Santé : 4 membres d’un hôpital français en mission humanitaire au Tchad

Confronté aux manques de moyens au sein de l’hôpital dans lequel il intervient durant ses séjours au Tchad, le docteur Daniel Ngardomte, chirurgien au centre hospitalier de Denain, a créé une association dans le but d’aider cet hôpital.

L’association se nomme Lolege, qui signifie «  notre bien  » en langue sara, parlée principalement dans le sud du Tchad. En 2017, une première action humanitaire avait été mise en place. Une seconde s’est déroulée il y a quelques semaines. Ils étaient quatre représentants denaisiens sur place et avaient dans leurs bagages 80 kg de matériel médical destiné précisément à l’hôpital Baptiste de Koumra.

Tchad : les rebelles de l’UFR entre les mains de la justice, devront répondre pour « terrorisme »

Les 250 éléments de l’Union des Forces de la Résistance (UFR) faits prisonniers lors de l’offensive de la semaine dernière sont confiés à la justice. C’est ce qu’annoncent les autorités qui indiquent cependant qu’ils ne seront pas jugés par un tribunal militaire, mais devront répondre pour « terrorisme ».

Selon les sources judiciaires, le parquet de Ndjamena a été saisi et une procédure judiciaire pour terrorisme sera ouverte contre les prisonniers et leurs commanditaires. En effet, les éléments du mouvement rebelle, rassemblés à Amdjarass, dans le nord-est du Tchad, ont été menottés et transportés pendant le week-end au bagne de Koro Toro, en plein désert tchadien. C’est là qu’ils attendront les enquêteurs qui viendront les interroger dans le cadre de l’enquête ouverte sur la tentative de renversement du régime, stoppée par les avions de combat tchadiens et français la semaine dernière.

Les mêmes sources révèlent que les insurgés passeront devant un tribunal civil, quand bien même ils ont été interpellés sur un théâtre d’opérations militaires. « Ce sont des terroristes et nous allons les soumettre à la législation existante », précisent nos sources.

La loi portant sur la lutte contre le terrorisme, adoptée au plus fort des attaques de Boko Haram, fait du procureur de la République du tribunal de Ndjamena l’autorité de poursuite pour tout acte de terrorisme commis sur le territoire national.

Tchad : le gouvernement instruit la couverture santé universelle

Le projet de loi sur la couverture santé universelle (CSU) au Tchad, examiné et adopté lors d’un conseil des ministres, fin janvier, est une innovation qui favorise les couches les plus vulnérables.

La mise en place de la couverture santé universelle participe d’une dynamique mondiale dans le cadre de l’atteinte des ODD en matière de santé. Aussi, ce projet est une promesse de campagne du chef de l’Etat, Idriss Deby Itno. Son adoption constitue la preuve de l’engagement du pays à accélérer la marche vers la CSU. Cette dernière permettra également de rassurer les partenaires qui se sont déjà positionnés pour accompagner la mise en œuvre effective du Dispositif d’Assurance Santé.

L’Organisation du Dispositif d’Assurance Santé (DAS)

Le Dispositif d’Assurance Santé est organisé en 3 régimes qui sont :

  • Le régime des salariés publics et privés (régime1)
  • Le régime des indépendants ou secteur informel (régime2)
  • Le régime des démunis (régime3)

Le dispositif sera géré par une seule institution publique, avec possibilité de délégation de gestion à d’autres structures (CNPS, CNRT, mutuelles etc.). Un panier de soins est déjà défini pour chacun de trois régimes. La mise en œuvre sera progressive, en commençant par le régime 3 dédié aux démunis.

La couverture de santé universelle a pour objectif de mettre en place un nouveau mécanisme de protection sociale en matière de santé qui permettra l’accès à un soin de qualité ; d’améliorer le taux d’utilisation des services de santé ; de procéder à la diminution de la part de paiement directs dans le financement de la santé et la protection des populations contre le risque de basculer dans la pauvreté du fait de maladie.

Tchad : mitraillée par l’aviation française, l’UFR dit continuer à avancer vers N’Djamena

Frappés à plusieurs reprises depuis le 3 février par l’aviation française, les rebelles tchadiens de l’Union des forces de la résistance (UFR) affirment continuer leur progression à l’intérieur du pays, en direction de la capitale N’Djamena.

Ils s’y attendaient. Depuis dimanche 3 février, les rebelles de l’UFR sont sous le feu de l’aviation française de l’opération Barkhane. « On s’attendait à ce scénario, mais pas avec autant d’intensité », confie Mahamat Doki Warou, conseiller politique de Timan Erdimi, chef de l’UFR, neveu et ancien chef de cabinet du président Idriss Déby Itno. Celui-ci affirme à Jeune Afrique que, le 6 février, le groupe a encore perdu huit combattants dans les bombardements, ainsi que quatre véhicules, à Bao-Billiat, dans la région d’Amdjarass (à la frontière entre Tchad et Soudan), village situé non loin du camp des résistants.

Raids contre l’UFR au Tchad : l’armée française dresse son premier bilan

L’état-major de l’armée française a donné des précisions jeudi matin 7 février sur ses frappes au nord-est du Tchad. Une vingtaine de bombardements ont eu lieu dimanche, mardi et mercredi avec comme objectif d’arrêter la progression d’une colonne de véhicules armés. Au total, sept avions Mirage ont été mobilisés : cinq venants de Ndjamena et deux de Niamey, au Niger.

Les forces françaises tentent désormais de déterminer si elles ont atteint leur objectif : stopper la progression du groupe armé. Et le colonel Patrick Steiger, porte-parole de l’état-major des armées françaises, ne dit pas s’il y aura d’autres frappes dans les heures ou les jours qui viennent : « L’appréciation de situation est encore en cours. A l’heure actuelle, il reste à préciser quelles sont leurs intentions et quel est leur état exact. Tout le reste ne serait que spéculation. Je vous rappelle que c’est bien une demande qui a été faite par les autorités tchadiennes auprès de la France, et que les autorités tchadiennes conservent également la capacité de répondre à cette menace. Ce n’est pas une affaire française. »

Quant au cadre de l’intervention, le colonel Steiger précise qu’il ne s’agit ici ni de l’opération antiterroriste Barkhane ni d’agir selon les termes d’un accord bilatéral entre la France et le Tchad, mais bien de répondre à une demande d’assistance des autorités tchadiennes : « Un accord de défense ou un accord technique ou un accord intergouvernemental, c’est lié à quelque chose de spécifique. Cela ne veut pas dire qu’on ne puisse pas faire autre chose du moment que le cadre légal, en l’occurrence cette demande formelle du Tchad à la France, est établi. Je voudrais préciser que ceci n’est pas dans le cadre de l’opération Barkhane. Le fait qu’on utilise « les moyens stationnés à Ndjamena » pour des raisons de proximité, réactivité, disponibilité, j’ose croire que tout le monde comprend la logique qui est derrière. C’est bien différent de Barkhane. »

Des parlementaires français, tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat, s’interrogent sur l’intervention de Paris au Tchad. Au Sénat, la commission de la défense et des forces armées devrait entendre, à ce sujet, la ministre des Armées, Florence Parly. Le président de la commission, Christian Cambon, ne conteste pas cependant la légitimité des frappes françaises. A ses yeux, elles s’imposaient, notamment pour la sécurité des troupes françaises dans la capitale tchadienne.

Tchad : la visite de Benyamin Nétanyahou renferme plusieurs enjeux

Après avoir accueilli le président tchadien fin novembre 2018 en Israël, le premier ministre israélien devrait être reçu par Idriss Déby à N’Djamena le 20 janvier.

 

 

Promesse tenue. Après une visite sans précédent en Israël du président tchadien Idriss Déby, fin novembre 2018, Benyamin Nétanyahou avait promis de faire le déplacement à N’Djamena. Ce sera chose faite dimanche 20 janvier. Outre l’échange de bons procédés, ce déplacement pourrait être l’occasion pour les deux pays de rétablir leurs relations diplomatiques, interrompues en 1972.

Pays à majorité musulmane (55 %), le Tchad avait des contacts réguliers, en coulisses, avec l’Etat hébreu. « Nos relations spéciales se sont poursuivies tout le temps », avait ainsi reconnu Idriss Déby lors de sa visite « historique » à Jérusalem. Le fait d’assumer une reconnaissance mutuelle pleine corroborerait par ailleurs le discours officiel israélien, selon lequel la question palestinienne est devenue secondaire aux yeux du monde. Les deux autres pays de la région, avec lesquels Israël espère établir des relations similaires, sont le Mali et le Niger.

Développer la coopération sécuritaire

Cette visite du premier ministre israélien est directement gérée Meir Ben-Shabbat, le chef du Conseil de sécurité nationale, le ministère des affaires étrangères étant ainsi une nouvelle fois mis sur la touche dans une affaire sensible. La raison en est sans doute le soutien militaire apporté, en équipements, par l’Etat hébreu aux autorités tchadiennes. Celles-ci ont des soldats déployés sur plusieurs fronts : au nord contre une nouvelle rébellion à la frontière libyenne, au sud-ouest contre les insurgés islamistes nigérians de Boko Haram où « ces derniers mois, la situation est redevenue alarmante », constate un officier tchadien de haut rang, impatient de voir prospérer cette nouvelle collaboration israélo-tchadienne.

« Nous avons déjà reçu du matériel et des conseillers israéliens, mais il fallait tenir cela secret. Maintenant, nous allons pouvoir traiter officiellement », précise cet officier. De bonne source, depuis au moins 2016, des discussions se sont tenues à l’ambassade du Tchad à Paris entre responsables des services de renseignements des deux pays, Mossad et Agence nationale de sécurité, afin de développer leur coopération sécuritaire.

En juillet 2016, M. Nétanyahou avait effectué une tournée inédite en Afrique de l’Est, visitant l’Ouganda, le Kenya, le Rwanda et l’Ethiopie. Le premier ministre développe la même stratégie sur le continent africain qu’au Moyen Orient, avec les pays du Golfe. Il essaie d’identifier les convergences d’intérêts, notamment sur le plan sécuritaire, et les menaces communes (terrorisme islamiste, expansion iranienne, etc.). Dans le cas du Tchad, Israël voit aussi l’intérêt de ce rapprochement dans sa quête d’un poste d’observateur au sein de l’Union africaine (UA). Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, est un ancien premier ministre du Tchad.

Dans le domaine des relations internationales, même les adversaires de M. Nétanyahou reconnaissent son habilité et son expérience. Elles lui ont permis à la fois d’établir une proximité incomparable avec l’administration Trump, une relation soutenue avec Vladimir Poutine, ainsi que des échanges inédits avec la Chine et l’Inde. Dans le cadre de cette extension de la surface diplomatique israélienne, l’Afrique est un continent important. Il s’agit d’y exporter les technologies israéliennes, par exemple en agriculture (irrigation), ainsi que les équipements de surveillance et les armements. Mais l’objectif est aussi de briser l’alignement historique du continent en faveur des Palestiniens dans les grandes enceintes multilatérales, comme à l’Assemblée générale de l’ONU.

Multiplier les alliances

Benyamin Nétanyahou compte utiliser la politique étrangère comme un argument de campagne, alors que le pays se trouve à trois mois d’un scrutin national anticipé. Cet argument comptera dans la dernière ligne droite, en mars, lorsque les électeurs seront amenés à comparer le profil des principaux candidats au poste de premier ministre.

Prétendant à un cinquième mandat, M. Nétanyahou veut s’imposer comme un profil rassurant et familier, le seul doté de la carrure d’homme d’Etat. Deux rendez-vous devraient y contribuer. Il se rendra aux Etats-Unis fin mars pour participer à la conférence de l’Aipac, l’organisation pro-israélienne de droite. Il devrait aussi recevoir le président brésilien Jair Bolsonaro, à quelques jours du scrutin du 9 avril, en espérant que ce dernier annoncera le transfert de l’ambassade de son pays vers Jérusalem.

Après vingt-huit années à la tête du Tchad, Idriss Déby, lui, ne se soucie guère des problèmes de réélection. En revanche, s’il est une pièce centrale de la politique française au Sahel, le président tchadien a toujours pris soin de multiplier les alliances pour consolider son pouvoir. Quelques jours avant Benjamin Nétanyahou, Giuseppe Conte, le chef du gouvernement italien, était à N’Djamena.

Au sujet de la venue du premier ministre israélien, un général tchadien fait part d’une inquiétude rarement exprimée dans ce type de milieu : « La présidence a de plus en plus de mal à empêcher les critiques sur les réseaux sociaux, dit-il. Or, les Israéliens sont très bons dans les technologies qui permettent de contrôler Internet. Cette visite risque donc de diminuer encore la liberté d’expression au Tchad. »

Tchad : Idriss Deby fait 12 nouveaux chevaliers de l’ordre du mérite

 Le décret présidentiel a été signé le 16 janvier dernier.

 

Au terme du décret n° 44 signé le 16 janvier 2019 par le président de la République, plusieurs officiers des forces armées et de sécurité sont nommés au grade de chevalier de l’Ordre du mérite agricole, au titre de la Présidence de la République.

Il s’agit des Lieutenant-colonel Seby Sandal Mahamat Itno, Bichara Sair Mahamat, Hassane Oumar Haroune, des chefs de bataillon Issakha Molo Youssouf, Adam Hamid Koua, des capitaines Issakha Hamid Taguibo, Ali Thom Guino, Brahim Oumar Mahamat, des lieutenants Sebi Youssouf Mana, Bokhit Ibrahim Hisseine, Abdelhakim Haroum Abakar et du sous-lieutenant Rassem Blague Balaye.

L’Ordre du mérite agricole a été créé par un décret du 18 juillet 1961 pour récompenser les services rendus par les agriculteurs, les éleveurs, les pasteurs, les pêcheurs, les exploitants forestiers et autres, qui se sont distingués par leur travail et leurs réalisations. Il récompense aussi les personnes qui ont contribué à la promotion de la société paysanne et des nouvelles méthodes de culture. Il comprend trois grades.

Alexandre Benalla au Tchad : Le Drian affirme avoir appris ce voyage dans la presse

Le ministre des Affaires étrangères français, a déclaré qu’il n’avait pas pris connaissance du déplacement de l’ancien conseiller de l’Élysée au Tchad qu’en lisant la presse le 24 décembre.

 

L’ambassadeur de France au Tchad savait pour le voyage d’Alexandre Benalla des 5 et 6 décembre au Tchad. Toutefois, il n’a pas informé sa hiérarchie. Devant la commission du Sénat, Jean-Yves Le Drian a martelé qu’il avait pris connaissance du déplacement qu’en lisant le journal Le Monde, le 24 décembre. « Je considère qu’il y a eu un manque d’appréciation de notre ambassadeur, il s’en est expliqué depuis et il a reconnu son erreur, voilà », a-t-il précisé.

Le ministre des Affaires étrangères a en conséquence saisi le procureur de la République pour « utilisation illicite de passeports diplomatiques » par l’ex-collaborateur de l’Élysée. Selon lui, il était obligé d’agir en raison de l’article argumenté du journal.

« Alexandre Benalla s’est rendu à N’djamena accompagné d’une demi-douzaine de personnes, par avion privé, soit trois semaines avant une visite d’Emmanuel Macron dans ce pays », a écrit Le Monde.

De son côté, Alexandre Benalla a expliqué qu’il s’agissait d’un voyage d’affaires qui portait sur des projets d’investissements de grands patrons du Moyen-Orient au Tchad. Dans la foulée, il a rencontré le président tchadien, Idriss Déby, durant deux heures.

Abus d’utilisation de passeports diplomatiques

Devant la commission, le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, avait confié qu’Alexandre Benalla avait utilisé une vingtaine de fois ses passeports diplomatiques après son licenciement fin juillet.

D’après 20 Minutes, le ministre des Affaires étrangères a précisé que le mis en cause avait utilisé son passeport diplomatique pour entrer au Tchad et en Israël. Selon lui, les autorités de ces deux pays l’avaient confirmé.

Aucun intermédiaire

Le chef de la diplomatie française a en revanche réfuté que cet ancien collaborateur de l’Élysée ait pu servir d’intermédiaire dans une diplomatie parallèle.

« J’ai fait savoir, à la demande du président de la République, à l’ensemble de nos postes que personne ne pouvait se prétendre intermédiaire de quiconque », a ajouté Jean-Yves Le Drian.

Il a précisé que les deux passeports diplomatiques d’Alexandre Benalla avaient été invalidés le 28 décembre, soit près de deux mois après une demande du Quai d’Orsay à l’Intérieur.

Tchad : deux projets en faveurs des réfugiés et les populations hôtes

La cérémonie de lancement de ces deux projets dont le montant total s’élève à 75 millions de dollars a eu lieu le 16 janvier en présence du ministre de l’Economie et de la planification du développement.

 

75 millions de dollars soit environ 41 milliards 250 millions de francs CFA, c’est la somme allouée à la réalisation de deux projets destinés aux réfugiés tchadiens et les populations hôtes. Il s’agit du projet d’appui aux réfugiés et communautés d’accueil (Parca) financé à hauteur de 60 000 000 de dollars par la Banque mondiale et du programme de développement inclusif des zones d’accueil (Diza) financé par l’Union Européenne à hauteur de 15 000 000 d’Euros.

Le premier projet cité s’étendra sur cinq ans. Il s’adresse aux provinces du Ouaddaï, du Logone Oriental et du Lac. Il a pour but d’améliorer l’accès à ses bénéficiaires  aux services essentiels, aux moyens de subsistance et filets sociaux ainsi qu’à renforcer les systèmes nationaux de la gestion de la situation des réfugiés.

« Le Parca vise à améliorer l’accès aux services de base à l’eau potable, améliorer la résilience des ménages pauvres et vulnérables à travers les activités génératrices de revenus et les transferts monétaires et renforcer les systèmes nationaux de soutien aux réfugiés et communautés affectées », explique ministre de l’économie et de la planification du développement, Issa Doubragne.

Le deuxième sur la même lancée, vise l’améliorer les conditions de vie et la résilience des populations autochtones, des réfugiés et retournés à travers un appui au développement local inclusif. Ce projet se déroulera sur trois ans et concerne les provinces du Ouaddaï, du Sila, du Salamat, du Mandoul, du Moyen Chari et du Logone Oriental.

Ayant également pris part à la cérémonie de lancement des projets, le ministre de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale, Mahamat Abali Salah a rappelé que « le Tchad compte actuellement plus de 460 000 réfugiés. Les derniers en date, sont les Centrafricains arrivés en 2018 au sud d’une part, près de 7000 nouveaux nigérians en cours d’enregistrement, d’installation dans la province du Lac ».

 

Tchad : 7.000 nouveaux réfugiés arrivent du Nigeria

Selon le ministre tchadien de l’Administration du territoire, ces émigrés arrivés en début de semaine, se sont installés dans la province du Lac Tchad.

 

La secte islamiste Boko Haram continue de faire des dégâts. Selon le ministre de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, Mahamat Abali Salah, un flux de 7.000 nouveaux réfugiés nigérians, se sont installés dans la province du Lac Tchad récemment. Ceux-ci ont fui les exactions du groupe djihadiste. Le ministre a déclaré que des équipes ont été mobilisées pour l’enregistrement et l’installation de cette nouvelle vague de réfugiés.

« Le Tchad compte plus de 460.000 réfugiés et demandeurs d’asile. En dépit de la situation sécuritaire dans les pays qui nous entourent, nous avons toujours ouvert nos frontières pour permettre aux réfugiés de trouver au Tchad une terre de paix et d’hospitalité », affirme le ministre de l’Administration du territoire.

Le nombreux personne ayant fuient les attaques de Boko Haram et se sont réfugiées au Tchad est aujourd’hui de 15.000 personnes.

Diplomatie : les liens entre le Tchad et l’Italie se ressoudent

Le président du Conseil des ministres italien et le Président tchadien ont eu une rencontre hier 16 janvier au cours de laquelle ils ont décidé de la redynamisation des relation entre leurs deux pays.

 

Le Tchad et l’Italie ont décidé de renforcer les liens qui les unissent. C’est en résumé ce qui sort de la réunion qui a eu lieu le 16 janvier entre le président du Conseil des ministres italien, Giuseppe Conte et le Président du Tchad, Idriss Deby.  Les deux hommes ont d’ailleurs réaffirmés leur engagement personnel à donner plus d’impulsion et de dynamisme aux relations bilatérales entre leurs pays, devant la presse.

En plus de sujets concernant les relations entre leurs pays, Giuseppe Conte et Idriss Deby ont parlé au cours de leur tête à tête, de questions sécuritaires notamment la situation en Libye, le terrorisme et la lutte contre Boko Haram dans le bassin du Lac Tchad, la question migratoire, le renforcement de relations de coopération bilatérale, tout a été passé au crible.

C’est la première fois que Giuseppe Conte séjourne au Tchad, mais c’est tout simplement la première fois qu’un premier ministre italien visite le Tchad. Pour marquer le coup, M. Conte s’engage à soutenir des projets tchadiens concrets dans le domaine des énergies renouvelables, de l’agriculture, de l’élevage ainsi que le renforcement des capacités dans les différents domaines.

Pour lui, « Le Tchad a un rôle stratégique pour les intérêts aussi bien de l’Italie que de l’Union européenne ». Il promet pour aider les jeunes contre la migration et les tentations des groupes extrémistes de fournir « des plans de formation aux jeunes pour se prendre en charge ». Car, « nous ne sommes pas insensibles au drame humanitaire au Lac Tchad ».

Une promesse qui pourrait satisfaire Idriss Deby qui pense qu’ « Au-delà des actions militaires à déployer pour contenir la menace, nous faisons face à une grave crise humanitaire. L’afflux massif des réfugiés que nous avons enregistré ces derniers mois dans la région du lac Tchad exige une forte réponse humanitaire ».

Le chef de l’Etat tchadien a rappelé que le terrorisme au Sahel est nourri et alimenté par le chaos sécuritaire et institutionnel qui prévaut en Libye. Il a salué « le leadership affirmé de l’Italie qui œuvre inlassablement pour la paix et la réconciliation entre les Libyens », et s’est félicité « des conclusions de la rencontre de Palerme, qui marque une étape majeure dans la recherche de la paix et de la stabilité en Libye ».

« La problématique des migrants qui nous préoccupe tous peut trouver, en partie, sa solution si la crise libyenne est dénouée. Bien entendu, il y a la pauvreté qui est l’un des vecteurs essentiels de la migration irrégulière. Mais je peux vous assurer que mon pays a pris les dispositions nécessaires pour contenir le phénomène de migration illégale. a affirmé  Idriss Deby avant d’exhorter le secteur privé italien à apporter son concours dans le cadre du Plan national de développement 2017-2021 dont s’est doté son pays.

Tchad : le Premier ministre italien séjourne à N’Djamena

Arrivé hier dans la capitale tchadienne, Giuseppe Conte est reçu ce matin au palais du 15  janvier par le Président Idriss Deby.

 

Le Premier ministre italien et le Président tchadien se sont réunis ce 16 janvier. Giuseppe Conte et Idriss Deby ont parlé de la redynamisation de la coopération bilatérale. Après une chaleureuse  accolade et une poignée de main les deux hommes, ils sont passés aux choses sérieuses. Ils ont fait le tour d’horizon des domaines qui fortifieront la coopération bilatérale. Mais également des questions migratoires et sécuritaires qui préoccupent Rome et N’Djaména. Un point d’honneur a été aussi mis sur le développement.

Le Tchad est engagé sur la voie de son émergence malgré la récession économique planétaire et l’appui de l’Italie donnera un coup de fouet à cette ambition. L’entrevue sera ensuite élargie aux délégations. Les sujets abordés et la dynamique nouvelle à imprimer à la coopération bilatérale laissent transparaître aisément que le Tchad et l’Italie partagent des visions communes sur bon nombre de domaines.

 

Tchad : l’Etat reprend le passif du producteur de Cotontchad

Un protocole d’accord a été signé entre le gouvernement et la société Olam le lundi 14 janvier dernier à cet effet.

 

Le gouvernement tchadien et la société singapourienne de négoce Olam ont signé lundi un protocole d’accord prévoyant un engagement de l’Etat à prendre en charge le passif du principal producteur de coton Cotontchad, selon un communiqué publié mardi.

« L’Etat s’engage à prendre en charge le passif de la Cotontchad Société Nouvelle (SN) » évalué à plus de 35 milliards de FCFA, soit 53,36 millions d’euros, selon le texte du protocole.

En avril dernier, Olam est entrée à hauteur de 60% dans le capital de Cotontchad, basée à Moundou (sud), jusque-là entreprise publique détenue par l’Etat. L’entrée de la société singapourienne de négoce et de courtage alimentaire avait pour but de redresser le producteur, qui était fortement endetté. Selon un fonctionnaire du ministère des Finances, le texte mentionnait plutôt un passif de 44 milliards FCFA (67,08 millions d’euros) au lieu de 35 milliards.

« Une équipe technique avait été mise en place pour examiner le passif et a abouti au montant de 35 milliards », a-t-il expliqué. L’Etat a réitéré son soutien à Olam « qui vise à porter la production à 300.000 tonnes d’ici à 2023 », a indiqué le ministre des Mines, du développement industriel, commercial et de la promotion du secteur privé, Ahmat Bachir. « L’Etat s’occupera du passif de la société et nous allons nous occuper du futur », a déclaré le directeur général de la Cotontchad SN, et représentant d’Olam international au Tchad, Jacky Rivière.

Depuis avril, la production de la société a baissé et plusieurs personnes ont été placées en chômage technique.

Tchad : des clandestins retrouvés dans le nord

Ils étaient au nombre de 33. Certains d’entre eux sont soupçonnés d’être des orpailleurs et se rendaient en Libye.

 

Les forces de défense et de sécurité ont appréhendé la semaine dernière dans la province du Borkou, 33 présumés orpailleurs et voyageurs clandestins âgés de 15 ans à 35 ans qui se rendaient vers la Libye.

14 d’entre eux ont été retrouvés à 35 km au nord de la province du Borkou lors d’une patrouille des forces du groupement n°2 de la gendarmerie de la zone. 19 autres ont été retrouvés dans un quartier de la ville de Faya par des éléments de la police de secteur de surveillance territoriale.

Le groupe a été abandonné par des passeurs qui ont pris la fuite. D’après les premiers témoignages recueillis par les forces de l’ordre, chacun des voyageurs aurait payé 50.000 Francs CFA de frais de transport pour être acheminé au nord du Tchad puis en Libye. Ils sont généralement vendus en Libye à 500.000 Francs CFA, affirme une source sécuritaire.

Le commissaire du secteur de surveillance territoriale, Mahamat Abderahim et le colonel Issa Korei, chef de mission à la gendarmerie ont déclaré qu’ils poursuivront leur mission afin de contrecarrer toute personne qui contrevient aux dispositions sécuritaires.

Le secrétaire général de la province du Borkou, Abakar Hissein qui a représenté le gouverneur de la province, a félicité les forces de défense et de sécurité pour leur travail. Il les a exhorté à accroitre les patrouilles afin de démanteler les réseaux frauduleux.

Les 33 individus interpellés ont été remis à l’Organisation internationale des migrants (OIM). Ils seront acheminés dans leur province d’origine.

Tchad : le Premier ministre italien attendu ce jour à N’Djamena

La visite débutera ce mardi 15 janvier 2019.

 

Le Premier ministre italien, Giuseppe Conte est attendu au Tchad pour une visite officielle de 48h. L’annonce a été faite  y a quelques heures par la présidence de la République.

Giuseppe Conte, né le 8 août 1964 à Volturara Appula, est un juriste et homme d’État italien. Professeur de droit privé, alors inconnu de la scène politique, il est nommé président du Conseil des ministres en mai 2018 dans le cadre de l’alliance entre le M5S et la Ligue à la suite des élections générales.

Il prend ainsi la tête d’un gouvernement de coalition entre le Mouvement 5 étoiles et la Ligue du Nord. Son nom est proposé à la suite de deux entretiens entre, d’une part, le président de la République, Sergio Mattarella, et d’autre part, Luigi Di Maio et Matteo Salvini, chefs de file respectifs du Mouvement 5 étoiles et de la Ligue.

Tchad : une campagne internationale d’ISF pour le retour d’internet

Internet sans frontière va organiser à partir du 19 janvier prochain des manifestations à Paris et à N’Djamena.

 

Diffusée en ligne et hors ligne, cette campagne démarrera par des manifestations à Paris et à N’Djamena.  Il est aussi envisagé une levée de fonds pour financer des accès VPN pour les internautes tchadiens, ainsi que des discussions sur les réseaux sociaux autour du hashtag #MaallaGatétou qui signifie « pourquoi avez-vous coupé », en arabe tchadien. Chaque mois jusqu’à juin 2019, de nouvelles actions seront proposées, a fait savoir ISF à travers un communiqué rendu public aujourd’hui, 14 janvier 2019.

Pour Internet sans frontières, le Tchad est parmi les pires États de la planète s’agissant du respect des droits numériques. Depuis la réélection contestée en avril 2016 du président Idriss Déby, plus de 400.000 internautes tchadiens sont régulièrement privés d’un accès normal à Internet et aux réseaux sociaux pour des raisons politiques. « A cette censure gouvernementale s’ajoutent le coût exorbitant d’accès à Internet, et la qualité médiocre de la connexion, imposés par les compagnies de télécommunications », peut-on lire dans le communiqué.

Après une campagne menée par Internet Sans Frontières Tchad, le coût d’1Go de connexion est passé en novembre 2018 de 12 000 à 7 000 FCFA (environ 11 euros). Selon ISF, ces entraves à la pénétration et au développement d’Internet au Tchad violent le droit International, et rendent hors d’atteinte l’objectif de développement durable n°9c, qui promeut l’accès à Internet à un coût abordable d’ici à 2020.

« Les droits numériques des Tchadiens demeurent systématiquement bafoués. Les actions en justice devant des juridictions nationales et internationales n’ont pas permis de rétablir les droits des citoyens d’accéder à un Internet libre, ouvert et à un prix raisonnable » a fait savoir ISF. Face à cette situation, l’organisme lance un appel aux internautes tchadiens, africains et du monde, ainsi qu’aux organisations de défense des droits humains à participer à une campagne internationale et citoyenne d’actions pour l’établissement d’un Internet libre et accessible au Tchad.

« La cyber-brutalité et le verrouillage de l’espace numérique par les autorités tchadiennes démontrent clairement la montée des pratiques autoritaires sur Internet. Si rien n’est fait, les bienfaits d’Internet pour le progrès démocratique dans le monde, notamment en Afrique, seront réduits à néant, » a déclaré Abdelkerim Yacoub Koundougoumi, Responsable Afrique Centrale d’Internet Sans Frontières.

Tchad : Benjamin Netanyahu sera bientôt là

Cette visite a pour but de sceller officiellement le rétablissement des relations entre Israël et le pays d’Idriss Deby.

 

Selon le site internet alwihdainfo.com, « le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu est attendu dimanche à N’Djamena au Tchad, selon plusieurs médias israéliens. La visite devrait durer quelques heures et Netanyahu devrait repartir dans la même journée ».

Le site nous donne même est informations concernant les sujets qui constitueront l’ordre du jour de la rencontre du dirigeant Israélien avec son homologue du Tchad : « la coopération entre Israël et le Tchad sera au cœur du voyage ».

C’est lors de sa visite en fin novembre dernier que le Président tchadien Idriss Deby avait invité le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a effectué une visite au Tchad.

Une invitation à laquelle le dirigeant israélien a répondu favorablement. En effet, aux sorties de la rencontre être les deux dirigeant, le bureau de Benjamin Netanyahu déclarait : « Le Premier ministre va se rendre bientôt au Tchad et y annoncer avec le président tchadien Idriss Déby la reprise des relations diplomatiques ».

Il y a quelques jours, la radio publique Israélienne « Kan » annonçait que Benjamin Netanyahou, se rendra pour la première fois au Tchad avant les élections législatives israéliennes. Elections qui sont prévues pour le 09 avril prochain.

 

 

 

Classement des passeports : le passeport Tchadien occupe la 20e place en Afrique

Ce classement est établi par Global Henley Passport Index. Cette année encore c’est le passeport chinois qui se trouve à la première place.

 

Comme chaque année, le Global Henley Passport Index a publié le classement de passeports ouvrant les portes du plus grand nombre de pays sans visa. Et cette année le Tchad occupe la 20e place en Afrique et la 85e pour ce qui est de l’ensemble du monde. Ceci représente une certaine avancée pour le passeport de ce pays qui été considéré comme étant le pays le plus chère d’Afrique.

Cette année, comme l’année dernière d’ailleurs, le peloton de tête est mené par les pays Asiatique. Les premiers du classement sont donc Japon, de Singapour ou de la Corée du Sud.

Et la queue du classement est essentiellement occupée par les pays du moyen orient. En Afrique, le passeport le plus puissant est celui des Seychelles. Classé 27e mondial, il donne accès à 151 destinations. Il est suivi de celui de l’Ile Maurice (31e ,145 destinations), de l’Afrique du Sud (53e ,101 destinations), du Botswana (62e, 81 destinations) et la Namibie (68e ,75 destinations).

Les trois derniers de la classe africaine sont,  la Somalie, l’Erythrée et le Soudan. Entre les uns et les autres, on trouve les pays francophones. Les Etats de la Cédéao font tout de même meilleure figure que ceux de la Communauté des Grands Lacs.

Tchad : « Le Perroquet » fait son entrée dans le paysage médiatique

Ce nouveau née de la presse écrite a été présenté au publique le 11 janvier dernier à la Maison des médias du Tchad à N’Djamena.

 

Un nouveau journal dénommé « Le Perroquet » vient de lancer officiellement ses activités aujourd’hui, 11 janvier 2019, à la Maison des médias du Tchad.  Il s’agit d’un tri-mensuel d’information générale et d’analyse de huit pages qui a pour slogan « Informer sans complaisance ».

Selon son directeur de publication, Éric Ngarlem Toldé, « Le Perroquet » est né dans un contexte assez complexe marqué par : un déficit démocratique, une crise économique aiguë, une précarité des ressources humaines etc. A cela, « s’ajoute la sempiternelle difficulté d’accès à l’information et la mise en péril de la communauté des médias », affirme le directeur de publication du journal.

De ce fait, l’arrivée du canard Le Perroquet sur la scène médiatique a pour but de renforcer la dynamique existante et qui continue de résister tant bien que mal. « Le Perroquet s’érigera en une tribune de dénonciation de tous ceux qui, s’étant trompés de métier, infiltrent le milieu des médias pour accomplir de sales besognes. La mal gouvernance, la violation des règles démocratiques, les dérives sociétales et tout ce qui ne concourt pas à l’épanouissement de l’homme et à l’instauration d’une véritable justice sociale au Tchad seront énergiquement dénoncés dans nos colonnes », informe le directeur de publication, Eric Ngarlem Toldé.

 

Connexion électrique : la BAD et l’UE vont financer la connexion entre le Tchad et le Cameroun

Les deux institutions mettront à la disposition de ce projet un montant cumulé total de 60 millions d’euro soit environ 39 milliards de francs CFA.

 

C’est un communiqué de la Banque Africaine de Développement (BAD) qui l’a rendu public. Selon le communiqué, cette institution a eu un accord avec la commission européenne pour l’interconnexion électrique entre le Cameroun et le Tchad. Cette entente prend également en compte la connexion en fibre optique sur la dorsale transsaharienne.

« Ousmane Doré, général de la Banque pour l’Afrique centrale, Mme Francesca Di Mauro chef de l’unité Afrique centrale et australe et océan Indien de la direction générale à la coopération internationale au développement de la commission européenne, ont co-signés ces accords portant sur un montant cumulé de près de 60 millions d’euros octroyés sous forme de dons » dit le communiqué.

Le document rappelle également que « la Banque africaine de développement avait donné son feu vert, en décembre 2017, pour financer à hauteur de 65% le projet d’interconnexion électrique Cameroun-Tchad d’un cout 399 millions d’euros ». L’Union Européenne quant à elle interviendra à hauteur de 7,5% de cette somme.

Ce projet d’interconnexion électrique entre le Cameroun et le Tchad a pour objectif d’améliorer le développement économique et social  dans ces deux pays grâce à l’augmentation du taux d’électricité.

Le deuxième point concerné par la coopération entre la BAD et l’UE, la Dorsale transsaharienne à fibre optique aura besoin pour sa réalisation d’un financement de 79 millions. La BAD  se propose de donne à elle seule plus de la moitié, 44 millions d’euros.

 

 

Tchad : le ministre de l’administration du territoire était dans le Tibesti

Au cours de ce voyage dans le département de Wour, Mahamat Abali Salah a rencontré les autorités administratives, traditionnelles et militaires.

 

C’est dans la matinée du 12 janvier que l’hélicoptère qui transportait en son bord le ministre de l‘administration du territoire de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, Mahamat Abali Salah a atterri Wour, dans la province du Tibesti.

Le ministre est venu s’acquérir de la situation qui prévaut dans cette partie du pays. Dans un premier temps le ministre a eu une rencontre avec les autorités administratives et traditionnelles. Pour le gouverneur du Tibesti, Abderamana Ali Mahamat, à cette visite vient à point nommé.

Le Derdé Toubou, Rozi Barka a tenu exprimé sa gratitude au chef de l’Etat pour avoir érigé Wour et Aouzou en départements. Il a rassuré la délégation qu’aucune rébellion n’existe dans le Tibesti. Le ministre en profité pour inviter les chefs de canton les populations pour une étroite collaboration avec l’armée, afin d’éviter toute infiltration de personnes nuisibles.

C’est après cette rencontre que Mahamat Abali Salah a eu une réunion avec les autorités militaire de la localité. Le chef d’état-major de l’armée de terre 1er adjoint a débuté en disant que le ministre est venu au Wour pour soutenir et remonter le moral des militaires.

Les responsables militaires à leur tour, ont soumis des doléances au ministre. Ils ont notamment réprimé leurs besoins en logistique et le manque de tenues militaires. Afin de s’adapter au nouveau climat sécuritaire dans cette partie du pays, le ministre de l’administration du territoire de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, a annoncé la mise sur pied prochaine d’une force mixte mobile interne afin de mieux sécuriser la frontière et faire face aux « forces obscures ».

 

 

Tchad: pourquoi Boukar Michel et Ndolenodji Alixe Naïùnaye ont été remerciés

Un décret présidentiel publié le 11 janvier dernier a annoncé le départ du gouvernement des ministres du Pétrole et sa collègue des Postes et Télécommunications.

 

C’est un article publié par le site de RFI qui révèle les raison du limogeage de Boukar Michel, ex ministre du Pétrole et Ndolenodji Alixe Naïùnaye ancienne ministre des Postes et Télécommunications. Les deux ont été limogés de leurs postes ministériels par un décret signé par le Président  Idriss Deby le 11 janvier.

Ainsi, selon l’AFP Boukar Michel a été sorti du gouvernement à cause d’une double attribution d’un bloc pétrolier qu’il aurait fait à la fois à des entreprises chinoises et taiwanaises. Idriss Deby n’aurait pas apprécié et l’aurait licencié alors qu’il était en mission hors du pays.

Pour ce qui est de Ndolenodji Alixe Naïùnaye, c’est son entêtement qui lui a valu d’être éjectée du gouvernement. « Engagée dans un bras de fer, depuis deux mois, avec des responsables d’organismes sous sa tutelle mais proches de la famille présidentielle, la ministre a décidé de jouer son va-tout en les suspendant de leurs fonctions » explique le média français.

Rappelons que c’est le quatrième remaniement ministériel qui intervient dans le pays en six mois. Mais surtout depuis l’avènement de la quatrième République.

 

Tchad : des braconniers arrêtés avec de l’huile d’autruche

Cette huile est très recherchée par les braconniers qui la revendent aux tradi-praticiens.

 

Les faits se sont déroulés la semaine dernière près de la localité de Garia dans le département du Fitri. Les trois présumés braconniers auraient abattu plusieurs autruches. Et malheureusement pour eux, ils ont été surpris par les agents des services secrets  alors qu’ils transportaient les restes de ces animaux protégés.

Selon les premiers éléments de l’enquête, ces braconniers opéraient régulièrement dans cette  zone à l’aide des filets et  des armes de fabrication traditionnelle appelées calibre 12. L’autruche, cet oiseau coureur de grande taille, est très recherchée par les chasseurs pour son huile très utilisée par certains tradi-praticiens.

Lors de la présentation de ces braconniers au siège de l’ANS d’Ati, le représentant du gouverneur du Batha, en l’occurrence le préfet du département du Batha-Ouest Ahmat Tidjani Moussa, a d’abord félicité et encouragé les hommes de sécurité pour leurs actions en faveur de la protection de l’environnement.

Il a ensuite annoncé que ces braconniers seront aussitôt déférés au tribunal de Grande instance d’Ati pour répondre de leurs actes. Rappelons que l’autruche est un oiseau forestier entièrement protégé par la loi 14 régissant la faune et la flore au Tchad.

Tchad : le Comité paritaire a été installé

C’était au cours d’une cérémonie présidé par le Ministre Secrétaire général de la Présidence Kalzeubé Payimi Deubet. Elle a eu lieu ce 11 janvier au Palais du 15 janvier.

 

Ils ont pour mission, l’assainissement du fichier de solde et du suivi de l’audit des diplômes des agents civils de l’Etat. Ils, ce sont les membres Comité paritaire. Ces Tchadiens issus du gouvernement et des organisations syndicales ont été installé ce matin par Ministre Secrétaire général de la Présidence Kalzeubé Payimi Deubet.

Ils ont donc 45 jours pour conduire et coordonner les opérations d’assainissement des fichiers de l’ensemble des agents civils de l’Etat. « Il leur revient également la charge du suivre de l’audit des diplômes,  en collaboration avec le cabinet adjudicataire du marché dans un délai raisonnable » leur a rappelé le ministre.

« En prenant officiellement fonction, les membres du Comité paritaire savent que le temps qui leur est accordé ne laisse aucune chance au repos. Car leurs conclusions doivent proposer toutes les actions nécessaires pour mieux maitriser les effectifs et la masse salariale de l’ensemble des agents civils de l’Etat » note la présidence.

Selon le ministre Kalzeubé Payimi Deubet, cette installation prouve la volonté du gouvernement d’appliquer dans tout son contenu le protocole d’accord signé le 26 octobre 2018 avec les syndicats.

 

 

 

Tchad: deux ministres remerciés

Il s’agit du ministre du Pétrole et de l’Energie et de celui des Postes et des Nouvelles technologies de l’information et de la communication.

 

Cette journée du 11 janvier sera sans doute une journée noire pour Boukar Michel et Ndolenodji Alixe Naimbaye. Les deux ministres ont été démis de leurs fonctions de ministre par le Président de la République Idriss Deby.

Ils occupaient respectivement le poste de ministre du Pétrole et de l’Energie, Boukar Michel et de ministre des Postes et des Nouvelles technologies de l’information et de la communication. Pour le moment les raison de leur sortie du gouvernement n’ont pas été rendu publiques.

Selon le site alwihdainfo, l’intérim est assuré par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Oumar Yaya Hissein.

Pour rappel c’est lors du remaniement du 7 mai 2018 dernier que ces deux désormais ex ministre avaient rejoint le gouvernement. Avant sa nomination Boukar Michel occupait le poste de directeur général de la Société des Traitements des Déchets et d’Assainissements (SOTRADA). Pour ce qui est de Ndolenodji Alixe Naimbaye,  elle était à la tête de la Direction générale de la Chambre de commerce. Ils n’auront donc pas tenu un an dans leurs fauteuils.

 

 

 

Le Tchad met à la disposition du Cameroun 10 hectares pour le transit de ses marchandises

Depuis le 09 janvier dernier, le directeur générales des douanes et des Droits indirects du Tchad, Ousmane Adam Dicki séjourne au Cameroun dans le cadre d’une concertation bilatérale.

 

Durant deux jours le Tchad et le Cameroun se sont concertés afin de trouver ensemble les conditions d’améliorations du transit entre ces deux pays. Pour cela, Ousmane Adam Dicki, le directeur générales des douanes et des Droits indirects du Tchad. Mais de prime abord, le Colonel tchadien a tenu a rassuré le gouvernement camerounais : le droit de transit des marchandises tchadienne ne lui sera pas enlevé.

Cette rencontre les acteurs des douanes et transit des deux pays entre dans le cadre de la mise en œuvre et du suivi du protocole d’accord d’assistance administrative mutuelle en matière douanière. Ce protocole a été signé le 24 aout 2016. Et depuis sa signature de nombreux points positifs ont pu être notés.

C’est notamment le cas de l’installation et l’opérationnalisation du bureau avancé des douanes tchadiennes à Douala au Cameroun. Egalement, le Tchad a mis à disposition des autorités camerounaises, une base logistique de 10 hectares spécialement pour le transit des marchandises vers lui.

A côté de ça on peut aussi citer ; le développement du titre de transit unique ; la libre circulation des produits alimentaires crus entre les deux pays ; la mise à disposition d’un numéro vert permettant la dénonciation des obstacles à la fluidité des marchandises à destination du Tchad ; l’exclusion des procédures des ventes aux enchères publique des marchandises en transit pour le Tchad.

Pour ce dernier jour de concertation, les experts des deux pays se sont entretenus sur des sujets variés tels que la procédure, le contrôle facilitation et sécurité, la dématérialisation des procédures etc.

 

 

Tchad : la réforme de l’enseignement désormais appliqué

Elle concerne la distinction entre le président d’université et le recteur d’académie.

 

La récente réforme du système éducatif met en place une nouvelle subdivision dans les instances dirigeantes des universités avec la distinction entre le président d’université et le recteur d’académie. Le ministre de l‘Enseignement supérieur, David Houdeingar a expliqué ce mercredi 9 janvier les changements apportés par la réforme.

Auparavant, le terme utilisé était celui de recteur d’université. Un décret du chef de l’Etat a remplacé cette dénomination par celle de président d’université. Et ce, afin d’éviter la confusion récurrente entre recteurs d’universités et recteurs d’académies

Le recteur d’académie est chargé d’appliquer, conformément aux orientations ministérielles, l’organisation fonctionnelle de l’académie et des services départementaux de l’éducation nationale. Ce service départemental couvre à peu près 6 départements du système éducatif que sont : le ministère de l’Enseignement supérieur, celui en charge de l’Education nationale, celui en charge de la Culture, celui en charge de la Jeunesse et des Sports, celui en charge de la Formation professionnelle et celui en charge de la Protection sociale. « Le recteur est chargé d’appliquer les orientations de ces différents ministres au niveau de sa zone d’activité », selon David Houdeingar.

Les missions du recteur d’université sont aussi clairement définies. Il assure la direction générale de l’université et veille au fonctionnement des facultés, des instituts et des services de l’université.

 

 

 

Tchad : le Haut conseil des collectivités convoqué le 15 janvier

Dans un décret publié le 10 janvier Idriss Deby a convoqué une session ordinaire du Haut conseil des collectivités autonomes et des chefferies traditionnelles.

 

Le 15 janvier 2019 les chefs de cantons et les sultans tchadiens se réuniront au tour du Président de la République au cours d’une session ordinaire. Le Président Idriss Deby a signé un décret le 10 janvier convoquant le Haut conseil des collectivités autonomes et des chefferies traditionnelles (HCCACT).

C’est Le 21 novembre 2018 dernier que le Président tchadien avait nommé par décret 51 hauts conseillers devant siéger dans le HCCACT.

L’ordonnance portant organisation et fonctionnement du HCCACT, l’établit comme une assemblée consultative qui a pour mission d’étudier et de donner un avis motivé sur les politiques de décentralisation, d’aménagement et de développement du territoire, sur les questions relatives aux chefferies traditionnelles et participe au règlement non juridictionnel des conflits. Le Haut Conseil comprend 45 membres investis pour un mandat de six ans non renouvelables.

 

Tchad : des militaires blessés soigné à la base française

Ils sont sept militaires tchadiens à avoir subi une opération en début de cette semaine dans la capitale, N’Djamena.

 

Sept blessés d’affrontements intercommunautaires au nord du Tchad ont subi une opération chirurgicale à N’Djamena cette semaine. Quatre d’entre eux ont été opérés ce lundi 7 janvier tandis que les trois autres ont subi une opération le lendemain, mardi 8 janvier. Ils ont été pris en charge par la base militaire française à N’Djamena.

Une huitième personne a quitté l’hôpital tandis qu’une neuvième personne est grièvement blessée. Elle se trouve à l’hôpital de la Renaissance de N’Djamena mais n’a toujours pas subi une opération car l’hôpital exige le paiement de la somme de huit millions Francs CFA pour entamer les soins.

Des violences intercommunautaires ont éclaté le 28 décembre dernier entre deux groupes d’orpailleurs à Kouri Bougoudi, une zone aurifère située à l’extrême Nord du Tchad, frontalière de la Libye.

La tension est redescendue et plusieurs appels au calme ont été lancés. « Au-delà de nos différences, nous sommes avant tout des frères, nous sommes tous des tchadiens », a déclaré le chef de canton de Dar Assala, Alcharif Ousman Hissein Albarri qui a affirmé sa solidarité et sa compassion aux familles des victimes.

Le gouvernement a demandé aux chefferies traditionnelles de mieux s’impliquer dans la gestion des conflits, notamment avec l’avènement de la 4ème République.

D’après le ministre de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, Mahamat Abali Salah, « il y a quelques mois, le gouvernement a demandé à la population de quitter ces zones. C’est une annonce préventive pour prévenir ce genre de conflits et préserver la sécurité de la population ».

Entre la Libye, le Niger et le Tchad, c’est une zone non contrôlée où l’on trouve « n’importe quoi, des coupeurs de route, des voleurs ». « Le Tchad à travers cette communication a voulu protéger la population. Si aujourd’hui nous trouvons que des gens se sont affrontés, nous considérons qu’ils sont hors-la-loi. Pour bénéficier de la couverture et de la protection de l’Etat, il faut être un bon citoyen », a estimé le ministre.

Tchad : Idriss a effectué une mini-tournée dans le nord-est du pays

Alors qu’il a récemment séjourné à Am-Djarass, le Chef de l’Etat en a profité pour effectuer une tournée dans certaines localités de la partie nord-est du pays.

 

C’est par le département de Dar-Bahr qu’a débuté la mini-tournée du Président de la République dans le nord-est. La ville de Torbol a constitué la première étape de cette visite de trois jours dans le département. Durant son passage à Torbol, Idriss Deby a eu une rencontre avec les autorités administratives, traditionnelles, chefs militaires, leaders religieux et responsables du MPS.

Au cours de cette réunion, le dirigeant tchadien a rappelé aux autorités les que la 4e République mis en place porte avec elle les notions de la paix et la sécurité. Représentant le renouveau, la nouvelle république sera donc l’incarnation de la cohabitation pacifique, de l’orthodoxie administrative et financière. D’ailleurs Idriss Deby prévient : « Toute personne qui ne change pas de comportement ou feigne d’ignorer les lois de la République me trouvera au travers de son chemin ».

Le cap a ensuite été mis sur la localité de Kalaït. Ici le Chef de l’Etat a effectué des visites de terrain sur plusieurs chantiers. Ainsi constatant l’arrêt des travaux sur les chantiers de construction de deux écoles et d’un lycée moderne, il en a ordonnée la reprise rapide des travaux. A côté de ça, il a pu constater la réalisation complète des travaux de construction du camp militaire de Kalaït. Il ne reste plus qu’au gouvernement de réceptionner l’ouvrage.

Autre localité qui a accueilli le Président de la République, c’est kadjmar. Le lieu est situé à quelques 20 km de la ville d’Arada dans la province de Wadi Fira. Dans cette ville Idriss Deby après avoir admiré le travail des artisans de la place, a eu une réunion de travail avec les autorités administratives, politiques, religieuses, militaires et civiles de la ville. Comme à Torbol, le dirigeant a parlé du vivre-ensemble, de la paix, de la sécurité, de la cohésion sociale et de l’amour de la patrie.

« Pour lui, la nouvelle république, la 4ème,  appelle à de nouvelles mentalités et de nouveaux comportements. Le Chef de l’Etat n’a pas également omis d’attirer l’attention des autorités à divers niveaux, du danger du phénomène de l’immigration vers la Libye des jeunes tchadiens » peut-on lire sur le site de la présidence. Retour, il est reparti avec les doléances du peuple de Wadi Fira concernant les difficultés d’accès à l’eau potable qu’ils rencontrent dans ce département.