Tchad : le gouvernement signe un pacte social avec les syndicats

Les organisations syndicales du Tchad et le gouvernement ont signé un pacte social de trois ans, le 04B octobre 2021. C’est dans l’optique d’améliorer les conditions de travail que cette initiative est prise.

Les parties signataires du pacte s’engagent à respecter mutuellement les engagements. D’avoir une communication et des échanges constants. De mettre en place des supports de suivi et d’évaluation, sur la base d’un plan d’actions déclinant les objectifs et les responsabilités de chaque intervenant. Et de mettre à la disposition des différents acteurs, des moyens financiers et matériels conséquents.

Le pacte est signé par les ministres des Finances et de la Fonction publique avec les syndicats. Notamment, la plateforme syndicale revendicative, la plateforme syndicale pour le dialogue et la CLTT. Ainsi, le gouvernement s’engage à :

  • payer les arriérés de 2018 en octobre 2021 pour tous les ministères ;
  • prendre des dispositions pour procéder aux rappels de salaires des médecins et autres agents de l’Etat intégrés et affectés dans les différentes localités du pays à raison de 50% en octobre 2021 et 50% en décembre 2021 ;
  • payer régulièrement et à terme échu les frais de transport ;
  • prendre toutes les dispositions pour établir en avril 2022, un plan d’apurement des arriérés dus par l’Etat à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) ;
  • mettre en place dès octobre 2021 une commission technique paritaire en vue de l’immatriculation obligatoire et systématique des agents contractuels des services publics à la CNPS ;
  • payer les arriérés de 2019 en décembre 2021 pour le secteur éducatif (Education nationale, enseignement supérieur, culture et sports et formation professionnelle), le secteur de la santé et de l’action sociale et en avril 2022 pour le reste des ministères ;
  • finaliser le reversement des enseignants scientifiques contractuels de l’Education nationale à la Fonction publique ;
  • payer les arriérés de 2020 en juillet 2022 pour tous les ministères ;
  • payer les reliquats des arriérés de 2016 et de 2017 en septembre 2021 pour tous les ministères ;
  • éviter pendant la période du pacte social tout recours unilatéral aux mesures quelconques de réduction, de suspension ou suppression des avantages acquis des travailleurs ;
  • procéder à la relecture de la loi portant réglementation de la grève ;
  • faire appliquer dans les entreprises et sociétés exerçant au Tchad le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG, fixé à 60.000F)
  • organiser dans un délai de deux ans maximum les états généraux de l’Administration publique.

Tchad : 3 étudiants exclus de l’université de N’Djamena pour perturbation des activités académiques

La décision est tombée ce mardi 04 octobre 2021. Trois étudiants définitivement exclus de l’université de N’Djamena, pour perturbation des activités académiques.

Une décision du président de l’Université de N’Djamena, exclu définitivement trois étudiants de l’institution universitaire. Il s’agit de deux étudiants en philosophie et un étudiant en STIC. Leurs noms et niveaux Djedanem Eric,  3ème année philosophie ; Djimotoum Francklin,  3ème année philosophie. Hassan Annour Mangue, étudiant en STIC licence 3. Les trois étudiants sont en fin de cycle de licence.

Le président de l’Université de N’Djamena, Mahamat Saleh Daoussa Haggar, précise le motif. Ces apprenants sont exclus pour : « perturbation des activités académiques ». La décision prend effet pour compter de la date de signature.

Tchad : un étudiant ouvre le feu sur son camarade dans une salle de classe

Tchad : le Comité d’organisation du dialogue national Inclusif démarre les consultations

Le Comité d’organisation du dialogue national Inclusif (CODNI) a présenté son chronogramme ce 4 octobre 2021. C’est en présence des ambassadeurs accrédités au Tchad et des partenaires

En vue du dialogue national Inclusif en perspective, les consultations ont démarré. Saleh Kebzabo, vice-président du CODNI donne des orientations . D’entrée de jeu, il a souhaité l’accompagnement des pays frères et amis et des organisations internationales. Saleh Kebzabo invite ces institutions à jouer leur partition dans le processus de transition.

Tchad : « Les préparatifs du dialogue national inclusif vont bon train », ministre au dialogue et à la réconciliation

« Le soutien des uns et des autres au processus de transition, dès les premiers instants de la disparition tragique du Maréchal Idriss Déby Itno et le resserrement des rapports entre les pays et organisation que vous représentez sont une assurance que votre soutien ne nous fera pas défaut ». déclare le vice-président du CODNI. Il assure que le CODNI s’efforcera de communiquer avec les partenaires, sous différentes formes sur l’évolution de ses activités, chaque fois que nécessaire.

« Cette consultation des forces vives est prévue dans la première quinzaine du mois d’octobre courant. Elle prendra en principe fin le 31 octobre 2021. L’une des principales tâches assignée au CODNI est l’organisation de la consultation des forces vives nationales, tant à l’intérieur du pays que celle de l’extérieur au sein de la diaspora tchadienne.

Tchad : dialogue nationale inclusif, Goukouni Weddaye appelle à un débat direct et sincère

A l’extérieur du pays, les consultations se dérouleront dans les représentations diplomatiques.  Des consultations se feront avec les forces vives, annonce Saleh Kebzabo. Ces travaux visent à créer les conditions nécessaires et appropriées à la tenue d’un dialogue national inclusif.

Tchad : la CTDDH horrifié par la répression de la marche Wakit Tamma du 2 octobre

Dans un communiqué de presse, la CTDDH exprime sa colère face à la répression de la manifestation de samedi 02 octobre. Ci-dessous, l’intégralité de la note signée du SGA, Ibrahim Mahamat Ibrahim

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme (CTDDH) est profondément horrifiée par la répression de la marche de Wakit-Tamma pourtant autorisée par le ministère de la sécurité.

Une fois de plus, le réflexe de brutalité crue des éléments de la GMIP a pris le dessus sur la raison et les images rendues publiques sont éloquentes à cet égard.

Tchad : plainte en perspective contre les manifestants de Wakit Tama du 02 octobre

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme ( CTDDH ), estime qu’un simple changement d’itinéraire de la part des manifestants ne justifie en aucune façon cette brutalité policière.

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme (CTDDH), exige l’ouverture d’une enquête en vue d’identifier les auteurs de ces forfaits et les punir ; elle exige par ailleurs une prise en charge immédiate des blessés.

Un système de transition qui se veut démocratique ne saurait s’accommoder de ces genres de comportements qui risquent à terme de compromettre la tenue du prochain dialogue national inclusif.

 

 

Tchad : plainte en perspective contre les manifestants de Wakit Tama du 02 octobre

La police portera plainte contre les leaders de la plateforme de revendication Wakit Tamma. C’est du moins ce qu’a laissé entendre le ministre de la communication. Il est passé à la télévision nationale, le 03 octobre 2021.  

Invité au journal de la télévision nationale, le ministre de la communication, Abdramane Koulamallah annonce une plainte contre Wakit Tamma. « La police portera plainte pour tous les dégâts occasionnés suite aux violences lors de la manifestation de Wakit Tamma. », déclare-t-il.

La plainte fait suite à la marche Wakit Tamma du samedi 02 octobre 2021. Lequel a occasionné des incidents, côté force de l’ordre. Du fait du non-respect de l’itinéraire officiel.

« 12 policiers ont été blessés et 12 véhicules des forces de l’ordre ont été endommagés », indique le ministre. Du côté des manifestants : « il n’ya eu aucune blessure réel en dehors des gaz lacrymogènes. », assure-t-il.

Tchad : manifestation conte le pouvoir du CMT prévue le 29 juillet 2021

 Il trouve : « très désolant qu’on en arrive à de telles extrémités». Le porte-parole du gouvernement ajoute que : «Ces organisateurs avaient une volonté d’entrer en conflit avec les autorités, de chercher l’affrontement avec les forces de l’ordre ».

« Nous ne laisserons pas passer cette bande de jeunes gens irresponsables qui croient que la politique c’est la violence, Ils seront poursuivis en justice.» déclare Abdramane Koulamallah. Pour lui, le mpouvement d’actions citoyennes, Wakit Tamma veut entrer dans le carcan de la rébellion. Il juge dès lors que cette situation est inacceptable dans un État de droit.

Le ministre dit tenir de sources sécuritaires que les : « organisateurs avaient une volonté d’entrer en conflit avec les autorités, de chercher l’affrontement avec les forces de l’ordre.» d’où le non-respect de l’itinéraire officiel de la marche. La Loi va s’appliquer dans toute sa rigueur, clame-t-il.

Tchad : Wakit Tamma appelle à une troisième marche de contestation le 21 août

Wakit Tamma en quête de repositionnement

Cette plateforme qui s’appelle Wakit Tamma se trouve complètement dénudée de ses principaux leaders, et dans un geste de désespoir, ces jeunes gens complètement irresponsable veulent semer le trouble et veulent essayer d’exister en distillant la violence, en corrompant des jeunes gens.

Tchad : dialogue nationale inclusif, Goukouni Weddaye appelle à un débat direct et sincère

Le Comité technique spécial relatif à la préparation pour la participation des politico-militaires au dialogue nationale inclusif a lancé ses activités. Le ton est donné par Goukouni Weddaye, président du Comité. C’est en sa qualité de président dudit comité qu’il s’exprime.

A travers le point de presse du 1er octobre 2021, Goukouni Weddaye a donné les détails sur la participation des politico-militaires au dialogue national inclusif.  « L’histoire des grandes nations est souvent jalonnée par des grandes crises. » Notre pays n’a pas pu échapper à cette règle.

Il est temps pour nous de trouver par le dialogue la formule idoine pour que cesse à jamais la guerre et son corollaire de destruction. », Poursuit-il. Toutes les contradictions qui ont engendré des conflits violents à travers le monde, ont pris fin par le dialogue. Lequel a mis en exergue les différents protagonistes autour d’une table. Maintenant, il est temps pour le Tchad de trouver par le dialogue la formule idoine pour que cesse à jamais la guerre et son corollaire de destruction.

Le président du CTS, pense que la seule option pour relever les défis du développement socio-économique, est : « le chemin du dialogue, de la réconciliation et de la paix ». Goukouni soutient que, cette option permettra de s’inscrire sur le chemin de la coexistence pacifique.

L’appel lancé par Goukouni Weddaye aux politico-militaires

« Je me permets de dire humblement et sincèrement à nos frères politico-militaires que le temps d’un dialogue est arrivé ». « Nous devons nous accepter mutuellement et chacun dans sa différence pour engager un débat franc et sincère sur l’avenir de notre pays. Le Tchad appartient à nous et personne ne doit se sentir exclu. », déclare-t-il.

Pour Goukouni Weddaye,« nous devons nous accepter mutuellement et chacun dans sa différence pour engager un débat franc, direct et sincère sur l’avenir de notre pays. Le Tchad appartient à nous tous et personne ne doit se sentir exclu ». Il souligne à cet effet que, la réussite d’un dialogue s’obtient grâce à la somme des compromis que nous avons mutuellement consentis.

Le Tchad en tant que nation a une obligation morale et éthique d’emprunter le chemin du dialogue, de la réconciliation et de la paix pour consolider l’unité. Cette communication marque le début des activités du Comité nommé le 13 août 2021.

Industrialisation de la filière viande au Tchad, le groupe Arise décline les axes phares

Le  groupe ARISE fait le point sur l’avancée de ses projets de développement économique au Tchad. L’accent est mis sur l’industrialisation de la filière viande et des produits de l’élevage.

Le groupe Arise, a plusieurs projets de développement au Tchad. On énumère entre autres, la de la filière viande via la Construction des zones industrielles spéciales. La Construction d’une centrale solaire pour la ville de Ndjamena. Et le raffinage des huiles de Palme entre autres. A ce titre, le directeur du groupe ARISE, M. Jacky Riviere a été reçu à la présidence de la république le 30 septembre 2021. Le DG présenté les projets au président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby. Jacky Rivière insiste sur les avancées de tous les projets développés par son groupe.

Le directeur pays du groupe ARISE, a laissé entendre que, les activités se développent bien sur le terrain pour le bonheur de l’économie tchadienne. Il ajoute que, c’est tout une dynamique. En plus de construction des infrastructures et autres, il offre beaucoup de places et d’opportunités pour les producteurs. Ainsi que les opérateurs économiques tchadiens grâce à son modèle économique innovant qui met l’accent sur le transfert de compétence et du savoir.

L’élevage étant l’un des piliers de l’économie tchadienne, Jacky Rivière indique que plusieurs investisseurs pourront s’intéresser au Tchad, à travers ce projet, qui vise à booster l’économie. De nombreux emplois pourront également être crées pour les jeunes et les femmes.

Pour rappel, le 29 juillet 2021, un mémorandum d’entente (MoU), relative à l’étude de faisabilité a été signé entre le ministre de l’économie et le groupe Arise. Ceci entrait dans la 2ème phase de développement de la filière viande au Tchad.

Tchad : recensement physique de tout le personnel de la mairie de N’Djamena

Le maire de la commune central de N’Djamena a instruit le recensement physique de tous les agents. Cette mesure vise à connaître l’effectif réel des agents communaux actifs sur le terrain et maitriser la masse salariale.

Ali Haroun, le maire de la ville de N’Djamena se lance dans la traque aux agents fictifs. C’est dans cette optique qu’il a initié le recensement physique de tous les travailleurs. Ce recensement vise à doter la commune d’un fichier sécurisé du personnel et à maîtriser la masse salariale jugée énorme. Le patron de la commune pense que des agents fictifs sont payés à la faveur de la bancarisation des salaires. Le fichier actuel fait état de 1 286 agents, payés à plus de 200 millions de FCFA par mois.

« L’argent que nous payons avec les employés, c’est l’argent du contribuable. De ce fait, nous ne pouvons pas payer le salaire à des gens qui travaillent ailleurs. Beaucoup sont des agents fictifs travaillant dans l’administration publique, dans le privé, des commerçants ou des gens qui sont à l’extérieur du pays. », regrette Ali Haroun. «On ne peut pas payer avec l’argent des contribuables ceux qui ne travaillent pas pour le compte de la mairie. Ce n’est pas du tout normal », poursuit-il.

Des mesures ont d’ores et déjà été mises en place. « Aussitôt nous avons saisi les banques de la place avec lesquelles nous avons l’habitude de virer les salaires du personnel pour informer que le salaire du mois de septembre sera payé par billetage afin de vérifier la présence physique de nos agents», informe Ali Haroun.

Cette opération est menée par l’Agence nationale des titres sécurisés (ANATS).

Tchad : ce que l’on sait de l’enlèvement de 5 personnes à Gagal

Cinq personnes ont été enlevées dans la nuit du 28 au 29 septembre 2021 dans un village de Gagal. Parmi les victimes on cite une jeune fille de 12 ans dont le papa a échappé à un kidnaping précédemment.

Des enlèvements dans la province du Mayo Kebbi Ouest, on n’en parlera jamais assez. Cinq personnes dont deux mineures ont de nouveau été kidnappées la nuit dernière. Les ravisseurs ont également dérobé les boutiques et greniers des otages. D’après les riverains, l’opération a été menée par 4 personnes lourdement armées. Les kidnappeurs ont bien préalablement identifiés leurs cibles. Il s’agit des personnes qui ont assez de moyens pour payer leurs têtes.

Tchad : enlèvements contre rançons, le gouvernement interpellé

Les personnes enlevées sont la petite Aîssatou, dont le père a échappé à un enlèvement. Taolam Justin, élève et âgé de 18 ans. Les trois autres sont des pères de familles. Ils ont respectivement deux femmes chacun et sont pères de plusieurs enfants. Les kidnappeurs se sont dirigés vers le Parc National de Sena Oura, renseignent les témoins. Ils font savoir qu’ils n’ont pas réagis parce que les ravisseurs étaient lourdement armés. Ils détenaient également des effets militaires, tenues, armes à feu entre autres.

Tchad: Une attaque de Boko Haram fait 18 morts, 10 femmes Kidnappées !

En partant, les kidnappeurs ont emporté, du riz, de huile,des biscuits, des pâtes alimentaires et du sucre. Là aussi on comprend que les populations du village Koulala ont hésité à riposter de peur d’être les prochaines cibles.

Tchad : mise en place du planning des activités pédagogiques pour l’année scolaire

Il s’est ouvert le 29 septembre, les travaux d’élaboration du planning des activités pédagogiques pour la formation continue des enseignants. C’est une initiative de la commune de N’Djamena pour l’année 2021-2022

La session de travail est organisé par les CDFCEP de N’Djamena. Centres Départementaux de la Formation Continue des Enseignants du Primaire. Le coup d’envoi des travaux est donné à l’ENIB. Par délégué à l’Enseignement pour la ville de N’Djaména, Doungous Abraye. Dans son allocution, il a salué l’initiative. Pour le délégué, l’élaboration de ce planning d’activité annuelle est importante pour la gestion du temps. Doungous Abraye en a profité pour féliciter l’équipe d’encadrement pédagogique de la capitale.

Prenant la parole au nom du CDFCEP N°1, Djimtoingar Ngatoldji rappelle les multiples arrêts du temps scolaire. Lesquels ont eu un incident majeur sur le planning de l’année écroulée. Quant à l’année scolaire qui se pointe, Le responsable du CDFCEP se veut rassurant. «Cependant, pour l’année qui commence, nous osons espérer que celle-ci se déroulera sans arrêt, ni pandémie, et que nos taches se mesurent en production et en position. », note Djimtoingar Ngatoldji

Deux grands incidents ont impacté le calendrier en 2020-2021. D’abord la pandémie de Covid-19 et ensuite la mort de l’ancien président Idriss Deby Itno. Si le planning en cours d’élaboration s’avère efficace, la commune de N’Djamena gagnera des points.

Tchad : 3000 cartes nationales d’identité remis aux déplacés internes dans le Lac

Le28 septembre 2021, L’ANATS a remis des cartes nationales d’identité aux déplacés internes de Bagasola. Ce projet entre dans le cadre de l’éradication de l’apatridie au Tchad d’ici 2024.

L’Agence Nationale des Titres Securisés (ANATS) a procédé à la distribution des Cartes Nationales d’Identité aux personnes déplacées à Bagasola (province du Lac). L’information est donnée par le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Ce projet relève du, « soutien à la nationalité et prévention de l’apatridie pour les personnes vivant au Tchad ». Plus de 5000 personnes sont ciblées pour la première phase.

C’est : « le résultat d’une réforme profonde du système d’enregistrement et de documentation des faits d’état civil. Y compris, à travers l’ordonnance numéro 002/PR/2020 portant organisation de l’état civil en République du Tchad. Enrôler les populations cibles au registre national de la population en incluant tous les ménages des déplacés du Lac.  »

La délivrance de cartes d’identité nationales aux personnes déplacées à l’intérieur de la province des Lacs améliorera les données qualitatives et quantitatives sur les populations exposées à l’apatridie au Tchad. Plus de 400 000 déplacés internes et environ 30 000 retournés tchadiens y vivent depuis le début de la crise sécuritaire en 2013. 47% de cette population, soit 189 270 personnes, sont en âge d’obtenir une Carte Nationale d’Identité.

Au rang des difficultés l’on note quelques points

Le Tchad est l’un des pays africains où le taux d’enregistrement des faits d’état civil demeure très faible. 88% d’enfants de moins de cinq ans ne sont pas enregistrés à l’état civil. Sans enregistrement à l’état civil, les enfants ne peuvent pas avoir accès aux autres documents d’identification nécessaires pour prouver leur identité et accéder aux services de base. Ce taux est davantage plus faible dans les zones rurales où les sites des personnes déplacées internes sont installés.

Aussi, « outre les procédures ordinaires de vérification, il faut souvent obtenir des arrêts judiciaires des autorités locales. Pour valider la véracité de l’origine tchadienne des personnes. Entreprendre ce travail dans plus de 200 sites de personnes déplacées internes dans la province du Lac. Où la situation sécuritaire est fragile, peut se révéler extrêmement coûteux. » regrette Kahilo Jose Katunda, chef de la sous-délégation du HCR de Bagasola.

Tchad : démarrage des préparatifs du 2ème Forum National de la Jeunesse

Une session de formation à la facilitation et préparation des concertations, en vue du deuxième Forum national de la jeunesse sont en cours. Le lancement s’est fait le 28 septembre à la la Maison Nationale de la Femme.

Le Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Promotion de l’Entrepreneuriat, en partenariat avec l’ONG la Pro-médiation, organise, depuis hier mardi à la Maison Nationale de la Femme, une session de formation à la facilitation et préparation des concertations. C’est dans le cadre des préparatifs du 2ème Forum National de la Jeunesse. Les travaux ont été ouverts par le ministre Routouang Mohamed Ndonga Christian.

Cette formation de deux jours vise à renforcer les capacités des membres du comité d’organisation, des cadres du Ministère de la Jeunesse et des Foras régionaux en matière de méthodologie de facilitation et de concertation. Elle vise aussi entre autres à préparer les rencontres avec les partenaires techniques et financiers concernant l’organisation dudit forum ; contribuer à l’élaboration du plan d’actions.

Tchad : le CNJT entend faire du Forum de la jeunesse une réussite

Le Directeur Général Adjoint de l’ONG Pro-médiation a souligné l’importance du niveau de partenariat qui a conduit à cet accompagnement. Il s’agit, selon lui, de former en amont les membres du comité d’organisation sur les méthodes et stratégies en vue de les amener à capitaliser au maximum les outils. Le but recherché est d’aborder avec objectivité l’organisation du 2ème Forum National de la Jeunesse afin d’atteindre les objectifs fixés au préalable.

Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Promotion de l’Entrepreneuriat dans son mot d’ouverture, a exprimé ses gratitudes à l’ONG la Pro Médiation pour sa prompte réalisation, à travers son accompagnement dans le processus de l’organisation du deuxième Forum National de la Jeunesse. Selon M. Routouang Mohamed Ndonga Christian, la proportion démographique impressionnante de la jeunesse de notre pays exige que des mesures adéquates soient prises pour faire de cette frange majoritaire de la population, non pas un problème, mais plutôt une opportunité à valoriser dans tous les sens.

Source: ministère de la Jeunesse

La France accorde une aide budgétaire de près de 10 milliards de FCFA au Tchad

Une convention d’appui budgétaire d’un montant de 15 millions d’€ a été signé ce 29 septembre. C’est une nouvelle aide que la France octroie au Tchad. Cet argent est destiné au secteur de la santé et la modernisation des finances publiques.

Le Ministre des Finances et du Budget, M. Tahir Hamid NGUILIN, le Premier Conseiller de l’ambassade de la France au Tchad, M. Gilles ROUSSEY et le Directeur de l’Agence Française de Développement (AFD), M. Philippe CHEDANNE ont procédé ce mercredi 29 septembre 2021 à la signature d’une convention d’appui budgétaire d’un montant de 10 milliards. Cet argent permettra d’appuyer le secteur de la santé. Egalement, d’accompagner la modernisation des finances publiques et le redéploiement du SIGFIP dans les Institutions sous-tutelles et les provinces du pays.

Concrètement cette subvention sera repartie ainsi qu’il suit. « 1,594 milliard de F CFA au profit de trois hôpitaux nationaux et du Centre National de Transfusion Sanguine ; 1,261 milliard de F CFA au profit des vingt-trois hôpitaux provinciaux ; 0,430 milliard de F CFA au profit de programmes nationaux ; 5,437 milliards de F CFA au profit de l’informatisation et de l’interconnexion des services économiques et financiers du Tchad ; 0,612 milliard de F CFA destiné au renforcement des fonctions de contrôle de la Chambre des Comptes et de l’Inspection Générale des Finances ; 0,455 milliard de F CFA en soutien aux administrations déconcentrées du ministère des finances ; 0,050 milliard de F CFA au profit du Comité National de Coordination du G5 Sahel », détaille Le Sahel.

Tchad : séance de travail entre le ministre de l’économie et le nouveau secrétaire exécutif du G5 Sahel

Le nouveau secrétaire exécutif du G5 Sahel et le ministre tchadien de l’économie se sont entretenus le 28 septembre 2021. L’ambassadeur Éric Yemdaogo Tiaré et le Dr Issa Doubragne ont discuté de la lutte anti-terroriste

Après sa rencontre avec le président du Conseil militaire de transition, le secrétaire exécutif du G5 Sahel échange avec le président du conseil des ministres du G5 Sahel. C’était une réunion de prise de contacts. Toutefois, Issa Doubragne et son hôte ont débattu de la lutte anti-terroriste, les projets de développement routier, la création d’une compagnie Air Sahel et la stabilité dans l’espace.

Le ministre tchadien de l’économie, par ailleurs président du conseil des ministres du G5 Sahel a évoqué certains points. Issa Doubragne a président au nouveau secrétaire exécutif du G5 Sahel, quelques orientations. Notamment celles sur les réformes institutionnelles. Des sujets relatifs au Conseil des ministres du G5 Sahel, du 29 octobre prochain ont également été évoqués. La rencontre se tiendra à N’Djamena, la capitale du Tchad.

Le nouveau secrétaire exécutif du G5 Sahel s’est ensuite rendu au siège du Comité National de Coordination des Actions du G5 Sahel. Là-bas, il a eu une séance de travail et de prise de contact avec l’équipe de la représentation du G5 Sahel au Tchad. Celle-ci est conduite par le Coordonnateur du CNC, M. Hissein Abakar Mbodou.

Tchad : échange téléphonique entre la chancelière Allemande et Mahamat Idriss Deby

Le président du Conseil militaire de transition a eu un échange téléphonique avec Angela Merkel le 28 septembre. Mahamat Idriss Deby a fait l’annonce sur son compte Twitter

L’essentiel de la discussion a porté sur l’évolution de la transition au Tchad et les défis sécuritaires. « Nous avons eu ce matin un échange téléphonique avec la Chancelière Angela Merkel. L’entretien a porté sur les différents aspects de l’évolution de la transition au Tchad. Notamment la formation du Conseil National de Transition, les préparatifs du Dialogue National Inclusif. », Peut-on lire.

Dans la même lancée, la chancelière a relevé la nécessité d’accompagner le Tchad dans un processus. De manière à faire réussir la transition et le chronogramme fixé.

Tchad : Laoukein Kourayo Médard va participer au dialogue national inclusif

Le président de la Convention tchadienne pour la paix et le développement (CTPD), participera au dialogue national inclusif. Laoukein Kourayo Médard marque son accord après une heure et demie de discussion avec Mahamat Idriss Deby

Laoukein Kourayo Médard a été reçu en audience le 28 septembre à la présidence par le nouvel homme fort du pays. Les deux hommes ont échangé pendant plus d’une heure de temps. Cette rencontre entre dans le cadre des consultations régulières du président du Conseil militaire de transition. Le président du CTPD est l’un des opposants tchadiens les plus hostiles à l’ancien et au nouveau système.

Le parti politique de Laoukein Kourayo Médard peut apporter une grande contribution dans le processus de reconstruction. Cette formation est arrivée en troisième position à l’élection présidentielle de 2016. Le leader du groupe a tour à tour été, ancien ministre, ancien maire de Moundou. Il est également membre de la plateforme de revendication, Wakit Tamma.

Le secrétaire général du CTPD, Abdel-Aziz Zakaria, a confié que la formation politique participera au dialogue. Il a dévoilé l’information à la sortie de l’audience.

Tchad : les enseignants du supérieur suspendent la grève pour deux semaines

Le Syndicat des Enseignants et Chercheurs du Supérieur (SYNECS), met stop à la grève pour deux semaines. L’information est contenue dans un communiqué publié ce 28 septembre 2021

Après l’évaluation de la grève déclenchée depuis deux semaines pour revendiquer les arriérés des salaires, primes, indemnités ainsi que les heures supplémentaires des établissements sous tutelle du MESRI. Le Bureau Exécutif National du SYNECS décide de suspendre cette grève pour une durée de deux semaines à compter du mercredi 29 septembre au 12 octobre2021.

Par ailleurs, le BEN souligne que les arriérés (salaires, primes, indemnités et heures supplémentaires) doivent être apurés pendant cette trêve accordée au CMT et à son Gouvernement pour prouver leur bonne foi.

Le président du bureau national du SYNECS, Dr Guirayo Jérémie fait savoir que, « Passé ce délai, le BEN du SYNECS se verra obligé de mettre le CM devant et son Gouvernement leurs responsabilités. »

L’Icesco tient un colloque sur le bassin du Lac Tchad

Les travaux, qui s’ouvrent ce mardi au siège de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Icesco) à Rabat, au Maroc, vont porter sur la conservation, la protection et la valorisation du patrimoine culturel de cet espace d’environ 2,5 millions km².Dans le bassin du Lac Tchad, la présence de mouvements jihadistes constitue une menace réelle contre la culture. Le colloque, organisé en présentiel et à distance en partenariat avec la Fondation Konrad-Adenauer, permettra notamment « d’inscrire les éléments culturels (de cette zone) sur la liste du patrimoine dans le monde islamique », informe un communiqué de l’Icesco reçu mardi à APA.

Les ministres de la Culture du Cameroun, du Niger, du Nigeria et du Tchad, Amira Al Fadel, Commissaire aux affaires sociales à l’Union africaine (UA), des chercheurs et étudiants de plus de trente universités et centres de recherche du Cameroun, du Nigeria, du Tchad, du Niger et de la France prendront part à cette rencontre.

Cet évènement de trois jours commence à l’occasion de la célébration de la Journée du patrimoine dans le monde islamique.

Tchad : le nouveau secrétaire exécutif du G5 Sahel reçu à la présidence

Le nouveau secrétaire exécutif du G5 Sahel  reçu en audience le 27 septembre 2021 à N’Djamena. C’est la 1ère prise de contact entre  le président en exercice du G5 Sahel et son secrétaire exécutif.

Le tapis rouge de la présidence du Tchad est déroulé à l’actuel secrétaire exécutif du G5 Sahel, Eric Yemdaogo Tiaré. Il a été reçu par Mahamat Idriss Deby, présidence du CMT. Par ailleurs, présidence en exercice du G5 Sahel. C’est une première prise de contact entre Mahamat Idriss Deby et son collaborateur direct.

Eric Yemdaogo Tiaré arrive au Tchad quelque temps après le départ du secrétaire permanent sortant du G5 Sahel, Mamame Sambo Sidikou. Il a été désigné à l’issue de la 5ème session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat du G5 Sahel. La rencontre s’est tenue par visioconférence,  le 09 juillet 2021. Il a été installé dans ses fonctions, le 03 août dernier à Nouakchott.

Il a été installé par le Ministre de l’Economie, de la Planification du Développement et de la Coopération Internationale, Dr Issa Doubragne. Par ailleurs Président du Conseil des ministres du G5 Sahel. D’après le site de la présidence du Tchad, l’Ambassadeur Eric Yemdaogo Tiaré vient recueillir les avis, suggestions et conseils avisés du Président en exercice du G5 Sahel

Tchad : atelier de renforcement du système d’information sur la sécurité alimentaire

Il s’est ouvert le 27 septembre 2021 à N’Djamena un atelier en rapport à la crise sanitaire. Il consiste à la validation de l’étude d’identification d’un mécanisme de financement durable et de mobilisation des ressources.

Ces travaux visent à atténuer l’impact des crises sanitaires. C’est dans ce cadre que le Tchad s’est doté, d’un système d’alerte précoce (SAP) afin d’atténuer l’impact desdites crises. Le ministre de l’Économie, Issa Doubragne s’est exprimé. «les systèmes d’alerte précoce doivent impliquer activement les communautés exposées aux risques et faciliter la sensibilisation du public». Pour y parvenir, « Le gouvernement entend veiller à ce que les taxations envisagées n’entrainent pas un effet d’éviction sur les importations et les exportations des produits qui seront concernés ».

Pour permettre à ces services d’assumer pleinement leurs fonctions en matière de veille et d’alerte précoce, des mécanismes sont prévus. Il s’agit d’une gestion des ressources internes et externes mobilisées en faveur des services pourvoyeurs d’information en matière de sécurité alimentaire, nutritionnelle et pastorale entre les services et le gouvernement.

Lequel avis est partagé par la coordinatrice du Programme sécurité alimentaire et nutritionnelle (SAN), Issa Badi Kadidja Clémence Dambao. Cette dernière explique : « la problématique de financement pérenne des systèmes d’information sur la sécurité alimentaire, nutritionnelle et pastorale au Tchad va de pair avec celle de l’ensemble du dispositif national de prévention et de gestion des crises dont l’évolution a été marquée par plusieurs avancées au niveau institutionnel »

Elle ajoute que, c’est dans ce contexte que l’étude est lancée. Afin de proposer une stratégie de mobilisation des ressources pour garantir le fonctionnement normal et permanent du SISAAP. Et des autres services pourvoyeurs d’information, en conférant un rôle primordial à l’Etat Tchadien. 
L’étude propose des mesures de structuration du dispositif, afin de garantir une meilleure gestion administrative et financière. Notamment en tirant meilleur parti des difficultés antérieures de financement qui n’ont pas permis de pérenniser le système. Ainsi que des mécanismes de financement des systèmes d’alerte précoce des autres pays du Sahel membres du CILSS.

Tchad : Amina Priscille Longoh s’insurge de nouveaux contre les violences basées sur le genre

La ministre de la Femme et de la Famille dénonce la recrudescence des violences faites aux femmes. Amina Priscille Longoh regrette que les auteurs de ces meurtres soient des partenaires conjugaux.

Le 27 septembre 2021, la ministre de la Femme a fait une communication relative à la : « recrudescence des violences faites aux femmes ». Amina Priscille Longoh note avec indignation, le retour : « des violences meurtrières à l’égard des femmes au sein de nos communautés ».  Surtout, elle regrette que : « curieusement, les auteurs de ces meurtres sont des partenaires conjugaux. » Ces violences d’un autre âge sont contraires à nos valeurs et mutilent à vie, tuent des nombreuses jeunes filles et femmes qui sont pourtant celles qui donnent la vie et prennent soins de la famille, s’insurge la ministre

Tristement, elle fait savoir que : « le dernier cas a eu lieu à Massakory, dans la province de Hadjer Lamis où un homme a égorgé sa femme. La nommée Halime Hassan âgée de 18 ans. ». La jeune ministre indique qu’un tel acte de cruauté ne saurait laisser indifférent son département. « C’est pourquoi, au nom du Gouvernement, je condamne avec fermeté cet assassinat et demande l’application de la loi dans toute sa rigueur à l’encontre de l’auteur, conformément aux dispositions du Code pénal. », déclare la ministre

Elle a également lancé un vibrant appel à toutes les composantes de la société afin que soient multipliées des actions de sensibilisation pour mettre un terme à ce phénomène.  Egalement les acteurs de l’appareil judiciaire, les chefs traditionnels et coutumiers de veiller à l’application stricte des textes en vigueur pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles.

Tchad : « Les préparatifs du dialogue national inclusif vont bon train », ministre au dialogue et à la réconciliation

Le Comité d’organisation du dialogue national inclusif (CODNI) a élaboré son chronogramme. Il entend remettre une copie au gouvernement d’ici la fin du mois de novembre 2021. C’est en substance la déclaration du ministre de la réconciliation nationale du 27 septembre 2021.

Le président du CODNI, Acheikh Ibn Oumar a réuni la presse ce jour. Le ministre d’Etat a fait une communication relative à l’avancée des travaux du prochain dialogue national exclusif. Il fait savoir que les consultations se poursuivent tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Toutefois « les préparatifs vont bon train », informe le ministre au Dialogué de la réconciliation nationale.

Pour le président du comité, cinq sous-comités thématiques seront mis en place, conformément aux termes de référence élaborés. Ils seront composés des personnalités aux compétences avérées afin de contribuer à faire des analyses. Ils auront pour mission de définir les tâches, la structure interne, dont notamment le comité technique ainsi que le rôle assigné aux acteurs qui sont les membres du comité CODNI

« Le dialogue national inclusif n’éludera aucune sujet d’intérêt national », assure Acheikh Ibn Oumar. Qui précise par la suite que, préparatifs du dialogue national inclusif vont bon train. Le ministre au dialogue et à la réconciliation nationale parle d’une organisation : « méthodique et dans la sérénité ». « Le Comité mettra en place des experts pour analyser des sujets à discuter lors du dialogue », a conclu le président du Comité d’organisation du dialogue national inclusif.

Tchad : les 93 membres du Conseil National de transition sont connus

Les membres du Conseil national de transition ont été désignés le 24 septembre 2021. Ils vont assurer  la fonction législative pendant la période de transition, prévue pour 18 mois, éventuellement renouvelable.

Les noms et visages des personnes qui siégeront au parlement sont désormais connus. Le président du Conseil militaire de transition a désigné les 93 membres du Conseil national de transition le week-end dernier. Mahamat Idriss Deby, apprend-on, a travaillé sur la base des listes arrêtées par le Comité ad hoc. Lequel s’est appuyé sur les questions de représentativité géographique et du quota de 30% accordé aux femmes.

De façon statistique, l’on dénote  33% de femmes, 67% d’hommes, 24 anciens députés (soit 26%) et 69 nouveaux (74%). 75% des membres du CNT sont francophones et 25% arabophones. L’on compte 29 jeunes soit 31%. Chaque province est représentée par au moins 3 personnes. 118 partis politiques sont représentés issus de 16 coalitions ont été retenus pour le CNT.

Parmi les 93 membres du nouveau parlement, l’on note 26% d’anciens députés, dont Haroun Kabadi. Ils ont été désignés pour leur expérience en la matière. Le comité ad hoc a jugé utile de miser sur le savoir-faire des anciens de l’Assemblée nationale. En plus des partis politiques et d’anciens députés, le CNT comprend compte des acteurs de la société civile, des chefferies traditionnelles et de la diaspora.

Tchad : remise des subventions aux organisations sportives du pays

Le ministère des sports a remis, le 25 septembre 2021, des subventions aux organisations sportives. Il s’agit notamment des Fédérations nationales et des associations à vocation sportive.

Le Ministre de la Jeunesse, des Sports a présidé la cérémonie de remise de subventions aux Fédérations Nationales et Associations à Vocation sportive. Ces subventions sont d’une importance capitale pour chaque Fédération et Association Sportive afin de pallier aux difficultés inhérentes à chacune d’entre elles et atteindre les objectifs escomptés.

« Ces subventions octroyées par l’Office national d’appui à la jeunesse et aux sports, permettront de financer quelques activités programmées telles que les locations des sièges, les prises en charge du personnel d’appui, les fonctionnements des sièges, les créations de nouvelles ligues, et les Assemblées Générales Electives » a indiqué le Ministre en charge des Sports aux responsables des Fédérations et Associations.

Routouang Mohamed Ndonga Christian souligne que les difficultés éprouvées par les Fédérations Nationales et Associations sont réelles et le Ministère en charge des Sports ne peut rester indifférent aux doléances de celles-ci. C’est pourquoi, un premier pas est amorcé.

« Ces subventions administratives sont données selon l’ampleur et la taille de leurs activités. En plus du soutien du Ministère en charge des Sports, les Fédérations Nationales Sportives et Associations doivent chercher d’autres sources de financement auprès des partenaires nationaux ou internationaux pour les appuyer dans la réalisation de leurs plans d’actions », ajoute le Ministre Routouang Mohamed Ndonga Christian. Il a exhorté ces organisations sportives à élargir leurs champs d’actions dans les provinces.

En effet, soucieux de l’émergence du Sport Tchadien, le Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République, accorde une attention particulière à la Jeunesse Tchadienne en général et aux Sports en particulier. C’est pourquoi il a donné des instructions fermes pour qu’aujourd’hui ces subventions soient mises à la disposition de chaque Fédération et Association sportive. Ainsi, le Ministre en charge des Sports invite à utiliser de manière rationnelle les subventions mises à disposition pour le développement des disciplines respectives à l’intérieur du pays.

« Le Sport est devenu une science, une industrie, un investissement qui demande les efforts de toutes ses composantes », a relevé le Ministre en charge des Sports. Selon M. Routouang Mohamed Ndonga Christian, certaines Fédérations ont préfinancé les compétitions auxquelles les Ambassadeurs du Tchad ont participé et ont valablement défendu le pays. Pour ce qui est des dépenses, les efforts sont en train d’être faits pour rétablir ces Fédérations et Associations dans leurs droits, précise-t-il.

Tchad-conflits intercommunautaires du Ouaddaï : la CASAC prêche la tolérance et le pardon

Le président du CASAC a condamné les conflits intercommunautaires de Tiyo, à quelques kilomètres d’Abéché. Mahmoud Ali Seid, estime que c’est une ignominie abjecte à condamner.

« La vie humaine est très sacrée qu’aucune raison ne justifierait les massacres odieux survenus dans les localités situées non loin de la ville d’Abéché. », déclare le président de la CASAC à son point de presse du 24 septembre 2021. « Ouaddaiens et arabes sont les pièces d’un même puzzle.

Et partant, tout le Tchad. La cohabitation pacifique doit être le leitmotiv sur lequel les Tchadiens doivent s’arc-bouter. Ceci pour préserver les valeurs cardinales, caractéristiques de populations fières. Car, rien au monde ne pourrait disloquer les liens fraternels qui existent entre les filles et les fils du pays de Toumaï. », S’exclame Mahmoud Ali Seid.

Pour lui : « La cohabitation pacifique et la symbiose légendaire des Tchadiens sont la résultante, en somme, d’un héritage noble laissé par les sages ancêtres. » Elles doivent de ce fait servir de boussole.

La CASAC pense que : « nos affiliations culturelles, spirituelles et sanguines sont des leviers important sur lesquelles les espérances du peuple tchadien doivent se reposer. »

Le président de la CASAC exhorte les Tchadiens à mettre les actions suivantes :

  • Organiser un Forum régional regroupant toutes les filles et les fils des zones impactées par les conflits intercommunautaires ;
  • Impliquer les leaders religieux, les chefferies traditionnelles, les leaders d’opinions et les personnes ressources dans la sensibilisation contre les récidives des conflits intercommunautaires ;
  • Mettre l’accent sur l’application stricte des lois du pays pour la résolution des conflits intercommunautaires ;
  • Organiser des rencontres d’échanges cycliques régionales entre les notables eux-mêmes d’une part, et d’autre part, avec les autorités administratives locales ;
  • Impliquer les Associations et ONG exerçants dans d’autres régions victimes des conflits intercommunautaires ;
  • Identifier des solutions à long et court terme pouvant répondre aux besoins des agriculteurs, des éleveurs et de la population d’une manière générale en matière de disponibilité et d’accessibilité aux ressources et aux services ;
  • Associer les partenaires bilatéraux du Tchad dans la lutte contre la sécheresse et les facteurs économiques et structurels déclencheurs des conflits ;
  • S’attaquer aux causes profondes de la haine par l’accentuation des brassages culturels et socioculturels ;
  • Lutter efficacement contre toutes les formes d’extrémismes violents à travers des campagnes d’informations. Et de partage des connaissances, initiées concomitamment par l’Etat et les leaders religieux ;
  • Accompagner les victimes des traumatismes issus des violences intercommunautaires.
  • Procéder au désarmement des civils, car l’usage des armes doit être réservé exclusivement aux forces de défense et de sécurité.

Tchad : première réaction du Comité provisoire de gestion de football après sa dissolution

Le Comité provisoire de gestion de football communique pour la première depuis sa dissolution le 21 septembre. Il rejette en bloc l’information selon laquelle, le comité aurait reçu 400 millions de FCFA

Depuis quelques jours des documents attribuant la somme de 400 millions de FCFA au Comité provisoire de gestion de football, fait le tour de la toile. D’après les documents, ce fonds doit servir à la relance des activités liées au football. Le Comité de gestion de football va au contre-pied du gouvernement.

Au cours d’un point de presse le 23 septembre 2021, le 2ème Vice-président fait savoir que le comité n’a pas reçu les 400 millions qui font grand bruit. « Je confirme que le comité n’a même pas reçu 1 franc », déclare Moussa Abakar.

L’équipe que préside Japhet N’Doram reconnait avoir perçu le chèque de 67 millions, également objet de polémique. Ce fonds par contre a été perçu par l’équipe que préside Japhet N’Doram. Moussa Abakar explique : « ce fonds qui devrait servir à payer les factures de la préparation des Sao pour les matchs contre la Namibie et Guinée a été encaissé par le comité ». Il ajoute que l’argent a servi à régler les dépenses qui ont été engagées avant la mise place du comité.

Les 400 millions non perçus sont censés servir à :

  • Elaboration d’un projet de statuts;
  • Organisation d’un congrès extraordinaire pour adopter le projet de Statuts;
  • Organisation d’un congrès extraordinaire pour l’élection du futur Bureau
  • Exécutif de la Fédération Tchadienne de Football Association

Sport : dissolution du Comité de gestion provisoire du football au Tchad

Tchad : déclaration de Mahamat Idriss Deby à la 76ème session des Nations Unies

Le président du Conseil militaire de transition est favorable à un processus de désarmement. Mahamat Idriss Deby a tenu ce discours à l’issue de la 76ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Découvrons l’intégralité de la déclaration.

Monsieur le Président de l’Assemblée Générale ;

Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Délégation ;

Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies ;

Distingués participants ;

Mesdames, Messieurs.

Je voudrais, à l’entame de mon propos, adresser mes chaleureuses félicitations à Son Excellence ABDALLA SHAHID, pour sa brillante élection à la présidence de la 76ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies et, lui souhaite plein succès dans sa mission. Le Tchad l’assure de son soutien durant son mandat.

Je voudrais également adresser nos sincères remerciements et rendre un hommage mérité, à Son Excellence Volkan Bozkir, Président sortant de l’Assemblée Générale pour avoir accompli son mandat avec succès malgré le contexte difficile marqué par la pandémie de COVID-19.

De même, je tiens à féliciter vivement Son Excellence Monsieur Antonio Gutteres, Secrétaire Général des Nations Unies, pour sa brillante réélection, le 18 juin dernier, ainsi que pour son leadership.

Le Tchad lui réitère son soutien et sa haute appréciation, pour l’excellent travail abattu au cours de son précédent mandat et pour son dynamisme face à la pandémie de COVID-19. Le Tchad salue la qualité et la pertinence des réformes importantes qu’il a opérées dans les piliers : paix et sécurité, système de développement et gestion, ainsi que stratégie de la parité des sexes au sein du système des Nations Unies.

Excellences ;

Mesdames, Messieurs,

Le thème de la présente session, à savoir : « Miser sur l’espoir pour renforcer la résilience afin de se relever de la COVID-19, reconstruire durablement, répondre aux besoins de la planète, respecter les droits des personnes et revitaliser l’Organisation des Nations Unies », reflète avec éloquence les multiples défis auxquels le monde continue d’être confronté, pour la deuxième année consécutive, à cause de la pandémie de COVID-19.

Cette pandémiea traumatisé l’humanité par l’ampleur de ses conséquences multiformes et multidimensionnelles à travers la planète. Elle continue de faire des ravages, mettant à rude épreuve nos systèmes de santé, nos économies, nos finances publiques, nos services sociaux de base, voire le fonctionnement et la sécurité mêmes de nos États, pour ne citer que ceux-là.

Avec plus de 4 millions et demi de morts, de 220 millions de personnes infectées et des économies totalement ruinées à travers le monde, les pays en développement en général et ceux d’Afrique en particulier, sont profondement impactés, en raison de leurs vulnérabilités structurelles.

Nous saluons l’élan de solidarité dont nos partenaires bilatéraux et multilatéraux ont fait montre pour atténuer le choc. Cependant, devant la persistance de la pandémie et de ses conséquences dévastatrices, la mobilisation et la vigilance doivent être de mise pour amplifier la riposte à l’échelle planétaire et soutenir durablement les efforts de relèvement post-COVID.

Les mutations du virus avec ses nouveaux variants doivent nous inciter à plus de solidarité, de mutualisation d’efforts et des moyens pour adapter la riposte, accélérer la recherche et partager équitablement les vaccins déjà mis au point et à venir.

A cet égard, je note avec regrets que l’inégalité dans l’accès aux vaccins demeure extrêmement profonde. Les pays riches ont atteint une couverture vaccinale à plus de 50%, tandis que la plupart des pays africains sont à moins de 2%.

D’après l’Organisation Mondiale de la Santé, sur plus de cinq milliards de doses administrées dans le monde, seuls 2 % sont allés en Afrique. Rien ne justifie ce déséquilibre au regard de l’interdépendance de notre monde et de la nécessité d’éradiquer le virus de la planète toute entière. Dans ce contexte, il est incompréhensible, voire inadmissible que certains pays stockent des surplus des vaccins et que d’autres en manquent cruellement.

Le virus ne connaît pas de continent, ni de frontières, moins encore de nationalité ou de statut social. Les pays où régions non vaccinés seront une source de propagation et de développement de nouveaux variants du virus. A cet égard, nous saluons les appels maintes fois répétés du Secrétaire général des Nations Unies et du Directeur général de l’OMS en faveur de l’accessibilité du vaccin pour tous. Le salut de l’humanité tout entière en dépend.

Excellences ;

Mesdames, Messieurs,

L’amélioration de perspectives de la reprise économique post- COVID-19, est étroitement liée à l’amélioration de la situation sanitaire ou à l’éradication de la pandémie. Cette reprise économique attendue est aussi tributaire delaréduction de la fracture dans tous les domaines entre le Nord et le Sud.

Les pays en développement, gravement impactés par la COVID-19, font déjà face à des obstacles récurrents et variés, tels que le poids de la dette, le difficile accès aux ressources pour financer leur développement, les termes injustes de leurs échanges commerciaux avec le monde développé, la raréfaction des investissements directs étrangers, la réduction des transferts des fonds venant de la diaspora, l’effondrement du secteur de tourisme, etc.

En outre, les pays les moins avancés et les pays en développement sans littoral, dont le Tchad, sont tout aussi affectés par le non-respect des engagements pris dans le cadre de l’Agenda 2030 et du Programme d’Action d’Addis-Abeba, en matière d’aide publique au développement.

Le Tchad lance, une fois de plus, un appel pressant à tous nos partenaires du Nord pour honorer leurs engagements vis-à-vis des pays vulnérables en vue de contribuer de façon durable à une meilleure reprise économique post-COVID-19, et à une accélération dans l’atteinte des ODD conformément à la noble ambition des Nations Unies de « ne laisser personne derrière » à l’échéance de 2030.

Dans cette perspective, le Tchad réitère l’appel maintes fois lancé par les pays membres du G-5 Sahel, relatif à l’annulation de la dette de ces pays durement frappés par le terrorisme et le changement climatique, en sus de COVID-19 et de la pauvreté ambiante.

Il convient de rappeler que l’absence des perspectives pour la jeunesse au Sahel pousse celle-ci à tomber dans le piège des idéologies extrémistes et à emprunter le chemin de l’immigration clandestine vers l’Europe avec tous les risques que cela comporte.

Excellences ;

Mesdames, Messieurs,

Je profite de l’occasion que m’offre les présentes assises, pour vous entretenir de la situation politique et sécuritaire de mon pays le Tchad.

Comme vous le savez, suite à la disparation tragique de son Président, feu Maréchal IDRISS DEBY ITNO, tombé sur le champ d’honneur, le 20 avril dernier, lors des combats contre des mercenaires en provenance de Libye, le Tchad a entamé une période de transition politique.

Un Conseil Militaire de Transition a été mis en place pour assurer la continuité de l’Etat et garantir la sécurité du pays, gravement mises en péril par des assaillants lourdement armés qui écument le sud de la Libye.

Un Gouvernement de large ouverture, dirigé par un Premier Ministre Civil, a été mis en place le 2 mai 2021 et, travaille d’arrache-pied pour tenir les échéances devant boucler le processus de transition.

Une Feuille de Route pour la Transition, a été élaborée et adoptée en juillet dernier. Elle s’articule autour de trois (03) principaux axes suivants :

-le Renforcement de la Sécurité et de la Défense ;

– l’Organisation du Dialogue inclusif et la Consolidation de la Paix et de l’Unité Nationale ;

– le Renforcement de la Bonne Gouvernance et de l’État de Droit.

La mise en œuvre de cette Feuille de Route, dont le coût est estimé à près de 1,3 milliard de dollars, hors de la portée du Tchad tout seul, nécessite un accompagnement conséquent de nos partenaires, à travers une mobilisation urgente des ressources financières attendues.

Au regard d’énormes difficultés d’ordre sécuritaire, économique, financier et sanitaire auxquelles le Gouvernement de Transition fait face, le Tchad en appelle à un soutien fort de la communauté internationale.

Dans le même élan, toutes les dispositions nécessaires sont prises pour la tenue d’un dialogue national inclusif, dont les modalités d’organisation et de déroulement sont en train d’être examinées par un Comité mis en place à cet effet.

En outre, dans un souci de rassemblement de tous les fils du Tchad, y compris les groupes armés, un Comité Technique Spécial a été créé et installé pour préparer et faciliter la participation des politico-militaires au Dialogue National Inclusif.

Par ailleurs, à l’issue de larges et intenses consultations en cours, le Conseil National de Transition qui assumera le rôle de Parlement provisoire, sera installé dans les tout-prochaines semaines.

En tout état de cause, le processus de réconciliation nationale est fortement engagé et, évolue à un rythme apprécié tant par les acteurs nationaux concernés que par la plupart de nos partenaires.

A cet égard, il me plaît de me féliciter du retour au bercail de plusieurs de nos compatriotes en exil et des membres de certains groupes armés, répondant favorablement à la politique de la main tendue du Gouvernement.

J’exhorte tous ceux de nos frères qui sont encore hors de leur pays à y revenir sans crainte, ni hésitation. Ils y occuperont la place qui leur revient de droit. Leur précieuse contribution à l’effort de la réconciliation nationale et de l’édification de notre pays, est vivement souhaitée et attendue. Nous les accueillerons tous, les bras ouverts.

Dans cette optique, conscient de notre tâche à assumer devant l’histoire et devant le peuple tchadien, je voudrais rassurer cette auguste Assemblée que rien n’entamera notre engagement et notre détermination à conduire à son terme le processus de transition en cours.

Excellences ;

Mesdames, Messieurs,

Le Tchad qui partage avec la Libye plus de 1000 KM de frontières communes et lié à ce pays frère et voisin par l’histoire, la géographie et la culture, voire par des liens de sang, subit de plein fouet les conséquences de la crise libyenne, en termes d’attaques armées récurrentes lancées depuis le sud de ce pays.

La dernière agression dont le Tchad a été la cible, entre les 11 et 29 avril dernier, qui a causé la mort de l’ancien Président, feu IDRISS DÉBY ITNO, en est une malheureuse illustration, sans compter l’insécurité et l’instabilité chroniques installées bien au-delà dans le Sahel depuis 2012.

Il convient de rappeler à cet égard, que le Conseil de Sécurité de l’ONU, au cours de sa réunion tenue, le 29 avril dernier, à la demande de ses membres africains, a établi un lien direct entre le retrait des mercenaires et combattants étrangers de Libye avec les douloureux évènements sus-évoqués survenus au Tchad.

Fort de ce constat, le Tchad exprime sa vive préoccupation devant la forte pression de la communauté internationale exigeant un départ immédiat de Libye, des mercenaires, combattants étrangers et autres bandes armées irrégulières. Un tel départ des ressortissants tchadiens recrutés, formés, encadrés, armés et financés pour le besoin de la guerre en Libye, n’est pas sans conséquence sur la sécurité du Tchad.

C’est pourquoi, le Tchad demande avec insistance, une fois de plus, à la communauté internationale, notamment au Conseil de Sécurité de l’ONU, de faire prendre toutes les mesures nécessaires pour la mise en place d’un mécanisme d’encadrement d’un départ planifié et coordonné de ces éléments.

Le Tchad est favorable à un processus dedésarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) de ses ressortissants à la solde des factions libyennes, renonçant à la violence et au mercenariat pour regagner leur pays. Nous comptons sur le leadership et le rôle crucial des Nations Unies dans la conduite de ce processus et la mobilisation des ressources nécessaires à son financement.

Excellences ;

Mesdames, Messieurs,

Nous ne pouvons pas parler de la crise libyenne, sans aborder la gravité de la situation sécuritaire dans le Sahel et son voisinage. Celle-ci demeure marquée par l’expansion du terrorisme, le crime organisé et les trafics illicites des armes, de drogues et d’êtres humains.

La multiplication des attaques terroristes contre les Armées des pays du G-5 et du bassin du Lac-Tchad, ainsi que les populations civiles au Burkina, Mali et Niger, illustrent la résilience et la capacité de nuisance des groupes terroristes, qui menacent gravement l’existence de nos États et hypothèquent leur développement.

Les sacrifices consentis par la Force du G-5 Sahel et la Force multinationale mixte contre Boko Haram, dans le bassin du Lac-Tchad, sont énormes, mais le péril persiste et continue de faire des ravages, plongeant les populations civiles innocentes dans la désolation et le désespoir.

Face à cette menace qui transcende les frontières, et met à rude épreuve nos capacités individuelles de réaction, nous devons revoir nos approches de riposte et mutualiser nos efforts pour des réponses plus adaptées à l’évolution du contexte et des défis sur le terrain. Les pays du G-5 Sahel s’y attèlent en mobilisant leurs maigres moyens militaires, matériels et financiers.

De même, la riposte à la menace terroriste devrait intégrer les dimensions liées au développement économique, au changement climatique, à l’éducation de la jeunesse, et à l’accès aux services sociaux de base par nos populations.

Dans cette optique, nos pays affecté par ce fléau de terrorisme, considéré comme une menace à la paix et à la sécurité, sont en droit de compter sur la solidarité de la communauté internationale, dans un élan de complémentarité. Nous sommes condamnés à agir ensemble face aux défis globaux.

Dans ce même élan, tout en saluant les efforts fournis par les différentes forces intervenant au Sahel, le Tchad souligne l’impérieuse nécessité d’un soutien multiforme plus important tant aux forces conjointes précitées qu’à leurs États membres individuellement pris.

A cet effet, le Tchad réitère, une fois de plus, l’appel maintes fois lancé par la Conférence des Chefs d’Etat du G5 Sahel à la communauté internationale, notamment au Conseil de Sécurité de l’ONU, relatif à l’octroi à la Force conjointe du G5 Sahel un mandat sous le chapitre VII de la Charte des Nations Unies afin de lui assurer un financement pérenne et prévisible.

Excellences ;

Mesdames, Messieurs,

Le Tchad réaffirme sa position de principe concernant la réforme de l’ONU, en particulier du Conseil de sécurité. Cette réforme revendiquée par l’Afrique depuis plusieurs années ne fait que traduire une aspiration légitime de plus d’un milliard deux cents millions d’Africains. Comment peut-on ignorer cet appel persistant de tout un continent injustement exclu d’un organe qui se veut représentatif de toute l’humanité et, qui prétend agir en son nom ?

Le Conseil de Sécurité a la responsabilité première en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationale. A ce titre, près de 70% des points inscrits à son ordre du jour concernent l’Afrique.

Il est grand temps de sortir des négociations interminables pour passer résolument aux actes en concrétisant cette réforme tant attendue par une grande partie de l’humanité, bien au-delà de l’Afrique.

Tout en appelant au sens de justice et d’équité de toutes les nations, valeurs chères et fondatrices de l’ONU, le Tchad réitère son soutien et son attachement à la position commune africaine telle qu’exprimée dans le consensus d’EZULWINI et la Déclaration de Syrte.

Excellences ;

Mesdames, Messieurs,

Pour conclure, je voudrais exprimer à Son Excellence Antonio Guterres, Secrétaire Général de l’ONU, à son institution et à tous les États membres, ainsi qu’aux organisations régionales, présents dans cette salle, nos sincères remerciements et notre profonde reconnaissance pour la marque de solidarité et de soutien moral qu’ils ont témoigné à l’endroit du Tchad suite à la disparition tragique et soudaine de l’ancien Président, feu IDRISS DÉBY ITNO.

Et enfin, au nom des principes fondateurs de l’ONU, et en celui de l’amitié entre les peuples, le Tchad réitère son appel en faveur de la levée de l’embargo imposé injustement à Cuba, qui porte gravement préjudice à ce pays. Sur ce, tout en souhaitant plein succès à nos travaux, je vous remercie de votre bien aimable attention.

Source: Présidence de la République

 

Tchad : un diagnostic sur le secteur des transports se tient à N’Djamena

Il se tient du 23 au 24 septembre 2021 à N’Djamena, l’atelier de diagnostic du secteur de transports. La cérémonie d’ouverture est présidée par la ministre de tutelle, Fatima Goukouni Weddeye

Les travaux de diagnostic sur le secteur des transports qui se tiennent à Douala regroupent les acteurs du domaine. C’est une initiative du des Transports et de la Sécurité Routière. Cet atelier est organisé à l’effet de redynamiser le secteur du transport. Egalement de permettre au secteur des transports de retrouver sa place dans l’économie. Les participant s’attèleront à ressortir : « les forces et faiblesses de ce secteur transversal qui a un effet structurant sur les autres secteurs d’activités. »

Atelier de diagnostic sur le secteur des transports

Le ministre des Transports a rappelé les problèmes majeurs du secteur avant d’appeler à une synergie d’actions des acteurs. Fatima Goukouni Weddeye souhaite qu’à travers ces travaux, les réels problèmes qui minent le transport soient évoqués. Elle énumère entre autres :

  • Les pratiques illégales ;
  • La non application des textes ;
  • La faible sensibilisation des parties prenantes ;
  • Le mauvais état des routes par manque d’entretien.

A l’issue des travaux, plan d’action opérationnel, pratique et réaliste des actions à mener sur le court et moyen termes sera établi. Ce grâce aux propositions et suggestions qui en découleront.

Pour le ministère, c’est une démarche participative qui permet de poser les bases solides, efficaces et efficientes dans une dynamique d’innovation du secteur des transports. « En travaillant ensemble, nous pouvons réaliser le rêve de désenclaver le Tchad ». Déclare la ministre des Transports.

Tchad : un homme tue son épouse enceinte à cause d’un message téléphonique

Les faits se déroulent dans la sous-préfecture de Tréné, à 15 km de Léré province du Mayo-Kebbi Ouest. La nommée Gabvourne, enceinte, a été tué par son mari

« Tout s’était passé dans la nuit du mardi 21 au mercredi 22 septembre 2021, entre un couple. », rapporte Le Sahel. D’après le site, le mari a confisqué le téléphone de sa femme après qu’elle ait reçu un message. La détention du téléphone de la victime par son époux serait le point de départ du meurtre.

« Après les disputes, il aurait tabassé sa femme. », d’après la même source, qui explique que la femme serait tombée à bas ventre. « Étant enceinte entre 4 à 5 mois de grossesse, elle aurait commencé à saigner ».Ensuite elle conduite dans un centre de santé à plus d’un km. « Elle rend l’âme de suite d’une métrorragie ».

« Dans la même nuit, le mari est infiltré par la Gendarmerie et ramené chez le chef de canton ». Puis transféré à la maison d’arrêt de Léré, ajoute Le Sahel.  « Rappelons qu’il y a longtemps que la femme ne cède pas à son mari dans les besoins conjugaux. », explique Kouboubé Matallé, le chef de canton de Tréné d’après des informations recueillies auprès de la famille, d’où le mécontentement de son mari.

Tchad : au moyen Chari, le DG de la gendarmerie bataille contre les phénomènes criminels

Le général de division, Djontan Marcel Hoinaty a rencontré les responsables de la gendarmerie nationale du Moyen-Chari. Un ensemble de questions liées à la sécurité intérieure a été évoqué.

Le président du Conseil militaire de transition avait instruit les forces de sécurité de respecter certaines mesures. Le DG de la gendarmerie a rencontré ses collaborateurs à la Légion de la gendarmerie de Sarh. Il s’agit précisément des agents de la légion n°8. Les  mesures prises par Mahamat Idriss Deby étaient entre autres. « la levée des barrières de contrôle à l’intérieur du pays, l’interdiction de détention des armes de guerre par les civils et militaires non autorisés, ainsi que le renforcement de l’autorité de l’Etat.

Avec les gendarmes, Djontan Marcel Hoinaty a également discuté des phénomènes qui sapent les efforts de la paix et de la cohabitation pacifique.  Notamment, conflits éleveurs/agriculteurs, du trafic d’armes légères et de petits calibres, le vol à mains armées, de braquage, voire des cas d’assassinats.

Le patron de la gendarmerie a mis en garde les agents réfractaires. Il regrette que les phénomènes criminels souffrent de la situation conflictuelle au nord de la RCA qui s’est dégradée. Le DG encourage, l’esprit de collaboration entre les gendarmes. Et aussi avec et les autorités administratives provinciales.