Tchad : le plan d’action national de sécurité sanitaire en quête de nouvelles stratégies

Il s’est ouvert le 23 novembre 2021, l’atelier de cartographie des ressources du plan d’action national de sécurité sanitaire (PANSS) à Ndjamena.

Les travaux du PANSS permettront de définir, toutes les stratégies, interventions et activités nécessaires pour renforcer le système multisectoriel de prévention, de détection et de réponse aux événements de santé publique. Et de réaliser la cartographie des partenaires afin de faire un plaidoyer pour la mobilisation des ressources techniques et financières permettant la mise en œuvre des interventions.

C’est un atelier de la plateforme intitulée une seule santé, organisé grâce à l’appui financier du programme de l’Afrique contre les épidémies au Tchad, l’appui technique de l’organisation mondiale de la santé sur la cartographie des ressources du règlement sanitaire international (RSI) et la sécurité sanitaire.

Le représentant intérimaire de l’organisation mondiale de la santé au Tchad Dr Daizo Arsene a précisé que la gestion des risques sanitaires représente un levier d’action important dans la gestion des crises à l’interface Homme-Animal et Environnement. Les besoins en financement pour traiter les crises et événements de santé publique sont importants. Il a ajouté que son institution reste disponible afin d’apporter l’appui technique nécessaire pour faire face aux urgences de santé publique.

La conseillère du ministre de la santé publique et de la solidarité nationale Dr Saada Daoud a indiqué que la mise en œuvre effective de ce plan reste la priorité du gouvernement du Tchad dans le but d’améliorer la santé de la population et de remplir ces engagements vis-à-vis du règlement sanitaire international. Pour elle, cette mise en œuvre passe par l’identification des financements des différents partenaires techniques et financiers contributifs ainsi qu’à la rationalisation de ces ressources.

Tchad : lancement de la 3ème édition du Festival Dary

Les préparatifs de l’organisation du Festival Dary 3e édition ont été lancés le 23 novembre 2021. L’évènement se déroulera du 25 décembre 2021 au 08 janvier 2021 à la place de la Nation de N’Djamena.

La ministre de la Culture et de la Promotion de la diversité a donné le ton pour l’organisation de l’édition 3, du Festival Dary. Achta Djibrine Sy a apporté certaines précisions en vue de l’organisation et du déroulement. Elle rappelle tout d’abord l’objectif est la promotion de la diversité culturelle et le vivre-ensemble. Aussi, la valorisation des richesses et le brassage culture.

A cette 3ème édition du Festival Dary on découvrira, les défilés traditionnels, les danses folkloriques et les animations au quotidien. Les organisateurs entendent mettre en ligne, l’application Dary. Egalement un des expositions en hommage à l’ancien président, Idriss Deby Itno.

C’est donc le Tchad complet qui se réunira à N’Djamena, dans la capitale. Pour des échanges fraternels et conviviaux, le brassage culturel et artistique, le vivre-ensemble et le travail sur l’identité nationale.

Tchad-éducation : trois jours de grève au Batha contre les violences sur les enseignants

A compter de ce  24 novembre 2021, les enseignants de la province du Batha entament une grève de trois jours. Celle-ci fait suite à des violences physiques exercées sur un professeur d’EPS par son élève.

Depuis quelques semaines, les enseignants sont l’objet des atteintes physiques. Au Collège moderne d’Ati, au lycée de Koundjourou et au CEG Acyl Ahmat Akabach, dans la province du Batha, des cas ont été enregistrés. Un élève a blessé son enseignant d’Epreuve physique et sportive.

Réuni en assemblée générale, le 23 novembre, le Syndicat des enseignants du Tchad (SET), section du Batha décide d’observer une grève de soutien de trois jours. La trêve va du 24 au 26 novembre 2021. Les enseignants exigent également l’exclusion définitive de l’élève Hassan Abdelwahid du lycée de Koundjourou. Le SET demande enfin aux autorités locales de veiller à la sécurité des enseignants.

Tchad-grogne de Faya Largeau: le gouverneur du Borkou exfiltré de la ville

Le gouverneur de la province du Borkou, général Ismat Issakha a été exfiltré de la ville de Faya le 23 novembre 2021. Ceci intervient après une semaine de manifestions pour exiger son départ.

Aucune communication officielle n’a encore été faite au sujet de l’évacuation du gouverneur. Mais tout, porte à croire que l’exfiltration est lié à la situation sociale actuelle. Depuis la semaine dernière, les jeunes de la ville de Faya manifestent pour exiger le départ du général Ismat Issakha . Des tirs à balles réelles ont été entendus durant la grogne. Un mort et des blessés ont également été signalés. La population qui exige son départ semble avoir eu gain de cause.

Tchad : tout savoir sur les mouvements d’humeurs à Faya

En effet, le 12 novembre 2021, le maire de la ville de Faya a exigé que tous les véhicules de marque Toyota soient peints de blanc. Il évoquait des raisons sécuritaires. Pour lui, les véhicules suscités ne doivent  pas être confondus à ceux des militaires. Dans sa note, le maire précise qu’il agit sous instruction du gouverneur de la province. Un délai d’un mois a dès lors été accordé aux automobilistes pour refaire la peinture des véhicules. Sauf que, le même jour, la décision est entrée vigueur et les forces de l’ordre ont commencé à saisir certains engins.

Confronté à la situation sécuritaire et sociale, le gouverneur déclare qu’il a reçu des instructions fermes des plus hautes autorités afin de restaurer l’autorité de l’Etat en sécurisant les populations et leurs biens. Empêcher les phénomènes des coupeurs de route, des braquages et les trafics de drogue. Le général Ismat Issakha pense que ce sont les trafiquants, mécontents de ces mesures qui incitent les jeunes à manifester pour obtenir sa tête.

Tchad : formation des avocats sur les approches en cas de violences basées sur le genre

Il s’est ouvert le 22 novembre 2021, un atelier des avocats du barreau sur les violences basées sur le genre. Ces travaux sont financés par Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

Dans les détails, cette formation a pour objectif d’outiller et d’équiper les acteurs de la justice. Notamment sur les : « techniques d’écoute des victimes de violences basées sur le genre et de techniques de reconstitution de preuve en la matière. »

Dans son allocution de lancement, le bâtonnier Me Djerandi Laguerre Dionro fait savoir que, ces avocats sont issus de différents pools d’assistance juridique et judiciaire gratuite du barreau. « Le rôle des avocats n’est pas de jouer un jeu de leur propre intérêt comme le pensent certains citoyens, mais de défendre la population en cas d’abus. »

C’est l’ampleur que prennent les violences basées sur le genre au Tchad qui a motivé les organisateurs de cet atelier.

Tchad : au moins 4 morts dans un conflit agriculteurs-éleveurs dans le Mandoul

Un affrontement sanglant a opposé les éleveurs aux agriculteurs le 22 novembre 2021. La confrontation a eu lieu au village Narmbanga, dans la province du Mandoul.

Le conflit agriculteurs-éleveurs fait de nouveau de morts dans la partie méridionale du pays. Au village  Narmbanga, dans le canton Bekamba, province du Mandoul, quatre personnes sont tombées. Quatre blessés ont également été enregistrés à l’issue des confrontations.  Tout est parti de l’intrusion d’un troupeau de bœufs dans les champs, alors que les agriculteurs étaient en pleine séance de récolte.

D’après les témoignages, les éleveurs sont les premiers à lâcher les fléchettes. Des coups de feu ont également été entendus. Les forces de l’ordre et de sécurité qui sont arrivés sur les lieux n’ont pas pu calmer les tensions.

Le gouverneur du Mandoul, le général Hissein Dakou, a essayé d’apaiser les tensions. Il entend situer les responsabilités afin que les auteurs de ces actes répondent de leurs actes.

RFI mise en demeure au Tchad par l’organe de régulation des médias

Dans une décision du 22 novembre 2021, la Haute autorité des médias (HAMA), annonce la mise en demeure de RFI. La HAMA reproche au média de laisser les invités faire des déclarations de nature à stigmatiser les communautés.

La Radio France internationale, mise en demeure au Tchad dès ce jour. Le média est reproché de : « diffusion de déclaration contraire à l’éthique et au bon vivre ensemble entre les tchadiens et tchadiennes ». La décision est signée du président de la HAMA, Dieudonné Djonabaye.

La HAMA estime que la RFI a enfreint certaines règles professionnelles. « la Radio France Internationale doit prendre toutes les dispositions professionnelles pour éviter la diffusion des déclarations de nature à stigmatiser les communautés», peut-on lire.

Cette décision de la HAMA fait suite à la déclaration d’un invité du journal RFI. Ce dernier avait déclaré que les ethnies Gourane et Zakkawa sont les sources des problèmes du Tchad depuis 30 ans. L’organe de régulation estime que le média n’a pas pris des précautions nécessaires pour éviter ces propos. Pour la HAMA, de pareilles déviations intensifient les clivages ethniques au Tchad.

Le président de la HAMA invite RFI à prendre toutes les dispositions professionnelles pour éviter la diffusion des déclarations de nature à stigmatiser les communautés.

Tchad : la COSAT rêve d’Etat ou l’alternance démocratique devienne une réalité

La Coalition Sauver le Tchad (COSAT) a lancé ses activités ce 22 novembre 2021. Cette plateforme entend apporter sa pierre dans le processus de reconstruction du Tchad.

Le COSAT, une plateforme constitué des organisations de la société civile, des partis politiques, et des intellectuels a décliné les grandes de sa politique. Elle se veut une plateforme de propositions et de critiques. Son coordonnateur,  Izadine Ahmat Tidjani laisse entendre que, le COSAT a pour seul désir de servir le Tchad. Cette idée découle d’une longue réflexion, précise-t-il.

Les objectifs du COSAT sont entre autres, la formation, la sensibilisation et la contribution à l’Etat de droit. La COSAT veut pousser les tchadiens à s’impliquer dans le développement du dialogue. « Après une longue réflexion, nous avons jugé nécessaire de mettre en place cette plateforme en vue d’unir nos forces et nos expériences pour apporter nos contributions au changement de notre pays tant voulu par notre peuple. », précise le coordonnateur, Izadine Ahmat Tidjani.

Au sujet du fédéralisme, les responsables de la plateforme note qu’elle n’est pas une division, ni une scission. Pour eux,  c’est une forme de l’État permettant à chaque État fédéré de se développer. Le COSAT pense que le fédéralisme pourra aider les tchadiens à s’unir, avoir une stabilité durable et surtout à gérer d’une manière saine les deniers public.

Tchad : l’ONAJES refuse le stade Idriss Mahamat Ouya aux Transformateurs

Le meeting du parti, les Transformateurs du 27 novembre 2021 ne se tiendra pas au Stade Idriss Mahamat Ouya. L’espace sera dédié au concert de l’artiste congolais, Fally Ipupa, prévu le même jour.

Les Transformateurs ne pourront pas se réunir au stade IMO, le week-end prochain. Le stade a été précédemment réservé pour un autre évènement, annonce l’Office national d’appui à la jeunesse et aux sports (ONAJES). Les Transformateur ont demandé le stade, via une correspondance, le 10 Novembre 2021. Pour le meeting prévu le samedi 27 Novembre 2021 de 12heures a 17heures.

« J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que, la journée du Samedi 27 Novembre 2021 a été réservée pour le Concert de l’artiste Congolais de renommée internationale Fally Ipupa qui prestera au Stade Idriss Mahamat Ouya pour le compte d’une agence évènementielle dont la demande a été accusée réception précédemment la vôtre. » Ainsi est formulée la réponse du coordonnateur général adjoint de l’Onajes, Moustapha Hassan Tchanaye.

« Nous sommes réceptifs à une autre sollicitation », ajoute le responsable de l’ONAJES. C’est la deuxième fois, en un mois que le stade est refusé à la formation politique. D’abord le 06 novembre, pour non-dépôt de la demande, ensuite le 27 novembre 2021 pour les raisons sus évoquées.

Tchad : le DG de la gendarmerie s’enquiert de la situation sécuritaire dans la Tandjilé

Le patron de la gendarmerie est arrivé à Laï, province de la Tandjilé le 18 novembre dans le cadre de sa tournée. Le Général de Division Djontan Marcel Hoïnati, fait le tour des légions de gendarmerie pour s’enquérir de la situation sécuritaire.

Il a laissé entendre que c’est sur instruction du président du CMT qu’il mène cette mission. Il doit s’assurer entre autres de, la levée des barrières de contrôle à l’intérieur du pays, l’interdiction formelle de détenir des armes de guerre par des civils et militaires non autorisés et le renforcement de l’autorité de l’Etat.

Djontan Marcel Hoïnati  se dit satisfait de la mise en œuvre des mesures. Il encourage les gendarmes à poursuivre dans la même dynamique.  Le DG réitère que, la sécurité des personnes et leurs biens est l’une des priorités du président du CMT.Il note également que la province de la Tandjilė est relativement calme.

Le Patron de la gendarmerie salue la bonne collaboration entre les Forces de Défense et de Sécurité d’une part et entre les FDS et les autorités administratives d’autres part.

Néanmoins, il regrette que les conflits entre les éleveurs et agriculteurs soient présents dans certains endroits. Aussi le phénomène de coupeur de route qui menace la sécurité des personnes et leurs biens. Le  numéro de la gendarmerie met ses éléments en garde contre l’arnaque de la population, et toutes autres pratiques contraires au droit.

Il invite la population de la province de la Tandjilė a collaboré avec les FDS pour enrayer les phénomènes criminels qui troublent la paix civile dans la circonscription.