Culture : l’Institut Itinérant du Slam organise une résidence de slam du 1er au 21 mars à N’Djamena

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la semaine de la francophonie.

L’Institut Itinérant du Slam est un concept qui vise à insuffler un nouveau souffle au slam à travers des formations, des ateliers et des échanges d’expériences dans différents pays. Ainsi, le concert de restitution se tiendra le 22 mars à 19h30 à l’IFT. La première partie de ce concert sera assuré par le formateur Croquemort.

En effet, Xénopi, Danapih, M-Res, Docta Ibra, Gracias et Djémi, sont les slameurs et slameuses retenus pour la résidence qui commence ce 1er mars 2019. Cette résidence intitulée « De l’idée à la scène » se déroule à l’Institut français du Tchad (IFT) et au studio de Preston Concept Record (PCR). Elle est dirigée par Didier Lalaye alias Croquemort, slameur tchadien et Gabriel Kada alias Bokal, ingénieur de son et rappeur.

Faire du slam un véritable art de la scène et l’ouvrir vers des collaborations, des réseaux de diffusion, des festivals et autres concerts à travers le monde est le but de cette résidence. Elle veut rendre le slam musical, professionnel, attractif, vendable en prenant en compte le contrôle de l’écriture poétique, le rythme de déclamation, l’écriture musicale et enfin la gestion de la scène de spectacle.

 

Tchad : Toumaï Hanana Technologies et Nomad Education signent un partenariat pour promouvoir l’éducation

Cet accord a été signé lors d’une rencontre entre les leaders de ces deux entités à Paris, le 26 février 2019.

Leader de l’Education Mobile en France, et en fort développement dans les pays d’Afrique Francophone, Nomad Education développe des applications de révision pour les Primaires, Collégiens, Lycéens et Etudiants. Entièrement gratuites et disponibles hors-connexion, ces applications proposent un contenu de qualité entièrement rédigé par des Professeurs locaux.

Soucieux de rehausser le niveau d’étude et l’apprentissage au Tchad au bénéfice de la jeunesse, les deux partenaires ont fait le choix de rendre le contenu accessible aux élèves gratuitement et hors-connexion pour une phase pilote afin de promouvoir l’accès au savoir, et de réduire considérablement le coût excessif lié à l’accès Internet au Tchad.

Cette démarche vise à accompagner l’action des pouvoirs publics dans leur quête de solutions pour moderniser l’école tchadienne en proposant à tous un enseignement de qualité.

Le président directeur général de Toumaï Hanana Technologies, Sigui Pouidankreo a été reçu ce mardi 26 février 2019 au siège de Nomad Education en France par les deux dirigeants cofondateurs : François Firmin et Caroline Maitrot  ainsi que par  Clémence Illien, Directrice Marketing. Une rencontre avec les autorités en charge de l’éducation tchadienne est prévue dans les prochains jours.

 

Coopération : en visite officielle chez son homologue Erdogan, Idriss Déby renforce l’axe N’Djaména-Ankara

Plusieurs accords ont ainsi été signés à cet effet. Une occasion au cours de laquelle le chef d’Etat tchadien a aussi plaidé auprès des hommes d’affaires turques pour qu’ils investissent au Tchad.

En effet, le président a entamé le mardi 26 février, une visite officielle de trois jours en Turquie. Fidèle allié de Recep Tayyip Erdogan, Idriss Déby entend consolider les relations bilatérales entre le Tchad et la Turquie. Et ce, à travers le renforcement de la coopération économique entre les deux pays.

Les relations entre N’Djamena et Ankara sont plus que jamais au beau fixe comme en témoigne la visite officielle qu’effectue, du 26 au 28 février, le chef de l’Etat tchadien en Turquie. Arrivé mardi à Ankara, Idriss Déby Itno qui est accompagné d’une importante délégation composée de plusieurs ministres et d’hommes d’affaires ; a été reçu en grande pompe au complexe présidentiel, ce mercredi 27 février, par son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan.

Après le traditionnel salut aux couleurs puis les honneurs de la garde présidentielle, les deux chefs d’Etat ont eu un entretien en tête qui a été par la suite élargie aux délégations des deux pays, puis Déby et son hôte ont conjointement animé un point de presse pour faire le point sur l’état de la coopération bilatérale entre le Tchad et la Turquie. A cette occasion, le président turc a fait part de la détermination de son pays de renforcer ses relations avec le Tchad notamment en matière de coopération économique.

«Actuellement, le montant de nos échanges commerciaux est de 60 millions de dollars, c’est trop faible. Notre pays compte 82 millions d’habitants et le Tchad 15 millions, soit au total 97 millions de personnes. Ce montant doit être au minimum de 100 millions de dollars. Nous sommes tous deux déterminés à le faire», a déclaré le président turc, lors de la conférence de presse qu’il a animée avec Idriss Déby, à l’issue de leur entretien.

Le président turc qui a tenu à remercier son homologue tchadien pour les facilités accordées aux entrepreneurs de son pays en matière d’investissements au Tchad a assuré son hôte que la Turquie est déterminée à porter encore plus loin la coopération entre les deux pays, dans le sillage de la volonté du pays de renforcer ses relations avec les pays africains.

«Nous voulons préserver cette relation basée sur le respect mutuel, l’égalité entre les deux parties, la justice et les intérêts communs. C’est pourquoi nous nous opposons à l’approche arrogante envers les pays du continent africain. Nous allons renforcer nos coopérations avec le Tchad et les autres pays africains», a ajouté Recep Tayyip Erdogan.

 

Célébration : la journée mondiale des maladies rares ne se célèbre pas au Tchad

Depuis 2008, à la fin de chaque fin du mois de février, c’est la journée internationale des maladies rares. Mais, au Tchad, elle n’est pas célébrée.

Elles touchent cinq personnes sur 1 000 et elles sont potentiellement mortelles. Les maladies rares sont ainsi définies par l’Orphanet, portail d’informations qui leur est dédié.

L’ampleur de ces maladies n’est pas connue avec précision au Tchad et en Afrique, de façon générale. D’après le représentant de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Tchad, Dr Jean-Bosco Ndihokubwayo, ce sont des maladies qui exigent des moyens très sophistiqués pour les diagnostiquer.

Des maladies difficiles à diagnostiquer

« Au Tchad, ces maladies rares existent sûrement, mais nous ne connaissons pas très bien leur ampleur, car souvent les moyens techniques pour les diagnostiquer font défaut », déclare le médecin. C’est le cas de l’hémophilie qui est “une maladie rare répertoriée en Afrique”.

 L’hémophilie est en effet une anomalie constitutionnelle de la coagulation sanguine. Les personnes atteintes de cette maladie ne grandissent généralement pas et meurent. A en croire Dr Jean-Bosco Ndihokubwayo, “les maladies rares peuvent toucher tous les organes”.

Ce ne sont pas des maladies tropicales négligées

Les maladies rares ne sont pas à confondre avec les maladies tropicales négligées (la lèvre, le ver de Guinée, la peste animale, …).

La journée internationale des maladies rares a été célébrée pour la première fois en 2008, le 29 février. Depuis cette date, elle a lieu tous les ans, le dernier jour de février.

Cette  journée rassemble des millions de patients, de familles, de travailleurs sociaux, de professionnels de la santé, de décideurs politiques et une partie de la population. Mais, cette journée n’est pas célébrée au Tchad.

 

Tchad : le conseiller diplomatique Acheikh Ibn Oumar, victime de piratage de son compte twitter

L’information a été postée par le conseiller diplomatique sur sa page facebook.

“De la part d’Acheikh Ibn Oumar (posté sur Facebook, jeudi 28 février). Avertissement. Mon compte Twitter a été piraté. Chers lecteurs et lectrices, j’ai été alerté par des amis à propos des publications bizarres sur mon compte Twitter. Je n’arrive plus à y accéder. Je suis en train de résoudre le problème. Avec mes excuses”.

Les pirates ont laissés des tweets embarrassants pour le conseiller diplomatique d’Idriss Deby Itno. « J’ai trahi le président Habré. J’ai trahi Timane Erdimi. Je trahirai sûrement Idriss Déby à la première occasion », dit-il.

Rentrée de l’exil politique en novembre 2018 à N’Djamena, Acheick Ibn Oumar a été nommé conseiller diplomatique début 2019. Son compte a été piraté alors qu’il se trouve en Turquie avec le président de la République tchadien Idriss Deby Itno.

Tchad : le personnel de la CCIAMA menace d’aller en grève

Par un point de presse donné ce mercredi 27 février, l’UST/CCIAMA a soumis plusieurs recommandations aux responsables de la CCIAMA  relatives au processus de licenciement d’une partie du personnel.

Dans une correspondance N°432/CCIAMA/P/DG/NDJ/2018 du 04 décembre 2018, le président de la CCIAMA, AMIR ADOUDOU ARTINE, a informé le collège des délégués du personnel du licenciement pour des raisons économiques de 54 agents et cadres confondus. La liste a été jointe à la correspondance sus référencée.

Conformément à la législation de travail, le 12 décembre dernier, le collège des délégués s’est exprimé en soumettant à la hiérarchie quelques propositions qu’il estime pouvoir contribuer à déboucher sur des solutions idoines. Ouvrant ainsi la voie aux négociations entre les deux parties.

En janvier 2019, par une décision du président de l’institution, une commission tripartite a été mise sur place pour examiner le processus de licenciement. Par courrier n°28/CCIAMA/P/DG/NDJ/2019, le directeur a notifié le refus de participer à la réunion du 12 février 2019 qui devait aboutir à  une conclusion des négociations. Une semaine plus tard, l’inspecteur de travail de la commune de N’Djamena, partie prenante aux négociations, produit  le procès-verbal de fin de négociation.

Par ailleurs le constat de la situation actuelle de la CCIAMA, parlant du personnel et du cadre de travail, mérite de se pencher surtout la communication entre la commission tripartite qui reste déficitaire. Selon le secrétaire général de l’UST/CCIAMA, Mong-Mian Taingam Nicolas, affirme que « c’est la mise en mal de la politique du social, de la promotion de l’emploi, de la femme et de la jeunesse prônée par les plus hautes autorités du pays, mais aucune garantie donnée quant à la prise en compte réelle des droits sociaux de toutes concernées par la mesure ».

Par ailleurs le personnel porte à la connaissance de la tutelle les recommandations suivantes : la suspension de la mesure de licenciement, l’implication urgente et accrue du ministère et la prise en main de la situation, la reprise des négociations avec une implication judicieuse et impartiale de l’inspection de travail. La CCIAMA est un établissement public sous tutelle du ministère des mines, du développement industriel, commercial et de la promotion du secteur privé.

Le personnel de l’institution reste convaincu de la responsabilité dudit département. Le personnel se réserve par ailleurs le droit d’engager toutes les voies de recours possibles à cet effet.  Ce présent point de presse tient lieu de préavis de grève, a souligné le secrétaire de l’UST/CCIAMA

 

Actualité: le passeport CEMAC disponible au Tchad dès la fin du mois d’avril

Cette annonce a été faite au sortir de la réunion tenue entre le ministre de la Sécurité publique, Mahamat Abali Saleh et la société française Idemia, le 27 février.

L’annonce de cette date provisoire a été faite au cours d’une rencontre entre l’Agence nationale des titres sécurisés et la société française Idemia. Pendant la présentation de l’échantillon du document, Mahamat Abali Saleh a dit qu’il a été au préalable examiné.

« C’est partant des dernières retouches demandées que la société française Idemia nous rassure que nous allons avoir le passeport. Ainsi que la carte d’identité d’ici fin du mois d’avril », a-t-il précisé.

Ces documents sécurisés font partie des recommandations de six pays de la Cemac. L’objectif de son existence tend à vouloir briser les frontières entres ces pays. Mais aussi, à faciliter la libre circulation des biens et des personnes dans cette zone.

 

Tchad : le CAP-SUR critique la politique d’exclusion du Mouvement Patriotique du Salut

Le Cadre d’Action Populaire pour la Solidarité et l’Unité de la République (CAP-SUR) critique la composition de la nouvelle CENI et estime être lésé.

Selon les termes du document, le régime MPS reste rivé sur sa politique d’exclusion malgré les suggestions d’ouverture de débat politique. En effet, le CAP-SUR en veut pour preuve l’élimination de son candidat proposé par le CNDP (Cadre national de dialogue politique) pour l’équipe de la CENI. Bien-sûr, ainsi que le non-respect de l’ordonnance 12 du 22 mai 2018, accordant un quota de 30% aux femmes.

Le parti de l’Engagement de s’interroger sur la preuve supplémentaire qu’attend le gouvernement pour le faire siéger à la CENI comme c’est le cas au CNDP. Aussi, le parti dénonce la présence de certains partis politiques déjà représentés au gouvernement dans l’équipe de la CENI. Le communiqué cite le PDI et l’UDR-PSD.

Face à ce qu’appelle le CAP-SUR une usurpation de son droit, le parti réclame le rétablissement de ses prérogatives. Car, justifie-t-il son choix à participer à la vie politique par des élections. Tout en restant attaché à des élections apaisées, le CAP-SUR demande la reformulation du décret querellé pour qu’il y soit réparé “les graves violations de la loi relevée”.

Par ailleurs, le CAP-SUR appelle ses militants à la vigilance et à ne pas céder aux provocations d’un pouvoir en mal de repères.

 

Faits divers : un accident fait 32 morts et une dizaine de blessés au Sud du Tchad

Un véhicule gros porteur a fait une chute sur le fleuve Chari, sur le pont Helibongo entre Sarh et Kyabé le 27 février.

En effet, le véhicule qui transportait une soixantaine de personnes se rendait au marché hebdomadaire de Woulouboye.  Localité située dans le département du Lac Iro.

Ainsi, la plus part des victimes, dont une trentaine de morts, sont issues d’une même communauté.

Le marché hebdomadaire du village Woulouboye qui est endeuillé ce jeudi, sera perturbé par ce drame.

Musique : retour sur les temps forts du concert d’Yvan Buravan à N’Djamena

Le lauréat du Prix Découvertes RFI 2018 a mis le show ce 27 février 2019 à l’Institut français du Tchad. Les N’Djamenois et la communauté rwandaise de N’Djamena sont venus découvrir ce jeune talent.

« I love you », c’est la première parole que le docteur de l’amour Buravan a prononcé. En effet, il a ouvert ainsi son tout premier concert au Tchad avec le titre With love. Face à un public majoritairement tchadien, l’artiste a tout donné pour créer un contact. Convaincu, le public a fondu en youyous et applaudissements et a repris certains des refrains durant le concert.

Buravan a enchainé quelques titres puis Malaika. Une chanson qui « a illuminé sa carrière » d’après lui. Pour cause, c’est ce titre qui a fait de lui le vainqueur du Prix Découvertes RFI 2018. Sur ce titre, le public a accompagné Buravan avec les lumières des téléphones.

Le spectacle s’est poursuivi avec des moments d’échanges avec les artistes tchadiens. Notamment le danseur Saleh Maina par des démonstrations de danse rwandaise sur le titre Just dance. Démonstrations qui n’ont pas manqué d’arracher un tonnerre d’applaudissements du public.  Le chanteur Abdoulaye Ndergué a rejoint Buravan sur scène pour chanter l’amour sur Ni njyé nawe.  Instant duel. Puis la chanteuse Matibaye Genéviève a fait pareil sur la mélodieuse chanson Oya. Moment featuring.

 

Tchad : Florent Nédingamram, vainqueur du concours « épelle-moi »

D’après les résultats proclamés par le jury, le représentant du collège les Assemblées chrétiennes de Sabangali remporte le premier prix.

Après la première phase qui a vu l’élimination de trois candidats, les qualifiés pour la finale sont passés sur le podium pour épeler sept mots.

Selon la délibération du jury, Nédingam Florent, du collège les Assemblées chrétiennes de Sabangali, est arrivé premier avec une note de 12/21 suivi de Ngueblar Grace, du complexe Filao de Gassi et de Allaramadji Chancelin du complexe catholique Don Bosco. « Je suis très ému de cette victoire. Si je suis arrivé à ce niveau, c’est grâce à mes condisciples et mes enseignants qui n’ont cessé de m’encourager. Mention spéciale à mon chargé de cours en français. Je conseille mes amis de s’adonner à la lecture », a lâché Nédingam Florent.

Le jury a souligné le sérieux problème d’épellation que rencontrent les élèves et les exhortent à se cultiver par le biais de la lecture. Aussi, les membres du jury ont interpellé les parents sur la nécessité de suivre leurs progénitures dans leurs études et leur procurer des documents.

Des livres, des cahiers, des dictionnaires et bien d’autres choses ont constitué le lot de cadeaux qu’ont reçu les heureux et malheureux candidats. Rendez-vous très prochainement pour une nouvelle édition.

Tchad : l’AFEMA et le club des Filles En Marche (FEM) lancent la 1ère édition du concours « épelle-moi »

En vue de jauger le niveau de langue des élèves du premier cycle, le concours est lancé ce mercredi au Centre des jeunes Don Bosco.

C’est devant un public composé d’élèves, de parents et de chefs d’établissement que ce concours a été lancé. En effet, pour cette première édition, le concours met aux prises six élèves issus de divers établissements. Il s’agit du complexe Filao de Gassi, du complexe catholique Don Bosco de Chagoua et enfin du collège les assemblées chrétiennes de Sabangali.

Selon la présidente de FEM, Royoum Sekalbaye, ce concours a été mûri durant deux ans pour être enfin réalisé ce 27 février 2019. « Ce concours vise à promouvoir l’excellence dans le système éducatif tchadien, à instaurer en chaque enfant le goût de la lecture tout en cultivant l’esprit de challenge », a-t-elle mentionné.

Alors, la règle du jeu consiste à retenir le mot prononcé par le jury et l’épeler par la suite sur un temps de 1mn45s. Chaque élève doit épeler dix mots. C’est devant un jury composé de Lobo Maurienne, Me Clarisse Nomaye et Mbernodji Sosthène que les six compétiteurs s’affrontent.

En attendant les résultats de cette première édition, le club FEM n’entend pas s’arrêter là. « Notre objectif est d’étendre ce concours sur le plan national. Nous procèderons province par province, arrondissement par arrondissement pour atteindre le plan national », a laissé entendre la présidente de FEM.

Tchad: une plateforme de contrôle de l’effectivité de la présence des enseignants est lancée

La plateforme a été lancée ce mercredi par le ministère des Finances et du Budget et celui de l’Education nationale, en partenariat avec l’Unicef. Une plateforme de contrôle citoyen de l’effectivité de la présence des enseignants sur le territoire national.

L’absence d’un enseignant à son lieu d’affectation peut désormais être signalée à travers le réseau de téléphonie mobile Tigo en composant *707#. En effet, il s’agit une œuvre de l’Observatoire tchadien des finances publiques (OTFiP). Le projet est parti d’un constat selon lequel le taux d’absentéisme des enseignants est très élevé. D’ailleurs, c’est l’une des causes de la baisse de niveau des élèves tchadiens comparé aux autres pays africains francophones.

Ainsi, le gouvernement et ses partenaires utilisent cette nouvelle approche pour s’assurer de la présence effective du personnel enseignant dans les établissements scolaires.

Partenariat

L’Unicef, partenaire financier de cette plateforme, trouve que la présence effective du personnel enseignant dans les lieux d’affectation est un critère indispensable de la qualité de l’éducation. Pour la représentante de l’Unicef au Tchad, Dr Viviane Van Steirteghem, « en 2018 la masse salariale du ministère de l’Education nationale a représenté 88% des dépenses totales du ministère, et 30% des dépenses du personnel civil de l’Etat.

D’où l’importance de l’effectivité de la présence des enseignants afin d’assurer l’efficacité de l’éducation ». Malgré plusieurs recensements du personnel de l’Etat, certains enseignants continuent d’être absents à leurs postes d’affectation. « Même s’ils sont présents, leur présence effective dans les classes est à déplorer » précise la représentante de l’Unicef au Tchad.

Objectifs

Selon le rapport du Programme d’analyse des systèmes éducatif PASEC 2014, une grande proportion des élèves du primaire ne maîtrise pas les connaissances et compétences suffisantes pour poursuivre une scolarité dans de bonnes conditions. 83,3% en lecture et 80,9% en mathématiques.

En effet, le contrôle citoyen se généralise en Afrique comme un soubassement des politiques sociales. Dans ce sens, « l’Unicef s’engage aux côtés du gouvernement tchadien pour établir une plateforme de contrôle citoyen qui contribuera à accroitre le taux d’effectivité des enseignants, à améliorer les performances du secteur et le niveau d’apprentissage des enfants, ainsi qu’à maitriser les dépenses du personnel enseignant » selon  la représentante de l’Unicef, Dr Viviane Van Steirteghem.

Tchad : la CPDC exige que le décret portant désignation des membres de la CENI soit retiré

L’équipe mise en place est paritaire:  15 membres représentants de l’opposition et 15 autres de la majorité présidentielle.

Les membres de la  Commission électorale nationale indépendante (CENI) ont été nommés par un décret du chef de l’Etat, le 21 février 2019. En effet, la polémique autour de la composition des membres de la CENI s’embrase. Surtout, au niveau de l’opposition démocratique.

Dans un communiqué de presse, la CPDC dénonce le caractère sélectif dans la composition de cet organe chargé de l’organisation des élections au Tchad. Ainsi, le porte-parole de la CPDC, Poddi Djimé Bichara, indique que : “la loi 30 portant création de la CENI dit en son article 3 alinéa 3 que les membres de la CENI sont désignés par rapport à la représentation des partis politiques à l’Assemblée nationale et dans les Conseils locaux, c’est-à-dire les Conseils municipaux”.  

Par ailleurs, il se trouve que les partis politiques membres de la CPDC qui remplissent ces conditions-là ont été écartés sans aucune explication. Peut-on lire dans le document élaboré par la CPDC.

Donc, la CPDC demande donc le retrait du décret qui met en place les membres de la CENI. En effet, ces personnalités choisies parmi les candidats autres que les responsables des partis politiques sont chargés d’organiser les prochaines élections au Tchad.

 

Tchad : le colonel Hafire Gardick nommé responsable adjoint de la zone de défense de Fada

Selon un décret présidentiel datant du 26 février, le colonel Hafire Gardick a été nommé numéro deux de la zone de défense de Fada, au nord du Tchad.

En effet, le colonel Hafire Gardick est le nouveau responsable adjoint de la zone de défense de sécurité n°1 Fada. Il remplace à poste de commandement le général de brigade Saleh Abdoulaye Garilou.

En fait, le décret de sa dénomination a été lu le mardi 26 février au journal télévisé nationale. Ainsi, selon le terme de décret, le général sortant est appelé à d’autres fonctions

Il faut dire que la zone de défense de sécurité n°1 fada est située dans la partie septentrionale du Tchad. En effet, elle est très stratégique sur le plan de la sécurité nationale.

Plusieurs officiers supérieurs ont été également nommés à des postes de légion de la gendarmerie nationale.

Agriculture : « les systèmes d’irrigation contribuent à l’intensification de la production » dixit Lydie Beassemda

Dans une interview accordée à Tchadinfos, la ministre de l’Irrigation, de la Production et des équipements agricoles a relevé les enjeux de cette rencontre. Lesdits enjeux reposent sur les défis climatiques et la modernisation du secteur.

Le Tchad se prépare à accueillir le tout premier Salon africain de l’agriculture (Safagri). Il est prévu du 12 au 15 mars 2019 à N’Djamena. En effet, le secteur agricole est aujourd’hui modernisé. La technologie est au centre de la chaîne agricole et des métiers qui y sont liés.

De ce fait, des réflexions seront menées pour permettre aux différents participants au Salon africain de l’agriculture de s’approprier les nouvelles méthodes de production.  Selon Lydie Beassemda, il y aura un espace Technologie au niveau du Safagri.

Dans certains pays africains, il y a des technologies qui sont développées pour pouvoir produire des semences améliorées. « Le Burkina viendra avec ses producteurs semenciers qui ont développé la technologie de la production des semences. C’est un exemple de technologie qui permet de lutter contre le changement climatique »,a-t-elle expliqué.

Aussi, tous les systèmes d’irrigation pour faire face au manque d’eau seront évoqués au cours de cette rencontre continentale. « Les systèmes d’irrigation contribuent à l’intensification de la production.  Vous aurez aussi des technologies liées au suivi et au contrôle de la météorologie. Il y a des équipements importants » précise la ministre en charge de l’Agriculture.

Il faut dire que l’agriculture utilise de nos jours des drones pour pouvoir renseigner sur la météorologie. Alors, si l’on parle de développement des chaines de valeur, il faudrait une certaine maîtrise des technologies. Et ce, pour une meilleure appropriation.

Tchad : la CENI ne fait pas l’unanimité dans la classe politique

La mise en place de la CENI, la commission électorale nationale indépendante divise la classe politique.

En effet, avec cette querelle au tour de la mise en place de la Céni, l’opposition est déjà divisée. Car, même la liste envoyée par son chef de file n’a pas été prise en compte.

La CPDC, la coordination des partis politiques pour la défense de la constitution dénonce le caractère sélectif dans la composition de cet organe chargé de l’organisation des élections au Tchad.

Tchad : la mise en place de la CENI divise l’opinion

Le président Déby a entériné par décret le 21 février, la proposition du cadre national de dialogue politique, désignant les personnalités, membres de la Céni.

Au Tchad, la mise en place de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) divise la classe politique. En effet, la Coordination des partis politiques pour la défense de la constitution (CPDC) dénonce le caractère sélectif dans la composition de cet organe chargé de l’organisation des élections au Tchad.

Ainsi, ils sont au total 30, dont 15 de l’opposition et 15 de la majorité présidentielle. Ces personnalités choisies parmi les candidats autres que les responsables des partis politiques auront la charge d’organiser les prochaines élections au Tchad.

Pour le porte-parole adjoint de la CPDC, Poddi Djimé Bichara, « la loi 30 portant création de la Céni dit en son article 3 alinéa 3 que les membres de la Céni sont désignés par rapport à la représentation des partis politiques à l’Assemblée nationale et dans les conseils locaux, c’est-à-dire les conseils municipaux ».

Tchad : dernières révélations apportées sur le présumé enlèvement d’une fille au Chari Baguirmi

Une famille a indiqué ce lundi au média en ligne Tchadinfos, que le sultan de Baguirmi aurait « enlevé » sa fille le 15 février. De  « fausses accusations » auquel répond l’entourage de Mbang Hadji Woli Mahamat.

En effet, pour la famille, il n’y a pas de doute possible. Aïcha Ali, âgée de 14 ans, a été « enlevée » par des hommes du sultan Mbang Hadji, à Moilé. Localité située dans la province du Chari-Baguirmi, selon un communiqué diffusé par ses proches sur les réseaux sociaux.

Ainsi contacté, Abakar Ali, cousin d’Aïcha Ali, confirme les faits et espère que « la justice va s’occuper de tous ». Selon lui, sa cousine a été séquestrée au domicile du sultan à Gassi, dans le 7e  arrondissement de N’Djamena. Donc, à l’en croire, Aïcha a été « enlevée devant le domicile familial alors qu’elle tenait son petit commerce»… « Cela fait aujourd’hui 40 jours depuis sa disparition (…) », ajoute-il à Tchad Infos.

Avis du sultan du Baguirmi

De son côté, son chargé des relations publiques (CRP), Tahir Patcha, rejette tout en bloc. « Les publications faites sur les réseaux sociaux ne sont que fausses accusations ». Selon lui, la fille n’a jamais été enlevée. « Elle a fui sa famille à Moilé pour venir se réfugier chez le sultan à Gassi… Elle y a passé un mois », déclare-t-il.

Ainsi, le CRP du sultan ajoute que “la fille a été trop souvent maltraitée par sa mère : c’est ce qui a causé sa fuite”.  Selon Tahir Patcha : “Aïcha Ali a 21 ans et souhaitait quitter la maison familiale pour rejoindre son conjoint.” La jeune fille aurait alors demandé de l’aide au sultan pour officialiser son union avec son amoureux.

Mais, ne pouvant donner son accord sans celui du père d’Aïcha Ali, Mbang Hadji Woli a contacté l’oncle paternel de la fille. Son appel reste sans réponse, selon le CRP du sultan.

Où se trouve la fille recherchée ?

Le 15 février, une délégation de la famille maternelle d’Aïcha Ali est arrivée à N’Djamena. Mais elle n’a pas fait la même lecture de la situation. Elle a ainsi déposé une plainte. Elle a été auditionnée le lundi 25 février à la Coordination de la police. Un membre de la cour du sultan a représenté Mbang Hadji Woli. Les deux parties ont été entendues sur procès-verbal.

La famille réclame sa fille et des dommages et intérêts. « Nous voulons la revoir en pleine forme, en chair et en os. On veillera bien à ça ! », clame Abakar Ali. En attendant, Aïcha Ali a été conduite à Massenya, dans le palais du sultan de Baguirmi.

 

Economie : zoom sur la confection des marmites made in Tchad

Entre archaïsme et conditions de travail précaires, les fabricants de marmite made in Tchad excellent dans leur domaine.

En effet, c’est une immersion dans le plus grand atelier de fabrication de N’Djamena. A l’entrée sud du quartier Ridina, dans le 5e arrondissement de N’Djamena, on sent une odeur de brûlé qui flotte dans l’air. L’endroit est modeste, clôturé par des tôles rouillées. Un hangar de fortune se dresse au milieu de la cour où travaillent 14 employés. Chacun exécute une tâche spécifique. Le propriétaire de l’atelier scrute les faits et gestes de ses employés.

En fait, dans le plus grand atelier de fabrication de marmite au Tchad, rien ne se fait au hasard. L’activité est archaïque et artisanale certes, mais elle nécessite une grande précision. « Toute erreur peut fausser le processus de fabrication », confirme Abakar Adoum, qui gère l’entreprise depuis 15 ans.

Ainsi, tout commence par la collecte de l’aluminium, matière première de fabrication. Les carcasses de moteurs des véhicules et des motos, des fils électriques usés, les canettes de boisson, etc. Bref tout ce qui contient de l’aluminium est récupérable.

« Nous avons un large réseau avec des garagistes qui nous amènent des pièces défectueuses ; des agents de le SNE [Société nationale d’électricité] qui nous apportent des fils électriques qui ne fonctionnent pas ; des femmes des casseroles déjà usées et même avec des enfants qui ramassent des canettes dans les rues », indique Abakar Adoum.

Ces matériaux sont mis dans une fosse d’un mètre carré et fondent pendant deux heures sous une température très élevée. Comme à la forge, un employé est chargé de souffler sur le feu et un autre de contrôler le processus de liquéfaction et d’enlever les résidus qui remontent à la surface grâce à un long instrument. Cela permet de s’éloigner de la chaleur infernale dégagée par le bouillonnement de l’aluminium.

 

Coopération : le Président Idriss Déby Itno en visite officielle en Turquie

Ce mardi 26 février, le président du Tchad a quitté N’Djamena pour Ankara, en Turquie. Il s’y rend dans le cadre d’une visite officielle, sur invitation de son homologue Recep Tayyip Erdogan.

En effet, c’est une visite officielle qui intervient après celle de Recep Tayyip Erdogan au Tchad, en décembre 2017.  Cependant, rien n’est indiqué sur le motivation de ce déplacement. Néanmoins,  il vise la consolidation des acquis du passé entre les deux pays. Lesquels tardent encore à se matérialiser.

Des accords signés et d’autres en études

Historiquement, le Tchad et la Turquie ont paraphé plusieurs documents. Cela à la suite de la visite du président Recep Tayyip Erdogan en décembre 2017. Lesdits accords impliquent entre autres les mécanismes pour éviter la double imposition en matière d’impôt sur les revenus, la coopération dans le domaine de la jeunesse et des sports, le protocole de coopération technique et de développement, la promotion et la protection réciproque des investissements, le mémorandum d’entente sur la coopération dans le domaine des technologies de l’information et de la communication et des archives diplomatiques entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays, etc.

Aussi, il avait été demandé aux administrations des deux pays d’intensifier les échanges en pour finaliser d’autres accords en étude, en particulier dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage, de la culture, de l’environnement, des mines, de l’énergie, mais aussi d’explorer d’autres domaines de coopération. Par ailleurs, une société turque a signé récemment des conventions pour la confection des tenues militaires.

 

Tchad : la STPE connaîtra bientôt des réformes de redynamisation

C’est le but de la visite d’Idriss Saleh Bachar, ministre des Postes, des Nouvelles technologies de l’information et de la communication, le 25 février à la Société tchadienne des Postes et de l’Epargne (STPE).

En effet, cette réunion des responsables intervient après la visite du chantier du siège de la société en reconstruction. Malgré l’avènement des Tic au Tchad et leur faible taux de pénétration, le secteur des postes connaît un choc. Les services proposés par la Poste sont de plus en plus délaissés au profit de axés sur la technologie.

Au cours de la réunion, le directeur général adjoint de la STPE, Moussa Abdelkader Rahmat, a déploré les handicaps que connaît son institution contrairement autres sociétés étatiques. Tout de même, selon lui, la STPE peut être un vecteur de développement du pays avec son réseau constitué de 41 bureaux à travers le pays dont seulement 10 sont interconnectés.

Le ministère des Postes, des Nouvelles technologies de l’Information et de la Communication, Dr Idriss Saleh Bachar, a fait part aux responsables de la STPE, de la volonté des plus hautes autorités d’entamer la réforme de la société, avec une nouvelle vision, en vue de la redynamiser. Les services actuels de la STPE ne sont pas alléchants, a reconnu le ministre Idriss Saleh Bachar. Raison pour laquelle selon lui, il faut des réformes pour attirer la clientèle. Concrètement, il est question de diversifier les offres et services pour mieux générer des ressources à l’Etat.

La conseillère technique aux Postes et aux Nouvelles technologies de l’information et de la communication de la présidence de la République, Mme Zara Ahmed Sidick, relevé que la réforme de la STPE est d’une certaine priorité. Ceci, dans le souci de redonner à la STPE toute sa valeur.

 

Musique : l’artiste rwandais Yvan Duravan en concert le 27 février au Tchad

Prix Découvertes RFI 2018, le jeune Yvan Buravan est actuellement en tournée sur le continent africain.

En effet, le chanteur rwandais montera sur scène ce mercredi 27 février à N’Djamena.

Prix Découvertes RFI 2018, il a accumulé 1,15 millions de vues ces 12 derniers mois au Rwanda sur YouTube. Ainsi, en une année, au pays des mille collines,  le contenu de la musique d’Yvan Duravan a en effet été le plus visité sur YouTube, le site d’hébergement de vidéos.

 

Tchad : les tchadiens immigrés en France exigent le départ immédiat de l’armée française du sol tchadien

C’est pour cette finalité que ce comité organisera une manifestation le 7 mars prochain, devant l’Assemblée nationale à Paris.

« Les 4, 5 et 6 février 2019, la France a bombardé une colonne de rebelles au Nord du Tchad faisant plus de 160 morts. Elle a arrêté et remis aux mains de l’armée tchadienne plus de 250 d’entre eux. Nous, tchadien(ne)s immigré(e)s en France, exigeons le départ immédiat de l’armée française du sol tchadien. Pour cela nous organisons une manifestation le 7 mars prochain à 13h devant l’Assemblée nationale à Paris… Nous n’avons pas besoin de la France pour régler nos problèmes, à bas le colonialisme », clame-t-il.

Présente au Tchad depuis 60 ans, l’armée française pose de vrais problèmes au peuple tchadien. En effet, selon le comité, la France n’a jamais soutenu la construction d’un Etat de droit. Elle n’a ni œuvré à l’avènement d’un Etat démocratique au Tchad.

Ainsi, ces ingérences de la France au Tchad, ont suscité d’après ces derniers, de nombreuses indignations dans l’opinion nationale/internationale. C’est dans ces circonstances troubles au contour juridique saugrenu, que la France justifie son intervention militaire et meurtrière.

Aussi, des réelles menaces pèsent désormais sur les leaders de l’opposition démocratique, de la société et toutes voix discordantes qui tentent de mettre à nu l’ingérence de la France au Tchad et les pratiques anti-démocratiques du régime actuel.

Face à ces frappes disproportionnées et illégales de l’armée française, les tchadiens dans leur majorité, s’indignent et dénoncent avec véhémence cette ingérence dans les affaires intérieures du Tchad. « C’est pourquoi, nous avons décidé d’organiser des manifestations pour exiger la souveraineté intégrale du Tchad pour demander le départ immédiat et sans condition de l’armée française de notre pays », soutiennent-ils.

 

Faits divers : un bébé retrouvé mort sous le pont de Chagoua

Le lundi 25 février, un bébé a été retrouvé mort sous ce pont à N’Djamena. Selon des témoins, l’enfant y aurait été déposé au petit matin.

En effet, l’enfant sans vie a été retrouvé le lundi 25 février sous le pont Chagoua, dans le 7e arrondissement de N’Djamena. Il était couvert d’un pagne et mis dans un panier.

Par ailleurs, la mère du bébé reste introuvable. Mais, la police a lancé une alerte pour l’identifier et l’appréhender.

La ville de N’Djamena n’est pas à sa première découverte de bébés abandonnés. Au moins deux cas similaires ont été signalés à la police, au cours de ces trois derniers mois. Ainsi, au Tchad, ces cas d’infanticide sont punis par la loi d’une peine d’emprisonnement allant de cinq à dix ans.

 

Tchad : les violences, une torture infligée aux tchadiens

A l’intervalle de trois mois, plus de trois cas ont été dénoncés sur les réseaux sociaux.

La situation est criarde. En effet, il est constatable de jours en jours, que les tchadiens infligent des actes de torture à leurs semblables. Il y a le cas d’Oumar Hissein qui a été séquestré et a succombé à la suite des violences. Et, une vidéo montrant une dame fouettée par des agents des forces de défense et de sécurité a provoqué l’indignation sur la toile. Qu’est-ce qui explique cette situation ? Pourquoi cette recrudescence de violence ?

Ainsi, les défenseurs des droits de l’Homme et des citoyens se saisissent du problème.

Chaque année, environ 300 femmes sont violentées à Ndjamena, selon l’Association des femmes juristes du Tchad. Mais on assiste très souvent à un certain laxisme de l’appareil judiciaire.

Tchad: les Scouts et Guides commémorent l’anniversaire de Baden Powell

Les Scouts et Guides du Tchad, à l’instar de ceux du monde, ont  commémoré le dimanche 24 février 2019, l’anniversaire du fondateur de leur mouvement, Baden Powell.

Ceux de l’archidiocèse de N’Djamena ont fêté aux paroisses Saint Paul de Kabalaye et Sainte Mère Theresa de Calcutta de Boutalbagar. En effet, en faisant le déplacement à la  paroisse Saint Paul de Kabalaye, plus de 4 000 filles et femmes Guides de l’Archidiocèse de N’Djamena ont placé leur Journée mondiale de la Pensée (JMP),  célébrée dans  150 pays dans le monde, sous le thème : « leadership : 110 années d’aventures ».

Par contre les 1 575 Scouts eux ont choisi la paroisse Sainte Mère Theresa de Calcutta de Boutalbagar pour fêter les 162 années de la vie du fondateur de leur mouvement et ont placé leur journée sous le thème : « Comment vivez-vous votre promesse et la loi en tant que Scout ? ».

Dans son homélie, le curé  de la paroisse Saint Paul de Kabalaye, l’Abbé Aubert Dipou a tenu à rendre grâce à Dieu qui offre cette occasion à toutes les Guides de célébrer cette journée.  Evoquant les textes du jour, l’Abbé Dipou a exhorté non seulement les Guides mais aussi les fidèles à vivre selon l’évangile, à aller vers l’autre, demander pardon et se réconcilier. Il les a invités également à aimer leurs ennemis.

L’abbé Bruno Kalarambaye, aumônier des Guides et Scouts, a également dans son exhortation mis un accent particulier sur la réconciliation et le pardon. Il a demandé aux Scouts d’être des modèles et ouvriers de la paix. « Il revient à vous de semer l’amour, d’aller les autres jeunes pour annoncer le Christ comme recommande l’évangile d’aujourd’hui », a-t-il dit.

Tchad: près de 400 000 mètres carrés de terre déminés dans le Nord

L’équipe de déminage de Humanity & Inclusion a nettoyé cette surface de terre et détruit 114 mines terrestres y compris des restes d’explosifs de guerre.

Depuis novembre 2018, l’équipe de déminage de Humanity & Inclusion a nettoyé plus de 400 000 mètres carrés de terre. En effet, c’est l’équivalent de 70 terrains de football. Ainsi, l’équipe a identifié et détruit 114 mines terrestres et autres restes d’explosifs de guerre.

« Nous dégageons des terres pour promouvoir le développement dans le nord du Tchad », a déclaré Benjamin Westercamp. Il est chef de la mission de HI au Tchad. Mais, plusieurs zones restent contaminées par des armes laissées après le conflit avec la Libye dans les années 1980. « Cela empêche l’utilisation de routes et la mise en œuvre de projets de développement. Nos travaux de déblayage aideront la région à sortir de son isolement » ajoute-t-il.

Par ailleurs, on estime que plus de 1,5 million de mètres carrés de terres sont contaminés par des restes explosifs de guerre. De ce fait, afin d’accélérer le processus de déminage, l’équipe HI a commencé à utiliser la GCS 100. Une moissonneuse-batteuse blindée télécommandée qui fait exploser les engins dangereux sur son passage.

Ainsi, pour aider à protéger les civils, Humanity & Inclusive éduque les populations locales.  Elles sont éduquées sur les risques que présentent les munitions non explosées pour leurs communautés. Jusqu’à présent, ils ont atteint 450 personnes.

 

Tchad : l’ambassadeur Abderahim Yacoub Ndiaye meurt à l’âge de 75 ans

Marié et père de 14 enfants, Abderahim Yacoub Ndiaye est décédé le 21 février 2019, à son domicile à N’Djaména.

En effet, il est né le 07 mars 1943 à Bousso dans le Chari-Baguirmi. Titulaire d’une maîtrise en Droit de l’Université Paris 2 obtenu en 1974, il est par ailleurs diplômé de l’Ecole Nationale d’Administration – Tchad (1965). D’autre part, il a fait l’ENA de Paris en 1967.

En tant qu’administrateur civil, il a exercé de hautes fonctions au service de son pays. Ainsi, il a exercé de Hautes responsabilités dans les sociétés Nationales. De ce fait, le Tchad perd en Abderahim Yacoub Ndiaye un de ses valeureux fils qui l’ont servi avec patriotisme, loyauté et un sens élevé du bien commun.

 

Tchad : C3 Médical veut former un cercle médical Tchad-Maroc-France

Dr A. Sokari, directeur médical de C3 Médical, a effectué une courte visite de deux jours à N’Djamena.

 En effet, sa visite visait à renforcer une relation tripartite dans le secteur de santé entre la République du Tchad, la France et le Royaume du Maroc. Pour cela, il s’est entretenu avec  le ministre de la santé publique, Aziz Mahamat Saleh et la première dame Hinda Deby Itno. Au centre des discussions, des moyens de renforcer une coopération sur le plan médical pour les malades tchadiens dont le traitement à l’étranger reste une nécessité.

Ainsi, lors de sa visite, il a donné un aperçu sur la volonté d’organiser une collaboration avec la Fondation Grand Cœur. Il s’agit d’opérer plusieurs enfants tchadiens souffrant de fentes labiales et labiopalatines dans les prochains mois. Ces entretiens ont couronné la visite du Dr Sokari qui a rendu une visite à l’Hôpital Mère et Enfant. Aussi, il a fait des descentes avec des acteurs des secteurs publics et privés pour établir un point de coopération entre le C3 Médical et le Tchad.

C3 médical offre la possibilité d’organiser un parcours de soins bien défini tout en garantissant l’optimisation des coûts à travers les relations solides. Entre C3 médical et plusieurs structures sanitaires de renommées internationales  figure la France et le Maroc. On peut citer l’Institut Curie, IMM, Hôpital Saint Joseph à paris ainsi que d’autres cliniques et hôpitaux à Casablanca.