Il s’est ouvert le 1er septembre à N’Djamena une formation en analyse des tendances climatiques à moyen et long terme pour trouver les voies et moyens pour faire face aux aléas climatiques et améliorer la résilience des communautés
Cet atelier de formation est organisé par le ministère de l’hydraulique urbaine et rurale du 1er au 4 septembre en faveur des acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux. Ces derniers sensibiliseront à leur tour, les associations des jeunes, les femmes et les peuples autochtones. Il s’inscrit dans le cadre du projet de renforcement de la résilience des communautés locales face aux impacts des changements climatiques. Les travaux seront axés autour de l’analyse des tendances climatiques à moyen et long terme. Il sera question de familiariser les participants au logiciel XLSTAT, dans l’optique de collecter les données, les analyser et interpréter les résultats pour faire des projections des tendances climatiques et les prises de décisions et orienter les actions du gouvernement pour une résilience de la population, face aux effets du changement climatique.
Les composantes auxquelles s’articulent ce projet sont entre autres, la mise en place d’une base de données climatiques et socio économiques fiables devant servir d’outil d’aide à la prise de décision, au renforcement des capacités des acteurs impliqués pour l’intégration et l’adaptation aux changements climatiques dans la planification et la budgétisation.
Saleh Hagar, représentant du ministre de l’hydraulique indique qu’il y’a également le défi visant à démontrer la capacité technique et de gestion du Fonds national de l’eau (FNE), dans son processus d’accréditation auprès du Fonds Vert pour le climat. Il exhorte le FNE à persévérer dans ce processus d’accréditation.