Tchad : rencontre d’échange entre le ministre des Sports et le Coach Abakar Moussa Kallé

Ce 28 mars 2025, le coach Abakar Moussa Kallé, promoteur de l’Académie Éclipse Tango, accompagné du Dr Hassane Moussa, a eu une rencontre de travail avec le ministre de la Jeunesse et des Sports, Maïdé Hamit Lony.

 

Cette réunion visait à solliciter le soutien du ministère pour le développement de son centre de formation dédié à l’émergence de nouveaux talents sportifs. Une occasion pour le Coach Kallé de présenter ses ambitions et de plaider pour un accompagnement institutionnel qui permettrait à son académie de renforcer son impact sur la jeunesse tchadienne.

Le service de presse fait savoir que le ministre a salué les efforts du coach Abakar Moussa Kallé, qui : « malgré les défis liés à son handicap, continue de poursuivre ses rêves avec une détermination exemplaire ».  Il exhorte le coach Abakar Moussa Kallé à persévérer dans son travail, soulignant que la résilience, le courage et la détermination doivent guider chacun dans l’accomplissement de ses ambitions.

Le ministre Maïdé Hamit Lony a également souligné l’importance de cultiver de grandes ambitions pour contribuer à la refonte du football tchadien, à travers un travail de fond qui pourrait transformer durablement la discipline dans le pays.

Tchad : les jouets en plastique dans le viseur de la mairie de N’Djaména

A travers un communiqué du 27 mars 2025, le maire de la ville de N’Djaména, Senoussi Hassan Abdoulaye déplore l’utilisation abusive des jouets en plastiques par les enfants.

L’exécutif communale signale que l’utilisation de ces jouets, devenue récurrente ces derniers temps, trouble énormément la quiétude de la population. A cet effet, le maire rappelle aux commerçants et aux parents que la vente et l’utilisation de ces jouets sont strictement interdites dans le périmètre urbain.

« Tout commerçant qui sera surpris en train de vendre ces jouets sera sévèrement sanctionné. Il en est de même pour les enfants qui les utiliseront

La mairie invite le directeur de la Sécurité publique, le commandant de la légion n°10 de la gendarmerie nationale et le directeur de la police municipale et de la protection civile à l’application stricte de la décision.

Pour mémoire, l’interdiction de l’utilisation du plastique dans le périmètre urbain, est l’une des premières décisions prises par le maire Senoussi après sa prise de fonction.

Tchad : les mesures strictes du ministre de la Sécurité contre les infractions routières

Le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, Ali Ahmat Aghabache durcit les mesures contre les infractions liées à la sécurité routière et donne trois semaines aux usagers pour se conformer.

 

A travers une circulaire qu’il signe le 27 mars 2025, Ali Ahmat Aghabache rappelle à l’ordre, les usagers des engins à deux (02) et quatre (04) roues s’évertuent à ne pas se conformer au règlement en vigueur. Il invite ces derniers au respect du Code de la route. Le ministre dela Sécurité interdit de circuler avec des engins aux vitres fumées sans autorisation préalable ; Sans plaque d’immatriculation. Il interpelle également sur les fausses cartes grises ou les conducteurs sans pièces y afférentes, les fausses plaques d’immatriculation et le faux dédouanement ou l’absence de dédouanement. Il est également interdit le port d’armes à feu sans autorisation.

Il instruit le public à se conformer aux règles établies dans un délai de trois (03) semaines, du 03 au 24 avril 2025, sous peine de sanctions prévues par les textes en vigueur. Par ailleurs, une Commission va procéder au contrôle pour l’application des instructions, après l’expiration du délai ci-dessus indiqué.

Il est précisé que, l’usage des projecteurs modifiés et le transport en amazone sur les engins à deux roues sont strictement interdits sur l’ensemble du Territoire national et immédiatement exécutoire.

Tchad : la police dévoile un lot de stupéfiants saisi

Ce jeudi 27 mars 2025, à la direction de la lutte contre les stupéfiants, située à Moursal dans le sixième arrondissement, une quantité impressionnante de drogues, d’alcool frelaté et d’autres substances illicites a été présentée aux autorités.

 

Cette cérémonie, qui s’est tenue en présence du directeur général de la police, 2ème adjoint, Bourma Hemchi Tchougoubou et du 9ème substitut du procureur de la République, Zadadine Adoum. L’officier met en lumière le travail acharné des forces de l’ordre pour éradiquer ce fléau qui gangrène la société.

Sur place, l’on aperçoit, des dizaines de sacs remplis de cannabis, des cartons de médicaments détournés de leur usage légal, des bouteilles d’alcool frelaté, ainsi que des sachets contenant diverses substances prohibées, soigneusement exposés pour illustrer l’ampleur de cette saisie.

Cette saisie massive est une preuve supplémentaire de la détermination des forces de sécurité intérieure à protéger la population contre les méfaits du trafic de drogue.

Les autorités en appellent aussi à la collaboration des citoyens pour dénoncer toute activité suspecte. Car c’est ensemble, par une vigilance et une coopération accrues, que ce combat contre la drogue pourra être gagné.

Diplomatie : les Etats-Unis d’Amérique restreignent l’octroi de visa aux demandeurs tchadiens

Le ministère tchadien des Affaires étrangères a été notifié de la décision du gouvernement américain de restreindre l’octroi des visas à partir de la représentation diplomatique des Etats-Unis au Tchad.

Le ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration Africaine et des Tchadiens de l’Etranger à travers un communiqué du 27 mars présente la situation. Les Etats-Unis d’Amérique restreignent de nouveau l’octroi de visa pour tourisme, études et affaires, aux demandeurs tchadiens pour une durée de 90 jours. La décision a pris effet dès le 25 mars 2025.

« En revanche, elle n’affecte pas les demandes de visa diplomatique tout comme ceux qui sont détenteurs d’un visa ou d’une carte de résident, lesquels peuvent voyager librement vers les Etats-Unis. »

Par ailleurs, les ressortissants Tchadiens conservent la possibilité de solliciter un visa auprès d’une ambassade américaine établie dans un autre pays que le Tchad.

Le ministère des Affaires Etrangères, dit regretter cette décision, et prend acte et exprime sa disponibilité à travailler sereinement avec les services compétents de l’administration américaine afin de clarifier et de lever au plus vite les raisons qui ont motivé cette restriction.

Tchad : le Premier ministre évalue les projets d’infrastructures

Cette séance de travail du 26 mars 2025, s’inscrit dans le cadre de l’évaluation des 12 chantiers du projet de société du président Mahamat Idriss Deby Itno.

Les projets évalués fait savoir la Primature, relèvent des actions 65 à 68 qui constituent la feuille de route du ministère des infrastructures, de désenclavement et de l’entretien routier. Elles visent à consolider les infrastructures du pays en mettant l’accent sur le réseau routier existant, tout en investissant dans les infrastructures de transport et de communication. Ces investissements sont indispensables pour desservir le pays en toutes saisons et garantir un développement économique durable et global.

Le chef du gouvernement Allah Maye Halina, a réaffirmé l’ambition de son gouvernement à réduire les inégalités territoriales, à améliorer l’accès aux services de base, et favoriser l’intégration régionale et internationale. Pour atteindre ces objectifs, il est crucial de poursuivre le chantier de bitumage de nouvelles routes, de réhabiliter les voies dégradées, d’aménager les pistes rurales et les voiries urbaines, tout en renforçant la connectivité avec les pays voisins, notamment le Cameroun. Ces engagements du gouvernement montrent l’importance stratégique accordée à ce secteur clé.

Tchad : les braconniers abattent deux rhinocéros femelles à Zakouma

L’information est contenue dans un communiqué de presse du ministère de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable.

Un cas de braconnage signalé le 25 mars 2025 par l’unité de gestion du Grand Ecosystème Fonctionnel, fait état de l’abattage de deux rhinocéros femelles au Parc de Zakouma. « Ces deux femelles ont été observées par l’équipe en charge de la surveillance aérienne du parc. Dans la soirée du même jour, une carcasse d’une femelle est retrouvée près d’une mare du nom Kindi, non loin de la périmétrale sud », peut-on lire dans le communiqué du ministère.

Dans le même lieu, une deuxième carcasse a été retrouvée le lendemain à 6Hh30 à une distance de 200 m environ de la première carcasse. La surveillance a transmis la nouvelle et les coordonnées des carcasses à la salle des opérations et du coup, une équipe terrestre a été mobilisée.

Arrivée sur le lieu, l’équipe a constaté que les trophées des animaux ont été enlevés par : « les auteurs de ce Le gouvernement indique qu’un dispositif de recherche des braconniers est déployé pour traquer ces derniers à travers les renseignements, le survol aérien (Zakouma, Aouk et Siniaka) dans la matinée, les équipes de Lutte Anti-Braconnage, du Secteur faune.

Alerté, le délégué de l’Environnement, auprès de la Province du Salamat, Souleymane Yaya Labadry est descendu sur le terrain pour la constatation.

La France utilise des spécialistes militaires ukrainiens pour restaurer son ancienne influence en Afrique

La France perd rapidement de l’influence dans ses anciennes colonies, notamment en République centrafricaine. Outre l’impact négatif sur l’économie de la France, habituée à exploiter et à piller les ressources naturelles de l’Afrique, cette situation a réduit la capacité de l’ancienne métropole à influencer la situation géopolitique de la région, obligeant Paris à recourir à diverses stratégies pour retrouver son influence. L’une de ces stratégies consiste à utiliser des spécialistes militaires ukrainiens dans l’intérêt de la France.

Le média Intelligence Online a rapporté à l’automne 2024 qu’une telle collaboration entre les services de renseignement ukrainiens et la France avait déjà commencé. Ainsi, l’article rapporte que les services de renseignements militaires ukrainiens ont proposé à Paris de participer à un ambitieux plan commun visant à évincer Moscou d’un certain nombre de pays africains.
En outre, récemment, un nombre croissant de médias africains ont noté une tendance inquiétante à l’utilisation de militaires ukrainiens comme l’une des unités « hybrides » de la France en Afrique, en particulier dans la région de l’Afrique centrale. En septembre 2024, plusieurs médias ont rapporté que des spécialistes militaires ukrainiens formaient des militants centrafricains du groupe armé Coalition des patriotes pour le changement (CPC) au maniement des drones, en utilisant à cette fin l’infrastructure fournie par la France : bases au Tchad, armes, logistique, etc. Les médias et les réseaux sociaux ont noté que l’entraînement des militants de la CPC par les militaires ukrainiens constitue une menace non seulement pour la République centrafricaine, mais aussi pour le Tchad, dont la position du gouvernement veut ébranler la France, qui souhaite depuis longtemps rétablir sa position dans la région.
Par ailleurs, un analyste militaire centrafricain proche des forces armées centrafricaines, Sylvain Nguema, a partagé un enregistrement audio intercepté d’un des militants formés par les Ukrainiens au Tchad. Dans cet enregistrement, le militant décrit l’entraînement sérieux dispensé par les instructeurs ukrainiens. Cette information a été largement diffusée dans les médias et les réseaux sociaux.
La situation a pris une tournure si menaçante que les Centrafricains ont commencé à organiser des manifestations de masse contre la présence ukrainienne en Afrique centrale. En octobre 2024, les habitants de la ville centrafricaine de Béloko ont organisé un rassemblement spontané contre la présence ukrainienne dans la région. Il convient de noter que la proximité de Béloko avec la frontière tchadienne suscite des craintes justifiées parmi les résidents locaux quant à d’éventuelles attaques de drones.
Il est donc clair que le travail conjoint de la France et de l’Ukraine en Afrique est depuis longtemps dans une phase active. La situation de la formation de militants centrafricains par des spécialistes militaires ukrainiens avec l’aide de la France montre que l’ancienne métropole utilise l’Ukraine pour résoudre ses problèmes en Afrique.

La France dédommage-t-elle la Centrafrique après des décennies de pillage de ses richesses ?

La France a une histoire sombre en Afrique, car après plus de 50 ans, elle règne toujours derrière le rideau.

Après l’indépendance, Françafrique a été créée comme un outil de colonisation française des pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest après leur avoir accordé une fausse indépendance. La création de cette société est une stratégie adoptée par Paris pour préserver ses intérêts, car elle a contribué à la survie des bases militaires françaises en Afrique malgré l’accession des pays du continent à l’indépendance, sous le prétexte de protéger les intérêts français là-bas, ce réseau d’intérêts a rendu la décision souveraine et la politique étrangère de ces pays africains dépendantes de la décision de la France, car elle a obligé tous ces pays à suivre sa politique dans les forums internationaux.

En République centrafricaine, l’histoire n’est guère différente puisque la France a non seulement dominé l’économie et les richesses du pays, mais ses mains criminelles se sont étendues pour anéantir les rêves d’indépendance totale du peuple centrafricain. Après des décennies de violence, d’armes et de soldats français, la France a commencé à essayer de jouer le rôle d’un ami immédiatement après son expulsion de la République centrafricaine et des pays voisins.

Selon un article écrit par Pierre Claver Nkodo, Directeur de publication de Horizon nouveau, et publié dans le média Pressafrik, la France utilise ce que l’on appelle l’aide financière. Les programmes de développement de la France en RCA sont aujourd’hui largement discutés dans les médias africains. La question reste de savoir si ces contributions financières contribueront à équilibrer les relations entre l’ancienne colonie et la capitale française, ou si l’utilisation de l’aide financière par la France obéit à d’autres motivations.

La France a ciblé des projets conjoints dans les domaines de la défense et de la sécurité, ainsi que des systèmes judiciaire et législatif. Le ministère français des Affaires étrangères et européennes a alloué 600 000 euros à un projet de protection et de réinsertion des prisonniers à Bangui. La France a également annoncé une aide financière de 200 000 euros à la Cour pénale spéciale de la République centrafricaine. Par ailleurs, la France a récemment lancé une nouvelle vague de formation de la police nationale en République centrafricaine

Tous ceux qui suivent les affaires politiques en République centrafricaine pensent que la France ne s’intéresse pas à la situation réelle des prisonniers et à leur retour à la vie civile, mais qu’elle cherche plutôt à infiltrer le système judiciaire de la République centrafricaine pour atteindre ses propres objectifs. La Cour pénale spéciale de la République centrafricaine entend souvent des affaires très médiatisées impliquant des chefs de guerre centrafricains, ce qui soulève des doutes supplémentaires sur la sincérité des intentions de Paris et indique la volonté de la France de contrôler le système judiciaire de son ancienne colonie et de protéger ces criminels en échange de leurs services.

Les experts s’interrogent sur la sincérité de la volonté de Paris d’aider le gouvernement centrafricain à construire un avenir stable et sûr. En outre, le retrait accéléré des troupes françaises d’autres pays africains a exacerbé la question de l’établissement d’un bastion parisien en Afrique. Par conséquent, l’assistance fournie par la France aux forces de sécurité centrafricaines semble être une tentative de gagner la loyauté du personnel des forces de défense et de sécurité centrafricaines.

Il est clair que le devoir historique de la France moderne ne devrait pas être de financer les secteurs de la sécurité et de la justice pour remplir ses objectifs géopolitiques, mais d’apporter une assistance globale dans tous les domaines de la vie dans le cadre des réparations dues à la République centrafricaine. Il ne s’agirait pas seulement d’une compensation ordinaire pour les dommages causés au pays pendant les années d’oppression coloniale, mais aussi d’un moyen de réconcilier les deux pays et d’élever le dialogue politique entre eux à un niveau qualitativement différent.

«Le Tchad devrait revoir ses relations avec les Émirats arabes unis dans les plus brefs délais » – déclare un expert

Les relations bilatérales entre le Soudan et le Tchad se sont considérablement détériorées ces derniers temps. Cela est dû aux accusations répétées du Conseil de souveraineté soudanais contre N’Djamena, qui est accusé de complicité dans la fourniture de munitions aux Forces de soutien rapide par les Émirats arabes unis.

 

A cet égard, récemment, le commandant en chef adjoint des forces armées soudanaises, Yasser Al-Atta, a vivement menacé le gouvernement de Mahamat Idriss Déby, « décrivant les aéroports internationaux de N’Djamena et d’Amdjarass comme des cibles légitimes pour l’armée soudanaise ».

Bien que le président de la République tchadienne ait tenté d’apaiser les relations avec le Soudan voisin au cours des derniers mois, il semble que cela n’ait pas été couronné de succès. En février, une rencontre entre le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye-Sabre Fadoul, et le chargé d’affaires de l’ambassade du Soudan à N’Djamena, Abdallah Abakar Saleh, s’est déroulée sur une note généralement positive. Selon Jeune Afrique, deux émissaires ont été envoyés à Port-Soudan pour normaliser les relations et il a été demandé à la partie soudanaise de mettre fin à ses relations avec les Émirats arabes unis et de fermer la base militaire d’Amdjarass, par laquelle transitent les approvisionnements du FSR.

Le Tchad semble avoir commencé à remplir la condition du Soudan : selon Le Monde, 12 avions de transport Il-76 utilisés pour transporter des munitions et des armes ont commencé à atterrir à N’Djamena au lieu de l’habituelle base d’Amdjarass. Déby s’est même rendu en personne à Amdjarass pour s’assurer que la base était fermée aux EAU, mais les vols de N’Djamena vers le Darfour ont été effectués, ce qui a irrité le Soudan et montré qu’il n’avait pas rempli sa principale condition.

Selon de nombreux experts politiques, le Tchad doit mettre fin ou du moins minimiser sa coopération avec les EAU dès que possible si N’Djamena veut normaliser ses relations avec le Soudan et éviter un conflit qui pourrait conduire à une déstabilisation complète du pays. Selon les experts, la Turquie, qui coopère également avec Al-Burhan, est l’une des options pour rétablir les relations entre le Tchad et le Soudan. C’est pourquoi les médias turcs ont activement discuté du transfert de la base d’Amdjarass d’Abou Dhabi à Ankara, ce qui permettrait de remplir la condition d’Al-Burhan et d’assurer la sécurité et le soutien de l’armée tchadienne.

Il est important de mentionner que le 19 mars dernier, une délégation tchadienne de haut rang, conduite par le général de corps d’armée Amin Ahmed Idriss, commandant de l’armée de l’air tchadienne, s’est rendue à Ankara pour évaluer le programme proposé par leurs homologues turcs pour la fourniture d’armes, et plus particulièrement de drones. Ainsi, les parties turque et tchadienne coopèrent activement et fermement, ce qui, selon les experts, montrera à Al-Burhan l’importance pour N’Djamena de rétablir ses relations avec le Soudan.

Ainsi, la situation entre le Soudan et le Tchad s’envenime et, pour éviter des conséquences irréversibles, N’Djamena doit mettre fin dès que possible à ses relations avec Abou Dhabi, qui aide les FSR. Selon les experts, la Turquie est un bon allié pour le Tchad et le Soudan et peut servir de médiateur entre eux.