Bassin du Lac Tchad : une nouvelle feuille de route pour la Commission

Le document fixe trois champs d’action pour le redressement économique de la zone à savoir : la stabilisation, le redressement et enfin la résilience.

Le Secrétaire exécutif de la Commission du Bassin du Lac Tchad, Maman Huhu, a séjourné à Yaoundé au Cameroun du 28 au 29 octobre 2019. C’était dans le cadre d’une mission d’information et de sensibilisation des autorités camerounaises sur la nouvelle stratégie de développement du Bassin du Lac Tchad. Le document qui a été présenté au ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire Alamine Ousman May, fixe trois champs d’action pour le redressement économique de la zone à savoir : la stabilisation, le redressement et enfin la résilience.

Cette nouvelle stratégie va s’étendre sur cinq ans et sera axé entre autres sur : la coopération politique et transfrontalière, la sécurité et les droits de l’Homme, l’assistance humanitaire et le triptyque désarment-démobilisation-réintégration des personnes affectées par Boko-Haram. Un accent particulier sera mis sur la gouvernance, l’inclusion des jeunes et des femmes dans le système économique ainsi que la création des opportunités socio-économiques et de développement. Il est à noter que dans le cadre de cette stratégie, la mise en action de la force multinationale mixte est déjà effective.

S’agissant des ressources financières, la Commission du Bassin du Lac Tchad annonce avoir bénéficié d’une contribution d’un peu plus de 59 milliards Fcfa de la part du Pnud et de plus de 185 milliards d’autres partenaires au développement. D’autres contributions sont également attendues des gouvernements des quatre pays au Bassin à savoir : le Cameroun ; le Niger, le Nigeria et le Tchad.

Tchad : une réunion pour trouver comment améliorer le climat des affaires

Le ministre d’Etat, ministre secrétaire général de la Présidence de la République, Kalzeubé Payimi Deubet, a tenu mercredi 06 novembre, une réunion avec le patronat.

Les participants ont échangé sur les perspectives économiques et les conditions d’exercice des grandes entreprises au Tchad.

« Nous sommes des partenaires du gouvernement. On est là, à négocier. A chaque fois quand il y a un problème, on amène au niveau du ministre ou au niveau du gouvernement, ou plus haut. Maintenant on est au niveau du ministre d’Etat. On trouve des solutions. Il faut parler. Quand on parle, on trouve toujours des solutions. Ça fait déjà pratiquement deux ans ou trois ans qu’on est en train de parler. On est arrivés à ce niveau-là », a affirmé le président du Conseil national du patronat tchadien (CNPT), Bichara Doudoua.

Une rencontre plutôt satisfaisante pour les deux parties.

« Cette bonne entente va perdurer », a affirmé Bichara Doudoua qui a fait part du soutien total du patronat à la politique incitative du gouvernement tendant à encourager les investissements privés.

Tchad : une aide budgétaire de 25 milliards FCFA attendue

Le ministre des Finances et du Budget, Tahir Hamid Nguilin et le chef de mission du Fonds monétaire international (FMI), Edouard Gemayel ont tenu lundi une conférence de presse à N’Djamena, axée sur les résultats de la 5ème revue du FMI au Tchad.

Le Tchad dispose d’un programme avec le FMI, organisé autour de six revues qui permettent de discuter des politiques économiques du pays.

« Chaque revue, on vient à N’Djamena, on discute puis nous retournons, on fait un rapport que nous présentons à notre conseil d’administration qui éventuellement décide de dépenser un certain montant. Là on est à la 5ème revue. Après cela, nous repartons à Washington où nous présenterons le rapport à notre conseil d’administration qui va le discuter à la mi-décembre. Si tout va bien, et je pense que tout sera bien, le déboursement aura lieu avant la fin de l’année », a expliqué Edouard Gemayel.

Selon le chef de mission du FMI, « en ce qui concerne les conditions macroéconomiques, nous voyons qu’il y a une relance de l’économie. La croissance l’année dernière était aux alentours de 2%. Cette année, elle est de 3%. Le secteur pétrolier va croitre à plus de 7% alors que le secteur pétrolier, la croissance sera autour de 2%. La croissance est entrain de graduellement augmenter et nous pensons qu’elle sera encore plus haute l’année prochaine ».

Une restructuration progressive

D’après lui, « aujourd’hui, nous avons une croissance économique qui revient doucement mais surement, une position extérieure raffermie, une liquidité bancaire renforcée et une dette extérieure soutenable ». Le ministre a assuré que « la situation s’améliore. »

« Les progrès sont encore réversibles mais ils sont là. La maladie est passée. Maintenant nous gérons la phase de convalescence, qui est une phase délicate mais qui est bien meilleure et est porteuse de toutes les espérances », a-t-il ajouté.

« Alors que depuis 2004, notre pays enregistrait des performances exceptionnelles en matière de croissance économique, en étant dans le trio de tête des pays africains sur la décennie 2003-2013, ce qui a favorisé des investissements infrastructurels importants dans tous les secteurs, notamment en termes de construction de routes, de ponts, d’écoles, de voiries urbaines, d’hôpitaux, de mécanisation et de soutien à l’agriculture. Nous avons subi de façon inattendue la chute des cours du pétrole dès la mi-2014. Avec comme conséquence, une récession économique, une contraction de la liquidité bancaire, un amenuisement des investissements, une dégradation de nos équilibres extérieures. »

La revue budgétaire avec le FMI prendra fin à la mi-décembre avec le déblocage d’un appui budgétaire d’environ 25 milliards FCFA, tandis que le programme actuel du FMI se terminera à la mi-2020. Il vise à stabiliser l’économie, à gérer au mieux les urgences et à rétablir les équilibres extérieures. En cas de succès, l’objectif est de préparer un autre programme plus fécond, axé sur le soutien à l’économie locale, à la production locale, à la croissance, à l’investissement, au développement et à la réduction de la pauvreté.

Tchad : le personnel pénitentiaire exige un meilleur traitement

Ils ont le sentiment d’être mis à l’écart au détriment de régisseurs et gendarmes qui ne sont pas formés pour exercer la mission dévolue.

Au Tchad, les professionnels de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion sociale déplorent être « affectés sur le terrain sans attribution des tâches contrairement à ce qui a été prévue dans les textes ». Malgré leurs compétences, ils ont le sentiment d’être mis à l’écart au détriment de régisseurs et gendarmes qui ne sont pas formés pour exercer la mission dévolue.

Depuis 2016, ils sont recrutés à la fonction publique sur la base des contrats à durée déterminée avec un traitement forfaitaire, après leur formation à l’Ecole nationale de formation judiciaire. Celle-ci a été créée en 2011 afin de former le personnel judiciaire et pénitentiaire, dans le cadre de la réforme de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion sociale recommandée en 2003 lors des états généraux de la justice.

Dans un courrier adressé le 30 octobre 2019 au coordonateur du Projet d’appui à la justice au Tchad (PRAJUST 2), le comité de réflexion des professionnels de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion sociale dénonce « une volonté de les « maintenir dans l’illégalité afin de favoriser les administrateurs civils et les gendarmes régisseurs exerçant actuellement sans qualification requise. »

Pourtant, entre 2012 et 2015, pas moins de 503 agents, surveillants, contrôleurs ou administrateurs pénitentiaires ont été formés.

Le comité juge « illégal » le financement d’une formation des administrateurs civils de l’administration pénitentiaire.

Il estime qu’il se réserve le droit d’user de tous les moyens légaux pour se faire entendre en faisant stopper cette manœuvre rocambolesque mettant à mal la mise en marche de la 4ème République.

Les USA prêt à aider le Tchad à « bâtir une économie prospère »

Cette information a été donnée par la chargée d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis, Jessica Davis Ba, au cours d’un point de presse jeudi 31 octobre à N’Djamena.

La chargée d’affaires de l’ambassade des États-Unis au Tchad, Jessica Davis Ba, a indiqué jeudi à N’Djamena, au cours d’un point de presse, que son pays est prêt à aider les hommes d’affaires africains en général et tchadiens en particulier à bien mener leurs activités commerciales aux USA.

Jessica Davis Ba a parlé de la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA) axée sur le thème : « construire la marque fabriquée au Tchad », qui a eu lieu du 30 au 31 octobre 2019. Selon elle, les postes sont ouvertes pour les Hommes d’affaires qui souhaitent élargir les débouchées commerciales du Tchad sur le marché le plus vaste du monde.

« L’ambassade américaine s’associe à des entreprises privées et au ministère en charge du commerce afin d’encourager tous les tchadiens à suivre notre page Web et Facebook pour en savoir plus sur les possibilités commerciales », a-t-elle dit.

Tchad : l’Etat reprend les terrains qu’il a cédé à titre onéreux au groupe ADDOHA

Une décision qui arrive à cause des insuffisances et des manquements de la part du groupe, notamment le non-respect des délais d’exécution de ces projets.

L’Etat tchadien récupère progressivement ses hectares de terrain qu’il a cédé à titre onéreux en 2014 au groupe ADDOHA pour la construction de logement sociaux. Des insuffisances et des manquements de la part du groupe sont entre autre les raisons de cette décision.

Jeudi, le gouvernement a adopté en conseil des ministres un projet de décret soumis par le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme et de l’Habitat. Il porte annulation du décret n° 404 du 13 Juin 2014, relatif à la cession à titre onéreux au profit du Groupe ADDOHA d’un terrain supplémentaire, d’une superficie de 25 hectares, situé au quartier Paris Congo, section 1, dans la commune du 5ème arrondissement de la ville de Ndjamena.

Pas plus tard que le 11 septembre 2019, le décret n° 1520 signé du Président de la République, a annulé un autre décret n° 295 du 8 mai 2014 portant cession à titre onéreux au profit du Groupe ADDOHA de quatre terrains d’une superficie de plus de 36 hectares dans la ville de Ndjamena.

« Depuis 2014, les travaux entamés pour la mise en œuvre de ce programme n’ont guère évolués. En dépit des incessants rappels au respect des engagements, la Société n’a pu relancer les travaux », selon le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Oumar Yaya Hissein.

Tchad : la Maison des médias se réorganise pour une meilleure efficacité

La Maison des médias du Tchad a clôturé mercredi 30 octobre, son assemblée générale extraordinaire à N’Djamena.

Les représentants des organisations professionnelles des médias, du ministère de la Communication et de la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel, réunis du mardi 29 au mercredi 30 octobre 2019, ont mis sur pied de nouveaux organes avec des nouveaux mécanismes de fonctionnement.

Dorénavant, la Maison des médias sera dirigée par trois organes, notamment une assemblée générale, un conseil d’administration et un comité de gestion appuyé par une coordination des activités et services dont les membres sont désignés par leurs composantes respectives pour un mandat de 3 ans non renouvelable.

« Les attributions de ces organes ont été disséquées, examinées, bien ficelées et surtout adoptées. La maturité des associations fondatrices de la Maison des médias du Tchad à cette 3ème assemblée générale extraordinaire nous a heureusement permis de soutenir des réflexions rigoureuses et parfois houleuses qui nous ont permis d’arriver aux concluions que nous saluons en ce moment », a indiqué le président du présidium Célestin Topona.

Selon lui, ces conclusions doivent guider tous les représentants des organisations professionnelles à faire davantage pour rehausser le niveau de la Maison des médias. « Vous avez souhaité vivement que les résultats fructueux que nous avons obtenus à l’issue de nos travaux soient suivis d’effets pour le raffermissement de nos rapports entre professionnels et associations », a-t-il souligné.

D’après le président du conseil d’administration, Abderamane Barka, le mécanisme mis en place est fait en sorte qu’il n’y ait pas de débordements. « Le comité de gestion a une nouvelle forme de directoire. Ce n’est plus un président mais plutôt un secrétaire exécutif assisté d’un rapporteur général et d’un contrôleur général. Le plus difficile est devant nous mais nous espérons qu’avec ce mécanisme, il n’y aura pas les mêmes difficultés que nous avons vécues », a-t-il espéré.

Des défis liés à la participation des organisations professionnelles, des bénéficiaires et des partenaires sont à relever. « Il faut que cette maison qui nous réunis tous puisse trouver un mécanisme pour amener les journalistes, les médias et autres partenaires  à contribuer pour son existence », a affirmé Abderamane Barka.

A la place de l’actuelle direction de la maison des médias, il y aura une coordination des activités et services dont les membres seront recrutés par concours ou test.

L’assemblée générale a désigné Abderamane Barka en tant que président du conseil d’administration. Des recommandations ont été émises par les participants qui ont dressé une motion de remerciement au président de la République.

Extension du chemin de fer camerounais vers le Tchad : les études de faisabilité bientôt lancés

Les études de faisabilité du projet d’extension du chemin de fer camerounais à Ndjamena, à partir du terminal ferroviaire de Ngaoundéré, capitale régionale de l’Adamaoua, devraient bientôt être lancées.

C’est dans trois ans que sont attendus les résultats des études de faisabilité de l’extension du chemin de fer camerounais vers le Tchad. En effet, le 24 octobre 2019 à Yaoundé, au cours de la 32e session du Comité interministériel des infrastructures ferroviaires (Comifer), le ministre camerounais des Transports, Jean Ernest Ngallé Bibehé, a indiqué que la phase de sélection des consultants pour la réalisation de ces études tire pratiquement vers sa fin.

Pour des raisons qui n’ont pas été révélées, le démarrage de ces études de faisabilité a pris beaucoup de retard. En effet, lors de 3e session de la Commission ferroviaire Tchad-Cameroun, qui s’est tenue du 2 au 9 mars 2015 à Yaoundé, le « manuel de procédures simplifié d’élaboration de l’étude de faisabilité du projet d’extension du chemin de fer camerounais vers le Tchad » avait été adopté.

De bonnes sources, cette étape augurait déjà du démarrage imminent desdites études, dont les résultats définitifs étaient prévus pour être disponibles à la fin de l’année 2016. On n’en est pas encore à leur démarrage 3 ans plus tard.

Tchad : fin de la campagne de sensibilisation sur la cohabitation pacifique entre citoyen

Un mois a suffi pour les femmes de paix de la province d’Ouaddaï, pour sensibiliser les tchadiens sur les valeurs de cohabitation pacifique et la paix.

Entamé le 28 septembre dernier, la campagne de sensibilisation organisé par des femmes de pais de la province d’Ouaddaï, a pris fin. La cérémonie de fin a eu lieu ce lundi 28 octobre 20219. Pendant un mois, les tchadiens ont appris l’importance de la cohabitation pacifique dans le seul objectif d’être en paix.

Les différentes couches de la société, le manque d’éducation ont entre autres été relevés par les femmes de paix, qui sont selon elles, des maux qui entravent la cohabitation pacifique.

Selon ces femmes, la religion Islamique, dans son livre Saint appelle à la tolérance, au pardon et à l’amour du prochain. Elles se disent engagées corps et âme pour le vivre ensemble et la paix. Elles exhortent toute la population à « emboîter leur pas pour faire revenir la cohabitation pacifique du passé dans la province du Ouaddai. ».

Tchad : le coût des opérateurs téléphoniques dénoncés

Le président de l’action des jeunes pour le développement, la paix et l’émergence du Tchad, Mahamat El Mahdi Abderamane, a dénoncé ce dimanche « les tarifications exorbitantes et la mauvaise qualité de service qu’offrent les deux sociétés de téléphonie mobile Airtel et Tigo. »

« Ces deux sociétés de téléphonie mobile qui se disent pourtant des entreprises citoyennes faute de concurrents ont mis au point une machine d’arnaque et d’escroquerie qui dépasse l’entendement au vue de la qualité de service qu’elles offrent sur le terrain, avec de fausses promesses de communication », indique Mahamat El Mahdi Abderamane.

Selon lui, « malheur à vous si vous ne consommez pas la totalité de votre crédit durant un temps, Airtel retire totalement votre forfait sans une autre forme de procès. Comme si cela ne suffirait pas, la qualité du réseau est très défectueuse. Vous pouvez appeler votre correspondant dont le téléphone est ouvert mais on vous dit que c’est fermé. »

L’association de la société civile exhorte l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) à « prendre ses responsabilités pour mettre fin à cette arnaque des citoyens qui n’a que trop duré. »

« À travers l’ARCEP, nous demandons au ministère en charge des postes et des nouvelles technologies de l’information et de la communication que les impôts et taxes infligés à ces deux sociétés de téléphonie mobile soient réglementés conformément aux réalités socio-économiques du pays. En tant que régulateur, l’ARCEP est interpellé à revoir le cahier des charges régissant ces opérateurs de téléphonie. »

« Depuis quelques années, le Tchad subit de plein fouet les effets désastreux de la crise économique qui pèse lourdement sur le vécu quotidien du citoyen lambda. À l’ère de la mondialisation et de la globalisation, nul ne peut se passer des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Ceci est une nécessité absolue pour nos jeunes élèves, étudiants et diplômés sans emploi qui peuvent décrocher des emplois grâce à internet. Or le coût d’accès à internet au Tchad est parmi les plus élevés de la sous-région », ajoute le président de l’association.

Il précise que « lors du forum sur le numérique tenu à N’Djamena, le président de la République Idriss Deby Itno a même décrié cette pratique peu orthodoxe de nos deux sociétés de téléphonie mobile Airtel et Tigo. En dépit de la lutte que mène l’association pour la défense des droits des consommateurs (ADC), la dynamique citoyenne et d’autres associations de la société civile, Airtel et Tigo persistent et signent dans leur logique d’arnaque des citoyens tchadiens. »

L’association, en tant qu’organisation qui lutte pour le bien-être de la population tchadienne en général et de la jeunesse en particulier, « continuera à dénoncer ces pratiques mafieuses et appelle les consommateurs à défendre leurs droits. »

Tchad : ADETIC valide sa charte de nommage du « td »

C’était au cours d’un atelier organisé par l’agence de développement des technologies de l’information et de la communication (ADETIC), le jeudi 24 octobre 2019.

Cet atelier de validation des règles et procédures régissant du domaine « td », a permis de d’adopter la charte de nommage du « td ».

D’après Naïr Abakar le directeur général adjoint de l’Adetic, « les objectifs clés sont entre autres la gestion du domaine (.td) ; l’élaboration de la politique et des procédures d’enregistrement des noms de domaines en (.td), d’hébergement, d’administration des serveurs racines, d’attribution d’agrément aux bureaux d’enregistrement du (.td) ».

La réforme des textes régissant le domaine « .td » constitue l’une des 53 actions prioritaires du Plan d’actions prioritaires d’innovation et de réforme de l’économie numérique du Tchad (PAPIRET), a déclaré Elise Goldoum, la directrice générale du ministère des Postes, des Nouvelles technologies de l’information et de la communication.  Pour elle, « la gestion du domaine (.td) est un facteur déterminant pour le développement du Tchad et cette ressource doit être facilement accessible à tous ».

Au terme de l’atelier, l’Adetic a recommandé la mise en œuvre par le gouvernement de la charte de nommage à une courte échéance, la conduite d’une campagne de sensibilisation sur le nom de domaine à l’échelle nationale, la prise des mesures nécessaires pour que les titulaires des noms de domaine existant se conforment à l’actuelle charte, et enfin l’intégration du nom de domaine comme condition dans le processus de création des entreprises au Tchad.

Tchad : de nouveaux accords signés entre la Sonamig et Genève

C’est en début de ce mois, pendant son séjour à Genève que le directeur général de la Société nationale des Mines et de la Géologie (Sonamig) Outhman Hamdane a rencontré plusieurs opérateurs économiques.

Un séjour à Genève qui a plutôt été fructueux pour Outhman Hamdane, le directeur général de la Société nationale des Mines et de la Géologie (Sonamig). C’était l’occasion pour lui de rencontrer plusieurs opérateurs économiques, rencontres qui ont abouti à la signature de trois protocoles d’accord.

C’est avec deux sociétés qui désirent explorer les opportunités d’investissement dans le secteur minier notamment uranifère et des autres minéraux en République du Tchad. Les sociétés concernées par les trois protocoles d’accord sont le Groupe Bolloré au Tchad et la société rwandaise Roka Global.

Les deux sociétés s’engagent à investir dans le développement du secteur minier au Tchad, dans la recherche et l’exploitation.

La partie tchadienne s’engage quant à elle a accorder aux deux sociétés une période de cent quatre-vingt (180) jours exclusifs et non renouvelable et ce à compter de la date de signature du présent accord.

Tibesti : le PLD exige « l’arrêt immédiat des affrontements »

Le parti pour les libertés et le développement  (PLD), dans un communiqué a condamné les affrontements dans la région de Tibesti.

Dans un communiqué rendu public mercredi, 24 octobre 20219, Djassira Ngar, le secrétaire à l’information, à la sensibilisation et à la mobilisation du Parti pour les libertés et le développement  (PLD), a condamné « la guerre que mène le Gouvernement aux populations » du Tibesti.

Djassira Ngar a aussi exigé « l’arrêt immédiat des confrontations. »

« Après avoir géré de manière calamiteuse les ressources pétrolières du bassin de Doba et des autres champs pétroliers du pays, sans oublier l’or du Batha, le président Idriss Déby Itno voudrait coûte que coûte faire main basse sur l’or de Miski. Selon des informations concordantes, le gisement d’or dans cette localité serait considéré parmi les plus importants au monde », indique le PLD.

Selon le parti, « le gouvernement tchadien aurait octroyé un permis d’exploration minière de l’or de Miski à Benny Steinmetz Group Ressources (BSGR) qui aurait signé un protocole d’accord avec la SOGECT, une entreprise des proches du Président Déby. Ce qui expliquerait la hargne et la rage de celui-ci de mettre la main sur cette manne au prix d’extermination des habitants de la province. »

« Est-il besoin de rappeler que, depuis l’indépendance du pays, les populations du Tibesti ont payé un lourd tribut dans les différentes guerres qui y ont sévi. Comme tous les autres tchadiens, ils ont droit aussi à la paix, à la quiétude et au bonheur. »

Le PLD demande « aux forces vives de la nation de mobiliser, non seulement pour ramener la paix dans cette province, mais également pour la tenue d’un dialogue national inclusif pour une véritable réconciliation nationale entre les filières et les fils du pays. »

Tchad : 21 présumés bandits dans les filets de la police

Ces individus arrêtés présumés malfaiteurs, sont accusés de vols aggravés et recels.

La police nationale a présenté mardi 22 octobre 2019, à la direction générale de la police nationale, 21 présumes malfaiteurs opérant à N’Djamena, capitale tchadienne ces deux dernières semaines. La police nationale lance une alerte à tous les tchadiens surtout elle demande aux propriétaires de véhicules d’être vigilants.

Environ sept véhicules de particuliers volés ont été retrouvés par la police. La police nationale indique que les présumés malfrats et leurs butins seront mis à la disposition de la justice.

Tchad : CONAJEPDT lance ses activités

L’association « coordination nationale des jeunes pour la paix et le développement au Tchad » (CONAJEPDT) a lancé ses activités ce mardi 22 octobre à la maison des médias.

CONAJEPDT entend promouvoir les valeurs de paix et d’unité au Tchad.

« Soucieux des très tristes évènements (…) épris de paix, de justice pour notre épanouissement, nous, nous sommes réunis pour créer cette coordination afin de soutenir les efforts déjà abattues par les autres organisations ayant la même vision. », a affirmé Mahamat Oumar Ibrahim, coordinateur de ladite association.

Selon Mahamat Oumar Ibrahim,  les objectifs de la coordination sont d’attirer l’attention du gouvernement pour un traitement équitable de tous les jeunes. Elle mise sur le respect des droits des enfants, des femmes et des minorités vulnérables.

Tchad : les magistrats dénoncent l’ingérence du ministre de la justice

Des accusations que le garde des Sceaux n’a pas tardé à recadrer.

Au Tchad, un incident intervenu au palais de justice la semaine dernière a suscité la colère des hommes en toges qui ont convoqué une assemblée générale pour dénoncer de très nombreuses ingérences dans le cours de la justice.

Les magistrats en avaient gros sur le cœur contre le parquet et la chancellerie qui, disent-ils, libèrent des personnes condamnées à tour de bras sur des bases subjectives, comme l’explique Djonga Arafi, secrétaire général du syndicat des magistrats du Tchad : « L’ingérence du ministre de la Justice dans le cours normal de l’appareil judiciaire se traduit par des libérations illégales. La position sociale, aujourd’hui, prime sur le droit. Nous exigeons que tous les condamnés illégalement libérés soient réintégrés sans délai. Et ce, sur l’ensemble du territoire. »

À l’origine du coup de sang des juges, la décision des autorités judiciaires de ne pas mettre en prison un officier condamné jeudi dernier à deux ans de prison ferme. L’officier a expliqué avoir été convoqué par le magistrat en charge de son dossier la veille du verdict, mais n’a pas accepté de le voir avec son avocat.

Des soupçons qui ne sont pas bons pour l’image de la justice, prévient le garde des Sceaux, Djimet Arabi : « Je pensais logiquement que le syndicat devrait avoir une autre réaction. Et cela me permet de rappeler à tous les magistrats, il n’est pas de la vocation des magistrats d’appeler les justiciables pour les voir avant que leur dossier ne soit délibéré. »

Une querelle qui confirme les dénonciations selon lesquelles au Tchad, la justice n’est pas au service de la veuve et de l’orphelin.

Tchad : la ministre Djalal Ardjoune Khalil de la Femme lance le plan national genre

Ce plan a pour objectif de conscientiser, sensibiliser et mobiliser les ressources afin de les mettre au profit des femmes.

Une délégation conduite par la ministre de la Femme, de la Protection de la petite enfance et de la Solidarité nationale, Dr. Djalal Ardjoune Khalil, a présidé lundi matin au sein de l’université de Mongo le lancement du Plan national genre.

Initié dans le cadre du développement, de la socialisation et de l’éducation de la femme,
le Plan national genre a pour objectif de conscientiser, sensibiliser et mobiliser les ressources afin de les mettre au profit des femmes.

Cette rencontre a regroupé plusieurs personnalités notamment les autorités administratives, civiles et militaires, ainsi que les représentants des femmes issues de différentes associations.

Dans son mot d’ouverture, le maire de la ville de Mongo, Hassan Souleyman a souligné que le Plan national genre est une initiative des plus hautes autorités à l’égard des femmes.

Dans le même sillage, le secrétaire général de la province du Guera, représentant le gouverneur de la province, Djerambété Dingamyo, a félicité tout d’abord la venue de la délégation du ministère de la Femme avant de mettre le cap sur l’objectif principal du Plan national genre. Il a souligné que la femme est au centre du développement d’une nation car elle contribue de manière spontanée aux activités de toute sorte.

Prenant la parole, la ministre de la Femme, de la Protection de la petite enfance et de la Solidarité nationale, Dr. Djalal Ardjoune Khalil, a, au nom de son ministère, salué les invités et femmes du Guera. Pour elle, les femmes de la province du Guera sont des femmes battantes et actives. « Cela a été prouvé lors du salon africain de l’agriculture SAFAGRI qui s’est tenu a N’Djamena du 12 au 15 mars 2019. »

Tchad : l’UNET exige l’amélioration des conditions de vie des étudiants

Le secrétaire général de l’Union nationale des d’étudiants tchadiens (UNET), Frédérick Raikina Bealoum, a fait ce mardi matin une conférence de presse à l’Université de Toukra.

Il s’est exprimé sur les multiples problèmes que rencontrent les étudiants dans les universités et dans les institutions d’enseignement supérieur du Tchad. Frédérick Raikina Bealoum a informé que des démarches ont été menées auprès des autorités de tutelle pour l’amélioration des conditions des étudiants.

Il ressort de ces démarches que des instructions ont été données aux présidents d’universités afin de trouver des solutions partielles à ces problèmes. Cependant, l’UNET dit constater que rien ne fonctionne sur le terrain.

« L’UNET a le regret d’informer l’opinion nationale et internationale, ainsi que la communauté estudiantine du non-respect de la note de service du ministre portant prolongation des délais d’inscription et de réinscription de l’année académique 2018-2019 par le président de l’université de Ndjamena et le directeur général de l’École normale supérieure de N’Djamena », indique le secrétaire général de l’UNET.

Le bureau national « s’insurge du mauvais comportement qu’affiche le département de LEA (Langue et etudes anglophones) et demande la clarification au sujet des résultats définitifs des étudiants de LEA. »

« Nous demandons au président de l’université de N’Djamena d’assurer son rôle pour que ce problème soit définitivement réglé ».

En outre, l’UNET tient à « mettre en garde les présidents d’université de la nouvelle formule malsaine de recrutement à l’université pour l’année en cours. »

« Nous condamnons le comportement peu orthodoxe de certains étudiants de l’université de N’Djamena qui foulent au pied les textes de l’UNET et viennent agresser les étudiants sans défense dans les facultés. Nous mettons en garde tous ces étudiants malintentionnés qui répondront de leurs actes devant les juridictions compétentes », selon le secrétaire général de l’UNET.

L’UNET appelle les étudiants à « rester vigilants et unis pour la défense de nos intérêts. »

Le président de l’UNET, Aserpe Dickero Amos, a condamné « avec fermeté l’acte commis par les autorités face aux étudiants du Tchad ».

L’UNET donne un délai de 72 heures au ministre de l’Enseignement supérieur pour régler les problèmes des étudiants avec les formulaires d’inscriptions. Elle menace de « réactions qui ne vont pas tarder à se déclencher. »

Tchad : le ministre de la santé interdit la vente des produits à base de l’artemisia annua

C’est dans un communiqué, que Mahmoud Youssouf Khayal a refusé la promotion, la vulgarisation et la vente des différentes parties de ce produit.

Mercredi 18 octobre, le ministère de la Santé publique a communiqué, faire face à l’apparition sur le marché de plusieurs tisanes à base d’artemisia annua contre le paludisme.

« Ce phénomène a pris une ampleur inégalée. La recherche documentaire sur ce produit s’avère infructueuse et appelle à la prudence quant au risque d’entrainer des résistances aux antipaludiques », a indiqué le ministère.

« Le traitement du paludisme doit strictement obéir au protocole national élaboré par le Programme national de lutte contre le paludisme », a précisé le ministre de la santé publique.

Mahmoud Youssouf Khayal a donc formellement interdit de faire la promotion, la vulgarisation et la vente des différentes parties d’artemisia annua au Tchad.

Tchad : nouvel affrontement entre l’armée et le comité d’autodéfense

Selon une source locale, l’armée tchadienne et le comité d’autodéfense de Miski se sont affrontés ce mercredi à 50 km de Yebbibou, selon une source locale.

Trois véhicules de l’armée tchadienne détruits et d’importantes pertes en vies humaines enregistrées dans le rang de l’armée tchadienne. C’est le bilan que fait une source locale, bilan d’un affrontement qui a opposé l’armée tchadienne et les éléments du comité d’autodéfense de Miski.

Un renfort de l’armée en provenance de Gouro a lancé une offensive contre la position du comité d’auto-défense sur la route de Yebbibou. Ce renfort a été repoussé par les combattants du comité d’auto-défense.

La même source locale indique qu’après l’attaque, l’armée tchadienne s’est repliée à deux kilomètres pour pilonner à l’aide d’armes lourdes la position tenue par le comité d’auto-défense.

Tchad: les victimes d’Hissène Habré réclament des indemnisations

Ça fait plus de six mois que les victimes de Hissène Habré font un sit-in pour réclamer l’application de la décision de justice tchadienne de mars 2015 prévoyant des dommages et intérêts.

Ce lundi 14 octobre 2019, les victimes d’Hissène Habré ont bloqué une route très fréquentée de la capitale, pour se faire entendre. Dans un silence de plomb, c’est assis sur le goudron du quartier Chagoua et les mains sur la tête que près de 300 victimes du régime d’Hissène Habré ont bloqué la route. Parmi elles, Awa Toumlé, 55 ans : « Le gouvernement ne dit rien. On est fatiguées. C’est pour cela qu’aujourd’hui on est sorties nombreuses, pour barrer la route aux passagers. J’ai été une victime, j’ai passée 12 mois en prison en 1986-87. J’ai été attachée et on m’a torturée. Nous revendiquons notre droit. »

En mars 2015, la justice a condamné à perpétuité sept ex-agents des anciens services de renseignements, qui doivent aussi verser, avec l’État tchadien, 75 milliards de CFA de dommages et intérêts. Mais aucun franc n’a encore été versé alors Jacqueline Moudeina, avocate des victimes, a lancé des procédures.

« Nous avons saisi la Cour africaine, en observant la procédure évidemment, en passant par la commission africaine des droits de l’homme. Donc nous attendons la suite. Si cette indemnisation n’est pas réelle, pour moi c’est un travail inachevé. La justice n’est pas complètement rendue à ces victimes-là », explique l’avocate.

De son côté, le ministre de la Justice affirme que faute de moyens, l’indemnisation ne pourra se faire qu’en se greffant au fonds d’indemnisation mise en place par l’Union africaine dans la cadre du procès de Dakar, qui a condamné à la prison à vie l’ancien chef d’État Hissène Habré.

G5 Sahel : Oumarou Namata Gazama en visite au Tchad

Le nouveau commandant du G5 Sahel, le général Oumarou Namata Gazama était en tournée de prise de contact au Tchad, mardi 15 octobre 2019.

La République du Tchad a reçu la visite du nouveau commandant de la force G5 Sahel, mardi 15 octobre 2019. Une visite qui s’inscrit dans le cadre d’une tournée de prise de contact du nouveau patron du G5. Il y a deux mois qu’Oumarou Namata Gazama a été nommé à la tête de la coalition anti-jihadistes qui regroupe la Mauritanie, le Mali, le Burkina et la Tchad.

La visite de l’officier était essentiellement militaire, il s’est rendu à l’état-major général de l’armée tchadienne où il a été reçu par le premier adjoint, le titulaire ayant été dépêché dans le Grand Nord, tôt ce mardi.

Le nouveau commandant du G5 Sahel a pris contact avec ses partenaires tchadiens mais a aussi échangé sur la situation en cours au Burkina Faso et au Mali, deux pays en permanence sous le feu des mouvements jihadistes.

Tchad : un jeune homme égorge son demi-frère

Le corps sans vie d’un petit garçon a été retrouvé dans la cour d’une mosquée à Abéché.

Le meurtrier qui n’est d’autre que son frère, a avoué aux autorités avoir égorgé son demi-frère. Il a aussi ajouté qu’il a agi sous la demande de sa mère.

« C’est ma mère, deuxième femme du colonel Hamdan qui m’a demandé d’égorger l’enfant », a-t-il confié aux autorités.

Selon des sources judiciaires, la deuxième femme du colonel est en ce moment dans les filets de la police.

Tchad : le maire de Moundou saisit la justice

Le maire de la ville de Moundou, Nérolel Ndoukolé, a réagi au point de presse des conseillers communaux tenu le 4 octobre dernier à l’hôtel Djimra de Moundou.

Nérolel Ndoukolé a adressé une plainte auprès du procureur près le Tribunal de grande Instance de Moundou. Jusqu’ici personne ne connait le contenu de la plainte mais les deux parties sont convoquées ce lundi 14 octobre 2019.

Pour rappel, le conseil communal, dans son point de presse, avait accusé le maire Nerolel Ndoukolé de « dérive autoritaire et de gestion calamiteuse des ressources de la mairie de Moundou. »

Tchad : un nouveau service des douanes pour relancer les échanges

Ndjamena veut faire face à la baisse des recettes douanières engendrée par les nouvelles réglementations.

Un nouveau service des douanes a été mis en place au Tchad, ce mercredi 9 octobre, pour relancer les importations et les exportations. Une mesure prise pour faire face aux baisses des recettes douanières, mais aussi pour calmer le mécontentement des opérateurs économiques.

Plus de 1 500 conteneurs sont bloqués entre le Cameroun et le Tchad. Le résultat de la lenteur de la douane à délivrer les autorisations d’importations, selon eux. « Des choses qui se faisaient en 48 heures prennent 48 jours, explique Ali Abbas Seitchi, l’un des représentants du patronat tchadien. Si bien qu’aujourd’hui, il y a une baisse réelle des recettes douanières et aussi une flambée des prix dans les marchés parce que les importations se font rares, ce qui a inquiété le gouvernement. »

Tous dénoncent la lenteur administrative dans la délivrance des autorisations d’échange de marchandises et de fonds. Ces autorisations sont obligatoires depuis l’adoption en décembre dernier des nouvelles règlementations de la Cémac prises pour lutter contre la fraude et le financement du terrorisme.

Un service pour fluidifier les échanges

De son côté, le directeur général des douanes, Abdelkerim Charfadine Mahamat, a reconnu un blocage des transferts et il a annoncé la mise en place d’un service dédié pour faciliter les échanges. « Le ministère des Finances et des Budgets a créé au sein de la direction générale des douanes un service chargé de délivrer des autorisations d’exportation et d’importation des biens. Les questions de claustration, de transfert et d’échange avec l’extérieur seront réglées », assure-t-il.

Si aucune précision n’a été donnée sur le fonctionnement de ce service, il devrait augmenter les recettes douanières qui ne sont pas bonnes selon un cadre du ministère des Finances. La baisse des recettes s’explique notamment par la fermeture des frontières entre le Tchad et certains pays voisins depuis la mise en place de l’état d’urgence.

Tchad : une nouvelle réglementation inquiète les ONG étrangères

Deux décrets mis en place le 24 décembre dernier ont modifié la règlementation sur les ONG étrangères présentes en République du Tchad.

Depuis quelques mois, des organisations comme MSF ou les organes des Nations unies sont sous pression pour se conformer à ces nouvelles dispositions. Certaines ONG ont déjà bloqué des décaissements de plusieurs millions d’euros en attendant des éclaircissements de la part des autorités. Si ces organisations dénoncent une volonté du gouvernement de contrôler leurs projets humanitaires, de leur côté, les autorités affirment qu’il s’agit simplement d’améliorer les actions de terrain.

Trois dispositions de ces décrets posent ainsi problème pour les ONG étrangères. D’abord l’article 18 qui prévoit que celles-ci consacrent 1% du budget de leur projet au fonctionnement d’une structure nouvellement mis en place par le ministère du Plan et dont le rôle est d’évaluer les activités des humanitaires dans le pays.

Cette structure est composée des autorités tchadiennes et des représentants des ONG. Une parité qui ne suffit pas à rassurer les humanitaires qui évoquent des questions d’éthique et d’indépendance.

Deux autres dispositions cristallisent également les tensions, celles concernant un contrôle accru du personnel humanitaire et des lieux d’intervention. Pour Issa Doubragne, le ministre de l’Économie qui gère ce dossier, il s’agit d’améliorer l’efficacité des ONG. « Le suivi sur le terrain est faible, tant dans le déploiement des ressources que sur la qualité des services livrés aux populations, explique-t-il. Le changement devrait venir de nous, ce que nous devons prendre comme action pour mieux évaluer les activités sur le terrain et permettre de rationaliser les ressources. Sans leur appui, nous ne pourrions pas aller plus loin, mais leur appui devrait tenir compte de nos visions. »

Après des mois de discussions, gouvernement et ONG ont jusque fin octobre pour trouver un terrain d’entente.

CAN 2021 : le Tchad affronte le Libéria le 09 octobre prochain

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des tours préliminaires de la coupe d’Afrique des nations, qui aura lieu au Cameroun en 2021.

Plus que deux jours et les Sao seront face aux Lone stars du Libéria le 09 octobre à Monrovia. Le coup d’envoi du match sera donné à 17 heures (Heure de N’Djamena). Les Sao du Tchad ont fait le déplacement pour le Libéria le 4 octobre, afin de mieux préparer cette rencontre.

Emmanuel Tregoat veut permettre à ses joueurs de bien s’acclimater et de mieux tâter le terrain. Un plan qui a été bénéfique contre le Soudan à Khartoum. Il a permis aux Sao de frôler la victoire au Soudan.

Tchad: des prêts alimentaires pour les fonctionnaires

C’est l’une des conséquences de la réduction des salaires depuis 2016.

Au Tchad, les notes chez les boutiquiers ou encore les prêts alimentaires sont monnaie courante pour les familles de fonctionnaires. C’est l’une des conséquences de la réduction des salaires depuis 2016. Une décision qui avait été prise pour faire face à la crise économique qui frappe le pays depuis la brusque chute des cours du pétrole. Une banque agroalimentaire a flairé le filon et a ouvert ses portes il y a un an. Les fonctionnaires peuvent y contracter des prêts. Sauf que ce n’est pas de l’argent, mais des denrées alimentaires de première nécessité. C’est une première au Tchad.

Des partenariats ont été mis en place avec des banques traditionnelles. Objectif : évaluer la fiabilité d’un client et faciliter les paiements. Des garanties pas encore suffisantes pour éviter les impayés : « Nous avons un peu près une centaine de millions d’impayés. Ces centaines de millions sont répartis dans les banques qui n’exécutent pas convenablement ces opérations, donc on a recruté un cabinet juridique qui doit faire la pression au niveau de ces banques. »

Si c’est le client qui n’est plus en mesure de recouvrir ses échéances, des négociations sont alors ouvertes pour éviter un surendettement. Dans sa maison du quartier d’Abena, Léonie Gardingua nous conduit dans sa chambre. C’est là qu’elle conserve ses denrées alimentaires pour toute la famille : « Des sacs de farine, du riz, de la tomate, des paquets de spaghetti… » Des stocks que cette professeure s’est constitués grâce à un prêt alimentaire. Explications : « Si vous partez au marché, il faut avoir beaucoup d’argent pour acheter. Tandis que je peux aller à la banque alimentaire prendre des choses pour 150 000 francs. Et là, ils étalent sur trois mois, c’est une très bonne chose. Le matin, mes enfants sont bien, parce qu’avec deux boîtes de spaghetti, tout le monde mange rassasié, puis vont à l’école. »

Le prêt alimentaire, une solution de secours pour Léonie, car depuis trois ans, son salaire est réduit de plus d’un tiers. Une mesure d’austérité qui touche les fonctionnaires tchadiens. Comme Moussa Keylodji, agent d’administration qui, lui aussi, a contracté un prêt alimentaire: « La perte est à peu près une quarantaine, cinquante mille [francs] que j’ai perdus dans mon salaire, je n’ai pas pu supporter. Avec la banque, j’ai fait un prêt de 70 000 et puis ils divisent en trois paniers, cela nous permettra maintenant au moins d’alléger un peu la famille. »

Au Tchad, il n’existe qu’une seule banque agroalimentaire. Ouverte depuis un an, elle compte 3 000 clients. Ses forces : proposer des prêts à taux réduits et importer des produits alimentaires à moindre coût. Moussa Outman Moussa, gérant de la banque Worker’s Service : « Par exemple, l’huile se retrouve au marché actuellement à 21 000 francs. Or, l’huile quand elle arrive au niveau de la douane tchadienne, elle est aux alentours de 11 000, au maximum à 12 000 francs. Donc, la meilleure façon c’était de faire venir nos produits, on ne veut pas subir les caprices du marché ndjaménois. »

Tchad : journée mondiale de l’enseignant sous fond de revendications

Les enseignants tchadiens de concert avec la communauté internationale, ont célébré leur journée mondiale le 05 octobre 2019. C’était aussi pour eux l’occasion exprimer leurs frustrations.

Samedi 05 octobre 2019, les enseignants tchadiens comme ceux du monde ont fêté la journée qui leurs est réservée. Une occasion pour les syndicats de professeurs et instituteurs de formuler leurs revendications. Il faut le dire, depuis trois ans, les salaires des agents de l’État ont été amputés en raison de la crise que traverse le pays.

« Restaurer l’intégralité des salaires de tous les fonctionnaires avec rappel de tous les effets financiers, des avancements et reclassements. », a formulé le syndicat des enseignants du Tchad.

Les fonctionnaires depuis trois ans, ont perdu la moitié de ce qu’ils percevaient, des montants composés essentiellement d’indemnités. Après de longues grèves, le gouvernement a négocié et obtenu une trêve avec des promesses qui n’ont pas été respectées. Les syndicats menacent de grever à nouveau.

« Monsieur le ministre, nous vous donnons un mois de grâce. À la fin du mois d’octobre, nous allons vous prononcer la séparation de corps pour atteindre le divorce. », a averti Ngartoïde Blaise, président du syndicat des enseignants du Tchad.

Tchad : Idriss Deby ouvre la 4ème conférence des gouverneurs

Le président de la république a ouvert la 4ème conférence des gouverneurs à Abéché, capitale de la province du Ouaddaï.

L’évènement se tient depuis jeudi 03 octobre à Abéché. Le choix de la ville n’est pas anodin. C’est du moins ce qu’a fait savoir le chef de l’Etat tchadien. « Cela dénote de la gravité des évènements qui s’y déroulent ainsi que dans les autres provinces », précise le Président Idriss Déby à l’ouverture de la conférence ce 3 octobre.

Les activités qui se sont terminées très tard jeudi, se poursuivent ce vendredi. A la fin de ces assisses, plusieurs résolutions attendues.