Tchad-Israel : Idriss Deby conditionne le renoue diplomatique à la vente d’armes

Selon certaines sources, lors de la rencontre entre les dirigeants des deux pays, le Président tchadien a posé ses conditions. Et celles-ci portaient sur l’acquisition d’armement et la coopération sécuritaire.

 

Au cours de sa visite en Israël, le président tchadien a soumis une longue liste de demande à l’Etat hébreu, qui est très disposé à rétablir des liens diplomatiques avec la nation majoritairement musulmane, a indiqué lune chaine de télévision israélienne mercredi.

Le reportage cite des responsables des Affaires étrangères et indique que les demandes du dirigeant tchadien Idriss Déby portaient essentiellement sur l’acquisition d’armement et la coopération sécuritaire.

Le reportage indique que la liste était « très longue » et « préoccupait les personnes qui l’ont consultée ».

Il souligne que Déby et son entourage étaient « très agressifs » quant à leurs demandes et a suggéré qu’ils pourraient conditionner la reprise des relations diplomatiques – rompues en 1972 – à la réponse israélienne.

Les responsables auraient déclaré que Netanyahu et son  conseiller à la sécurité nationale n’ont pas encore répondu à ces demandes, et qu’elles seront abordées lors de délibérations internes et dans des négociations au Tchad dans les semaines à venir, lors de la visite de Netanyahu.

La chef du parti Meretz Tamar Zandberg a appelé dimanche le Premier ministre Benjamin Netanyahu à révéler si la rencontre avec le président tchadien Idriss Déby en Israël portera sur des négociations sur la vente d’armées israéliennes au pays africain.

« Nous craignons que cette visite serve à des négociations sur des ventes d’armes secrètes, et qu’Israël vende des armes qui seront utilisées pour persécuter des opposants politiques, des militants des droits de l’Homme et des journalistes », a déclaré Zandberg dans un communiqué.

Le président Idriss Déby Itno est arrivé en Israël dimanche pour la première visite d’un chef d’Etat tchadien dans ce pays, après plus de quatre décennies de rupture des relations diplomatiques.

Le Tchad est l’un des Etats africains engagés dans la lutte contre Boko Haram et l’organisation jihadiste Etat islamique en Afrique de l’ouest. A ce titre, il a reçu des Etats-Unis il y a quelques semaines des véhicules et navires militaires d’une valeur de 1,3 million de dollars (1,15 million d’euros).

Pour faire face à des rébellions dans le nord et l’est du pays, l’armée tchadienne et l’Agence nationale du renseignement se sont équipées de matériels militaires israéliens, ont indiqué dimanche à l’AFP des sources sécuritaires tchadiennes.

Les Présidents du Nigeria, Niger et Tchad en concertation à N’Djamena

Il est question pour ces trois dirigeants tiendront ce jour un mini-sommet sur la lutte contre les attaques du groupe terroriste Boko Haram qui ont connaissent une résurgence ces derniers jours.

 

Muhammadu Buhari du Nigeria et Mahamadou Issoufou du Niger seront au Tchad ce 29 novembre. Les deux Chefs d’Etats ainsi que leur hôte Idriss Deby tiendront un mini-sommet sur la question de l’insécurité dans laquelle les attaques des éléments de Boko Haram en trainent dans des localités de leur différents pays.

Ce mini-sommet si tiendra à huit- clos et un communiqué final sera publié à la fin de la rencontre. « Le regain d’activité des éléments de Boko Haram au Nigeria et au Niger ces derniers jours préoccupent les chefs d’Etats qui doivent décider d’une action rigoureuse à mettre en place », selon une source diplomatique tchadienne.

En août 2016, le groupe se scinde en deux. Abubakar Shekau est écarté par l’État islamique pour « extrémisme » et est remplacé par Abou Mosab al-Barnaoui. Opposé à cette décision, Shekau prend alors la tête d’une faction qui réadopte son ancien nom de « Groupe sunnite pour la prédication et le djihad ».

La branche qui a prêté allégeance au groupe djihadiste Etat islamique a revendiqué la mort de 118 soldats au cours d’une série d’attaques perpétrées entre le 15 et le 21 novembre dans la région du lac Tchad, particulièrement au Nigeria, foyer de l’insurrection.

Les armées du Tchad, du Niger et du Nigeria, mais aussi du Cameroun, opèrent dans la zone du lac Tchad au sein de la Force mixte multinationale (FMM) dans la lutte contre Boko Haram, groupe armé originaire du Nigeria.

 

Diplomatie : Benjamin Netanyahou bientôt en visite au Tchad

C’est le cabinet du Premier ministre israélien  qui en a fait l’annonce. L’homme politique viendra notifier la relance des relations entre les deux pays.

 

« Le président (Idriss Déby ndlr) m’a invité à visiter son pays et j’ai accepté avec plaisir », a déclaré le Premier Ministre israélien, Benjamin Netanyahou à l’issue de sa rencontre avec Idriss Deby. Et dans un communiqué publié par son bureau, « Le Premier ministre va se rendre bientôt au Tchad et y annoncer avec le président Déby la reprise des relations diplomatiques ». Selon le dirigeant hébreu « Israël connaît un boom politique sans précédent. Cela fonctionne sur tous les continents, y compris dans le monde arabe – et d’autres pays ».

Cependant aucune date précise n’a encore été donnée. Le même communiqué de presse nous apprend que les deux hommes d’Etats ont discuté « de la lutte contre le terrorisme, ainsi que du renforcement de la coopération notamment dans l’agriculture, le contre-terrorisme, la défense des frontières, la technologie, l’énergie solaire, l’eau et la santé ».

Selon des responsables israéliens, des percées diplomatiques sont actuellement en préparation, dont l’une avec le royaume de Bahreïn dans le Golfe persique et potentiellement le Soudan.

A côté de ça, le Président tchadien a accordé une interview à la chaine de télévision i24NEWS, le 26 novembre, Idriss Deby y a déclaré : « J’ai annoncé hier que nous renouerions les relations diplomatiques entre le Tchad et Israël dans les prochaines semaines ». Une nuance doit être faite tout de même. Renouer avec les autorités de Jérusalem ne signifie en aucune façon que la cause palestinienne sera « négligée » tient-il a précisé.

« Nous sommes venus ici cette fois-ci avec un programme précis car nous n’avions pas de relations diplomatiques avec Israël depuis 1972 et le but était de renouer ces relations. Nous n’avons aucun problème avec monsieur Mahmoud Abbas le président de l’Autorité palestinienne, il est notre ami et a participé à tous les comités de l’Union africaine », souligne Idriss Deby.

 

 

Tchad : Idriss Deby impressionné par le savoir-faire agricole israélien

Dans les prochains jours, une délégation israélienne séjournera au Tchad, afin de prendre contact avec les acteurs du secteur agricole.

 

En séjour d’amitié et de travail en Israel depuis le 25 novembre, Idriss Deby a effectué une visite dans le centre de recherche agricole dans le sud du pays. Visite des fruits et légumes exposés, rencontre de travail avec les responsables dudit centre, le Chef de l’Etat a vivement salué le remarquable travail fournit par les producteurs israéliens. Il les a invités à partager leur savoir-faire avec le pays de Toumaï.

Lors de cette visite, le premier responsable de ce centre agricole, a promis de dépêcher à N’Djaména  une délégation des techniciens agricoles pour une prise de contact avec les acteurs concernés. Israël exporte depuis longtemps son savoir-faire dans le domaine agricole. Des techniques qui ont été développées en raison des conditions désertiques difficiles comme celles du Tchad.

Le désert israélien est presque transformé en zone agricole grâce aux nombreuses recherches agricoles pointues. Résultat, ont fait pousser toutes sortes de fruits et de légumes dans cette zone aride.

Idriss Deby a d’ailleurs lui-même planté un olivier symbolisant la paix en israélien. Qu’il soit mis en terre ou dans un pot, l’olivier est certainement l’arbre fruitier qui pousse avec succès en terre Israélienne.

 

 

 

 

Tchad: peuple toubou, un peuple de guerrier

C’est de cette communauté qu’est issue les combattants du comité d’autodéfense de Miski selon le porte-parole de ce groupe du nord du pays.

 

La situation est encore confuse dans le nord du Tchad. Le ministère de la Défense assure avoir « délogé et dégagé l’ennemi » de Miski depuis samedi, ce que dément le comité d’autodéfense qui le combat dans cette ville. Ce dernier dit avoir chassé l’armée et dénonce un « blocus » de la ville et de la région aux conséquences humanitaires « catastrophiques ». Officiellement, le pouvoir central dit lutter contre des « orpailleurs illégaux » et des « trafiquants d’armes » ou « d’êtres humains », mais le comité d’autodéfense qui s’est créé début novembre pour « empêcher l’exploitation des mines d’or au profit du clan Deby » et contre le nouveau redécoupage administratif qui morcelle le Tibesti, dit lutter pour son « honneur » et sa « terre ».

Le porte-parole du comité d’autodéfense de Miski revendique un millier de combattants, issus essentiellement des tribus toubous qui peuplent la sous-préfecture de Yebbi-Bou. C’est encore à ce stade une sorte de milice locale qui n’a pas un commandement central, mais deux de ses leaders se détachent du lot aujourd’hui, selon plusieurs sources. Le colonel Rozi Losso, un ancien officier de l’armée tchadienne, et Kella Goukouni, un des chefs de cantons de la sous-préfecture de Yebbi-Bou, limogé il y a plusieurs mois par le pouvoir central.

Ils ont sous leurs ordres des combattants très aguerris. Une partie est passée par l’armée tchadienne, une autre par la rébellion armée du MDJT, le Mouvement pour la démocratie et la justice, qui a combattu le président Idriss Deby de 1998 à 2002. Enfin les plus jeunes, élevés dans la pure tradition toubou sont habitués au maniement des armes. Leur porte-parole Molly Sougui assure qu’ils ne disposent pas d’armes lourdes. « Nos combattants ont gagné parce qu’ils ont une expérience de 40 ans de guerre et une bonne connaissance du terrain », explique-t-il.

Miski se trouve en plein massif du Tibesti, dans le nord-ouest du Tchad. Une zone montagneuse favorable à la guérilla et où les chars et armes lourdes de l’armée ne peuvent pas manœuvrer facilement, confirme un spécialiste du Tchad. Aujourd’hui, le Comité d’autodéfense crie victoire, et dit viser à moyen et long terme une fédération de tous les mouvements politico-militaires qui luttent contre le pouvoir d’Idriss Deby.

Nécrologie : le Tchad rend un dernier hommage à Me Bechir Madet

Le notaire et ancien ministre tchadien est décédé à Paris en France le 10 novembre 2018 dernier, de suite d’une crise cardiaque.

 

Il devait souffler sur sa 54eme bougie le 11 novembre. Mais la mort en a décidé autrement. Me Bechir Madet s’en donc allé le 10 novembre dernier, laissant derrière lui une veuve et quatre enfants éplorés.

Décédé en France des suites d’une crise cardiaque, son corps a été rapatrié au Tchad le 20 novembre dernier. Ce 21 novembre, lors de ses obsèques officielles, tous les Tchadiens ont eu la possibilité de lui rendre un dernier hommage. Au rang de ceux-ci, le Président de la République Idriss Deby.

Comme toutes les personnes qui ont fait le déplacement pour le domicile familial, Idriss Deby a présenté ses condoléances à la famille et a salué la mémoire du disparu. Après s’être incliné devant le cercueil du défunt, le Chef de l’Etat a rempli le livre de condoléances.

Il y a dit le plaisir qu’il a eu « de travailler avec un infatigable serviteur de l’Etat, un homme intègre et un cadre compétent, bref un parfait ministre de la République. Sachez que la mort ne vous arrache pas aujourd’hui à l’affection de votre famille nucléaire et celle de votre communauté mais c’est tout le Tchad qui vous pleure ».

Maître Béchir Madet a occupé plusieurs portefeuilles au sein du gouvernement. Notamment celui de la Justice, celui du Pétrole, et celui des Mines. Il est né à Kolobo dans la région du Mayo Kébbi-Est. Diplômé de l’Ecole nationale d’administration et de la magistrature (ENAM), ​il s’est également formé à l’école de notariat de Nîmes, en France.

Un concert sera organisé ce jeudi 22 novembre à l’espace fest’africa avant le transport de la dépouille vendredi à Kolobo où il sera inhumé le samedi 24 novembre prochain.

 

 

 

 

 

 

 

 

Réseautage : Idriss Deby sonne la fin de la récréation

Lors du Conseil des ministres qui s’est tenu hier 15 novembre au Palais du 15 janvier, le Président a invité les ministres à ne pas se servir de leur fonction à d’autres fins.

 

Le président de la République a exhorté hier, jeudi 15 novembre, la nouvelle équipe gouvernementale, à la cohésion, au respect mutuel, à la solidarité gouvernementale, et à l’obligation de réserve. Conformément au devoir de réserve, les ministres sont invités à ne pas se servir de leur fonction à d’autres fins, à appliquer le principe de neutralité du service public, à ne pas mettre en difficultés l’administration et à éviter tout comportement qui pourrait porter atteinte à la considération du service public par les citoyens.

Le chef de l’Etat a insisté sur la célérité dans l’exécution des instructions et a demandé aux membres du gouvernement de respecter la hiérarchie. Les membres du gouvernement dépendent directement du chef de l’Etat ; à travers ce rappel au respect de la hiérarchie, Idriss Déby veut barrer la route aux initiatives personnelles sans son accord et à certaines déclarations prononcées en public.

En dépit des prestations de serment confessionnel, Idriss Déby a relevé que les nominations se font de manière complaisantes et clientélistes, n’obéissant pas aux critères exigés. Pour la première fois depuis son instauration, l’effectivité du serment confessionnel est remise en cause. Implicitement, le président admet être lui-même amené à signer des décrets de nomination initiés sur des bases « complaisantes et clientélistes » ; toutefois, il en impute la responsabilité à certains ministres et lobbys qui lui ferraient des propositions erronées.

Déby a demandé aux membres du gouvernement que cessent les lobbys et les groupes d’intérêts qui fragilisent le système gouvernemental. En août dernier, le précédent ministre des Finances et du Budget, Issa Mahamat Abdelmamout, avait déploré ouvertement l’influence persistante des lobbys dans les nominations à des postes de responsabilité. L’ex-ministre avait parlé de pressions incessantes envers lui et les autres ministres, lors d’un entretien à la radio nationale. Il avait même affirmé que « le président sait très bien que parfois, on ne peut rien contre ces gens », faisant allusion aux lobbys, avant d’être relevé quelques semaines plus tard.

Le président de la République a par ailleurs décrié les missions fantaisistes et inopportunes effectuées par les membres du gouvernement à l’étranger. Ce n’est pas la première fois que le chef de l’Etat adresse ce rappel aux ministres, il le répète à chaque remaniement. Certains ministères inscrivent des déplacements extérieurs dans leur budget afin de multiplier les frais de missions journaliers. Les missions à l’étranger sont en effet mieux rémunérées que les déplacements provinciaux. Lors du premier conseil des ministres de la 4ème République, Idriss Déby avait également appelé les ministres à privilégier le contact avec le peuple, et à multiplier les déplacements internes, au plus profond du Tchad. Le chef de l’Etat a fermement instruit pour que les missions à l’intérieur du pays soient désormais privilégiées.

Tchad : les députés disent Oui à la création du Fonds monétaire africain

L’Assemblée nationale tchadienne a adopté hier 13 novembre un projet de loi portant ratification au protocole relatif à la création du fonds monétaire africain.

 

Idriss Deby est désormais libre de ratifier le protocole de création du fonds monétaire africain. Les députés tchadiens lui ont donné quitus hier. Ce projet de loi a été adopté avec 128 pour, et zéro abstention.

La création d’un fonds monétaire africain, est un projet de l’Union africaine. Celui-ci vise à mettre en place une institution financière qui soit propre à l’Afrique, afin de d’amorcer le décollage économique du continent.

Le ministre de l’Economie et de la Planification du développement, Issa Doubragne, présent lors des débats à l’Assemblée nationale, a relevé que « ce projet de loi répond à la politique du gouvernement » mise en place dans le pays.

L’objectif du Fonds est de faciliter l’intégration des économies africaines par le biais de l’élimination des restrictions commerciales, d’une intégration monétaire plus accrue, du financement nécessaire de la croissance, de la réduction de la pauvreté et de l’endettement des États parties, conformément aux objectifs de l’Union. Un second projet de loi relatif au Parlement panafricain a également été adopté.

 

 

Abderamane Djasnabaille : « l’amnistie générale doit bénéficier à tous »

Depuis quelques jours, de nombreuses personnes se prononcent contre l’application sélective de l’amnistie générale prononcée par le Président Deby.

 

Pour Abderamane Djasnabaille, ancien ministre des droits de l’homme du Tchad, « Faire la paix c’est aussi se pardonner, quelle qu’en soit la religion ». Mais la paix voulue par le président Déby se heurte à la bonne application de l’amnistie générale qui doit favoriser le retour au bercail des exilés politiques et la libération des détenus politiques pour la construction du Tchad.

Selon certaines associations de défense des droits humains telle que l’association citoyenne pour l’application intégrale de l’amnistie, cette volonté du chef de l’Etat tchadien se traduit en acte d’une manière sélective. La preuve en est que beaucoup de détenus politiques sont maintenus en prison jusque-là. « Le président de la République s’est élevé à ce niveau, il ne faut pas le rabaisser. Quel qu’en soit le crime, le délit, l’amnistie générale doit bénéficier à tous les concernés sans exception », affirme Abderamane Djasnabaille.

L’ambassadeur de la paix se félicite du sens d’ouverture vers la voie de la paix pour la construction du Tchad par le président de la République Idriss Deby Itno. Cette amnistie permettra à tous les fils du Tchad de rentrer pour participer à la construction de ce beau pays.

Toutefois, l’amnistie accordée n’inspire pas confiance à tous les exilés. Abderamane Djasnabaille de dire que « plusieurs exilés politiques sont réticents mais il faut des garanties, mettre en place une structure qui va s’approcher de ceux-là pour apporter les garanties de la paix. Il faut créer la dynamique pour la paix ».

« La guerre a détruit notre pays, le Tchad ne mérite plus la guerre » indique l’ambassadeur de la paix. Il appelle tous les fils du Tchad se trouvant dans la mauvaise posture à se manifester pour bénéficier de l’amnistie générale.

Le président Deby doit une fois de plus manifester sa bonne volonté en ordonnant l’application intégrale de cette amnistie tant pour les prisonniers politiques tant pour les exilés. C’est la seule manière de faire regagner la légalité et le bercail tous ceux qui se trouvent ailleurs.

Tchad : deux départs enregistrés dans le nouveau gouvernement

Il s’agit l’ancien ministre de la Défense Issa Djadallah, et de l’ex ministre du commerce et des Mines Youssouf Abassalah.

 

Deuxième remaniement ministériel depuis l’avènement de la quatrième République. Idriss Deby a procédé ce vendredi 09 novembre la constitution d’un nouveau gouvernement. Ce sont les mêmes personnes qu’on y retrouve pour l’essentiel, seuls les postes ont changé.

C’est le cas notamment du ministre de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, Ahmat Mahamat Bachir, du ministre en charge de la Défense nationale, Bichara Issa Djadallah. Ils sont respectivement remplacés par Mahamat Abba Ali Salah et Daoud Yaya Soumaïne.

Le fait le plus remarquable de ce remaniement est le départ du ministre des Mines, du Développement industriel, Commercial et de la Promotion du secteur privé, Youssouf Abba Salah. Il est remplacé à son ancien poste par Ahmat Mahamat Bachir.

Idem pour le ministre du commerce et des Mines Youssouf Abassalah. Le ministère change de dénomination et devient Ministère des Mines, du Développement Industriel, Commercial et de la Promotion du Secteur Privé. Il sera désormais dirigé par Ahmat Mahamat Bâchir

L’ancien ministère des Postes, des Nouvelles technologies de l’information et de la communication a été éclaté en deux ministère. On retrouve désormais un Ministre de la Communication, Porte-Parole du Gouvernement en la personne de Oumar Yaya Hissein. Et aussi un Ministre des Postes, des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : Ndolenodji Alixe Naïmbaye

Rappelons que le dernière remaniement ministériel, dont le premier sur la 4e République remonte au 18 juin dernier. On y avait noté le limogeage de cinq personnalités et quelques changements de portefeuilles.

 

 

 

 

 

 

Tchad : voici la composition du nouveau gouvernement

Idriss Deby Itno vient de faire le remaniement de son gouvernement, nous vous proposons de trouver ci-dessous la liste du gouvernement de ce vendredi 9 novembre 2018.

 

 Article 1er : Le Gouvernement de la République du Tchad est remanié comme suit :

–    Ministre d’Etat, Ministre Conseiller à la Présidence de la République : Dr NOURADINE DELWA KASSIRE COUMAKOYE

–    Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine, de la Coopération Internationale et de la Diaspora : MAHAMAT ZENE CHERIF

–    Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Chargé des Droits Humains : DJIMET ARABI

–    Ministre de l’Administration du Territoire, de la Sécurité Publique et de la Gouvernance Locale : MAHAMAT ABALI SALAH

–    Ministre Délégué à la Présidence Chargé de la Défense Nationale, des Anciens Combattants et Victimes de Guerre : DAOUD YAYA SOUMAÏNE

–    Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation : Dr DAVID HOUDEINGAR NGARIMADEN

–    Ministre   des   Infrastructures,   des  Transports   et   du   Désenclavement : ABDRAMANE MOUCTAR MAHAMAT

–    Ministre des Finances et du Budget : ALLALI MAHAMAT ABAKAR

–    Ministre de l’Economie et de la Planification du Développement : ISSA DOUBRAGNE

–    Ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique : ABOUBAKAR ASSIDICK TCHOROMA

–    Ministre de la Santé Publique : AZIZ MAHAMAT SALEH

–    Ministre de la Fonction Publique, du Travail et du Dialogue Social : ALI MBODOU MBODOUMI

–    Ministre de la Formation Professionnelle et des Petits Métiers : Mme MADJIDIAN PADJA Ruth

–    Ministre de la Communication, Porte-Parole du Gouvernement : OUMAR YAYA HISSEIN

–    Ministre des Postes, des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : Mme NDOLENODJI ALIXE NAÏMBAYE

–   Ministre des Mines, du Développement Industriel, Commercial et de la Promotion du Secteur Privé : AHMAT MAHAMAT BÂCHIR

–    Ministre du Pétrole et de l’Energie : BOUKAR MICHEL

–    Ministre de l’Aménagement du Territoire, du Développement de l’Habitat et de l’Urbanisme :

Mme ACHTA AHMAT BREME

–    Ministre de la Production, de l’Irrigation et des Equipements Agricoles : Mme LYDIE BEASSEMDA

–    Ministre de l’Aviation Civile et de la Météorologie Nationale : MAHAMAT TAHIR OROZI

–    Ministre de l’Elevage et des Productions Animales : GAYANG SOUARE

–     Ministre de l’Environnement, de l’Eau et de la Pêche : SIDICK ABDELKERIM HAGGAR

–    Ministre du Développement Touristique, de la Culture et de l’Artisanat : MADELEINE ALINGUE

–    Ministre de la Femme, de la Protection de la Petite Enfance et de la Solidarité Nationale : Dr DJALAL ARDJOUN KHALIL

–    Ministre de la Promotion des Jeunes, du Sports et de l’Emploi : MAHAMAT NASSOUR ABDOULAYE

–    Ministre Secrétaire Générale du Gouvernement, Chargée des Relations avec l’Assemblée Nationale : Mme MARIAM MAHAMAT NOUR

–    Secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères, à l’Intégration Africaine, à la Coopération Internationale et à la Diaspora : NDORDJI NAZAIRE

–    Secrétaire d’Etat à l’Education Nationale et la Promotion Civique : Mme ACHTA SALEH DAMANE

–    Secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget : AHMED ALKHOUDAR ALI FADEL

–    Secrétaire d’Etat à l’Economie et à la Planification du Développement : HISSEIN TAHIR SOUGUIMI

–   Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement : MAHAMAT HAMID KOUA

Article 2 : Le présent Décret qui abroge toutes dispositions antérieures contraires, prend effet pour compter de la date de sa signature, sera enregistrent publié au Journal Officiel de la République.

Tchad : le USPR veut démasquer la face cachée de la 4e République

C’est sur cette idée que le parti politique fondé par l’ancien journaliste a décidé de faire sa rentrée politiqué le 03 novembre dernier.

 

Les membres et sympathisants du parti politique, Union Sacrée Pour la République (USPR), se sont réunis ce samedi 03 novembre à la Maison des Medias du Tchad. C’était à l’occasion de la rentrée politique de leur parti. Et le thème choisi pour marquer l’évènement est « démasquée la face cachée de la 4ème République ». Au cours de cette rencontre, le président du parti François Djékombé, a dénoncé le régime en place.

Pour lui, « le régime MPS est un régime tueur des Tchadiens avec une destruction planifiée et programmée de la jeunesse : du chômage ambiant à la fermeture des écoles en passant par la suppression des bourses d’études sensée aider le Cnou à améliorer les conditions d’études, rien n’est fait sur le terrain et les étudiants n’ont d’yeux que pour pleurer ».

Un autre point qui indigne l’ancien journaliste de BBC est que « depuis trois ans, l’Assemblée nationale fonctionne de manière légale, mais illégitime, parce que le mandat prolongé de ceux-ci est dans les seul but de satisfaire les besoins de Deby. Il est impératif de mettre sur pied sans délais une nouvelle législature. Il est de même pour le mandat des maires et autres conseillers municipaux arrivé à expiration cette année ».

Face à cet état de chose, l’USPR prône « une société basée sur l’égalité de chance pour tous les citoyens et sur l’équité. Une société basée sur une justice libre et indépendante. Une société basée sur le respect et la promotion de la dignité humaine ».

François Djékombé invite donc le President Deby à « organiser des élections anticipées et de se retirer du pouvoir de manière honorable. Ainsi, l’histoire retiendra de lui, un démocrate qui après 28 ans de règne sans partage a préféré prendre sa retraite pour assurer la stabilité du Tchad et la continuité de ses acquis démocratiques ».

L’USPR dont la couleur phare, le jaune, représente la lumière et l’espoir pour les Tchadiens, justifie la forte présence de journalistes dans son bureau exécutif par le fait que « Chacun a ses rêves et aucun texte n’interdit aux journalistes de faire la politique. Nous sommes des journalistes bien sûr, mais nous faisons la politique à visage découvert, pas de manière voilée ».

Pour rappel c’est le 17 août 2018 que l’Union Sacrée Pour La République (USPR) a été créée. Et quelques jours plus tard dont, le 27 aout 2018, il a lançait officiellement ses activités.

Tchad : Acheick Ibni Oumar est de retour au pays

L’ancien opposant au régime d’Hissène Habré et ancien conseiller du président actuel, a été accueilli à sa descente d’avion ce 04 novembre par le ministre de l’Administration du territoire.

 

Après 25 années passées en exil, il est de retour sur sa terre natale. Il s’agit de Acheick Ibni Oumar. L’ancien homme politique tchadien a été accueilli à son arrivée par le ministre de l’Administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale, Ahmat Mahamat Bâchir. Ce dernier était accompagné du directeur de cabinet civil adjoint du Président de la République, M. Brahim Mahamat Djamaladine.

Ce retour de Acheick Ibni Oumar fait suite à l’amnistie générale qu’avait annoncé le Président Idriss Deby Itno au moment de la promulgation de la 4ème République, au mois de mai dernier. L’ancien ministre avait d’ailleurs ouvert la porte à un éventuel retour sur RFI son intention de rentrée quelques jours après l’annonce de cette amnistie.

Ses premiers mots à sa descente d’avion montrent bien qu’il est heureux de rentrer chez lui. « L’exil politique est une anomalie, une exception. La place normale de tout homme politique ou de tout citoyen soucieux de l’avenir du pays c’est être au sein de sa société. Mais les circonstances parfois, imposent ces genres de situations. Donc pour moi c’est juste un retour à la normale, un retour à la maison auprès des parents, des amis, des collègues, des amis de jeunesse et certains de mes maitres, qui m’ont formé à l’école ou à l’école de la vie », a-t-il déclaré.

Depuis son départ du Tchad en 1994, Acheick Ibni Oumar a parcouru de nombreux pays. En effet, il a séjourné en Afrique de l’Ouest, Afrique de l’Est, au Moyen-Orient et en Europe soit la France qui est sa dernière ville de résidence hors du pays.

Homme fort de la politique tchadienne, il a été au cœur des tournants important de celle-ci. « Il a su cheminer avec les vagues, tendances et mouvements divers que le Tchad a vus naitre, évoluer et même disparaitre. Il a été partie prenante des luttes armées et des négociations en vue d’apporter le changement au Tchad », écrit tchadinfos.

Acheick Ibni Oumar, 67 ans, a été dans les années 70 l’un des leaders du Front de Libération Nationale du Tchad sous le régime de l’ancien président Goukouni Weddeye. En 1982, il avait pris la tête du Conseil Démocratique Révolutionnaire qui a combattu l’ancien régime d’Hissein Habré avant de devenir son ministre des affaires étrangères en 1989. A la chute de Habré il devient conseiller spécial du président Idriss Déby (1990-1991). Il est ensuite ambassadeur du Tchad aux États-Unis, et haut représentant auprès des Nations unies (1992-1993).

L’ancien ministre compte meubler ses journées en se consacrant à sa famille et en apportant son à la jeunesse. Cependant, il tient à ce que les choses soient claires pour tout le monde, en ce qui concerne la politique : « Je n’ai pas de rôle particulier à jouer ».

 

Diplomatie: des liens d’amitié se lient entre le Tchad et Israël

Les deux pays entretenaient déjà des relations dans les années 1960, mais suite à des pressions des Etats arabes, N’Djamena avait rompu toutes ses relations avec Israël.

 

Depuis quelques années, on note un réchauffement des relations entre Israël et le Tchad, particulièrement depuis juillet 2016, lorsque l’ancien directeur-général du ministère des Affaires étrangères Dr. Dore Gold avait été reçu par le président tchadien Idriss Déby dans son palais. Le Tchad est un grand pays d’Afrique (1,3 millions de km2), dont la moitié de la population est musulmane. Il est membre de la Ligue arabe. Les deux pays entretenaient déjà des relations dans les années 1960, mais suite à des pressions des Etats arabes, N’Djamena avait rompu toutes ses relations avec Israël.

La visite de Dore Gold faisait suite à la tournée diplomatique très réussie du Premier ministre dans toute une série de pays du continent africain. Le réchauffement des liens entre Israël et de nombreux pays africains répond à des intérêts économiques, technologiques, politiques et sécuritaires de ces pays ainsi qu’à des intérêts diplomatiques israéliens.

Cette semaine, un fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères a annoncé lors d’un point de presse que des relations diplomatiques seront bientôt établies entre les deux pays.

 

 

Lac Tchad : des officiers de l’armée limogés

Il s’agit des deux commandants de la zone n°4. Cela fait suite à un décret présidentiel publié hier lundi 29 octobre.

 

Le président a décidé ce lundi 29 octobre de remettre de l’ordre au sein de la zone de défense militaire n°4 pour éviter que telles attaques puissent se reproduire contre une garnison de l’armée dans la province du Lac Tchad.

Il passe à la vitesse supérieure en limogeant, par un décret lu cet après-midi, les deux commandants de la zone n°4, à savoir le commandant de la zone et son adjoint : le général de brigade, Dilony Darkallah et le colonel, Hissein Docko Yaya qui sont respectivement remplacés par le général de brigade, Bokhit Kossi Bermari et le colonel, Ahmat Fougoumi Yaya.

L’instruction a été donnée par le président tchadien de transférer la garnison militaire de la zone n°4 basée à Bol vers Kaiga Kindiria, pour permettre à l’armée de prendre toutes les dispositions nécessaires afin de contenir les attaques de Boko Haram sur le sol tchadien.

Ces officiers de l’armée limogés paient aujourd’hui la facture de leur manque de vigilance dans la coordination et la surveillance par des patrouilles constituées de leurs éléments, dans la zone de défense n°4 du Lac Tchad.

Après la descente du président de la République le 12 octobre dernier à Kaiga Kindiria, une localité située à 18 km du Nigeria et à 14 km du Niger dans laquelle une attaque attribuée aux éléments de Boko Haram s’est produite contre une position tenue par l’armée régulière, de nouvelles mesures ont été prises.

Le président, Idriss Deby, lors de cette visite, a constaté un manque de vigilance et l’absence de coordination entre les officiers hauts gradés de la zone n°4, ce qui serait perçu comme étant à l’origine de l’attaque contre une base de l’armée tchadienne. Les assaillants ont attaqué à 4h30 du matin, entraînant des combats et des pertes dans les deux camps.

 

Diplomatie : Macron en visite au Tchad d’ici la fin d’année

C’est ce qu’a révélé un article publié le 24 octobre sur le site internet français www.la-croix.com.

 

la-croix.com est clair. D’ici le mois de décembre, le Président tchadien Idriss Deby aura l’honneur de recevoir son homologue français, Emmanuel Macron. Et ce sera la première fois que le Président Français foule le sol tchadien.

Toujours selon ce journal en ligne, la date exacte de sa venue n’est pas encore décidée. Mais la destination, elle, est bien calée. « En allant au Tchad dans les prochaines semaines, Emmanuel Macron se rend dans un pays clé pour le dispositif sécuritaire français dans la région. Siège de l’opération Barkhane, la capitale tchadienne joue le rôle de tour de contrôle des éléments français en Afrique ».

Le Tchad est en outre une destination importante pour la France car c’est sa capitale, N’Djamena, qui abrite la centrale des renseignements français « dans la lutte contre Boko Haram dans la région du lac Tchad : un renseignement qui profite essentiellement au Tchad, au Niger et au Cameroun ».

Rappelons d’ailleurs que le prédécesseur d’Emmanuel Macron, François Holland, avait également effectué une visite au Tchad au cours de son mandant. C’était le 18 juillet 2014. Celle-ci entrait dans le cadre de la mise en place du dispositif de sécurité Barkhane.

L’armée française est installée au Tchad il y a de longues années. En effet, depuis le lancement de l’opération Épervier en 1986.

 

N’Djamena accueillera une rencontre sur la criminalité dans les forêts du bassin du Congo

Cette rencontre internationale se tiendra au courant du mois de janvier 2019 prochain. A cet effet, le ministre d’Etat du Royaume de Belgique a été reçu par le Président Deby.

 

Les représentants des pays appartenant au bassin forestier du Congo ont rendez-vous au Tchad en janvier 2019. En effet, à cette date se tiendra dans le pays une Conférence Internationale sur la lutte contre le braconnage et autres activités criminelles transfrontalières dans les forêts du bassin du Congo.

Dans le cadre des préparatifs à ce grand évènement, le facilitateur du Projet de partenariat pour les forêts du bassin du Congo et par ailleurs ministre d’Etat du Royaume de Belgique, François-Xavier De Donnea, a été reçu en audience par le Président Idriss Deby Itno le 23 octobre dernier.

L’homme politique belge est au Tchad pour une visite de travail de 48 heures. Au cours de cette rencontre, les hommes se sont entretenus non seulement sur la criminalité dans les forêts du bassin du Congo, mais également de celle qui sévit actuellement dans le bassin conventionnel du Lac Tchad, avec les exactions de Boko Haram.

Avant sa rencontre avec Idriss Deby, François-Xavier De Donnea a été reçu en audience par le Ministre des Affaires Étrangères, Chérif Mahamat Zène, le 22 octobre 2018. L’entretien a également porté sur la tenue prochaine de la Conférence internationale sur la criminalité dans les forêts du bassin du Congo.

Au total sept pays d’Afrique centrale et du Sahel prendront part aux travaux de cette conférence. La forêt du bassin du Congo est le deuxième massif forestier tropical après la forêt amazonienne. Elle couvre plus de deux millions de km² et est partagée entre six pays : le Cameroun, la République centrafricaine, la République du Congo, la République démocratique du Congo, le Gabon et la Guinée équatoriale.

 

 

 

 

 

 

 

CEMAC : un sommet extraordinaire se prépare à N’Djamena

À cette occasion, le Président de la communauté a été reçu par le Président tchadien Idriss Deby,  président en exercice de  la communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac).

 

Une audience au président de la commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, Pr. Daniel Ona ONDO a été accordée par le chef de l’Etat,  Idriss Deby Itno, le 22 octobre 2018. Au menu de l’entretien entre les deux hommes, les préparatifs du prochain sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEMAC prévu à N’Djamena du 24 au 25 octobre 2018.

Les entretiens entre le Chef de l’Etat tchadien, président en exercice de la CEMAC et le président de la Commission de cette institution sous régionale sont fréquents. Quatre mois à peine après leur dernière entrevue, Pr. Daniel Ona ONDO et quelques autres cadres de l’institution, à l’instar du gouverneur de la BEAC M. Abbas Mahamat Tolli, sont reçus par le président de la République Idriss Deby Itno. Si un tour de l’actualité de la CEMAC a été fait, les discussions se sont focalisées plus sur le sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement pour lequel les derniers détails ont été réglés d’après le Président de la commission.

« Le président de la République du Tchad Idriss Déby Itno, qui est aussi le président de la conférence des chefs d’Etat et du gouvernement de la CEMAC a convoqué une conférence extraordinaire des chefs d’Etat pour la 25 octobre 2018. Il est tout à fait normal qu’il nous convoque pour que nous puissions faire le point de la situation qui prévoit dans notre sous-région. Nous sommes venus lui rapporter les éléments d’appréciation », précise le président de la commission qui estime que globalement, la situation en l’Afrique centrale s’est améliorée depuis décembre 2016.

« Mais ces améliorations ne sont pas encore substantielles », relativise-t-il. Il ajoute qu’il est tout à fait normal que les chefs d’Etats puissent se réunir pour donner un coup de pouce pour que la situation s’améliore. « Au niveau de la réserve de changes la situation n’est pas très bonne, le taux de croissance n’est pas le meilleur, au niveau de rapatriement de recettes d’exportation, ce n’est pas dans la bonne direction. Donc nous avons déblayé le chemin et avons mis à la disposition des chefs d’Etats les différentes réflexions que nous avons à notre niveau qui vont permettre de nourrir la conférence des chefs d’Etats », informe-t-il.

Tchad : questions au tour de l’effectivité de l’amnistie général décrétée par Deby

C’est le 04 mai dernier que le Président de la République avait annoncé cette mesure au moment de la promulgation de la 4e République.

 

L’amnistie générale signée par le président Tchadien Idriss Deby, il y a 4 mois, lors de la promulgation de la Constitution de la 4ème République suscite des interrogations.

Cette loi d’amnistie est en faveur des opposants politico-militaires du régime.

En visite dimanche à la maison d’arrêt de N’Djamena, Dinamou Daram, président du parti des Socialistes Sans Frontières, a estimé que l’amnistie n’est pas effective.

Il a cité les cas de Baba Laddé, un ancien chef rebelle et Moussa Tao, accusé de conspiration contre le régime, qui restent en prison.

Pour le Ministre de la justice garde des Sceaux, Djimet Arabi, l’ex-chef rebelle Baba Ladée est poursuivi pour des faits qui ne sont pas concernés par l’ordonnance portant amnistie générale.

Le texte prend en compte tous les faits commis entre 1991 et mai 2018.

En 2011, le président Deby avait amnistié tous les prisonniers de guerre appartenant aux différents groupes politico-militaires et gracié des chefs rebelles.

Ils avaient été condamnés à mort par la cour d’appel de N’Djamena pour  »s’être rendus coupables d’atteinte à l’ordre constitutionnel, à l’intégrité du territoire et à la sécurité de l’Etat ».

Rappelons qu’au moment de l’annonce de cette mesure, le ministre de la justice affirmait que : « Quand on parle de l’amnistie, c’est une loi qui efface toutes les infractions qui ont été commises, et ça le fait d’une façon rétroactive. Même ceux qui ont détourné de l’argent, ceux qui ont tué, ceux qui ont pillé. Une fois qu’il y a cette loi d’amnistie, elle efface toutes les infractions et ils peuvent tranquillement rentrer chez eux. »

Tchad : Le maréchal Haftar était à N’Djamena

L’homme fort de la Libye a été reçu par le Président Idriss Deby Itno en début de cette semaine selon une source bien introduite à la présidence tchadienne.

 

C’est la deuxième fois qu’ils se rencontrent dans la capitale tchadienne en moins de deux mois, sans qu’aucun contenu de leur échange ne filtre, selon la même source. Idriss Déby s’est plusieurs fois affiché comme étant proche de Khalifa Haftar.

Bête noire des islamistes, le maréchal Haftar soutient en Libye un gouvernement parallèle qui exerce son pouvoir dans l’est du pays et qui conteste l’autorité du gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale et basé à Tripoli (ouest).

Le sud libyen abrite plusieurs groupes rebelles tchadiens, dont certains d’entre eux accusent N’Djamena d' »utiliser » son allié libyen pour mater les rebellions aux portes du Tchad.

En août, l’un de ces groupes armés rebelles, le Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR), a lancé depuis la Libye une offensive sur la région du Tibesti, dans l’extrême-nord du Tchad, avant de repartir s’abriter dans le sud libyen.

Là-bas, des groupes armés rivaux combattent régulièrement, notamment pour le contrôle de la contrebande dans cette région du Sahel peu contrôlée par les armées nationales.

Comme le sud libyen, le nord du Tchad est également propice à de nombreux trafics entre le Tchad, le Soudan, le Niger et la Libye.

Mardi à N’Djamena, le président Déby a également reçu en audience le ministre soudanais des Affaires étrangères, Al-Dierdiry Al-Dhikheri, selon la même source.

Enfin, un conseiller spécial du président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, était présent mercredi à N’Djamena, où il doit rencontrer M. Déby, a indiqué la source proche de la présidence tchadienne.

L’objet de cette visite n’a pas été précisé. L’Egypte est un acteur clé dans le règlement de la crise libyenne, et soutient le maréchal Khalifa Haftar.

Tchad : la base militaire de Bol transféré à kaïga-kindjiria

L’ordre a été donné par le Président de la République Idriss Deby. C’était hier 17 octobre alors qu’il rendait une visite aux militaires de la localité de Kaïga-Kindjiria.

 

Le chef de l’État, Idriss Deby a ordonné ce mercredi 17 octobre 2018 le transfert immédiat de la grande base militaire de l’armée tchadienne basée à Bol dans le village de Kaïga-Kindjiri, localité située à 18km du Nigeria.

Cette décision a été prise au cours d’un déplacement du président à Kaïga-Kindjiri, une localité où l’armée tchadienne a subi une attaque de Boko Haram il y a près d’une semaine.

Le chef des armées qui se trouve toujours au Lac Tchad, a également a instruit la hiérarchie militaire à procéder chaque année, à la relève des soldats se trouvant dans les zones d’opérations.

Il était aussi question pour le Chef de L’Etat de remonter le moral des troupes  et constater de visu les dégâts après le passage des éléments de Boko-Haram.

C’est après ces instructions que le Président de la République a quitté  Kaïga-Kindjiria pour Bol, chef-lieu de la province du Lac Tchad.

Tchad-Chine : rencontre entre Deby et Xi Jinping

Les deux Chefs d’Etats se sont parlé hier 05 septembre en marge du Forum sur la coopération sino-africaine lors du Sommet de Beijing 2018.

 

Le président chinois Xi Jinping a rencontré mercredi à Beijing son homologue tchadien, Idriss Deby Itno, qui a participé au Sommet de Beijing 2018 du Forum sur la coopération sino-africaine.

Xi a mis l’accent sur la réussite complète du sommet récemment clôturé et a exprimé ses remerciements à M. Deby pour sa contribution importante à cette réussite.

Rappelant ses dernières rencontres avec le président tchadien et plusieurs consensus importants atteints par les deux chefs d’Etat, M. Xi a appelé les deux parties à mettre à profit les résultats et à saisir l’opportunité de l’application des consensus du sommet afin d’étendre les domaines de coopération pour davantage de résultats.

Les deux parties doivent maintenir l’élan des échanges de haut niveau, renforcer les échanges dans divers domaines de tous niveaux, et continuer à se soutenir dans les affaires liées à leurs intérêts fondamentaux, a indiqué M. Xi.

Xi a fait savoir que la Chine était prête à collaborer avec le Tchad pour promouvoir l’application des projets d’infrastructures, élargir la coopération sur la prospection et l’exploitation de l’énergie, et aider le Tchad à faire progresser son industrialisation.

La Chine souhaite aider le Tchad à renforcer ses capacités de lutte contre le terrorisme, ainsi que dans le domaine de la sauvegarde de la paix et de la stabilité, a ajouté M. Xi.

Idriss Deby a exprimé ses félicitations pour la réussite du sommet de Beijing, indiquant qu’il était impressionnant de voir de nombreux dirigeants africains participer à un sommet et échanger leurs points de vue pour collaborer ensemble vers une communauté de destin Chine-Afrique de manière fraternelle et amicale. Selon lui, cela a reflété la confiance de l’Afrique envers le président chinois et la Chine, ainsi que leurs attentes et leur confiance vis-à-vis du partenariat sino-africain.

Les huit initiatives majeures proposées par M. Xi sont prévoyantes et adhèrent aux principes de sincérité, de résultats réels, d’affinité et de bonne foi, a indiqué M. Deby.

Après leur entretien, les deux chefs d’Etat ont assisté à la signature de documents sur la coopération bilatérale.

Tchad-Chine : Idriss Deby rencontre le Président de l’Assemblée chinoise

 

Le plus haut législateur chinois, Li Zhanshu, a rencontré ce mercredi 05 septembre, le président tchadien Idriss Deby Itno, qui a participé au Sommet de Beijing 2018 du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA).

Li, président du Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale (APN, parlement chinois), a indiqué que le sommet marquait le début d’un nouveau voyage de solidarité et de coopération entre le plus grand pays en développement et le continent comptant le plus grand nombre de pays en développement. La Chine travaillera avec le Tchad pour renforcer la coopération dans les domaines tels que l’énergie, les infrastructures et le contrôle de la désertification, a précisé M. Li.

Notant le succès du sommet, M. Deby a affirmé que le Tchad voulait renforcer la coopération mutuellement bénéfique avec la Chine dans le cadre du forum afin de promouvoir le développement commun.

L’Assemblée populaire nationale (APN) est la Chambre basse du Parlement algérien. Elle est composée de 4622 membres élus au suffrage universel direct pour un mandat de 5 ans. L’APN, fondée selon le modèle français, est régie selon les lois de la Constitution.

Tchad : le budget pour les législatives pas encore disponible

Lors de d’un entretien, le Président Idriss Deby a affirmé que la tenue des élections législatives est retardé par un manque d’argent.

 

L’incertitude plane encore sur la date des élections législatives au Tchad, déjà reportées à plusieurs reprises, faute de budget pour les organiser. Mais cette fois il semble que le dénouement soit proche, à en croire le chef de l’Etat, Idriss Déby Itno. Il a affirmé qu’il tient des promesses fermes de la part des partenaires financiers.

Déby Itno ne s’en cachait pas, depuis des mois : Il n’y a pas assez de sous dans les caisses pour financer le scrutin législatif. “Si aujourd’hui, je vous dis que nous pouvons organiser les élections législatives, je ne vous aurais pas dit la vérité”, a-t-il lâché récemment.

70 milliards de francs (un peu plus de 106 millions d’euros), c’est ce qu’il faut pour ce rendez-vous, avait-il indiqué dans l’’entretien diffusé vendredi. Il est vrai que les temps sont durs, depuis que les recettes du pétrole, dont viennent presque tous les revenus de l’Etat, ont fondu.

Ces élections étaient censées se tenir en juin 2015, elles avaient été différées à février 2017 puis à 2019. Mais avec les engagements des bailleurs, et une petite contribution locale, tout de même, le président pense pouvoir les convoquer en novembre 2018. Le Cadre national de dialogue politique (CNDP), organe regroupant la majorité, l’opposition et la société civile et chapeautant l’organisation des élections, a d’ailleurs été mobilisée dans ce sens.

Formule de prestation de serment : Idriss Deby se veut rassurant

A l’occasion de la 58e célébration de l‘indépendance du Tchad, le Président a répondu aux questions des journalistes, notamment sur les divergences autour de formule de prestation de serment.

 

Le Tchad célébrait, samedi 11 août, le 58e anniversaire de son accession à l’indépendance. À cette occasion, le chef de l’État, Idriss Déby Itno a donné une conférence de presse au cours de laquelle plusieurs sujets ont été abordés, notamment celle du serment confessionnel imposé aux hauts fonctionnaires.

Beaucoup de voix se sont élevées notamment au sein de la communauté chrétienne pour dénoncer cette décision qui est contraire au caractère laïc de l’Etat du Tchad et qui exclut les chrétiens qui refusent de jurer. A cela, le président tchadien répond que c’est la volonté du plus grand nombre.

« Je n’ai absolument rien inventé. C’est la volonté du peuple », telle est la réponse du président tchadien à la critique contre l’installation du serment confessionnel par la nouvelle Constitution.

Selon l’ordonnance qui instaure ce serment, les membres du gouvernement, les hauts fonctionnaires, les trésoriers et même les recteurs d’université sont soumis à cet exercice qui a pour objectif d’empêcher les détournements et la corruption qui gangrènent la fonction publique.

Il y a deux semaines, des théologiens protestants ont indiqué, au cours d’une conférence-débat, que le procédé est contraire au caractère laïc de l’Etat tchadien et qu’il exclut, de fait, les chrétiens des hautes responsabilités, comme ce fut le cas de la ministre Djibergui Rosine Amane, limogée pour avoir refusé de jurer, comme l’exige les textes.

« Ce ne sont pas tous les Tchadiens qui sont concernés, juste ceux qui sont appelés à de hautes responsabilités et, en tant que premier responsable du pays, je me dois d’appliquer la décision de la majorité », a conclu Idriss Déby.

Situation sociale tendue

Le président de la République a par ailleurs déploré l’attitude des travailleurs qui maintiennent le mot d’ordre de grève et a tenu à leur rappeler certains faits.

« Depuis 2003, les fonctionnaires ont forcé le gouvernement à augmenter les salaires de 5, 10, 15 %. On a crevé le plafond en augmentant, en augmentant et, parallèlement, nous avons recruté 58 000 jeunes à la fonction publique », a précisé le chef de l’Etat tchadien.

Aujourd’hui, avec la baisse des cours du brut, l’Etat ne peut plus payer les mêmes salaires. C’est pourquoi le chef de l’Etat demande aux travailleurs de reprendre le travail en attendant une embellie et surtout de penser aux autres Tchadiens.

« Les fonctionnaires aujourd’hui ne représentent que 0,6  % de la population. Pendant ce temps, le reste des Tchadiens attendent de l’eau, attendent d’envoyer leurs enfants à l’école. On ne va pas sacrifier le reste des Tchadiens pour 0,6 %. C’est injuste », a tenu à souligner Idriss Déby avant d’ajouter que « si les mouvements d’humeur étaient la solution, cela fait longtemps que le bras de fer entre les travailleurs et le gouvernement aurait été résolu », a insisté le président Idriss Déby qui a demandé aux syndicats de reprendre le travail, en attendant des jours meilleurs.

Un nouveau découpage administratif au Tchad

Désormais le pays est divisé en 23 provinces, 95 départements et 365 communes. C’est ce que stipule l’ordonnance du Chef de l’Etat signe en date du 07 aout 2018.

 

N’Djamena est désormais une province à elle seule. C’est en effet le « grand changement » de l’ordonnance d’Idriss Deby Itno. Mardi 07 aout dernier, le Président de la République a réorganisé les unités administratives et les collectivités autonomes du pays.

Ainsi la capitale hérite d’un statut spécial. Selon cette ordonnance, la nouvelle province a « un statut particulier, régie par un texte spécifique ». Et pour ce qui est des autres provinces, départements et communes, les statuts et les attribues de leurs dirigeants sont « fixés par décret pris en conseil de ministres ».

Les provinces sont comme les régions, administrées par des gouverneurs et les départements par les préfets. L’ordonnance du Président nous apprend que les « limites territoriales des départements et celles des communes sont fixés par décret pris en conseil de ministres ». Pendant que les « limites territoriales des provinces sont celles des anciennes régions ».  Pour avoir la liste du nouveau découpage administratif du Tchad cliquez ici.

G5 Sahel : Macron et les cinq chefs d’Etat ferment contre le jihadisme

Une rencontre en marge du sommet de l’Union africaine a réuni le Président français et ses homologues du Tchad, Niger, Burkina Faso et du Mali en Mauritanie.

 

Une grande partie du 31e sommet de l’Union africaine en Mauritanie a été consacrée aux attaques terroristes des derniers jours. Les cinq chefs d’Etat du G5 Sahel se sont enfermés pendant deux heures avec Emmanuel Macron pour réfléchir à la réponse à apporter aux jihadistes, qui ont frappé le QG de la force conjointe du G5, vendredi 29 juin à Sévaré, au centre du Mali.

Lundi 2 juillet à son arrivée à Nouakchott, Emmanuel Macron a dénoncé la barbarie des jihadistes, qui ont causé la mort de sept civils maliens à l’occasion des deux attentats de vendredi 29 juin et dimanche 1er juillet. « Avant chaque sommet, les jihadistes font cela, c’est de la guerre psychologique, a confié un proche du chef de l’État français. Il ne faut rien leur céder. »

«Après l’attaque du Quartier Général de Sévaré, un nouveau commandement va se mettre en place», annonce le président Tchadien Idriss Déby.

Le président français s’est entretenu deux longues heures avec les cinq chefs d’Etat du G5 Sahel, et visiblement, si l’on en croit le Tchadien Idriss Déby, un calendrier opérationnel a été mis en place, en vue de passer à l’offensive après la saison des pluies.

Manque de confiance entre les chefs d’Etat du G5

L’un des soucis d’Emmanuel Macron, c’est le manque de confiance qui s’est longtemps manifesté entre les cinq chefs d’Etat du G5 Sahel. Ces dernières années, en effet, la Mauritanie et le Tchad, dont les armées sont aguerries, ont souvent reproché au Mali, au Burkina Faso et au Niger d’avoir des armées beaucoup moins performantes. Pas facile de combattre ensemble dans ces conditions.

Aujourd’hui, les Français veulent pourtant croire que la confiance est revenue et que les cinq pays du Sahel vont enfin mutualiser leurs troupes.

Pour Emmanuel Macron, «nous gagnerons cette bataille ensemble et nous le gagnerons par cet engagement militaire (…) mais nous la gagnerons aussi par un travail diplomatique»

En visite au Collège de défense du G5 Sahel basée à Nouakchott, la toute première école de guerre du Sahel qui ouvrira ses portes en octobre, le président Emmanuel Macron en a profité pour réaffirmer l’engagement de la France dans cette lutte contre le terrorisme dans la région Sahel.

Une force africaine pérenne financée par la communauté internationale et par les pays

Un autre problème est le financement de ce G5 Sahel et aussi des autres forces de paix sur le continent africain. Les missions actuelles des Nations unies ont mauvaise presse.

Une nouvelle idée fait alors son chemin : une force africaine pérenne, qui serait financée à 75% par la communauté internationale et à 25% par les Africains eux-mêmes, verrait le jour. Une force coup de poing, qui ne resterait qu’un an ou deux sur un théâtre d’opérations et qui serait plus efficace que les opérations actuelles de l’ONU. Reste néanmoins à convaincre Donald Trump de la pertinence de ce nouveau schéma tactique.

Idriss Deby à Ouaga pour les 50 ans du Cames

Le Président Tchadien a pris part aux activités marquant cet anniversaire à Ouagadougou au Burkina Faso.

 

Le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur(CAMES) a soufflé sur sa cinquantième bougie ce vendredi. Pour l’occasion le président burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu des invités de marques tels que le Président Tchadien Idriss Deby Itno, le président du la Guinée Alpha Condé,  celui du Sénégal Macky Sall, et Faure Gnassingbé Eyadéma duTogo.

Le CAMES a été créée à Niamey, au Niger, en janvier 1968. Il vise à assurer la promotion, la compréhension et la solidarité entre les 19 Etats membres.

Le Conseil est chargé d’instaurer une coopération culturelle et scientifique permanente entre les États membres et coordonner les systèmes d’Enseignement supérieur et de la recherche afin d’harmoniser les programmes et les niveaux de recrutement dans les différents établissements des pays membres.

 

 

Gouvernement: la liste des fonctionnaires devant prêter serment

Le 24 mai dernier, le président tchadien Idriss Deby a signé une ordonnance portant serment confessionnel, procédures et liste des personnes assujetties. 

 

Ordonnance du 24 mai 2018 stipule la prestation de serment se fait selon la formule suivant : « Moi… je jure au nom d’Allah/de Dieu, le Tout Puissant, d’être loyal dans mon travail, de ne pas trahir la Nation et le peuple, de ne pas détourner les deniers publics, de ne pas dévoiler les secrets d’Etat et de respecter les engagements contenus dans la Charte déontologique ».

Voici la liste des personnes assujetties au serment confessionnel sont les suivantes :

Le président de la République

Les membres du gouvernement

Les membres du Cabinet du président de la République (Secrétaires généraux, directeurs de cabinet et les conseillers)

Les ambassadeurs

Les directeurs généraux des ministères

Le directeur général du Trésor et son adjoint

Le Trésorier payeur général, les fondés de pouvoirs

Les délégués provinciaux des finances

Les directeurs des régies financières notamment : Douanes, Domaines, Impôts, Cadastre, BNFT, Fer…

Les dirigeants des grandes entreprises étatiques

Les inspecteurs généraux, les inspecteurs et contrôleurs d’Etat

Les inspecteurs généraux et les inspecteurs des finances

Les contrôleurs financiers

Les inspecteurs généraux et les inspecteurs de service des ministères

Les directeurs généraux et directeurs des autorités de régulation (Marchés publics, Télécommunications, Pétrole, Aviation civile…)

Le directeur de l’intendance militaire

Le directeur général de la police nationale

Les inspecteurs des eaux et forêts

Les présidents des conseils provinciaux et les maires

Les gouverneurs des provinces

Grève des travailleurs : rencontre entre la Présidence et les syndicats

La réunion a eu lieu dans la matinée de ce 28 mai à la Présidence de la République du Tchad.

La centrale syndicale et le cabinet civil du Chef de l’Etat se sont réunis ce lundi 28 mai 2018 afin de trouver une solution à la grève qui sévie actuellement au Tchad. Selon le site tchadinfos.com, « La présidence propose, la mise sur pieds d’une commission composée des syndicats et le ministère des Finances pour faire le toilettage des fichiers de la solde ». A côté de ceci, le gouvernement offre également selon le même site « de signer les actes des avancements et les reclassements, mais les effets financiers commenceront à partir de 2019 ».

Ayant pros note des propositions du gouvernement, la centrale syndicale revendicative a décidé de s’octroyer un délai afin de réfléchir à ceux-ci. Le rendez-vous est pris pour le 30 mai prochain afin de faire connaitre le résultat de la réflexion. Cependant les revendicateurs ont tenu à rappeler leur position de force en affirmant que la décision leur appartenait.

En attendant dont l’assemblée générale de mercredi au cours de laquelle la décision sera donnée, la grève continue de paralyser le secteur public. le porte parole de la centrale syndicale revendicative Barka Michel, explique que « Nous voulons aussi dire à la population de nous comprendre. Nous sommes excédés. Vous avez compris que le gouvernement nous a toujours poussés vers la grève. Voilà… Nous sommes à cette nouvelle grève qui malheureusement ne va pas arranger nos enfants, ne va pas arranger la population. Mais nous sommes contraints. Vous savez, c’est une question de survie aussi pour nous militants ».