Afrique : baisse des infections au VIH chez les enfants

Deux tiers des personnes séropositives dans le monde vivent en Afrique.Les pays africains ont fait d’énormes progrès dans le ralentissement de la propagation du VIH-Sida chez les enfants, malgré les perturbations causées à la prévention et au traitement par la pandémie de Covid-19.

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) révèle que les nouvelles infections annuelles chez les adolescents en Afrique orientale et australe ont diminué de 41 % depuis 2010, tandis qu’en Afrique du Nord, les infections ont augmenté de 4 %.

En Afrique subsaharienne, l’agence onusienne note que dans l’ensemble, les nouvelles infections au VIH chez les adolescents ont diminué d’un tiers, 85 % des infections se produisant chez les filles.

En outre, en Afrique orientale et australe, les nouvelles infections au VIH chez les jeunes enfants ont diminué de 63 % depuis 2010.

Cependant, l’UNICEF souligne qu’il reste encore beaucoup à faire, notant que sur les 15,4 millions d’enfants qui ont perdu un ou deux parents à cause du Sida dans le monde l’année dernière, 11,5 millions vivent en Afrique subsaharienne.

« Reconstruire en mieux dans un monde post-pandémique doit inclure des réponses au VIH qui sont fondées sur des preuves, centrées sur les personnes, résilientes, durables et, surtout, équitables », déclare Henrietta Fore, Directrice exécutive de l’UNICEF, citée par un communiqué reçu ce jeudi à APA.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les deux tiers des personnes séropositives dans le monde, soit 25,7 millions, vivent en Afrique, dont 80 % de femmes âgées de 15 à 19 ans.

Ce qui pousse Amira Elfadil, Commissaire à la santé, aux affaires humanitaires et au développement social à la Commission de l’Union africaine, à demander de permettre aux filles du continent de terminer leurs études secondaires pour réduire la prévalence du VIH dans ce groupe.

« Six nouvelles infections sur sept chez les adolescents âgés de 15 à 19 ans en Afrique subsaharienne concernent des filles. Donner aux adolescentes et aux jeunes femmes les moyens de terminer leurs études secondaires contribue à leur sécurité et réduit leur risque d’infection par le VIH de 30 à 50 % dans certains pays », dit-elle.

Tchad : le protocole d’Etat annonce l’élévation de Mahamat Idriss Deby au grade de général d’Armée

C’est officiel, Mahamat Idriss Deby est désormais général d’Armée. Il est apparu pour la première fois sous sa nouvelle casquette le 1er décembre 2021. Pour taire les polémiques, le protocole d’Etat présente les formules consacrées dans les usages et pratiques protocolaires.

 

Dans un communiqué du 02 décembre, la Direction générale du protocole d’État de la présidence de la République passe une double information. D’abord le passage de général de corps d’armée pour général d’armées par Mahamat Idriss Deby. Ensuite les usages protocolaires à l’écrit comme à l’oral.

Les formules fixées sont les suivantes :
1- Correspondances générales adressées au chef de l’État.

A- À l’écrit
• Au Général
Président du conseil Militaire de Transition
Président de la République , Chef de l’État
Ou
Au Général Mahamat Idriss Deby Itno
Président du Conseil Militaire de Transition
Président de la République, Chef de l’État

2- Les militaires ( à l’écrit)
• Au Général Mahamat Idriss Deby Itno
Président du Conseil Militaire de Transition
Président de la République, Chef de l’État
Chef suprême des armées.

  • À l’oral (pour les militaires), la formule est :
    • Mon Général

3-De manière générale la formule consacrée à l’oral est :
Excellence

4- Actes administratifs (décrets , arrêtés) et correspondances soumis à la signature de Chef de l’État .
La formule est :
Général Mahamat Idriss Deby Itno
Président du Conseil Militaire de Transition
Président de la République, Chef de l’État.

Tchad : le général Idriss Deby élevé au titre de maréchal par les députés tchadiens

La direction générale du protocole d’État de la présidence de la République compte sur la bonne compréhension de l’opinion publique . Elle demande à l’opinion publique de se conformer aux formules et appellations sus mentionnées.

 

Hausse des cours mondiaux des produits alimentaires (FAO)

Le blé et les produits laitiers tirent vers le haut l’Indice FAO des prix des produits alimentaires.Les prix mondiaux des produits alimentaires ont fortement augmenté en novembre dernier. En effet, le baromètre des prix des produits alimentaires sur les marchés internationaux de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) note une hausse pour le quatrième mois d’affilée à cause de la forte demande de blé et de produits laitiers.

L’analyse révèle que les prix des produits alimentaires s’est établi en moyenne à 134,4 points, soit son niveau le plus haut depuis juin 2011, et gagne ainsi 1,2% par rapport à octobre 2021. L’indice, qui permet de suivre l’évolution mensuelle des prix internationaux des produits alimentaires couramment échangés, est supérieur de 27,3% à sa valeur de novembre 2020.

La FAO explique l’augmentation des prix des produits laitiers par la hausse globale constatée en novembre. Ces prix ont cru de 3,4% par rapport au mois précédent. La forte demande mondiale à l’importation s’est maintenue dans les cas du beurre et du lait en poudre car les acheteurs ont cherché à s’assurer un approvisionnement à court terme en prévision du resserrement des marchés.

L’Indice FAO des prix des céréales a gagné 3,1% par rapport au mois précédent et 23,2% par rapport à la même période l’année dernière. Les prix à l’exportation du maïs ont légèrement augmenté et les prix internationaux du riz sont restés globalement stables, mais les prix du blé ont atteint leur plus haut niveau depuis mai 2011.

Cette hausse est due à l’importance de la demande associée à la faiblesse de l’offre, en particulier pour ce qui est du blé de qualité supérieure, ainsi qu’à des craintes liées aux pluies intempestives en Australie et à l’incertitude concernant la possible modification des mesures d’exportation de la Fédération de Russie.

Le baromètre de la FAO portant sur les prix du sucre est plus élevé de 1,4% par rapport à octobre et de près de 40% par rapport à novembre 2020. Cela s’explique principalement par la hausse des prix de l’éthanol, bien que des envois importants en provenance d’Inde et des perspectives favorables concernant les exportations de sucre de Thaïlande aient atténué la pression à la hausse sur les cours.

Quant aux prix des huiles végétales, ils ont reculé de 0,3% après avoir atteint un niveau record en octobre, conséquence de la baisse des cours des huiles de soja et de colza ainsi que du pétrole brut. Les prix internationaux de l’huile de palme se sont maintenus.

Au même moment, ceux prix de la viande ont fléchi de 0,9%, soit sa quatrième baisse mensuelle consécutive. Sous l’effet de la diminution des achats de viande de porc en Chine, les cours internationaux de ce produit ont reculé. Les prix de la viande ovine ont aussi connu une forte chute à la suite de l’accroissement des disponibilités exportables en Australie. Dans l’ensemble, les prix de la viande de bovins et de la chair de volaille sont restés stables.

D’après le nouveau Bulletin de la FAO sur l’offre et la demande de céréales, publié ce jeudi, la production céréalière mondiale devrait s’établir à 2,791 milliards de tonnes en 2021, soit un nouveau record et un volume supérieur de 0,7% à celui de l’année précédente.

Par rapport à 2020, il est prévu que la production mondiale de céréales secondaires et de riz augmente de 1,4 et 0,9% respectivement, tandis que la production de blé devrait diminuer de 1,0%.

 L’utilisation mondiale de céréales en 2021-2022 devrait croître de 1,7% et atteindre 2,810 milliards de tonnes, et, à la clôture des campagnes en 2022, les stocks mondiaux de céréales devraient être inférieurs de 0,9% à leurs niveaux d’ouverture.

La FAO prévoit qu’en 2021-2022 les échanges internationaux de céréales connaissent une hausse de 0,7% pour s’élever à 480 millions de tonnes, et qu’une croissance de 2,2% des échanges de blé compense largement une contraction probable des échanges de céréales secondaires.

De son côté, la production végétale devrait diminuer dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier.

Tchad : manifestation des étudiants de la Faculté de médecine pour revendiquer 33 mois de bourses

Ce jeudi 2 décembre 2021, les étudiants de la Faculté de médecine de N’Djamena manifestent par revendiquer 33 mois de bourses impayés.

Ils ont pris d’assaut la grande voie de l’ l’hôpital de la Mère et l’Enfant. Les médecins ont commencé par barricader l’espace, ensuite brûler des pneus. Ils demandent aux responsables du ministère de l’Enseignement supérieur d’agir le plus rapidement.

Alerté, la police est arrivée sur les lieux des manifestations. Les forces de maintien de l’ordre ont lâché les gaz lacrymogènes. Actuellement la faculté est submergée par la fumée des gaz.

Tchad : la police disperse une manifestation d’étudiants à N’Djamena

En réplique, les manifestants jettent des cailloux contre les gaz lacrymogènes. Les étudiants se sont réfugiés à l’intérieur de l’établissement pour lancer les pierres. Car désormais c’est la police qui contrôle l’extérieur.

Nous y reviendrons…

Tchad : la CTDDH contre l’agression et le pillage des prisonniers de guerre par des policiers

Dans un communiqué du 1er décembre, la CTDDH s’offusque contre l’agression des prisonniers de guerre par les policiers. D’après la convention, plusieurs prisonniers du FACT sont victimes d’agressions.

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme est profondément atterrée par l’incursion, sauvage et brutale des policiers du GMIP à la maison d’arrêt de Klessoum, incursion ayant provoqué les pertes de connaissance de plusieurs détenus et leur étouffement par un usage immodéré de gaz lacrymogènes.

Cette intervention est d’autant plus injustifiée qu’elle s’est déroulée dans le quartier des prisonniers de guerre du FACT.

La raison principale de ces brutalités est l’organisation d’une énième séance de fouilles des cellules de ces prisonniers de guerre par des policiers. Ces fouilles brutales qui sont organisées à dessein sont des occasions pour ces policiers véreux de voler l’argent, les téléphones et les maigres biens de ces détenus protégés en principe par la Convention de Genève.

C’est ainsi que fatigués par ces vols répétitifs et lâches de leurs biens, les détenus se sont légitimement opposés à ces pillages organisés, provoquant ainsi l’intervention du GMIP.

Ces prisonniers sont en ce moment enfermés dans leurs cellules ou une partie d’entre eux est privée d’eau.

La CTDDH exige l’arrêt immédiat des fouilles destinées à piller le bien de ces prisonniers de guerre et l’ouverture sans délais des portes de leurs prisons; une enquête doit être diligentée pour situer les responsabilités et sanctionner les auteurs de ces pseudos fouilles qui ne sont d’autre que du brigandage.

Covid-19/Vaccins : Pékin promet un milliard de doses à l’Afrique

La vaccination contre la Covid-19 a pris du retard en Afrique dans un contexte d’inquiétude croissante face à la propagation du nouveau variant, Omicron.L’Empire du Milieu veut aider l’Afrique à booster son taux de vaccination contre le nouveau coronavirus. Ce faisant, le président chinois, Xi Jinping, a promis de fournir un milliard de doses de vaccins au continent africain pour l’aider à atteindre son objectif de vacciner 60% de sa population d’ici à 2022.

Cette offre s’ajoute aux près de 200 millions de doses déjà offertes par Pékin à l’Afrique.

« Nous devons donner la priorité aux personnes et à leur vie, être guidés par la science, soutenir la renonciation aux droits de propriété intellectuelle sur les vaccins contre le Covid-19, et assurer véritablement leur accessibilité et leur caractère abordable en Afrique pour combler le déficit de vaccination », a déclaré M. Xi.

Il a fait la promesse par visioconférence lors de la huitième conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) tenue les 29 et 30 novembre 2021 à Dakar (Sénégal).

Selon Xi, Pékin donnera 600 millions de doses sous forme de don. Les 400 millions de doses restantes seront fournies par une production conjointe de vaccins entre des entreprises chinoises et africaines.

La Chine aidera également les pays africains à mettre en œuvre dix programmes de santé et enverra 1.500 travailleurs médicaux et experts en santé publique sur le continent.

Tchad : 596 cas de Covid-19 diagnostiqués au mois de novembre et 6 décès

La Coordination nationale de riposte sanitaire vient de présenter le bilan de la situation épidémiologique de covid19 du mois de novembre 2021.

Sur  9153 échantillons analysés dans l’ensemble du pays, 596 cas sont confirmés. La ville de N’Djamena compte 517 cas.  Le reste est reparti ainsi, Ouaddaï 11, Moyen-Chari 15, Logone Occidental 5, Logone Oriental 18, Guéra 6; Chari Baguirmi 20; Sila 1, Batha 2, Hadjar Lamis 1.

 Six cas de  décès ont été enregistrés, ce qui porte à 181 le nombre de victime. 343 malades sont actuellement sous traitement.

Le nombre des cas confirmés depuis le 19 mars 2020 (date de détection du 1er cas) est de 5701 répartis dans vingt (20) provinces.

Tchad-Covid19 : le port de masque redevient obligatoire dans tous les lieux publics

Le nombre de  vaccinées depuis le 04 juin 2021 est de 258 618 dont 92 684 durant le mois de novembre. La Coordination Nationale des Actions de Lutte contre la covid-19 invite la population à se faire vacciner et à respecter les mesures barrières.

Afrique centrale : les dirigeants appelés à améliorer le climat des affaires

La Chambre africaine de l’énergie (AEC, sigle en anglais) déclare que les « nouvelles réglementations restrictives des changes » de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) constituent une menace pour les flux d’investissements étrangers dans la région.Dans le classement Doing Business de la Banque Mondiale en 2020, six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) sont dans « les pires positions », a constaté Leoncio Amada Nze, président de la région Cemac pour la Chambre africaine de l’énergie (AEC, sigle en anglais).

Il s’agit du Cameroun (167e), du Gabon (168e), de la Guinée équatoriale (178e),  du Congo (180e), du Tchad (182e), et de la Centrafrique (184e) sur 190 pays. « Cette image doit changer ou nous ne sortirons jamais de la crise qui décime nos économies », a soutenu M. Nze au cours du Forum de l’énergie et des affaires de la Cemac organisé à Brazzaville, au Congo, le 30 novembre.

À en croire le président de la région Cemac pour la Chambre africaine de l’énergie, les politiques fiscales en Afrique centrale, « les pires » sur le continent, ne permettent pas d’y investir des ressources internes et externes.

Pour cet expert, « la Cemac a besoin d’être réformée. Ce n’est plus compétitif. Les dirigeants doivent laisser tomber leur ego et écouter les entreprises et les citoyens. Nos taux d’imposition sont très élevés. Nous devons permettre aux investisseurs d’investir plus facilement en Afrique. À moins que des mesures importantes ne soient prises pour améliorer la facilité de faire des affaires, la région continuera de connaître une réduction des investissements ».

De son côté, NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie, a fait savoir que « la réglementation du forex de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) tue le secteur de l’énergie, les entreprises, et les économies locales, plus que les entreprises étrangères, en augmentant le coût des affaires ».

Face à cette situation, Leoncio Amada Nze a dit que les institutions financières de la Cemac doivent être « au service des aspirations de croissance », car a-t-il assuré, « la situation financière actuelle ne peut pas amener la région là où elle doit être en termes de développement économique pour créer des emplois car le secteur bancaire est quasiment absent ». 

La Banque des États de l’Afrique centrale impose des règles plus strictes sur les transferts de devises et les paiements. Cette mesure vise, selon l’institution financière, à protéger les réserves de change en baisse dans la région.

Mais de l’avis des dirigeants et des parties prenantes de l’industrie énergétique africaine, les nouvelles réglementations « découragent les investissements et entravent la croissance du secteur privé en augmentant les coûts de transaction et d’exploitation et en limitant l’accès au financement étranger pour les entreprises locales ».

En Afrique centrale, les activités liées au pétrole et au gaz représentent 70 à 75 % du Produit Intérieur Brut. En adoptant de nouvelles réglementations, la Beac rend « particulièrement vulnérable » ce secteur qui « a du mal à attirer de nouveaux investissements étrangers ».

Tchad : la prévalence du VIH est passée de 3.3% en 2015 à 1.1% en 2020

Les autorités sanitaires annoncent une baisse considérable du taux de prévalence au VIH-Sida. La déclaration intervient dans le cadre de la commémoration de Journée mondial de lutte contre le Sida.

 

Cette année la Journée mondial de lutte contre le Sida est place sous le thème : « Mettre fin aux inégalités, mettre fin au SIDA, mettre fin aux pandémies ». Une déclaration a été faite par le secrétaire général adjointe du ministère de la Santé publique. Dr Dekandji Francine a laissé entendre qu’une avancée considérable est observée dans la prise en charge du VIH et d’autres pandémies.

Elle révèle que La tendance de la maladie est en régression. La prévalence du VIH est passée de 3.3% en 2015 à 1.1% en 2020.  Les nouvelles infections et décès sont réduits respectivement de 31% et 47% entre 2010 et 2020. Tandis que la stigmatisation et la discrimination envers le PVV sont réduites à de 42% entre 2013 et 2021. Chez  les jeunes et adolescents la tendance est restée constante depuis 10 ans, autour de 1.1%, informe  Dr Dekandji Francine.

la prévalence du VIH est passée de 3.3% en 2015 à 1.1% en 2020

« En ce qui concerne la prise en charge et le traitement, le gouvernement a rendu gratuites, l’ensemble de toutes ces prestations aux personnes vivant avec le VIH. »

Le Tchad compte actuellement 80220 personnes sous traitement antirétroviral. Dès lors, le ministère de la Santé publique entend collaborer davantage avec le ministère de la Justice et celui de la Femme.

D’après la SGA, cette collaboration doit concourir à la protection de la petite enfance, afin d’améliorer l’environnement social, juridique et économique, des populations infectées et affectées par le VIH, mais aussi par le Covid-19. Renforcer l’offre de services de protection et de de promotion de droit pour les victimes de stigmatisation et ou discrimination et aux violences basées sur le genre.

Tchad : grève au Syndicat national du personnel des Greffes

Les greffiers du Tchad ont décidé d’observer une grève du 30 novembre au 3 décembre inclus. C’est une grève d’avertissement qui consiste à interpeller le gouvernement de transition sur leurs revendications.

Dans un communiqué, le Syndicat national du personnel des Greffes (SYNAPGREF) annonce l’entame d’une grève. Laquelle grève fait suite à une assemblée générale extraordinaire. Les greffiers dans leur note disent avoir, évalué le préavis de grève de deux semaines allant du 10 au 24 novembre 2021.

Pour  le SYNAPGREF, le gouvernement de transition a fait fi des revendications, des corporations judiciaires et de la leur y compris. Cela ne facilite pas, selon le syndicat, l’adoption du projet de loi portant Statut des greffiers du Tchad.

À ses militants, le syndicat demande de rester soudés, vigilants et mobilisés pour le triomphe de leurs revendications qui sont nobles. Le SYNAPGREF souhaite également la participation massive à l’assemblée générale extraordinaire prévue le lundi 6 décembre.

Tchad : le maire de N’Djamena interpelle les conducteurs de camions citernes

Dans un communiqué de ce 30 novembre, le maire de la ville de N’Djamena interpelle les gros porteurs qui circulent en journée. Il met les conducteurs en garde contre des éventuelles sanctions.

Le Maire de la Commune de la Ville de N’Djaména constate avec amertume que, malgré plusieurs rappels à l’ordre, les camions citernes de plus de 15 000 litres, les bennes transportant du sable, graviers, de plus de 15 tonnes, les camions transportant divers articles et marchandises de plus de 10 tonnes, circulent allégrement en journée, foulant au pied l’interdiction de circuler en journée.

Ali Haroun rappelle aux propriétaires de ces véhicules de transport dont les caractéristiques sont susmentionnées, de respecter scrupuleusement les termes de l’arrêté 98/CVNDJ/SG/DUATU/2021 portant réglementation de la circulation des véhicules gros porteurs, citernes et bennes dans le périmètre urbain.

Toutefois, les véhicules gros porteurs transportant des produits alimentaires et pharmaceutiques ou autres marchandises périssables, obligés de circuler en journée doivent avoir au préalable une autorisation délivrée par le Maire de la Commune de la Ville après une demande introduite indiquant l’itinéraire et le point final. Une unité de la police municipale se chargera de les escorter.

Tchad : violences en milieux scolaires, le ministre de l’Education monte au créneau

Le ministre de l’Education nationale, s’indigne de la montée de la violence en milieux scolaire. Kosmadji Merci s’est exprimé via une note circulaire du 29 novembre 2021.

Dans son document, le ministre précise que l’année scolaire en cours est placé sous le thème : un esprit de cohésion pour une éducation de qualité. » Il regrette qu’à l’ « l’amorce de l’année, nous assistons au festival d’agressions occasionnant quelques fois, la perte en vie humain.»

Kosmadji Merci rappelle que, l’école   est un creuset de l’unité nationale. Et donc, « tout genre de violence y est banni ». Le patron de l’Education nationale met en garde, « tout coupable d’agression verbale ou physique encourt des sanctions administratives et judiciaires graves ».

Aux chefs d’établissements, il demande de procéder au contrôle systématique et de dénoncer tout comportement déviant.

Tchad : la journée du 1er décembre est déclarée fériée chômée et payée

A l’occasion de la célébration, de la journée de la liberté et de la démocratie le 1er décembre 2021, ladite journée est déclarée fériée chômée et payée dans tout le pays.

En application de l’article 2 du Décret N°273/PR/MFPTDS/2019, du 07 mars 2019, modifiant l’article 2 du décret N’413/PR/PM/MFPTEM/97 du 30 septembre 1997, portant révision de la liste et du régime des jours fériés et chômés, le Ministre de la Fonction Publique, de l’Emploi et de la Concertation Sociale a l’honneur de porter à la connaissance des travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé que la journée du mercredi 1er décembre 2021, journée de la liberté et de la démocratie, est déclarée fériée, chômée et payée sur l’ensemble du territoire national.

Par ailleurs, le Ministre tient à informer les travailleuses et travailleurs que la journée du jeudi 2 décembre 2021 est ouvrable.

Tchad : A N’Djamena le maire demande de déguerpir les hangars des voies bitumées

Le maire de la ville de N’Djamena dénonce prolifération de hangars et containers transformés en boutique, placées, pour la plupart, aux abords des voies bitumées et non bitumées. Il s’est exprimé à travers un communiqué du 29 novembre 2021.

« L’emplacement de ces hangars et containers contribue à la réduction des chaussés », regrette Ali Haoun. Pour le patron de la ville de N’Djamena, cette pratique empêche la fluidité de la circulation. Il précise que toutes les autorisations d’occupation du sol et de la voirie ne sont délivrées que par la Commune de la ville. Ceci après introduction d’une demande qui étudiée par les services techniques

A cet effet, il invite les propriétaires de ces hangars et boutiques containers à les enlever immédiatement.  « Un délai de dix jours est accordé ». Pansé ce délai, une commission, mise en place à cet effet, procèdera á leur dégagement.

Par ailleurs, les marchandises exposées aux abords des rues tels que les matériaux de construction, les groupes électrogènes, les motos, les matelas, les tapis, les sacs et valises ainsi que d’autres articles doivent être réintégrés dans les boutiques

Covid-19: effets négatifs des restrictions sur les systèmes alimentaires

Les mesures restrictives prises dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 ont négativement impacté les systèmes alimentaires en Afrique.Pour tuer dans l’œuf la pandémie du nouveau coronavirus, plusieurs pays ont décrété l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu. Cette mesure a eu des conséquences dramatiques sur les systèmes alimentaires pour de nombreuses familles africaines. Pour leur venir en aide, les Etats ont pris des mesures d’accompagnement.

Mai selon l’étude sur les « effets des réponses du gouvernement à la Covid-19 sur les systèmes alimentaires et les moyens de subsistance au Sahel », ces mesures d’accompagnement ont touché positivement un nombre très faible de personnes, soit 15% des personnes enquêtées.

« Les mesures de soutien ont eu certes des effets positifs pour certains, mais la plupart n’ont pas significativement affecté la population. Celles ayant eu le plus d’effet ont en général touché 7% à 10% des acteurs des chaînes de valeurs », révèle l’étude du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (Coraf) publiée ce lundi à Dakar.

D’une manière générale, la plupart des mesures de restriction ont eu des effets négatifs importants, certaines ont même touché négativement jusqu’à 70% de la population, note la recherche menée dans cinq pays du Sahel que sont le Burkina Faso, le Cap Vert, le Mali, le Niger et le Sénégal sur un échantillon de 10 680 acteurs des chaînes de valeur (producteurs, éleveurs, consommateurs, transformateurs, transporteurs et commerçants).

De façon plus explicite, détaille l’étude, les réponses ont affecté négativement la disponibilité de la main d’œuvre, l’accès aux marchés, les mouvements des bergers et des troupeaux, le prix du marché, et ont créé une discrimination par rapport aux groupes vulnérables.

S’agissant de ces derniers, poursuit le document, il ressort que plus l’âge de l’individu augmente, plus il est négativement impacté par les mesures du gouvernement face à la pandémie. Quant à la variable genre, à part le Niger et le Sénégal, dans tous les pays de l’étude, les femmes ont été plus impactées que les hommes par les effets des réponses de gouvernement à la Covid-19 sur les systèmes alimentaires et les moyens de subsistance au Sahel.

Par ailleurs, l’analyse du statut matrimonial a permis de montrer que les mères célibataires, les personnes en situation de veuvage avaient plus de risque d’être négativement impactées par les mesures prises. Pour le statut migratoire des individus, il ressort que les migrations récentes étaient un facteur accentuant le ressenti négatif des mesures.

Partant de ces constats, les chercheurs estiment que ces mesures doivent-être soutenues et accompagnées par les opérateurs privés nationaux, les partenaires techniques et financiers, les ONG, les structures communautaires et les ménages en développant, en synergie avec les gouvernements, des politiques, stratégies, programmes et actions de réponses inclusives et équitables. Cela, pour renforcer la résilience des populations vulnérables, et mieux les préparer aux futures pandémies et autres crises naturelles ou socio-économiques.

Tchad : vers l’amnistie des terroristes et leurs complices

A l’issue du Conseil des ministres du lundi 29 novembre 2021, deux projets de loi d’amnistie ont été adoptés. L’un porte sur l’amnistie des faits d’acte de terrorisme, de complicité, de recrutement et d’enrôlement des mineurs de moins de 18 ans.

Le premier projet, porte amnistie générale pour des faits d’atteinte à l’intégrité de l’État et de délits d’opinion. Cette amnistie devrait bénéficier à 39 de personnes ayant subi une condamnation principalement en application des dispositions du Titre I du Livre II du code pénal.

Le second projet de loi, porte amnistie générale pour des faits d’acte de terrorisme, de complicité, de recrutement et d’enrôlement des mineurs de moins de 18 ans dans les forces armées. Ce projet vise à absoudre 257 membres des groupes armés des condamnations prononcées par la Cour criminelle de N’Djamena, ayant siégé à Korotoro en date du 22 août 2019.

Tchad : compte rendu du Conseil extraordinaire des ministres

Ces informations sont contenues dans le compte rendu du Conseil extraordinaire des ministres. Compte-rendu rédigé par le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah. Les deux projets de loi ont été proposés par le ministre en charge de la Justice.

Tchad : compte rendu du Conseil extraordinaire des ministres

Il s’est tenu ce jour du lundi 29 novembre 2021 un Conseil Extraordinaire des Ministres sous la présidence du Général de Corps d’Armée Mahamat Idriss Deby Itno, Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République, Chef de l’État, Président du Conseil des Ministres.

À cette occasion, le Conseil a eu à examiner deux (2) projets de loi présentés par le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, Chargé des droits humains.

Le premier projet, adopté par le Conseil des Ministres, porte amnistie générale pour des faits d’atteinte à l’intégrité de l’État et de délits d’opinion. Cette amnistie devrait bénéficier à 39 de nos compatriotes qui ont subi une condamnation principalement en application des dispositions du Titre I du Livre II du code pénal.

Le second projet de loi, également adopté par le Conseil, porte amnistie générale pour des faits d’acte de terrorisme, de complicité, de recrutement et d’enrôlement des mineurs de moins de 18 ans dans les forces armées. Ce projet vise à absoudre 257 membres des groupes armés des condamnations prononcées par la Cour criminelle de N’Djamena, ayant siégé à Korotoro en date du 22 août 2019.

Ces deux projets de loi sont la traduction concrète de l’engagement exprimé par le Président du Conseil Militaire de Transition lors de son adresse à la Nation à l’occasion de la célébration du 61ème anniversaire de l’indépendance de notre pays.

En effet, en raison des circonstances particulières que vit notre pays depuis la disparition aussi brutale que tragique du Maréchal du Tchad, le Président du Conseil Militaire de Transition avait fait part de son irrésistible volonté de bâtir un Tchad de paix, de stabilité et de sécurité en associant toutes les Tchadiennes et tous les Tchadiens, d’où qu’ils viennent et où qu’ils soient. C’est dans cette logique que s’inscrivait l’appel lancé, par le Chef de l’État, à destination de nos frères et sœurs appartenant à des groupes politico-militaires en vue de revenir se joindre à cette noble œuvre de construction d’un Tchad nouveau.

En application de cet engagement et afin de parachever les conditions d’une réconciliation sincère et intégrale des filles et fils du Tchad, il est apparu indispensable de faire table rase des vestiges hérités des périodes sombres de notre pays en accordant une amnistie générale à ceux qui, pour une raison ou une autre, avaient choisi la voie de l’exil et/ou de la violence pour exprimer leurs divergences politiques.

Au cours du Conseil des Ministres, le Président de la République et le Premier Ministre de Transition ont réitéré le message d’unité, d’inclusivité et de sincérité dans le pilotage du processus de réconciliation dont le point d’orgue sera le Dialogue National Inclusif attendu dans les semaines ou mois à venir.

Le Chef de l’État a une nouvelle fois appelé tous les acteurs à leur devoir de patriotisme et de responsabilité pour saisir cette extraordinaire opportunité de remettre notre pays sur des solides rails de la paix et du progrès.

Le Conseil a ensuite suivi une communication du Président du Conseil Militaire de Transition portant sur les critères de nomination aux postes de responsabilité dans les différents ministères. Le Président dit avoir constaté, qu’en dépit de la note circulaire du Premier Ministre de Transition du 08 Septembre 2021, certains ministres continuent de proposer pour les nominations aux postes de responsabilités des profils qui ne respectent pas les critères de compétence, d’expérience et d’équité.

Dorénavant, toute proposition de nomination doit strictement respecter les critères suivant:

– La compétence

– L’expérience

– L’équité

Tous les ministres ont été appelés à assumer pleinement leurs fonctions et à prendre entièrement leur responsabilité dans le strict respect de leurs prérogatives et attributions.

Commencé à 10h00, le Conseil a pris fin à 11h00.

Le Ministre de la Communication,

Porte-parole du Gouvernement,

ABDERAMAN KOULAMALLAH

Tchad : la FIFA nomme un Comité de normalisation pour gérer le football

À la suite de la levée de la suspension de la Fédération Tchadienne de Football (FTFA) le 11 octobre 2021, une mission conjointe FIFA-CAF a été dépêchée à N’Djaména afin de suivre les discussions en cours entre la FTFA et le gouvernement tchadien.

 

Au vu de l’incapacité des instances dirigeantes du football tchadien à mener à bien une procédure électorale conforme aux exigences statutaires et réglementaires applicables à toutes les associations membres de la FIFA, et compte tenu des lacunes contenues dans les statuts de la FTFA, le Bureau du Conseil de la FIFA a également décidé de nommer un comité de normalisation pour la FTFA.

Ce comité sera chargé des tâches suivantes : – gérer les affaires courantes de la FTFA ; – réviser les statuts et le code électoral de la FTFA afin de garantir leur conformité avec les exigences et principes des Statuts de la FIFA, et veiller à leur adoption par l’assemblée générale de la FTFA ; – élaborer, avec l’aide de la FIFA, un accord de coopération entre le ministère des Sports et la FTFA qui définira des responsabilités et des objectifs pour chaque partie ; – en dernier lieu, agir en qualité de commission électorale pour l’organisation de l’élection d’un nouveau comité exécutif de la FTFA sur la base des statuts et du code électoral révisés.

Tchad : la FIFA donne à la FTFA les orientations pour l’utilisation du fonds d’aide Covid-19

Le comité de normalisation se composera d’un nombre opportun de membres, qui seront désignés conjointement par la FIFA et la CAF dès que possible. Tous ces membres feront l’objet d’un contrôle d’éligibilité mené par la Commission de Contrôle de la FIFA, conformément au Règlement de Gouvernance de la FIFA. Le comité de normalisation œuvrant en qualité de commission électorale, aucun de ses membres ne sera éligible pour les postes à pourvoir lors des élections, quelles que soient les circonstances. Le mandat du comité de normalisation prendra fin au plus tard le 15 novembre 2022.

Tchad : le parti Union pour la refondation du Tchad à la conquête du 10ème arrondissement

 

Le jeune parti politique, l’Union pour la refondation du Tchad (URT) va à la conquête des quartiers de N’Djamena. La formation a installé ses membres à Goudji Charafa, dans le 10ème arrondissement de N’Djamena.

C’était au cours d’une cérémonie le 27 novembre 2021, présidée par Siddick Abdelkerim Haggar, président dudit parti. Le bureau de l’URT dans le 10ème arrondissement est composé de 36 membres. Les femmes occupent 36% des sièges. Pour le président national, les premiers pas doivent permettre de mobiliser en masse. « Il faut aller maison par maison, rue par rue pour conquérir les militants. Il faut leur expliquer que l’URT ambitionne de changer le pays. » Sidick Abdelkerim Haggar déclare qu’il veut apporter un grand changement. Son leitmotiv, réunir tous les tchadiens dans un seul parti qui est l’URT. Il estime que le Tchad est appauvri et divisé.

 

Dans son allocution, le secrétaire général de la formation politique, section du 10ème arrondissement, souhaite l’implication de tous les membres. Mahamat Abderaman Adi laisse entendre qu’il faut le concours de tous, pour bien mener la mission. Important de préciser qu’il est le tout premier SG du parti dans cette circonscription.

Mahamat Abderaman Adi promet que, la sensibilisation et la mobilisation entamées vont se poursuivre jusqu’au dernier habitant afin de faire adhérer un nombre important de militants pour conquérir toutes les élections à venir et permettre la refondation du pays

Tchad : les meilleurs bacheliers recevront les prix d’excellence ce jour

Les meilleurs bacheliers de la session d’août 2021 reçoivent les prix d’excellence ce vendredi 26 novembre 2021. Ils ont été conviés par Reounoudji Frederic, président du Comité d’organisation de la 15ème édition.

Le président du Comité d’organisation de la 15ème édition de la de la cérémonie de remise du prix d’excellence du baccalauréat, session d’août 2021, convie les meilleurs lauréats dont les noms suivent à prendre part à la cérémonie prévue au Palais du 15 janvier dès 7 heures. La liste des bacheliers concernés :

 

 

Tchad : lancement de la 11ème édition de la campagne de lutte contre les violences basées sur le genre

Le lancement est fait ce 25 novembre par, la Ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfance, Amina Priscille Longoh. La cérémonie s’est déroulée à la Maison Nationale de la Femme de N’Djamena.

Les activités de la 11ème édition de la campagne des 16 jours d’activisme de lutte contre les violences faites basées sur le genre au Tchad démarrent. Cette édition est placée sous le thème : « Une action globalisante et inclusive pour éradiquer les violences à l’égard des femmes ».

Dans son intervention, la ministre de la femme a salué la forte mobilisation des organisations de la société civile qui, selon elle, ont bien voulu accompagner son ministère dans cette mission.

Conscient de la noblesse de cette lutte, Reindos Social à travers son initiative POGACT Programme Orientés Genre et Actions Citoyennes au Tchad a décidé d’apporter son soutien sans faille au ministère de la femme dans toutes ses activités de la campagne de 16 jours d’activisme.

A l’issue de la cérémonie d’ouverture, la ministre de la femme a inauguré une ligne verte(1390) qui permettra aux femmes de signaler et de prendre en charge tout cas de violence.

Tchad-sécurité: le DG de la gendarmerie en mission d’inspection dans le Lac

Il dirige les travaux depuis ce 25 novembre 2021. Le général Djontan Marcel Hoïnati, directeur général de la gendarmerie a mis l’accent sur les questions sécuritaires dans la province du Lac.

La province du Lac est l’une des circonscriptions les plus exposées au terrorisme et d’autres formes d’insécurité. Dans le cadre de sa mission d’inspection dans le pays, le directeur général de la gendarmerie y a marqué un arrêt. Il s’agit pour le général Djontan Marcel Hoïnati de constater l’implémentation des mesures édictées pour renforcer la sécurité des personnes et des biens. Notamment, la levée des barrières de contrôle à l’intérieur du pays, de l’interdiction de détenir des armes de guerre par des militaires et civils non autorisés et le renforcement de l’autorité de l’Etat.

Au sujet de la pratique des phénomènes criminels, du trafic des stupéfiants, de la drogue, la circulation des armes légères de petit calibre, le patron de la gendarmerie a donné des instructions fermes. Il met également en garde contre la contrebande des véhicules.

Aux gendarmes qui se s’adonnent à des pratiques peu orthodoxes et contraires au droit, Djontan Marcel Hoïnati rappelle à ces derniers qu’ils s’exposent à de lourdes sanctions.

Tchad : le CODNI présente les résultats des consultations avec les forces vives

Dans le cadre des préparatifs du dialogue national inclusif en perspective, des missions ont été déployées dans les provinces et dans la diaspora. Les émissaires du Comité d’organisation dudit dialogue entament la phase de restitution.

Pendant deux semaines, des différentes missions de consultations  ont été déployées dans les provinces du Tchad et auprès de la diaspora tchadienne à l’étranger. Cette séance de travail entre dans le cadre des préparatifs du dialogue national inclusif. Les séances de restitution se sont déroulées du mardi 23 au mercredi 24 novembre 2021. Les discussions

Dans les détails, il s’est agi pour les différentes missions de rendre compte de leurs travaux de consultation et de donner un aperçu des recommandations faites par les forces vives autant dans le Tchad profond, qu’auprès des diasporas tchadiennes à l’étranger. Chacune des 16 délégations présente le rapport du pré-dialogue dans sa zone. Lequel avait pour objectif, d’entendre la version des citoyens sur l’avenir du pays.

A noter que cette séance de restitution diffère des rapports de mission. « Les rapports seront compilés pour obtenir un seul document contenant les différentes recommandations et feront l’objet du Dialogue National Inclusif à proprement dit. »

Les débats étaient axés sur la paix, la cohésion nationale, la forme de l’État ou encore les politiques de développement.

Le ministre d’État de la Réconciliation et du Dialogue, Acheikh Ibn Oumar déclare que: « beaucoup de problèmes ont été soulevés, parfois dans le désordre, parfois avec des excès, et nous pensons que quelque chose est définitivement acquis. La parole s’est libérée, et ça c’est le premier pas ».

Tchad : la faculté de médecine de N’Djamena bénéficie d’un don de matériels médicaux

La ministre de l’enseignement supérieur, a remis à la faculté des sciences de la santé de Gardolé des kits médicaux. C’est un don de l’ONG turque Tika en faveur de l’Université de N’Djamena.

La Ministre de L’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Lydie Beassemda a présidé le 24 octobre, la cérémonie de remise de don des matériels de formation médicale et de pre-hospitalière. C’était à l’Amphithéâtre de la Faculté des sciences de la santé de Gordolé.

Les matériels sont composés de maquettes d’intubation-bébé, des protections personnelles, des matériels de formation, des matériels techniques de transport de patients et des matériels d’ambulance. Ces kits permettront d’outiller et de renforcer les capacités des étudiants de l’université.

L’Ambassadeur de Turquie au Tchad Kemal KAYGISIZ a pris part à la cérémonie. Il encourage les étudiants à bien utiliser ces outils. Le diplomate entend déployer  une équipe à N’Djamena pour former les formateurs sur l’utilisation de ces matériels.

La Ministre de L’Enseignement Supérieur, Lydie Beassemda a témoigné la gratitude du gouvernement tchadien à l’endroit des bienfaiteurs Turcs. Elle indique que, ces matériels permettront aux apprenants d’être outillés en connaissances dans le domaine du secours d’urgence.

Tchad-tension de Faya: Mahamat Idriss Deby convoque quelques patrons de la sécurité

Le président du Conseil militaire de transition a réuni quelques autorités en charge de la sécurité ce 24 novembre 2021. Les échanges ont porté sur les tensions qui ont valu l’exfiltration du gouverneur de la province du Borkou.

La ville de Faya, le chef-lieu de la province du Borkou, est secouée depuis quelques jours, par une tension sociale. Tension née de la contestation des mesures sécuritaires prises par le gouverneur, représentant direct du Président de la République au niveau provincial. Ces mesures, relatives notamment à la saisie de certains véhicules, ont été contestées par la population qui s’est déversée dans les rues pour manifester entrainant une tension sociale.

Le Président du Conseil Militaire de Transition, le Général des Corps d’Armée, Mahamat Idriss Deby Itno, après avoir reçu le rapport de la mission dépêchée sur le terrain, a convoqué ce mercredi,  le Premier Ministre de Transition, Pahimi Padacke Albert, le Ministre de l’Administration du Territoire, Mahamat Bechir Cherif et le Gouverneur de la province du Borkou, Général Ismat Issak Acheik.

Tchad-grogne de Faya Largeau: le gouverneur du Borkou exfiltré de la ville

Premier garant de la sécurité des populations et de leurs biens et incarnation de l’autorité de l’Etat, le Président de la République a voulu tirer au clair cette situation. Il a écouté attentivement les explications du dépositaire de l’autorité de l’Etat dans le Borkou, le Général Ismat Issak Acheik.

La rencontre qui a duré une trentaine de minutes a permis au Chef de l’Etat de comprendre et mieux appréhender ce qui s’est réellement passé. Aussi, le Président du Conseil Militaire de Transition qui a décidé de prendre en mains le problème de Faya-Largeau frappera qui de droit et force doit demeurer au droit et aux lois en vigueur au Tchad.

Tchad : tout savoir sur les mouvements d’humeurs à Faya

Source : Présidence de la république.

Tchad : le plan d’action national de sécurité sanitaire en quête de nouvelles stratégies

Il s’est ouvert le 23 novembre 2021, l’atelier de cartographie des ressources du plan d’action national de sécurité sanitaire (PANSS) à Ndjamena.

Les travaux du PANSS permettront de définir, toutes les stratégies, interventions et activités nécessaires pour renforcer le système multisectoriel de prévention, de détection et de réponse aux événements de santé publique. Et de réaliser la cartographie des partenaires afin de faire un plaidoyer pour la mobilisation des ressources techniques et financières permettant la mise en œuvre des interventions.

C’est un atelier de la plateforme intitulée une seule santé, organisé grâce à l’appui financier du programme de l’Afrique contre les épidémies au Tchad, l’appui technique de l’organisation mondiale de la santé sur la cartographie des ressources du règlement sanitaire international (RSI) et la sécurité sanitaire.

Le représentant intérimaire de l’organisation mondiale de la santé au Tchad Dr Daizo Arsene a précisé que la gestion des risques sanitaires représente un levier d’action important dans la gestion des crises à l’interface Homme-Animal et Environnement. Les besoins en financement pour traiter les crises et événements de santé publique sont importants. Il a ajouté que son institution reste disponible afin d’apporter l’appui technique nécessaire pour faire face aux urgences de santé publique.

La conseillère du ministre de la santé publique et de la solidarité nationale Dr Saada Daoud a indiqué que la mise en œuvre effective de ce plan reste la priorité du gouvernement du Tchad dans le but d’améliorer la santé de la population et de remplir ces engagements vis-à-vis du règlement sanitaire international. Pour elle, cette mise en œuvre passe par l’identification des financements des différents partenaires techniques et financiers contributifs ainsi qu’à la rationalisation de ces ressources.

Tchad : lancement de la 3ème édition du Festival Dary

Les préparatifs de l’organisation du Festival Dary 3e édition ont été lancés le 23 novembre 2021. L’évènement se déroulera du 25 décembre 2021 au 08 janvier 2021 à la place de la Nation de N’Djamena.

La ministre de la Culture et de la Promotion de la diversité a donné le ton pour l’organisation de l’édition 3, du Festival Dary. Achta Djibrine Sy a apporté certaines précisions en vue de l’organisation et du déroulement. Elle rappelle tout d’abord l’objectif est la promotion de la diversité culturelle et le vivre-ensemble. Aussi, la valorisation des richesses et le brassage culture.

A cette 3ème édition du Festival Dary on découvrira, les défilés traditionnels, les danses folkloriques et les animations au quotidien. Les organisateurs entendent mettre en ligne, l’application Dary. Egalement un des expositions en hommage à l’ancien président, Idriss Deby Itno.

C’est donc le Tchad complet qui se réunira à N’Djamena, dans la capitale. Pour des échanges fraternels et conviviaux, le brassage culturel et artistique, le vivre-ensemble et le travail sur l’identité nationale.

Tchad-éducation : trois jours de grève au Batha contre les violences sur les enseignants

A compter de ce  24 novembre 2021, les enseignants de la province du Batha entament une grève de trois jours. Celle-ci fait suite à des violences physiques exercées sur un professeur d’EPS par son élève.

Depuis quelques semaines, les enseignants sont l’objet des atteintes physiques. Au Collège moderne d’Ati, au lycée de Koundjourou et au CEG Acyl Ahmat Akabach, dans la province du Batha, des cas ont été enregistrés. Un élève a blessé son enseignant d’Epreuve physique et sportive.

Réuni en assemblée générale, le 23 novembre, le Syndicat des enseignants du Tchad (SET), section du Batha décide d’observer une grève de soutien de trois jours. La trêve va du 24 au 26 novembre 2021. Les enseignants exigent également l’exclusion définitive de l’élève Hassan Abdelwahid du lycée de Koundjourou. Le SET demande enfin aux autorités locales de veiller à la sécurité des enseignants.

Tchad-grogne de Faya Largeau: le gouverneur du Borkou exfiltré de la ville

Le gouverneur de la province du Borkou, général Ismat Issakha a été exfiltré de la ville de Faya le 23 novembre 2021. Ceci intervient après une semaine de manifestions pour exiger son départ.

Aucune communication officielle n’a encore été faite au sujet de l’évacuation du gouverneur. Mais tout, porte à croire que l’exfiltration est lié à la situation sociale actuelle. Depuis la semaine dernière, les jeunes de la ville de Faya manifestent pour exiger le départ du général Ismat Issakha . Des tirs à balles réelles ont été entendus durant la grogne. Un mort et des blessés ont également été signalés. La population qui exige son départ semble avoir eu gain de cause.

Tchad : tout savoir sur les mouvements d’humeurs à Faya

En effet, le 12 novembre 2021, le maire de la ville de Faya a exigé que tous les véhicules de marque Toyota soient peints de blanc. Il évoquait des raisons sécuritaires. Pour lui, les véhicules suscités ne doivent  pas être confondus à ceux des militaires. Dans sa note, le maire précise qu’il agit sous instruction du gouverneur de la province. Un délai d’un mois a dès lors été accordé aux automobilistes pour refaire la peinture des véhicules. Sauf que, le même jour, la décision est entrée vigueur et les forces de l’ordre ont commencé à saisir certains engins.

Confronté à la situation sécuritaire et sociale, le gouverneur déclare qu’il a reçu des instructions fermes des plus hautes autorités afin de restaurer l’autorité de l’Etat en sécurisant les populations et leurs biens. Empêcher les phénomènes des coupeurs de route, des braquages et les trafics de drogue. Le général Ismat Issakha pense que ce sont les trafiquants, mécontents de ces mesures qui incitent les jeunes à manifester pour obtenir sa tête.

Tchad : formation des avocats sur les approches en cas de violences basées sur le genre

Il s’est ouvert le 22 novembre 2021, un atelier des avocats du barreau sur les violences basées sur le genre. Ces travaux sont financés par Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

Dans les détails, cette formation a pour objectif d’outiller et d’équiper les acteurs de la justice. Notamment sur les : « techniques d’écoute des victimes de violences basées sur le genre et de techniques de reconstitution de preuve en la matière. »

Dans son allocution de lancement, le bâtonnier Me Djerandi Laguerre Dionro fait savoir que, ces avocats sont issus de différents pools d’assistance juridique et judiciaire gratuite du barreau. « Le rôle des avocats n’est pas de jouer un jeu de leur propre intérêt comme le pensent certains citoyens, mais de défendre la population en cas d’abus. »

C’est l’ampleur que prennent les violences basées sur le genre au Tchad qui a motivé les organisateurs de cet atelier.