L’OMS et l’OIF signent un accord pour la couverture sanitaire

Le partenariat définit les domaines de travail communs sur la couverture sanitaire universelle, la lutte contre le paludisme et l’Académie de l’OMS.L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) veulent donner un ancrage politique et juridique à leurs actions de coopération. Ainsi, elles ont conclu un accord, ce mardi au siège de l’OMS à Genève (Suisse), pour renforcer et préciser les principaux axes de leur Mémorandum d’entente signé en avril dernier. Le document a été paraphé par Madame Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie, et le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé.

 Cette coopération s’articule principalement autour d’activités conjointes dans le cadre de l’Académie de l’OMS, la couverture sanitaire universelle et les soins de santé primaires et le paludisme, ainsi que dans tout autre domaine d’intérêt commun.

 L’accord permet désormais à l’OIF et à l’OMS de participer mutuellement aux instances des deux organisations, selon les règles propres à chacune d’elle.

« Cet accord est la prochaine étape dans le renforcement des relations déjà étroites entre nos deux organisations », a déclaré le Dr Tedros. Il a ajouté : « La pandémie de Covid-19 a mis en évidence l’importance de la solidarité mondiale et de la collaboration internationale. L’engagement de la Francophonie en faveur de la paix, de la démocratie et des droits de l’homme fait de l’OIF un partenaire idéal pour l’OMS. »

 De son côté, Mme Mushikiwabo a déclaré « que cet accord permettra à l’OIF de contribuer aux côtés de l’OMS au développement de la protection sociale et de l’accès universel aux services de santé publique pour tous dans le monde francophone. »

Evoquant la crise Covid-19, elle a ajouté que « nous ne serons à l’abri de cette pandémie que lorsque tous les pays du monde auront vacciné leur population ».

Tchad : deux officiers radiés des effectifs de l’armée pour fautes graves

Par décret n°759/PCMT/PMT/MDPCCDNACVG/2021 du 08 novembre 2021, deux officiers de l’armée sont radiés. Ils sont accusés de fautes graves.

Le colonel Hassane Kalibou Sougou ID: 92831485 et le Sous-Lieutenant Youssouf Mougou Nessek ID: 09081848, sont cassés au grade de soldat de 2ème Classe, et radiés du contrôle des effectifs des Forces de Défense et de Sécurité pour faute grave.

Les intéressés n’auront droit ni à la pension et à la solde de réforme, ni à une quelconque prime d’indemnité compensatrice.

Le colonel Hassane Kalibou Sougou est par ailleurs, chef de canton Donza. Le 25 octobre il a été interpellé et mis aux arrêts à la direction générale de renseignement militaire. On lui reproche d’avoir accusé l’armée tchadienne d’être en connivence avec des coupeurs de route dans la province de Borkou.

Tchad-Covid19 : le port de masque redevient obligatoire dans tous les lieux publics

Compte tenu de la recrudescence des cas de Covid-19 en début de ce mois de novembre, le gouvernement rend de nouveau le port du masque obligatoire. Une décision adoptée à l’issue de la réunion du 8 novembre 2021.

Le Comité interministériel de Gestion du Covid-19 s’est réuni pour la première fois le 08 novembre 2021. Il en ressort que, la situation épidémiologique de la maladie à coronavirus connait une hausse. Laquelle est constatée depuis le début du mois de novembre. Cela a été le cas l’année dernière à la même période. « Rien que pour la 1ère Semaine de novembre, 88 cas communautaires ont été détectés », apprend-on. La recrudescence des cas est enregistrée dans 6 provinces, informe le communiqué.

Ainsi, il a été décidé que l’obligation du port de masque en vigueur soit scrupuleusement respectée dans tous les lieux de rassemblement fermés et dans les transports en commun. Aussi, il est fortement recommandé à la population le port de masque dans les autres lieux de rassemblement ; marchés, lieux de culte, places mortuaires, etc.

« En fonction de l’évolution du contexte pandémique, d’autres mesures pourraient être prises. » Enfin, il est demandé aux citoyens de se faire massivement vacciner pour contrer un probable hausse des cas de contamination.

Tchad : marche des étudiants à Laï pour réclamer la reprise des cours

Les étudiants de l’Institut national des sciences agronomiques et des technologies agroalimentaire de Laï ont manifesté le 08 novembre 2021, pour revendiquer la reprise des cours.

Suite à la grève des enseignants, les étudiants de l’Institut national des sciences agronomiques et des technologies agroalimentaire de Laï sont privés de cours. Ainsi, pour exprimer leur ras-le-bol, ils ont manifesté ce jour.

La grève illimitée de leurs enseignants accompagné de la privation des cours, fait suite à la aux revendications de salaires, primes de recherche, frais de transport entre autres.

Les manifestants laissent entendre que, cette marche est un avertissement. Un délai de 48h est accordé aux autorités provinciales et l’administration de l’établissement pour apporter une solution. Au cas contraire, mettent-ils en garde, « il n’y aura pas de cours dans les établissements publics et privés de la commune de Laï. »

Tchad : la ministre des transports porte plainte contre X pour diffusion d’informations internes

La ministre des Transports, Fatima Goukouni Weddeye, annonce une plainte de diffamation publique et diffusion d’informations internes. L’annonce est contenue dans un communiqué du 08 novembre 2021.

« Des documents internes à ses services ont été délibérément divulgués ces demies jours sur les réseaux sociaux ». Informe la ministre en charge des Transports. Elle fait savoir que lesdits documents  concernent une affaire de « suspension du Directeur Général et du Chef Comptable du BNFT ».

Suite à cela  « une plainte sera déposée contre X pour des faits de diffamation publique envers une administration publique et diffusion d’informations internes », poursuit Fatima Goukouni Weddeye.

La Ministre rappelle ses services au strict respect des règles d’éthique régissant de l’administration de l’Etat. « La vérité, la transparence et la dignité exigent que l’enquête, en cours, conduite sous l’autorité de l’Inspection Générale d’Etat puisse se dérouler dans les meilleures conditions. »

La ministre annonce des mesures contre tous ceux dont l’implication sera prouvée dans cette infraction.

Tchad : les propositions de N’Djamena pour le dialogue national inclusif

De centaines de personnes ont participé au pré-dialogue de N’Djamena, du 05 au 7 novembre 2021. A l’issue des travaux, des propositions ont été faites en vue du dialogue national inclusif en perspective.

Les rideaux se sont refermés dimanche sur le pré-dialogue de N’Djamena au Palais du 15 janvier. Dix propositions ont été arrêtées à l’issue des travaux. Le compte rendu des travaux sera envoyé au Comité d’organisation du dialogue national inclusif. Ces propositions sont entre autres :

  • restaurer la Constitution de 1996 ;
  • l’instauration d’un mandat présidentiel de 5 ans renouvelable une seule fois ;
  • l’instauration du sénat ;
  • la mise en place d’un Etat unitaire fortement décentralisé ;
  • l’organisation d’un référendum pour l’adoption de la nouvelle constitution ;
  • le retrait de la présidence du conseil supérieur de la magistrature à la présidence de la République pour garantir la séparation des pouvoirs ;
  • restaurer le cours d’instruction civique dans les écoles ;
  • une subvention annuelle et revalorisée aux partis politiques ;
  • assurer un quota de 2% dans les nominations aux fonctions étatiques aux personnes handicapées ;
  • procéder au rapatriement des biens culturels spoliés pendant la colonisation ;

Le président du Comité d’organisation du pré-dialogue de N’Djamena estime que les objectifs sont atteints. Brahim Mahamat Seïd espère la reconstruction d’un Tchad fort, uni et prospère.

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Tchad : la CNDH s’insurge contre l’agression d’un prêtre par des militaires

Dans un communiqué de presse, la CNDH dénonce les atteintes physiques des militaires sur un prêtre. Le prélat a été agressé au sein de sa paroisse.

La Commission Nationale des Droits de l’Homme a appris avec ébahissement et effroi qu’en date du 03 novembre courant, le prêtre Simon-Pierre Madou a été agressé et violenté au sein même de son église de Walia par des militaires, avant de voir son téléphone arraché et emporté.

Les agresseurs ont par la suite tenté de s’enfuir vers la forêt de Walia. Rejoints par le prêtre et par quelques-uns de ses fidèles, ces militaires ont tenté de justifier leur forfait en disant que c’était parce que l’homme d’église ne leur avait pas spontanément offert le gîte au sein de son église alors qu’ils cherchaient un endroit pour se reposer.

La CNDH s’insurge contre de tels agissements qui constituent assurément une violation d’un lieu de culte et un traitement inhumain et dégradant. Par conséquent, la CNDH interpelle le Ministère de la Justice en charge des droits humains et le Ministère Délégué à la Présidence du Conseil, chargé de la Défense Nationale et leur demande avec vigueur et insistance que les auteurs de cet acte soient promptement recherchés, poursuivis et punis, conformément aux lois en vigueur.

La FAO pour des semences plus résistantes aux aléas climatiques

Le développement vert du secteur semencier est crucial pour nourrir une population mondiale en pleine expansion, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).La population mondiale augmente et les terres arables s’amenuisent. Comment faire pour nourrir une population mondiale qui devrait atteindre 10 milliards d’ici à 2050 ? Il faut permettre « aux agriculteurs d’accéder à des semences de qualité dans le cadre de la transformation des systèmes agroalimentaires », préconise la FAO.

« Les agriculteurs du monde entier doivent avoir accès à des semences issues de variétés de plantes plus productives, plus nutritives et plus résistantes aux aléas climatiques », explique-t-elle.

A en croire le Directeur général de la FAO, Qu Dongyu, « il ne peut y avoir de bonnes récoltes sans bonnes semences. Les semences sont la pierre angulaire des systèmes agroalimentaires. Nous dépendons d’elles pour produire des denrées alimentaires, des aliments pour animaux, des fibres et des combustibles, et elles créent un environnement accueillant. »

M. Dongyu présidait la Conférence mondiale sur le développement vert du secteur semencier, organisée par son institution ce jeudi à Rome (Italie).

Pour la Directrice de l’Organisation panafricaine des producteurs agricoles, Mme Fatma Ben Rejeb, l’augmentation de la qualité des semences résilientes face au stress climatique, l’amélioration de l’utilisation des ressources naturelles et le renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle contribuent fortement à la hausse des rendements, au développement économique et à l’accroissement des revenus des agriculteurs.

Par ailleurs, elle a rappelé l’importance des savoirs ancestraux des petits agriculteurs, en les présentant comme « les moteurs du développement agricole. »

La Conférence, qui se tient sur deux jours, rassemble un grand nombre de participants, dont des représentants de la société civile, d’organisations internationales, des membres de la FAO et des secteurs public et privé, qui présenteront leurs points de vue, leurs études de cas et leurs priorités pour alimenter les discussions.

L’agriculture verte et résistante aux aléas climatiques est essentielle à la durabilité, a indiqué M. Qu, ajoutant qu’elle permettrait de concrétiser la sécurité alimentaire, d’améliorer le bien-être des populations, d’offrir des perspectives d’emploi et un travail décent à toutes et tous et de protéger la planète aujourd’hui comme à l’avenir.

Selon le Directeur général de la FAO, les agriculteurs doivent produire 50% d’aliments supplémentaires pour pouvoir nourrir l’ensemble de la population. Et la seule manière de réaliser cet objectif, d’après lui, est d’augmenter la productivité des cultures, grâce à la science et à l’innovation.

La Conférence est la troisième d’une série, la première s’étant tenue en 1999 à Cambridge (Royaume-Uni) et la deuxième en 2009 au siège de la FAO, à Rome (Italie). Elle a quatre priorités qui consistent, entre autres, à faire mieux connaître la contribution qu’apporte le secteur semencier, y compris des petites et moyennes entreprises, à l’innovation verte dans le domaine de la production végétale durable ; et à promouvoir la coopération entre les secteurs, en particulier dans le cadre de partenariats public-privé et de la coopération internationale, en vue d’améliorer l’accès aux ressources et le partage de connaissances et d’informations.

COP26: 1,5 milliard de dollars pour les forêts d’Afrique Centrale

Plus de 16,6 millions d’hectares de forêt ont disparu entre 2000 et 2014 dans le bassin du Congo.L’Afrique centrale profite bien de la 26e Conférence des parties à la Convention-cadre de l’ONU sur les changements climatiques (COP26, 31 octobre-12 novembre à Glasgow) pour plaider en faveur de ses forêts. Ainsi, 12 pays et organisations, à savoir l’Union européenne, l’Allemagne, la France, le Japon, la Belgique, les Pays-Bas, la Norvège, la Suède, la République de Corée, le Royaume Uni, les Etats-Unis, et le Fonds Bezos, se sont engagés à financer la préservation des forêts dans cette partie du continent africain.

Ils ont promis un financement collectif de 1,5 milliards de dollars US qui s’étalera de 2021 à 2025. L’enveloppe permettra notamment d’appuyer les efforts des pays membres de la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC) dans tous les domaines de leur action : protéger les écosystèmes, gérer la forêt de manière durable et impulser une croissance verte.

« Cette promesse de financement sans précédent représente un espoir immense pour les forêts d’Afrique. C’est pourquoi je tiens à adresser mes plus sincères remerciements à nos partenaires engagés à nos côtés. J’encourage aussi nos gouvernements et nos organisations au niveau local à poursuivre leurs efforts pour prendre le chemin d’un développement vert, protéger la biodiversité, les populations locales et tout particulièrement les femmes et les enfants », a réagi le président en exercice de la COMIFAC, Jules Doret Ndongo.

Cité par un communiqué de presse, il a ajouté que « nous pays africains, devons montrer l’exemple et nous avons plus que jamais besoin de l’engagement de nos partenaires pour concrétiser nos ambitions. Car cet enjeu dépasse largement les frontières de l’Afrique centrale ».

Selon la COMIFAC, la protection des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale conditionne la survie des populations régionales, mais joue aussi un rôle de premier plan dans la lutte contre les changements climatiques au niveau mondial. Cette sous-région est le plus grand puits de carbone au monde et constitue l’une des pièces maîtresses qui permettront de respecter les engagements de l’Accord de Paris afin de conserver un réchauffement global inférieur à 1,5°C.

Ce faisant, elle salue le travail de ses États-membres (le Burundi, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale, la République Centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Rwanda, Sao Tomé et Principe et le Tchad) et de ses partenaires, au premier rang desquels l’agence de coopération internationale allemande pour le développement, la GIZ.

Plus de 16,6 millions d’hectares de forêt ont disparu entre 2000 et 2014 dans le bassin du Congo. Ce taux de déforestation est très faible par rapport à ceux des deux autres bassins des forêts tropicales que sont l’Amazonie et l’Asie du Sud-Est.

En outre, l’Afrique centrale abrite environ 10.000 espèces de plantes (dont 30% sont endémiques), 1.300 espèces d’oiseaux, 400 espèces de mammifères ainsi que des animaux mythiques comme l’okapi, le gorille des montagnes, le chimpanzé…

Enfin, 100 millions de personnes vivent des ressources de la sous-région, dont une large part demeure sous le seuil de pauvreté avec 1,9 dollar par jour.

Tchad : une conférence interministérielle pour faire le point sur les problèmes de société

Trois ministres ont fait une communication le 04 novembre pour expliquer la position du gouvernement face à certaines dérives. Il s’agit notamment des ministres de la Communication, de la Sécurité et de la Justice.

Les viols répétitifs, les traitements inhumains que subissent certains tchadiens. Egalement, la tranchée autour de N’Djaména et le processus de la transition, étaient au centre de la conférence. Chacun des trois membres du gouvernement a répondu aux questions liées ax thématiques de son département.

Au sujet du trou  autour de la ville de N’Djamena, le ministre de la Sécurité publique s’explique. Contre toute attente, Souleyman Abakar Adam, laisse entendre que : « c’est un canal et non une tranchée ». Il explique que: « ce trou est creusé pour drainer les eaux du fleuve Chari vers la zone de la ceinture verte. » Souleyman Abakar Adam botte en touche la rumeur selon laquelle, la tranchée est faite pour empêcher une éventuelle entrée des rebelles dans la cité capitale.

Quant  aux viols répétitifs, les traitements inhumains, la criminalité et la délinquance, le ministre de la Justice met en garde. Mahamat Alhabo déclare que : « toutes ces transgressions de lois ne passeront pas inaperçues et tous les responsables seront traduits devant les juridictions compétentes. » Ils interpellent les auteurs de viols, des tortures infligées aux femmes et la publication des images sur les réseaux sociaux.

La charte actuelle a une durée de 18 mois. « C’est une charte provisoire », martèle Abdraman Koulamallah.

Tchad : don de matériels roulants et informatiques pour deux Cours d’Appel

Le 03 novembre 2021, le PNUD a offert des moyens roulants et du matériel informatique pour la Cour d’Appel de N’Djamena et de Sarh. L’acte de remis est signé entre le ministre de la Justice et le représente du PNUD.

Dans la cour du ministère de la justice un grand nombre des moyens roulants et équipements informatiques sont remis au ministre de la justice garde des sceaux, Mahamat Ahamad Alhabo. C’est un don du PNUD destiné de la chaîne pénale de la Cour d’appel de N’Djamena et de Sarh.

Dans sa déclaration le représentant résident du PNUD note que, son organisation s’est engagée aider le ministère de la justice à numériser ses services centraux. Il invite les bénéficiaires d’en faire bon usage. Cet appui de PNUD contribuera à la réforme et à la modernisation de la justice.

Le ministre de la justice souligne que : « cet appui de PNUD s’inscrit en droite ligne et en conformité totale avec la politique sectorielle de la justice (2018-2027). C’est un précieux investissement qui je l’espère servira aux magistrats et leurs collaborateurs à travailler dans des meilleures conditions et offrir ainsi une justice de qualité au profit de la population tchadienne. Il attend de ses collaborateurs, ‘’rigueur et sérieux dans l’utilisation et la gestion de ces précieux outils de travail.’’

« Vous serez désormais capables de fonctionner comme des maillons d’une même chaîne de la police judiciaire à la maison d’arrêt en passant par le parquet, cours et tribunaux en assurant une transmission rapide et fiable des informations. » J’encourage le PNUD à travers l’équipe du projet à poursuivre ce processus de digitalisation des institutions de la chaîne pénale, poursuit le ministre.

Tchad : lancement des travaux d’aménagement des bassins de rétention de N’Djamena

Les travaux d’assainissement et d’aménagement de trois bassins de rétention de l’avenue Taiwan ont démarré. Le ton a été donné le 03 novembre par le ministère des Infrastructures et du désenclavement.

Le Ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Patalet Géo a lancé les travaux d’assainissement et d’aménagement de trois bassins de rétention de l’avenue Taiwan. La cérémonie a eu lieu dans la commune du 8eme arrondissement de la capitale en présence de quelques membres du Gouvernement et plusieurs autres invités de marque.

Selon le Ministre, les travaux consisteront d’aménager les bassins communément appelés Santana, d’Amtoukoui, et de Djari, respectivement situés dans les 7e et 8eme arrondissements de la capitale.

lancement des travaux d’aménagement des bassins de rétention

Le projet est financé entièrement sur le fonds propre de l’Etat tchadien à un montant de 10 414 718 406 F et le coût de contrôle est de 258 482 596 F CFA pour une durée d’exécution de 9 mois. L’exécution des travaux est confiée à l’entreprise CGCOC-Groupe, le contrôle et la surveillance sont à la charge du Bureau Sahel Consulting.

Pour le Ministre des Infrastructures et du Désenclavement M. PATALET Géo, l’assainissement de ces bassins vise à répondre aux problèmes d’inondation d’une part et d’autre construire des Infrastructures au profit des populations.

Sida: l’Afrique appelée à l’action pour réinventer la réponse

Le sommet régional sur le Sida tenu dans la capitale sénégalaise du 31 Octobre au 2 Novembre 2021 s’est conclu par un plaidoyer pour une nouvelle approche dans la lutte contre la pandémie.Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/Sida (ONUSIDA) ambitionne de mettre fin à la pandémie de Sida comme menace de santé publique d’ici à 2030. Pour ce faire, l’organisme onusien appelle à une action urgente dans quatre domaines principaux.

D’abord, renforcer les infrastructures des organisations communautaires pour renforcer les systèmes de santé des pays. Cela passera par l’adoption de politiques sanitaires adéquates, et à la mobilisation de financements durables.

Ensuite, l’ONUSIDA suggère la mise à jour les politiques de santé pour les aligner sur les données scientifiques les plus récentes pour répondre à la pandémie de VIH/Sida.

L’organisme onusien demande par ailleurs une augmentation de 33% des ressources nationales et internationales consacrées à cette pandémie en Afrique d’ici 2025 et une suppression des obstacles financiers à l’accès individuel des personnes vivant avec le VIH aux services de santé.

Enfin, il invite les Etats à placer la réponse au VIH, et la Covid-19, au centre du dispositif pour préparer et répondre à l’émergence possible de futures pandémies.

Ces quatre actions devraient être mises en œuvre au cours des trois prochaines années et permettraient à la région de se rapprocher de l’objectif mondial de 2025, à savoir que 95 % des personnes connaissent leur statut VIH, 95 % des personnes connaissant leur statut VIH commencent un traitement et 95 % des personnes sous traitement soient sous suppression virale.

Elles contribueraient à une réduction spectaculaire du nombre de décès liés au Sida et de nouvelles infections à VIH dans la région.

Pour soutenir la réponse au VIH et cet appel à l’action, le président Macky Sall a engagé son ministre de la Santé et de l’Action sociale à verser deux milliards f cfa supplémentaires au plan national de riposte.

« Je vous engage à mettre deux milliards de plus dans le budget pour la lutte contre le VIH avec un milliard pour les organisations de la société civile pour la lutte communautaire et un milliard pour alimenter le budget du CNLS (Conseil national de lutte contre le Sida) pour augmenter la part de la prise en charge des personnes vivant avec le VIH », a dit le président sénégalais qui clôturait le sommet.

Tchad : 116, un numéro vert pour dénoncer les abus et corruptions

Le CMT instaure un numéro vert pour dénoncer les cas de corruption, arnaques, et les violences basées sur le genre. Toutes victimes ou témoins peut appeler sur le numéro 116.

A travers un point de presse du 03 novembre 2021, Le vice-président du CMT, le général lance un numéro vert. Ceci pour dénoncer toutes dérives. « Le numéro 116 est mis gratuitement à la disposition de la population pour lui permettre d’alerter et de dénoncer tout ce qui peut constituer une entrave au bon fonctionnement de l’État », déclare-t-il.

Ledit numéro est accessible sur l’ensemble du territoire national. Toute personne victime d’abus quelconque peut saisir les autorités à travers ce numéro pour une solution adéquate. Il est disponible 24h/24 et 7j/7 pour traiter les dénonciations et alertes en temps réels.

D’après le général Djimadoum Tiraïna, Il ne s’agit pas seulement de soulager les citoyens victimes de l’arbitraire. Mais aussi, de combattre « la corruption et d’étendre les tentacules face à ce qui mine le bon fonctionnement de l’administration publique ».

Tout citoyen peut appeler pour dénoncer les barrières anarchiques, les cas de corruption, les anarques. Egalement les violences basées sur le genre.

Tchad : la Ligue tchadienne des droits des femmes va marcher le 06 novembre

Le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration autorise la Ligue tchadienne des droits des femmes à marcher le 06 novembre 2021.

Par arrêté No 152 de ce 2 novembre, le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, Souleyman Abakar Adam autorise la marche pacifique la marche de la la Ligue tchadienne des droits des femmes. Le consortium des organisations féminines et activistes entend manifester pour les violences faites aux femmes.

L’itinéraire arrêté par le ministère va du palais de justice au palais du 15 janvier. En cas de casses, de vols, d’effractions, de toute autre infraction ou de débordements, le Consortium organisateurs sera tenu pour responsable devant les juridictions.

Tchad : l’UJT exige la fin des menaces et crimes contre les journalistes

L’Union des journalistes tchadiens interpelle une fois de plus sur les exactions commis sur les hommes des médias. L’organisation exige la fin des menaces, des crimes et intimidations contre les professionnelles de la communication.

Le 02 novembre marque, la Journée internationale pour la fin des crimes commis contre les journalistes. A cet effet, l’Union des journalistes du Tchad a présenté le panorama des exactions contre les journalistes au Tchad. D’après l’UJT, ça va du harcèlement des forces de sécurité, l’intimidation en justice, au meurtre en passant par les enlèvements et détentions arbitraires. Des professionnels des médias sont parfois victimes des violences sexistes et sexuelles, regrette l’UJT.

Le président de l’Union des journalistes tchadiens, Abbas Mahamoud Tahir rappelle les violences physiques exercées sur un caméraman de l’antenne ONAMA le 06 octobre 2021 à Bardaï. Ce dernier avait été brutalisé par le gouverneur du Tibesti. Le caméraman Issakha Adoum Kirché est victime alors qu’il ne disposait pas de matériels de travail pour assurer la couverture médiatique d’une sortie du gouverneur.

Un autre confrère de la Radio Tob de Koumra,  Alladimbaye Ngarondé Innocent a essuyé des joutes incendiaires de la gouverneure sortante du Mandoul, pour avoir relayé l’information sur le malheureux accord sur la réparation civile des infractions graves.

« Or, en cette période de transition politique, les médias tchadiens et les journalistes ont besoin de travailler en toute quiétude afin d’appuyer les efforts des uns et des autres pour une sortie heureuse de cette crise institutionnelle », note Abbas Mahamoud Tahir. L’UJT demande à l’État tchadien prenne des mesures précises pour combattre la culture d’impunité pour que les journalistes tchadiens. L’Union insiste sur la fin des crimes, des menaces, des intimidations, des tortures, des attaques non mortelles, des disparitions forcées, les arrestations arbitraires et des harcèlements.

Tchad : un nouveau-né abandonné par sa mère à Farcha

Un nouveau-né a été abandonné dans la nuit du 1er au 2 novembre 2021 au quartier Farcha. Récupéré par la police municipale, l’enfant est transféré et pris en charge à l’hôpital de la Mère et l’enfant.

L’enfant est sain et sauf !  retrouvé par les riverains, derrière les locaux de l’entreprise de, Arabe Contractor, dans le 1er arrondissement. « Cet enfant, qui serait en toute vraisemblance abandonné par sa mère,  est enveloppé dans une serviette. », rapporte N’Djamena Actu.

« Les agents de la marie municipale dudit arrondissement, alertés, transfèrent l’enfant à l’hôpital de la Paix de Farcha pour les premiers soins. C’est les agents de santé, de garde cette nuit, qui ont coupé le cordon ombilical du bébé, avant son transfèrement à l’hôpital de la Mère et de l’Enfant, par les forces de sécurité », poursuit la même source.

Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon : les lauréats de la 8e édition connus

Rolf Steve Domia Leu Bohoula, journaliste centrafricain et Mahamat Hassane Zara, technicienne tchadienne sont les vainqueurs de ce prix créé en 2014 par France Médias Monde.On connaît l’identité des lauréats 2021 de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon. Durant une émission spéciale de « 7 Milliards de Voisins », diffusée ce mardi, Rolf Steve Domia Leu Bohoula et Mahamat Hassane Zara ont appris en direct la bonne nouvelle.

« Ils remportent une formation de quatre semaines à Paris (France), entièrement prise en charge, au cours du premier trimestre 2021, sous réserve de conditions sanitaires le permettant », informe un communiqué de Radio France Internationale (RFI).

Titulaire d’une licence professionnelle en journalisme, Rolf Steve Domia Leu Bohoula, 25 ans, a réalisé « un reportage sur le règlement des conflits par la justice coutumière » dans son pays, la République centrafricaine.

De son côté, Mahamat Hassane Zara, technicienne à la Radio Ndarason Internationale, a plongé le jury dans l’univers des couturiers ambulants « à travers les bruits de la grande ville ».

Au total, précise le document, plusieurs centaines de candidatures ont été déposées cette année. Dix techniciens et autant de journalistes ont été sélectionnés pour subir, pendant trois semaines, une formation à distance.

Pour départager ces professionnels, venant de dix pays d’Afrique, il a été demandé aux journalistes de rendre un reportage sur le thème « Dialogue et tolérance » et aux techniciens sur le thème « Les petits métiers de la rue ».

La Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon est ouverte à 25 pays d’Afrique francophone : Algérie, Bénin, Burkina, Burundi, Cameroun, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Guinée, Madagascar, Mali, Maroc, Maurice, Mauritanie, Niger, Centrafrique, République démocratique du Congo, Sénégal, Seychelles, Tchad, Togo, Tunisie et Rwanda.

Cette distinction porte les noms d’une journaliste et d’un technicien de RFI assassinés il y a huit ans jour pour jour à Kidal, au Nord du Mali.

Tchad : suspension de salaire d’au moins 2000 fonctionnaires

Le salaire du mois d’octobre de plus de 2000 fonctionnaires est suspendu. C’est une décision du ministère des Finances. Elle s’applique aux travailleurs qui ne se sont pas présentés au recensement biométrique.

Une décision du ministre des Finances suspend le salaire d’au moins 2000 fonctionnaires tchadiens. Les personnes visées ne se sont pas présentés au recensement biométrique. Il s’agit à majorité des fonctionnaires du ministère de l’Education national, avec 803 agents, suivi du ministère de la Santé. La décision fait suite a une réunion entre le ministère des Finances et les partenaires sociaux.

« Un délai de rigueur d’un mois est accordé à ces derniers pour régulariser leurs situations», fait savoir, le porte-parole de la plateforme revendicative. Mahamat Nasradine Moussa invite les concernés à se présenter chez l’équipe de recensement munis des pièces justificatives, pour la restauration des salaires. Il prévient que, c’est une mesure préventive.  «Jusqu’à deux à trois mois, celui qui ne se présente pas devant la commission du recensement, veut dire qu’il n’est pas là. D’autres personnes touchent ses salaires »

D’après certaines sources, des personnes décédées depuis des années et des fonctionnaires fictifs perçoivent les salaires.

Tchad : nouvelle tarification des tests Covid-19 pour les voyageurs

Au Tchad, les autorités sanitaires ont revu les tarifications des tests RT-PCR Covid-19 pour les voyageurs. Les nouveaux tarifs sont appliqués depuis le 1er novembre 2021.

La coordination nationale des actions de lutte contre la Covid-19 annonce aux voyageurs par voie aérienne que, les tarifs des tests Covid-19 sont fixés comme suit :

Passagers à l’arrivée

– Tout passager âgé de 12 ans et plus doit être soumis systématiquement au test antagonique TDR gratuit à l’arrivée.

Les Passagers au départ
– Passagers non vaccinés, RT-PCR : 40.000 Fcfa ;
– Passagers complètement vaccinés au Tchad, RT-PCR non exigé, mais si exigé par le pays de destination : 15.000 FCFA (sur présentation de la carte ou de la fiche de vaccination délivrée au Tchad).

Tchad : deux couples interpellés suite à des tirs de jouissance pendant le mariage

Pour des tirs de jouissance pendant le mariage, deux nouveaux couples sont aux arrêts. D’après la police, ils ont violé la loi portant interdiction des tirs d’armes à feu pendant les cérémonies civiles.

Deux couples nouvellement mariés ont été arrêtés à N’Djamena. L’information est contenue dans une note de la Police du 30 octobre 2021. Ces arrestations font suite aux tirs de jouissance  à leurs mariages. Les deux couples à bord de quatre(4) véhicules, détenaient trois(3) armes à feu, informe la police. Ils seront remis à la justice, annoncent les services de sécurité. Pour la police, ils ont violé les textes de loi et s’expose à des sanctions.

« En dépit du communiqué N°085 et de l’arrêté N°09 du 13 Juillet 2021 portant interdiction des tirs d’armes à feu pendant les cérémonies civiles, ces deux couples ont allègrement foulé aux pieds ces dispositifs en procédant aux tirs d’armes à feu, perturbant ainsi la quiétude de la population riveraine. ». Les forces de défense mettent de nouveau en garde les prochains réfractaires.  « Faire des tirs de jouissances et passer des nuits de noces en prison ou…Célébrer sans tirer un coup de feu et passer leurs nuits de noces dans un hôtel ou encore tranquillement chez eux. »

Les services de Sécurité informent que, les deux couples interpellés seront, très rapidement, remis à la justice.

Tchad : vers une augmentation de 80% du salaire des soldats

Le salaire des soldats de deuxième classe pourrait augmenter dans les semaines avenirs. Un projet de révision de grille salariale est présenté au président du Conseil militaire de transition.

Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense nationale, des Anciens combattants et Victimes de guerre a présenté au président du Conseil du Militaire de Transition, un nouveau projet de grille salariale pour les forces de défense et de sécurité. Ledit projet est séquencé en trois scénarios.

D’après le document, les soldes des soldats de 2ème classe vont de 50.000 Fcfa à 80.000 Fcfa, 90.000 Fcfa ou 110.000 Fcfa. Dans le projet, le scenario n°1 prévoit que la solde brute du soldat de 2ème classe passe à 110.000 Fcfa.
Le scenario n°2 réduit le salaire brut du soldat de 2ème classe à 90 000 Fcfa. Ici, le salaire du soldat sera de 77 205 Fcfa au lieu de 50.000 Fcfa. Le scénario 3, suggère  70 000 Fcfa comme salaire brut du soldat de 2ème classe.

Il est précisé que la commission n’a pas traité les accessoires des soldes (indemnités et primes).

Tchad : les exigences du FACT en vue du dialogue national inclusif

Une équipe du FACT a rencontré la mission du Comité Technique spécial, le 26 octobre à Paris. Un document contenant les exigences du mouvement en vue du dialogue national est remis à la mission.

La délégation du FACT était conduite par, Brahim Ahmat, SG du Bureau Fédéral Europe. Elle dit avoir remis un document cadre contenant leurs exigences en vue de futurs pourparlers. Le mouvement souhaite que, les discussions entre le CMT et les mouvements politico-militaires soient francs et sincères. A cet effet, le FACT pose les conditions suivantes :

  • L’instauration d’un cessez-le-feu sur l’ensemble du territoire national ;
  • La libération de tous les prisonniers de guerres, politiques et d’opinions ;
  • L’ouverture d’une enquête conjointe pour situer les responsabilités dans la disparition des prisonniers de guerres et la traduction des coupables en justice ;
  • L’arrêt définitif des répressions de toutes les manifestations pacifiques.

« Toute démarche contraire aux principes énoncés de dialogue national et inclusif sera considérée par le FACT comme une manœuvre dilatoire ne permettant pas de résoudre la crise tchadienne dans le sens des intérêts du Tchad et du peuple tchadien. »

Tchad : fin de mission du CTS en France, avec les politico-militaires en vue de la préparation du dialogue national inclusif

Dans un communiqué de presse du 29 octobre 2021, le Comité Technique Spécial relatif à la préparation pour la participation des politico-militaires au Dialogue annonce la fin de mission de prise de contact et d’échanges avec les mouvements représentés en France.

Entre le 18 et le 29 octobre 2021, plusieurs rencontres formelles ont eu lieu entre la mission du Comité Technique Spécial en France, conduite par son chargé de communication, Mahamat Allamine Bourma Treye et les mouvements politico-militaires représentés à haut niveau par leurs premiers responsables ou leurs représentants dument mandatés.

Il s’agit de :

– Le Rassemblement National Démocratique et Populaire (RNDP) du Professeur Bachar Assed Mohamed Aguid ;

– L’Union des Forces pour la Démocratie et le Développement (UFDD) de Mr Mahamat Nouri;

– Le Conseil National de la Résistance pour la Démocratie (CNRD) du Dr Abakar Tollimi ;

– Le Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT) de Mr Mahamat Mahdi Ali ;

– Le Front National pour la Démocratie et la Justice (FNDJT) de Mr Adoum Tchamaymi ;

– Le Conseil de Commandement Militaire pour le Salut de la République (CCSMR) de Mr Mahamat Mahamat Ismaël ;

– Le Conseil National du Redressement du Tchad (CNR) du Dr Bichara Idriss Haggar ;

– La Coalition Union des Forces pour le Changement (UFC) dont le Coordonnateur est Mr Gaileth Gattoul Bourkoumandah ;

– Le Mouvement pour la Paix, la Reconstruction et le Développement (MPRD) de Mr Djedouboum Sadoum ;

– L’Alliance des Démocrates Résistants (ARD) de Mr Nené Ihemir ;

– Le Front pour le Salut de la République (FSR) du Capitaine Ismaël Moussa ;

– Le Mouvement d’Action et de Renaissance (MAR) de Mr Adam Sougui Hamid

– Le Mouvement pour la Justice Sociale au Tchad (MJST) de Mr Issa Djimet Haliki

– Le Mouvement pour la Démocratie et la Justice au Tchad (MDJT) de Mr Saleh Aboubakar Choua Dazi ;

– La Résistance Armée contre les Forces Anti-démocratiques (RAFAD) de Mr Adam Hassan Mahamat ;

– L’Alliance Nationale de la Résistance (ANR) de Mr Mahamat Abbo Sileck ;

– L’Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme-Parti Révolutionnaire, Populaire et

Ecologique (ACTUS-PRPE) du Dr Ley-Ngardigal Djimadoum ;

– Le Front Populaire pour la Libération (FPL) représenté par Takilal Ndolassem.

Les rencontres se sont déroulées dans une ambiance fraternelle emprunte de respect mutuel et de courtoisie. Elles ont été fructueuses par la participation active et constructive de chacune des parties. Les représentants des divers mouvements rencontrés ont été ouverts et ont indiqué être disposés à participer au Pré-dialogue et au Dialogue National Inclusif sous certaines conditions. Toutes ces rencontres de prise de contact et d’échanges ont été sanctionnées par des procès-verbaux.

Tchad : dialogue national inclusif, des politico-militaires posent des conditions

« Le Comité Technique Spécial, salue l’esprit de fraternité, de patriotisme, d’apaisement et de dépassement qui a prévalu lors des débats. », peut-on lire. « Ces échanges francs et sincères doivent être maintenus et encouragés pour atteindre ensemble notre but ultime, celui d’une nation tchadienne réconciliée avec tous ses enfants ; une nation juste, équitable, libre et démocratique. Le Comité Technique Spécial (CTS) poursuit sa mission en n’excluant aucune faction des politico-militaires ou qu’elle se trouve », apprend le communiqué.

Tchad : 400 chaises et kits scolaires pour 20 écoles maternelles

C’est un don de la Fondation Grand Cœur à 20 écoles maternelles de la ville de N’Djamena. Les kits ont été remis ce vendredi 29 octobre 2021 au jardin d’enfants de Sabangali.

La 3ème édition du projet «Soutenons leurs premiers pas à l’école». Cette initiative portée par la Présidente de la Fondation Grand Cœur vise à soutenir les écoles maternelles en offrant des conditions idoines d’apprentissage et des matériels nécessaires aux enfants.

Les deux dernières éditions du projet « Soutenons leurs premiers pas à l’école » ont permis la distribution de 50.000 kits scolaires, 600 tables et chaises à 20 écoles maternelles dont 9 privées. Cette 3ème édition vient renforcer les mobiliers scolaires de ces écoles avec 400 tables et chaises. Aussi, 400 kits ont été remis aux responsables des écoles pour appuyer les parents.

Au cours de son discours la secrétaire générale de la Fondation Grand Cœur a rappelé l’importance du préscolaire dans la vie des enfants et les vertus de ce dernier qui ont conduit son organisation à la réalisation de ce projet. Elle a en outre salué le partenariat qui lie le Ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfance et son institution avant de remercier sincèrement le principal donateur du projet le conseiller Djidda Mamar Mahamat.

Pour la Ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfance, ce don de la FGC vient soutenir les actions du gouvernement de la transition en faveur du préscolaire dont la gratuité. Elle a ensuite lancé un appel aux partenaires d’emboîter le pas à la Fondation pour que chaque enfant puisse étudier dans des bonnes conditions.

Notons que le projet «Soutenons leurs premiers pas à l’école » fait partie du vaste programme de la Fondation Grand Cœur « Soutenons l’école tchadienne » qui a touché les 23 provinces du pays avec diverses activités.

Source : Fondation Grand Cœur

Tchad : le G5 Sahel offre une ambulance au ministère de la Santé

Le don a été réceptionné le 28 octobre 2021. La clé a été remise séance tenante par les autorités sanitaires. L’ambulance est constituée de ses équipements et accessoires.

Par l’intermédiaire du HCR, le G5 Sahel a offert une ambulance équipée au ministère tchadien de la Santé publique. La Directrice Générale adjointe du ministère de l’économie, de la planification du développement et de la coopération internationale recevant les clés de mains de l’assistante de la représentante du HCR Monteve cchi Roberta, a remercié le donateur pour cet appui.

Royoumta Mandingué a ajouté que cette ambulance va appuyer le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale dans ses actions de lutte contre la covid-19.

Le Secrétaire General du ministère de la santé publique et de la solidarité nationale, coordonnateur national des actions de lutte contre la covid-19 a salué l’apport du Groupe G5 Sahel qui vient renforcer la stratégie de lutte mise en place. Dr Ismael Barh Bachar a également rassuré que l’ambulance sera utilisée rationnellement au profit de la population.

Tchad : Yaya Dillo taxe de voleurs les présidents qui distribuent de l’argent

Le président du Parti Socialiste sans frontières (PSF) critique l’octroi de 45 millions de FCFA aux étudiants tchadiens en Turquie, par Mahamat Idriss Deby. Pour Yaya Dillo, un bon président ne distribue pas de biens, il cherche des solutions pérennes.

De passage en Turquie, le président du Conseil militaire de transition a offert 45,8 millions de FCFA aux étudiants tchadiens. Cet argent est destiné à 1855 apprenants répertoriés par la représentation diplomatique. Il s’agit en effet des étudiants tchadiens de Turquie et de Chypre. Cet acte est critique par l’opposant Yaya Dillo Djerou qui estime qu’un président doit proposer des solutions pérennes aux problèmes.

« Lorsqu’un président de la République distribue des biens (des véhicules, de l’argent) de l’Etat, soyez rassuré qu’il s’agit du principal voleur de la République ». Il estime que c’est le mode de fonctionnement des « présidents prédateurs dont le trésor public est leur salaire ». Pour le président du PSF, « un président normal d’un pays normal cherche des solutions globales aux problèmes de ses concitoyens ». Il n’utilise jamais les biens publics pour paraître ‘’généreux’’ ou pour l’achat des consciences, souligne-t-il.

Tchad : Mahamat Idriss Deby rencontre les étudiants tchadiens en Turquie

« Ailleurs, vous n’entendrez jamais un président distribuer de l’argent ou des véhicules parce qu’il a un salaire bien déterminé et ne dispose pas le trésor public à sa guise. » L’homme politique a également critiqué la visite officielle du PCMT en Turquie. Il pense que c’est une excursion touristique qui ne profite pas au pays.

Tchad : Mahamat Idriss Deby rencontre les étudiants tchadiens en Turquie

Au terme de sa visite officielle, le Président de la République le Général Mahamat Idriss Deby itno a reçu ses compatriotes étudiants, réunis au sein de l’Union des étudiants tchadiens en Turquie et à Chypre, conduits par leur président, M. Issa Youssouf Abdelkérim.

Ils sont 1855 étudiants tchadiens officiellement répertoriés par la représentation diplomatique tchadienne basée à Ankara. En raison de la pandémie de la COVID-19, une centaine a tenu à réserver un bel accueil au Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général de Corps d’Armée Mahamat Idriss Deby Itno et la délégation qui l’accompagnait. Malgré son agenda chargé, le Chef de l’Etat a accepté de les rencontrer pour les remercier et les féliciter de vive-voix.

Plantant le décor de cette rencontre fraternelle, l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Tchad en Turquie, M. Adoum Dangaye Noukour Guet a précisé que ses compatriotes étudiants venus chercher le savoir au pays de Recep Tayyip Erdogan sont exemplaires. Lui emboîtant les pas, le Président de l’Union des étudiants tchadiens en Turquie et à Chypre, M. Issa Youssouf Abdelkérim, a,  au nom de ses camarades étudiants posé une seule doléance au Chef de l’Etat. Il s’agit des difficultés qu’ils rencontrent dans le renouvellement des passeports expirés.

D’entrée de jeu, le Chef de l’Etat a invité les étudiants de Turquie et Chypre à bannir le tribalisme et le confessionnalisme et cultiver en permanence l’esprit de solidarité et d’unité.

Ensuite, le Chef de l’Etat a encouragé ses compatriotes étudiants à pousser très loin leurs études avant de les rassurer quant à la paix et la quiétude qui règnent au pays.

Après ces échanges riches en conseils, le Chef de l’Etat, le Général de Corps d’Armée Mahamat Idriss Deby Itno  a repris son avion pour regagner N’Djaména. Comme à son arrivée, Il a été raccompagné avec les mêmes honneurs dus à son rang.

Source: présidence de la République

Tchad : le nouveau directeur général de l’ADETIC prend fonction

Nommé par décret, n° 694/PCMT/PMT/MPEN/2021 du 26 Octobre 2021, Koldjimadji Yve, le nouveau directeur de l’ADETIC a pris fonction ce jeudi 28 octobre 2021.

Après deux ans à l’Agence de Développement des Technologies de l’Information et la Communication (ADETIC), Acyl Mahamat Acyl cède sa place. Il est remplacé par Koldjimadji Yve. C’est l’Inspecteur Général Monsieur Hamat Khamiss Hondjou qui a présidé la cérémonie de passation de service. Plusieurs responsables du ministère de tutelle y ont témoigné de leur présence.

Le passage de Acyl Mahamat Acyl, DG est salué par ses collaborateurs. Il a poussé l’ADETIC à se démarquer pendant la période de la crise sanitaire, imposée par la pandémie du Covid-19. Par la mise sur pied de la plateforme d’enseignement à distance, Edutchad. L’introduction du télétravail et du test en ligne dans l’administration. L’équipe sortante a également des centres multimédias dans quelques villes du pays. Aussi, l’agrandissement de l’agence et les réformes apportées en interne pour permettre aux employés de produire plus.

Tchad : le PNUD entend recruter 1 000 diplômés sans-emplois avant la fin d’année

Le représentant de Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) annonce le recrutement de 1000 jeunes par son institution. C’était au cours d’un échange, ce 28 octobre, avec le ministre de la Jeunesse.

Une nouvelle qui pourrait enchanter les jeunes diplômés sans emplois. Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) entend offrir 1000 emplois avant la fin d’année. C’est ce qu’il ressort des échanges entre, Kamil Kamaluddeen, représentant du PNUD et le ministre de la Jeunesse, Routouang Mohamed Christian. Les deux hommes ont discuté de l’appui et l’accompagnement du PNUD en faveur du Département en charge de la Jeunesse, des Sports et de l’Entrepreneuriat.

Lequel appui comprend entre autres, « la mise en œuvre du Projet d’Appui à l’Autonomisation, à la Participation et au Développement Socioéconomique des Jeunes, le problème d’employabilité des jeunes, le sport, les préparatifs du Forum National de la Jeunesse ont constitué entre autres l’essentiel des sujets abordés. »

Le Représentant de l’institution onusienne a laissé entendre que, la priorité est le programme « pour l’employabilité des diplômés sans emplois ». Selon lui, le PNUD entend recruter 1 000 diplômés sans emplois pour les mettre à la disposition des structures tant publiques que privées. Des mécanismes et critères bien définis seront mis en place pour le recrutement de ces jeunes, éventuellement avant la fin de l’année.