Tchad : renforcement des capacités aux écoles doctorales de N’Djamena

Les travaux des deuxièmes journées scientifiques et partenariales des écoles doctorales, se tiennent du 13 au 15 janvier 2022 à N’Djamena. C’est un cadre d’échanges scientifiques entre les experts de la sous-région et les doctorants.

Ces journées scientifiques placées sous le thème : « Contribution des écoles doctorales au développement socioéconomique du Tchad ». C’est un cadre de partage scientifique entre les experts et les participants venus des écoles doctorales des Sciences Techniques et Environnement et l’Ecole doctorale des Lettres, Sciences humaines et Sociales. Ces séances de renforcement de capacités se dérouleront comme, d’expositions-débats sous la forme de communication et de conférence.

Les modules sont entre autres, l’éthique de la recherche et intégrité scientifique, l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, les Droits de l’homme, les mouvements sociaux, la gouvernance de l’entreprise du 21ème  siècle : perspective pour l’Afrique.

Dans son allocution d’ouverture, le Secrétaire d’État à l’Enseignement Supérieur, à la Recherche Scientifique, Mamadou Gana Boukar souligne que : « la formation universitaire et la recherche scientifique constituent un levier incontournable pour le développement du pays conformément à la vision 2030.» C’est pourquoi à travers ses missions fondamentales accorde une priorité à la formation des cadres supérieurs, a-t-il ajouté.

Tchad : Mahamat Ahmat Lazina annonce un meeting pour appeler à la participation au dialogue

Le président  du Mouvement National Pour le Changement au Tchad (MNCT), Mahamat Ahmat Lazina annonce un grand meeting le 22 janvier 2022, pour exhorter les tchadiens à participer au dialogue national.

Il a organisé une conférence de presse le 12 janvier au siège de son parti, pour faire passer le message. Le président du Mouvement National Pour le Changement au Tchad a apporté des précisions sur le meeting prévu dans les prochains jours au Stade Idriss Mahamat Ouya. Il explique que cette réunion permettra sensibiliser les Tchadiens sur le bien-fondé du dialogue pour une paix durable

Pour Mahamat Ahmat Lazina, le dialogue national inclusif en perspective, est une occasion pour rechercher les voies et moyens afin de ramener la paix, la stabilité, la justice sociale, l’égalité citoyenne, la quiétude, la cohabitation pacifique et la cohésion sociale pour le développement du Tchad.

« Nous devons tous comprendre que désormais, la question de la paix doit être l’affaire de tous », déclare l’homme politique. Faisant le rapprochement avec la réunion politique des Transformateurs, Mahamat Ahmat Lazina indique que, l’organisation de ce meeting n’est pas une démonstration de force, mais plutôt pour passer un message de la paix et lancer un appel à tous les Tchadiens pour le dialogue.

Covid-19 en Afrique : Omicron a atteint son pic (OMS)

Le nombre de cas hebdomadaires s’est stabilisé au cours de la semaine se terminant le 9 janvier, comparé à la semaine précédente selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Après une hausse de six semaines, la quatrième vague de la pandémie alimentée principalement par le variant Omicron s’est stabilisée. C’est l’augmentation la plus brève jusqu’à présent sur le continent, où un total de 10,2 millions de cas cumulés de Covid-19 avait été recensé à la date du 11 janvier dernier, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’Afrique australe, qui a connu une forte augmentation du nombre d’infections pendant la vague pandémique, a enregistré une baisse de 14 % des infections au cours de la semaine écoulée. En Afrique du Sud, où le variant Omicron a été répertorié pour la première fois, le nombre d’infections hebdomadaires a diminué de 9 %, soutient l’OMS.

Selon cette dernière, l’incidence de la pandémie est aussi en baisse en Afrique de l’Est et en Afrique centrale. Cependant, note-t-elle, l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest connaissent une augmentation du nombre de cas, l’Afrique du Nord ayant enregistré une hausse de 121 % la semaine dernière par rapport à la semaine qui l’a précédée.

Par ailleurs, ajoute l’organisme onusien, sur l’ensemble du continent, le nombre de décès a augmenté de 64 % au cours de la semaine qui s’est achevée le 9 janvier par rapport à la semaine précédente, principalement à cause des infections chez les personnes à haut risque.

La quatrième vague est toutefois moins meurtrière que les vagues précédentes. Le nombre d’hospitalisations est resté faible. En Afrique du Sud par exemple, environ 9 % des plus de 5600 lits en unités de soins intensifs du pays sont occupés par des patients atteints de la pandémie.

D’après l’OMS, le variant Omicron, qui se propage rapidement, est devenu prédominant dans les pays qui connaissent une recrudescence des cas. Alors qu’il a fallu environ quatre semaines au variant Delta pour surclasser le variant Bêta auparavant dominant, le variant Omicron a surclassé son prédécesseur en seulement deux semaines dans les pays africains les plus touchés.

« Les premières indications montrent que la quatrième vague en Afrique a été abrupte et brève, mais non moins déstabilisante. La mesure essentielle de riposte à la pandémie dont l’Afrique a grand besoin reste la même, à savoir une augmentation rapide et conséquente du nombre de personnes vaccinées contre la COVID-19. La prochaine vague pourrait être moins indulgente », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti. Elle s’exprimait au cours d’une conférence de presse virtuelle organisée ce jeudi.

Le nombre de tests, qui sont essentiels à la détection et à la surveillance de la COVID-19 – dont la surveillance génomique, a connu une légère augmentation de 1,6 % au cours de la semaine écoulée avec plus de 90 millions de tests – principalement des tests d’amplification en chaîne par polymérase (PCR) – réalisés sur le continent. Au cours de la semaine dernière, 23 pays ont enregistré un taux de positivité élevé, supérieur à 10 %.

Partout en Afrique, l’OMS dit apporter son appui aux pays pour renforcer le séquençage génomique par des formations dans des domaines essentiels tels que la bio-informatique et la manipulation des échantillons. L’Organisation contribue également à l’achat et à la livraison d’équipements et de matériel de laboratoire essentiels aux pays.

À ce jour, 30 pays africains – et au moins 142 pays dans le monde – ont détecté le variant Omicron. Le variant Delta a été signalé dans 42 pays d’Afrique. En Afrique de l’Ouest, où l’incidence du coronavirus est en augmentation, le nombre de séquences d’Omicron réalisées par des pays comme Cabo Verde, le Ghana, le Nigéria et le Sénégal est en hausse. À Cabo Verde et au Nigéria, Omicron est désormais le variant dominant.

Même si le continent semble résister à la dernière vague pandémique, le taux de vaccination reste faible. Environ 10 % seulement de la population africaine est entièrement vaccinée. L’approvisionnement en vaccins s’est récemment amélioré sur le continent et l’OMS affirme renforcer son appui aux pays pour qu’ils puissent distribuer efficacement les doses à l’ensemble de leur population.

« Cette année devrait marquer un tournant dans la campagne de vaccination contre la Covid-19 en Afrique. Dans la mesure où une grande partie de la population n’est toujours pas vaccinée, nos chances de limiter l’émergence et l’impact des variants meurtriers sont bien minces », a alerté Dr Moeti.

« Nous disposons du savoir-faire et des outils nécessaires et, grâce à une action concertée, nous pouvons à coup sûr faire pencher la balance en notre faveur contre la pandémie », a-t-elle assuré.

Tchad : certains partis politiques dénoncent une mascarade dans les préparatifs du dialogue

La rencontre du 12 janvier 2022 entre le CODNI et des leaders de partis politiques se solde par une vague de mécontentements. Certains chefs de partis ont quitté la salle avant la fin des travaux.

Le dialogue national inclusif au Tchad est annoncé pour le 15 février 2022. Pour cette grand-messe en perspective, le comité d’organisation a entrepris d’organiser des rencontres d’échanges avec toutes les forces vives. D’abord, les leaders religieux, les Organisations de la société civile, les Organisations des jeunes et des femmes et ensuite les leaders des partis politiques. Si toutes les premières assises se sont bien soldées, ça n’a pas été le cas avec les partis politiques.

Comme il est de coutume, depuis le début des concertations, le CODNI présente les thématiques. Ensuite doit passer la parole à chaque leader de parti pour donner son point de vu ou apporter son appréciation. Cet ordre n’a malheureusement pas été respecté. Car, une liste a été préalablement dressée, dénoncent certains participants. Cet état de chose a suscité la colère des patrons de partis politiques, dont Yaya Dillo Djerou. Ce dernier a tout simplement quitté la salle après avoir vainement demandé une motion.

La colère des leaders de partis politiques

Il regrettera par la suite de s’être rendu à cette rencontre. « À la rencontre CODNI vs Partis politiques, j’ai perdu inutilement mon temps pour une diversion en vue de la préparation d’une mascarade de dialogue. Je crois que la prétendue souveraineté des assises est un piège qui se jouera sur la qualité des participants. Détrompons-nous et préparons-nous à autre chose. », écrit le président du parti socialiste sans frontière sur sa page Facebook.

 « Vous ne pouvez pas choisir ou faire une panoplie d’intervenants alors que chaque parti politique est représenté. Tous les partis politiques sont égaux. Si quelqu’un veut prendre la parole, il la demande comme à l’accoutumée. », réagit  Brice Mbaimon.

Tchad : Dialogue national, le CODNI édifie les leaders religieux sur l’avancée des travaux

Les explications du ministre de la Réconciliation nationale n’ont pas pu retenir les hommes politiques qui ont vidé la salle.

Tchad : points de vue de Convergences des organisations Politiques sur l’organisation du dialogue national

Pour les Convergences des organisations Politiques le dialogue national inclusif en perspective doit être sincère, sans manipulations, ni mascarades. C’est du moins ce qu’ils revendiquent dans leur communiqué du 12 janvier.

Des partis politiques ont été conviés par le CODNI à une rencontre ce mercredi 12 janvier. L’objet de ces rencontres n’étant pas de débattre des conditions d’organisation du Dialogue national inclusif annonce pour le 15 février prochain, de permettre aux différents Comités technique du CODNI de faire une sommaire présentation de leurs travaux, les membres de Convergences des organisations Politiques (COP) portent à la connaissance de toutes les parties concernées et intéressées leurs points de vue sur l’organisation de ces assises de l’espérance tant attendues. Ces points de vue qui s’articulent ainsi :

1- Les membres de Convergences, édifiés par les manœuvres dilatoires qui ont caractérisé la mise en place du CODNI et du CNT, n’entendent pas accepter la politique du fait accompli et les mascarades.

2- Aussi, attendent-ils la réalisation effective décrispation en vue de créer la confiance et la sérénité, et de rassurer les protagonistes de la crise que connait notre pays. Les protagonistes de cette crise sont, outre ceux qui détiennent le pouvoir (junte militaire et tous les organes  mis en place par leurs soins) les organisations politiques, les mouvements politico-militaires et les organisations de la société civile et syndicales. Ces mesures de décrispation sont notamment :

  • l’amnistie générale et non partielle de tous les condamnés politiques ou de guerre; suivi du transfert immédiat des prisonniers de guerre a la Croix rouge, avant leur libération
  • la libération de tous les prisonniers d’opinion ;
  • le respect des libertés individuelles et collectives avec fermes instructions aux responsables d’administration territoriale civile et militaire, assorties de sanctions à infliger en cas de manquement ;
  • les poursuites judiciaires à l’encontre des responsables des répressions des manifestations pacifiques ;
  • l’accès équitable aux médias d’Etat.

3- Les parties prenantes mettront en place un organe paritaire d’organisation en vue de veiller à :

  • une participation équilibrée des principaux protagonistes de a crise (Pouvoir dans toutes ses composantes, Opposition politique, Politico-militaires, Société civile, Centrales syndicales,..)
  • une composition équilibrée du Présidium et des structures d’encadrement du déroulement de ces assises;
  • une prise en compte par l’ordre du jour de la recomposition des organes de transition et la réforme du système électoral.

4- Modification préalable de la Charte de la Transition pour y insérer :

  • La séparation des prérogatives du CMT et du Gouvernement
  • L’inéligibilité des membres des principaux organes de la transition (organe suprême, Gouvernement de transition, Parlement de transition…)

« Telles sont les mesures à prendre pour rassurer les différents protagonistes de la crise tchadienne et obtenir un dialogue national inclusif souverain porteur d’espoir. Faute de quoi les membres de Convergences se réservent le droit de s’abstenir d’y participer et de dénoncer cette mascarade qui ne fera que conduire le pays vers de hautes et périlleuses turbulences. »

Afrique subsaharienne : vers une hausse de la croissance économique

Le dynamisme économique de la région devrait reprendre légèrement pour s’établir à 3,6 % en 2022 et 3,8 % en 2023, a annoncé l’institution basée à Bretton Woods (États-Unis).Après une première récession en 25 ans, le continent noir renoue avec la croissance.  Selon la Banque mondiale (BM), le niveau élevé des prix des produits de base devrait favoriser la reprise à court terme dans la région. Le Nigéria et l’Angola profiteront de l’augmentation des cours pétroliers et de l’assouplissement graduel des baisses de production dans les pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), souligne l’institution financière.

La croissance devrait ainsi atteindre 2,5 % en 2022 et 2,8 % en 2023 au Nigéria, tandis qu’elle s’accélérera à 3 % en moyenne en 2022-23 en Angola. En Afrique du Sud, la croissance retomberait aux niveaux d’avant la pandémie, freinée par des obstacles structurels et le lourd endettement du pays.

Par ailleurs, la Banque signale que les prix élevés du coton et des denrées alimentaires comme le café bénéficieront aux exportateurs de produits agricoles (Éthiopie, Kenya et Tanzanie).

Ces chiffres représentent toutefois près d’un point de pourcentage de moins que la moyenne sur la période 2000-19. Cette situation est la conséquence des effets persistants de la pandémie et de la réduction des mesures d’aide. A cela s’ajoutent l’incertitude en matière de politique publique et l’aggravation de l’insécurité dans certains pays.

Dans certains pays, l’expansion des activités agricoles sera aussi limitée par des incertitudes diverses, notamment des périodes de sécheresse et des précipitations inférieures à la moyenne, ainsi que l’intensification des conflits, poursuit la BM.

D’après cette dernière, la pandémie a entravé les progrès accomplis dans la lutte contre la pauvreté et dans la réalisation des principaux objectifs de développement dans l’ensemble de la région, effaçant plus d’une décennie de gains enregistrés dans le revenu par habitant pour certains pays.

Dans plus d’un tiers des pays de la région, dont l’Afrique du Sud, l’Angola et le Nigéria, le revenu par habitant en 2022 restera inférieur au niveau d’il y a dix ans, soutient-elle.

Les risques pesant sur ces prévisions sont plutôt orientés à la baisse, affirme la BM. Toutefois, la pauvreté, l’insécurité alimentaire, la hausse des prix des produits alimentaires et les tensions géopolitiques pourraient peser sur la demande des consommateurs et freiner la croissance.

En outre, un net ralentissement de la croissance économique mondiale pourrait entraîner d’importantes corrections à la baisse des prix des produits de base au détriment des pays producteurs de pétrole et de métaux, avertit la Banque. Celle-ci ajoute que les pays confrontés à des problèmes de surendettement pourraient avoir plus difficilement accès aux financements extérieurs, ce qui nécessiterait un ajustement budgétaire brutal.

La BM note enfin que les faibles taux de vaccination contre la Covid-19 exposent les pays de la région à une résurgence et une aggravation des vagues épidémiques. Ce qui pourrait ébranler à nouveau l’activité économique. La prolongation de la pandémie risque quant à elle d’exacerber les problèmes de développement et de santé existants, d’enrayer les réformes structurelles et budgétaires, et d’entraîner des pertes de capital humain durables.

Tchad : l’Arabie Saoudite fait un don des médicaments contre le paludisme

Un don saoudien composé des médicaments contre le paludisme a été remis ce 11 janvier 2022 au ministère de la Santé publique et de la solidarité nationale.

La remise s’est déroulée dans l’enceinte de la centrale pharmaceutique d’achat.

C’est le directeur de cabinet de l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite au Tchad Salman Bin Saad Alageel qui a remis le don à la Directrice Générale Adjointe de la pharmacie, du médicament et des laboratoires.

Dr Ngaberé Colette a remis à son tour le don au coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme à qui elle a demandé d’en faire bon usage.

Dr Mahamat Saleh Issakha Diar a pris l’engagement d’une utilisation efficiente au profit de la population.

Tchad : le Premier ministre interpelle les membres du gouvernement sur l’utilisation des réseaux sociaux

Dans une note circulaire du 10 janvier 2022, le Premier de ministre, Pahimi Padacké Albert interpelle les membres de son gouvernement à une utilisation rationnelle des réseaux sociaux.

« Il vous revient de réprimer en vous, les tentations de spontanéité et de l’immédiateté que peuvent susciter des sujets sur l’autoroute de la communication en ligne, notamment par les réseaux sociaux ; surtout quand ceux-ci sont d’intérêt public, et pour lesquels un ministre ne peut avoir d’avis personnel », peut-on lire dans la note.

Le patron du gouvernement d’ajouter que : « C’est à dessein que le Gouvernement s’est doté d’un Porte-Parole en vue de canaliser sa communication solidaire, en son nom et pour son compte, et ce, après avis de la hiérarchie. »

Il précise que, les principes de solidarité, de discipline et de devoir de réserve sont attachés à toute mission gouvernementale.

Tchad : grosse polémique sur la mort du colonel Nousradine Khamis

Alors que le ministre de la Sécurité déclare que le colonel Nousradine Khamis, s’est donné la mort, la famille riposte en apportant un démenti. Les deux parties se sont respectivement exprimées le 10 janvier 2021.

Le ministre e la Sécurité a fait une communication relative à la mort du colonel Nousradine Khamis, décédé en décembre 2020. Pour Souleyman Abakar Adam, le défunt est l’auteur de sa propre mort, il s’est tiré dessus. « Il est mort des suites de ses blessures après avoir été transporté à l’hôpital moderne pour des soins intensifs ».  Le défunt a monté le scénario où il s’est blessé par arme à feu à l’épaule droite pour faire comprendre aux gens qu’on lui a tiré dessus et gagner la maison objet du litige. Le membre du gouvernement ajoute que, « cette action est faite tout juste pour faire croire à l’opinion que des inconnus lui ont tiré dessus pour gagner la maison objet du litige. »

Bien que le ministre confirme que le compagnon du colonel a reconnu les faits, la famille du défunt apporte un démenti et n’entend pas abandonner l’affaire. « Nous apportons un démenti formel aux allégations du ministre et condamnons avec la dernière énergie la mise en scène voilée du gouvernement», clament les proches de Nousradine Khamis.

Il est important de préciser que 50.000.000fcfa étaient mis en jeu pour toute personne rapportant des informations concrètes liées à cet assassinat. Interpellé sur la situation, le ministre de la Sécurité se défend : « « Nous n’avons pas fait ça parce que c’est tel ou tel tchadien. C’est pour la protection de tous les tchadiens. Demain, s’il y a un cas pareil et qu’on n’arrive pas à mettre la main sur le criminel dans les 48 à 72 heures, nous allons faire la même chose. Nous sommes là pour travailler au profit de tous les tchadiens, nous ne faisons pas la différence »

Tchad : Dialogue national, le CODNI édifie les leaders religieux sur l’avancée des travaux

Le Comité d’organisation du dialogue national inclusif a rencontré les autorités religieuses le 10 janvier 2021. L’objectif est d’informer sur les préparatifs du dialogue national en perspective.

En prélude au dialogue national inclusif, prévu le 15 février prochain, le Comité d’organisation organise une série de rencontres, d’échanges et de partage. Ce sont des Journées d’information sur le processus du dialogue national inclusif, fait savoir le ministre d’Etat à la Réconciliation nationale et au Dialogue, Acheik Ibni Oumar.

C’est dans ce cadre que les leaders des différentes confessions religieuses ont été abordés. Des informations sur plusieurs thématiques ont été présentées. Notamment sur, la réforme de l’État, le mandat du président de la République de cinq ans renouvelable une seule fois, la question du respect des droits et libertés fondamentales, le droit et la liberté syndicale, les libertés de réunion et de manifestation, la question de la démocratie, la libre adhésion des citoyens, le principe du vote, la liberté de la presse et son indépendance vis-à-vis des autres pouvoirs, la détention arbitraire et la séquestration des personnes incarcérées, la question des personnes handicapées, la protection de la petite enfance et les droits à la retraite et la pension des retraités.

Ces séances de travail s’enchaineront jusqu’au 22 janvier 2022. Avec les organisations de la société civile, les partis politiques, les ONG, les institutions, les secrétaires généraux des ministères et les personnes handicapées.

Covid-19 : le Tchad enregistre 373 cas positifs en une semaine

Le 10 janvier 2022, la Coordination nationale des actions de lutte contre le Covid-19 a présenté le bilan hebdomadaire de la situation épidémiologique. 373 nouveaux ont été signalés en une semaine

D’après le coordonnateur national, Dr. Ismaël Barh Bachar, sur l’ensemble du pays, 2469 échantillons ont été analysés :
– 373 cas confirmés : N’Djamena 332, Tibesti 13, Logone Oriental 7, Logone Occidental 6, Mayo-Kebbi Ouest 6, Guera 3, Moyen-Chari 3, Mandoul 1, Tandjilé 1 et Lac 1 ;
– 1 décès (post mortem au Logone Occidental) ;
– 447 malades sous traitement.

Le nombre des cas confirmés depuis le 19 mars 2020 est de 6556 répartis dans 20 provinces dont 185 décès. Dr. Ismaël Barh Bachar invite les populations à se faire vacciner.

Tchad : le Premier ministre instruit les chefs traditionnels d’agir exclusivement dans la limite de leurs attributions

Dans une note adressée au ministre de l’Administration du territoire, le Premier ministre demande de recadrer les chefs traditionnels et coutumiers. L’injonction de Pahimi Padacké Albert fait suite à la volonté de certains chefs d’imposer leurs au détriment de l’autorité administrative .

Pour le patron du gouvernement, les Autorités traditionnelles et coutumières doivent « agir strictement dans la sphère de leurs attributions dans le cadre de la promotion de la cohabitation pacifique, de la paix et du règlement de conflits selon les us et coutumes non contraires à la loi ».

Ces chefs sont des collaborateurs de l’Administration et sont placés sous l’autorité et le contrôle des Chefs des unités administratives de leurs ressorts respectifs, rappelle Premier ministre. Dès lors, ces autorités doivent agir exclusivement dans la limite de leurs attributions et servir de relais entre l’Administration et les populations sous leur autorité.

Par ailleurs, les Autorités traditionnelles et coutumières ne doivent en aucun cas empiéter sur les attributions pénales exclusivement dévolues aux Autorités judiciaires. Il en va de même des compétences d’édiction des lois réservées aux Législateurs.

Tchad : le maire de N’Djamena sensibilise les commerçants qui obstruent les voies publiques

Le patron de la commune de N’Djamena a fait le tour de quelques quartiers de N’Djamena le week-end dernier. La descente sur le terrain d’Ali Haroun, vise à sensibiliser les vendeurs, qui obstruent les voies publiques.

A chaque arrêt, le Maire invite les commerçants qui occupent les trottoirs à reculer pour libérer la voie. Il explique que, « vendre un article près de la route est un risque pour le vendeur lui-même. »

Les propriétaires des containers jouxtant les rues sont priés de les enlever. Pour les hangars des bars, alimentations et restaurants construits sur le trottoir, Ali Haroun a invité les tenanciers à les revoir. Il a également interpellé les vendeurs de grillades exposés aux intempéries. Le Maire invite les tenanciers à faire griller la viande ou le poisson à l’intérieur à l’abri de la poussière soulevée par la circulation des engins.

Les garagistes réparant les voitures sur les routes ont reçu également la visite de la délégation. Ils sont invités à exercer dans une concession et non sur la route. Leurs activités obstruent grandement la route empêchant même leurs voisins d’avoir accès à leur maison.

Cette descente est intervenue après la diffusion d’un communiqué appelant à la libération des voies et d’un travail technique fait par une commission mise en place à cet effet.

Le Maire était accompagné par ses Adjoints, les Maires de 3ème, 5ème, 6ème et 7ème arrondissement, le Secrétaire Général de la Commune et Son Adjoint, l’inspecteur des services municipaux ainsi que plusieurs Directeurs et Chefs de service.

Tchad : meeting du 8 janvier, les Transformateurs font le plein du stade IMO

Pour sa réunion politique du 8 janvier 2021, le parti de Succès Masra a fait le plein du stade du Plus grand stade du Tchad. Plusieurs habitants de la cité capitale ont fait le déplacement du stade Idriss Mahamat Ouya.

Le parti politique Les Transformateurs a organisé son premier meeting autorisé au plus grand stade du Tchad. La formation était soutenue par la Coordination des actions citoyenne Wakit Tamma. Des leaders des organisations de la société civile et des membres de partis politiques étaient également présents.

Dans son discours, Succès Masra a déclaré que : « c’est le plus grand rassemblement dans l’histoire de ce pays pour la justice et l’égalité.» Il laisse entendre que, le Tchad a eu beaucoup de chefs d’Etat mais pas d’hommes d’Etats. » Il en appelle à la justice pour un vivre-ensemble. « Les militaires connaissent leur place dans une vrai démocratie et leur place n’est pas au sommet de l’État. Ils le savent», poursuit le président des Transformateurs. Son allocution a connu une vague d’interruption, suite aux ovations.

Tchad : le ministre de la Jeunesse accorde le stade IMO aux transformateurs pour le meeting du 8 janvier

« Nous l’avons annoncé, vous l’avez fait. Oui vous êtes prêts et nous sommes prêts, et nous allons arriver ensemble à la terre promise de justice, d’égalité, d’opportunités et de protection pour chaque Tchadien et Tchadienne. Ce 08 janvier 2022 rentrera dans les annales comme le plus grand rassemblement du Peuple Tchadien pour la justice, dans le plus grand stade du Tchad. Et vous le savez, c’est tout le Tchad que nous devons et allons  transformer en un stade de 1284000 km2 tapissé des verts pâturages de la justice et l’égalité chéries par notre peuple. Nous allons y arriver car c’est de notre dignité qu’il s’agit. Cette année 2022 sera l’année de la victoire de la justice sur l’injustice, l’année de la victoire de la démocratie sur la boundoucratie pour qu’enfin notre pays soit un pays debout sur ses deux jambes. Je vous aime. Vous l’avez fait pour l’histoire et pour l’avenir. »

Tchad : interdiction de la vente ambulatoire des médicaments de la médecine traditionnelle

Le gouvernement du Tchad interdit la vente ambulatoire des médicaments issus de la médecine traditionnelle. C’est une décision adoptée par cinq membres du gouvernement le 07 janvier 2021.

Le développement anarchique de l’exercice des activités de la médecine traditionnelle inquiète les autorités. Les autorités, regrettent que, des prétendus tradipraticiens vendent leurs produits non réglementés en ambulatoire sur toute l’étendue du territoire national.

Ainsi, cinq membres du gouvernement frappent les mains sur la table et demande l’arrêt immédiat de ces pratiques. Il s’agit notamment des ministres de la Santé ; de la Communication, de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, de la Sécurité publique et de l’Immigration et le ministre de la Justice.

L’Afrique célèbre la médecine traditionnelle

Ils rappellent que le tradipraticien est défini selon l’OMS comme « une compétente collectivité dans laquelle elle vit pour diagnostiquer, pratiquer des soins et /ou activités selon les techniques et méthodes se référant aux fondements socioculturels et concourant à la bonne santé et au bien-être personne reconnue par la physique, mental et spirituel des membres de ladite collectivité. »

Aucune activité en public de nature commerciale, ni des soins en masse/caravane liées à l’exercice de la médecine traditionnelle ne sont autorisés, dans les médias publics et privés, ou dans les espaces publics.

Tchad : le ministre de la Jeunesse accorde le stade IMO aux transformateurs pour le meeting du 8 janvier

Le parti les Transformateurs tiendra son meeting du samedi 8 janvier 2022, au stade Idriss Mahamat Ouya (IMO). L’accord est donné suite à l’audience de ce jour, entre le ministre de la Jeunesse et Susccès Masra.

« J’ai rencontré ce matin dans les locaux du ministère, Monsieur Succès Masra », fait savoir Routouang Mohamed Ndonga Christian. D’après le ministre, les échanges ont porté sur le souhait des Transformateurs, d’organiser leur meeting dans l’enceinte du stade Idriss Mahamat Ouya. Le jeune ministre a par, dérogation, accepté de mettre le stade à disposition de la formation politique. « Nous avons décidé, exceptionnellement de leur accorder une dérogation et demander à l’entreprise de suspendre ses travaux le temps de leur laisser organiser leur rencontre. », indique le maitre des lieux.

Néanmoins, certaines conditions sont posées au président des Transformateurs, Succès Masra. « Toute casse, tout vandalisme, tout acte incivique lui sera imputé en tant que premier responsable.»

Pour rappel, dans une correspondance du 03 janvier 2022, l’Office nationale d’appui à la jeunesse et aux sports avait refusé le stade au parti. Avec pour justificatif, « les travaux de réhabilitation qui viennent de démarrer au stade conformément aux recommandations de la CAF et de la FIFA. »

Tchad : restitution des biens immobiliers des politico-militaires, il est demandé aux ayants droits de se présenter

La commission du Recensement et de la Restitution des biens immobiliers appartenant à des politico-militaires, demande aux ayants droits de se présenter avec des munis des pièces justificatives.

Installé le 03 janvier 2022,la commission du Recensement et de la Restitution des biens immobiliers appartenant à des politico-militaires est à pied d’œuvre. Dans un communiqué du 06 janvier, elle donne les directives à suivre pour rentrer en possession des biens immobiliers des politico-militaires.

La commission ad hoc demande à toute personne, ayants droits, ou proches des victimes de biens immobiliers saisis ou occupés, de se présenter ou de faire parvenir leurs requêtes à la permanence de la Commission ad hoc sise au quartier Béguinage, dans les anciens locaux du Cadre National du Dialogue Politique (CNDP), munis des pièces justificatives.

Elle demande également aux occupants des biens immobiliers qui leurs sont affectés par l’État de se rapprocher d’elle pour des dispositions pratiques d’accompagnement à prendre.

Tchad : la police sanitaire commence à déguerpir les vendeurs illégaux de médicaments

Déguerpissement des sites de vente illégale de médicament, le ministère de la Santé passe à l’acte.  Une opération de supervision et de contrôle des sites de vente de produits pharmaceutiques douteux a démarré ce 06 janvier 2021.

Deux jours après la publication de la note circulaire relative à l’installation anarchique des points de vente des médicaments et autres produits pharmaceutiques d’origine douteuse vendus hors normes par des personnes non qualifiées dans la ville de Ndjamena et plus précisément aux alentours des établissements sanitaires, une opération de supervision et de contrôle de ces sites a été effectuée ce jeudi 06 janvier 2022.

L’équipe était sur le terrain pour aussi se rendre compte de la mise en application de cette note circulaire. L’équipe est composée de la direction générale de la pharmacie, du médicament et des laboratoires, de la police sanitaire, de la police municipale et de la Gendarmerie Nationale. Elle est conduite par le Directeur General de la pharmacie, du médicament et des laboratoires Dr Alsadick Haroun Abdallah. Cette descente dans les différents points de vente consiste à faire déguerpir tous les sites de vente illégale de ces produits.

Tchad : vente illégal de médicaments, le ministre de la Santé rappelle à l’ordre

Le coordonnateur de la police sanitaire du ministère de la santé publique et de la solidarité nationale Hissein Palet Baimokreo a dit que le ministère a élaboré des textes interdisant la vente illicite des produits pharmaceutiques et ces textes ne sont pas respectés par les concitoyens, c’est pourquoi les autorités sanitaires ont décidé d’effectuer cette opération de grande envergure.

Fléchissement des prix mondiaux des produits alimentaires

L’indice de référence de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur les prix mondiaux des produits alimentaires montre une moyenne nettement plus élevée en 2021 qu’en 2020.Les prix mondiaux des produits alimentaires ont légèrement reculé en décembre 2021. Dans son dernier rapport publié ce jeudi, la FAO indique les prix internationaux des huiles végétales et du sucre ont cédé beaucoup de terrain par rapport à leurs niveaux auparavant élevés.

L’Indice FAO des prix des produits alimentaires a affiché une valeur moyenne de 133,7 points en décembre, soit une baisse de 0,9 pour cent par rapport à novembre, mais un niveau encore supérieur de 23,1 pour cent à celui de décembre 2020. L’Indice suit l’évolution mensuelle des prix internationaux des produits alimentaires les plus couramment échangés dans le monde. La seule hausse mensuelle enregistrée en décembre est à mettre au compte du sous-indice des produits laitiers.

Sur toute l’année 2021, en moyenne annuelle, l’agence onusienne note que les prix des produits alimentaires s’est établi à 125,7 points, soit pas moins de 28,1 pour cent de plus que l’année précédente.

« Normalement, des prix élevés devraient entraîner une hausse de la production, mais le coût des intrants, la pandémie mondiale actuelle et des conditions climatiques toujours plus incertaines ne laissent que peu de place à l’optimisme quant à un retour à des conditions de marché plus stables, y compris en 2022 », a déclaré Abdolreza Abbassian, Économiste principal à la FAO.

L’Indice FAO des prix des céréales a baissé de 0,6 pour cent par rapport à novembre, car la chute des cours du blé à l’exportation, dans un contexte d’accroissement des disponibilités après les récoltes effectuées dans l’hémisphère Sud, a plus que compensé le raffermissement des prix du maïs, lequel s’explique par une forte demande et des craintes quant au temps sec qui persiste au Brésil.

Toutefois, sur l’année entière, l’Indice FAO des prix des céréales a atteint son plus haut niveau annuel depuis 2012 et progresse de 27,2 pour cent par rapport à 2020 : le maïs enregistre une hausse de 44,1 pour cent et le blé de 31,3 pour cent, mais le riz cède 4,0 pour cent.

Pour les prix des huiles végétales, l’indice a reculé de 3,3 pour cent en décembre. En effet, les cours de l’huile de palme et de l’huile de tournesol se sont affaissés, car la demande mondiale à l’importation a été faible, ce qui est peut-être lié au fait que l’on se soit inquiété des conséquences de la hausse du nombre de cas de covid-19. Sur l’ensemble de l’année 2021, la FAO note que les prix des huiles végétales ont atteint leur plus haut niveau jamais enregistré et augmenté de 65,8 pour cent par rapport à 2020.

Quant au sucre, l’Indice FAO des prix a perdu 3,1 pour cent depuis novembre et tombe ainsi à son niveau le plus bas depuis cinq mois, en raison des craintes quant aux éventuelles répercussions du variant Omicron sur la demande mondiale, de l’affaiblissement du real brésilien et de la baisse des prix de l’éthanol. Sur l’ensemble de l’année 2021, l’Indice FAO des prix du sucre a grimpé de 29,8 pour cent par rapport à l’année précédente et a atteint son plus haut niveau depuis 2016.

De leur côté, les prix de la viande sont restés globalement stables en décembre, mais sur l’ensemble de l’année 2021, ils ont progressé de 12,7 pour cent par rapport à 2020.

L’Indice FAO des prix des produits laitiers est le seul sous-indice à avoir progressé en décembre : il gagne 1,8 pour cent par rapport au mois précédent, car les cours internationaux du beurre et du lait en poudre ont augmenté à la suite de la baisse de la production laitière dans l’Europe de l’Ouest et en Océanie.

Les prix du fromage ont pour leur part légèrement reculé, ce qui indique que les producteurs laitiers d’Europe de l’Ouest ont privilégié ce produit. En 2021, la valeur moyenne de l’Indice FAO des prix des produits laitiers a augmenté de 16,9 pour cent par rapport à 2020.

Tchad : après une visite inopinée, le ministre de la Santé constaté que jusqu’à 8h les bureaux sont fermés

Le ministre de la Santé publique a effectué une visite inopinée ce 6 janvier 2022 la direction des ressources humaines et de la formation. La rencontre fait suite à une réunion tenue la veille avec le personnel.

La visite inopinée visait à se rse rendre compte de l’effectivité du fonctionnement de la direction des ressources humaines et de la formation. Le ministre a choisi le jour du renseignement pour effectuer cette visite. Dr Abdoulaye Sabre Fadoul a fait le tour des différents bureaux. La plus part des bureaux sont hermétiquement fermés. Quelques rares chefs de services sont présents.

Le ministre a trouvé anormal qu’à 08heures certains bureaux sont encore fermés. Des instructions fermes ont été données aux responsables en charge de la direction des ressources humaines et de la formation pour faire respecter les horaires de travail, le délai dans le traitement des dossiers et d’instaurer un suivi rigoureux et régulier.

Tchad : une grève sèche et illimitée déclenche à la Faculté de médecine d’Abéché

A la faculté de médecine de l’Université Adam Barka d’Abéché, les étudiants ont déclenché une grève sèche et illimitée depuis le 04 janvier 2021.

Les élèves médecins ont annoncé l’arrêt des cours et toutes autres activités à travers un point de presse. Pour cause, les sanctions portant annulation du semestre 2 infligées à quatre de leurs camarades. Les personnes sanctionnées par l’administration de l’université auraient manifesté en soutien aux étudiants arrêtés à l’université de N’Djamena. L’autre motif est l’agression d’un cadre de l’institution universitaire par un étudiant.

Les étudiants ont nié tous ces faits au cours du point de presse. Pour eux, les quatre camarades subis des sanctions injustes. Ils disent avoir, à travers une note adressée à l’administration, de résoudre la situation de leurs camarades. Ils regrettent que les autorités universitaires n’aient pas donné de suite.

Les étudiants en médecine ont donc décidé de faire recours au gouverneur de la province du Ouaddaï et au délégué sanitaire.  Les apprenants sont catégoriques, les cours ne reprendront pas avant la réhabilitation des quatre sanctionnés.

Tchad : la 13ème assemblée générale du CORAF annoncée à N’Djamena

Du 25 au 27 janvier 2022, N’Djamena abritera la 13ème session ordinaire de l’assemblée générale de Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricole (CORAF).

L’annonce a été fait au cours du point de presse de la ministre en charge de la culture, Kamougué née Dené Assoum. La 13ème assemblée générale sera placée sous le thème : « Accroître la présence du CORAF en Afrique centrale pour une meilleure prise en compte des besoins en recherche et développement agricoles. »

« Après plusieurs années d’actions, l’on se rend compte de la faible présence du CORAF ici en Afrique centrale. Pourtant, cette organisation est créée il y a presque 40 ans. Il y a donc lieu ici de se poser de vraies questions ; pourquoi le CORAF est-il faiblement représenté ici en Afrique centrale ?», s’est interrogée la ministre. Elle promet après, son interrogation, de donner le meilleur d’elle pour le CORAF prenne son envol en          Afrique centrale après 40 ans d’existence.

Il est important de rappeler que, Le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles, est une association internationale à but non lucratif regroupant les systèmes nationaux de recherche agricole de 23 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Tchad : deux policiers révoqués avec suspension des droits et pension

Au terme d’un décret rendu public le 05 décembre 2021, deux fonctionnaires de police sont révoqués. Avec pour motif, manquements aux obligations professionnelles.

Il s’agit entre autres de Dingammadji Beral, Inspecteur Principal de Police, Matricule: 36936 et Abdallah Wardougou kebir, Gardien de la paix, Matricule: 133243. Les deux sont révoqués avec suspension des droits à pension, pour manquement à leurs obligations professionnelles.

Le gardien de la paix Wardougou Kebir, serait le policier qui aurait traité de façon inhumain un mineur. Le policier accusait sa victime d’avoir volé son argent estimé à sept millions de FCFA. Des organisations de droits de l’Homme et de protection de l’enfance ont dénoncé cet acte. Des voix sont montées pour demander de sanctionner l’homme en tenue.

L’inspecteur quant est rattrapé de ses actes d’escroquerie auprès des populations.

Tchad : vers la création d’un projet de loi sur la protection des droits des travailleurs migrants

Un Comité Technique Interministériel chargé de l’Élaboration d’un Projet de Loi, portant Protection des Droits de Travailleurs Migrants et les membres de leurs Familles est créé.

Ledit comité a été créé par un arrêté du Premier ministre, Pahimi Padacké Albert. Les missions du Comité seront entre autres de :

  • Formuler et exécuter un plan d’action notamment, l’élaboration d’un projet de Loi sur la protection des Droits de travailleurs migrants et les membres de leurs familles;
  • Organiser un atelier de validation et des sessions de sensibilisation et de vulgarisation sur la protection des Droits de travailleurs migrants et les membres de leurs familles au niveau national pour une appropriation efficace, y compris la traduction de l’instrument.

Ci-dessous, les noms et postes des membres du Comité :

  • Président: le Secrétaire Général du ministère en charge de l’Administration du Territoire :
  • 1er vice – président : le Secrétaire Général du ministère en charge des Affaires Étrangères ;
  • 2ème vice – président : le Secrétaire Général du Ministère en charge de la Justice :
  • 3ème vice – président : le Secrétaire Général du ministère en charge de la Fonction Publique ;
  • 1er Rapporteur : le Coordonnateur Général de la Cellule de la Législation Bilingue et des Conseils / SGG ;
  • 2ème Rapporteur : un Représentant de l’Organisation Internationale pour les Migrations ( OIM ) ;
  • 3ème Rapporteur : un Représentant de la Commission Nationale d’Accueil , de Réinsertion des Réfugiés et des Rapatriés ( CNARR ) ;
  • Membres :
  • un Représentant du Conseiller Juridique à la Présidence ;
  • un Représentant du conseiller Juridique à la Primature ;
  • un Représentant de la Commission Nationale d’Accueil , de Réinsertion des Réfugiés et Rapatriés ( CNARR ) ;
  • un Représentant de l’Organisation Internationale pour les Migrations ( OIM ) ;
  • le Conseiller aux Affaires Juridiques du Ministère en charge des Affaires Étrangères ;
  • le Directeur en charge de la Législation du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation ;
  • le Directeur en charge de la Législation au ministère de la Sécurité Publique et de l’Immigration ;
  • le Coordonnateur auprès du Secrétariat Général de la Primature ;
  • le Directeur en charge de la Législation au Ministère en charge de la Justice ;
  • le Directeur en charge de la Législation au Ministère en charge de la Fonction Publique :
  • un Représentant du Ministère en charge de la Femme ;
  • un Représentant de l’Office National pour la Promotion de l’Emploi ( ONAPE ) ;
  • un Représentant du Collectif des Associations de Défense des Droits de l’Homme.

Le Comité Technique Interministériel dispose d’un délai de trois mois pour soumettre son rapport au Premier Ministre, Chef du Gouvernement.

Tchad : Mahamat Idriss Déby entame une visite en Egypte

Le Chef de l’Etat tchadien effectue une visite officielle de 48 heures en Egypte, à l’invitation du président Abdel-Fattah Al-Sissi.Le général Mahamat Idriss Déby Itno, Président du Conseil Militaire de Transition (PCMT) du Tchad, est arrivé mardi après-midi au Caire, la capitale égyptienne.

Il est accompagné dans son déplacement en terre égyptienne du chef de la diplomatie, Mahamat Zène Chérif, du ministre délégué à la présidence de la République, chargé de la Défense, Daoud Yaya Brahim et de quelques-uns de ses proches collaborateurs.

Abordant l’état des relations entre les deux pays avec le ministre égyptien de l’Approvisionnement et du Commerce Intérieur, Dr Al Sayed Ali Al Massalhi, le fils du défunt président Idriss Deby Itno s’est félicité de l’exemplarité de cette coopération qui touche plusieurs domaines. Il s’agit, entre autres, des infrastructures, de l’enseignement supérieur et de la santé, etc.

Le général Mahamat Idriss Déby Itno doit rencontrer ce mercredi 5 janvier son homologue égyptien Abdel-Fattah Al-Sissi.

Tchad : vente illégal de médicaments, le ministre de la Santé rappelle à l’ordre

Le ministre de la Santé publique va de nouveau en guerre contre la commercialisation illégale des produits pharmaceutiques. Abdoulaye Sabre Fadoul demande aux auteurs de déguerpir

« Il m’a été donné de constater avec regret, l’installation anarchique des points de vente des médicaments et autres produits pharmaceutiques d’origine douteuse », s’offusque le ministre. Il regrette que ces produits soient soumis à des conditions ne respectant pas les normes. Bien encore,  cela se fait par des personnes « non qualifiées » dans la ville de N’Djamena et plus précisément aux alentours des établissements de santé.

Le patron de la santé regrette que, en plus de la violation des textes en matière de la Pharmacie qu’il constitue, expose la population à des : « produits contrefaits ».

Le ministre de la Santé publique rappelle que : « toute vente des produits de santé et l’exercice de la profession pharmaceutique sans l’autorisation préalable du Ministère de la Santé Publique sont répréhensibles par les textes, relatifs à la pharmacie. Et de la profession. »

Tchad : une quantité importante de faux médicaments saisie à N’Djamena

Par conséquent, il est demandé à tous ces vendeurs illégaux de déguerpir sans délai des sites anarchiquement occupés, sur les devantures des hôpitaux et autres structures de santé. Les contrevenants s’exposent à la dure application de la loi.

Tchad : les médecins intégrés à titre exceptionnel poursuivent la grève

Le collectif des médecins intégrés à titre exceptionnel entend poursuivre la grève jusqu’au paiement intégral des rappels de salaire. Ils le fait savoir dans un communiqué de presse le 4 janvier 2021

Depuis le 28 décembre 2021, les médecins intégrés à titre exceptionnel en 2019 ont émis un mot d’ordre de grève. Ces spécialistes de la santé réclament le paiement intégral des arriérés de salaire. Ils font savoir qu’un début de payement a eu lieu le 30 décembre mais plus de 200 médecins n’ont pas reçu leurs rappels jusqu’à présent. Ce, malgré la promesse de tout régulariser au plus tard le 31 décembre 2021.

C’est alors qu’à l’issue de l’assemblée générale du 31 décembre 2021, le collectif a décidé de poursuivre la grève jusqu’au payement intégral des arriérés de salaire. Les médecins intégrés à titre exceptionnel entendent reprendre du service dès que le dernier des leurs aura perçu l’intégralité du salaire.

Le collectif met les autorités en garde contre, les éventuelles menaces à l’endroit des médecins qui réclament ce qui leur revient de droit.

Torture d’un jeune tchadien en Lybie : le Tchad réclame justice

Une vidéo de torture d’un jeune tchadien est devenue virale depuis quelques jours. Les tortionnaires réclament une rançon de 35 000.000 (trente-cinq millions) de FCFA pour sa libération.

La victime est un jeune tchadien qui s’appelle, Nassour Mahamat Ishak. Dans la vidéo on voit clairement qu’il subit des violences physiques et des menaces plus graves. Le ministère tchadien des Affaires Etrangères dit avoir suivi avec consternation cette vidéo macabre de torture humaine.

Bien plus, ces milices libyennes qui réclament une rançon de 35 000.000 (trente-cinq millions) de FCFA pour sa libération.

« Ces images horribles qui circulent sur les réseaux sociaux ne peuvent laisser personne insensible ».  Le gouvernement tchadien interpelle, la communauté internationale dans son ensemble par rapport au : «  traitement inhumain et dégradant que subissent les migrants africains sur le territoire libyen. »

Le Tchad condamne avec la plus grande fermeté cet acte barbare et, « demande aux autorités libyennes compétentes d’identifier et de traduire devant la justice les auteurs de cet acte ignoble d’un autre âge. »

« Le Gouvernement à travers le Ministère des Affaires Etrangères, de l’intégration Africaine et des Tchadiens de l’Etranger mettra tout en œuvre pour obtenir la libération de ce jeune tchadien pris en otage. » Peut-on lire dans le communiqué de presse.

Le gouvernement tchadien appelle au soutien et à la mobilisation de toutes les organisations régionales et internationales de défense des droits humains pour le sauver.

Tchad : un enfant d’environ 4 mois abandonné sur le site du Festival Dary

La scène se déroule le dimanche 05 janvier 2021 à la Place de la nation, où se déroule le Festival Dary. Une mère a abandonné son enfant d’environ 4 mois dans l’espace dédié à Café Royal.

La mère du nourrisson a ensuite disparu malgré l’alerte spontanément lancée. Au moment des faits, certains clients ont cru que la dame est l’une des serveuses du restaurant. Elle est entrée dans le restaurant et a simplement posé le bébé derrière un fauteuil.

Les témoignages d’une femme témoin de cet abandon : « la femme avait déposé l’enfant devant moi, c’était au salon du restaurant vip. J’étais en train de manger lorsqu’une jeune femme en lafaye hazaz blanc était entrée avec son enfant qu’elle avait détaché du dos et ensuite le déposer derrière les fauteuils du resto. Je croyais que c’était l’une des servantes du restaurant. Il y avait deux gars qui étaient aussi à côté de moi et ont vu la même scène ». Peut-on lire sur Tchadmédia

Après les multiples alertes en vain, l’enfant est mis à l’abri dans les loges des artistes au Festival Dary.

Tchad : le Premier ministre instruit au ministre de la Communication de garantir l’accès à toutes les formations politiques aux les médias publics

L’injonction a été donnée au ministre de la Communication dans la journée du jeudi 30 décembre 2021. Pour le Premier ministre, toutes les formations doivent avoir libre accès dans tous les médias publics du pays.

Dans sa note, Pahimi Padacké Albert dit se référer aux orientations du Président du Conseil Militaire de Transition. Le Premier ministre porte ainsi, la voix du numéro 1 actuel du Tchad pour s’adresser au ministre en charge de la Communication de faire respecter les textes relatifs à l’accès aux médias publics.

« Il vous est rappelé que la liberté d’expression est l’un des axes cardinaux de la construction d’un Etat de droit que tous les Tchadiens travaillent à bâtir », précise le patron du gouvernement. Pour ce faire, il vous est instruit, conformément aux textes en vigueur, de faire respecter l’accès libre et équitable aux médias publics à toutes les formations politiques.

« Il va de soi que le débat politique et la libre expression sont des vecteurs de maturité politique et gardiens de paix. » C’est en ces termes que le Premier ministre conclut son adresse.

Bien plus, il tient à l’observation stricte de la présente directive.