Les deux hommes ne parviennent pas à s’accorder au sujet de la réforme des véhicules de l’Inspection générale d’Etat.
L’inspection générale d’Etat étant dissoute, son patron Idriss Haliki Tideïmi a adressé une demande réforme des véhicules. L’idée a été rejetée par le président de la commission interministérielle de la réforme des véhicules administratifs (CIRVA). Ce dernier évoque deux raisons pour remettre en cause la demande. D’abord la dissolution de l’institution et l’âge de réforme fixé par la réglementation.
« En réponse à vos différentes correspondances relatives à la réforme, nous venons par la présente vous informer que la procédure de réforme des véhicules administratifs, est régie par les décrets260/2015 et 260/2019. Ces deux textes énumèrent toute une procédure à suivre en termes de réforme.» Ainsi est formulée la réponse du président du CIRVA, Mahamat Mahalloum Adam. Il ajoute que les véhicules en demande réforme, n’ont pas atteint l’âge de réforme fixé par la réglementation en vigueur.
Réaction de l’ex inspecteur de l’IGE
Pour l’ancien inspecteur général Haliki Tideïmi , le président de la CIRVA, n’a ni la compétence, ni la qualité pour s’opposer à une telle décision. Il fait savoir que : « les demandes de réforme des véhicules administratifs faites par le personnel de l’IGE constituent de prime abord, un droit pour les détenteurs des véhicules dès lors que ceux-ci remplissent les conditions de réforme ».
Au rang des réformes, il cite l’article 1er alinéa 2 du décret N° 260/PR/SGG/2019 du 01 mars 2019. Secundo, les conditions de réforme des véhicules administratifs ne se limitent pas seulement à l’âge du véhicule comme l’indique la correspondance du Président de la CIRVA, mais également à l’état du véhicule.
L’ex inspecteur général de l’IGE, Haliki Tideîmi déclare qu’à la date de la dissolution de l’IGE, les demandes de réforme des véhicules administratifs engagées par les agents de l’IGE, se chiffrent exactement à neuf (9), loin du chiffre de 54 avancé par le Président de la CIRVA.