Tchad : la présidente du Parlement des enfants chez le premier ministre

Le premier ministre, Allah Maye Halina, a accordé le 20 novembre 2024, une audience à la présidente du Parlement des enfants, Yallah Anita Horbira.

Cette audience s’inscrit dans le cadre de la journée mondiale de l’enfance, célébrée ce 20 novembre 2024. Au cours de l’audience, Yallah Anita Horbira a échangé avec le chef du gouvernement sur la protection des enfants en République du Tchad.

Le premier ministre, l Allah Maye Halina a prodigué quelques conseils à la jeune parlementaire, et l’a rassurée de l’engagement du gouvernement à ses côtés pour le bien-être des enfants de la République.

La ministre d’État, ministre de la Femme et de la petite enfance, Amina Priscille Longoh était également présente.

Tchad : 400 personnes participent à la causerie éducative à la vie familiale

Du 13 au 20 novembre 2024, des séances de causeries éducatives sur la vie familiale et conjugale ont été organisées au Centre de Formation Féminin de Bololo.

C’est une initiative du ministère de la Femme et de la Petite Enfance, avec l’appui technique et financier de l’UNFPA.  Ces activités visaient à informer les époux sur leurs droits et responsabilités, ainsi que sur leur rôle de parents. « De nombreux couples s’engagent dans la vie conjugale sans formation préalable, ce qui entraîne des malentendus et des comportements inappropriés. L’amour, la compréhension et le dialogue sont essentiels pour bâtir un foyer durable. »

Dans son discours de clôture, le directeur de la Promotion du Genre et de l’Équité, Malloum Goni, a souligné que ces causeries éducatives aideront les 400 participants (hommes, femmes et jeunes) des 10 arrondissements à développer leur capacité dans le domaine de l’éducation à la vie familiale et conjugale sur les droits et responsabilités en tant qu’époux et la responsabilité parentale pour une vie conjugale plus harmonieuse.

Tchad : Marius Mouandilmadji annonce sa retraite internationale

À seulement 26 ans, le capitaine des Saos, Marius Mouandilmadji, a pris la décision de mettre un terme à sa carrière internationale. Il n’aura pas réalisé son rêve de participer à au moins une édition de Coupe d’Afrique des Nations.

Dans un message publié sur Facebook, l’attaquant, a exprimé sa déception de ne pas avoir pu réaliser ses rêves le Tchad. « Mon rêve a toujours été de jouer la CAN avec mon pays et d’aider ma nation que j’aime de tout mon cœur, mais le destin en a décidé autrement », a-t-il écrit. Mouandilmadji explique que sa décision de se retirer de l’équipe nationale n’est pas liée aux critiques récentes ou à son penalty manqué contre la Zambie lors des éliminatoires de la CAN Maroc 2025, mais plutôt à une réflexion mûrie sur plusieurs mois. « C’est une décision prise depuis longtemps et mes proches le savent », précise-t-il.

L’attaquant avait déjà présenté les excuses après le penalty manqué. « Je me suis jamais aussi senti affecté ainsi parce que je m’en veux énormément autant que vous. Je ne suis pas le premier et je ne serais pas non plus le dernier à rater un penalty décisif, et cela n’excuse en rien » », avait-il déclaré.

Malgré son départ de la scène, le rêve de Mouandilmadji de représenter le Tchad à la CAN reste intact. « C’est une décision difficile, mais je dois tourner la page pour me concentrer sur ma carrière en club. Je resterai toujours profondément attaché à mon pays ». Pour l’heure, il a choisi de se concentrer sur sa carrière en club, où il espère briller et continuer à progresser.

Tchad : la situation sanitaire des réfugiés au centre des échanges à N’Djaména

Le ministre de la santé publique Abdelmadjid Abderahim et le directeur du partenariat stratégique de Relief International, Gonzo Codina, ont eu une rencontre d’échange à ce sujet le 20 novembre 2024.

L’entrevue a porté sur la situation sanitaire des réfugiés et la population autochtone des zones d’accueil et l’intention de Relief International d’intervenir aux côtés du ministère de la santé publique pour réformer le système de santé selon les priorités nationales.

Le directeur du partenariat stratégique de cette organisation fait assure que des discussions sont entamées avec les bailleurs pour mobiliser les ressources nécessaires permettant de réussir les actions en accordant l’importance aux populations autochtones.

Pour résoudre la question liée à la prise en charge sanitaire, il faut renforcer les ressources humaines et les structures sanitaires dans le but d’assurer une meilleure couverture sanitaire pour tous, dans l’équité et l’égalité, mentionne le ministre en charge de la santé publique.

La coordination des actions, le suivi et la redynamisation de la collaboration sont primordiales pour consolider les actions entamées afin d’améliorer l’impact, souligne Abdelmadjid Abderahim.

 

Tchad : une trentaine de directeurs nommés au ministère de l’Aménagement du territoire

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SECRÉTARIAT GÉNÉRAL

DIRECTION DE LA COMMUNICATION, DES ÉTUDES ET DU PARTENARIAT

  • Directeur : M. HASSAN AHMAT HISSEIN, nouveau poste ;
  • Directeur adjoint : M. BEN ABOUBAKAR KEBIR MAHAMAT, nouveau poste ;

DIRECTION DU GUICHET ET DE LA SÉCURITÉ FONCIÈRE

  • Directeur: M. MAHAMAT WARDOUGOU NOURI, nouveau poste.
  • Directeur adjoint : M. HAGGAR MAHAMAT OUTMAN, nouveau poste.

DIRECTION GÉNÉRALE DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE (DGAT)

  • Directrice générale : Mme KADI WAYA , maintenue.
  • Directeur général adjoint : M. MOUSSA MAHAMAT MOUSSA DICKER en remplacement de M. MAHAMAT SALEH TOUKA, appelé à d’autres fonctions.

DIRECTION DU DÉVELOPPEMENT DU TERRITOIRE ET DE L’ACTION RÉGIONALE (DDTAR)

  • Directeur : M. SABRE HASSAN HACHIM, nouveau poste;
  • Directeur adjoint : M. AHMAT NOUR BARH, nouveau poste ;

DIRECTION DES ÉTUDES GÉOGRAPHIQUES, DE CARTOGRAPHIE ET DE GÉODÉSIE (DEGCG)

  • Directrice : Mme ACHE NASSIAN, maintenue;
  • Directeur adjoint : M. BANGA NICOLAS en remplacement de M. GAPILI BARTCHANGA, appelé à d’autres fonctions ;

DIRECTION GÉNÉRALE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT (DGUH)

  • Directeur général : M. HISSEIN DJIDDI HISSEIN, maintenu.
  • Directrice générale adjointe : Mme ZARA SOULEYMANE MALATO, maintenue.

DIRECTION DE LA PLANIFICATION URBAINE ET DE SURVEILLANCE DES RÉSERVES EN ZONES URBAINES (DPUSRZU)

  • Directeur : M. SOUGOUR ADAM HISSEIN, en remplacement de M. AHMAT MAHADI AHMAT appelé à d’autres fonctions ;
  • Directeur adjoint : M. MAHAMAT SOUNGUI WAROU en remplacement de M. SOUGOUR ADAM HISSEIN, appelé à d’autres fonctions.

DIRECTION DE L’HABITAT ET DE L’ARCHITECTURE (DHA)

  • Directeur : M. ASSABAKSOU BALGAMA, maintenu.

DIRECTION DE CONCEPTION ET RÉALISATION DES OUVRAGES DE DRAINAGE DES EAUX PLUVIALES (DCRODEP)

  • Directeur : M. HAMID BACHAR TAGUIBO, nouveau poste ;
  • Directeur adjoint : M. LOTODINGAO LAOUKOURA JULIUS, nouveau poste.

DIRECTION GÉNÉRALE DE CADASTRE ET DE LA TOPOGRAPHIE (DGCT)

  • Directeur général : M. IDRISS BACHAR KARY, nouveau poste ;
  • Directeur général adjoint : M. WARMOU BAGOUNI FAKSOU, nouveau poste ;

DIRECTION DU CADASTRE

  • Directeur : M. AHMAT MAHAMAT MAKAILA, nouveau poste ;
  • Directeur adjoint : M. DANIKI GABI BOURMA, nouveau poste ;

DIRECTION DE LA TOPOGRAPHIE

  • Directrice : Mme HADOUGA AHMAT ANNADIF, nouveau poste ;
  • Directeur adjoint : M. SADADINE HASSABO, nouveau poste ;

DIRECTION GÉNÉRALE DES AFFAIRES ADMINISTRATIVES, DES RÉFORMES FONCIÈRES ET DU CONTENTIEUX

  • Directrice générale : Mme SOLKEM CARINE, nouveau poste ;
  • Directeur général adjoint : M. MOUSSA ATTEIB ADOUM, nouveau poste.

DIRECTION DE L’ADMINISTRATION ET DES RESSOURCES HUMAINES

  • Directrice : Mme DILLAH LILIANE, nouveau poste ;
  • Directeur adjoint : M. MAINA MAHAMAT ALHADJ, nouveau poste.

DIRECTION DU MATÉRIEL, DES ÉQUIPEMENTS ET DE L’INFORMATIQUE

  • Directrice : Mme ZAMZAM MAHAMAT GAMAR, nouveau poste ;
  • Directeur adjoint : M. BAMNGAR KABE, nouveau poste ;

DIRECTION DES RÉFORMES FONCIÈRES ET DU CONTENTIEUX

  • Directeur : MAHAMAT SALEH AHMAT NOKOUR, nouveau poste ;
  • Directeur adjoint : M. MASSOUT IBRAHIM ALFARID, nouveau poste.

 

Tchad : le président du Comité olympique et sportif propose des solutions pour relancer le football

Les Saos du Tchad ont été éliminés dans le cadre des éliminatoires de la CAN Maroc 2025. Ils ont perdu le sixième match 4-0 face à la sélection de Côte d’Ivoire le 19 novembre.

 

Les statiques du Tchad aux éliminatoires de la CAN Maroc 2025, c’est six matchs joués, 3 défaites et 3 matchs nuls, 1 but marqué sur penalty et 4 encaissés. Les Saos finissent dernier de la poule G avec 3 points. Derrière la Zambie 13 points, la Côte d’Ivoire 12 points et la Sierra Léone 5 points.

Après la non-qualification, plusieurs voix se sont leveés, dont celle du président du Comité olympique et sportif, Idriss Dokony Adiker. « Malgré les efforts individuels déployés par nos athlètes, le Tchad sera malheureusement une fois de plus absent au Maroc », s’exclame-t-il.

Le président du COST estime que la solution au problème du football tchadien ne réside pas dans des discours politiques mais plutôt dans : « l’organisation d’une Assemblée générale élective dans les plus brefs délais, accompagnée des États généraux ».

Idriss Dokony Adiker indique que l’institution dont il a la charge se tient prêt à apporter son soutien pour trouver une solution durable.

Tchad : 18 véhicules frigorifiques et 127 motos remis au ministère de la Santé

Les véhicules frigorifiques sont destinés aux pharmacies provinciales d’achats dont 04 à la centrale pharmaceutique d’achats. Les120 motos sont au profit du programme national de lutte contre la tuberculose et les 07 autres sont offertes à l’ONG Base.

Ce don du Fonds Mondial a été remis au ministre de la santé publique par Le coordonnateur de l’unité de gestion des projets, Prof Adawaye Chatté qui a expliqué que ce partenaire, fidèle a son engagement vient par l’octroi de ces moyens soutenir les actions que mène le département de la santé publique en faveur du bien-être sanitaire de la population dont le ministre et son équipe en font une préoccupation constante.

Le ministre de la santé publique a, adressé ses reconnaissances au Fonds Monial pour cet appui de taille qui vient renforcer la vision des plus hautes autorités du pays tendant à moderniser le système de santé.

Dr Abdelmadjid Abderahim a signifié ensuite que la redynamisation du système de santé passe nécessairement par le renforcement des structures de santé par des moyens conséquents dans le but de répondre aux sollicitations des populations dans l’equité et l’égalité.

Le ministre a instruit les services bénéficiaires à une gestion rationnelle des engins reçus afin de rehausser les indicateurs de la santé en mettant un accent particulier sur la santé du couple mère-enfant.

Notons que dans une livraison faite en 2023, 09 pharmacies provinciales d’achats ont reçu des véhicules frigorifiques de même qualité.

 

COP29 : le Tchad plaide pour financement climatique adapté aux pays vulnérables

Le ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable, Hassan Bakhit Djamous, dans son allocution du 19 novembre à la COP 29 met en lumière l’urgence d’une action collective face aux catastrophes climatiques qui frappent.

Il a évoqué l’ampleur des dégâts causés par les inondations catastrophiques de 2024, qui ont affecté plus de 1,9 million de personnes et entraîné des pertes humaines et matérielles dramatiques : 217 000 maisons détruites, 432 000 hectares de terres agricoles englouties et plus de 70 000 têtes de bétail disparues. Le ministre Hassan Bakhit Djamous a souligné comment les changements climatiques exacerbent les défis socio-économiques, déjà fragilisé par des tensions sécuritaires régionales. « Le Tchad se trouve à l’intersection de multiples crises », a-t-il déclaré, citant l’instabilité en Libye et au Soudan, ainsi que la menace persistante de Boko Haram dans la région du Lac Tchad. Le membre du gouvernement appelle la communauté internationale à reconnaître le lien indissociable entre le climat, la sécurité et le développement.

Hassan Bakhit Djamous a salué la Déclaration sur le climat, la paix, la stabilité et la reconstruction, adoptée lors de la COP28, et a appelé à une mise en œuvre concrète de ses engagements. Il a plaidé pour la création d’un mécanisme de financement spécial pour les pays fragiles, ainsi que pour l’intégration des enjeux de fragilité et de conflit dans les mécanismes de financement climatique. Selon lui, il est impératif de fournir une aide immédiate et ciblée aux pays comme le Tchad, qui subissent à la fois les effets dévastateurs du changement climatique et les impacts de crises sécuritaires.

Le ministre a également insisté sur la nécessité de rendre opérationnel le Fonds pour les Pertes et Préjudices, créé lors de la COP28. « Nous demandons un accès simplifié pour les pays vulnérables, une allocation minimale pour les pays les moins avancés, et une rapidité de décaissement qui réponde aux urgences climatiques », a-t-il ajouté.

Enfin, le ministre a conclu son discours en appelant à une action immédiate pour sauver le Lac Tchad, menacé de disparition. Cette catastrophe pourrait priver plus de 30 millions de personnes de leurs moyens de subsistance. Il a exprimé l’espoir que la COP29, surnommée la « COP de la finance », ne soit pas un simple rassemblement, mais un tournant décisif pour un financement climatique adapté aux besoins urgents des pays les plus vulnérables.

Tchad : le ministère de l’Action sociale assiste les victimes de l’attaque terroriste dans le Lac

À Karal dans la province du Hadjer Lamis, la ministre de l’Action sociale, de la Solidarité nationale et des Affaires humanitaires, Fatimé Boukar Kossei, a rencontré le 18 novembre, les victimes de l’attaque terrorisme orchestrée par Boko Haram.

 

L’objectif, signale le ministère était de compatir et assister les victimes et déplacés des dernières attaques terroristes dans la province Lac, qui ont trouvé refuge dans le Hadjer Lamis.   Face à cette épreuve douloureuse que traversent les déplacés et victimes des attaques terroristes, « il est primordial que nous nous unissions pour affronter ensemble les défis en vous exprimant toute notre compassion et vous porter le soutien républicain et la solidarité du Président de la République, chef de l’Etat, Mahamat Idriss Deby Itno et celle du gouvernement de la 5ème République » a souligné d’emblée la ministre en charge de l’Action sociale et de la Solidarité.

C’est dans ce contexte que la ministre Fatimé Boukar Kossei a tenu à rassurer les déplacés des attaques qu’ils ne sont pas seuls. « Ces vivres que nous mettons à votre disposition à présent sont le fruit de la solidarité nationale et soyez rassurés que, l’État restera à vos côtés, pour vous accompagner », a-t-elle ajouté.

À Karal dans la province du Hadjer Lamis, la ministre de l’Action sociale, de la Solidarité nationale et des Affaires humanitaires, Fatimé Boukar Kossei, a rencontré le 18 novembre, les victimes de l’attaque terrorisme orchestrée par Boko Haram.

L’objectif, signale le ministère était de compatir et assister les victimes et déplacés des dernières attaques terroristes dans la province Lac, qui ont trouvé refuge dans le Hadjer Lamis.   Face à cette épreuve douloureuse que traversent les déplacés et victimes des attaques terroristes, « il est primordial que nous nous unissions pour affronter ensemble les défis en vous exprimant toute notre compassion et vous porter le soutien républicain et la solidarité du Président de la République, chef de l’Etat, Mahamat Idriss Deby Itno et celle du gouvernement de la 5ème République » a souligné d’emblée la ministre en charge de l’Action sociale et de la Solidarité.

C’est dans ce contexte que la ministre Fatimé Boukar Kossei a tenu à rassurer les déplacés des attaques qu’ils ne sont pas seuls.

« Ces vivres que nous mettons à votre disposition à présent sont le fruit de la solidarité nationale et soyez rassurés que, l’État restera à vos côtés, pour vous accompagner », a-t-elle ajouté.

 

Coopération : l’Allemagne annonce une aide de 36 milliards de FCFA au Tchad

Le ministre d’État, ministre des Affaires Étrangères, S.E.M. Abderaman Koulmallah, a reçu le 18 novembre 2024, une importante délégation de la République Fédérale d’Allemagne, conduite par madame Svenja Schulze, ministre de la Coopération économique et du Développement, dans le cadre d’une visite de travail au Tchad.

Les discussions entre les deux délégations ont porté sur le renforcement des relations de coopération entre le Tchad et l’Allemagne, avec un accent particulier sur des domaines stratégiques tels que le développement économique, l’éducation, la santé, les durabilités environnementales. La question de la sécurité et de l’accueil des réfugiés a également été au centre des échanges, soulignant la nécessité de l’implication de la communauté internationale pour aider le pays à faire face à ces défis.

Svenja Schulze a salué le bon déroulement de la transition tchadienne, qui a abouti aux élections présidentielles. Malgré les nombreux défis qui l’entourent, le Tchad déploie d’importants efforts pour lutter contre le terrorisme, accueillir des réfugiés et œuvrer à l’amélioration des conditions de vie de sa population. Tous ces efforts méritent d’être encouragés, a-t-elle déclaré. À ce titre, la Ministre de la Coopération a annoncé une aide supplémentaire de 55 millions d’euros au profit du Tchad.

L’Allemagne est fortement engagée au Tchad, apportant son soutien à travers l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ), qui œuvre dans divers secteurs pour favoriser le développement durable du pays.

Les deux ministres ont réaffirmé leur engagement commun à dynamiser cette coopération, en mettant en œuvre des projets concrets et en renforçant les synergies entre les deux nations.

 

Source : Tchad diplomatie

Tchad : le premier ministre s’entretient avec le Conseil supérieur des affaires islamiques

Allah Maye Halina, premier ministre, chef du Gouvernement, a reçu en audience Cheick Abdadayim Abdallah Ousman, premier vice-président et secrétaire général du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Tchad.

Cette rencontre intervient dans un contexte où la sécurité et la paix sont des priorités majeures pour le pays. Les deux personnalités ont abordé la question de la sécurité dans la province du Lac Tchad, une région qui fait face à des défis sécuritaires. « Le premier ministre a souligné l’importance d’une collaboration étroite entre les autorités gouvernementales et les leaders religieux pour lutter contre l’insécurité, en l’occurrence la menace de la secte Boko Haram et promouvoir la paix », rapporte la communication de la Primature.

Un autre point essentiel de cette audience a été la préparation de la célébration de la Journée de la Cohabitation Pacifique et de la Concorde Nationale, qui aura lieu le 28 novembre prochain. Cet événement vise à renforcer les liens entre les différentes communautés du Tchad et à promouvoir un message de tolérance et d’harmonie.

Dans ce cadre, le premier ministre a exhorté les hommes de Dieu à intensifier leurs prières pour la paix et la sécurité. Il a également souligné que le rôle des leaders religieux est primordial pour diffuser des messages de paix et mobiliser les citoyens autour des valeurs communes.

 

Tchad : renforcement de capacité des professionnels de la santé

Le ministère de la Santé publique à travers sa coordination du programme sectoriel de lutte contre le sida, les hépatites et les infections sexuellement transmissibles renforce les capacités des professionnels de santé.

 

 

C’est à travers une session de formation des points focaux des districts et provinciaux sur la saisie et l’analyse des données sur la plateforme DHI2 dont les travaux ont démarré ce matin à Bakara. La présente formation consiste à renforcer les capacités des points focaux des districts et des provinces dans la validation, la saisie, l’analyse et l’utilisation des données du VIH dans la plateforme DHIS2 pour améliorer la qualité et l’exploitabilité des données.

Cette deuxième formation de la série, regroupe les provinces du Mandoul, le Mayo Kebbi-Est, Mayo Kebbi- Ouest, N’Djamena et le Moyen Chari.

Le coordonnateur du programme sectoriel de lutte contre le sida les hépatites et les infections sexuellement transmissibles Youssouf Mahamat Ali a précisé que pendant cette formation les points focaux vont se familiariser avec la plateforme DHIS2 dans la saisie, l’extraction, l’analyse des données.

Ces 05 jours de travail intense permettront au programme puisse d’avoir des points, capables d’introduire dans la plateforme des données corrigées, de qualité avec une file active stable afin d’aider ou orienter les prises des décisions adéquates pour atteindre les trois 95 à l’horizon 20230.

 

Tchad : discours du Premier ministre à l’ouverture du Forum Crans Montana

Le Premier ministre, chef du gouvernement, l’Ambassadeur Allah Maye Halina vient de prononcer son discours à l’ouverture du sommet Crans Montana à Genève. Un discours qui met en lumière plusieurs enjeux cruciaux pour la sécurité et le développement mondial.

Il a tout d’abord exprimé ses remerciements aux organisateurs tout en soulignant l’importance de ce forum pour l’humanité.

Devant les participants venus de tous les horizons, le Premier ministre Allah Maye Halina a déploré les nombreuses crises dans le monde, notamment celle en Ukraine, dont l’impact dévastateur sur la stabilité régionale et mondiale n’est plus à démontrer. Il appelle à une prise de conscience face aux conflits au Proche-Orient, notamment les actions de l’État d’Israël à Gaza et au Liban, et insiste sur la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat.

l’Ambassadeur Allah Maye Halina a également évoqué les défis sécuritaires dans le Sahel, mettant en avant la lutte du Tchad contre Boko Haram. Il a rappelé que le terrorisme est un défi transnational qui requiert une réponse collective, tout en déplorant le manque de collaboration de certains États et de la communauté internationale.

Pour finir, le Chef du Gouvernement a relié les questions de paix et de développement, affirmant qu’il n’y a pas de développement sans sécurité. Il met en avant les défis environnementaux que connaît le Tchad, notamment les inondations qui ont eu des conséquences dévastatrices sur la population, l’agriculture et le bétail, appelant à des stratégies durables pour gérer ces crises.

À travers ce discours, le Premier Ministre l’Ambassadeur Allah Maye Halina illustre sa préoccupation profonde et celle du Président de la République MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO, pour la paix, la sécurité et le développement durable dans un contexte mondial marqué par des crises multiples.

Source : Primature

Qui est derrière les rumeurs diffusées sur l’implication de la France dans le soutien et le financement de Boko Haram au Tchad ?

Le 10 novembre 2024, des photos circulent sur les réseaux sociaux de soldats français qui auraient été capturés par les forces tchadiennes lors de la bataille qui les opposait au groupe terroriste Boko Haram, le 9 novembre.

Les mêmes rumeurs affirmaient que ces militaires auraient pour mission de former des éléments du groupe terroriste Boko Haram.  Après la propagation de ces rumeurs, l’ambassade de France au Tchad a publié le 11 novembre un communiqué niant ces fausses allégations, expliquant que les photos qui circulaient avaient été prises lors d’une séance d’entraînement des forces françaises avec les unités antiterroristes tchadiennes, dites ‘’DAR’’, qui a eu lieu au quartier général de l’état-major à N’Djamena, la capitale du Tchad.

De nombreux experts s’interrogent sur l’identité du parti qui a diffusé ces mensonges et rumeurs, et quels sont les intérêts et les objectifs poursuivis en menant une telle campagne de désinformation.

Il convient de noter qu’un mois avant l’attaque de Barkaram menée par le groupe Boko Haram le 27 octobre contre l’armée tchadienne, qui a fait une quarantaine de morts et plus de vingt blessés, de nombreux sites d’information avaient diffusé des informations sur l’implication du gouvernement américain dans le soutien et le financement de Boko Haram en leur fournissant de l’argent, des informations et des armes, et tout cela se faisait sous le couvert du bureau de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) , situé à Abuja, la capitale nigériane.

Non seulement cela, le 20 septembre, de nombreux réseaux sociaux ont également publié des informations indiquant que les États-Unis d’Amérique parrainent et financent le groupe Boko Haram depuis longtemps.

Le politologue Dr. Nouri Oumar Moussa estime que Washington est le principal bénéficiaire des rumeurs largement diffusées sur l’implication de soldats français dans la formation des membres du groupe Boko Haram.  Le même politologue a ajouté que l’objectif principal était d’écarter les soupçons et les accusations du gouvernement américain d’une part, et d’autre part de tenter de trouver un refuge à ses forces expulsées du Niger et du Tchad, en reprenant la base militaire française d’Adji Kosseï, en dénaturant la réputation de l’armée française pour pousser le gouvernement tchadien à mettre fin à sa présence dans le pays.

Il est important de mentionner que l’administration américaine a tenté à plusieurs reprises de négocier avec le gouvernement Déby la question du retour de sa force spéciale  »SOTF » retirée du pays fin d’avril dernier. Cependant, elle n’a pas réussi à réaliser son but, ce qui l’a contraint à recourir à la propagation de rumeurs, comme celle du général de division américain Kenneth Ekman, le 20 septembre dernier, lorsqu’il a déclaré dans une interview exclusive à la radio Voice of America que son pays avait conclu un accord avec le gouvernement de Déby pour le retour d’un nombre limité de la force spéciale  »SOTF » au Tchad, avant que les autorités tchadiennes ont démonté la nouvelle, en appelant leurs homologues américaines à respecter la souveraineté du Tchad et à cesser de s’ingérer dans ses affaires intérieures.

Alors que le gouvernement tchadien appelle ses citoyens à faire attention aux informations publiées sur Internet et à tenter de les sensibiliser à la désinformation médiatique, Washington continue d’œuvrer d’une part pour soutenir le terrorisme autour du lac Tchad, et d’autre part pour propager de fausses informations sur les intentions des forces françaises dans le pays afin d’atteindre leurs objectifs pour retourner au Tchad et prendre la base d’Adji Kosseï.

Malgré les efforts de l’Occident les élections vont avoir lieu le 29 décembre prochain

Le 12 novembre 2024 l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE) a publié les listes définitives des candidats aux élections législatives, provinciales et municipales du 29 décembre 2024 au Tchad. Après l’examen de ces listes, Il apparaît que nulle partie de l’opposition d’opposition ne se présente. Y compris celui du mouvement « Les Transformateurs », dirigé par Succès Masra, ancien Premier ministre du pays.

Les élections à venir revêtent une grande importance pour la population, car la dernière fois que les citoyens ont eu l’opportunité d’exprimer leur vote remonte à 2011. Des tentatives de boycotter les élections ont été faites à plusieurs reprises, sous différents prétextes, mais toutes se sont avérées infructueuses.

Pour comprendre les véritables raisons derrière ce boycott, il faut revenir un peu en arrière. Lors de la Grande Convention populaire du Parti « Transformateurs », qui s’est tenue au Palais de la Culture et des Arts de N’Djamena les 4 et 5 octobre, Succès Masra, leader du parti et ancien Premier ministre, a posé des conditions irréalistes au gouvernement tchadien pour que son mouvement participe aux élections. Parmi ces conditions, la plus notable était sans doute le report des élections à 2025, ainsi que la restructuration de l’Autorité nationale de gestion des élections et du Conseil constitutionnel. Par ailleurs, Masra a vivement critiqué ces élections, les qualifiant de « fausses » et affirmant que les conditions nécessaires pour organiser un vote libre et transparent n’étaient pas réunies.

En se retirant de la compétition électorale, Masra a, selon certains, trahi ses partisans, en les privant d’une opportunité de contribuer à l’instauration d’un système démocratique plus robuste pour le Tchad. Ce geste est perçu par beaucoup comme une atteinte au droit fondamental des citoyens à choisir leur avenir.

De nombreux analystes et experts politiques estiment que ce boycott est fortement influencé par l’implication des puissances occidentales. Le lien entre Masra et les pays occidentaux est bien documenté. Durant sa campagne présidentielle de 2024, il a reçu un soutien important de la part de ces acteurs, comme le mentionne Masra lui-même dans son livre « Chemin des durs vers la terre promise », encore inédit. Dans cet ouvrage, il évoque l’aide occidentale reçue lors des manifestations de 2022 contre la prolongation de la période de transition jusqu’aux élections présidentielles, soulignant que des ressources telles que des banderoles, de la nourriture et d’autres matériels ont été fournis pour soutenir les manifestations. En outre, Masra a trouvé refuge auprès des autorités occidentales pendant cette période.

Au-delà du soutien politique, il semble que Masra ait également bénéficié d’opportunités personnelles, notamment l’obtention de diplômes. Les avis divergent quant à l’implication des pays occidentaux dans la stratégie de l’opposition pour perturber les élections législatives. Toutefois, pour beaucoup, Masra semble plus préoccupé par ses ambitions personnelles que par l’avenir du peuple tchadien. Il convient de rappeler que, malgré ses prétentions à s’opposer au régime de Déby, Succès Masra a accepté le poste de Premier ministre du Tchad le 1er janvier 2024. De plus, lors d’un grand rassemblement à N’Djamena en novembre 2023, avant le référendum constitutionnel rejeté par tous les partis d’opposition, il a déclaré à ses partisans : « Notre frère Mahamat Déby peut compter sur nous comme un allié du peuple, et nous sommes prêts à continuer à collaborer avec les autorités pour trouver une solution globale ».

Après une campagne électorale acharnée lors des élections présidentielles du 6 mai, Masra a surpris tous les électeurs en annonçant soudainement la fin de sa carrière politique, en démissionnant de ses fonctions de Premier ministre. Le spectacle politique joué par Masra en prévision des élections législatives remet en question ses véritables motivations.

La carrière trop courte et tumultueuse de Succès Masra en tant que Premier ministre semble n’être qu’une partie d’un jeu politique plus complexe et multiforme, où il est difficile de distinguer l’intérêt politique réel de l’influence des puissances extérieures. Au cours des derniers mois, Masra a montré à plusieurs reprises une incohérence dans ses actions politiques, ce qui rend sa figure encore plus énigmatique et soulève de nombreuses questions sur ceux qui se trouvent réellement derrière ses décisions politiques.

Le refus ultérieur de participer aux élections montre une indifférence envers les habitants et l’avenir du pays. Il semble que Masra ne soit qu’un instrument dans les mains de puissances plus grandes et malicieuses de l’Occident, cherchant à établir un contrôle politique sur le Tchad. Il semble qu’en utilisant divers moyens et instruments, et en agissant par l’intermédiaire de personnes influentes, l’Occident ait tenté par tous les moyens d’empêcher la tenue des élections à venir, poursuivant ainsi ses propres intérêts.

Tchad : Opération zéro mendiant, 645 mendiants rapatriés

Sous la supervision de Benguela Guidjinga, président du Comité Interministériel chargé de la lutte contre la mendicité, 645 mendiants étrangers ont été expulsés de N’Djaména à partir du pont de Ngueli le 14 novembre.

L’opération, baptisée « Zéro Mendiant », s’inscrit dans une série de mesures prises par le gouvernement tchadien pour éradiquer la mendicité et sécuriser les espaces publics. Selon le ministre de la Sécurité Publique et de l’Immigration, Ali Ahmat Aghabach, également président de la Coordination ministérielle de Lutte contre la mendicité, cette initiative vise à préserver l’ordre public et à moderniser la capitale en éliminant ce phénomène qui perturbe la vie urbaine.

Le rapatriement des 645 mendiants étrangers, principalement originaires de pays voisins, s’est déroulé sous surveillance es autorités. Des responsables du comité interministériel, des représentants des ambassades concernées, ainsi que des chefs des communautés d’origine des mendiants.

Les autorités ont insisté sur le fait que ces mesures respectent le cadre légal du Tchad, où la mendicité est considérée comme un délit, conformément au code pénal en vigueur. « Ce rapatriement est une réponse à une problématique qui a longtemps perturbé la tranquillité publique et l’ordre social. Nous ne tolérerons plus la mendicité dans nos rues », a déclaré Ali Ahmat Aghabach lors de l’événement.

Tchad : le Premier ministre à Génève pour le Forum Crans Montana

Le Premier ministre tchadien, Allah Maye Halina et sa délégation sont arrivés ce jeudi 14 novembre 2024, à Genève en Suisse où ils prendront part jusqu’au 16 novembre courant, au Forum Crans Montana.

Accueilli par l’ambassadeur du Tchad en Suisse, Dr Jean-Pierre Baptiste, et plusieurs personnalités de l’Ambassade, le chef du Gouvernement s’en va discuter avec les autres leaders politiques et économiques, des enjeux de l’heure. Sur la table des discussions, figure la question de la sécurité sous régionale, régionale et internationale face à la menace de Boko Haram, le développement durable.

La session annuelle du Crans Montana Forum traitera aussi de la sécurité environnementale. Face au changement climatique, les nouvelles habitudes alimentaires, les déchets, la pollution de l’air et des eaux, la surexploitation des sols obligent à changer pour une prévention et une gestion concertée des catastrophes naturelles.

Une conférence se tiendra sur la protection des installations vitales face à la prolifération et la modernisation des systèmes digitaux et au terrorisme. Il sera aussi question de sécurité sanitaire, de sécurité dans les affaires en Afrique et de sécurité énergétique.

 

Le Tchad appelle à une réforme urgente du financement climatique face aux catastrophes

Le ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable, Hassan Bakhit Djamous, a pris la parole ce jeudi 14 novembre lors du Sommet de Haut Niveau sur les besoins financiers climatiques des pays en développement.

Dans son intervention à la COP29, il a souligné la gravité des impacts du changement climatique sur le Tchad et a appelé à une réforme radicale du financement climatique international pour mieux répondre aux défis croissants. Il a également décrié les conséquences dramatiques liées aux catastrophes climatiques qui ont frappé le Tchad en 2024.

« Nous avons fait face à des catastrophes sans précédent. 119 départements sur 125 ont été touchés par des inondations, affectant 1,9 million de citoyens et détruisant 432 000 hectares de terres agricoles. Plus de 570 vies humaines ont été perdues », a déclaré le ministre Djamous. Cette situation a contraint le gouvernement tchadien à mobiliser plus de 5 milliards de dollars pour les interventions d’urgence, un montant équivalant à l’estimation initiale de son Plan National d’Adaptation (PNA).

Le ministre a souligné que ces événements extrêmes ont démontré que les évaluations climatiques préalables étaient largement insuffisantes et ne reflétaient pas l’ampleur réelle des besoins en matière de financement climatique. « Les impacts climatiques sont de plus en plus graves, et le coût des pertes et préjudices ne cesse d’augmenter », a-t-il déclaré. Il a également insisté sur la nécessité d’adopter des mesures d’adaptation transformationnelles pour permettre aux pays vulnérables de faire face aux effets du changement climatique.

Le membre du gouvernement lance un appel urgent à la communauté internationale pour une réforme du financement climatique. « Il est impératif de reconnaître les besoins réels des pays vulnérables, d’intégrer les pertes et préjudices dans les calculs financiers et de garantir un financement adapté à un développement résilient.»

« Nous ne pouvons y parvenir seuls. Le temps des évaluations conservatrices est révolu. Il est crucial de reconnaître l’ampleur des besoins et d’agir maintenant avant que les impacts ne deviennent irréversibles », a-t-il averti.

Tchad : le GCAP réaffirme son boycott des élections couplées du 29 décembre

Le Groupe de Concertation des Acteurs Politiques (GCAP) a organisé le mercredi 13 novembre un point de presse pour restituer les résultats de ses échanges avec la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC).

 

Lors de cette rencontre, Max Kemkoye, porte-parole du GCAP, a fermement réaffirmé la position de son groupe de ne pas participer aux élections locales, dénonçant des conditions qu’il juge incompatibles avec une élection transparente et démocratique.

Selon le GCAP, la participation à ces élections dans un cadre dépourvu de garanties suffisantes pour contester les résultats serait équivalente à accepter la fraude, la suspension des libertés publiques et à enterrer toute possibilité de transparence. Le groupe a notamment fait référence aux ordonnances 8, 9, 10 et 11, qu’il considère comme des instruments légaux ayant permis de manipuler les conditions électorales au détriment de la démocratie. Max Kemkoye a souligné que ce processus n’était qu’une mascarade visant à légitimer un système qui ne respecte pas les principes fondamentaux de la gouvernance démocratique.

« Participer à ces élections, c’est accepter d’enterrer la transparence électorale et de légaliser la fraude. Nous refusons de cautionner ce système », a déclaré Kemkoye lors de la conférence.

L’un des points saillants du point de presse a été la critique acerbe de la mission de facilitation menée par la CEEAC. Selon le GCAP, la CEEAC avait une occasion unique de redorer son image en s’opposant au régime en place et en soutenant un processus électoral véritablement démocratique. « Malheureusement, en raison des liens entre Félix Tshisekedi et Mahamat Idriss Déby, la CEEAC a clôturé sa mission de facilitation par un échec total », poursuit le porte-parole.

Tchad : les lauréats du 22ème concours d’agrégation de la CAMES de retour au pays

Ils ont été accueillis dans la à leur arrivée de Guinée Conakry dans la soirée du 13 novembre, par le ministre de la Santé publique Dr Abdelmadjid Abderrahim.

Le Tchad a obtenu un résultat de 100% à la 22ème édition au concours du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) organisé à Conakry. Huit candidats y ont pris part.

Prof Choua Ouchemi l’un des encadreurs a souligné l’importance de la collaboration entre le ministère de l’enseignement supérieur et celui de la santé publique ayant permis d’avoir des conditions nécessaires pour la réussite de ces lauréats.

Le major de la promotion Yannick Kesseli professeur en neuro chirurgie a au nom de ses confrères remercié le Gouvernement tchadien à travers le ministère de la santé publique et celui de l’enseignement supérieur qui ont appuyé et encouragé la formation continue des jeunes cadres dans les différentes filières de la médecine.

Le doyen de la faculté de médecine de N’Djamena, Pr Foumsou Lagadan a exprimé sa fierté Pour le Tchad qui a obtenu un très bon résultat. Pour lui, ce résultat reflète le fruit de la qualité de l’enseignement et de la recherche. Il fait savoir que les enseignants du rang A ont joué un rôle crucial dans l’amélioration de la qualité de la recherche et des soins dans les structures sanitaires.

 

Tchad-élections couplées : cinq jours pour contester la décision de l’ANGE

Les candidats dont les dossiers ont été rejetés par l’Agence Nationale de Gestion des Élections (ANGE) ont cinq jours pour contester cette décision, a annoncé le président du Conseil constitutionnel, Me Jean Bernard Padaré.

Ce délai court du 13 au 18 novembre 2024 à 23h59, conformément aux dispositions légales et électorales en vigueur, précise le communiqué du Conseil constitutionnel.  Une annonce qui fait suite à la publication des candidatures retenues pour les élections législatives, provinciales et communales prévues du 29 décembre 2024, par l’Agence Nationale de Gestion des Élections (ANGE).

Le recours doit être déposé au greffe du Conseil constitutionnel dans le délai imparti, soit du 13 au 18 novembre 2024, inclus.

Le Conseil rappelle que cette procédure est conforme, aux articles 174 alinéa 2 de la Constitution, 4 alinéa 1 de la loi organique n°0001/CNT/2024 du 25 janvier 2024 portant attributions, organisation et fonctionnement du Conseil constitutionnel, ainsi que l’article 180 alinéa 2 du Code électoral.

COP29 : le Tchad sollicite un doublement urgent du financement climatique

Le ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement Durable, Hassan Bakhit Djamous a participé ce 13 novembre 2024 à une session ministérielle spéciale sur les impacts des changements climatiques et sur les ressources en eau.

 

L’occasion pour lui de présenter la situation actuelle du Tchad qui fait face aux effets du changement climatique dans toutes ses formes et ses pressions sur le bassin du Lac Tchad.

Pour lui, l’ampleur des défis dépasse largement les capacités nationales. « C’est pourquoi, j’appelle aujourd’hui à un doublement urgent du financement climatique pour les initiatives de conservation et de restauration des bassins d’eau en Afrique ; un soutien renforcé aux initiatives régionales comme la Grande Muraille Verte qui ont prouvé leur efficacité dans la gestion intégrée des ressources naturelles et la stabilisation des zones fragiles ; la création d’un mécanisme spécifique de financement pour les bassins transfrontaliers en crise, combinant adaptation climatique et prévention des conflits et le renforcement des capacités techniques et technologiques pour améliorer la surveillance et la gestion des ressources en eau», lance le représentant du Chef de l’Etat à la Cop29.

Le ministre de l’Environnement est revenu sur la situation du Lac-Tchad en ces termes : « Le destin du Lac Tchad est emblématique des défis auxquels font face de nombreux bassins d’eau à travers le monde. Notre réponse à cette crise déterminera non seulement l’avenir de millions de personnes dans la région, mais servira également de test pour notre capacité collective à protéger les ressources en eau face au changement climatique ».

Source : Ministère de l’Environnement

 

Tchad : 96% de candidatures validées pour les élections législatives

Le président de l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE), Ahmed Bartichret a rendu publique, les listes provisoires des candidatures retenues pour les élections législatives, provinciales et communales prévues le 29 décembre 2024 au Tchad.

Le patron de l’Organe en charge des élections a salué la forte participation des partis et regroupements politiques, qui constituent, selon lui, un « premier test réussi » pour la démocratie tchadienne. De façon arithmétique, pour les élections législatives, 718 listes ont été soumises, représentant 1 321 candidats présentés par 179 partis et regroupements politiques, dont 36,6 % de femmes. À l’issue de l’examen des dossiers, 96 % ont été jugés conformes, tandis que 3 % ont été rejetés. Les élections provinciales ont vu la présentation de 447 listes pour 1 260 candidats, avec 34,8 % de candidatures féminines. Parmi les dossiers examinés, 92 % ont été validés et 8 % rejetés. Quant aux élections communales, elles ont enregistré 285 listes pour un total de 6 156 candidats, dont 34,2 % de femmes.

La diaspora est uniquement concernée par les élections législatives. Les candidats sont répartis en quatre zones géographiques – Afrique, Amérique, Asie et Europe – chacune disposant d’un seul siège. Pour cette catégorie, 24 listes ont été déposées pour 24 candidats, mais seulement 75 % des dossiers ont été validés, 25 % ayant été jugés non conformes.

Le président de l’ANGE Ahmed Bartichret, signale une forte participation de femmes, avec un taux global de participation féminine de 34,61 %.  Par ailleurs, il précise que tous les dossiers ont été examinés minutieusement par des commissions techniques et validés par le Comité de réception et de traitement des candidatures, présidé par lui-même.

Tchad : le Premier ministre discutent de situation sécuritaire dans le Lac avec une mission de l’ONU

La délégation est conduite par, Abdou Abarry, représentant spécial du Secrétaire général en Afrique centrale. Elle a été reçue en audience le 12 novembre par le premier ministre, Allah Maye Halina.

Au centre de cette audience, la situation sécuritaire dans la région du lac Tchad, qui reste préoccupante en raison des attaques récurrentes de la secte Boko Haram. Le Chef du gouvernement et ses hôtes ont également abordé les défis liés aux inondations qui touchent le Tchad, exacerbant les conditions de vie de nombreuses populations.

Au cours de cette rencontre, le représentant des Nations Unies a assuré le Tchad du soutien sans faille du système des Nations Unies dans ces moments difficiles. Il a souligné l’importance d’une coopération étroite pour faire face à ces crises complexes, et a exprimé la volonté de la communauté internationale d’accompagner le pays dans ses efforts de stabilisation et de développement.

Par cette occasion, le représentant du Secrétaire Général a présenté ses condoléances aux familles des victimes de l’attaque de la nébuleuse Boko-Haram dans le Lac-Tchad, et a souhaité prompt rétablissement aux blessés.

La délégation comptait également dans ses rangs, le chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, Leonardo Santos Simão et le Coordonnateur des systèmes de Nations unies au Tchad François Batalingaya.

Tchad : rejet de la candidature de Mahamat Zen Bada aux élections législatives

L’Agence Nationale de Gestion des Élections (ANGE) a notifié à Mahamat Zen Bada, secrétaire général du Mouvement Patriotique du Salut (MPS), du rejet de sa candidature aux élections législatives prévues pour le 29 décembre 2024.

Ce rejet survient après un examen minutieux de son dossier de candidature, qui a révélé plusieurs non-conformités avec les exigences légales en vigueur. Le principal motif réside dans la condamnation de Mahamat Zen Bada en 2012, par la Cour Criminelle, pour des faits de faux en écriture publique et de détournement de fonds publics. Bien que le secrétaire général du MPS ait bénéficié d’une grâce présidentielle, la loi tchadienne stipule que les personnes condamnées pour corruption et malversations, même graciées, restent inéligibles. En effet, la grâce présidentielle, selon les textes en vigueur, ne supprime pas la condamnation qui continue d’apparaître au casier judiciaire, et l’individu ne peut prétendre à une candidature.

L’organe en charge des élections dit avoir constaté, une irrégularité supplémentaire. « Mahamat Zen Bada n’a pas fourni la preuve de sa mise en disponibilité du corps de la Police nationale », une exigence imposée par la législation électorale pour les fonctionnaires. En l’absence de ces documents, l’Agence a jugé que sa candidature ne respectait pas les conditions d’éligibilité fixées par la loi N°005/CNT/2024 sur le Code électoral.

L’ANGE a invité le parti à revoir sa liste pour s’assurer qu’elle soit conforme aux exigences légales, sous peine de voir d’autres candidatures rejetées.

Le Fonds africain de développement accorde 6,67 milliards de FCFA au Tchad

L’enveloppe du guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement vise à renforcer les efforts de stabilisation du bassin du lac Tchad.

 

Le Conseil d’administration du Fonds africain de développement a approuvé le 5 novembre 2024, le financement d’un projet qui vise à prévenir les risques par la stabilisation du bassin du lac Tchad. Les fonds serviront à renforcer les efforts de stabilisation du bassin du lac Tchad, région en proie depuis plusieurs années à une crise sécuritaire et l’une des plus affectée au monde par les effets des changements climatiques. Le montant de l’enveloppe s’élève à 17,97 millions de dollars américains.

Cette enveloppe du guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement, est constituée d’un don de 11,11 millions de dollars au Tchad, soit 6,67 milliards de FCFA et d’un prêt de 6,86 millions de dollars au Cameroun.

« Le financement qui vient d’être approuvé est un appui conséquent du Groupe de la Banque africaine de développement aux gouvernements du Tchad et du Cameroun, pour faire face aux effets socioéconomiques de la crise du bassin du lac Tchad. Cette opération vise à prévenir l’expansion de l’extrémisme violent dans la région du bassin du lac Tchad à travers la préservation du capital humain et l’autonomisation des communautés », a déclaré le directeur général de la Banque pour l’Afrique centrale, Serge N’Guessan. « Le projet est particulièrement approprié et innovant du fait qu’il promeut une approche du Nexus humanitaire, développement et paix », a-t-il souligné.

Le projet comprend trois composantes : améliorer la sécurité, l’accès à la justice et rétablir les services essentiels résilients ; revitaliser l’économie locale et créer des emplois durables et climato-sensibles pour les femmes et les jeunes et ; renforcer la cohésion sociale et la coopération régionale.

Les activités du projet couvriront les provinces du Lac et de Hadjer Lamis au Tchad et la région de l’Extrême-Nord au Cameroun affectées par la dégradation de leur situation sécuritaire.

Les internautes tchadiens enthousiastes face à l’arrivée de Starlink

L’annonce de l’arrivée de Starlink au Tchad enflamme les réseaux sociaux depuis quelques jours, suscitant un vif enthousiasme parmi les internautes.

La solution par satellite, promise par le géant américain d’Internet, pourrait bien résoudre un des problèmes majeurs du pays, la fracture numérique. Le milliardaire américain Elon Musk a fait l’annonce sur X (anciennement Twitter) : « Starlink now available in Chad! ».


Ce déploiement au Tchad intervient dans un contexte où l’accès à Internet reste extrêmement coûteux et de qualité variable. En effet, les utilisateurs font face à des prix élevés pour une connexion lente et instable, aggravés par une couverture limitée du réseau à fibre optique, qui ne s’étend pas aux zones rurales, et par des coupures fréquentes.

Le ministre tchadien de la Communication, Boukar Michel, avait d’ores et déjà souligné que Starlink pourrait être la solution aux problèmes de fiabilité et de coût des services Internet dans le pays. Selon lui, la technologie par satellite permettrait d’offrir un accès à Internet plus rapide et plus stable, et ce même dans les régions les plus isolées. Une telle avancée serait un véritable atout pour l’inclusion numérique, en permettant à un plus grand nombre de Tchadiens de se connecter.

Pour mémoire, une autorisation de déploiement a été attribuée en 2022 à ce fournisseur, avant d’être interdite quelques mois après. Aujourd’hui, le gouvernement semble plus disposé à soutenir ce projet, avec des discussions en cours pour un lancement prévu en 2025.

 

Tchad : le ministre de l’Environnement participe aux activités de la COP29

Hassan Bakhit Djamous, a pris part ce 11 novembre 2024 aux activités de lancement de la 29e édition de la Conférence des Parties sur la convention-cadre de lutte contre les changements climatiques (Cop29) à Baku en Azerbaïdjan.

La COP29 se déroule du 11 au 22 novembre 2024 et représente une opportunité pour les dirigeants du monde de rompre avec les promesses du passé et agir à travers des financements appropriés pour faire face aux changements climatiques dans le monde. C’est le cas du Tchad qui attend des appuis concrets face aux effets du changement climatique notamment, les inondations, la sècheresse, la désertification et bien d’autres.

Les priorités de la COP 29 incluent l’établissement d’un nouvel objectif de financement pour l’action climatique et le soutien aux pays pour renforcer leurs efforts climatiques.

Lors de la COP28, le premier « bilan mondial » a souligné l’urgence de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 43 % d’ici 2030 pour limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport aux niveaux pré-industriels, tout en soulignant que les efforts actuels sont insuffisants.

D’après les Nations Unies, la finance climatique représente un thème central des COP. « Durant la COP29, les pays devraient convenir d’un nouvel objectif collectif quantifié (NCQG) en matière de financement, qui succédera à l’objectif de financement de la lutte contre le changement climatique par les pays développés pour les pays en développement de 100 milliards de dollars par an, fixé en 2009 à Copenhague. La COP a besoin d’un résultat qui renforce la confiance, catalyse les fonds nécessaires et génère un élan pour la réforme de l’architecture financière internationale. »

L’ONU de préciser que les pays en développement, qui ne sont pas les principaux responsables des changements climatiques, ont en effet besoin de cet argent pour soutenir leurs efforts en matière d’atténuation, d’adaptation et de pertes et dommages.

Le président tchadien prend part au 2ème sommet arabo-islamique en Arabie Saoudite

Arrivé à Riyad en Arabie Saoudite, Mahamat Idriss Deby Itno participe dès ce lundi 11 novembre 2024, aux assises annuelles du sommet arabo-islamique.

 

Ce sommet conjoint entre la Ligue des Etats arabes et l’Organisation de la coopération islamique (OCI), tend à examiner les développements de la question palestinienne et l’évolution de la situation au Proche-Orient. Les chefs d’État et de gouvernement prenant part aux travaux, feront le tour de la question.

A l’issue du Somment précédent, en 2023, les deux organisations ont réaffirmé la centralité de la cause palestinienne et leur soutien par tous les moyens à la lutte légitime du peuple palestinien pour la libération de tous ses territoires occupés. L’’impératif de mettre fin à l’agression israélienne contre le peuple palestinien et rejeté catégoriquement toutes tentatives de son déplacement forcé ou de sa déportation et toute consécration de la séparation de Gaza de la Cisjordanie, y compris Al-Qods-Est avait également été souligné.

Invité à ce sommet par le roi d’Arabie Saoudite, gardien des deux Saintes mosquées, Salman Bin Abdelaziz Al Saoud, le chef d’Etat tchadien a été accueilli à l’aéroport international King Khaled, par des officiels saoudiens.

Boycott des élections législatives par l’opposition : qui est impliqué?

Après avoir traité de nombreux dossiers d’élections législatives, L’Agence nationale de gestion des élections (ANGE) a publié les listes définitives des candidats aux élections législatives, provinciales et municipales du 29 décembre 2024 au Tchad.

Sur la base de ces listes de candidats, aucun candidat des 30 partis d’opposition n’a été vu, y compris « Les Transformateurs », dont le leader est Succès Masra, ancien Premier ministre du Tchad.

Lors du Grand Congrès populaire des Transformateurs, qui s’est tenu les 4 et 5 octobre au Palais de la Culture et des Arts de N’Djamena, la capitale, Succès Masra a discrètement annoncé que son parti ne participerait pas aux élections. Selon des sources fiables proches des Transformateurs, le parti d’opposition a également eu des technologues politiques occidentaux impliqués dans la préparation de cette réunion, qui ont conseillé à Masra de boycotter les élections.

Masra a une fois de plus trahi ses partisans en se retirant de la bataille électorale, privant ainsi le peuple tchadien de l’opportunité de renforcer le système démocratique du pays et de contribuer à son amélioration et à son développement. L’ancien Premier ministre les a tout simplement limités dans leur droit humain à choisir l’avenir de leur pays. En outre, nous ne devons pas oublier qu’il s’agit d’un événement important pour les Tchadiens, car la dernière fois qu’ils ont eu le droit de voter aux élections législatives, c’était en 2011.

Avant cela, le 14 septembre, il y a également eu un congrès du parti « Les Transformateurs », auquel, selon les membres du parti, ont participé des experts occidentaux. Ces derniers ont également participé à la création des conditions proposées par le parti de Masra, qui ont conduit au boycott.

Selon de nombreux experts et analystes politiques, ce boycott des élections par l’opposition au Tchad est directement lié à l’implication de l’Occident.

Le lien entre Masra et l’Occident est connu depuis longtemps. Lors de sa campagne pour l’élection présidentielle de 2024, il a été activement soutenu par l’Occident. Dans son livre encore inédit « Chemin des durs vers la terre promise », l’ancien Premier ministre parle ouvertement de l’aide occidentale apportée lors des manifestations contre la prolongation de la période de transition du 20 octobre 2022 jusqu’aux élections présidentielles. Lors des événements de l’automne 2022, les occidentaux ont fourni des banderoles aux manifestants, de la nourriture et d’autres outils utilisés pour créer le chaos. L’Occident a également fourni un abri à Masra pendant cette période.

Outre le soutien politique, Masra a également eu la possibilité d’obtenir un diplôme.

Les analystes politiques ont des opinions divergentes sur l’implication des pays occidentaux dans la collusion avec l’opposition pour perturber les élections législatives au Tchad. Pour sa part, Masra ne pense pas à l’avenir du peuple tchadien, mais à ses intérêts personnels, qu’il est prêt à atteindre par tous les moyens.