Le Maroc réélu au Conseil de l’Organisation maritime internationale pour la période 2022-2023

Le Maroc a été réélu, à une écrasante majorité, au Conseil de l’Organisation Maritime Internationale (OMI) pour la période 2022-2023, et ce, à l’occasion des travaux de la 32ème Assemblée de l’OMI, qui se tiennent à Londres du 6 au 15 décembre, indique vendredi le ministère marocain des Affaires étrangères.Candidat à l’un des vingt sièges de la catégorie C du Conseil de l’OMI, le Maroc a pu engranger l’appui de la majorité des Etats membres de l’Organisation, grâce à la mobilisation de l’ensemble de l’appareil diplomatique du Royaume, en coordination étroite avec le ministère du Transport et de la Logistique, précise la même source.

Cette réélection, grâce à laquelle le Maroc entamera son 15ème mandat au sein du Conseil de l’OMI, reflète la crédibilité dont jouit la stratégie maritime que met en œuvre le Royaume.

Nation maritime par excellence par sa position géostratégique, sa longue tradition navale et le potentiel maritime que lui offrent ses 3.500 kilomètres de côtes s’étalant sur ses façades maritimes méditerranéenne et atlantique, le Royaume apporte une contribution substantielle à la réalisation du mandat de l’OMI, dont il est membre depuis 1962.

En tant que membre du Conseil, le Maroc poursuivra son action pour la mise en œuvre des objectifs définis dans la stratégie de l’Organisation dans les domaines de la protection de l’environnement, des changements climatiques, de la sécurité et de la sûreté des navires, de l’évolution technique et de la formation des gens de mer, assure le ministère.

L’Organisation Maritime Internationale est une institution spécialisée des Nations Unies, chargée d’assurer la sécurité et la sûreté des transports maritimes et de prévenir la pollution des mers par les navires.

Le Conseil de l’OMI, composé de quarante membres, est l’instance chargée de la supervision de ses travaux et de la coordination des activités des organes de l’Organisation.

Présidentielle libyenne : Bazoum contre un report

Le président nigérien Mohamed Bazoum, plaide à l’Onu pour une tenue de la présidentielle libyenne le 24 décembre prochain.Selon le successeur de Mahamadou Issoufou, ce scrutin censé tourner la page d’une dizaine d’années de guerre en Libye, constitue une étape « cruciale » pour ramener la paix dans ce pays et dans la bande du Sahel. Le président nigérien s’est exprimé depuis New York alors qu’il présidait le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (Onu). « L’échéance du 24 décembre est cruciale et mon pays fonde l’espoir que l’élection présidentielle prévue à cette date se passe dans de bonnes conditions et ouvre la voie à une dynamique de paix et de stabilité » a expliqué Mohamed Bazoum, dont le pays lutte contre la menace jihadiste depuis quelques années.

Cette déclaration du premier président issu de la première alternance démocratique au Niger, intervient quelques jours après la proposition du Haut Conseil d’État libyen (HCE), instance faisant office de Sénat, de proposer le report au mois de février de la présidentielle du 24 décembre, en raison de « désaccords persistants entre camps rivaux ».

Une telle décision s’il se confirme, viendrait s’ajouter à celle prise par le Parlement libyen de décaler d’un mois (janvier 2022) les élections législatives qui devaient se tenir selon la feuille de route onusienne le même jour que la présidentielle. Alors que la liste définitive des candidats se fait toujours attendre, la tenue de la présidentielle dans quelques jours, parait de plus en plus menacée.

Le Niger et la Libye sont deux pays liés par l’histoire et la géographie. En septembre dernier, Mohamed Bazoum avait reçu le vice-président du Conseil présidentiel libyen Moussa Al Konni pour évoquer ses préoccupations sur la question « de la migration, la sécurité et la stabilité au sein de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD) ».

La Libye frontalière avec le Tchad autre Etat du Sahel, partage plusieurs centaines de kilomètres de frontières communes avec le Niger. Un territoire souvent exploité par des trafiquants d’armes, de drogue ainsi que des candidats à la migration vers l’Europe.

Bédié installe un nouveau secrétariat exécutif du Pdci

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Henri Konan Bédié, a installé un nouveau secrétariat exécutif du parti avec Kakou Guikahué à la tête de ce secrétariat et Georges Philippe Ezaley comme adjoint.

Selon une note transmise vendredi à APA, ce nouveau secrétariat exécutif comprend 8 nouveaux entrants et 16 sortants, avec la création d’un secrétariat exécutif en chef adjoint. Douze changent de portefeuille tandis que 12 autres conservent leur portefeuille. 

Le nombre des portefeuilles passe de 38 à 29. Le secrétariat exécutif et les autres comités ont, dans la restructuration des organes du parti, fait une large place aux élus et au vivier de cadres militants qui ne demandaient qu’à être responsabilisés.

Dix élus sont au secrétariat, selon la note qui indique que « c’est plus de 300 cadres qui occuperont des postes de haute responsabilité au niveau du parti », une large distribution des postes qui est une première au sein de l’ex-parti unique. 

« Après une consultation minutieuse couplée avec une  analyse de notre environnement interne et externe, j’ai procédé, à la mise en place de nouvelles structures spécialisées et complémentaires pour le renforcement de la performance du Secrétariat Exécutif du Président du parti », a dit M. Bédié.

« Ne laissons pas la porte ouverte aux polémiques inutiles qui n’apportent aucune valeur ajoutée à la qualité de notre urgente mission, celle de réconcilier les Ivoiriens et de reprendre le pouvoir d’État en 2025 », a-t-il ajouté. 

Cette restructuration fait suite aux activités du 75ème anniversaire du Pdci qui ont pris fin avec les résolutions d’un colloque. A la clôture des festivités, M. Bédié avait annoncé la poursuite de la restructuration pour mettre les militants en ordre de bataille pour la reconquête du pouvoir d’Etat. 

Après le Comité Politique, le Comité de mobilisation des Ressources, le Comité en charge des élections, le Comité Economique et Social, l’institut de formation politique, la Cellule de coordination, la restructuration du Secrétariat Exécutif achève cette première étape. 

Côte d’Ivoire: inauguration du 1er simulateur de vol de l’armée de l’air

Le chef d’Etat-major général des armées ivoiriennes, le général Lassina Doumbia, a procédé vendredi à l’inauguration du premier simulateur de vol « ALX-103 » de l’armée de l’air, un appareil permettant des entraînements d’atterrissage optimum, la maitrise de la météo et des reliefs montagneux.

L’inauguration de ce simulateur de vol, le premier de la République de Côte d’Ivoire, a été faite à l’Académie des métiers de l’air d’Abidjan, sise dans l’enceinte de la base aérienne militaire, en présence des officiers supérieurs, de sous-officiers et des aviateurs.

 Cet équipement « place l’armée au rang d’acteur majeur dans la riposte face aux menaces sécuritaires multiformes, au nombre desquels le terrorisme », a dit le général de corps d’armée Lassina Doumbia. 

Selon le chef d’Etat-major général des armées, cet investissement vise à relever l’outil de défense et à acquérir l’autonomie dans la formation et l’entraînement des pilotes militaires à travers un pôle d’instruction de haut niveau. 

L’aviation, dira-t-il, a montré toute son importance dans le combat quasi quotidien face aux groupes armés dans le Nord du pays. Ce simulateur permettra surtout d’aiguiller les pilotes militaires aux engagements de haute intensité sur ce théâtre relativement difficile.

M. Alexandre Haloin, le PDG de Africat, un groupe en charge de l’assistance technique, a salué cette « vision stratégique » qui a permis l’acquisition de ce simulateur innovant composé de plusieurs modèles de vols, intégré dans un bâtiment modulé et démontable.

Pour sa part, le chef d’Etat-major de l’armée de l’air, Alfred Nguessan Koffi, a souligné que ce simulateur servira à affiner l’entraînement des pilotes en augmentant le rendement des pilotes militaires et favorisant leur requalification. 

Ce simulateur est paramétré pour recréer les conditions de vol de plusieurs types d’avions, partant des petits avions aux jets ou Airbus, en passant par les bimoteurs. L’armée de l’air devient ainsi un centre névralgique de la plateforme aéroportuaire en termes de formation au pilotage.

La Côte d’Ivoire devient, par ailleurs, le seul pays africain à détenir ce type de simulateur dans un cadre militaire, hormis le Nigéria et l’Afrique du Sud qui eux en possède dans le cadre d’école d’aviation civile. 

Trois instructeurs étrangers et deux opérateurs Ivoiriens sont morts dans le crash d’un hélicoptère de l’armée de Côte d’Ivoire, en septembre 2021, à la suite de « conditions météorologiques défavorables ». 

Variant Omicron : Pretoria appelle à la coopération des BRICS

Le président Sud-africain, Cyril Ramaphosa a invité les scientifiques des pays BRICS (Brésil, Russie, Inde et Chine) à s’associer à des experts sud-africains pour étudier les différentes caractéristiques du virus Covid-19 et de ses variants mutants.Le dirigeant Sud-africain a déclaré que cette initiative contribuerait à la coopération intra-BRICS « dans le but de renforcer la préparation et les réponses à la pandémie, comme le prévoit la déclaration de New Delhi, adoptée lors du 13e Sommet des BRICS en septembre 2021 ».

« L’humanité ne pourra surmonter cette pandémie que si les pays du monde travaillent en coopération plus étroite en partageant les informations, l’expertise et les ressources », a-t-il déclaré. L’équipe internationale devrait échanger et partager des informations sur les expériences de laboratoire, cliniques et épidémiologiques concernant le virus afin d’aider les médecins et les décideurs des pays BRICS à mieux se préparer aux futures manifestations de la maladie.

M. Ramaphosa a nommé le président du conseil consultatif ministériel sur le Covid-19, Koleka Mlisana, à la tête d’une équipe de chercheurs sud-africains spécialisés dans le séquençage génomique qui travailleront avec leurs homologues des autres pays BRICS. « La collaboration entre les pays des BRICS vise à élargir nos connaissances sur le Covid-19, non seulement au profit des pays membres, mais aussi de la communauté mondiale dans son ensemble », a-t-il déclaré.

Cette coopération s’inscrira dans le cadre de la création du centre de recherche et de développement de vaccins des BRICS dans un format virtuel, a précisé M. Ramaphosa. L’Afrique du Sud accueille actuellement le centre de recherche sur les vaccins des BRICS et la recherche sur le variant Omicron fera partie des initiatives du centre.

Éthiopie : le TPLF coupable d’exécutions de civils (rapport)

Le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) a sommairement ôté la vie à des dizaines de civils à Chena et Kobo, dans la région Amhara, entre le 31 août et le 9 septembre 2021 d’après Human Rights Watch.Les civils sont pris au piège dans le conflit tigréen. Le 31 août, le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), soutenu par des milices amhara, a affronté l’armée régulière éthiopienne. Dans les cinq jours qui ont suivi ces combats, rapporte Human Rights Watch, le TPLF a exécuté 26 civils avant de se retirer de la zone le 4 septembre.

À Kobo, le 9 septembre, les exactions des rebelles ont fait 23 morts selon des témoins contactés par l’organisation de défense des droits de l’Homme. De l’avis de Lama Fakih, chargée des crises et des conflits à Human Rights Watch, « le TPLF a fait montre d’un mépris total pour la vie humaine et les lois de la guerre ».

Poursuivant, elle a regretté « les crimes de guerre apparents » perpétrés à Chena et Kobo et invité tous les belligérants à « donner la priorité à la protection des civils ». Dans un communiqué, posté ce vendredi sur son site, Human Rights Watch a souligné l’urgence pour le Comité des droits de l’Homme des Nations Unies d’ouvrir une enquête internationale sur ces crimes.

Des investisseurs tunisiens prospectent le marché sénégalais

La visite de ces hommes d’affaires entre dans le cadre du Forum économique Sénégal-Tunisie qui prend fin ce vendredi 10 décembre.La capitale sénégalaise accueille, depuis hier jeudi, une mission de prospection multisectorielle de chefs d’entreprises tunisiens. Leur séjour censé aboutir à des décisions d’investissement en joint-venture a été l’occasion pour Amadou Hott d’exposer les avantages qu’offre son pays aux investisseurs étrangers.  

Le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, qui présidait l’ouverture du forum, a d’emblée indiqué qu’au Sénégal l’investissement est soutenu par une politique incitative et attrayante. A ce titre, a-t-il souligné, des mesures d’allégements fiscaux, et d’autres avantages sont consentis aux investisseurs à travers le Code des investissements en cours de révision.

Par ailleurs, M. Hott a évoqué la mise en place de plateformes industrielles à travers les Zones économiques spéciales et les agropoles. Avec ces plateformes, les investisseurs bénéficient de packages de services et d’incitations pour opérer plus rapidement et de manière plus compétitive.

En outre, pour la relance de l’économie post-Covid-19, le Sénégal s’est doté d’un nouveau cadre pour les partenariats public-privé (PPP). Selon Amadou Hott, ce canevas adopte les meilleures pratiques et dispose de flexibilité ainsi que d’outils innovants permettant de « dérisquer » les projets grâce à une bonne préparation.

Des réformes ont également été initiées dans les secteurs clés aux fins d’accroître la compétitivité et l’attractivité de notre pays, a fait savoir l’ancien fonctionnaire de la Banque africaine de développement (Bad).

« Étant un pays ouvert et sans exclusivité, nous voulons que les opportunités que nous offrons soient connues des investisseurs de la Tunisie, un pays ami partageant beaucoup de valeurs avec le Sénégal », a expliqué le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

Pour lui, toutes ces mesures devraient permettre aux opérateurs économiques tunisiens de fabriquer au Sénégal des produits importés de la Tunisie pour rééquilibrer la balance commerciale. À en croire Amadou Hott, la pandémie a souligné la nécessité pour le continent noir de booster les investissements privés afin de produire plus dans des secteurs de souveraineté et être moins dépendant des chaînes de valeur mondiales.

A cet effet, a-t-il dit, les Etats doivent davantage être mobilisés pour accompagner leurs secteurs privés à travers des réformes et les autorités doivent mobiliser plus de ressources concessionnelles. Celles-ci peuvent être rétrocédées aux banques locales pour alimenter d’autres mécanismes de financement innovants permettant au secteur privé d’accéder aux crédits à moindre coût, a précisé M. Hott.

Enfin, il a invité les investisseurs sénégalais et tunisiens à mieux s’organiser « pour tirer profit de ces belles perspectives pour une relance de nos économies avec un secteur privé africain fort qui investit plus et mieux ».

Covid-19 : le variant Omicron présent dans onze pays africains

Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC en anglais) ont affirmé que la nouvelle souche du coronavirus a été détectée ces derniers jours dans sept pays supplémentaires sur le continent.Le variant Omicron étend ses tentacules en Afrique. Il est désormais en circulation dans onze États. Il s’agit selon Africa CDC de l’Afrique du Sud, du Botswana, du Nigeria, du Ghana, de l’Ouganda, de la Zambie, du Sénégal, de la Tunisie, du Mozambique, de la Namibie et du Zimbabwe.

L’Afrique australe, d’où est parti ce mutant, a été frappée de mesures d’isolement. « Les preuves actuelles de la propagation mondiale et de la transmission communautaire du variant Omicron ne justifient pas ces interdictions de voyage sélectives », ont fait savoir les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies.

Dans un communiqué daté du 9 octobre, la structure panafricaine a appelé à « l’annulation urgente » desdites mesures dictées par la peur du nouveau variant. Mercredi dernier, l’Union africaine (UA) a également pris position en soulignant que les interdictions de voyage auront des « répercussions négatives » sur la vie des populations ciblées.

Au moment où l’Afrique australe doit faire face à un pic de contaminations, le repli de certains pays « limite la capacité d’accès aux fournitures médicales », a noté Africa CDC pour qui la transparence sur Omicron a été mal récompensée.

La CAN de handball au Maroc reportée (CAHB)

La Confédération africaine de handball (CAHB) a décidé, ce jeudi 9 décembre, de reporter la Coupe d’Afrique des nations de handball, prévue du 13 au 23 janvier 2022 à Guelmim et à Laâyoune, au Maroc.“Suite aux recours enregistrés au Secrétariat de la Confédération africaine de handball (CAHB) après le Tirage au Sort, le Comité Exécutif, réuni en session extraordinaire, jeudi 9 décembre 2021, par visioconférence, a pris une mesure de report de la 25ème Coupe d‘Afrique des Nations Seniors Hommes, au–delà du mois de janvier 2022”, a écrit l’instance panafricaine dans un communiqué officiel.

“Le Conseil de la Confédération africaine de handball procèdera à un examen approfondi du dossier, au cours de sa session prévue le 28 décembre 2021, en vue d‘une suite diligente”, poursuit la CAHB sans toutefois préciser la nature des recours et leurs auteurs.

La CAHB s’excuse pour tous les désagréments causés dans la préparation des sélections nationales retenues pour prendre part à cette compétition.

La presse sénégalaise met en exergue Khalifa Sall

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, se font l’écho de la déclaration de l’ancien maire de Dakar déterminé à participer à l’élection présidentielle de 2024.« InchaAllah, je serai candidat », soutient Khalifa Ababacar Sall dans Vox Populi qui a exploité une interview que l’opposant a accordée à France 24 et RFI. Le leader de Taxawu Sénégal (Se battre pour son pays, en langue wolof) estime que malgré sa peine de prison ferme « aucun juge n’a prononcé » son inéligibilité.

Lors de ce grand oral, Khalifa Sall a indiqué, dans EnQuête, que les élections locales du 23 janvier 2022 doivent être remportées par l’opposition « pour dissuader définitivement » le président Macky Sall » de viser un troisième mandat anticonstitutionnel.

À en croire l’ancien ministre sous la présidence d’Abdou Diouf (1981-2000), l’actuel chef de l’Etat « n’a pas le droit de se représenter » car c’est lui-même qui a inscrit dans la Loi fondamentale que « nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs », rapporte Sud Quotidien.

En tout cas, « Khalifa (Sall est) droit dans ses bottes », remarque WalfQuotidien. « Je n’avais pas demandé à aller en prison. Je n’avais pas demandé à en sortir. Et je ne vais pas demander une amnistie », clarifie l’ex-édile de la capitale.

Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition) abonde dans le même sens à propos du dossier Karim Wade condamné dans le cadre de la traque des biens mal acquis. « Le PDS n’est pas demandeur d’une amnistie, (mais plutôt) un réexamen du dossier conformément à la demande de la Commission des droits de l’Homme », a confié Doudou Wade à L’Observateur.

Tout comme le fils du président Abdoulaye Wade (2000-2012),  Khalifa Sall n’a pu briguer en 2019 le suffrage des Sénégalais à cause de son emprisonnement à Rebeuss. Dans Le Quotidien, le mentor de Barthélémy Dias, candidat à la mairie de Dakar, avertit Macky Sall pour la prochaine échéance : « On n’acceptera plus que le pouvoir choisisse ses adversaires. S’il n’arrête pas de poser certains actes, les émeutes de mars 2021 peuvent se reproduire ».

Le président sénégalais est accusé par une frange de la population d’entraver l’indépendance de la Justice. Cette perception est la cause, relate Libération, de l’organisation aujourd’hui d’une « marche pacifique » à l’initiative du Mouvement pour la défense de la Démocratie (M2D) afin de « libérer des pans entiers de la Justice qui ne servent plus que les intérêts de Macky Sall, ceux de son clan et ses courtisans ».

En attendant 2024, la coalition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof), que Khalifa Sall a formée avec notamment Ousmane Sonko et le guide religieux Serigne Moustapha Sy, est focus sur les Locales. « Ces élections sont essentielles pour déterminer le devenir du cours démocratique de notre pays », a-t-il expliqué dans les colonnes de L’AS.

De son côté, Le Soleil informe que « la distribution des cartes d’électeur, suite à la révision exceptionnelle des listes » a commencé « un peu partout au Sénégal ». Dans le département de Louga (Nord-Ouest) par exemple, renseigne le quotidien national, 2715 cartes sont disponibles ».

Santé, développement et sport au menu des quotidiens marocains

La pandémie des fake news, l’évolution que connaît Casablanca, et la rencontre Maroc-Algérie pour le compte de la Coupe arabe de football, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que depuis le début de la pandémie de Covid-19, le monde entier doit faire face à un autre fléau qui ne cesse de prendre de l’ampleur, à savoir les fake news qui touchent désormais à tous les sujets d’actualité avec la volonté bien évidemment d’induire en erreur un maximum de personnes.

Soulignant que le Maroc n’est pas à l’abri de ce fléau, la publication précise que depuis des mois, les autorités marocaines doivent faire face aux effets du virus sur le pays ainsi qu’aux fake news qui se comptent par dizaines voire par centaines.

Evoquant la dernière fake news relative aux récentes restrictions sanitaires décidées par les autorités, le quotidien indique qu’alors que le Maroc avait décidé de suspendre les liaisons aériennes pour éviter l’arrivée du nouveau variant Omicron sur le territoire national, « des informations ont été diffusées il y a quelques heures sur une recommandation de la part du Comité scientifique pour rouvrir les frontières ».

Expliquant que ces informations se sont révélées totalement fausses et que les autorités sanitaires ont dû les démentir par la suite, il estime cette sortie des autorités « montre que les fake news ont la peau dure ».

+L’Economiste+, qui analyse l’évolution que connaît Casablanca, écrit que cette ville est devenue un « fief de l’industrie », puis la capitale économique du Maroc.

Avec ses services financiers et l’offshoring technologique, cette ville monde attire les plus qualifiés, pour les postes les mieux rémunérés, dans les sièges des entreprises et les filiales des multinationales, ajoute-t-il, notant que le rêve d’autres pourrait finir en pauvreté ou en chômage.

S’arrêtant sur le transport public et les infrastructures routières, il fait savoir que la capitale économique du Maroc dispose des moyens de transport modernes, notamment le tramway et le Bus à haut niveau de service (BHNS), ainsi que des beaux ponts et des longs tunnels, regrettant en revanche l’enfer des embouteillages pendant les travaux. « Casablanca ne s’arrête jamais », prévoit le journal.

+Assabah+ écrit que le quart de finale de la Coupe arabe opposant samedi le Maroc à l’Algérie est déjà un franc succès. La preuve en est l’engouement pour l’achat des billets de ce match qui se jouera sûrement à guichets fermés.

Cependant, des milliers de supporters n’ont pas pu partir au Qatar en raison de la fermeture de l’espace aérien par les autorités marocaines en raison de la crainte de la propagation du virus omicron.

Selon plusieurs médias locaux, les billets vont flamber lors des quarts et demi-finales pour se situer entre 114 DH et 495 DH, alors que la finale se jouera à guichets fermés avec des prix variant entre 152 et 620 DH, croit savoir le journal.

A en croire la déclaration du comité d’organisation de la Coupe arabe, le taux de remplissage du stade lors du choc Egypte-Algérie a atteint 95 %, et s’attend à un chaudron ce samedi.

Côte d’Ivoire: des journalistes formés sur les mutations du numérique

Une trentaine de journalistes ivoiriens de la presse écrite et en ligne, a été formée, jeudi, à Abidjan sur les mutations numériques afin de mieux collecter et traiter les informations tout en évitant les fake news et la mésinformation.

Cette session de formation est le fruit d’un partenariat entre l’opérateur de téléphonie mobile MTN Côte d’Ivoire, leader de l’Internet dans le pays, et l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), la faîtière de la presse ivoirienne.

Elle est prévue se dérouler sur deux jours. La première journée a été ouverte officiellement par le président de l’Unjci Jean-Claude Coulibaly et la secrétaire générale de MTN Côte d’Ivoire, Mme Natenin Coulibaly.

M. Jean-Claude Coulibaly, qui a rappelé que les piliers de l’organisation reposent sur le triptyque,  « confraternité, solidarité et formation », s’est réjoui de cette formation visant à « mieux amorcer la mutation qui est en train d’être faite au niveau de la presse ».

« Qu’on le veuille ou pas, qu’ on soit de la presse écrite, audiovisuelle ou radiophonique, on n’est obligé, voire contraint à nos corps défendant, parfois, de muter vers le numérique et il y a des techniques qu’il faut connaître », a-t-il renchéri.

Poursuivant, M. Jean Claude Coulibaly a souligné que l’Unjci compte sur ses « viviers », c’est pourquoi, la coordination de cette formation a été confiée à l’un des membres de l’Union, en l’occurrence le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci) qui a une expertise en matière du numérique.

« MTN, en tant qu’entreprise citoyenne, a décidé d’accompagner la presse dans le renforcement des capacités, qui est crucial, parce que c’est la presse qui donne la bonne formation, l’information juste, adaptée à toute les populations », a dit Mme Natenin Coulibaly.

Elle a fait observer qu' »aujourd’hui, avec l’évolution du numérique avec la presse en ligne, il nous a paru important d’accompagner la presse ivoirienne, à travers l’Unjci dans le renforcement des capacités ».

Une communication, assurée par Mme Evelyne Yao, sous-directeur en charge du contentieux à l’Autorité nationale de la presse (ANP), le régulateur de la presse écrite et numérique, a porté sur le cadre juridique et réglementaire de l’usage des nouveaux médias.

Mme Evelyne Yao, une juriste, a également entretenu les journalistes sur les responsabilités des médias au plan juridique et instruit les auditeurs sur le cadre de la régulation des médias numériques en Côte d’Ivoire. Elle a indiqué que les journaux qui ont des pendant en ligne doivent déclarer auprès du procureur de la République leur site web.

La juriste a par ailleurs fait remarquer qu’au sein d’une rédaction en ligne, il doit avoir un « modérateur de contenu », ce que recommande le régime juridique de la presse en vue d’un filtre de l’information avant sa mise en ligne.

Ensuite, une deuxième communication, dispensée par le journaliste émérite Israël Guebo, a été faite sur les défis de la désinformation : outils et mécanismes de vérification des fake news. La troisième communication, toujours animée par M. Guébo a été consacrée à l’écriture web, au « Mojo (mobile journalisme ) » et au JRI (Journaliste reporter d’images).

 A ce propose, des échanges ont eu lieu sur là vérification des vidéos, du son et des informations. A la suite des discussions, il est ressorti la nécessité d’équilibrer l’information afin que toute partie incriminée puisse apporter si possible sa part de vérité.

La session s’est achevée sur une quatrième communication portant sur Les principes directeurs des violences basées sur le genre. Elle a été par prononcée par M. Socrate Koffi du ministère de la famille.

Vendredi, à l’occasion de la seconde journée, dix promoteurs de presse en ligne seront instruits sur la « rentabilité des organes de presse en ligne ». Ce module sera animé par Dr David Youant, fondateur de l’agence de presse alerte info. 

Côte d’Ivoire: 14 agents de santé et 2 vigiles épinglés pour corruption

Le ministre ivoirien de la Promotion de la Bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption, Epiphane Zoro, a annoncé jeudi l’implication de 14 agents de santé et 2 vigiles dans des actes de corruption.

Selon M. Epiphane Zoro, les formes de corruption constatées sont la facturation des soins réputés gratuits dans les établissements sanitaires publics, le détournement de patients des voies normales, telles que recommandées, notamment vers des cliniques privées.

Il ressort aussi comme acte de corruption des conflits d’intérêt et abus de fonction avec un trop perçu et le trafic illicite de poches de sang, particulièrement au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville, où  la poche de sang dont le prix est fixé entre 5000 et 7000 Fcfa est vendue entre 50 000 et 80 000 Fcfa. 

Le ministre a indiqué que les catégorie des personnes mises en cause sont: « 03 médecins, 09 du personnel paramédical et de soins, 02 du personnel d’appui, 02 vigiles », lors d’un point de presse conjoint avec ses collègues de la Santé et de la Fonction publique. 

La ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Anne Ouloto, a déclaré que les fonctionnaires et agents de l’Etat se doivent d’offrir à la population des « prestations efficaces et irréprochables ».

Les animateurs des services publics et les entités investis d’une mission publique, ajoutera-t-elle, se doivent de l’impulser pour assumer pleinement leurs responsabilités conformément aux dispositions réglementaires.

Pour sa part, le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre Dimba a dit que son département va se saisir de ce dossier afin de donner une suite à cette affaire pour que « les mauvais grains soient extirpés du système de santé » du pays. 

Cette action est menée en collaboration avec des structures spécialisées. Dans ce contexte, des opérations de démantèlement d’actes de corruption dénommées ‘’Opération Coup de poing » dans des services publics à fort impact sur la population et fortement exposés à la corruption ont été engagées.

Des missions d’investigation se sont déroulées dans 14 structures sanitaires dont 11 publiques et trois privées, notamment au « CHU de Treichville; CHU de Cocody; Hôpital General FHB d’Abobo; Hôpital général de Koumassi ».

L’hôpital général de Port-Bouët a été également enquêté ainsi que le « CHR d’Agboville; FSUCOM de Yopougon Kouté; AGEFOSYN de Yopougon Niangon Sud; Centre de santé d’Abobo Clouetcha et le Centre de santé communautaire d’Abobo Baoulé ». 

Côte d’Ivoire: 17 211 forces de l’ordre seront déployées pour les fêtes de fin d’année

Le Conseil national de sécurité de Côte d’Ivoire, présidé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, jeudi, a décidé du déploiement prochain de 17 211 éléments des forces de défense et de sécurité dans le cadre des fêtes de fin d’année.

Le chef d’État-major général des armées, Lassina Doumbia, a annoncé au Conseil « le déploiement prochain de 17 211 éléments des forces de défense et de sécurité, dans le cadre de l’opération  « Mirador 2021″, pour assurer la sécurité des populations lors des fêtes de fin d’année. 

Le Conseil national de sécurité a, par ailleurs, été informé par le chef d’État-major général des armées, de la tenue effective, du 22 au 27 novembre 2021, de l’opération militaire conjointe dénommée « Koudanlgou IV », qui a rassemblé plusieurs pays dont la Côte d’Ivoire. 

Cette opération contre le terrorisme a permis l’interpellation de 304 individus suspects ainsi que la saisie d’armes à feu, de munitions, d’explosifs, de moyens roulants et de stupéfiants. 

En outre, le Conseil a été informé des résultats très encourageants obtenus dans le cadre de la lutte contre la criminalité juvénile dans le District d’Abidjan. Les membres ont exprimé leur satisfaction pour cette nette amélioration de la situation sécuritaire générale. 

Dans ce contexte, le Conseil National de Sécurité s’est réjoui des derniers résultats obtenus dans le cadre des opérations de lutte contre l’orpaillage illégal et le terrorisme, rapporte le communiqué final.  

Depuis la dernière réunion du Conseil National de Sécurité, 114 sites d’orpaillage illégal ont été déguerpis, 96 personnes interpellées dans 12 régions, 9 000 abris de fortune détruits et d’importantes quantités de matériels saisies.

Maroc : Aucun cas vacciné de la 3ème dose n’a été hospitalisé dans les services de réanimation (ministre)

Le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, a rassuré, jeudi à Rabat, que jusqu’à présent, aucun cas qui s’est fait administrer une troisième dose n’a été hospitalisé dans les services de réanimation, ajoutant que la troisième dose du vaccin contre la COVID-19 renforce considérablement l’immunité acquise contre le virus.Le ministre a précisé, que le nombre de cas critiques admis en réanimation dans les rangs des non-vaccinés dépasse de très loin celui des personnes vaccinées, notant que la majorité des individus vaccinés et hospitalisés sont âgés de plus de 60 ans ou s’étant fait inoculer la deuxième dose depuis plus de six mois.

Selon lui, l’efficacité des vaccins « diminue six mois après l’injection de la deuxième dose », d’où la nécessité d’en prendre une troisième afin de renforcer l’immunité acquise, soulignant que le vaccin n’empêcherait pas de contracter le virus mais il contribue notablement à atténuer ses risques et à diminuer le nombre des cas critiques et des décès.

L’adoption par le Maroc de nombre de vaccins (AstraZeneca, Sinopharm, Pfizer, Johnson) dans le cadre de la campagne de vaccination contre la COVID-19 avait pour objectif d’atteindre une immunité collective et, par conséquent, contribuer à faire baisser significativement le nombre des cas critiques et des décès, en vue de revenir progressivement à la vie normale, a poursuivi le ministre.

Le système de santé souffre d’un déficit en ressources humaines estimé à quelque 97.000 cadres (médecins et infirmiers), a fait observer M. Aït Taleb, ajoutant que son département œuvre à pallier cette problématique selon une nouvelle vision fondée sur la régionalisation, de sorte à permettre à chaque région de bénéficier de ses propres ressources et de renforcer la formation de son personnel de santé.

Le ministère envisage également, dans le cadre du programme médical régional, de recourir à un certain nombre d’outils pour combler ce déficit, dont la mobilité des cadres, afin de répondre aux besoins des habitants dans les différentes régions du Royaume.

Le Maroc prolonge la suspension des vols aériens depuis et vers le pays

La suspension des vols aériens depuis et vers le Maroc, en vigueur depuis le 29 novembre et jusqu’au 13 décembre, a été prorogée jusqu’à la fin de l’année, soit au 31 décembre (à 23h59), a annoncé mercredi, sur son compte officiel Twitter, la compagnie aérienne marocaine, Royal Air Maroc (RAM).Les autorités marocaines avaient décidé de suspendre les vols directs de passagers à destination du Maroc pour une durée de deux semaines, à compter du lundi 29 novembre 2021 à 23h59, en raison de la propagation du nouveau variant Omicron, notamment en Europe et en Afrique.

Aujourd’hui, le gouvernement a annoncé qu’il était en train de finaliser un protocole sanitaire pour permettre le rapatriement des Marocains bloqués à l’étranger.

Depuis la suspension des liaisons aériennes, des dizaines de vols spéciaux de rapatriement sont opérés depuis le Maroc vers plusieurs pays.

Sénégal : un expert alerte sur l’enjeu sécuritaire des élections locales

Pour Mamadou Seck, spécialiste de la Gouvernance organisationnelle et des Elections, le Sénégal a tout intérêt à protéger ses arrières lors de ce rendez-vous électoral car le danger n’est pas loin.Le 23 janvier 2022, les Sénégalais seront appelés aux urnes pour élire leurs conseillers municipaux et départementaux. Ces joutes cristallisent déjà les passions dans le champ politique. L’opposition et la mouvance présidentielle se regardent en chiens de faïence.

Un contexte délicat dans ce pays frontalier du Mali où le jihadisme sème la terreur. Si le Sénégal est préservé de ce cancer qui métastase à ses portes, c’est principalement grâce au professionnalisme de ses forces de défense et de sécurité.

Mais les ennemis de la paix peuvent s’engouffrer dans la brèche des violences politiques pour dérouler leur agenda. « Il nous faut (donc) dédramatiser les élections afin que les forces de défense et de sécurité puissent continuer à exercer leur mission de sécurisation face aux enjeux et aux défis sécuritaires », a plaidé, jeudi à Dakar, Mamadou Seck.

Pour cet expert, « les élections restent des instants très graves où l’attention de l’opinion est détournée. Et donc, toute forme d’attaque peut venir de l’extérieur parce qu’on est trop focalisé sur les élections, sur la sécurisation des mobilisations ».

M. Seck s’exprimait lors d’une table ronde organisée par le Think-tank Wathi et la Fondation Konrad Adenauer au Sénégal sur le thème : « Sénégal : Les enjeux des élections locales du 23 janvier 2022 ».

Contre un nouveau report de ces élections locales, l’auteur du livre « Les scandales politiques sous la présidence d’Abdoulaye Wade » a fait savoir qu’elles présentent deux types d’enjeux. Le premier est structurel puisque ce scrutin doit permettre d’approfondir la démocratie sénégalaise.

« Nous ne sommes plus dans des élections de sortie de crise ni de consolidation de la démocratie. Nous sommes dans des élections essentielles d’approfondissement. Dans ce schéma-là, on ne fait pas de cadeaux aux acteurs parce qu’on a éprouvé le modèle et le système. Nous sommes dans des niveaux de performance », a expliqué Mamadou Seck, non sans affirmer que l’opinion publique nationale et internationale ne fera pas de cadeaux aux parties prenantes parce que « nous avons atteint un certain niveau de performance ».

À en croire l’analyste politique, le second enjeu, conjoncturel, concerne la participation des femmes qui reste encore très faible au vu du nombre de candidates. En effet, elles ne sont qu’une centaine sur 557 candidats enregistrés au Sénégal.

Pour améliorer leur représentativité dans la sphère politique, Mamadou Seck s’est dit favorable à la promotion des femmes leaders de partis parce que cela devrait leur permettre de peser davantage dans les choix.

Un combat loin d’être gagné d’après Oumy Cantome Sarr, militante des droits de l’Homme et membre de la société civile qui déplore « le refus des femmes de se mettre au-devant de la scène ».

Ligue africaine de basketball : la deuxième saison démarre le 5 mars 2022

Durant trois mois, douze clubs pour autant de pays africains s’affronteront dans trois villes du continent : Dakar (Sénégal), Le Caire (Égypte) et Kigali (Rwanda).Trente-huit rencontres du 5 mars au 28 mai 2022. C’est le programme de la deuxième édition de la Ligue africaine de basketball (BAL, sigle en anglais).

« 15 matchs à la Dakar Arena du 5 au 15 mars, 15 matchs au Hassan Mostafa Indoor Sports Complex (Caire) du 9 au 19 avril, et huit matchs de play-offs et de finale à la Kigali Arena du 21 au 28 mai », a détaillé un communiqué de la NBA.

La Ligue nord-américaine de basketball est le partenaire de la Fédération internationale de basketball (Fiba) pour la création de ce prestigieux tournoi interclubs. « Grâce à ce format de compétition élargi, nous organiserons plus de matchs dans plus de pays du continent, permettant ainsi aux nouveaux et anciens fans de vivre de près l’excitation de cette ligue de classe mondiale », s’est félicité le Sénégalais Amadou Gallo Fall, président de la BAL.

« Après une première saison inoubliable », a déclaré Anibal Manave, président du Conseil d’administration de la BAL, « nous sommes impatients de voir (ces joutes) redémarrer en mars prochain ».

Les champions des ligues nationales de douze pays africains participeront à la deuxième saison « grâce notamment aux tournois de qualification Road to BAL organisés par le Bureau régional africain de la Fiba d’octobre à décembre 2021 », a précisé le document.

Le Zamalek est le tenant du titre. Le club cairote a battu 76 à 63 l’US Monastir (Tunisie) lors de la finale qui s’était déroulée à la Kigali Arena le 30 mai dernier.

Lancement de la 12e édition du Marché des arts et du spectacle d’Abidjan

Le ministre ivoirien de la Culture, des arts et du spectacle, Mme Harlette Badou Kouamé a procédé mercredi soir au lancement officiel de la 12e édition du Marché des arts et du spectacle d’Abidjan (MASA) prévue du 5 au 12 mars 2022.

Cet évènement qui se déroulera pendant une semaine, mettra en valeur l’industrialisation des arts du spectacle. La Côte d’Ivoire va accueillir 98 artistes et groupes sélectionnés issus de 26 pays dans neuf disciplines.    

La 12e édition du Masa regroupera des professionnels du monde des arts et de la culture de tous les continents. Ils auront un dialogue dans ce creuset de promotion d’échanges, de formation, de diffusion, de développement et de professionnalisation de leurs métiers. 

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, Kandia Camara, la marraine de la cérémonie de lancement du Masa 2022, représentait le Premier ministre ivoirien Patrick Achi.

Depuis sa création en 1990 et son lancement en 1993, cet évènement n’a cessé de gagner en notoriété. Mme Kandia Camara s’est félicitée de ce qu’il est devenu un rendez-vous incontournable de standard international. 

 Pour elle, le Masa est un symbole de la créativité artistique et constitue un moyen de redynamiser les œuvres d’arts contribuant au rayonnement du continent et un catalyseur économique et touristique. 

Le Masa est un rassemblement biennal, regroupant les acteurs du monde culturel. Il est célébré à Abidjan pendant une semaine et met un focus sur les arts vivants. Il a lieu à un moment où la planète sort de la crise sanitaire de Covid-19.  

La Côte d’Ivoire ambitionne d’être un hub culturel. Le Masa se veut une activité structurante pour le pays et une plateforme de promotion des arts dans l’esprit de développer l’industrie du spectacle.  

Au cours de la cérémonie de lancement de l’événement, il a été fait la présentation de la Mascote Masa 2022. Un défilé de mode a par ailleurs meublé ces moments qui ont rassemblé un parterre de personnalités. 

Covid-19: réduction de la validité des tests PCR à 48 h en Côte d’Ivoire

Le Conseil national de sécurité de Côte d’Ivoire, présidé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a décidé jeudi de la réduction de la validité des tests PCR qui passe à 48 heures contre 72 heures auparavant.

Cette décision qui vise à parer à la situation, a été prise par le Conseil National de Sécurité, après analyse. Il a été aussi requis le renforcement des contrôles à l’aéroport d’Abidjan par l’installation de laboratoires Modulaires mobiles pour réaliser les tests PCR.

Le Conseil a décidé du renforcement des cabines de désinfection, du suivi quotidien des voyageurs en provenance des pays dans lesquels a été détecté le variant Omicron, au cours des 5 premiers jours de leur arrivée en Côte d’Ivoire.

Les membres ont recommandé également le renforcement des capacités de dépistage par l’accréditation de laboratoires privés et l’augmentation du nombre de laboratoires publics.

Selon les données du ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, à la date du mercredi 8 décembre 2021, la Côte d’Ivoire dénombrait 61 857 cas confirmés de Covid-19 dont 60 909 guéris, 706 décès et 236 cas actifs. 

Depuis le mois d’août 2021, le nombre de nouveaux cas de Covid-19 enregistrés dans le pays est en constante baisse avec 5 534 cas notifiés en août, 4 584 en septembre, 1 044 en octobre et 427 en novembre. 

La moyenne du taux de positivité actuel est inférieur à 2%, bien en-dessous du seuil d’alerte de 5%. En outre, le taux de guérison avoisine les 99%, traduisant non seulement la qualité de la prise en charge par les professionnels de santé, mais également la précocité du diagnostic.

Aujourd’hui, le nombre de décès notifiés, touchant particulièrement les personnes vulnérables, est également en nette régression depuis le mois de septembre 2021: 183 cas de décès ont été enregistrés en septembre, 71 en octobre et 9 en novembre.

Cette baisse du nombre de cas de décès est due à l’amélioration de la couverture vaccinale. Dans le District d’Abidjan qui reste l’épicentre de la maladie avec 95% des cas diagnostiqués, 50% de la population cible a reçu la première dose et 27%, les deux doses prescrites. 

Le ministre en charge de la Santé a fait observer que les importants mouvements des populations attendus à l’occasion des fêtes de fin d’année, pourraient entraîner une résurgence de l’épidémie dans le pays.

Mauritanie : la Bad appuie la lutte contre la Covid-19

La Banque africaine de développement (Bad) annonce avoir débloqué, en urgence, près de 10 millions de dollars pour aider Nouakchott à faire face à la pandémie.La Mauritanie, après le Projet d’appui au G5 Sahel face à la Covid-19, bénéficie de l’assistance de la Banque africaine de développement (Bad). L’institution financière « a très vite répondu présente au début de la pandémie en déployant deux opérations pour renforcer la riposte », a indiqué le point focal de la Bad au sein du ministère mauritanien des Affaires économiques et de la promotion des secteurs productifs, Mahfoud Ould Ahmedou, dans un communiqué reçu jeudi à APA.

L’apparition du coronavirus a conduit le gouvernement mauritanien à prendre des « mesures sociales » avec le concours de la Bad. Celle-ci a ensuite mené un projet régional visant à soutenir la résilience des systèmes d’alimentation et de nutrition des populations vulnérables dans les pays du G5 Sahel, a informé M. Ahmedou.

Parmi les mesures importantes de ce programme multiforme figure l’octroi à environ 200.000 ménages mauritaniens de transferts financiers pour atténuer les répercussions de la pandémie, a précisé le point focal de la Bad. Ces aides, a-t-il ajouté, ont été accompagnées d’autres mesures liées notamment à la suppression des taxes sur les denrées de première nécessité.

Vaccin anti-Covid : la dose de rappel autorisée en Afrique du Sud

L’Autorité sud-africaine des produits de santé (Sahpra, sigle en anglais) a donné son feu vert pour l’injection d’une 3e dose du vaccin Pfizer-BioNTech aux personnes âgées de plus de 18 ans.Confrontée à une explosion des infections depuis l’apparition du variant Omicron, l’Afrique du Sud mise sur la vaccination de sa population. À cet effet, l’Autorité sud-africaine des produits de santé (Sahpra) a approuvé ce jeudi l’administration d’une dose de rappel aux plus de 18 ans « au moins six mois après la deuxième dose ».

Au-delà de ce délai, précise la Sahpra, le vaccin peut être pris à n’importe quel moment. Selon la structure publique, la dose de rappel du vaccin à ARN messager Pfizer-BioNTech serait efficace contre le variant Omicron.

Mali : Abdoulaye Diop dépêché chez Nana Akuffo Addo

Le ministre malien des Affaires étrangères est attendu à Accra pour rencontre le président ghanéen, président en exercice des chefs d’Etat de la Cedeao.Abdoulaye Diop présentera la nouvelle ébauche du nouveau chronogramme pour la suite de la transition à Nana Akuffo Addo avant la session ordinaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) le 12 décembre prochain à Abuja (Nigeria).

Après les sanctions prononcées le 8 novembre dernier par la Cedeao qui avait interdit de voyage et un gel des avoirs des autorités de transition ainsi qu’à leurs familles, le Mali veut éviter de nouvelles sanctions.

Si l’embargo est considéré par certains observateurs comme « une mesure excessive », la Cédéao à l’issue de la conférence du 7 novembre 2021 avait demandé à la « Commission d’examiner et de lui proposer d’autres sanctions à sa prochaine session ordinaire prévue le 12 décembre 2021 ».

Conscient des nouvelles menaces qui pèsent sur le Mali, le chef de l’Etat Assimi Goïta, a envoyé son chef de la diplomatie auprès de Nana Akuffo Addo pour le convaincre avec un nouveau chronogramme pour la durée de la transition selon le quotidien malien Nouvel Horizon.

Même si Cedeao persiste toujours sur la date du 27 février 2022 pour la tenue de la présidentielle et des Législatives, elle ouvre la porte à un possible report à la condition que les autorités de la transition s’engagent clairement à tenir les élections au-delà de cette date.

Gambie : Cinq leçons à retenir de la présidentielle

Adama Barrow a été réélu à la tête de la Gambie avec une marge plus importante que prévu, mais certains enseignements du scrutin présidentiel du 4 décembre sont tout aussi difficiles à passer sous silence.M. Barrow, 56 ans, qui se présentait sous l’étiquette du Parti national du peuple (NPP), a obtenu 53% des voix, suivi de son allié, devenu son ennemi juré, Ousainou Darboe, du Parti démocratique uni (UDP). Mamma Kandeh, du Congrès démocratique gambien, est troisième, tandis que les autres candidats ont obtenu des résultats qui les classent dans la catégorie des outsiders (sans vouloir les ridiculiser).

M. Barrow a surpris non seulement ses adversaires, mais aussi les analystes de la politique gambienne contemporaine, en remportant une grande victoire, même dans les bastions de l’opposition où il n’avait que peu ou pas de chances d’influencer le scrutin comme il l’a fait, déjouant tous les pronostics.

En regardant dans leurs boules de cristal, de nombreux experts avaient prédit que la course serait serrée entre lui et Darboe et que, dans ce cas, tout le monde pouvait faire des conjectures.

Le pouvoir en place, un attrait irrésistible

Le résultat du vote en a peut-être déconcerté, voire choqué plus d’un, mais il y a toujours quelque chose dans la politique gambienne qui fait que les candidats sortants conservent une certaine influence, malgré les prédictions faites avant le scrutin selon lesquelles la course présidentielle entre Barrow et les cinq autres candidats pourrait s’écarter de cette tendance.

Une enquête préélectorale aléatoire réalisée par APA a révélé que quatre électeurs potentiels sur dix ont déclaré qu’ils n’avaient jamais pris l’habitude de voter contre le candidat sortant lors des élections gambiennes et qu’ils n’étaient donc pas susceptibles de refuser leur voix à Barrow cette fois-ci.

La psychologie générale de ces électeurs laisse penser qu’ils n’ont pas ou peu besoin d’être persuadés de voter pour le président sortant.

Un système de vote unique qui inspire confiance

Le vote à l’aide de billes de cristal peut être considéré comme archaïque dans certaines parties du monde, mais en Gambie, ce système, même s’il n’est pas parfait, a été testé et éprouvé pendant plusieurs générations, à partir des années 1950, lorsque le plus petit pays d’Afrique continentale était encore une colonie britannique. Ce système était efficace et simple pour une population de votants majoritairement analphabète, à qui l’on demandait de jeter des billes dans des tambours portant l’image des candidats de leur choix.

Les partisans de ce système de vote le préfèrent au bulletin de vote en papier car il est « infaillible ». Pour l’électeur gambien moyen, ce mode de vote secret est si simple et direct que sa fiabilité pour l’intégrité des élections n’est jamais mise en doute. Bien que l’opposition affirme que l’élection a été truquée, beaucoup pensent que rien de fâcheux n’a pu se produire une fois que les billes se sont retrouvées dans les tonneaux peints aux couleurs des partis en lice.

Yahya Jammeh, une force épuisée

Il fut un temps où la parole de Yahya Jammeh avait toute la force de la loi gambienne et cela a été mis à l’épreuve depuis la lointaine Guinée équatoriale où il est en exil depuis 2017 après sa défaite électorale surprise face à Barrow. Bien qu’il ne soit pas physiquement présent en Gambie, sa voix était régulière lors des rassemblements de campagne de Kandeh à travers le pays, exhortant les Gambiens à voter pour son choix. Son soutien au candidat du GDC plutôt qu’à celui du président Barrow avait plongé son ancien parti, l’Alliance pour la réorientation et la construction patriotiques, dans le désarroi. Alors que ses dirigeants basés en Gambie se sont ralliés au NPP de Barrow, lui et les dissidents de l’APRC sont restés fidèles à Kandeh. Ainsi, la course présidentielle du 4 décembre n’a pas seulement opposé son candidat favori à Barrow, mais l’a également mis en porte-à-faux avec la direction de l’APRC basée en Gambie. Bien que Kandeh ait fait des gains significatifs dans le Fogny, la région natale de Jammeh, en remportant deux circonscriptions, cela n’a pas duré plus longtemps. La parole de l’ancien homme fort de la Gambie avait perdu de son lustre. Il n’avait plus ce côté impressionnant et n’était donc plus en vogue au niveau national.

Une participation électorale sans précédent

Les élections présidentielles passées en Gambie ont été marquées par une apathie généralisée des électeurs, à l’origine de faibles taux de participation qui ont laissé les experts perplexes quant aux raisons de ces résultats. Même lors de l’élection de David et Goliath en 2016, lorsque Barrow a réussi à remporter une victoire historique sur Jammeh contre toute attente, le taux de participation n’a été que de 59,34% pour 886.578 électeurs éligibles. Le scrutin a suivi le même schéma désastreux que les scrutins de 2011 et 2006, où l’on s’inquiétait de l’apathie des électeurs, en partie à cause de l’absence de tout espace réel permettant aux tendances démocratiques de s’enraciner. S’inspirant peut-être du retour de la Gambie à des pratiques démocratiques sérieuses, le scrutin du 4 décembre 2021 a vu une participation de 85% de plus de 900.000 électeurs.

La malédiction des perdants

Les élections gambiennes sont encore sous la malédiction du perdant qui, en 2016, a plongé le pays dans une crise post-électorale dont les conséquences se font encore sentir cinq ans après. Si beaucoup peuvent admettre que la politique est un jeu de gagnants et de perdants, certains en Gambie, notamment ses acteurs clés, ne sont toujours pas prêts à accepter d’être du côté des perdants. La situation était explosive en 2016 car le perdant était le président sortant, un homme fort qui ne pouvait pas tomber sans se battre. La Gambie s’est retrouvée au cœur d’une crise monstrueuse, à laquelle elle n’était pas préparée. Cette fois-ci, les perdants appartiennent à l’opposition et, comme toutes les oppositions africaines, ils commencent la course électorale dans une position désavantageuse et les implications qui en découlent sont évidentes, mais la bonne nouvelle est qu’ils n’avaient pas le pouvoir d’entraîner le pays dans une crise comme l’a fait le pouvoir sortant en 2016. Étant donné les enjeux élevés de l’exercice et l’atmosphère chargée de la campagne qui l’a précédé, la période précédant l’élection de 2021 avait tous les ingrédients d’une grande compétition – drame, suspense, émotions au bord du gouffre, rebondissements inattendus menant à un cruel coup de théâtre du point de vue de l’opposition. 

Ethiopie : retour du PM aux affaires après le front

Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a regagné mercredi son bureau à Addis-Abeba après avoir passé deux semaines à la tête des troupes fédérales sur le front de la guerre contre les rebelles du Tigré.Le Premier ministre Abiy Ahmed Ali a momentanément regagné son bureau après avoir mené à bien la première phase de l’opération « unité nationale dans la diversité », a indiqué son bureau dans un tweet.

L’année dernière, l’Ethiopie a vécu une guerre acharnée entre les troupes gouvernementales et les forces du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), qui a fait des milliers de morts et de nombreux déplacés.

Abiy a ordonné l’offensive militaire contre les forces tigréennes le 4 novembre 2020, après les avoir accusées d’avoir attaqué une base militaire. Il avait annoncé se rendre sur le front après que les rebelles ont fait des avancées spectaculaires et menacé de prendre Addis-Abeba.

« Nous devons obliger l’ennemi dispersé à se rendre. Nous devons plus que jamais protéger notre environnement avec prudence. Les recherches et la surveillance doivent être renforcées.
L’Ethiopie est protégée par ses vaillants enfants. L’Ethiopie peut être mise à l’épreuve. Mais il a été impossible de vaincre l’Ethiopie. L’Ethiopie ne sera pas vaincue aujourd’hui et demain aussi. Le nom de l’Ethiopie est toujours associé à la victoire », a déclaré le Premier ministre dans un communiqué.

Il a également souligné la nécessité de reconstruire ce qui a été endommagé par l’ennemi, de réhabiliter les personnes déplacées et d’accélérer les mesures de bonne gouvernance. Les combattants du TPLF avaient progressé jusqu’à 200 kilomètres d’Addis-Abeba. Mais depuis le déploiement effectué par le Premier ministre, a indiqué le gouvernement dans une déclaration, de nombreuses zones stratégiques et villes importantes ont été reprises aux rebelles.

Il s’agit notamment de l’ensemble de l’Etat régional d’Afar, où le TPLF a fait des incursions dans le but de couper la principale artère de l’Ethiopie vers Djibouti, par laquelle passe la majorité des importations et exportations du pays de la Corne de l’Afrique. Les autres zones libérées dans l’Etat régional d’Amhara comprennent, entre autres, la ville de Lalibella, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, Gashena, Showa Robit, Debre Sina, Kemissie, Dessie et Kombolcha.

Le TPLF, qui a gouverné le pays pendant près de trois décennies avant d’être déposé en 2018, affirme toutefois avoir effectué un repli stratégique. « Nous avons quitté North Shoa, Kombolcha et Dessie dans le cadre de notre plan », a déclaré un porte-parole du TPLF sur Twitter. Avant d’ajouter : « les choses se déroulent conformément à notre plan. Le reste n’est qu’un cirque… », a-t-il conclu.

Macky Sall « favorable » à une amnistie de Karim Wade et Khalifa Sall

Dans une sortie médiatique sur Radio France internationale (RFI) et France 24, Macky Sall s’est dit « favorable » dans l’esprit à une « réhabilitation » de Karim Wade et Khalifa Sall.Khalifa Sall (65 ans) condamné à cinq ans de prison et cinq millions d’amende dans l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar et Karim Wade (53 ans) en exil au Qatar, condamné à six ans de prison et 138 milliards Fcfa d’amende pour enrichissement illicite, ont perdu leur éligibilité conformément aux dispositions du code électoral sénégalais.

Les deux responsables politiques ont bénéficié de la grâce présidentielle mais doivent retrouver leurs droits civils et politiques pour être inscrits sur les listes électorales ou être candidat à un quelconque scrutin.

Pour rebattre les cartes, l’amnistie reste un recours pour les remettre dans le jeu politique. « Est-ce que c’est une amnistie ? Une sorte de réhabilitation ? Je ne sais pas. Je ne sais pas trop. Je l’ai déjà dit au Cadre unitaire de l’islam au Sénégal qui intervient beaucoup pour pacifier le milieu politique » indique Macky Sall. Le chef de l’Etat sénégalais estime toutefois qu’il faut trouver la « bonne formule qui respecte le droit et la loi ».

Une loi amnistie pour des personnes condamnées pour des délits économiques et financiers serait une première au Sénégal. En général, la mesure vise plutôt les crimes politiques comme la loi d’amnistie de 1990 (crise casamançaise) et celle de 2005 (troubles post-électoraux de 1993).

Mais dans le but de pacifier l’espace politique sénégalais, Macky Sall (60 ans) serait disposé à prendre cette mesure « circonstancielle et exceptionnelle » pour « préserver la cohésion sociale » au moment où le Sénégal se dirige vers des rendez-vous électoraux importants avec les Locales et Législatives de 2022 et la présidentielle de 2024.

Sénégal : Macky Sall en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à l’Agence de Presse africaine (APA) dissèquent la sortie médiatique de Macky Sall sur Radio France internationale (RFI) et France 24.« Macky parle du troisième mandat, du Premier ministre de Karim (Wade) et Khalifa (Sall) » barre à sa Une Vox Populi. Le chef de l’Etat a abordé les sujets brûlants de l’heure dans cet entretien.

S’agissant du troisième mandat, Macky Sall a expliqué que les « Sénégalais seront édifiés à temps voulu ». Le chef de l’Etat n’apporte pas de réponse claire sur la question rapporte le journal.

Ce qui fait dire à Walf Quotidien que « Macky Sall survole l’essentiel » en refusant de s’exprimer sur le troisième mandat. Dans L’AS, le chef de l’Etat explique avoir déjà choisi « dans sa tête » son futur Premier ministre. Le poste supprimé après sa réélection de 2019 a été récemment réinstauré.

Le Témoin évoque l’amnistie agitée pour Khalifa Sall et Karim Wade. Le chef de l’Etat s’est dit « favorable » avec comme soubassement de « pacifier le milieu politique » mais pour cela, dit-il, il faut trouver « la bonne formule qui respectera le droit et la loi ».

 EnQuête parle des violences notées dans nos stades et indique « Macky Sall siffle la fin ». Le journal signale que le président de la République réclame la lumière sur la mort d’un jeune à Rufisque lors d’un match de national populaire. A ce titre renseigne la parution, il a instruit le ministre des Sports, Matar Bâ de prendre des « mesures conservatoires dont la suspension des compétitions ».

Walf Quotidien donne la parole à Abdoulaye Diouf Sarr, candidat de la majorité présidentielle pour la mairie de Dakar. Dans les colonnes du journal, il promet en cas d’élection d’injecter 1250 milliards à Dakar sur les cinq prochaines années. L’actuel ministre de la Santé par ailleurs maire de la commune de Yoff (commune de la capitale), martèle que le « rôle d’un maire n’est pas de mener une bataille acharnée contre l’Etat ».

Sud Quotidien pose le débat de l’eau au Sénégal avec la cherté des factures, son accès et surtout de l’assainissement. Le « diagnostic du mal » réalisé par le journal donne la parole au ministre de tutelle Serigne Mbaye Thiam qui informe qu’un « audit sur le système de facturation de Sen’Eau » sera effectué.

Le dossier santé de L’Observateur parle des méfaits de la « surconsommation » du sel. « L’étude réalisée par les onze experts sénégalais alertent sur le danger enfoui dans nos plats ». En effet, les sénégalais ont une consommation jusqu’à 646,8%% supérieure à la moyenne.

Sans la santé, impossible de pratiquer du sport pour parler de la consécration d’Edouard Mendy par l’Association nationale de la presse sportive sénégalaise (ANPS). Réhabilité au niveau local, le gardien des Lions et des Blues de Chelsea est plébiscité meilleur footballeur sénégalais évoluant à l’étranger indique Le Soleil. Il détrône Sadio Mané qui avait remporté les six précédentes distinctions.

Politique, industrie et sport au menu des quotidiens marocains

La première réunion ministérielle « V4+Maroc » du Groupe de Visegrád, les enjeux de la souveraineté industrielle du Royaume et la Coupe arabe des nations, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’intéresse à la 1ère réunion ministérielle « V4+Maroc » du Groupe de Visegrád (Pologne, République tchèque, Hongrie et Slovaquie), écrit que l’initiative diplomatique du Maroc d’aller à la rencontre des pays de l’Europe de l’Est est le genre de démarches à multiplier et renforcer, estimant qu’il s’inscrit naturellement dans la droite ligne du repositionnement à l’international entrepris depuis plusieurs années.

La publication explique que si le Maroc est suffisamment bien connecté sur le continent africain, surtout l’ouest francophone, et dans l’environnement géographique régional, notamment l’Europe occidentale, certaines régions du globe présentent encore un potentiel important à exploiter.

Ainsi, l’ouverture sur les pays de l’Est est de nature à rééquilibrer les forces et, pourquoi pas, corriger des positions prises plus par méconnaissance, précise-t-il, soulignant que des pays comme ceux de la « V4 » peuvent être pour le Maroc des partenaires aussi fiables et précieux que les traditionnels «alliés».

A un moment où le Maroc cherche justement à enclencher sa transformation économique, et en plus de constituer des débouchés nouveaux pour le «made in Morocco», ces pays d’Europe de l’Est ont eu eux-mêmes des trajectoires économiques intéressantes qui peuvent inspirer, conclut-il.

Pour sa part, +L’Economiste+, qui s’attarde sur les enjeux de la souveraineté industrielle du Royaume, écrit que dans une conjoncture marquée par la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales, le Maroc devra rester très vigilant face à l’appétit de concurrents qui « reprennent du poil de la bête ». Et Surtout comprendre que le monde a vraiment changé.

Donnant à titre d’exemple, le cas de la pénurie des semi- conducteurs qui fait perdre au pays entre 10 à 15 milliards de DH à l’export, le quotidien indique que les succès du Maroc dans l’aéronautique et l’automobile et sa réussite à attirer de grands groupes internationaux ne sont pas suffisants, appelant à améliorer l’existant, en se positionnant sur des produits stratégiques et vulnérables qui peuvent être fabriqués localement à des coûts compétitifs et en investissant dans la valeur ajoutée et les technologies innovantes.

Insistant sur un environnement administratif et juridique attractif pour accompagner l’investissement, il relève que que les obstacles sont encore nombreux.

+L’Opinion+, qui s’intéresse à la Coupe arabe des nations qui se déroule actuellement au Qatar, écrit que cette compétition qui revêt un aspect ethno-racial doit être une célébration d’une langue commune, d’une religion majoritairement identique et d’une Histoire partagée.

Evoquant le match qui opposera, samedi prochain, le Maroc à l’Algérie en quart de finale de cette compétition, le journal estime que le fameux slogan « khawa khawa » sera mis à l’épreuve, rappelant que le sacre africain des « Verts » a été célébré partout au Royaume, de Tanger à Lagouira, en passant par Laâyoune et El Guergarate.

« Les Lions de l’Atlas s’affronteront aux Fennecs dans la « jungle » qatarie, la FIFA sera juge et les cœurs battront la chamade pour 90 minutes, voire plus. Le vert sera certainement en demi-finale, reste à savoir s’il se conjuguera au blanc d’Alger ou au rouge de Marrakech », s’interroge le quotidien.

Coupe arabe des nations: Le Maroc, affiche la meilleure défense et la meilleure attaque

La sélection marocaine de football dispose de la meilleure attaque en Coupe arabe des nations avec neuf buts, suivie de l’Egypte et de l’Algérie, avec 7 buts chacune. La défense marocaine est la meilleure du tournoi avec aucun but encaissé.Le Maroc a terminé en tête du groupe C avec 9 points, grâce à sa victoire face aux équipes nationales de la Palestine (4-0), de la Jordanie (4-0) et de l’Arabie saoudite (1-0). Les Lions de l’Atlas ont ainsi réalisé le carton plein lors de la phase de groupes.

En quart de finale, prévu samedi prochain, les Marocains affronteront l’Algérie, deuxième du groupe D, alors que l’Egypte retrouvera la Jordanie.
 

Côte d’Ivoire: les chefs lieu de département dotés de plans d’urbanisme directeur

Le ministre ivoirien de la Construction, du logement et de l’urbanisme, Bruno Koné, a indiqué mercredi que l’ensemble des chefs lieu de département du pays étaient en train d’être dotés de plans d’urbanisme directeur, à l’ouverture de la 8e édition de Archibat.

Archibat est le rendez-vous des acteurs de l’écosystème de la construction, du logement et de l’urbanisme, organisé par l’Ordre des architectes de Côte d’Ivoire. Cette 8e édition à pour thème : « La fabrique de la ville aux professionnels ».

 Cette thématique « nous interpelle à plusieurs titres, et interpelle notre attention sur la vision du développement que nous devons porter à nos villes et les instruments que nous mettons en place à cet effet », a dit M. Bruno Koné. 

« Il nous faut doter nos villes d’instruments de planification, modernes et adaptés afin d’assurer une bonne maîtrise de la croissance urbaine a l’échelle locale, éviter le désordre urbain, éradiquer les occupations anarchiques et faire progressivement éclore les potentialités économiques (agricoles, industrielles et touristiques) », a ajouté le ministre de la Construction.  

M. Bruno Koné a fait savoir que le District d’Abidjan et de Yamoussoukro sont dotés de schéma directeur d’urbanisme. Et, dans cet élan, son département a pu doter également l’ensemble des villes qui ont le statut de chef lieu de région (32 villes) de plans d’urbanisme directeur. 

« Ce travail est en cours pour les niveaux en dessous, les chefs lieu de département, il s’agit de 75 villes », a souligné le ministre de la Construction et de l’urbanisme, annonçant que la communication a été adoptée, ce jour, en Conseil des ministres.  

« Nous avons les moyens de le faire désormais pour l’ensemble des chefs lieu de département de Côte d’Ivoire et ce travail va se poursuivre au niveau des plans d’urbanisme de détail des grandes villes de Bouaké, Abidjan, San-Pedro et Yamoussoukro », a-t-il poursuivi. 

Le plan d’urbanisme directeur est un document permettant à une équipe municipale de pouvoir définir et planifier sa stratégie de gestion et de développement de son territoire. C’est un outil prescriptif élaboré sur la commune, à l’exception des terres coutumières. 

M. Bruno Koné a invité les collectivités territoriales à veiller à leur application effective, car le respect des lois du cadre bâti et des règles minima d’urbanisme peut garantir une parfaite application de ces plans d’urbanisme.   

Sa vision, poursuivra-t-il, est de « garantir une gestion saine et sécurisée du foncier urbain, assurer un développement urbain harmonieux et équilibré sur toute l’étendue du territoire national, et favoriser l’accès à un habitat décent, sûr et fonctionnel à toutes les catégories sociales ».

« Il s’agit de faire de nos villes des catalyseurs de croissance économique et de développement (tout en s’appuyant) sur les potentialités de chacune de nos régions », a déclaré M. Bruno Koné,  dans un discours.

 M. Joseph Amon, président du Conseil national de l’Ordre des architectes de Côte d’Ivoire, a déclaré que le thème retenu pour l’édition 2021 vise à « porter un regard nouveau sur la ville de demain et la pratique professionnelle dans la transformation de nos cités ». 

« Nous souhaitons que les habitants, les professionnels du bâtiment et des villes, les pouvoirs publics et les collectivités locales, puissent mettre leurs idées en pratique plutôt que de se contenter d’en parler ou de subir une urbanisation incontrôlée », a-t-il dit. 

Le taux d’urbanisation en Côte d’Ivoire, selon des chiffres de la Banque mondiale, est passé de 20% à 55% en moins de 60 ans avec en perspective un taux de l’Ordre de 75% d’ici à l’horizon 2050.