Tchad : Ramatou Mahamat Houtoin et Valerie Commelin nommées à la tête d’entreprises pétrolières

Le 21 février 2019, Idriss Deby vient a nommé par décret deux femmes à des postes de hauts rangs dans le secteur pétrolier nationale.

Elles sont deux femmes. En effet, la première, Ramatou Mahamat Houtoin, nommée Directrice Générale Adjointe de la SHT (Société Tchadienne des Hydrocarbures). La deuxième, Valerie Commelin, nommée Directrice Générale Adjointe de la SRN (Société de Raffinage de N’Djamena).

Ainsi, avec ses nominations le pouvoir continue sa politique de responsabilisation des femmes.  Notamment, dans le cadre de l’ordonnance fixant les règles de la parité dans les fonctions nominatives et électives.

Tchad : le ministre de l’élevage victime d’un accident

Gayang Souaré a fait un accident de voiture entre Faya Largeau et Fada, le 19 février dernier.

En fait, l’information a été recueillie par nos confrères Tchadinfos.com auprès des sources proches de sa famille. En effet, selon ces sources, le ministre Gayang Souaré a eu une fracture au bras droit et son état de santé n’est pas inquiétant. Après l’accident, il a été transporté d’urgence via hélicoptère à N’Djamena. Ainsi, il est actuellement admis à l’hôpital de la Renaissance.

Bref, Gayang Souaré a entamé une deuxième tournée dans la zone nord du pays pour inspecter les services de son ministère au niveau déconcentré. Il a instruit son directeur général, M. Mahamat Guindé, de poursuivre la mission dans les provinces non visitées.

Tchad : le troisième recensement général de la population en cours de préparation

Le conseil ordinaire des ministres a adopté quatre projets de textes dont celui du troisième recensement général de la population de l’habitat. A celui-ci sera greffé le recensement général de l’agriculture.

En effet, le conseil des ministres adopte le troisième projet de décret portant recensement général de la population et de l’habitat. Il intervient dix ans après le deuxième recensement général de la population et de l’habitat. Ainsi, il prend en compte dans sa forme, la question démographique qui intéresse tous les secteurs de développement.

Par conséquent, le recensement en vue se verra greffer au recensement général de l’agriculture. L’objectif de l’adoption de ce projet consiste à disposer le pays d’un cadre légal. Aussi, un cadre opérationnel sur toute l’étendue du territoire. Enfin mobiliser les ressources nécessaires à son organisation.

Tchad : les membres de la CENI sont connus

C’est par un décret du président de la République Idriss Déby Itno, rendu public le 21 février 2019 sur les antennes de la télévision publique, qu’ils ont été désignés après l’adoption de la loi n°30 portant création de la CENI le 30 novembre 2018.

 La machine électorale pour l’organisation des élections législatives se met en marche. Au total, quinze personnalités de l’opposition et 15 autres de la majorité sont désignés membres de la CENI. En effet, la nouvelle CENI est paritaire telle qu’annoncée par les plus autorités à l’orée de l’année 2019. Elle est composée de 15 membres de l’opposition et 15 membres de la majorité.

Ce décret ne désigne que les membres, mais ne donne pas d’autres détails. Qui sera le prochain président de la CENI ? Comment sera composé le bureau ? Il est difficile de trouver une réponse à ces différentes interrogations, mais une chose est sûre, la machine électorale est mise en marche. Même si l’organisation des élections législatives est hypothétique si l’on s’en tient à la date annoncée, premier semestre de l’année en cours.

N’Djamena : les étudiants non inscrits ont deux semaines pour se rattraper

Après des plaintes au rectorat de l’Université de N’Djamena et l’interpellation des étudiants, une solution est trouvée.

En effet, les étudiants non inscrits ou réinscrits ont un délai de deux semaines pour se conformer. Ainsi, dans une note circulaire, le secrétaire général de l’Université de N’Djamena informe qu’un délai est accordé du 20 février au 5 mars 2019.

Au cours du le Conseil rectoral, le ministre de l’Enseignement supérieur, Houdeingar David Ngarimaden s’exprime. Il fustige le comportement des responsables du service des scolarités de l’Université de N’Djamena. Mais si tous les étudiants arrivent à se conformer, ce sera un atout. Ainsi, l’Université de N’Djamena aura une entrée financière de plus de 10 millions de FCFA.

 

Tchad : le premier adjoint du maire de N’Djamena pose sa lettre de démission

Oumar Abdallah Lebine, le premier adjoint du maire de N’Djamena, a déposé ce jeudi 21 février sa lettre de démission. Un conseil a été convoqué pour élire son remplaçant ce jour-même.

Suite à des tensions qui durent depuis quelques semaines entre le maire de la ville de N’Djamena, Saleh Abdelaziz Damane, et son premier adjoint, Oumar Abdallah Lebine, ce dernier jette l’éponge ce jeudi 21 février.

Oumar Abdallah Lebine quitte sa fonction qu’il occupe depuis octobre 2018. Le désormais ex maire adjoint aurait pris cette décision pour éviter une probable destitution.

Un conseil communal a par ailleurs été convoqué ce même jeudi afin d’élire son remplaçant.

Tchad : les femmes artistes préparent la 2ème édition de leur semaine nationale

Les artistes tchadiennes ont organisé une conférence de presse le mercredi 20 février à l’Institut Français du Tchad pour la tenue prochaine de la Semaine nationale de la femme tchadienne (SENAFET) en art (SENART).

 La conférence s’est déroulée dans la salle de projection de l’Institut français du Tchad en présence de plusieurs artistes. La deuxième édition de la Senart se déroulera du 1er au 8 mars à N’Djamena sur plusieurs sites. En effet, en prélude à la Semaine nationale de la femme tchadienne (Senafet) et à la Senart une variante artistique de cette semaine, les artistes tchadiennes ont invité la presse à une conférence pour annoncer l’évènement et dérouler le programme des activités. Il faut souligner que cette deuxième édition est placée sous la promotion de la femme artiste tchadienne.

La Senart a été créée pour éloigner la femme artiste de la « monotonie » de la célébration de la Senafet, selon la coordinatrice de l’événement, Mariam Mayoumbila. Des célébrations qui sont toujours marquées par un défilé à la place publique depuis près de 30 ans et où la femme artiste est marginalisée. La Senafet n’offre pas une véritable plateforme pour réfléchir sur la promotion et le développement de la femme artiste, d’après Mariam Mayoumbila.

C’est pour cela que la Senafet en art a la vision de mettre un accent sur l’importance de la diversité culturelle comme fondement de l’acceptation de la femme artiste, de la considérer comme une force motrice et ses œuvres comme des produits économiques.

 

Tchad: des membres de Boko Haram arrêtés à Ndjamena

Ces éléments de Boko Haram se seraient infiltrés dans la capitale suite à l’attaque qui a eu lieu dans la région du Lac le mercredi 20 février.

Selon de sources locales, quelques éléments de Boko Haram ont réussi à traverser la frontière Tchad – Nigeria au niveau de Bourboura un petit village près de Ngouboua où ils ont tué cinq personnes. En se repliant, ils se sont arrêtés dans un autre village non loin de là, Ngatia, d’où ils seraient partis avec douze otages.

Pendant ce temps, à Ndjamena, les services sont sur les dents. Selon une alerte datant du week-end, au moins cinq éléments de Boko Haram ont réussi à s’infiltrer dans la capitale. L’information vient des services d’un Etat voisin. Depuis, trois des cinq présumés terroristes et deux de leurs complices ont été interpellés.

Aux portes de Ndjamena et dans les carrefours à l’intérieur, les fouilles se sont multipliées et les chefs de quartiers ont été sensibilisés. Il faut dénoncer la moindre présence suspecte leurs ont expliqué les services de sécurités.

De sources sécuritaires, le Tchad reste le seul pays de la zone sahélienne à être relativement épargné par les attaques terroristes qui se sont multipliées ces dernières semaines.

Vous pouvez également lire : https://www.journaldutchad.com/tchad-un-presume-terroriste-de-boko-haram-interpelle-a-ndjamena/ pour remonter aux faits précédents.

 

Affaire Achta Abakar : description de la vidéo de la victime violentée par des éléments de la Garde nationale

Une vidéo montrant des hommes fouetter une femme circule sur les réseaux sociaux tchadiens depuis le 16 février, bien qu’elle ait été tournée en 2018, dans l’ouest du pays.

Il s’agit d’éléments de la Garde nationale et nomade du Tchad (GNNT). D’après un journaliste tchadien ayant enquêté sur cette vidéo, cette femme a été fouettée après avoir refusé les avances de l’un d’entre eux. Une pratique loin d’être exceptionnelle selon lui.

Dans cette vidéo, on voit trois hommes fouetter une femme, qui se trouve au sol. Ils ont le visage dissimulé par un foulard et portent des vêtements de type « camouflage », mais également des vêtements « classiques » (jean, chaussures).

On les entend dire : « Ne vise pas la tête », « Pourquoi elle ne pleure pas ? Pourquoi elle ne crie pas ? » ou encore « Pourquoi tu es partie dans les bois ? Vous faîtes entrer du tramol [surnom donné au tramadol, une drogue vendue en Afrique subsaharienne, NDLR] dans la ville. » La femme répond : « Non, non, je vous jure que je ne fais pas ce genre de travail. »

Tchad : le SYNTASS exige la réhabilitation de 97 agents renvoyés de l’Hôpital de la mère et de l’enfant

Le Syndicat National des Travailleuses et Travailleurs des Affaires Sociales et de la Santé (SYNTASS) se mobilise pour la réhabilitation des 97 agents renvoyés de l’Hôpital de la mère et de l’enfant (HME) de N’Djaména.

C’est sous les arbres de la Bourse du travail, que l’Assemblée générale du Syndicat National des Travailleuses et Travailleurs des Affaires Sociales et de la Santé (SYNTASS) a eu lieu ce mercredi 20 février 2019. A l’ordre du jour, la situation des agents de l’hôpital de la Mère et de l’Enfant. « L’assemblée d’aujourd’hui est bien spécifique, c’est le cas de l’hôpital de la Mère et de l’Enfant », précise le président dudit syndicat, Younous Mahadjir dans son mot introductif.

Depuis quelques semaines, le personnel soignant de l’Hôpital de la Mère et de l’Enfant est en bras de fer avec leur directeur général, Dr Saleh Abdel Salam. A l’origine, la revendication des meilleures conditions de travail, la discrimination et « les sanctions illégales » auxquelles sont soumis certains agents. Cette situation a occasionné la mise à pied et le renvoi de quelques 97 travailleurs dont 18 fonctionnaires permanents de l’hôpital et 79 contractuels. Pour les concernés, c’est le directeur général, Saleh Abdel Salam, qui serait à l’origine de cette crise.

« Hier nous avons eu une rencontre avec le ministre de la santé et il nous a dit qu’il verra ce qu’il peut faire », déclare Younous Mahadjir. « J’ai vu et lu le rapport de la rencontre avec le ministre mais je n’ai aucune proposition qu’il a faite », réplique un autre agent en demandant à ses camarades d’être unanimes et engagés dans leur lutte. « On a vu pire que ça », ajoute un autre militant dans l’assistance. « Le bureau ne prend pas seul les décisions. Qu’est-ce-que nous devons faire pour la suite ? Que celui qui a des propositions à faire se présente », c’est en ces termes que le président du SYNTASS a donné officiellement la parole aux militants dudit syndicat venus massivement à l’Assemblée générale.

Cinq, c’est le nombre des militants qui ont pris la parole pour s’exprimer sur la situation qu’ils traversent et proposer des pistes de solutions entre autres: trois jours de préavis de grève, grève sèche et le départ du DG de l’Hôpital de la Mère et de l’Enfant. Pour clôturer la rencontre, Younous Mahadjir, le patron de SYNTASS dit : « Nous allons donner 6 jours de préavis de grève au gouvernement, si rien n’est fait nous allons entrer en grève de 3 jours sur toute l’étendue du territoire national. Après ces 3 jours s’il n’y’a pas un changement nous allons envisager une grève sèche et illimitée ».

« Si le ministre est capable de régler les choses tant mieux, sinon nous-mêmes on va agir et très violemment », prévient le résident du SYNTASS. Aux dernières nouvelles, les 97 agents qui sont renvoyés, sont appelés pour aller retirer leurs propres convocations à la police.

 

Tchad : une vague de 320 réfugiés soudanais retournent au Soudan

Dans le cadre de l’accord tripartite signé et les gouvernements tchadien et soudanais et le Haut comité pour les Réfugiés (HCR), une vague de 320 réfugiés soudanais a accepté d’être rapatriée volontairement au Soudan.

Au camp de réfugiés d’Iridimi, plus de 21 000 réfugiés soudanais sont installés. Ce mercredi 20 février, 129 personnes seront rapatriées au Soudan. Toutes passeront leur dernière nuit au site de transit apprêté par le HCR. Ce rapatriement est volontaire car, les réfugiés ont reçu des garanties, des informations concernant la situation sociale, sécuritaire de leurs pays.

Quelques formalités sont nécessaires à accomplir. La première est l’enregistrement et la fouille des bagages des réfugiés concernés. La raison, le transport des armes à feu et blanches sont interdites, a expliqué le représentant de CNARR (Commission nationale d’accueil et de réinsertion des réfugiés). Une fois les bagages enregistrés et embarqués, le HCR a procédé à la remise de kit d’assistance (couverture, savon, moustiquaire, ustensile de cuisine…) pour la réinstallation à toutes les familles qui seront rapatriées. Pour clore la procédure, les concernés ont rempli les dernières exigences.

Selon les estimations, 320 réfugiés de trois camps à savoir Irdimi, Touloum et Amnabak. « Il peut avoir de cas de désistement à la dernière minute », informe un membre du HCR. Les réfugiés ont regagné le site de transit pour y passer la nuit.

Société : des vidéos de violence créent le scandale au Tchad

Au Tchad, des vidéos montrant des personnes en train d’être maltraitées font le buzz sur les réseaux sociaux depuis quelques jours.

Ce sont pour la plupart, des scènes qui ont suscité l’indignation et poussé les autorités judiciaires à agir, surtout qu’il y a quelques mois, un officier de police a déjà été condamné pour des actes de maltraitance. La scène du supplice avait aussi été filmée.

Sur la première vidéo, une femme assise à même le sol est fouettée par deux militaires. La vidéo devenue virale a suscité des commentaires indignés sur les réseaux sociaux. Un internaute a pu localiser la dame dans la région du Lac Tchad et a réussi à l’interroger.

« C’est le Com Secteur Mahamat Haroun. Il m’a fait des avances. J’ai refusé de céder et il m’a accusé de vendre de la drogue et m’a fait fouetter. Cette vidéo n’est pas la seule, il y’a une autre dans laquelle il nous met dans l’eau avant de nous fouetter », affirme la jeune femme. Sur une deuxième vidéo tournée vraisemblablement à NDjamena, plusieurs jeunes molestent un domestique dont les cris amusent ses bourreaux.

Une information judiciaire ouverte

Les associations se mobilisent. L’association Voix de la femme s’est fendue d’une lettre de protestation au procureur de la région du Lac. La convention tchadienne pour la défense des droits humains se propose d’accompagner les victimes. Pour son secrétaire général, Mahamat Nour Ibedou, il ne faut pas en rester là.

« Cela veut dire que nous sommes en train d’atteindre un seuil intolérable. La question est suffisamment grave pour nous faisions un rapport que nous allons présenter au niveau international », explique-t-il.

Le procureur de Bol, dans la région du Lac Tchad où se seraient déroulés les faits, a confirmé à RFI que les deux hommes présumés auteurs des violences auraient été identifiés comme deux militaires de la Garde nomade du Tchad. De son côté, le ministre de la Justice, Djimet Arabi, affirme qu’une information judiciaire a été ouverte pour établir clairement les responsabilités de ces deux hommes.

 

Télécommunications : le groupe Maroc Telecom veut s’installer au Tchad

Le président du Directoire du groupe Maroc Telecom, Abdelsslam Ahizoun, a été reçu dans la matinée du 19 février, par le président de la République, Idriss Deby.

Les échanges ont porté sur les possibilités d’investissements du groupe marocain au Tchad. Le secteur des télécommunications pourrait s’ajouter aux domaines de coopération liant le Tchad au Maroc. Les jalons ont été posés au cours de cette audience qui s’est déroulée en présence de l’Ambassadeur du Royaume chérifien au Tchad, Abdellatif Erroja.

Abdelsslam Ahizoun a fait part de la forte volonté de son groupe d’accompagner le Tchad dans son développement numérique. Une démarche qui vient en réponse à l’appel du chef de l’Etat invitant les investisseurs à s’installer au Tchad, soutient le Président du Directoire du groupe Maroc Telecom.

Abdelsslam Ahizoun affirme avoir eu une oreille attentive auprès du chef de l’Etat qui lui a signifié la disponibilité du gouvernement d’accueillir à bras ouvert tout investisseur. Le groupe Maroc Telecom, dira son premier responsable, compte s’inscrire positivement dans la dynamique de stratégie de coopération Sud-Sud et sur les liens forts et historiques des peuples tchadien et marocain. Son ambition est d’être un acteur de référence dans la réduction de la fracture numérique au Tchad et dans les autres pays d’Afrique dans lesquels Maroc Telecom est présent.

Tchad : la HAMA interpelle les médias sur l’intervention française contre l’UFR

C’est à travers un communiqué rendu public le 19 février 2019, que la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA) met en garde les organes de presse sur certains propos en rapport avec l’intervention des armées française et tchadienne contre les rebelles de l’UFR en début du mois de février.

L’organe régulateur des médias rappelle que les organes de presse doivent faire preuve d’équilibre dans le traitement de l’information. La Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA) dit regretter la diffusion et la parution dans certains médias : « des propos offensants sur l’intervention des armées françaises et tchadiennes contre les mercenaires et terroristes qui ont agressé le Tchad au début du mois », fustige-t-elle.

La HAMA rappelle donc que les médias sont les acteurs majeurs de la paix et de la cohésion sociale au Tchad. Par conséquent, ils doivent contribuer à enrichir le débat public par le traitement de l’information équilibré.

Par ailleurs, l’organe de régulation des médias rappelle dans son adresse, l’article 90 de la loi 31/PR/2018 du 3 décembre 2018 portant régime de la presse écrite et des médias électroniques au Tchad. La HAMA invite les responsables à observer « scrupuleusement » la loi dans le traitement de l’information qui touche à la sécurité.

 

Faits divers : les bourreaux d’Achta Abakar identifiés par les autorités judiciaires

Les autorités judiciaires de la province du Lac se saisissent enfin de l’affaire « Achta Abakar », la victime présumée des violences administrées par des éléments de la garde nomade nationale du Tchad (GNNT).

Après être saisies du dossier de la femme battue, les autorités judiciaires de la province du Lac viennent d’identifier l’un des auteurs de cette violence qui a indigné plus d’un sur les réseaux sociaux. D’après des sources locales, une équipe conduite par le procureur descendrait ce mercredi 20 février 2019, dans la localité de Boma, un secteur militaire sur une île du Lac, une zone interdite aux civils pour l’écouter puis probablement le prendre.

Des sources proches du dossier renseignent qu’une information judiciaire sera aussitôt ouverte pour que les auteurs puissent répondre de leurs actes.

D’autres sources concordantes du ministère en charge de la justice renchérissent que tous les auteurs de cette barbarie seraient déjà même pris et mis aux arrêts.

Pour rappel, une vidéo d’une femme âgée de 28 ans, en train de se fouetter par des éléments de la GNNT, postée sur les réseaux sociaux a indigné le commun de mortel. Dans la vidéo, l’on voit des hommes en treillis faire subir des tortures à la dame. Contacté par notre équipe, Achta Abakar a confirmé que c’était bien elle. Elle informe qu’on l’a fouetté parce qu’elle aurait refusé de céder aux avances de l’un des hommes en tenue. Ensuite ils l’auraient accusé de vendeuse de drogues pour la maltraiter.

 

Tchad : les colonels Ingaye Djimet Barka et Abdérahim Issa Elhadj nommés Généraux de Brigade

Ces officiers ont été élevés au rang de Général de brigade par décret signé du Chef de l’Etat, Idriss Déby Itno, le 18 janvier 2019.

A l’issue d’un décret du chef de l’Etat du 18 février 2019, pris sur proposition du ministre délégué à la Présidence chargé de la Défense nationale, des Anciens combattants et des Victimes de guerre : les colonels Ingaye Djimet Barka et Abdérahim Issa Elhadj sont élevés au rang et appellation de Général de Brigade.

Tchad : des agitateurs de réseaux sociaux identifiés et mis aux arrêts

Le ministère de la sécurité a procédé à l’arrestation de plusieurs fauteurs de troubles, identifiés comme les auteurs de publications subversives sur les réseaux sociaux.

Le ministre de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, Mahamat Abali Salah, est en visite de travail dans la province du Wadi Fira. Au menu de sa visite, il a eu des rencontres avec les responsables militaires et les chefs traditionnels de la province. Le ministre et sa délégation se sont rendus à Tiné, localité située à la frontière tchado-soudanaise. Sur place, il a appelé les autorités locales à maintenir la vigilance sécuritaire.

La lutte contre la haine sur les réseaux sociaux

Mahamat Abali Salah a également procédé à l’arrestation de plusieurs hommes « fauteurs de troubles », identifiées comme les auteurs de publications subversives et portant atteinte à la cohésion nationale sur les réseaux sociaux.  « Avec la 4ème République, le pays a connu beaucoup de réformes (…) Les autorités ont pris des dispositions sécuritaires pour sécuriser le pays, la population et ses biens. Nous avons constaté que depuis quelques temps, nous avons des cas de personnes qui ont voulu être au-dessus de la loi. Ces gens ont été arrêtés », affirme le ministre.

Des véhicules réservés à l’usage militaire saisis

Plus d’une centaine de véhicules à usage militaire, détenus illégalement par des civils ont été saisis. « Dorénavant, tout individu qui foulera au pied les textes de la République sera puni », a déclaré le ministre de la Sécurité publique. Le ministre a tenu une rencontre avec les responsables militaires, en présence du gouverneur de la province du Wadi Fira, Mahamat Delio Tangal, du commandant de la garde nationale et nomade 2ème adjoint, Ibrahim Abdallah, du commandant de la zone de défense n°2, Ali Galabaye, et de deux inspecteurs généraux du ministère, Adoum Moussa et Hamid Saleh. « L’autorité de l’Etat doit se faire sentir à Tiné », explique le ministre qui a invité les responsables militaires à prendre toutes leurs responsabilités.

Un appel au changement de mentalité

Pour leur part, les chefferies traditionnelles sont appelées à « mieux collaborer avec l’administration afin de barrer la route aux bandits de grands chemins » Selon lui, « ces individus ternissent votre image et celle de votre ville. Ayez le courage de les dénoncer (…) Conscientisez les populations pour un changement de mentalité ». Le Sultan Tahir Abderaman Haggar, a pris la parole, au nom de toutes les autorités traditionnelles de la province, pour assurer le ministre de leur détermination à collaborer et à mettre en application les orientations gouvernementales.

Téléphonie mobile : l’opérateur Tigo lance la « Promo Maxi – 90 jours de Kdo » au Tchad

A travers cette promotion étendue sur 90 jours, soit trois mois, Tigo offre la possibilité à ses abonnés de gagner quatre-vingt-dix motos et  un super lot à la fin, tout en profitant de multiples forfaits généreux.

Alors que plus de 800 abonnés Tigo viennent d’être récompensés à travers la promo Maxi des Champions, le leader de la téléphonie mobile lance une nouvelle promo dénommée « Promo Maxi – 90 jours de Kdo ».

La promotion en question s’appuie sur le succès de la précédente tout en apportant quelques nouveautés en termes de gain : des motos au lieu de smartphones ; une gamme plus élargie de forfaits Maxi Voix et Internet disponibles dans le menu *909#, etc. Une fois de plus, le tirage au sort des motos se fera par les consommateurs et pour les consommateurs, comme cela a été le cas pour le gagnant de la voiture de la précédente promotion.

Et donc pour en profiter, il suffit simplement de souscrire aux forfaits #MAXI_Appels ou #MAXI_MB sur *909#. Les achats multiples permettent de maximiser les chances de gagner. En d’autres termes, il suffit de souscrire plusieurs fois aux forfaits #MAXI_Appels ou #MAXI_MB pour augmenter ses chances de gagner par tirage au sort.

 

Tchad : Emirati Amea Power construira une centrale solaire de 120 MW près de N’Djamena

Des négociations ont débuté entre le Tchad et le développeur émirati d’énergie, Amea Power pour la construction d’une centrale solaire de 120 MW près de la capitale N’Djamena.

Les autorités nationales ont d’ailleurs annoncé que le projet qui renforcera le réseau électrique national, sera mis en place en deux phases. « Des instructions claires ont été données par le président de la République pour la réalisation du projet », a d’ailleurs affirmé à ce propos, Astria Fataki, l’un des responsable de la compagnie énergétique. Un mémorandum d’entente a été signé entre les deux parties à propos de la centrale qui sera cédée à la Société nationale d’électricité, la compagnie électrique nationale.

En juillet dernier, un accord du même genre a été signé par le gouvernement avec Almaden Emirates Fortune Power, une entité compatriote d’Amea pour la mise en place d’une centrale solaire de capacité comprise entre 200 et 400 MW.

Le pays enclavé a actuellement une production électrique de 125 MW qui lui permet d’alimenter 9,4% de ses 14,4 millions de citoyens. Il a décidé d’avoir recours aux producteurs indépendants d’énergie afin d’améliorer cette situation.

 

Transports : au Tchad les prix des voitures connaissent une baisse

La vente des voitures à N’Djamena a connu un âge d’or. Mais, les prix ont rapidement chuté à cause de la crise que traverse le pays et qui a réduit drastiquement le pouvoir d’achat des Tchadiens.

Les commerçants des voitures essayent de jongler entre la location et la vente à moindre coût. Les stations de vente des voitures appelées aussi parc sont de plus en plus nombreux, visibles sur les grands axes et avenues de la capitale. Pourtant les clients se font rares. Les amoureux des voitures et ceux qui ont l’habitude de changer de véhicules par semestre ou par an à cause des petites pannes sont asphyxiés par la crise.

Sur un terrain dégagé, clôturé et bien arrosé, les voitures de différentes marques sont placées les unes derrière les autres dans ce parc automobile  dénommé « le niveau d’excellence ».  Elles sont neuves et de seconde main. Leur prix varie en fonction de leur état. Une voiture de marque Sonata  par exemple, comme neuve coûte entre 1,5 et 2 millions au lieu de 3 millions, il y a quelques années ; les voitures de marque Corolla S neuves sont vendues à 5 millions contre 6-7 millions et celles d’occasion à 3 millions.  « Ce sont les voitures venant de la Libye qui ont cassé le prix », informe un commerçant.

Depuis la crise libyenne, beaucoup de Tchadiens se sont lancés dans le commerce des voitures. Mais la plupart échappent au contrôle douanier. « Nos voitures sont toutes dédouanées sans cela on ne peut pas les vendre », informe Hissein Kelli, gestionnaire d’un parc de vente. Les véhicules venant du Benin et de Douala ne sont pas prisés ces derniers temps parce qu’ils sont chères. Dans ces parcs, le respect de la règle est de mise. Tous les véhicules sont dédouanés et ceux de seconde main sont vendus avec la carte grise. Malgré cela, le business tourne au ralenti.

Pour faire tourner les entreprises autrement, un système est adopté : la location des voitures. Il s’agit d’une cession de l’usage de la voiture pendant un certain temps et les frais dépendent de la marque du véhicule  et de la durée. « Pour les voitures 4ˣ4, la journée est à 50 000F, et pour les petites voitures elle varie entre 25 000 à 30 000F », explique un gérant. Toutefois, les véhicules ne sont loués qu’aux personnes  connues ou présentant des garanties.

Les propriétaires des stations se plaignent sur le fait qu’ils fonctionnent en règle en respectant les procédures normales de dédouanement de leurs véhicules et en payant les taxes à la mairie mais les commandes de l’Etat ne passent pas par eux. « On fait entrer de l’argent à l’Etat mais au lieu de faire ses commandes chez nous il le fait avec des gens qui parfois ne respectent pas la règle », se plaint un propriétaire de parc.

Tchad : l’Etat augmente le budget des secteurs sociaux pour le bien-être des populations

Dans l’optique de mettre en œuvre de la politique du gouvernement qui consiste à améliorer des conditions de vie des populations d’une part et de renforcer la formation et des capacités humaines d’autre part, le budget alloué aux secteurs sociaux se voit augmenter dans la loi des finances de 2019.

 Dans cette optique, diverses actions et stratégies ont été menées. Il s’agit notamment de l’accès à une éducation de qualité et de l’accès élargi à une éducation de base et à l’enseignement supérieur et de de l’amélioration de la santé de la population. Pour répondre à cette volonté politique, les dotations budgétaires allouées aux secteurs sociaux en 2019 connaîtront une amélioration de l’ordre de 14,3 % par rapport à 2018 passant de 205 milliards à 232 milliards.

Pour le secteur de l’éducation, le budget total alloué augmente de 6% en raison de l’accroissement des dépenses de biens et services pour l’achat de fournitures et manuels scolaires et des dépenses d’investissement. Ce fonds sera aussi utilisé pour le recrutement des enseignants scientifiques.

Pour le secteur de la santé, le budget du ministère s’accroît de 9% et résulte de la hausse des dépenses de biens et services, de transferts et surtout d’investissement sur ressources intérieures. L’augmentation de ce budget permettra d’améliorer la santé de la population tchadienne. Il s’agit de : renforcement des capacités d’accueil des services d’urgence et le redéploiement du personnel en province ;  de responsabilisation des praticiens de la santé au Tchad en mettant en place un mécanisme d’identification et de sanctions des fautes médicales en collaboration avec l’Ordre des Médecins du Tchad (OMT) ; de systématisation d’un contrôle régulier sur l’étendue du territoire national en vue du respect strict de la réglementation en matière de création, gestion des établissements privés de santé.

Nécrologie : Assane Ngueadoum a été inhumé le week-end dernier

Décédé à l’âge de 54 ans, Assane Ngueadoum laisse derrière lui une veuve et un orphelin. Rappelons qu’Assane Ngueadoum est décédé à Paris en France le 12 février dernier des suites de maladie.

L’ancien ministre de la santé publique, Assane Nguedoum, a retrouvé ses ancêtres le samedi 16 février 2019 au cimetière de Lamadji. En effet, il a été accompagné à sa dernière demeure par les membres de sa famille, ses amis politiques et autres connaissances.

Assane Ngueadoum a été ministre secrétaire d’Etat à la Santé publique puis ministre dudit département. Il a occupé ces postes dans le cadre de l’accord politique passé entre le parti le RDP (Rassemblement pour la démocratie et le progrès) et le MPS (Mouvement Patriotique du Salut) parti au pouvoir lors de la dernière élection présidentielle. Pendant son séjour au ministère de la santé, il a été notamment le président du comité de suivi des recommandations de la 65ème session de l’organisation mondiale de la santé.

Cadre de hauts rangs Assane Ngueadoum a occupé des postes de responsabilité, notamment, chefs de service, directeur, coordonnateur et point focal des Nations unies sur les déminages au Tchad. Ces proches le décrivent comme un homme affable, bon vivant et sociable qui comptait des amis dans tous les milieux.

 

Tchad : François Djékombé réagit suite au meeting organisé par le MPS

C’est à travers un communiqué de presse rendu public le 16 février que le président de l’Union sacrée pour la République (USPR) a réagi suite au meeting organisé par le Mouvement patriotique du salut (MPS), parti au pouvoir et ses alliés, le 15 février 2019.

« L’Union sacrée pour la République a noté avec stupéfaction que le MPS qui se dit le plus grand parti politique, n’a en réalité aucun militant convaincu, car pour le meeting du 15 février 2019, des moyens de l’Etat ont été mobilisés et l’on a parcouru les écoles de N’Djamena pour ramasser des élèves et remplir ainsi le stade » affirme d’emblée le président de l’USPR, François Djékombé. Pour lui, il aurait été préférable pour le parti au pouvoir et ses alliés d’axer leurs interventions sur « la victoire française » et remercier l’opération Barkhane dont les moyens logistiques avaient été utilisés pour freiner la progression de la rébellion de l’UFR.

François Djékombé déplore aussi les propos du président fondateur du MPS, Idriss Déby Itno qualifiant l’opposition politique tchadienne de « 3ème roue de la charrette ». Selon lui, « le même stratagème a été utilisé le 3 février 2008 par Déby pour faire arrêter, torturer et tuer M. Ibni Oumar Mahamat Saleh.  L’USPR met en garde M. Déby et son parti, le MPS que cette forfaiture ne passera plus », a-t-il déclaré.

Pour le président de l’USPR, tout ce que les Tchadiens demandent à leur président, comme il prétend aimer ce pays plus que les opposants dont il s’interroge sur leur nationalité, c’est d’organiser des élections transparentes et se retirer du pouvoir. « Etre Tchadien, ce n’est pas seulement dans la beauté des discours, être Tchadien, c’est aimer tous les Tchadiens sans discrimination et leur assurer les besoins vitaux comme l’éducation, la santé, l’eau potable, un habitat décent, des salaires décents, des infrastructures routières et ferroviaires, des transports inter et intra-urbains de qualité et au moins deux repas par jour… » relève François Djékombé à travers son communiqué de presse.

 

Faits divers : les causes du décès de l’étudiant Youssouf Abdallah survenu à Bobo-Dioulasso restent inconnues

L’étudiant retrouvé mort s’appelait YOUSSOUF ABDALLAH IRERE. L’ambassade du Tchad au Burkina-Faso qui informe l’opinion nationale de la mort de ce jeune étudiant à Ouagadougou, affirme que les raisons de son décès restent inconnues.

 A travers un communiqué de presse rendu public le 14 février 2019, l’ambassade du Tchad à Ouagadougou au Burkina-Faso a informé l’opinion nationale du décès tragique d’un étudiant tchadien de l’Université Aube Nouvelle de Bobo-Dioulasso, le 07 février 2019.

Selon le communiqué, YOUSSOUF ABDALLAH IRERE était sorti de la maison le 06 février 2019 à 09h sans donner sa position. Son corps sans vie a été découvert dans une plantation d’anacardiers à 7 kilomètres de Bobo-Dioulasso par une femme qui y menait ses activités.

Le communiqué indique que sur le document retrouvé dans ses affaires, le défunt demande pardon aux membres de sa famille et ses amis tout en faisant la situation des créances et gestion du compte de son groupe et vers la fin, il écrit que « personne n’est responsable de ce qui peut advenir. »

Toutefois, précise le document, l’enquête de la gendarmerie suit son cours pour déterminer le mobile éventuel du suicide et s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un assassinat déguisé.

 

Sécurité frontalière : le Tchad organise une rencontre sur les « zones grises », sources d’instabilité du continent africain

Les crises des pays africains surtout ceux du Sahel ont fait l’objet d’une conférence-débat le mardi 12 février 2019 à l’Institut français du Tchad (IFT), autour du thème « les zones grises : à l’origine des crises africaines ? ».

 

La conférence a été animée par Christian Bouquet, professeur émérite de Géographie politique, observateur et analyste de la politique africaine. Selon le chercheur, dans plusieurs pays africains et notamment sahéliens, la situation est alarmante. La guerre en Somalie, depuis des décennies,  a causé de milliers de morts, de déplacés, de réfugiés et c’est le pays qui abrite le plus grand camp de réfugiés au monde. Le conflit en République démocratique du Congo (RDC) est axé sur les ressources naturelles et des problèmes politiques qui ont conduit à des violences et à des crimes les plus odieux que l’humanité ait connus.

Du côté du Nigeria avec Boko Haram causant des milliers de morts et s’est étendu dans toutes les zones du Lac-Tchad donc touchant plusieurs pays ; au Mali avec les mouvements de rébellion au Nord sur fond de plusieurs revendications des Touaregs et Peuls. Le plus proche du Tchad est le conflit centrafricain opposant les frères du même pays causant depuis 2013, des dégâts humains et matériels immenses et la crise libyenne qui occasionne la circulation d’armes et des personnes douteuses à travers toute la bande sahélo-saharienne.

A ces conflits, s’ajoutent  les revendications irrédentistes un peu partout en Afrique, au Sud du Sahara, qui  sont aussi à l’origine de l’instabilité du contient. Ce sont ces foyers de tensions qui constituent des  zones grises que le conférencier définit comme des « régions situées loin de la capitale, difficile d’accès et des zones irrédentistes ». Selon le Professeurle fait est que ces tensions sont dues en grande partie à la défaillance  des Etats qui, soit, n’arrivent pas à contrôler l’ensemble de leur territoire, soit le problème de gouvernance. Le paradoxe est aussi que ces zones en conflit sont des régions très riches en ressources naturelles. Comme solution, le conférencier propose  des actions concrètes au niveau de la gouvernance  dans ces zones de conflits qui impliquent la prise en compte des problèmes de la population locale, accorder plus d’importance et de budget aux problèmes sociaux qu’aux problèmes régaliens, construire des opérations de développement multinationale et transfrontalière dans l’optique d’éviter les incursions et l’instabilité à partir des frontières des zones de conflits etc.

 

Tchad : le cabinet Kreich Avocats retenu dans le répertoire international de Chambers and Partners

Parmi les neuf meilleurs cabinets d’avocats et avocats retenus, figure Kreich Avocats de Me Abdelkerim Mahamat Kreich qui fait son entrée pour la première fois après le dévoilement de la liste de Chambers and Partners, le 14 février 2019.

C’est après un sondage auprès de certains clients et entreprises que Kreich Avocats a été retenu dans le classement de Chambers pour 2019. Il est réputé pour ses prestations de conseils et a représenté, plusieurs grands clients locaux et internationaux dans les secteurs de l’énergie et de la banque. L’on peut citer sa représentation de la Société Nationale d’Électricité dans les négociations relatives à deux contrats majeurs d’achat d’électricité.

Selon une source interviewée par Chambers and Partners, l’équipe de Kreich Avocats  a toujours fourni une prestation juridique de qualité, dans les délais impartis, et démontre une bonne compréhension de l’environnement des affaires au Tchad. Abdelkerim Mahamat Kreich « fournit une prestation de conseil de haut niveau, est réactif, dynamique et déploie toute son énergie en assistant ses clients dans le cadre de leurs dossiers transactionnels. Il est excellent », précise cette source. Aussi, l’avocat est particulièrement remarqué par ses pairs pour son travail en matière de conseils et distingué par son expérience significative en matière de conseil auprès des entreprises du secteur financier.

En rappel, au Tchad, pendant très longtemps, il y a toujours eu neuf avocats et cabinets d’avocats sur la liste de Chambers and Partners. Et, c’est pour la première fois que le cabinet Kreich Avocats est retenu, après une toute première soumission. Le cabinet, il faut le préciser, n’existe sur le marché que depuis fin 2015. Précisons que Chambers and Partners est le répertoire international qui établit tous les ans un classement permettant aux investisseurs de choisir leurs avocats parmi les meilleurs a dévoilé sa liste aujourd’hui, 14 février 2019.

Portrait : Mahamat Djamadjibeye, un as de la caricature

Le jeune caricaturiste tchadien a commencé à dessiner très tôt. Un don qui s’est transformé au fil du temps en une passion. Son art est devenu indispensable pour la presse tchadienne de nos jours.

« L’œil de Djams », c’est sous ce pseudo que Mahamat Djamadjibeye signe ses caricatures à Tchadinfos.com. En effet, la caricature ou dessin de presse est un don malheureusement négligé dans la société tchadienne. Professionnellement, le dessin de presse est une reproduction des faits. Tel que le journalisme, la caricature retranscrit tout simplement les écrits par des dessins, formant une idée et une interprétation. Bref, c’est un portrait peint ou dessiné qui amplifie certains traits caractéristiques des sujets.

Rares sont ceux qui le font avec bravoure et courage. Il existe en effet des écoles, des centres de formation pour l’apprentissage des dessins de presse et des caricatures. Nombreux sont ceux qui n’arrivent pas à comprendre ce genre très codé qui est le dessin de presse. Mahamat Djamadjibeye est l’un des rares caricaturistes tchadiens.

Société : une panthère blesse grièvement six personnes à Amsinené

Dans le souci de la neutraliser, la panthère a été abattue par les habitants du quartier à plusieurs coups d’arme à feu.

Cet animal sauvage a fait une apparition au quartier Amsinéné dans le 1er arrondissement de la capitale tchadienne. La Panthère aurait blessé six personnes qui se trouvent en ce moment à l’hôpital de l’amitié Tchad-Chine. Parmi les blessés se trouvent des enfants.

Tchad: Daoussa Déby Itno remporte son procès pour diffamation

La justice a condamné mercredi le 13 février 2019, le directeur de publication d’un périodique suite à une plainte en diffamation portée par Daoussa Déby, le grand-frère du chef de l’Etat.

Le frère d’Idriss Déby a porté plainte après la parution d’un article l’accusant d’être impliqué dans le commerce frauduleux du sucre qui met à mal la société nationale de production sucrière. Tout commence en juillet 2017 après la parution d’un article intitulé « Vilgrain, Daoussa Déby et compagnie dans la guerre du sucre » dans le périodique Eclairages. L’article relate les difficultés de la Compagnie sucrière du Tchad à écouler sa production à cause de la fraude fiscale. Il suggère que le frère aîné du chef de l’Etat, un opérateur économique prospère, serait impliqué dans la fraude.

Celui-ci porte plainte en diffamation et au bout d’une année et demie de procédure, le tribunal condamne Déli Sainzoumi Nestor à six mois de prison avec sursis, 500 000 francs à verser à Daoussa Déby Itno à titre de dommages et intérêts, et 50 000 francs d’amende.

Une décision qui ne satisfait pas l’un des avocats du journaliste, Me Adolphe Bekoutou : « On ne s’attendait pas à cette décision, même si le tribunal, du moins les juges du siège, ont fait quand même preuve d’une certaine indépendance vis-à-vis des réquisitions du procureur de la République qui allait plus loin en demandant la fermeture du journal. Nous (allons) donc interjeter appel. »

La défense du journaliste entend rappeler qu’avant lui, plusieurs médias ont mis en cause Daoussa Déby dans le même dossier.

 

Tchad : la situation sécuritaire préoccupe dans la partie Nord

La situation sécuritaire dans le Nord-est du Tchad divise les acteurs politiques et la représentation nationale. Le parti au pouvoir multiplie des rencontres pour demander de sanctionner les partis politiques jugés sympathiques vis-à-vis la rébellion, faisant recours à un article de la loi sur les partis politiques.

« Tout parti politique qui contreviendrait aux dispositions de l’ordonnance 20 portant charte des partis politiques devrait répondre de tous ses actes et agissements », lance Mahamat Zen Bada, secrétaire général du Mouvement Patriotique du Salut (MPS), parti au pouvoir.

Bada fustige le comportement des partis politiques et organisations de la société civile qui, selon lui, tentent d’utiliser l’incursion rebelle dans la partie nord-est du Tchad pour se lancer dans un calcul politicien. L’ordonnance à laquelle il fait allusion donne l’autorité au ministre de l’Administration du territoire de dissoudre, à son niveau, les partis politiques qui s’attaqueraient à la gestion du pouvoir.

« Le bureau politique national du MPS, tient à remercier l’armée française et, à travers elle, la France toute entière dont l’intervention a été décisive dans l’anéantissement de ces terroristes. Aussi, le bureau politique national du MPS invite-t-il le gouvernement à appliquer les dispositions pertinentes de cette ordonnance en procédant purement et simplement à la dissolution des partis politiques subversifs », conclut Mahamat Zen Bada. Pour sa part, le président du Mouvement des Patriotes Tchadiens pour la République, Brice Mbaimong Guembaye, estime que le secrétaire général du MPS fait de la diversion. Car, dit-il, Mahamat Zen Bada, en sa qualité de président du Cadre national du dialogue politique, est conscient que l’application de cette ordonnance serait un retour au parti unique.