Tchad : Amina P. Longoh désignée commissaire à l’éducation de l’Union Panafricaine de la Jeunesse

Faisant suite à l’appel à candidature aux différents postes de commissaires de l’Union Panafricaine de la Jeunesse, lancé le 20 novembre 2018, le comité de sélection a retenu cinq jeunes de différents pays.

Parmi ces derniers, la jeune tchadienne Amina Priscilla Longoh est désignée au poste de Commissaire à l’éducation.

Le Comité de sélection des commissaires de l’Union panafricaine de la jeunesse (UPJ), mis en place par le Comité Exécutif, a procédé à l’évaluation des dossiers de candidature pour s’assurer de leur conformité aux critères établis, de l’étude des dossiers des candidats sélectionnés et l’organisation d’entretiens avec ces candidats etc. selon un communiqué de l’UPJ rendu public le lundi 25 mars 2019

C’est donc après ces phases que les cinq jeunes dont la Tchadienne Amina Priscilla Longoh, présidente de la fondation Tchad Helping Hands, ont été retenus.

 

Tchad : le RAPCP condamne le saccage de l’ambassade du Tchad à Paris

Le président du Réseau des Associations pour la Paix du Logone Occidental (RAPCP), Moussa Alkali Moussa condamne énergiquement, dans un communiqué datant du mardi 25 mars 2019.

Elle déplore les actes de vandalisme perpétrés contre les locaux de l’Ambassade du Tchad en France par des hors-la-loi.

Le RAPCP exhorte le Tchad et la France à tout mettre en œuvre pour que ces hommes sans foi ni loi répondent de leurs actes devant la justice afin de préserver les relations diplomatiques entre les deux peuples.

Par ailleurs, le président du RAPCP, Moussa Alkali Moussa affirme soutenir inlassablement et sans faille le président Idriss Déby Itno. Il l’appelle à rester toujours soudé et vigilant avec son homologue français Emmanuel Macron pour contrecarrer les actions anti-démocratiques et rebelles qui tendent à saper les relations diplomatiques, et qui risquent de nuire au développement du Tchad.

Tchad : l’Etat cède 4000 m2 de terrain à la société tchadienne SAFA

Le Gouvernement a adopté mardi le 26 mars, un projet de décret soumis par le ministère de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, relatif à la cession à titre onéreux au profit de la Société tchadienne SAFA, d’un terrain de 4000 m2.

L’adoption intervient au cours du conseil des ministres. Le terrain est à détacher du titre foncier n° 625, Section I, îlot 11, situé à l’actuelle Cité Internationale des affaires, commune du deuxième arrondissement à N’Djamena.

« La proposition de cession dudit terrain, se justifie par l’adéquation entre les activités envisagées par la société et celles programmées sur ce site. La société Safa s’engage à remplir toutes ses obligations », précise le porte-parole du Gouvernement, Oumar Yaya Hissein.

Le ministre n’a pas donné de détails sur les activités envisagées par la société.

 

International : Vingt-et-une personnes arrêtées après avoir envahi et saccagé l’ambassade du Tchad à Paris

Selon un opposant tchadien, il s’agissait de migrants protestant contre la non-délivrance de leur passeport par les autorités.

L’ambassade du Tchad à Paris a été envahie, dans la matinée du mardi 26 mars, par une vingtaine de Tchadiens qui réclamaient la délivrance de leur passeport par l’administration consulaire. A la suite de cette occupation, 21 personnes ont été interpellées pour dégradations et violences volontaires, a précisé la préfecture de police de Paris.

Le porte-parole du ministère des affaires étrangères tchadien, Béchir Issa Hamidi, a dénoncé « une bande d’une vingtaine de délinquants », qui a « [agressé] le personnel et [vandalisé] les documents consulaires et autres biens matériels ». Dans un communiqué, le ministère « condamne avec force » l’occupation de son ambassade et « félicite »les forces de l’ordre françaises « qui ont interpellé » les auteurs.

Selon un opposant tchadien ayant requis l’anonymat, ces migrants tchadiens protestaient contre la non-délivrance de leur passeport par les autorités tchadiennes.

Dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, prise lors de l’occupation, on entend en outre un des Tchadiens reprocher à la France de protéger le régime du président Idriss Deby, arrivé au pouvoir en 1990 en renversant Hissène Habré avec l’aide de Paris.

Ingérence française

Il dénonce également la récente intervention de l’armée française au Tchad. Fin janvier, des rebelles tchadiens étaient entrés depuis la Libye dans le nord-est du pays et des frappes françaises avaient stoppé leur avancée, suscitant de nombreuses critiques en France et au Tchad.

L’opposition tchadienne avait alors dénoncé « l’ingérence française ». Aux yeux de nombreux Tchadiens, la France apparaît comme la protectrice d’un régime prédateur et corrompu, alors que la population se débat dans la misère, sans espoir de voir émerger un semblant de démocratie.

 

Société : 51 tchadiens sélectionnés pour le programme d’entrepreneuriat TEF 2019

La Fondation Tony Elumelu a publié la liste des entrepreneurs sélectionnés dans le cadre du cinquième cycle du programme d’entrepreneuriat 2019. 51 Tchadiens figurent parmi les 3 050 entrepreneurs africains sélectionnés.

Pour ce cinquième cycle, plus de 216 000 candidatures ont été reçues, une nette augmentation par rapport aux 151 000 l’année dernière. Près de 90 000 d’entre elles ont été soumises par des femmes entrepreneures, soit une augmentation de 45%, ce qui témoigne la stratégie de la Fondation d’atteindre un plus grand équilibre entre les sexes. Les entrepreneurs sélectionnés recevront chacun un capital de démarrage non remboursable de 5 000 dollars, un accès à des mentors et un programme de formation commerciale de 12 semaines, directement axé sur les besoins des entrepreneurs africains.

La Fondation Tony Elumelu finance directement 1 000 entrepreneurs et 2 050 bénéficiaires supplémentaires sont soutenus par ses partenaires. Les 26 et 27 juillet 2019, les 3 050 sélectionnés se retrouveront au Forum d’Entrepreneuriat de la TEF, le plus grand rassemblement annuel d’entrepreneurs africains et de l’écosystème de l’entrepreneuriat sur le continent.

Le Promoteur de la TEF, Tony O. Elumelu, CON, qui a célébré son anniversaire ce jour, a déclaré: “Chaque année, nous sommes confrontés à une tâche presque impossible: sélectionner 1 000 entrepreneurs, parmi les centaines de milliers qui postulent. Nos entrepreneurs ont soif de changement. Nous devons nous unir pour les autonomiser et accélérer le changement que nous souhaitons sur le continent”.

Dans son discours, Mme Aisha Buhari, épouse du Président de la République Fédérale du Nigeria, a salué l’impact du programme sur le continent, chargeant les entrepreneurs sélectionnés à contribuer à la promotion et au développement du continent africain. “En effet, je suis convaincue que ces entrepreneurs de la Fondation Tony Elumelu inspireront une confiance profonde et auront une immense valeur non seulement pour le Nigeria, mais pour tout le continent”, a-t-elle déclaré.

 

Tchad : le gouvernement adopte le projet de loi portant Code électoral

Le Conseil extraordinaire des ministres tenu ce mardi, 26 mars 2019, a examiné et adopté quatre projets de texte parmi lesquels le projet de loi portant Code électoral.

Ce texte fixe les règles générales applicables au recensement électoral, au référendum et aux élections présidentielles, législatives et locales.

De manière générale, ce projet de loi vise essentiellement à réguler le processus électoral au Tchad, traduction parfaite de la volonté politique du gouvernement à mieux organiser et gérer ce processus conformément aux recommandations issues du Forum National Inclusif.

Il faut relever que des innovations majeures sont observées dans ces deux projets de loi.

Tchad : la CPDC se félicite des échanges constructifs engagés avec Idriss Déby Itno

Les partis politiques membres de la CPDC ont tenu, mardi 19 mars 2019, une plénière au cours de laquelle ils ont examiné l’évolution de la situation créée par la parution d’un décret du 21 février 2019 portant désignation des membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

La CPDC se réjouit que « l’ensemble des partis politiques de l’opposition démocratique ont demandé l’annulation pure et simple du décret en question et ont arrêté une liste des partis politiques de l’opposition éligibles à la CENI, en conformité avec la loi. La CPDC appelle les partis politiques de l’opposition à maintenir cette dynamique unitaire, selon un communiqué du 25 mars ».

Le porte-parole adjoint de la CPDC, Poddi Djime Bichara, note que « l’Union européenne, avec elle la communauté internationale, se déclare disposée à apporter sa contribution, notamment financière, à l’organisation des élections législatives et municipales annoncées, à condition que la CENI soit inclusive et que les conditions de leur organisation obéissent aux standards en la matière, garantissant des scrutins transparents et crédibles ». La CPDC salue cette disponibilité et souscrit entièrement à l’exigence de l’amélioration de l’organisation des élections qui a toujours été calamiteuse dans notre pays.

Elle note la disponibilité du Président de la République à organiser une table-ronde sur le processus électoral afin de trouver un consensus et parvenir à des élections apaisées. La CPDC demeure ouverte au dialogue dans des conditions propres à produire des résultats probants.

Enfin, elle se dit surprise de la polémique sur la reconnaissance ou non des institutions en place. Elle estime cette polémique sans objet compte tenu des échanges constructifs engagés entre la CPDC et le Président de la République. Elle réitère son ancrage dans l’opposition démocratique et entend continuer son combat sans faiblir, par les moyens démocratiques, notamment en prenant part à toutes les étapes du processus électoral.

Tchad : le Docteur Kodi Mahamat Bam désigné président de la Céni

Réunie aujourd’hui, 25 mars 2019, en séance plénière extraordinaire, la Coordination du Cadre national de dialogue politique (CNDP), a procédé à la « désignation consensuelle » du président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).

Après quatre heures de discussion, le choix s’est largement porté sur la personne de Dr Kodi Mahamat Bam.

L’annonce a été faite ce jour à travers un communiqué de presse signé par le président du CNDP, Mahamat Zen Bada.

Tchad : la Cour Suprême fait sa rentrée judiciaire sous le prisme du changement d’attitude

Placée sous le thème : « le respect de l’éthique et de la déontologie par le magistrat », la rentrée judiciaire 2018-2019 de la Cour suprême a eu lieu ce lundi.

Ouverte en présence du ministre d’Etat, ministre secrétaire général de la Présidence, Kalzeubé Pahimi Deubet, représentant le président de la République, président du Conseil supérieur de la Magistrature, la rentrée judiciaire 2018-2019 de la Cour suprême a eu lieu ce 25 mars au Palais du 15 janvier à N’Djamena.

Dans son intervention, le président de la Cour suprême, Samir Adam Annour a longuement insisté sur le changement de comportement de tous les corps judiciaires. Car, la 4ème République, selon lui, doit être l’incarnation du renouveau, de la cohabitation pacifique, de l’orthodoxie administrative et financière. “J’exhorte tous les corps judiciaires sans exception à un changement radical de comportement“, a lancé Samir Adam Annour.

Mise en garde

Toute personne qui ne change pas de comportement, enfreint les lois de la République, me trouvera sur son chemin“, a averti le président Deby dans une de ses déclarations. Ce message du chef de l’Etat, comme l’a souligné le président de la Cour suprême, interpelle à plus d’un titre le code judiciaire dont les tares sont connues de tous à savoir entre autres la lenteur dans le traitement des dossiers, les condamnations pécuniaires fantaisistes, les mises en liberté sous des prétextes fallacieux et les relax et acquittements inexpliqués.

D’ores et déjà, pour notre part, nous avons commencé à mettre en application cette mise en garde salutaire“, s’est félicité le premier magistrat de la Cour suprême. Allusion faite à la révocation de 4 magistrats au cours de l’année 2018 pour divers manquements par le Conseil supérieur de la Magistrature, agissant dans sa formation disciplinaire. “Dans tous les cas, le Conseil supérieur de la Magistrature reste déterminé à continuer à œuvrer pour une restauration de la confiance de nos concitoyens en sanctionnant sans hésitation tous les manquements“, a réagi Samir Adam Annour.

Nonobstant certains agissements qui ternissent l’image de la profession de magistrat, d’autres comportements sont à encourager. “C’est le lieu aussi de féliciter ceux de nos collègues magistrats qui sont nombreux et anonymes, qui résistent au sirène de la tentation, font honneur à la profession et exercent leur métier avec dévouement et abnégation et le vivent comme un véritable sacerdoce“, a reconnu Samir Adam Annour .

Par ailleurs, dans le souci de rapprocher la justice du justiciable, un décret a été signé au cours de l’année écoulée consacrant la mise en place de la Cour d’Appel de Sarh qui est aujourd’hui fonctionnelle. “Nous espérons que dans un proche avenir, le gouvernement prendra les mesures nécessaires pour la mise en place des Cours d’Appel de Faya, de Bongor et de Moussoro afin de soulager nos concitoyens des provinces“, a souhaité le président de la Cour suprême.

 

Tchad: les femmes victimes de violences essaient de briser le silence

Au Tchad, une vidéo d’une femme violemment fouettée a provoqué l’indignation.

Pendant environ 37 secondes, des coups de fouet insoutenables infligés par deux hommes.

La séquence a été largement relayée sur les réseaux sociaux et la justice a décidé d’ouvrir une enquête. Pour les associations de défense de droits de l’homme, ce cas n’est pas isolé : il existe de nombreuses victimes, mais elles restent silencieuses.

Alors la diffusion de vidéos violentes pousse des femmes à briser ce silence malgré les tabous et l’impunité judiciaire.