Tchad : le premier ministre invité à la 17ᵉ édition du Festival de l’Aïr à Agadez

Le chef du gouvernement, Allah Maye Halina, a quitté N’Djamena ce vendredi 05 décembre 2025 à destination d’Agadez, au Niger, où il prendra part à la 17ᵉ édition du Festival de l’Aïr, qui se tient du 5 au 7 décembre 2025.

Placée sous le thème « valorisation du tourisme interne et de l’artisanat : pilier de la souveraineté nationale et du développement résilient », cette édition met en lumière le rôle stratégique de la culture et de l’économie créative dans le développement durable des pays sahéliens. Le Tchad, invité d’honneur du festival, prend une part active à cet important rendez-vous culturel et touristique aux côtés des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) ainsi que du Sénégal.

La Primature explique que, la participation du chef du gouvernement traduit la volonté constante des autorités tchadiennes de renforcer la coopération régionale, de promouvoir les valeurs culturelles africaines et de soutenir les initiatives contribuant à la paix, à l’identité et au développement économique du continent.

Allah Maye Halin est convié à cette assise sur invitation de son homologue nigérien, Ali Mahamane Lamine Zeine.

Tchad : Idriss Dokony Adiker réélu président du COST

Candidat à sa propre succession, Idriss Dokony Adiker rempile. Il a été réélu président du Comité Olympique et Sportif Tchadien (COST) à l’issue de l’Assemblée générale élective du 5 décembre 2025.

Il a été réélu avec 36 voix sur 38, deux bulletins nuls signalés. Le plan d’action d’Idriss Dokony Adiker vise à moderniser le mouvement sportif tchadien par la gouvernance, la transparence, la digitalisation et l’autonomie financière. Face aux défis structurels, organisationnels et financiers qui freinent le développement du sport au Tchad, il a annonce quatre piliers essentiels. Notamment, la gouvernance rénovée, la transparence dans la gestion, la digitalisation des services et l’autonomie financière durable.

A travers le premier pilier, la Gouvernance, Idriss Dokony Adiker entend repositionner le COST comme un acteur moderne, crédible et performant du sport africain. Il évoque quatre axes prioritaires qui sont entre autres, la réorganisation administrative et technique du COST afin de clarifier les responsabilités et optimiser le fonctionnement interne ; le renforcement des capacités des cadres et dirigeants sportifs à travers des formations en management, leadership, gestion associative et élaboration de projets, la collaboration renforcée avec le Comité International Olympique (CIO), Solidarité Olympique, les fédérations internationales et les partenaires régionaux. Enfin les mécanismes de suivi et d’évaluation pour assurer que chaque décision soit mesurable et orientée vers l’efficacité.

L’objectif du pilier 2, la transparence, vise à rétablir la confiance entre le Comité Olympique, les fédérations, les athlètes, l’État et les partenaires. Les mesures phares visées sont entre autres, la publication régulière des rapports financiers et opérationnels du COST ; la mise en place d’un système interne d’audit permettant un contrôle rigoureux des subventions, programmes et appuis techniques et la standardisation des procédures administratives et financières pour éviter toute ambiguïté.

Avec le troisième pilier, la digitalisation, le président du COST, veut faire entrer l’institution dans l’ère numérique afin de répondre aux standards modernes du management sportif.  Il prévoit, la création d’une plateforme numérique du COST, regroupant les documents officiels, les programmes, les projets, les formations et les informations institutionnelles ; un système d’inscription et de gestion des athlètes et fédérations entièrement digitalisé ; le suivi digital des compétitions, classements et archives sportives nationales. Et le renforcement de la communication digitale via les réseaux sociaux et un site web modernisé, pour promouvoir les athlètes et les activités du mouvement olympique.

Le quatrième et dernier pilier, autonomie financière, vise à faire face aux obstacles qui freinent le développement du sport. Pour bâtir un modèle durable et générateur de ressources Idriss Dokony Adiker dans son plan d’action, prévoit la création de partenariats stratégiques avec les entreprises publiques et privées pour soutenir les programmes sportifs ; le développement de projets générateurs de revenus, notamment dans le domaine des infrastructures, de la formation et de l’événementiel sportif et la valorisation du marketing sportif : sponsoring, droits d’image, programmes de visibilité pour les marques entre autres.

Diplomatie : le nouvel ambassadeur du Tchad au Nigéria prend fonction

Brah Mahamat, nouveau patron de la représentation diplomatique du Tchad au Nigéria a présenté les lettres de créance qui l’accrédite le jeudi 4 décembre 2025 au State House, le palais présidentiel nigérian.

Dans le strict respect du protocole nigérian, l’ambassadeur Brah Mahamat a officiellement pris fonction en remettant ses lettres de créance au Président Bola Ahmed Tinubu. Il a transmis au chef de l’État nigérian les salutations fraternelles du Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno et du peuple tchadien, tout en réaffirmant sa détermination à œuvrer au raffermissement des relations bilatérales.

Il a souligné la volonté du Tchad et du Nigeria d’avancer ensemble sur les grands chantiers stratégiques, notamment la relance des projets d’interconnexion fluviale, ferroviaire et électrique, essentiels pour dynamiser l’intégration sous-régionale et le développement économique partagé. La coopération sécuritaire, pilier central du partenariat entre les deux pays, a également été réaffirmée face aux défis communs.

Le président Bola Ahmed Tinubu a assuré de sa volonté de densifier la coopération et d’élever davantage le partenariat stratégique entre Abuja et N’Djamena.

Tchad : le projet de la loi de finance 2026 mise sur le secteur non pétrolier et la digitalisation

Le projet de Loi de Finances pour l’exercice 2026 adopté le 4 décembre 2025 en Conseil ordinaire des ministres vise une croissance de 5,8%, s’articulant autour des secteurs non pétroliers principalement.

 

Ledit projet prévoit en recette 2 255 milliards de francs CFA et en dépense 2 529 milliards soit un gap de l’ordre de 274 milliards de franc CFA et d’une augmentation d’au moins 50% des budgets alloués à toutes les structures sanitaires. Il soutiendra entre autres, le secteur privé ; l’amélioration du climat des affaires ; la simplification administrative ; la digitalisation des rapports entre le secteur privé et les grandes régies de notre administration ; et le renforcement des politiques en faveur du capital humain, avec une augmentation des ressources accordées à l’Education Nationale et à l’Enseignement Supérieur, notamment les centres de formation, les nouvelles universités et la formation professionnelle.
Conformément au PND « Tchad Connexion 2030 », il est prévu que la croissance du PIB atteigne 5,8 % en 2026, contre 4,3 % en 2025, « Cette progression sera favorisée, d’une part, par l’essor du secteur non pétrolier, porté par les investissements dans l’agriculture, l’élevage, les industries, les infrastructures et les services ; et d’autre part, par l’augmentation de la production pétrolière grâce à la mise en exploitation de nouveaux champs par la CNPCIC et PERENCO. »

Au titre des recettes, l’élargissement de l’assiette, l’interconnexion des différents systèmes des régies et la généralisation de la facturation électronique normalisée, permettront de mieux mobiliser les ressources publiques. Elles sont ainsi subdivisées, 1 074 milliards de francs CFA de recettes hors pétrole contre 1 023 milliards de francs CFA en 2025 ; 780 milliards de francs CFA de recettes pétrolières contre 994 milliards de francs CFA en 2025 et 401 milliards de dons contre 404 milliards de francs CFA en 2025.

Les recettes minières provenant de l’antimoine et de l’or sont prises en compte dans le projet de loi de finance 2026.

En ce qui concerne les dépenses, les prévisions globales affichent une augmentation substantielle de 9% par rapport à l’année dernière.

Ce projet de budget accorde un soutien important à la décentralisation et aux politiques sociales, tout en mettant l’accent sur le développement du capital humain et des infrastructures. Ainsi, les dépenses totales d’investissements atteignent 1 171 milliards. Les actions visées s’articulent autour de, l’entretien des infrastructures éducatives, notamment la réfection des Lycée Félix Eboué de N’Djamena, Jacques Moudeïna de Bongor et Franco Arabe d’Abéché ; le recrutement des agents à la fonction publique et dans différents départements ministériels ; la création et le renforcement de centres de Dialyse à l’Hôpital Moderne de Ndjamena, à Abeché, Moundou. Enfin, la construction progressive des bureaux des agents de commandement dans les sous-préfectures et des Maisons d’arrêt à Abéché, Faya et Koro Toro et celle du Palais de Justice de Ndjamena.

Au titre des financements et de la trésorerie, le projet de Loi des Finances pour l’exercice 2026 présente un solde global avant financements de 275 milliards de francs CFA. Il prend en compte les amortissements, les remboursements de prêts bancaires octroyés aux établissements publics et les déboursements FMI, la non-accumulation des arriérés des exercices précédents et les Instances de paiements du Trésor de moins de trois mois. Ils incluent également des prêts projets, des appuis budgétaires et l’émission de titres et d’éventuels emprunts.

Formation : 24 cadres tchadiens formés en anglais en Inde

Dans le cadre de la coopération entre le Tchad-Inde, 24 cadres tchadiens, dont 21 agents du ministère des Affaires étrangères, ont suivi une formation en anglais du 23 octobre au 3 décembre 2025 à Hyderabad, en Inde.

 

Cette formation de 45 jours a été alternée par la découverte des merveilles de la ville d’accueil ainsi que par diverses activités culturelles. Elle s’est achevée par la remise de certificats aux participants.

À cette occasion, le premier secrétaire, Djimtola Kodjinan, invité d’honneur et représentant l’ambassadeur du Tchad en Inde, a remis un cadeau symbolique au staff technique de la formation.

Durant leur séjour de renforcement des compétences linguistiques, les bénéficiaires tchadiens ont côtoyé des participants venus de douze autres pays d’Afrique, d’Asie et d’Europe. Cette période de formation et de brassage culturel s’est déroulée dans le cadre du Programme international de formation (ITP), mis en œuvre par l’Université d’anglais et des langues étrangères (EFLU) d’Hyderabad, en Inde.

Certes, cette offre du gouvernement indien n’est pas nouvelle, mais c’est la première fois que des agents de l’administration tchadienne y prennent part en si grand nombre. Cela illustre la qualité du partenariat établi entre la République sœur de l’Inde et le Tchad. Un partenariat d’appui à la formation des ressources humaines dont s’est félicité le Premier secrétaire de l’ambassade du Tchad en Inde, Djimtola Kodjinan.

 

Coopération : N’Djaména et Pékin discutent du renforcement du partenariat

Le premier ministre, Allah Maye Halina a reçu en audience, ce jeudi 4 décembre 2025, une délégation chinoise conduite par l’ambassadeur Wang Xining.

Au cours de cette rencontre, les deux personnalités ont discuté de la relation qui unit le Tchad et la République populaire de Chine. Pour la partie tchadienne, il s’agit d’une coopération, fondée sur un partenariat stratégique, et a permis de réaliser des projets significatifs dans divers domaines, renforçant ainsi les liens entre les deux nations. Le chef du gouvernement a salué cette coopération exemplaire, soulignant son importance pour le développement du Tchad.

L’ambassadeur de Chine au Tchad, Wang Xining a réaffirmé la volonté de son pays à accompagner activement le Tchad dans la réalisation des objectifs du Plan national de développement (PND) « Tchad Connexion 2030 ». Il a souligné l’importance de cette initiative pour une coopération fructueuse, visant à impulser un développement socio-économique durable au Tchad.

Les discussions ont également porté sur les perspectives, avec l’ambition de définir des axes prioritaires de collaboration, notamment dans les domaines de l’infrastructure, de mine et pétrole, de la santé, de l’éducation ainsi que dans le domaine de l’environnement accès sur l’énergie renouvelable.

Tchad : Tahir Hamid Nguilin échange avec l’ambassadeur de l’UE

Le ministre d’État, ministre des Finances, du Budget, de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale, Tahir Hamid Nguilin, a reçu ce jour l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Tchad, Przemysław Bobak, accompagné de plusieurs membres de la délégation.

L’entretien a permis de réaffirmer les solides relations bilatérales entre le Tchad et l’UE, avec un accent sur l’accélération des projets en cours et l’examen de nouvelles initiatives. L’UE a réitéré sa disponibilité à soutenir la mise en œuvre du Plan national de développement (PND), saluant les progrès réalisés.

Le ministre Nguilin a été félicité pour les avancées du PND, tandis que l’UE a confirmé sa volonté d’apporter un soutien financier et technique.

« Cette rencontre marque une nouvelle étape dans le partenariat entre le Tchad et l’Union européenne, avec l’objectif d’intensifier la coopération pour le développement du pays. »

Source : ministère des Finances

Le Tchad plaide pour le renforcement de la connectivité dans les zones des réfugiés

La vision a été présentée ce 3 décembre aux responsables de l’UIT, du HCR et au système des Nations Unies, par Boukar Michel, ministre tchadien des Télécommunications.

Au cours d’une séance de travail en visioconférence, le ministre a présenté aux hauts fonctionnaires des Nations unies la vision du Tchad pour renforcer la connectivité dans les zones vulnérables, notamment dans les camps de réfugiés. Il explique qu’il faut miser sur la digitalisation pour briser l’isolement : amélioration du réseau autour des camps, solutions d’énergie solaire, accès facilité aux services télécoms, espaces numériques éducatifs… autant d’initiatives intégrées qui permettent aux populations réfugiées de communiquer, d’apprendre et de reconstruire leur avenir.

Pour Boukar Michel : « un réfugié sans réseau est un réfugié qui perd sa voix. Et sans connectivité, l’exil devient un double exil. » Il invite la communauté internationale à soutenir les efforts du pays et transformer qui entend se positionner en modèle de solidarité numérique, où chaque être humain, malgré la guerre ou la fuite, peut retrouver un lien essentiel avec le monde

Il a rappelé que le pays accueille plus de 1,5 million de réfugiés et personnes déplacées, majoritairement fuyant les conflits du Soudan.

Tchad : les personnes handicapées toujours confrontées à des défis majeurs

L’aveu a été fait le 3 décembre 2025, par la ministre de l’Action sociale, de la Solidarité et des Affaires humanitaires, Zara Mahamat Issa, a l’occasion de la journée internationale des personnes en situation de handicap.

Le Tchad, à l’instar des autres pays du monde, célèbre ce jour, la Journée internationale des personnes Handicapées. Elle a été instituée et proclamée par l’Assemblée Générale des Nations Unies en sa résolution 14 Octobre 1992. Le thème de cette année, « favoriser des sociétés inclusives pour les personnes handicapées afin de stimuler le progrès social ». A cet effet, au Tchad, c’est la ministre en charge de l’action sociale qui a fait une déclaration. Elle a laissé entendre que, malgré des progrès significatifs, les personnes handicapées sont toujours confrontées à des défis majeurs, notamment des taux de pauvreté et de chômage plus élevés, un accès limité à l’éducation, aux soins de santé et à l’emploi. Zara Mahamat Issa tient à rappeler que l’inclusion du handicap est essentielle pour les droits humains et pour la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030, qui repose sur la promesse de ne laisser personne de côté.

La ministre de l’Action sociale exhorte la communauté, les organisations, le secteur privé, la société civile et les citoyens à réaffirmer leur engagement en faveur des droits des personnes handicapées en promouvant leur pleine participation dans les prises de décision et le leadership en éliminant les barrières physiques, sociales, économiques et comportementales qui entravent leur pleine inclusion et en garantissant l’accès égal à l’éducation, à l’emploi, aux technologies de l’information et à la justice.

Pour elle, l’objectif n’est pas seulement de soutenir les personnes handicapées, mais de reconnaître leurs talents, leurs contributions et leur potentiel en tant qu’acteurs de changement. Une société véritablement inclusive bénéficie à tous ses membres.

« Ensemble, œuvrons pour un avenir où chaque personne, quelles que soient ses capacités, puisse jouir pleinement de ses droits et libertés fondamentales, sur un pied d’égalité avec les autres. L’égalité en dignité et en droits pour tous est un principe fondamental des droits humains. » Exhortant les différents acteurs, la ministre de l’Action sociale martèle que, les personnes handicapées ont le droit d’être associées de manière inclusive à la vie sociale et de jouir des conditions de vie égales à celles des autres citoyens et d’avoir une part égale des conditions résultant du développement socioéconomique de notre pays.

N’Djaména : un délai de 10 jours accordé aux commerçants du marché Fondoré 2 pour se faire recenser

C’est une exigence du maire du 10ème arrondissement, Mahamat Khalil Abdelkerim contenue dans un communiqué du 2 décembre 2025.

Dans le cadre de la restructuration du marché de Fondoré 2, dans la Commune du 10ème arrondissement, l’autorité municipale invite les commerçants, détenteurs des fiches d’attribution de parcelle, de se rapprocher du secrétariat général, pour se faire recenser.

Un délai de dix (10) jours leur est accordé pour ce recensement. Passé ce délai, met en garde la commune, la commission chargée de la restructuration ne prendra plus en compte les anciennes fiches d’attribution.

Le maire exhorte au ‘’respect stricte’’ des termes contenus dans son document.