Tchad : une délégation de la BEAC à N’Djamena pour projet de monétisation de l’Or

Une mission de la BEAC a rencontré le ministre tchadien des Mines, le 26 octobre 2021. Suite au projet de monétisation de l’or tchadien.

Dans le cadre du projet  » Monetisation de l’Or » inscrit dans le plan stratégique de la BEAC, le Ministre des Mines et de la Géologie Monsieur Abdelkerim Mahamat Abdelkerim une délégation des cadres de la BEAC. La mission est conduite par le Directeur National accompagné par le Directeur Central des Opérations Financières et trois autres personnalités de la Banque.

Le Ministre a remercié la délégation pour son déplacement et a salué cette initiative. Il a estimé que le Tchad regorge beaucoup de l’or, mais son circuit commercial n’est pas bien maîtrisé. Abdelkerim Mahamat Abdelkerim à accompagner le projet et a demandé à ce que soit mis un point focal au sein du Ministère pour suivre les étapes de la mise en œuvre de ce projet

 Le Directeur des Opérations Financières de la BEAC, Mahamat Djibrine a souligné que ce projet permettra aux États de la CEMAC d’engranger des plus-values importantes pour financer leurs budgets respectifs.

Tchad : la CTDDH dénonce la détention arbitraire d’un citoyen aux Renseignements généraux

Pour la CTDDH, la détention de Dorkemnodji Didier est illégale. Il est arrêté deux semaines après avoir filmé une scène de torture devant l’Hôpital Général de références Nationale. Il est dans les locaux des renseignements généraux depuis le 26 octobre 2021.

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme (CTDDH), estime que c’est une arrestation arbitraire. Elle relate les faits. « De passage devant l’Hôpital Général de références Nationale de Ndjamena, et ne pouvant pas être indifférent face à la scène de tortures inhumaines et cruelles dont a été victime un compatriote ligoté par les agents de sécurité en faction devant cet établissement hospitalier, Mr Dorkemnodji Didier, avait filmé et publié sur son compte Facebook des agents de l’État qui torturaient un paisible Citoyen. »

La  CTDDH regrette que, l’arrestation de ce dernier ne respecte pas, « les règles élémentaires de procédure ».

« La CTDDH, estime que la photographie effectuée dans des lieux publics et qui n’ayant pas été cadrée sur une seule personne afin de lui nuire ne constitue en aucune façon une infraction tant à la loi pénale Tchadienne, moins aux normes internationales protégeant les Droits de l’homme. » Pour la convention, cette arrestation arbitraire consiste à intimider tous les citoyens qui vaudraient dénoncer ce genre d’injustice. Le secrétaire général de la CTDDH, Ibrahim Mahamat Ibrahim exige la : « libération immédiate et sans conditions. »

Coopération : la Chine offre 180 millions de FCFA au Tchad pour le dialogue national

Dans le cadre des préparatifs du dialogue national inclusif en perspective, la Chine octroie 180 millions de FCFA au Tchad. L’enveloppe a été remise, le 26 octobre 2021, au ministre de la Réconciliation nationale.

La Chine décide d’aider le Tchad dans les préparatifs du dialogue national inclusif. C’est dans cette visée, qu’un apport financier de 180 millions de FCFA est apporté. L’ambassadeur de la République populaire de Chine au Tchad, Li Jin Jin a remis le chèque à, Acheikh Ibni Oumar, ministre du Dialogue et de la Réconciliation nationale.

Pour le diplomate, « ce don, témoigne en action concrète notre soutien à la transition du Tchad ». C’est une aide du ministère chinois des Affaires.

Le ministre d’État au Dialogue et à la Réconciliation nationale, Acheikh Ibni Oumar, a salué le geste. C’est lui qui a signé l’acte de reception du don au nom du gouvernement du Tchad.

Par cet acte, la Chine est le premier pays à fournir un soutien financier à la transition au Tchad.

Tchad : nomination au ministère des Postes et de l’Economie numérique

Par DECRET N°693/PCMT/PMT/MPEN/2021 du 26 octobre 2021, des personnalités sont nommés à des postes de responsabilités au ministère des Postes et de l’Economie numérique.

Il s’agit entre autres de :

-Inspecteur Général: M. HAMAT KHAMIS HONDJOU, poste vacant;

– Inspecteur Général Adjoint: Mme FATIME ZAHIA ABOUBAKAR, poste vacant

DIRECTION DE CABINET:

– Directeur : Dr ABDOULAYE CHAIBO en remplacement de M. JEREMIE KOLINA,

CONSEILLERS:

– Conseiller Technique : M. NDJERABE DJEKOUNDADE ;

– Conseiller Juridique : M. NASSOUR LOL en remplacement du Dr HOUZIBE OUSMANE ;

– Conseiller à l’infrastructure et à l’économie numérique : M. MAHAMAT TAHIR HAMIT en remplacement de M. ABDELKERIM SOUGOUR BOURIGUE.

Ecole nationale supérieure des technologies de l’information et de la communication (ENASTIC)

– Secrétaire général: M. Jeremie Kolina en remplacement du Dr Abdoulaye Chaibo

Société Tchadienne de la Poste et de l’Epargne(STPE)

Direction générale:

– Directeur général : M. Nordji Nazaire en remplacement de M. Hissein Brahim Abdelkerim

– Directeur général adjoint : Mme Rakhie Tchalet en remplacement de M. Daouda Alhadj

Tchad : vers une maximisation de la sensibilisation contre la stigmatisation des malades mentaux

L’édition 2021, de la journée mondiale de la santé mentale est célébrée ce 26 octobre. Les autorités sanitaires entendent accentuer la sensibilisation contre la discrimination des malades mentaux.

Entre 2018 et 2020, près de 1900 ont été diagnostiquées de trouble mental. Les chiffres sont contenus dans le registre de santé mental de l’hôpital de la Renaissance. Le ministère de la Santé veut à travers cette journée, renforcer les méthodes de sensibilisation.

La SGA du ministère de la Santé, note à cet effet que, « la prise en charge des troubles mentaux pose un véritable problème de santé publique. Alors que la demande d’assistance en santé mentale devient de plus en plus pressante ». Dr Dekandji Mbaidedji Francine ajoute que, le souci du ministère est de faire en sorte que chacun des acteurs puisse apporter sa contribution pour bâtir des communautés plus saines où l’on peut parler de santé mentale avec empathie et d’éliminer la stigmatisation qui entoure ces conversations, a-t-elle fait remarquer

Hani Fares coordonnateur principal santé publique et nutrition au HCNR regrette que pour sa part que : «la stigmatisation et la discrimination sont encore fréquente pour les personnes atteintes de la maladie mentale. »

Pour le directeur Pays HIAS Ernest Djogo, cette journée donne l’occasion pour mobiliser tous les acteurs concernés par la lutte contre les maladies mentales, la mobilisation des ressources. Et aussi, la facilitation des initiatives de coordination des actions du groupe technique de travail et de la fourniture des services de population dans le besoin en tenant compte du contexte de la covid19.

Coopération : Mahamat Idriss Deby effectue une visite officielle en Turquie

Le Président du Conseil Militaire de Transition,  a quitté N’Djamena ce 26 octobre pour Ankara. Mahamat Idriss Deby se rend en Turquie pour une visite officielle.

Dans le cadre de la coopération entre le Tchad et la Turquie, le président du Conseil militaire de transition Mahamat Idriss Deby a quitté N’Djaména pour Ankara. Sur invitation du Président turc, Recep Tayyip Erdogan, le président de la république de Turquie

Mahamat Idriss Deby est précédé dans ce voyage par le chef de la diplomatie tchadienne. Le ministre des Affaires Étrangères, l’Amb. Chérif Mahamat Zène, en séjour à Ankara en Turquie, s’est entretenu la veille, autour d’un déjeuner de travail, avec son collègue turque des affaires Étrangères S.E Mevlut Cavusoglu. Les échanges entre diplomates ont porté sur le renforcement de la coopération bilatérale, la situation sécuritaire au Sahel et en Libye.

Tchad : les Emirats Arabes Unis offrent un complexe scolaire d’une capacité d’accueil de 1300 élèves

La ville de N’Djamena bénéficie d’un complexe scolaire. C’est un don des Emirats Arabes au ministère de l’Education nationale. Le secrétaire d’Etat à l’Education a récupéré les clés le 25 octobre 2021.

Les Émirats Arabes Unis ont, à travers la Fondation Zayd Bin Sultan Al Nahyan, offert un complexe scolaire au ministère de l’Education Nationale et de la Promotion Civique. C’est le secrétaire d’Etat à l’Education Nationale et à la Promotion Civique, M. Saleh Bourma, qui a réceptionné la clé de mains du directeur de Programme de ladite Fondation, Dr. Ibrahim Zaelzbi, venu à N’Djaména pour la circonstance.

Ce complexe comprend trois bâtiments de 12 salles de classes, chacun, un dispensaire, un bloc administratif, un terrain de football et une mosquée. Cet établissement a une capacité d’accueil de 1300 élèves.

Le complexe est situé au quartier Guinebor, dans le 1er arrondissement de N’Djamena. Le secrétaire d’Etat à l’Education Nationale a remercié les donateurs pour le geste amical. Il rassure que ces joyaux seront bien gérés. La gestion de ce complexe sera confiée à la délégation régionale de l’Education Nationale de la commune de N’Djamena. La remise de ce complexe scolaire a été couronnée par la signature d’un protocole d’accord entre les deux parties.

Afrique: des chercheurs pour la promotion des innovations agricoles

La mise à l’échelle des technologies éprouvées par les centres de recherches devrait permettre à l’Afrique d’atteindre la sécurité alimentaire.L’Afrique dispose de 60 % des surfaces arables inexploitées du monde. Un immense potentiel de production agricole. Mais le continent noir dépense, chaque année, près de 35 milliards de dollars pour l’importation de denrées alimentaires. D’ici à 2025, ce chiffre pourrait dépasser les 110 milliards de dollars.

Cette tendance pourrait toutefois être inversée par une augmentation de la production africaine. C’est dans ce cadre que le Conseil de l’Afrique de l’Ouest et du Centre pour la recherche et le développement agricoles (Coraf) et Technologies pour la Transformation Agricole Africaine (TAAT) co-organisent, du 25 au 29 octobre à Dakar (Sénégal), la première foire aux technologies de l’Afrique de l’Ouest vers la transformation agricole.

L’événement vise à présenter les technologies TAAT, ainsi que celles des centres de spécialisation/d’excellence du Coraf, afin d’ouvrir des voies de courtage et d’adoption. Elle est considérée comme une plate-forme pour mettre des technologies et des produits livrables éprouvés sur le marché. Le but est de créer une situation où la demande rencontre l’offre et ainsi exposer les technologies et les produits à des acheteurs potentiels.

« Nous sommes dans une région où nous importons essentiellement ce que nous consommons alors que nous avons la possibilité de le produire. Il suffit donc de déployer les technologies pour faire en sorte que cette courbe d’importation soit renversée. L’Afrique est capable de se nourrir elle-même et de nourrir le reste du monde », a déclaré le directeur exécutif du Coraf, Dr Abdou Tenkouano.

Pour ce faire, les chercheurs misent sur une plus grande implication des capitaux privés. « Le sens à donner à cette foire est de mettre face à face la production agricole et le secteur privé, chaînon manquant dans l’écosystème qui permettrait de disposer d’outputs conformes aux besoins réels des populations », a fait savoir Mme Aïssa Kabo.

Pour la représentante résidente de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) au Sénégal, cette foire est donc une convergence de l’offre et de la demande pour booster l’agriculture africaine afin d’en faire un secteur résilient et surtout le moteur principal devant alimenter les autres secteurs de l’économie.

De son côté, le représentant de la Banque africaine de développement (Bad), Garba Lawaly, a relevé la place prépondérante qu’occupe le secteur privé dans la mise à l’échelle et la commercialisation des technologies agricoles. Pour lui, « cette foire constitue donc un premier pas vers l’établissement d’un partenariat solide avec le secteur privé pour le développement, l’évaluation et la mise à l’échelle de ces innovations ».

Pour inciter les investisseurs privés à soutenir ce projet, une facilité de financement dotée d’un important fonds a été mise en place par la Bad, a indiqué M. Lawaly.

Lutte contre les crimes : des progrès en Afrique occidentale

Avec la montée de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest, la question de l’importance de la future juridiction internationale dans la région se pose.Les résultats de la lutte contre les crimes internationaux en Afrique occidentale sont encourageants. Dans la région ouest africaine, les efforts pour poursuivre les crimes internationaux au niveau national ont progressé ces dernières années, notamment en Côte d’Ivoire, en Gambie et au Liberia, selon la Directrice de la fondation allemande Wayamo.

« En Côte d’Ivoire, les crimes commis lors des violences postélectorales de 2010-2011 ont fait l’objet d’enquêtes et de poursuites par la Cour pénale internationale (CPI) et par les Parquets nationaux. Mais avec le récent acquittement de Laurent Gbagbo, il est essentiel de discuter des défis et des enseignements tirés », a indiqué Mme Ambach.

Elle prenait part, ce lundi 25 octobre à Dakar, à l’ouverture d’une conférence internationale sur « Justice pour les crimes internationaux : enjeux et stratégies en Afrique de l’Ouest et ailleurs ». La rencontre de deux jours est organisée par les fondations Konrad Adenauer et Wayamo.

S’agissant de la Gambie « qui poursuit sa transition démocratique » avec la mise en place d’une Commission Vérité, Réconciliation et Réparation, elle a souligné que beaucoup espèrent que les vérités révélées par ladite commission permettront de rendre justice aux victimes du régime de Yahya Jammeh (1994-2017).

« Inspirés par d’autres pays, les défenseurs des droits humains au Liberia continuent de militer pour la création d’un tribunal hybride pour les atrocités commises pendant la guerre civile dans le pays », a poursuivi Bettina Ambach dans son discours dont APA a obtenu une copie.

Malgré ces efforts, elle a affirmé que des inquiétudes demeurent dans la région ouest africaine notamment avec le Coup d‘Etat militaire en Guinée car « on ne sait toujours pas quel effet il pourrait avoir sur les efforts de lutte contre l’impunité dans ce pays ».

Pour Ingo Badoreck, Directeur du Bureau sur l’Etat de droit en Afrique subsaharienne de la fondation Konrad Adenauer, dans ce contexte de défis politiques actuels et de montée de l’extrémisme violent au Mali, au Burkina Faso et au Tchad, la question de l’importance de la future juridiction internationale dans la région et sa relation avec la juridiction nationale dans les pays d’Afrique de l’Ouest se pose.

« Nombreux sont ceux qui parlent d’une crise de confiance fondamentale entre les Etats africains et le système judiciaire international dans ce contexte. Les multiples décisions de contestation d’une décision judiciaire ou de retrait de certains Etats africains des juridictions internationales le démontrent », a dit M. Badoreck.

Il a ajouté : « Le consentement des Etats africains à la juridiction internationale reste mitigé : l’Afrique du Sud face à la Cour internationale de justice (CIJ) et la Cour pénale internationale (CPI), le Burundi par rapport à la CPI, le Bénin, le Rwanda, la Côte d’Ivoire, la Tanzanie à l’égard de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP) ».

Tchad : cambriolage au domicile du vice-président des Transformateurs

Le domicile de Dr Sitack Yombatina, vice-président des Transformateurs a été cambriolé le dimanche 24 octobre 2021. Deux ordinateurs ont été emportés et la maison saccagée.

Les faits se déroulent à Gassi, dans le 7ème arrondissement de la ville de N’Djamena. Le domicile privé du vice-président du parti Les Transformateurs, a été cambriolé. La scène se déroule alors que le Dr Sitack prend part au culte du dimanche. Les cambrioleurs auraient escaladé le mur de la maison par effraction. Ils ont par la suite forcé plusieurs portes dont celle de la chambre.

« Des ordinateurs portables et des vêtements ont été dérobés ». Les appareils ont été emportés avec leurs contenus. Les chambres du domicile ont été saccagées et des chambres saccagées et objets détruits.

Les militants de son parti regrettent qu’ : « après la perquisition sans dépôt de mandat au siège national emportant les preuves des bombes lacrymogènes tirées sur le siège par les forces de sécurité, c’est maintenant les domiciles des Leaders des Transformateurs qui sont visés avec une méthode digne de gangstérisme. La victime, Dr Sitack Yombatina, dénonce un acte de ‘’ voyoutisme et une malédiction’’.

Tchad : situation sanitaire dans le Guéra, le ministre de la Santé rassure

Au sujet de la maladie d’origine inconnue qui sévit dans la province du Guéra, le ministre de la Santé rassure la population. Pour Abdoulaye Sabre Fadoul tout indique qu’il s’agit des cas de paludisme.

Une maladie d’origine inconnue avec des symptômes similaires au paludisme a endeuillé des familles dans la province du Guréra. D’après les autorités sanitaires, 52 malades ont été diagnostiqués. Au moins 8 personnes ont succombé à cette maladie. Le ministre de la Santé publique, à travers ses plateformes essaye de consoler les populations. Il demande de « s’abstenir de susciter une psychose qui ne se justifie pas. »

« Nous voulons rassurer nos compatriotes qu’entre le 19 et le 23 octobre 2021, trois missions de terrain ont été déjà menées par nos équipes de la délégation provinciale du Guéra. En étroite collaboration avec les autorités administratives. Malgré les moyens limités, nos équipes ont eu à diagnostiquer les 52 malades. Les traiter sur place 12 ou les référer vers les structures sanitaires (4) les plus proches. Distribuer des moustiquaires imprégnés, faire la sensibilisation », note Abdoula Sabre Fadoul.

Pour lui, tout indique qu’il s’agit de cas de paludisme. Avec « 8 morts comptabilisés par nos équipes dans ces ferriks des nomades. Lesquels ont besoin d’être sensibilisés à fréquenter les structures sanitaires au lieu de faire confiance aux charlatans ambulants. » Pour l’instant, la situation est sous contrôle. Des prélèvements sont acheminés vers nos laboratoires pour confirmer les premiers diagnostics. Une équipe pluridisciplinaire du Ministère sera dépêchée dès demain dans les districts concernés pour des investigations complémentaires, rassure le ministre.

Tchad : le ministre de la Santé publique accorde une audience au directeur de l’ONG Action Contre la Faim

Le 22 octobre 2021, le directeur de l’ONG Action Contre la Faim Tatangang Henri-Noel est reçu par le ministre de la Santé publique. Les échanges ont porté sur les activités de l’organisation.

L’ONG Action Contre la Faim est présente au Tchad depuis 1982. En ce moment des unités de prise en charge des cas de la malnutrition aigüe. L’essentiel de ses activités est mené dans les provinces du Logone Oriental, le Lac, le Kanem et le Barh Elgazel. La rencontre avec le ministre a permis au directeur pays, d’expliquer le déploiement de l’organisation.

Tatangang Henri-Noel fait savoir que l’ONG appuie également les structures communautaires et intervient dans les domaines de l’eau, l’assainissement, l’électrification et l’augmentation de la production agricole à travers la culture irriguée. Il apprécie la collaboration entre Action Contre la Faim et les services de santé des provinces d’intervention.

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale a salué le travail abattu par l’ONG et l’a exhorté à continuer davantage dans ses actions de prise en charge des enfants malnutris.

Dr Abdoulaye Sabre Fadoul a mis l’accent sur le renforcement des compétences des agents dans les domaines d’interventions de cette organisation. Il a indiqué que le département réfléchit pour plus des possibilités afin de permettre aux structures de santé d’avoir un personnel expérimenté pour répondre aux sollicitations de la population et de prendre le relai quand la situation l’exige.

 

Tchad : annulation de l’accord concernant la réparation civile de Koumra

Le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation demande au gouverneur de la province du Mandoul, d’annuler l’accord sur la réparation civile adopté à Koumra le 15 octobre 2021.

Dans une note adressée à Mme le gouverneur du Mandoul ce vendredi, le ministre de l’Administration, Mahamat Bechir Cherif, exige l’annulation de l’accord de Koumra sur la réparation civile.

« Suite à votre fiche N°004/PCMT/PMT/MATD/PMDL/DC/2021 du 20 Octobre 2021 relative à l’accord concernant la réparation civile, intervenu entre les représentants des chefs traditionnels et des leaders religieux en date du 15 Octobre 2021 à Koumra, je porte à votre connaissance qu’au regard de la réglementation des textes en vigueur en la matière, ledit accord est annulé dans tous ses effets. », écrit le ministre.

L’accord dit de Koumra a suscité de nombreuses controverses. Il a été adopté par les chefs traditionnels et coutumiers de la circonscription. Il prévoit des peines à appliquer aux personnes reconnues coupables des infractions graves. Notamment l’homicide volontaire, fixé à 1,5 million Fcfa et l’accident de la circulation et divers à 1 millions de Francs. Pour les deux cas, Une avance de 200.000 Fcfa devait être versée pour les dépenses occasionnées pour les obsèques du défunt. Le reliquat sera verse à la date convenue.

L’accord a suscité l’indignation de certains hommes politiques, des organisations de la société civile et de l’Ordre des avocats du Tchad. Tous se sont levés pour exiger l’annulation de l’accord dit de, réparation civile ou « Dia ».

Tchad : à Moundou les enseignants et chercheurs entendent grever

Ils donnent un préavis de grève de sept jours aux responsables de l’institution universitaire. L’annonce a été faite à l’issue de l’assemblée générale extraordinaire du 20 octobre 2021.

Les enseignants et chercheurs de l’université de Moundou, dans le Logone occidental pourrait entrer en grève. Ils revendiquent l’accomplissement total de leurs revendications. Cette section du syndicat national des enseignants et chercheurs du Tchad a énuméré quelques points des revendications.

Ils revendiquent entre autres :

  • le paiement des primes du mois de septembre;
  • l’apurement des arriérés des heures supplémentaires des années 2016-2017, 50% de 2018-2019 et de 2019-2020.
  • le paiement des frais du jury de l’année 2019-2020;
  • le rétablissement de la connexion internet à l’Université ;
    la bancarisation des primes et la revalorisation des primes des nouveaux docteurs.

Les enseignants et chercheurs du supérieur de Moundou laissent entendre qu’ils tiendront pour responsables, les autorités en charge de  l’université de tout ce qui adviendra.

Tchad : l’ordre des avocats exige l’annulation de l’accord de réparation civile de Koumra

Au cours du point de presse du 21 octobre 2021, l’Ordre des avocats du Tchad déplore l’accord sur la « Dia » de Koumra. Signé le week-end dernier par les autorités traditionnelles et coutumières de Koumra.

Les avocats du Tchad interpellent les autorités sur le respect des droits de l’Homme dans toute leur dimension. Ils ont fait une communication suite à l’accord sur la réparation civile signé à Koumra, chef-lieu de la province du Mandoul. Lequel fixe des sommes d’argent pour  les réparations civiles en cas d’infractions graves. Il s’agit entre autres des cas d’homicide volontaire, accident de circulation.

Le président de l’Ordre des avocats, Me Djerandi Laguerre Dionro note que : « l’initiative et l’aboutissement d’un tel accord qui pourrait avoir pour effet d’encourager la commission d’infractions graves. » Pour lui, un tel accord ignore totalement l’existence de l’institution judiciaire qui est l’instance habilitée à déterminer la culpabilité en tenant compte de tous les contours, y compris ‘’la légitime défense, l’excuse de provocation, les circonstances atténuantes, la faute de la victime.’’

Tchad : version du gouverneur du Mandoul sur l’accord de réparation civile

« Sur les peines à appliquer aux personnes reconnues coupables des infractions. Cet accord ignore totalement l’existence de l’institution judiciaire qui est l’instance habilitée à déterminer la culpabilité en tenant compte de tous les contours. Ce même fameux accord ignore en outre l’existence du code CIMA pour ce concerne les accidents de circulation.» s’inquiète les hommes en toge noire.

Le barreau estime que cet accord est dangereux et demande son annulation pure et simple. « Cet accord est contraire à l’ordre public, contraire aux valeurs républicaines, contraire aux principes fondamentaux du droit à la justice et à l’idéal de justice pour tous. Il va à l’encontre de la recherche de la cohésion sociale, de la paix et de la sécurité pour tous ». déclare Me Djerandi Laguerre Dionro.

Lire aussi :   Tchad : Koumra, l’accord de réparation civile qui choque

Tchad : le SAAGET présente un préavis de grève de 72 heures à l’ONAJES

Le Syndicat des Agents de l’Administration Générale du Tchad (SAAGET) pourrait entrer en grève. Un préavis de 72 heures est présenté au coordonnateur de l’ONAJES ce 21 octobre 2021.

Dans un communiqué de presse rendu public ce jour, le SAAGET menace entrer en grève. Un préavis de 72 heures a été remis coordonnateur de l’Office Nationale de la Jeunesse et des Sports (ONAJES) et au ministre des Sports. Il regrette que, malgré les multiples correspondances de plaidoiries adressées les syndicalistes sont toujours maltraités et d’humilier.

Le SAAGET évoque également une privation de salaire depuis trois (03) mois. Le syndicat interpelle le ministère de la jeunesse, des Sports et le celui de la Fonction publique sur la situation. Le SAAGET pense que ces deux institutions peuvent intervenir afin que des solutions soient apportées.

Dans le même ordre, le syndicat entend saisir le Conseil Militaire de Transition (CMT), le Premier ministre de Transition (PMT) et le Conseil National de Transition (CNT).

Tchad : strictement interdit d’utiliser les images du PCMT des fins publicitaires

A partir de  ce jeudi 21 octobre 2021, la présidence de la république, interdit d’utiliser les images de Mahamat Idriss Deby pour des fins publicitaires, lucratives, commerciales ou de promotion de services et produits.

La décision est contenue dans le communiqué rendu public par, Hassan Abdelkerim Bouyerbri, directeur général de la Communication de la Présidence de la République. Ci-dessous, l’intégralité du communiqué.

« La Direction Générale de la Communication de la Présidence de la République porte à la connaissance du public qu’l est strictement interdit de faire usage des images du Général de Corps d’Armée, MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO, Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, pour des fins publicitaires, lucratives, commerciales ou de promotion de services et produits.

Aussi, il est formellement interdit de vendre, d’acheter, de louer ou d’exercer une quelconque activité lucrative ou commerciale sur les images du Chef de Etat

L’usage des images susmentionnées est soumis à l’approbation préalable et écrite de la Direction Générale de la Communication de la Présidence de la République.

Le non-respect de cette interdiction entrainera les poursuites qui s’imposent.

Tchad : une mission du CMT dans le Batha pour sensibiliser sur la prévention des conflits

Une mission du CMT dirigée par le Général Issakha Koty Yacoub se trouve dans la province du Batha. C’est  pour sensibiliser la population sur la prévention des conflits et la cohabitation pacifique.

Un atelier de restitution des travaux sur la réconciliation nationale et le Dialogue, initié par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation en collaboration avec celui en charge du Dialogue et de la Réconciliation nationale a eu lieu. Ces travaux visent à fournir une base d’analyse favorisant la réussite du processus de Dialogue et de la Réconciliation nationale enclenché par le CMT.

Le chef de mission invite, les chefs de canton à jouer pleinement leur rôle dans la sensibilisation. Aux chefs religieux, il demande de prêcher la paix dans les mosquées et les églises pour que la paix règne au Tchad. Pour Issakha Koty Yacoub, la prévention des conflits et la paix est chère aux plus hautes autorités et doit être un credo dans le Batha.

Tchad : reprise des activités footballistiques sur l’étendue du territoire national

La Fédération tchadienne de football association (FTFA) annonce la reprise des activités liées au football dans tout le pays. Il s’agit des compétitions de la Division D1, b2 et du Football Féminin.

Dans une note circulaire du 16 octobre la FTFA, invite les présidents des ligues provinciales à relancer les activités. « Dans le souci de démarrer les activités de football dans un climat apaisé et d’éviter les malentendus qui pourraient surgir entre les acteurs parties prenantes (ligues et leurs clubs affilies), chaque Ligue Provinciale doit évaluer sa saison entamée ou pas et décider en son sein de la conduite à tenir pour la reprise des compétitions DI, D2 et du football féminin de la saison sportive 2021/2022. » écrit Moctar Mahamoud Hamid

La phase provinciale doit répondre aux trois (3) critères ci-dessous cités

  1. Championnat provincial doit s’étaler sur une période de six (6) mois :
  2. Le championnat provincial doit opposer au moins dix (10) équipes affiliées à la ligue organisatrice
  3. Le championnat provincial doit comporter au moins quatre-vingt-dix (90) matchs.
  4. Les ligues provinciales sont tenues de soumettre à la Fédération Tchadienne de Football Association quinze (15) jours avant le démarrage de la compétition:

– le calendrier des matchs et le règlement de la compétition

– et à la fin de la compétition, le classement avec les totaux des points obtenus, défaites, nuls, matchs joués, buts marqués et concédés.

« Seuls les clubs des ligues provinciales remplissant les critères ci-dessus cités et ayant enregistrés leurs joueurs sur la plateforme FIFA connect peuvent participer à la phase zonale et nationale de la LINAFOOT. » précise la note.

Insécurité alimentaire : la France au chevet des pays du Sahel

Paris soutient la sécurité alimentaire des personnes affectées par l’escalade des conflits, les effets du changement climatique et la hausse des prix.Au total, ce sont 469.000 personnes vulnérables du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Nigeria, du Sénégal et du Tchad qui vont bénéficier de l’assistance française. La contribution de Paris d’une valeur de 8,4 millions d’euros sera distribuée à travers un ensemble d’activités spécifiques à chaque pays.

Celles-ci comprennent des distributions alimentaires, un appui nutritionnel, et un soutien aux programmes d’alimentation scolaire en faveur des populations déplacées.

Selon le Conseiller Régional de Coopération pour l’Afrique de l’Ouest de l’ambassade de France au Burkina Faso, Houcine Dahmane, « cette contribution de la France s’inscrit dans le cadre de sa Stratégie internationale pour la sécurité alimentaire, la nutrition et l’agriculture durable (2019-2024), dont l’un des 5 objectifs vise à renforcer les actions d’assistance alimentaire aux populations en situation de vulnérabilité et à améliorer leur résilience. »

Le Directeur régional du Programme Alimentaire Mondial (PAM) pour l’Afrique centrale et occidentale, Chris Nikoi, a remercié la France pour avoir maintenu et augmenté son soutien à son organisme en faveur des plus vulnérables.

Grâce aux contributions volontaires de ses donateurs, le PAM a réussi à intensifier ses opérations en 2020 et a aidé 18,2 millions de personnes dans la région d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Cela représente une augmentation significative par rapport aux 10,6 millions atteints en 2019.

Sur la base de ce succès, l’organisme onusien prévoit d’aider jusqu’à 17,6 millions de personnes au cours de cette période de soudure, avec une attention particulière aux zones ayant des problèmes d’accès, telles que le centre du Sahel et le nord du Nigeria.

Le PAM s’emploie également à améliorer l’accessibilité et la disponibilité des aliments nutritifs, à la fois en fournissant une assistance dans les situations de crise et en renforçant les systèmes pour des solutions à plus long terme.

Dans le centre du Sahel, au Tchad et au Nigéria, il prévoit d’aider près de 2,2 millions de jeunes enfants et de femmes enceintes ou allaitantes, avec un ensemble de traitements nutritionnels et d’interventions de prévention.

Le Tchad et l’Afrique du Sud entendent signer un partenariat dans le secteur minier

Le ministre tchadien des Mines et de la Géologie,  Abdelkerim Mahamat Abdelkerim a reçu en audience, l’ambassadeur de l’Afrique du Sud au Tchad, ce mercredi 20 octobre 2021.

Le membre du gouvernement et le diplomate, le Major Général Titus Matlakeng ont discuté des opportunités de coopération dans le domaine minier entre le Tchad et l’Afrique du Sud. Le Ministre a remercié le Diplomate Sud-Africain d’être venu le rencontrer. Il a souligné que l’Afrique du Sud, a une expertise reconnue mondialement dans le domaine des Mines et que son pays est prêt à accompagner les investisseurs Sud-africains qui seront intéressés par les potentiels miniers tchadiens.

A cet effet, a ajouté le Ministre, une fiche des priorités de son département sera adressée à L’Ambassadeur accompagné d’un draft par l’intermédiaire du Ministère des Affaires Étrangères du Tchad. Quant à L’Ambassadeur, il a souligné que l’essentiel de l’économie Sud-africaine repose sur les mines et que son pays est disposé à conclure avec le Tchad un accord de partenariat allant dans le développement du secteur minier. Avant de quitter son hôte, le Ministre a invité L’Ambassadeur à signer sur le registre d’or.

Tchad : séparation difficile entre Esso et ses employés

La société Esso Tchad entend fermer de façon temporaire et partielle son site de N’Djamena dès ce 20 octobre. Cette décision fait suite au litige qui oppose l’entreprise et ses employés et ayant entrainé la fermeture du site de Komé.

Depuis le 08 octobre 2021, les activités sont aux arrêts au site pétrolier de Komé. En raison, la vente des actifs d’Esso Tchad, à la multinationale Savannah Energy. Sauf que, les employés s’opposent à la transaction. Ils exigent la prise en charge de leurs revendications avant tout deal. L’affaire est pendant en justice. Et le 19 octobre, Esso Tchad décide de fermer son site de N’Djamena. Les dirigeants de la société à travers une note, essaye de justifier.

Pour, la Présidente-directrice générale, Carole J. Gall. « Les actes malveillants et illégaux, y compris les violences et voies de fait, commis à Komé, ont compris nos installations, ainsi que la sécurité et la santé de notre personnel et de nos prestataires de services, et nous ont contraints à fermer ce site le 07 octobre dernier », écrit le PDG de Esso Tchad. Ainsi, elle a également ordonné la fermeture du site de N’Djamena.

« A ce stade, tant qu’une résolution définitive au litige actuel ne sera pas été trouvée, c’est l’ensemble des activités et site de la société qui sont à risque, y compris sur le site de N’Djaména. », Carole J. Gall. Seules les activités vitales seront menées.

« Cette mesure prend effet le mercredi 20 octobre 2021 à 6h du matin, et concerne tous les salariés du site de N’Djaména qui n’occupent pas un poste critique, et dont le nom ne figure pas sur la liste du personnel critique ». Durant cette période de fermeture, les contrats de travail seront suspendus et les salaires ne seront pas payés.

Les propositions des employés pour une séparation

Les avocats des employés d’Esso Tchad par contre font savoir, que les propositions faites ont été botté en touche. Il comporte sept points. Il s’agit entre autres de :

  1. La restitution intégrale du plan épargne retraite (PER) ;
  2. Le paiement par Esso Tchad des crédits immobiliers ;
  3. Le paiement de la prime de bonne séparation ou bonne fin de 3 mois de salaire par année de service avec un minimum de 18 mois, représentant le nombre d’années de production pétrolière d’EEPCI (Esso Tchad) ; et une prime additionnelle exceptionnelle de 26 mois de salaire brut moyen des 12 derniers mois pour tous les employés sans distinction d’ancienneté (26 mois représentant 2 ans de salaires lorsqu’on considère que les employés d’EEPCI perçoivent 13 mois de salaire dans l’année) ;
  4. Le paiement du solde de tout compte ;
  5. Le règlement du plan médical ;
  6. La mise en place d’une convention sanitaire pour les retraités d’Esso Tchad ; et
  7. Le rappel de la différence des salaires pour les nationaux ayant occupé les mêmes postes que les expatriés, mais n’ayant pas bénéficié des mêmes avantages.

Tchad : version du gouverneur du Mandoul sur l’accord de réparation civile

Dans une communication faite le 19 octobre 2021, le gouverneur du Mandoul laisse entendre que, fixer le prix des êtres humains ne fait pas parti de ses prérogatives. D’après elle, l’accord de réparation civile est une initiative des autorités traditionnelles.

Depuis quelques, l’accord sur réparation civile, défraie la chronique dans la province du Mandoul. Il s’agit d’un montant à déposer après un meurtre. Les sommes exigées pour cette Dia, sont de 1.500.000 FCFA exigible pour tout homicide volontaire, avec paiement d’une « avance de 200.000 FCFA pour les dépenses occasionnées par les obsèques du défunt. Pour ce qui est des homicides involontaires, c’est-à-dire les «accidents de circulations et divers », le consensus a porté sur une Dia de 1.000.000 FCFA et une « avance de 200.000 FCFA à la famille du disparu pour les sacrifices et autres dépenses accessoires aux obsèques».

Tchad : Koumra, l’accord de réparation civile qui choque

Des organisations de défense de droits de l’Homme, et de la société civile ont exigé l’annulation de cet accord. Le gouverneur du Mandoul, Diamra Betolngar, directement visé, a décidé de faire une mise au point.

Pour le numéro 1 de la province du Mandoul, la signature de l’accord sur la réparation est l’œuvre des chefs traditionnels et coutumiers.  Ceci, dans l’optique de, proposer des solutions pour le règlement des conflits communautaires, dans un contexte de drames répétitifs entre éleveurs et agriculteurs notamment. « Je n’ai jamais fixé le prix d’un être humain ici dans le Mandoul », se dédouane Mme le gouverneur. Il ne s’agit pas d’une fixation de prix de l’être humain par la gouverneure de la province du Mandoul. C’est un accord consensuel entre les autorités traditionnelles, poursuit-elle.

Tchad : la Commission Nationale des Droits de l’Homme s’insurge contre l’accord de réparation civil de Koumra

Pour elle, si certains signataires estiment que la décision est mauvaise, il existe une possibilité de revenir en arrière.

Pour rappel, la ‘’Dia’’ dont il est question a été supprimée à l’issue du Forum national inclusif de 2019.

Tchad : la CTDDH dénonce des exactions et violations dans la province du Kanem

Ce mardi 19 octobre 2021, la Convention Tchadienne de Défense des droits de l’homme a interpellé sur des cas de violations de droits humains dans la province du Kanem. Ci-dessous, l’intégralité de la mise au point.

« La Convention Tchadienne de Défense des droits de l’homme CTDDH, avait reçu des informations selon lesquelles des exactions et violations des Droits de l’homme seraient commises par l’armée tchadienne sur des civils et des arrestations des militaires tous issus de la province du kanem.

Ayant été informée, par la suite, par une source fiable que ces informations seraient erronées, la CTDDH a décidé d’envoyer une mission au kanem pour s’enquérir elle-même de la situation sur le terrain et produire, à cet effet, un rapport détaillé sur les événements sensés s’être déroulés dans cette province.

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme (CTDDH), animée par l’esprit de justice et conformément à ses principes éclairera l’opinion sur toutes les violations des droits fondamentaux d’où qu’elles viennent au retour de la mission diligentée. »

Tchad : la Commission Nationale des Droits de l’Homme s’insurge contre l’accord de réparation civil de Koumra

L’accord sur la réparation civil de Koumra suscite l’indignation des défenseurs de droits de l’Homme. La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) décrie cette coutume qu’on essaye d’imposer à Koumra

Dans le communiqué de presse du 19 octobre, la CNDH s’insurge contre des « modalités » de réparation civile en cas d’infractions graves. Il s’agit de l’accord de réparation civile adopté par les autorités de Koumra, province du Mandoul.

Selon ces modalités, une Dia de 1.500.000 FCFA est dorénavant exigible pour tout homicide volontaire, avec paiement d’une « avance de 200.000 FCFA pour les dépenses occasionnées par les obsèques du défunt. Pour ce qui est des homicides involontaires, c’est-à-dire les «accidents de circulations et divers », le consensus a porté sur une Dia de 1.000.000 FCFA et une « avance de 200.000 FCFA à la famille du disparu pour les sacrifices et autres dépenses accessoires aux obsèques».

Le président du CNDH, Djidda Oumar Mahamat, regrette que ce soit sous la houlette, de Mme le gouverneur que cela a été adopté. « Elle- même originaire et native de la zone méridionale du pays ».

Tchad : Koumra, l’accord de réparation civile qui choque

« Comment peut-on moralement cautionner ce genre de « modalités », qui fixent le prix de la vie humaine?» s’interroge le président du CNDH. Pour, lui, appliquer cette décision revient à,« délivrer des permis de tuer des êtres humains.»

La CNDH s’insurge contre de telles pratiques et appelle les plus hautes autorités à annuler cette décision. Qui le cas échéant va certainement mettre très vite à mal la cohésion sociale tant recherchée dans notre pays.

Tchad : la ligue provinciale du Mayo-keby Est championne de la 4ème édition de la lutte Africaine

La 4ème édition du championnat national de Lutte africaine a refermé ses portes le 17 octobre 2021. La ligue provinciale du Mayo-Kebbi sort vainqueur

Les rideaux sont définitivement tirés sur la 4ème édition du championnat national de Lutte africaine. L’édition 2021 du championnat national de Lutte africaine s’est achevée dimanche au stade Olympafrica dans une ambiance exaltante pour les lutteurs que pour les amoureux de cette discipline.

La ligue de la province du Mayo-keby Est sacrée championne de la 4ème édition de la lutte Africaine 2021, suivi de N’djamena et la Tandjilé. Des médailles d’Or, argent, bronze et plusieurs autres prix individuels et par équipes ont été décernés. Animé par un groupe artistique « le ballet du Tchad » et l’Association des Supporters des Équipes nationales « ASENT »,la cérémonie de clôture a vu la présence de plusieurs autorités de la capitale tchadienne à savoir : le Président du Comité Olympiques et sportif Tchadien Me Abakar DjermahAumi, l’Inspecteur général au Ministère des sports, la directrice de sports de haut niveau.

Le Président de la FTLA, Dr Baba Ahmat Baba, dans son allocution, s’est dit satisfait de la participation et du niveau technique de combats que constitue cette jeunesse.

Il a par ailleurs demandé aux responsables des ligues de se mettre au travail pour détecter encore plusieurs autres talents de lutteurs. Grâce à la réussite de ce championnat de Lutte africaine Ndjamena 2021, Dr Baba Ahmat Baba a remercié les autorités pour leur implication et soutien sans relâche tout en souhaitant bon retour aux différentes délégations.

Tchad : des missions du CTS en France et en Egypte pour rencontrer les politico-militaires

Le Comité Technique Spécial relatif à la préparation pour la participation des politico-militaires au Dialogue National Inclusif annonce le départ de deux missions en France et en Egypte.

L’information est contenue dans un communiqué de presse du  18 octobre 2021 Le Comité Technique Spécial (CTS) annonce le départ de deux missions de prises de contact et d’échanges auprès des politico-militaires pour les inviter à participer au Dialogue National Inclusif. Le document porte la signature du chargé de la communication du CTS, Mahamat Allamine Bourma Treye.

Dans le cadre de ses prérogatives et conformément à sa mission et son plan d’action, deux missions du CTS ont été envoyées en Égypte et en France. La mission présente en Egypte est conduite par le General Mornadji Mbaissanebe Kar Ouba. Celle partie pour la France est conduite quant à elle par M. Mahamat Allamine Bourma Treye. Les deux missions auront pour tâche durant leur séjour d’entrer en relation avec les frères politico-militaires afin d’échanger et de les inviter à participer au dialogue. Le CTS en étroite collaboration avec le CODNI (Comité d’organisation du Dialogue National Inclusif) œuvre pour la réussite de ce grand rendez-vous tant attendu par l’ensemble des tchadiens.

Tchad : lancement la nouvelle subvention pour la lutte contre le paludisme

Le 18 octobre le ministre en charge de la Santé publique a procédé au lancement la nouvelle subvention pour la lutte contre le paludisme.

En présence de la Directrice Régionale pour l’Afrique du PNUD,  Ahunna Eziakonwa, Abdoulaye Sabre Fadoul a lancé, la nouvelle subvention pour la lutte contre le paludisme. Le HCNC a fait une brève présentation du contenu de la nouvelle subvention. S’en est suivie la signature de la convention par le Coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme Dr Mahamat Saleh Issakha Diar et le représentant résident du PNUD au Tchad Kamil Kamaludeen.

Le Chef de division de la gestion des subventions au Fonds Mondial Mark Edington a expliqué que son institution est engagée à soutenir le Tchad dans la lutte contre le paludisme.

Il a aussi salué les efforts fournis par le Tchad pour assurer le bien-être sanitaire des populations.

La Directrice Régionale du PNUD a tenu à préciser que le financement obtenu résulte du leadership du ministre de la santé publique et de la solidarité nationale qui a su porter la voix du pays entant que Président du HCNC pour convaincre le Fonds Mondial de la nécessité d’investir au Tchad afin de soutenir les actions de lutte contre le paludisme. Elle a ajouté que cette dynamique ouvre une nouvelle ère de renforcement de la coopération entre les deux institutions pour qu’au-delà des ressources mobilisées, l’appui du PNUD puisse contribuer davantage à soutenir la politique sanitaire du Gouvernement au bénéfice de la population tchadienne.

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale a fait observer que le paludisme continue à occasionner des grandes pertes en vies humaines et en prospérité dans les pays qu’il affecte dont le Tchad. La prévalence du paludisme au sein des communautés est de 40,9% et les personnes les plus vulnérables sont les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes a dit le ministre tout en signifiant que cette maladie représente également le premier motif de consultations et d’hospitalisations mais aussi elle est la première cause des décès hospitaliers avec un pourcentage de 39,33%.

Dr Abdoulaye Sabre Fadoul a laissé entendre que pour l’atteinte des objectifs escomptés, la gestion du programme sera renforcée de même que les capacités des prestataires des soins au niveau décentralisé. Il a rassuré ensuite que l’enveloppe dégagée pour la nouvelle subvention qui est de 40 milliards sera gérée rationnellement afin que la population soit réellement déchargée de ce fardeau que représente le paludisme. Le ministre a adressé ses reconnaissances à tous les partenaires qui soutiennent le Tchad dans son combat.

Ensemble, on est fort, ensemble nous parviendrons à éliminer le paludisme au Tchad a conclu Dr Abdoulaye Sabre Fadoul.

Source: ministère de la Santé publique.

Tchad : Koumra, l’accord de réparation civile qui choque

Les autorités de la province de Koumra, dans le Mandoul ont adopté, le 18 octobre 2021, un accord de réparation civile en cas d’infractions graves. Le consensus dégagé suscite l’indignation.

Les termes dudit accord sont fixés comme suit, ‘’Homicide volontaire’’ : 1,5 million Fcfa. Les parents du mis en cause devront consentir, avant le paiement de cette somme. Une avance de 200.000 Fcfa devra être versée pour les dépenses occasionnées pour les obsèques du défunt. Le reliquat sera verse à la date convenue.

Deuxièmement, ‘’ Accident de circulation et divers’’, 1 million Fcfa avec une avance de 200.000 Fcfa du mis en cause à la famille du disparu pour le sacrifice et d’autres dépenses accessoires aux obsèques.
Le reliquat sera versé à la date convenu. Le mise en cause peut être poursuit par les instances judiciaires compétentes en vue du purger une peine pénale.

Les règlements sont de la compétence des chefs cantons, assistés de leurs chefs de villages et chefs des ferricks qui sont reconnus par les parties comme arbitres dans les limites de leurs circonscriptions administratives.

Il est précisé qu’en cas  de persistance des difficultés à résoudre un conflit, les signataires conviennent de s’abstenir de tout acte quelconque et de s’en remettre au comité de recours ultime.

En cas de persistance de de difficulté à résoudre un conflit, les signataires conviennent de s’abstenir de tout acte quelconque  et de s’en remettre au Comité de recours ultime. Lequel est composé d’un représentant des chefs de cantons, un représentant des éleveurs,  un imam, un prêtre, un pasteur.

La colère de la population et des hommes politiques

Cette décision a choqué les tchadiens de l’intérieur et la diaspora. Plusieurs leaders de partis politiques et organisations de la société civile ont exigé l’annulation de ce consensus. « J’entends parler d’un permis de tuer à 1500.000FrsCFA au Mandoul, dans le Sud du Tchad sur la base des pratiques totalement étrangères à la province et totalement antirépublicaines. Je demande l’arrêt immédiat de cette pratique ! Immédiat ! », s’enflamme Succès Masra.

Tchad : mise en place d’un numéro vert pour dénoncer les abus de police

Un numéro vert sera créé pour dénoncer les abus des forces de maintien de l’ordre. L’instruction a été donnée le 18 octobre 2021, par le président du Conseil militaire de transition.

Le Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général de Corps d’ArméeMahamat Idriss Deby Itno,  a effectué ce matin, une visite à la Direction Générale de la police Nationale (DGPN). Il est allé scruter de près, les problèmes que rencontre la Police Nationale dans la sécurisation des personnes et de leurs biens. A l’issue de la visite, le Chef de l’Etat a annoncé l’ouverture dans les jours à venir d’une ligne verte par le Conseil Militaire de Transition pour permettre à tous les citoyens de dénoncer les abus policiers..

Cette toute première visite dans les services  publics, le Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général de Corps d’ArméeMahamat Idriss Deby Itno l’a consacrée au quartier Général de la Police Nationale. Le jour et l’heure choisis ne sont pas fortuits. Ce lundi 18 octobre, est un jour férié au Tchad. Mais, à la Police Nationale on ne connaît  pas de dimanches moins encore, de jours fériés. La sécurité des personnes et de leurs biens exige de ceux qui ont choisi d’exercer ce métier un don de soi. C‘est donc habillé de son treillis militaire et son bâton de commandement en main, que le Général de Corps d’Armée Mahamat Idriss Deby Itno a débarqué à la Direction générale de la Police nationale à 10h précises. Après un long échange avec le Ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, Général Souleyman Abakar Adam et le Directeur Général de la Police nationale, Général Ousmane Bassy  Lougma, en présence de ses proches collaborateurs, que le Chef de l’Etat est allé à la rencontre de différents Directeurs techniques et commandants des unités spéciales de la Police Nationale.

Face aux responsables de la police nationale, en présence de leur ministre de tutelle, le Président du Conseil Militaire de Transition, le Général de Corps d’ArméeMahamat Idriss Deby Itno,  a déclaré, je cite :« la Police  joue pleinement son rôle. Bravo et félicitations », fin de citation. Ces félicitations sont suivies également des instructions fermes. « Au sein de ce corps, il y a des brebis galeuses qui arnaquent la population. Elles doivent être démasquées et punies sévèrement », martèle le Chef de l’Etat. Dorénavant  un numéro vert sera mis en place par le Conseil Militaire de Transition pour permettre aux citoyens de dénoncer tous les abus, arnaques et dérives dont ils seraient victimes, a annoncé le Président de la République.

C’est à l’issue des échanges édifiants, des encouragements pour le travail accompli et des instructions allant dans le sens d’une prise en main totale de la sécurité des personnes et de leurs biens que le Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général de Corps d’ArméeMahamat Idriss Deby Itno a regagné son bureau en ce jour de fête de la naissance du prophète de l’islam pour d’autres activités inscrites dans son agenda.

Source: présidence de la république