être financés à Antigua-et-Barbuda, au Burkina Faso, à Cuba, aux Maldives, au Népal, à Sainte-Lucie et à Saint-Vincent-et-les Grenadines.

Le ministre de l’Energie et du Pétrole, Mahamat Hamid Koua et l’ambassadeur du Tchad aux Emirats Arabes Unis, Zakaria Idriss Déby ont défendu le dossier du Tchad après trois heures d’échanges.

« Le gouvernement de la République du Tchad a considérablement amélioré le cadre juridique, institutionnel et réglementaire, libéralisant ainsi complètement ce secteur afin d’attirer un grand nombre de partenaires techniques et financiers, en vue de son développement », a déclaré le ministre de l’Energie et du Pétrole, Mahamat Hamid Koua, au cours des assises.

« Les nouvelles dispositions fiscales qui ont été prises au Tchad en matière d’énergies renouvelables, n’existent presque nul par ailleurs car le gouvernement a décidé d’exonérer de droits de douanes tout ce qui est énergies renouvelables. En plus de ça, des entreprises qui s’installeront et ceux qui auront des projets vont être exonérées de tout une batterie d’impôts pendant cinq ans », a ajouté le ministre.

Mohammed Saif Al Suwaidi, directeur général de l’ADFD, a déclaré que cette annonce « réaffirme les efforts majeurs des Émirats arabes unis et de l’ADFD pour lutter contre les effets du changement climatique en stimulant un développement robuste dans le secteur mondial des énergies renouvelables. L’attachement du Fonds à cette priorité a amélioré les perspectives de croissance à long terme et produit des avantages socioéconomiques pour des millions de vies, conformément aux objectifs nationaux des pays bénéficiaires. »

Plus de 1500 délégués de plus de 160 gouvernements, le secteur privé et la société civile se sont réunis du 11 au 12 janvier 2020 à Abu Dhabi pour discuter des principaux problèmes de la transition énergétique mondiale et tracer la voie à suivre pour l’Agence IRENA.

Hausse des prix de la bière : une grève de deux jours est annoncée

Le collectif tchadien contre la vie chère et les propriétaires des bars et restaurants entendent entamer ce lundi 13 janvier, une grève de deux jours.

L’annonce a été faite samedi, le collectif tchadien contre la vie chère (CTVC) et des responsables des débits de boissons veulent protester contre la hausse des prix de l’alcool au Tchad. La grève qui commence ce lundi 13 janvier, devra durer jusqu’à mardi 14 janvier 2020. Ils reprochent les brasseries du Tchad d’avoir pris cette décision.

« Ce n’est pas le gouvernement qui a augmenté les taxes sur les bières. La lutte ne fait que commencer contre les Brasseries du Tchad (BDT) », affirme Versinis Dingamnayel, président du Collectif tchadien contre la vie chère.

Du côté des BDT, le doigt est pointé vers le gouvernement. La structure justifie que cette hausse fait suite à une convention d’établissement signée avec l’Etat depuis le 31 décembre 2019. Cela a « contraint les Brasseries du Tchad à appliquer cette hausse afin de faire face au corpus de taxes additionnelles qui leur sont applicables à partir du 1er janvier 2020 », selon l’entreprise.

Hausse des prix des produits des BDT : les associations des consommateurs s’insurgent

C’est dans une déclaration faite le 08 janvier que le secrétaire général de l’association pour la défense des droits des consommateurs, Daouda Elhadj Adam.

Au Tchad, le prix de la bière a connu une flambée en ce début d’année. Un changement qui n’a pas laissé indifférent les consommateurs. Dans une conférence de presse organisée mercredi 08 janvier, le secrétaire général de l’association pour la défense des droits des consommateurs, Daouda Elhadj Adam, a dénoncé « la révision à la hausse de manière unilatérale des tarifs des produits des Brasseries du Tchad (BDT) ». Il s’est également insurgé contre les « agissements ignobles de cette société vis-à-vis de la population ».

Pour Daouda Elhadj, depuis la note tarifaire du 2 janvier 2020, « les BDT sont passées à une vitesse supérieure au mépris des consommateurs et en forme de chantage au pouvoir public tchadien. »

Il estime que « cette provocation des BDT, une entreprise qui a déjà assez appauvri et détruit des tchadiens, est la résultante de la situation de monopole de fait caractérisée par un abus de position dominante sur ce secteur. »

« À travers cette note tarifaire de la BDT qui augmente unilatéralement le prix, il s’agit bel et bien de la démonstration parfaite de sa position d’abus de position dominante sur le secteur », selon Daouda Elhadj Adam.

« Face à cette situation grave pour la gouvernance économique et politique de notre pays, l’ADC soutient le mot d’ordre de boycott des consommateurs et des tenanciers de boissons lancé par le Collectif contre la vie chère », ajoute-t-il.

Le Tchad accueillent plus de 3000 déplacés soudanais

Ils ont fui les violences intercommunautaires qui ont éclaté la semaine dernière à El Geneina, au Darfour occidental, près de la frontière tchadienne.

Ils sont déjà au total 3713 personnes, en majorité des femmes et des enfants, à avoir été recensées. Ces soudanais ont quitté leur pays pour se réfugier dans la ville d’Adré et ses environs, à l’Est du Tchad, dans la province du Ouaddaï. Les dits déplacés ont fui les violences intercommunautaires qui ont éclaté à El Geneina, au Darfour occidental.

Le gouverneur de la province d’Ouaddaï, Ramadan Erdebou, accompagné d’officiers des forces de défense et de sécurité, s’est rendu vendredi à Adré, dans le département d’Assoungha. Celui-ci a rencontré des responsables humanitaires du HCR et de la Croix-Rouge, en présence notamment du préfet d’Assoungha et des responsables locaux. La rencontre visait à mettre en place une opération de recensement des déplacés.

Il faut le dire, ce chiffre pourrait évoluer quand on sait que l’opération de recensement se poursuit. Une évaluation des besoins d’urgence est en cours pour une prise en charge rapide des déplacés. Notons aussi que la population locale du département d’Assoungha a apporté son assistance à ces déplacés soudanais.