Le Tchad représenté à la 9ème édition de la Semaine africaine de l’eau

Le ministère de l’Eau et de l’Energie a déployé une équipe au Caire pour participer aux travaux de la 9ème édition de la Semaine Africaine de l’Eau et de la 7ème Semaine égyptienne de l’Eau et de l’Assainissement, qui se déroulent du 12 au 17 octobre 2024.

Initié et organisé par l’Union Africaine l’évènement est placé sous le thème : « Placer l’eau et l’assainissement au cœur de la réalisation de l’Agenda 2063 : L’Afrique que nous voulons. » L’objectif principal est d’évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la Vision Africaine de l’Eau (VAE) 2025, dont l’échéance arrive bientôt à terme. Cette rencontre guidera la formulation de la Vision Africaine de l’Eau post-2025, en s’appuyant sur les réalisations, les leçons apprises et les questions émergentes de la poursuite de la VAE 2025.

Le ministre tchadien de l’Eau et de l’Énergie, Passale Kanabe Marcelin a été représenté à ces assises par son Secrétaire Général, Nour Saleh Haggar.

 

Tchad : adoption de la loi portant protection de l’environnement

Le 15 octobre 2024, les conseillers nationaux ont examiné et adopté la Loi portant protection de l’environnement par 156 voix pour soit 96,96%, 0 contre et une abstention.

Ce projet a été présenté par, Keda Balla, ministre de la Production et de l’Industrialisation Agricole, assurant l’intérim du ministre de l’Environnement. La loi remplace l’ancienne législation de 1998. Selon Keda, l’évolution du cadre législatif est devenue indispensable en raison des nouvelles menaces pesant sur l’environnement, comme l’urbanisation croissante, l’industrialisation et la pression démographique. « Ce projet de loi constitue le fondement de notre politique nationale en matière de protection de l’environnement, visant principalement à instituer des règles et principes pour une gestion écologique durable. Il s’agit de protéger notre environnement contre toutes formes de dégradation, de préserver et mettre en valeur nos ressources naturelles, tout en améliorant le bien-être de notre population », justifie-t-il.

La loi a pour objectif de protéger les ressources naturelles, préserver la biodiversité et promouvoir une gestion durable des terres. Elle renforce l’adhésion du Tchad aux initiatives internationales en matière d’environnement. Face à des problématiques telles que la désertification et le changement climatique, la sensibilisation, l’éducation environnementale et l’application stricte de la loi ont été des points d’attention majeurs lors des débats.

Les Conseillers ont exprimé des inquiétudes quant à la mauvaise gestion par les agents des eaux et forêts, appelant à une meilleure gouvernance et un renforcement des actions de sensibilisation. Le ministre Balla a promis de mettre l’accent sur l’éducation et la sensibilisation, tout en assurant que les agents déviants seraient rappelés à l’ordre.

Tchad : Mahamat Idriss Deby reconfigure le haut commandement militaire

Le 16 octobre 2024, le président tchadien à travers un décret, procède à des nominations au sein des forces de défense et de sécurité.

Le chef suprême des armées nomme, le général de Brigade, Tougout Abassoro Maide, conseiller Chargé des missions. Il succède au général de brigade Hassan Kalibou Sougou, récemment décédé. Le général Ali Djaro Limane et le général Abakar Goukouni Wagade rejoignent également l’État-Major général, prenant la relève de leurs prédécesseurs appelés à d’autres fonctions.

Les bureaux tactiques voient également un renouvellement, avec la nomination du colonel Bernard Damsa Doubragne et du Colonel Abdelkerim Ahmat Barda, qui prennent respectivement les postes de Bureau Tactique et Bureau Tactique adjoint.

À l’armée de Terre, le général de division, Tidjani Ismail Sougou et le général de division Ismael Ibrahim Hassaballah, ont été désignés en tant que chefs d’Etat-major adjoints, remplaçant des officiers également promus à d’autres fonctions.

Les zones de défense ne sont pas en reste, avec la nomination du colonel Adoum Dagache Sogar, comme commandant adjoint de la ZDS N°1 et du général de brigade Ousmane Issa Keito à la tête de la ZDS N°8, en réponse aux défis sécuritaires actuels.

Tchad : lancement de la campagne de sensibilisation à la vaccination des animaux

Le ministre de l’Elevage et de la Production animale, Abderahim Awat Atteib a animé une conférence de presse relative au lancement de la campagne de sensibilisation de proximité pour la vaccination contre la PPR et la PPCB.

 

La salle de réunion du ministère de l’Elevage a été le cadre de lancement, le 15 octobre 2024, lancement de la campagne de sensibilisation de proximité pour la vaccination contre la PPR et la PPCB. Dans son liminaire, le ministre de l’Elevage et de la Production animale, a informé que l’approche de proximité permettra aux agents de l’élevage de se rendre dans les communautés pastorales afin d’expliquer en détail les avantages de la vaccination et leur offrir toutes les facilités nécessaires pour vacciner leurs troupeaux.

Il a fait comprendre que pour cette année, son département projette de vacciner 26 millions de têtes de petits ruminants et 6 600 700 de têtes de bovins. Il compte ainsi sur la participation massive des éleveurs et agro-éleveurs, mais aussi sur le soutien indéfectible des autorités administratives locales, des leaders traditionnels et religieux ainsi que tous les acteurs impliqués dans la sensibilisation.

Cette communication a été faite en présence du représentant de la FAO (AI), Marc Mankoussou ainsi que les Organisations des professionnels de l’élevage.

 

A N’Djamena The OKWELIANS plaide pour la coopération industrielle dans la sous-région

 

 

Le Think Do Tank The Okwelians a conduit du 09 au 11 octobre 2024, une délégation de chefs d’entreprise camerounais en visite d’affaires au Tchad.

La délégation de chefs d’entreprises camerounais, conduite par Me JacquesJ onathan Nyemb, avocat d’affaires et président du Think Do Tank The Okwelians, et constituée de près d’une dizaine d’hommes d’affaires, a rencontré des décideurs publics et privés du Tchad dans les domaines de l’énergie, du pétrole et de l’agriculture. La délégation a été reçue notamment par Bichara Doudoua, président du patronat tchadien.

Les échanges avec le Patronat tchadien avaient pour but de placer le secteur privé au cœur de l’intégration sous-régionale, de promouvoir la coopération industrielle sous-régionale et surtout, de bâtir des synergies gagnant-gagnant autour de plaidoyers, programmes et initiatives entrepreneuriales au service de l’industrialisation durable de la sous-région.

Cette visite s’inscrit dans la continuité d’un plaidoyer lancé par The Inspirer à accélérer la transformation économique du Cameroun et de la Sous-région Afrique centrale à travers la structuration de chaînes de valeurs durables.

Il faut noter que suite à une étude inaugurale menée par The Okwelians en 2020 au moment de son lancement, le Think Do Tank multiplie les actions et initiatives pour favoriser l’émergence d’un secteur privé africain fort et compétitif, capable de répondre aux défis et aux opportunités d’un monde globalisé.

Cette visite s’inscrit plus largement dans la continuité d’un plaidoyer initié par The Okwelians pour l’amélioration des capacités productives en Afrique centrale à travers la structuration des chaînes de valeurs durables. Ledit plaidoyer a déjà été présenté à diverses institutions locales, nationales et internationales. « Au cours de cette mission au Tchad, nous avons appelé les acteurs clés des économies tchadienne et camerounaise à se mettre ensemble pour renforcer notre compétitivité à travers la création de synergies gagnant-gagnant.

Ces actions nous permettront de mieux développer nos filières, d’améliorer la résilience de nos entreprises face aux chocs extérieurs et de faire émerger des champions sous-régionaux ; lesquels iront conquérir des marchés encore plus vastes et in fine générer davantage de valeur ajoutée au sein de notre espace sous-régional », a souligné M. Joel Sikam, PDG du Groupe Fisco, Co-Fondateur du Think Do Tank The Okwelians et membre de la délégation en visite au Tchad.

 

Tchad : la vente des intrants nutritionnels interdite dans tout le pays

Le Premier ministre, Allah-Maye Halina a pris une décision interdisant la vente des intrants nutritionnels dans tout le Tchad.

 

Dans sa circulaire du 3 octobre 2024, le chef du gouvernement regrette que les intrants nutritionnels mis à la disposition des structures sanitaires par le gouvernement et ses partenaires, destinés à la prise en charge des enfants malnutris se retrouvent souvent sur le marché, avec la complicité de certains responsables véreux.

« Dorénavant, la vente de ces produits sous toutes leurs formes est interdite sur l’ensemble du territoire national », instruit le Premier ministre.

Il met en garde les responsables des structures sanitaires et leurs réseaux dans les marchés qui continueraient à se livrer à cette pratique malsaine. Ils : « seront sévèrement punis, conformément aux textes en vigueur ».

D’ores et déjà, les autorités administratives sont instruites à l’effet de veiller à l’application stricte des termes de la présente circulaire qui ne doit souffrir d’aucune entrave, conclu la note.

Tchad : le projet de loi portant statut particulier de N’Djaména adopté

Les conseillers nationaux ont examiné et adopté le 14 octobre 2024 le projet de loi portant statut particulier de la ville de N’Djamena.

Ce projet de texte a été proposé et défendu par le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, Limane Mahamat. Le projet de loi portant statut particulier de N’Djaména adopté a été approuvé, avec 152 voix pour, 6 abstentions et 2 voix contre. Il s’inscrit dans le cadre des recommandations issues du Dialogue national inclusif et souverain.

L’objectif de ce projet de loi est de revisiter les dispositions de la loi N°009/PR/2005 du 15 juillet 2005, portant statut particulier de la ville de N’Djamena, à l’effet de les adapter au contexte actuel. Des nouvelles dispositions ont été instituées pour renforcer les moyens d’action de la Commune de la ville de N’Djamena et les communes d’arrondissement, afin qu’elles puissent assurer une bonne gestion de leurs compétences.

Le service de communication du CNT rapporte que, durant le grand débat, les conseillers nationaux ont orienté leurs préoccupations sur le projet d’aménagement et du développement de la ville de N’Djamena, notamment sur la délimitation, l’intégration des nouveaux quartiers, d’où certains suggèrent la création d’autres communes, allant jusqu’à 15 arrondissements. Toutefois, ils ajoutent à leurs suggestions, l’amélioration de la ville en matière d’eau et d’électricité, le drainage des eaux de pluies et le curage des caniveaux pour la propriété de la ville, la gestion des marchés de référence et ceux des quartiers. Ils ont aussi évoqué la gestion des ressources par les responsables des communes.

La BM alerte sur l’urgence d’une réforme éducative pour un avenir durable en Afrique

Le communiqué de presse du 14 octobre de la Banque mondiale, interpelle sur la nécessité d’une réforme urgente de l’éducation pour éviter que des millions de jeunes ne soient laissés pour compte.

 

Le dernier rapport de la Banque mondiale, intitulé : « Transformer l’éducation pour une croissance inclusive », met en lumière le lien critique entre l’éducation de qualité et la croissance économique dans la région. Le rapport prévoit une croissance de 3 % pour 2024, en hausse par rapport à 2,4 % l’année précédente. Cette reprise, bien que positive, reste insuffisante pour sortir la population de la pauvreté. En effet, la croissance du PIB par habitant se limite à 0,5 %, bien en deçà des moyennes antérieures. De nombreux défis, tels que les conflits, le changement climatique et le fardeau de la dette, entravent cette dynamique.

 

« Les gouvernements africains font des progrès en matière de stabilisation financière, mais le poids de la dette limite les investissements dans des secteurs cruciaux comme l’éducation, la santé et les infrastructures », souligne Andrew Dabalen, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique. Pour relancer la croissance, fait savoir la BM, il est essentiel que les systèmes éducatifs soient renforcés afin de préparer une main-d’œuvre compétente et qualifiée.

 

Le rapport relève que la population en âge de travailler augmente à un rythme plus rapide en Afrique que dans les autres régions, à la faveur des progrès de ces vingt dernières années dans la réduction de la mortalité infantile. Or, l’Afrique subsaharienne est aussi la région du monde qui consacre le moins de dépenses par habitant à l’éducation. « Les auteurs d’Africa’s Pulse estiment que, pour parvenir à une éducation universelle d’ici 2030, les systèmes éducatifs devraient absorber environ 170 millions d’enfants et d’adolescents supplémentaires, ce qui nécessiterait la construction d’environ 9 millions de nouvelles salles de classe et le recrutement de 11 millions d’enseignants ».

 

« À l’avenir, les jeunes Africains devront être bien instruits et correctement qualifiés pour avoir accès à des emplois de meilleure qualité et tirer parti des débouchés créés par l’économie numérique et la transition verte, » explique Dabalen. Une planification fondée sur des données probantes et des dépenses intelligentes seront essentielles pour élargir l’accès à l’éducation tout en améliorant les résultats en matière d’apprentissage et d’emploi. »

 

Actuellement, en Afrique subsaharienne, sept enfants sur dix n’ont pas accès à un enseignement préprimaire, et moins de 1,5 % des jeunes âgés de 15 à 24 ans suivent une formation professionnelle, contre 10 % dans les pays à revenu élevé. Il est indispensable de combler ces lacunes pour permettre à l’Afrique subsaharienne de réaliser tout son potentiel économique et d’assurer une croissance durable et inclusive. Il est également essentiel de soutenir l’entrepreneuriat et les nouvelles startups, de permettre aux petites entreprises de se développer ainsi qu’attirer des entreprises établies, afin que les titulaires de diplômes qualifiés trouvent des opportunités d’emploi attractives lorsqu’ils entrent et progressent sur le marché du travail.

Tchad : le nouveau ministre de la sécurité prend fonction

Nommé par un décret du 12 octobre 2024, le général Ali Ahmat Akhabache, nouveau ministre de la Sécurité publique et de l’immigration a pris fonction ce lundi 14 octobre 2024.

 

Le weekend dernier, le président tchadien a procédé à un léger réaménagement ministériel. Deux nouveaux ministres ont été nommés, dont Ali Ahmat Akhabache à la sécurité, en remplacement de Mahamat Charfadine Margui. Le nouveau patron de la sécurité a pris les rênes de son département à l’issue d’une cérémonie de passation de charge, conduite par Ramatou Mahamat Houtouin, ministre secrétaire Générale du Gouvernement.

Coopération Tchad-Chine : une délégation du ministère de la Santé en mission à Pékin

Une délégation du ministère de la santé publique, dirigée par le directeur général du Centre Hospitalier Universitaire de l’Amitié Tchad Chine (CHU-ATC) se trouve à Pékin, en Chine depuis le 09 Octobre 2024 pour un séjour de travail.

Cette mission s’inscrit dans le cadre de la Coopération entre le Tchad et la Chine, notamment l’accord entre les deux parties pour la mise à niveau du CHU-ATC en construisant un nouveau bâtiment dans l’aile Nord-Est de son enceinte.

À cet effet, les premières étapes ont déjà été entreprises, à savoir la collecte des besoins au Tchad et la conception de trois maquettes reflétant le futur bâtiment par trois entreprises chinoises. Cette mission à Peking, dirigée par le Directeur Général du CHU-ATC, Dr Oumar Hamdan Iguemir est la suite logique du processus de construction du nouveau bâtiment.

Les membres de la délégation ont d’abord rencontré la Directrice Générale de l’Agence de Coopération Économique sous le ministère du Commerce de la République Populaire de Chine, Mme Fan Wenjie, et son équipe pour l’ouverture des travaux. Elle a souhaité la bienvenue à la délégation tchadienne et l’ a félicité pour tout le travail accompli depuis le début de cette initiative de construction du nouveau bâtiment du CHU-ATC et a étalé le programme de la mission.

Par la suite, les trois entreprises ont présentés leurs maquettes lors d’une réunion dans laquelle la délégation du Tchad a pu apprécier le travail et faire quelques recommandations pour des améliorations. Après l’analyse des trois maquettes, la délégation du Tchad a choisi la troisième maquette conçue par l’entreprise Institut de Recherche et de la Conception architecturale du Nord -Est de la Chine.

Un procès-verbal a été rédigé ainsi qu’un accord entre Dr Oumar Hamdane Iguemir et Mme FAN WENJIE. Cet accord reflète le processus et le résultat de sélection de l’entreprise Institut de Recherche et de la Conception architecturale du Nord Est de la Chine.

La construction du nouveau bâtiment est prévue pour débuter durant le deuxième semestre de l’année 2025 tout en commençant par la descente sur le terrain de l’entreprise durant tout le mois de Novembre 2024.