Tchad : 116, un numéro vert pour dénoncer les abus et corruptions

Le CMT instaure un numéro vert pour dénoncer les cas de corruption, arnaques, et les violences basées sur le genre. Toutes victimes ou témoins peut appeler sur le numéro 116.

A travers un point de presse du 03 novembre 2021, Le vice-président du CMT, le général lance un numéro vert. Ceci pour dénoncer toutes dérives. « Le numéro 116 est mis gratuitement à la disposition de la population pour lui permettre d’alerter et de dénoncer tout ce qui peut constituer une entrave au bon fonctionnement de l’État », déclare-t-il.

Ledit numéro est accessible sur l’ensemble du territoire national. Toute personne victime d’abus quelconque peut saisir les autorités à travers ce numéro pour une solution adéquate. Il est disponible 24h/24 et 7j/7 pour traiter les dénonciations et alertes en temps réels.

D’après le général Djimadoum Tiraïna, Il ne s’agit pas seulement de soulager les citoyens victimes de l’arbitraire. Mais aussi, de combattre « la corruption et d’étendre les tentacules face à ce qui mine le bon fonctionnement de l’administration publique ».

Tout citoyen peut appeler pour dénoncer les barrières anarchiques, les cas de corruption, les anarques. Egalement les violences basées sur le genre.

Tchad : la Ligue tchadienne des droits des femmes va marcher le 06 novembre

Le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration autorise la Ligue tchadienne des droits des femmes à marcher le 06 novembre 2021.

Par arrêté No 152 de ce 2 novembre, le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, Souleyman Abakar Adam autorise la marche pacifique la marche de la la Ligue tchadienne des droits des femmes. Le consortium des organisations féminines et activistes entend manifester pour les violences faites aux femmes.

L’itinéraire arrêté par le ministère va du palais de justice au palais du 15 janvier. En cas de casses, de vols, d’effractions, de toute autre infraction ou de débordements, le Consortium organisateurs sera tenu pour responsable devant les juridictions.

Tchad : l’UJT exige la fin des menaces et crimes contre les journalistes

L’Union des journalistes tchadiens interpelle une fois de plus sur les exactions commis sur les hommes des médias. L’organisation exige la fin des menaces, des crimes et intimidations contre les professionnelles de la communication.

Le 02 novembre marque, la Journée internationale pour la fin des crimes commis contre les journalistes. A cet effet, l’Union des journalistes du Tchad a présenté le panorama des exactions contre les journalistes au Tchad. D’après l’UJT, ça va du harcèlement des forces de sécurité, l’intimidation en justice, au meurtre en passant par les enlèvements et détentions arbitraires. Des professionnels des médias sont parfois victimes des violences sexistes et sexuelles, regrette l’UJT.

Le président de l’Union des journalistes tchadiens, Abbas Mahamoud Tahir rappelle les violences physiques exercées sur un caméraman de l’antenne ONAMA le 06 octobre 2021 à Bardaï. Ce dernier avait été brutalisé par le gouverneur du Tibesti. Le caméraman Issakha Adoum Kirché est victime alors qu’il ne disposait pas de matériels de travail pour assurer la couverture médiatique d’une sortie du gouverneur.

Un autre confrère de la Radio Tob de Koumra,  Alladimbaye Ngarondé Innocent a essuyé des joutes incendiaires de la gouverneure sortante du Mandoul, pour avoir relayé l’information sur le malheureux accord sur la réparation civile des infractions graves.

« Or, en cette période de transition politique, les médias tchadiens et les journalistes ont besoin de travailler en toute quiétude afin d’appuyer les efforts des uns et des autres pour une sortie heureuse de cette crise institutionnelle », note Abbas Mahamoud Tahir. L’UJT demande à l’État tchadien prenne des mesures précises pour combattre la culture d’impunité pour que les journalistes tchadiens. L’Union insiste sur la fin des crimes, des menaces, des intimidations, des tortures, des attaques non mortelles, des disparitions forcées, les arrestations arbitraires et des harcèlements.

Tchad : un nouveau-né abandonné par sa mère à Farcha

Un nouveau-né a été abandonné dans la nuit du 1er au 2 novembre 2021 au quartier Farcha. Récupéré par la police municipale, l’enfant est transféré et pris en charge à l’hôpital de la Mère et l’enfant.

L’enfant est sain et sauf !  retrouvé par les riverains, derrière les locaux de l’entreprise de, Arabe Contractor, dans le 1er arrondissement. « Cet enfant, qui serait en toute vraisemblance abandonné par sa mère,  est enveloppé dans une serviette. », rapporte N’Djamena Actu.

« Les agents de la marie municipale dudit arrondissement, alertés, transfèrent l’enfant à l’hôpital de la Paix de Farcha pour les premiers soins. C’est les agents de santé, de garde cette nuit, qui ont coupé le cordon ombilical du bébé, avant son transfèrement à l’hôpital de la Mère et de l’Enfant, par les forces de sécurité », poursuit la même source.

Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon : les lauréats de la 8e édition connus

Rolf Steve Domia Leu Bohoula, journaliste centrafricain et Mahamat Hassane Zara, technicienne tchadienne sont les vainqueurs de ce prix créé en 2014 par France Médias Monde.On connaît l’identité des lauréats 2021 de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon. Durant une émission spéciale de « 7 Milliards de Voisins », diffusée ce mardi, Rolf Steve Domia Leu Bohoula et Mahamat Hassane Zara ont appris en direct la bonne nouvelle.

« Ils remportent une formation de quatre semaines à Paris (France), entièrement prise en charge, au cours du premier trimestre 2021, sous réserve de conditions sanitaires le permettant », informe un communiqué de Radio France Internationale (RFI).

Titulaire d’une licence professionnelle en journalisme, Rolf Steve Domia Leu Bohoula, 25 ans, a réalisé « un reportage sur le règlement des conflits par la justice coutumière » dans son pays, la République centrafricaine.

De son côté, Mahamat Hassane Zara, technicienne à la Radio Ndarason Internationale, a plongé le jury dans l’univers des couturiers ambulants « à travers les bruits de la grande ville ».

Au total, précise le document, plusieurs centaines de candidatures ont été déposées cette année. Dix techniciens et autant de journalistes ont été sélectionnés pour subir, pendant trois semaines, une formation à distance.

Pour départager ces professionnels, venant de dix pays d’Afrique, il a été demandé aux journalistes de rendre un reportage sur le thème « Dialogue et tolérance » et aux techniciens sur le thème « Les petits métiers de la rue ».

La Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon est ouverte à 25 pays d’Afrique francophone : Algérie, Bénin, Burkina, Burundi, Cameroun, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Guinée, Madagascar, Mali, Maroc, Maurice, Mauritanie, Niger, Centrafrique, République démocratique du Congo, Sénégal, Seychelles, Tchad, Togo, Tunisie et Rwanda.

Cette distinction porte les noms d’une journaliste et d’un technicien de RFI assassinés il y a huit ans jour pour jour à Kidal, au Nord du Mali.

Tchad : suspension de salaire d’au moins 2000 fonctionnaires

Le salaire du mois d’octobre de plus de 2000 fonctionnaires est suspendu. C’est une décision du ministère des Finances. Elle s’applique aux travailleurs qui ne se sont pas présentés au recensement biométrique.

Une décision du ministre des Finances suspend le salaire d’au moins 2000 fonctionnaires tchadiens. Les personnes visées ne se sont pas présentés au recensement biométrique. Il s’agit à majorité des fonctionnaires du ministère de l’Education national, avec 803 agents, suivi du ministère de la Santé. La décision fait suite a une réunion entre le ministère des Finances et les partenaires sociaux.

« Un délai de rigueur d’un mois est accordé à ces derniers pour régulariser leurs situations», fait savoir, le porte-parole de la plateforme revendicative. Mahamat Nasradine Moussa invite les concernés à se présenter chez l’équipe de recensement munis des pièces justificatives, pour la restauration des salaires. Il prévient que, c’est une mesure préventive.  «Jusqu’à deux à trois mois, celui qui ne se présente pas devant la commission du recensement, veut dire qu’il n’est pas là. D’autres personnes touchent ses salaires »

D’après certaines sources, des personnes décédées depuis des années et des fonctionnaires fictifs perçoivent les salaires.

Tchad : nouvelle tarification des tests Covid-19 pour les voyageurs

Au Tchad, les autorités sanitaires ont revu les tarifications des tests RT-PCR Covid-19 pour les voyageurs. Les nouveaux tarifs sont appliqués depuis le 1er novembre 2021.

La coordination nationale des actions de lutte contre la Covid-19 annonce aux voyageurs par voie aérienne que, les tarifs des tests Covid-19 sont fixés comme suit :

Passagers à l’arrivée

– Tout passager âgé de 12 ans et plus doit être soumis systématiquement au test antagonique TDR gratuit à l’arrivée.

Les Passagers au départ
– Passagers non vaccinés, RT-PCR : 40.000 Fcfa ;
– Passagers complètement vaccinés au Tchad, RT-PCR non exigé, mais si exigé par le pays de destination : 15.000 FCFA (sur présentation de la carte ou de la fiche de vaccination délivrée au Tchad).

Tchad : deux couples interpellés suite à des tirs de jouissance pendant le mariage

Pour des tirs de jouissance pendant le mariage, deux nouveaux couples sont aux arrêts. D’après la police, ils ont violé la loi portant interdiction des tirs d’armes à feu pendant les cérémonies civiles.

Deux couples nouvellement mariés ont été arrêtés à N’Djamena. L’information est contenue dans une note de la Police du 30 octobre 2021. Ces arrestations font suite aux tirs de jouissance  à leurs mariages. Les deux couples à bord de quatre(4) véhicules, détenaient trois(3) armes à feu, informe la police. Ils seront remis à la justice, annoncent les services de sécurité. Pour la police, ils ont violé les textes de loi et s’expose à des sanctions.

« En dépit du communiqué N°085 et de l’arrêté N°09 du 13 Juillet 2021 portant interdiction des tirs d’armes à feu pendant les cérémonies civiles, ces deux couples ont allègrement foulé aux pieds ces dispositifs en procédant aux tirs d’armes à feu, perturbant ainsi la quiétude de la population riveraine. ». Les forces de défense mettent de nouveau en garde les prochains réfractaires.  « Faire des tirs de jouissances et passer des nuits de noces en prison ou…Célébrer sans tirer un coup de feu et passer leurs nuits de noces dans un hôtel ou encore tranquillement chez eux. »

Les services de Sécurité informent que, les deux couples interpellés seront, très rapidement, remis à la justice.

Tchad : vers une augmentation de 80% du salaire des soldats

Le salaire des soldats de deuxième classe pourrait augmenter dans les semaines avenirs. Un projet de révision de grille salariale est présenté au président du Conseil militaire de transition.

Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense nationale, des Anciens combattants et Victimes de guerre a présenté au président du Conseil du Militaire de Transition, un nouveau projet de grille salariale pour les forces de défense et de sécurité. Ledit projet est séquencé en trois scénarios.

D’après le document, les soldes des soldats de 2ème classe vont de 50.000 Fcfa à 80.000 Fcfa, 90.000 Fcfa ou 110.000 Fcfa. Dans le projet, le scenario n°1 prévoit que la solde brute du soldat de 2ème classe passe à 110.000 Fcfa.
Le scenario n°2 réduit le salaire brut du soldat de 2ème classe à 90 000 Fcfa. Ici, le salaire du soldat sera de 77 205 Fcfa au lieu de 50.000 Fcfa. Le scénario 3, suggère  70 000 Fcfa comme salaire brut du soldat de 2ème classe.

Il est précisé que la commission n’a pas traité les accessoires des soldes (indemnités et primes).

Tchad : les exigences du FACT en vue du dialogue national inclusif

Une équipe du FACT a rencontré la mission du Comité Technique spécial, le 26 octobre à Paris. Un document contenant les exigences du mouvement en vue du dialogue national est remis à la mission.

La délégation du FACT était conduite par, Brahim Ahmat, SG du Bureau Fédéral Europe. Elle dit avoir remis un document cadre contenant leurs exigences en vue de futurs pourparlers. Le mouvement souhaite que, les discussions entre le CMT et les mouvements politico-militaires soient francs et sincères. A cet effet, le FACT pose les conditions suivantes :

  • L’instauration d’un cessez-le-feu sur l’ensemble du territoire national ;
  • La libération de tous les prisonniers de guerres, politiques et d’opinions ;
  • L’ouverture d’une enquête conjointe pour situer les responsabilités dans la disparition des prisonniers de guerres et la traduction des coupables en justice ;
  • L’arrêt définitif des répressions de toutes les manifestations pacifiques.

« Toute démarche contraire aux principes énoncés de dialogue national et inclusif sera considérée par le FACT comme une manœuvre dilatoire ne permettant pas de résoudre la crise tchadienne dans le sens des intérêts du Tchad et du peuple tchadien. »

Tchad : fin de mission du CTS en France, avec les politico-militaires en vue de la préparation du dialogue national inclusif

Dans un communiqué de presse du 29 octobre 2021, le Comité Technique Spécial relatif à la préparation pour la participation des politico-militaires au Dialogue annonce la fin de mission de prise de contact et d’échanges avec les mouvements représentés en France.

Entre le 18 et le 29 octobre 2021, plusieurs rencontres formelles ont eu lieu entre la mission du Comité Technique Spécial en France, conduite par son chargé de communication, Mahamat Allamine Bourma Treye et les mouvements politico-militaires représentés à haut niveau par leurs premiers responsables ou leurs représentants dument mandatés.

Il s’agit de :

– Le Rassemblement National Démocratique et Populaire (RNDP) du Professeur Bachar Assed Mohamed Aguid ;

– L’Union des Forces pour la Démocratie et le Développement (UFDD) de Mr Mahamat Nouri;

– Le Conseil National de la Résistance pour la Démocratie (CNRD) du Dr Abakar Tollimi ;

– Le Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT) de Mr Mahamat Mahdi Ali ;

– Le Front National pour la Démocratie et la Justice (FNDJT) de Mr Adoum Tchamaymi ;

– Le Conseil de Commandement Militaire pour le Salut de la République (CCSMR) de Mr Mahamat Mahamat Ismaël ;

– Le Conseil National du Redressement du Tchad (CNR) du Dr Bichara Idriss Haggar ;

– La Coalition Union des Forces pour le Changement (UFC) dont le Coordonnateur est Mr Gaileth Gattoul Bourkoumandah ;

– Le Mouvement pour la Paix, la Reconstruction et le Développement (MPRD) de Mr Djedouboum Sadoum ;

– L’Alliance des Démocrates Résistants (ARD) de Mr Nené Ihemir ;

– Le Front pour le Salut de la République (FSR) du Capitaine Ismaël Moussa ;

– Le Mouvement d’Action et de Renaissance (MAR) de Mr Adam Sougui Hamid

– Le Mouvement pour la Justice Sociale au Tchad (MJST) de Mr Issa Djimet Haliki

– Le Mouvement pour la Démocratie et la Justice au Tchad (MDJT) de Mr Saleh Aboubakar Choua Dazi ;

– La Résistance Armée contre les Forces Anti-démocratiques (RAFAD) de Mr Adam Hassan Mahamat ;

– L’Alliance Nationale de la Résistance (ANR) de Mr Mahamat Abbo Sileck ;

– L’Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme-Parti Révolutionnaire, Populaire et

Ecologique (ACTUS-PRPE) du Dr Ley-Ngardigal Djimadoum ;

– Le Front Populaire pour la Libération (FPL) représenté par Takilal Ndolassem.

Les rencontres se sont déroulées dans une ambiance fraternelle emprunte de respect mutuel et de courtoisie. Elles ont été fructueuses par la participation active et constructive de chacune des parties. Les représentants des divers mouvements rencontrés ont été ouverts et ont indiqué être disposés à participer au Pré-dialogue et au Dialogue National Inclusif sous certaines conditions. Toutes ces rencontres de prise de contact et d’échanges ont été sanctionnées par des procès-verbaux.

Tchad : dialogue national inclusif, des politico-militaires posent des conditions

« Le Comité Technique Spécial, salue l’esprit de fraternité, de patriotisme, d’apaisement et de dépassement qui a prévalu lors des débats. », peut-on lire. « Ces échanges francs et sincères doivent être maintenus et encouragés pour atteindre ensemble notre but ultime, celui d’une nation tchadienne réconciliée avec tous ses enfants ; une nation juste, équitable, libre et démocratique. Le Comité Technique Spécial (CTS) poursuit sa mission en n’excluant aucune faction des politico-militaires ou qu’elle se trouve », apprend le communiqué.

Tchad : 400 chaises et kits scolaires pour 20 écoles maternelles

C’est un don de la Fondation Grand Cœur à 20 écoles maternelles de la ville de N’Djamena. Les kits ont été remis ce vendredi 29 octobre 2021 au jardin d’enfants de Sabangali.

La 3ème édition du projet «Soutenons leurs premiers pas à l’école». Cette initiative portée par la Présidente de la Fondation Grand Cœur vise à soutenir les écoles maternelles en offrant des conditions idoines d’apprentissage et des matériels nécessaires aux enfants.

Les deux dernières éditions du projet « Soutenons leurs premiers pas à l’école » ont permis la distribution de 50.000 kits scolaires, 600 tables et chaises à 20 écoles maternelles dont 9 privées. Cette 3ème édition vient renforcer les mobiliers scolaires de ces écoles avec 400 tables et chaises. Aussi, 400 kits ont été remis aux responsables des écoles pour appuyer les parents.

Au cours de son discours la secrétaire générale de la Fondation Grand Cœur a rappelé l’importance du préscolaire dans la vie des enfants et les vertus de ce dernier qui ont conduit son organisation à la réalisation de ce projet. Elle a en outre salué le partenariat qui lie le Ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfance et son institution avant de remercier sincèrement le principal donateur du projet le conseiller Djidda Mamar Mahamat.

Pour la Ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfance, ce don de la FGC vient soutenir les actions du gouvernement de la transition en faveur du préscolaire dont la gratuité. Elle a ensuite lancé un appel aux partenaires d’emboîter le pas à la Fondation pour que chaque enfant puisse étudier dans des bonnes conditions.

Notons que le projet «Soutenons leurs premiers pas à l’école » fait partie du vaste programme de la Fondation Grand Cœur « Soutenons l’école tchadienne » qui a touché les 23 provinces du pays avec diverses activités.

Source : Fondation Grand Cœur

Tchad : le G5 Sahel offre une ambulance au ministère de la Santé

Le don a été réceptionné le 28 octobre 2021. La clé a été remise séance tenante par les autorités sanitaires. L’ambulance est constituée de ses équipements et accessoires.

Par l’intermédiaire du HCR, le G5 Sahel a offert une ambulance équipée au ministère tchadien de la Santé publique. La Directrice Générale adjointe du ministère de l’économie, de la planification du développement et de la coopération internationale recevant les clés de mains de l’assistante de la représentante du HCR Monteve cchi Roberta, a remercié le donateur pour cet appui.

Royoumta Mandingué a ajouté que cette ambulance va appuyer le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale dans ses actions de lutte contre la covid-19.

Le Secrétaire General du ministère de la santé publique et de la solidarité nationale, coordonnateur national des actions de lutte contre la covid-19 a salué l’apport du Groupe G5 Sahel qui vient renforcer la stratégie de lutte mise en place. Dr Ismael Barh Bachar a également rassuré que l’ambulance sera utilisée rationnellement au profit de la population.

Tchad : Yaya Dillo taxe de voleurs les présidents qui distribuent de l’argent

Le président du Parti Socialiste sans frontières (PSF) critique l’octroi de 45 millions de FCFA aux étudiants tchadiens en Turquie, par Mahamat Idriss Deby. Pour Yaya Dillo, un bon président ne distribue pas de biens, il cherche des solutions pérennes.

De passage en Turquie, le président du Conseil militaire de transition a offert 45,8 millions de FCFA aux étudiants tchadiens. Cet argent est destiné à 1855 apprenants répertoriés par la représentation diplomatique. Il s’agit en effet des étudiants tchadiens de Turquie et de Chypre. Cet acte est critique par l’opposant Yaya Dillo Djerou qui estime qu’un président doit proposer des solutions pérennes aux problèmes.

« Lorsqu’un président de la République distribue des biens (des véhicules, de l’argent) de l’Etat, soyez rassuré qu’il s’agit du principal voleur de la République ». Il estime que c’est le mode de fonctionnement des « présidents prédateurs dont le trésor public est leur salaire ». Pour le président du PSF, « un président normal d’un pays normal cherche des solutions globales aux problèmes de ses concitoyens ». Il n’utilise jamais les biens publics pour paraître ‘’généreux’’ ou pour l’achat des consciences, souligne-t-il.

Tchad : Mahamat Idriss Deby rencontre les étudiants tchadiens en Turquie

« Ailleurs, vous n’entendrez jamais un président distribuer de l’argent ou des véhicules parce qu’il a un salaire bien déterminé et ne dispose pas le trésor public à sa guise. » L’homme politique a également critiqué la visite officielle du PCMT en Turquie. Il pense que c’est une excursion touristique qui ne profite pas au pays.

Tchad : Mahamat Idriss Deby rencontre les étudiants tchadiens en Turquie

Au terme de sa visite officielle, le Président de la République le Général Mahamat Idriss Deby itno a reçu ses compatriotes étudiants, réunis au sein de l’Union des étudiants tchadiens en Turquie et à Chypre, conduits par leur président, M. Issa Youssouf Abdelkérim.

Ils sont 1855 étudiants tchadiens officiellement répertoriés par la représentation diplomatique tchadienne basée à Ankara. En raison de la pandémie de la COVID-19, une centaine a tenu à réserver un bel accueil au Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général de Corps d’Armée Mahamat Idriss Deby Itno et la délégation qui l’accompagnait. Malgré son agenda chargé, le Chef de l’Etat a accepté de les rencontrer pour les remercier et les féliciter de vive-voix.

Plantant le décor de cette rencontre fraternelle, l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Tchad en Turquie, M. Adoum Dangaye Noukour Guet a précisé que ses compatriotes étudiants venus chercher le savoir au pays de Recep Tayyip Erdogan sont exemplaires. Lui emboîtant les pas, le Président de l’Union des étudiants tchadiens en Turquie et à Chypre, M. Issa Youssouf Abdelkérim, a,  au nom de ses camarades étudiants posé une seule doléance au Chef de l’Etat. Il s’agit des difficultés qu’ils rencontrent dans le renouvellement des passeports expirés.

D’entrée de jeu, le Chef de l’Etat a invité les étudiants de Turquie et Chypre à bannir le tribalisme et le confessionnalisme et cultiver en permanence l’esprit de solidarité et d’unité.

Ensuite, le Chef de l’Etat a encouragé ses compatriotes étudiants à pousser très loin leurs études avant de les rassurer quant à la paix et la quiétude qui règnent au pays.

Après ces échanges riches en conseils, le Chef de l’Etat, le Général de Corps d’Armée Mahamat Idriss Deby Itno  a repris son avion pour regagner N’Djaména. Comme à son arrivée, Il a été raccompagné avec les mêmes honneurs dus à son rang.

Source: présidence de la République

Tchad : le nouveau directeur général de l’ADETIC prend fonction

Nommé par décret, n° 694/PCMT/PMT/MPEN/2021 du 26 Octobre 2021, Koldjimadji Yve, le nouveau directeur de l’ADETIC a pris fonction ce jeudi 28 octobre 2021.

Après deux ans à l’Agence de Développement des Technologies de l’Information et la Communication (ADETIC), Acyl Mahamat Acyl cède sa place. Il est remplacé par Koldjimadji Yve. C’est l’Inspecteur Général Monsieur Hamat Khamiss Hondjou qui a présidé la cérémonie de passation de service. Plusieurs responsables du ministère de tutelle y ont témoigné de leur présence.

Le passage de Acyl Mahamat Acyl, DG est salué par ses collaborateurs. Il a poussé l’ADETIC à se démarquer pendant la période de la crise sanitaire, imposée par la pandémie du Covid-19. Par la mise sur pied de la plateforme d’enseignement à distance, Edutchad. L’introduction du télétravail et du test en ligne dans l’administration. L’équipe sortante a également des centres multimédias dans quelques villes du pays. Aussi, l’agrandissement de l’agence et les réformes apportées en interne pour permettre aux employés de produire plus.

Tchad : le PNUD entend recruter 1 000 diplômés sans-emplois avant la fin d’année

Le représentant de Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) annonce le recrutement de 1000 jeunes par son institution. C’était au cours d’un échange, ce 28 octobre, avec le ministre de la Jeunesse.

Une nouvelle qui pourrait enchanter les jeunes diplômés sans emplois. Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) entend offrir 1000 emplois avant la fin d’année. C’est ce qu’il ressort des échanges entre, Kamil Kamaluddeen, représentant du PNUD et le ministre de la Jeunesse, Routouang Mohamed Christian. Les deux hommes ont discuté de l’appui et l’accompagnement du PNUD en faveur du Département en charge de la Jeunesse, des Sports et de l’Entrepreneuriat.

Lequel appui comprend entre autres, « la mise en œuvre du Projet d’Appui à l’Autonomisation, à la Participation et au Développement Socioéconomique des Jeunes, le problème d’employabilité des jeunes, le sport, les préparatifs du Forum National de la Jeunesse ont constitué entre autres l’essentiel des sujets abordés. »

Le Représentant de l’institution onusienne a laissé entendre que, la priorité est le programme « pour l’employabilité des diplômés sans emplois ». Selon lui, le PNUD entend recruter 1 000 diplômés sans emplois pour les mettre à la disposition des structures tant publiques que privées. Des mécanismes et critères bien définis seront mis en place pour le recrutement de ces jeunes, éventuellement avant la fin de l’année.

Tchad : le maire de N’Djamena s’imprègne des conditions de travail des fossoyeurs

Après le recadrage des fossoyeurs du cimetière de Lamadji, le 26 octobre 2021, le Maire Ali Haroun a effectué également une descente au cimetière de Toukra le 27 octobre.

L’objectif de cette visite est de constater comment travaillent les fossoyeurs de ce cimetière.

Les échanges ont porté sur les difficultés liées à leur travail. Aux termes des échanges, le Maire a profité pour leur prodiguer des conseils pour améliorer leur travail et a promis de se pencher sur leurs conditions de travail. Comme au cimetière de Lamadji, celui de Toukra également disposent de sentinelle et des fossoyeurs pris en charge sur le budget municipal.

A Toukra, Ali Haroun, a indiqué que c’est avec regret qu’il a constaté que certaines personnes ont, par le canal des réseaux sociaux, tenté de manipuler sa descente au cimetière de Lamadji.

Il a tenu à préciser que cette visite est programmée et qu’après Lamadji, il fera également une descente à Toukra conformément au programme.

A cet effet, il a invité ceux s’adonnent aux manipulations de cesser avec cette pratique qui met en mal le vivre ensemble de la population. Par ailleurs, le Maire a rappelé à ses concitoyens que les cimetières de Toukra et Lamadji sont ouvrables seulement de 6h à 18h.

Source : Mairie de N’Djamena

 

Tchad : dialogue national inclusif, des politico-militaires posent des conditions

Certains leaders de mouvements politico-militaires ont fixé des conditions préalables à leur participation au dialogue national inclusif. C’était à l’issue d’une rencontre avec le comité spécial chargé des négociations avec eux.

Du 22 au 23 octobre, une mission parti du Tchad a rencontré des responsables des politico-militaires à Paris. Les leaders des groupes armés ont fixé des conditions en vue d’un pré-dialogue. Pour ces factions rebelles, le dialogue doit obéir doit « obéir à des règles basées sur la sincérité et la confiance mutuelle ».

Les mouvements politico-militaires rencontrés sont entre autres, le Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR), le Conseil national de la résistance pour la démocratie (CNRD), le Front de la nation pour la démocratie et la justice au Tchad (FNDJT) et l’Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD).

Le CCMSR et le FNDJT ont donné leur accord de principe en vue du pré-dialogue, qui se tiendra dans un pays tiers. Dans un communiqué, les deux mouvements ont précisé les conditions préalables. Le FNDJT a insisté sur la durée de la transition (18 mois). Il invite les autorités en place à tout mettre en œuvre pour une réussite du processus. Le CCMSR invite le CTS à une « attitude neutre et professionnelle ». Le mouvement entend observer le processus avec la plus grande vigilance.

Tchad : la CNDH forme 75 observateurs électoraux en techniques de monitoring

Une formation en faveur des observateurs électoraux s’est ouverte ce 27 octobre 2021 à N’Djamena. C’est une initiative de la Commission national des droits de l’Homme (CNDH).

L’atelier de deux jours est axé sur, les techniques de monitoring des droits de l’Homme. Les travaux sont initiés par la CNDH en collaboration avec le Haut-commissariat des Nations Unies au droit de l’Homme. Egalement, l’Organisation internationale de la Francophonie.

Les thèmes retenus sont entre autres, ‘’monitoring des droits de l’Homme avant, pendant et après les élections.  »rapport du monitoring des droits de l’Homme en contexte électoral ». Et  »Code d’éthique et de bonne conduite des observateurs en contexte électoral’’. L’objectif est de permettre, aux observateurs des droits de l’Homme de pleinement jouer leur rôle de monitorings. Ils seront appelés à appliquer au cours des processus électoraux avenirs.

Pour le président de la Sous-commission, Promotion de la CNDH, Dergue Nya Michel, l’institution entend mener des actions dans le processus d’une élection démocratique et apaisée. « Cette formation vise à contribuer à, la création d’un climat de sécurité électorale, de confiance entre les acteurs électoraux et à l’apaisement de l’environnement politique et électoral. »

Au terme de cette formation, les capacités des participants seront renforcées. Notamment sur les cas de violations des droits de l’Homme et de liberté fondamentale en période électorale. Dergue Nya Michel exhorte les participants à une prise de conscience.

G5 Sahel : les experts examinent le rapport d’activités du programme annuel

La rencontre se tient en prélude à la 10e session du Conseil des ministres de cette organisation regroupant la Mauritanie, le Mali, le Burkina, le Niger et le Tchad.C’est l’heure de l’évaluation de la mise en œuvre du programme de travail annuel du G5 Sahel. Ouverts mardi à N’Djaména, la capitale tchadienne, les travaux de deux jours portent sur le rapport d’exécution du budget au 30 septembre 2021.

« D’autres documents, qui relèvent des instructions et recommandations des sessions et sommets, ont été également exposés. Il s’agit du projet de décision portant organisation du Secrétariat exécutif et une fiche d’information sur l’état d’avancement de la révision de la convention de création du G5 Sahel », indique un communiqué reçu mercredi à APA.

Le rapport sur la mise en place du guichet unique et la révision de la Stratégie de Développement et de Sécurité et le Programme d’investissements prioritaires seront aussi au menu des discussions.

Nommé en juillet dernier, Eric Yemdeago Tiaré, le Secrétaire exécutif du G5 Sahel, a déclaré que « les observations, amendements et suggestions seront pris en compte en vue d’améliorer les différents documents avant leur transmission aux ministres ».

Dans son discours, le diplomate burkinabè a notamment salué « la capacité de résilience des populations, l’engagement des armées nationales et de la force conjointe et les autres armées alliées ».

Pour sa part, Nassour Bahar Mahamat Itno, Directeur Général du ministère du Plan du Tchad, a souligné qu’une feuille de route de transition, d’un coût de 840  milliards F CFA, a été élaborée avec trois axes majeures : « le renforcement de la sécurité et de la défense, l’organisation du dialogue, la consolidation de la paix et de l’unité nationale, et le renforcement de la bonne gouvernance et de l’Etat de droit ». Concluant son propos, il a sollicité la participation du G5 Sahel pour la réussite de la transition.

Hissein Abakar M’bodou, Coordonnateur des actions du G5 Sahel au Tchad, a affirmé que « cette session se tient à un moment où l’organisation doit opérer un réajustement stratégique pour s’adapter à un contexte en mutation ».

En effet, le G5 Sahel est appelé à se réorganiser avec le retrait annoncé de la Force Barkhane mais également « l’accroissement de l’activisme des groupes criminels sur le terrain, les massacres récurrents des populations civiles, la faiblesse des projets ayant un impact sur les populations et la difficulté à mobiliser les financements », précise le document.

La 10e session du Conseil des ministres du G5 Sahel est prévue le vendredi 29 octobre à N’Djamena.

Tchad : une délégation de la BEAC à N’Djamena pour projet de monétisation de l’Or

Une mission de la BEAC a rencontré le ministre tchadien des Mines, le 26 octobre 2021. Suite au projet de monétisation de l’or tchadien.

Dans le cadre du projet  » Monetisation de l’Or » inscrit dans le plan stratégique de la BEAC, le Ministre des Mines et de la Géologie Monsieur Abdelkerim Mahamat Abdelkerim une délégation des cadres de la BEAC. La mission est conduite par le Directeur National accompagné par le Directeur Central des Opérations Financières et trois autres personnalités de la Banque.

Le Ministre a remercié la délégation pour son déplacement et a salué cette initiative. Il a estimé que le Tchad regorge beaucoup de l’or, mais son circuit commercial n’est pas bien maîtrisé. Abdelkerim Mahamat Abdelkerim à accompagner le projet et a demandé à ce que soit mis un point focal au sein du Ministère pour suivre les étapes de la mise en œuvre de ce projet

 Le Directeur des Opérations Financières de la BEAC, Mahamat Djibrine a souligné que ce projet permettra aux États de la CEMAC d’engranger des plus-values importantes pour financer leurs budgets respectifs.

Tchad : la CTDDH dénonce la détention arbitraire d’un citoyen aux Renseignements généraux

Pour la CTDDH, la détention de Dorkemnodji Didier est illégale. Il est arrêté deux semaines après avoir filmé une scène de torture devant l’Hôpital Général de références Nationale. Il est dans les locaux des renseignements généraux depuis le 26 octobre 2021.

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme (CTDDH), estime que c’est une arrestation arbitraire. Elle relate les faits. « De passage devant l’Hôpital Général de références Nationale de Ndjamena, et ne pouvant pas être indifférent face à la scène de tortures inhumaines et cruelles dont a été victime un compatriote ligoté par les agents de sécurité en faction devant cet établissement hospitalier, Mr Dorkemnodji Didier, avait filmé et publié sur son compte Facebook des agents de l’État qui torturaient un paisible Citoyen. »

La  CTDDH regrette que, l’arrestation de ce dernier ne respecte pas, « les règles élémentaires de procédure ».

« La CTDDH, estime que la photographie effectuée dans des lieux publics et qui n’ayant pas été cadrée sur une seule personne afin de lui nuire ne constitue en aucune façon une infraction tant à la loi pénale Tchadienne, moins aux normes internationales protégeant les Droits de l’homme. » Pour la convention, cette arrestation arbitraire consiste à intimider tous les citoyens qui vaudraient dénoncer ce genre d’injustice. Le secrétaire général de la CTDDH, Ibrahim Mahamat Ibrahim exige la : « libération immédiate et sans conditions. »

Coopération : la Chine offre 180 millions de FCFA au Tchad pour le dialogue national

Dans le cadre des préparatifs du dialogue national inclusif en perspective, la Chine octroie 180 millions de FCFA au Tchad. L’enveloppe a été remise, le 26 octobre 2021, au ministre de la Réconciliation nationale.

La Chine décide d’aider le Tchad dans les préparatifs du dialogue national inclusif. C’est dans cette visée, qu’un apport financier de 180 millions de FCFA est apporté. L’ambassadeur de la République populaire de Chine au Tchad, Li Jin Jin a remis le chèque à, Acheikh Ibni Oumar, ministre du Dialogue et de la Réconciliation nationale.

Pour le diplomate, « ce don, témoigne en action concrète notre soutien à la transition du Tchad ». C’est une aide du ministère chinois des Affaires.

Le ministre d’État au Dialogue et à la Réconciliation nationale, Acheikh Ibni Oumar, a salué le geste. C’est lui qui a signé l’acte de reception du don au nom du gouvernement du Tchad.

Par cet acte, la Chine est le premier pays à fournir un soutien financier à la transition au Tchad.

Tchad : nomination au ministère des Postes et de l’Economie numérique

Par DECRET N°693/PCMT/PMT/MPEN/2021 du 26 octobre 2021, des personnalités sont nommés à des postes de responsabilités au ministère des Postes et de l’Economie numérique.

Il s’agit entre autres de :

-Inspecteur Général: M. HAMAT KHAMIS HONDJOU, poste vacant;

– Inspecteur Général Adjoint: Mme FATIME ZAHIA ABOUBAKAR, poste vacant

DIRECTION DE CABINET:

– Directeur : Dr ABDOULAYE CHAIBO en remplacement de M. JEREMIE KOLINA,

CONSEILLERS:

– Conseiller Technique : M. NDJERABE DJEKOUNDADE ;

– Conseiller Juridique : M. NASSOUR LOL en remplacement du Dr HOUZIBE OUSMANE ;

– Conseiller à l’infrastructure et à l’économie numérique : M. MAHAMAT TAHIR HAMIT en remplacement de M. ABDELKERIM SOUGOUR BOURIGUE.

Ecole nationale supérieure des technologies de l’information et de la communication (ENASTIC)

– Secrétaire général: M. Jeremie Kolina en remplacement du Dr Abdoulaye Chaibo

Société Tchadienne de la Poste et de l’Epargne(STPE)

Direction générale:

– Directeur général : M. Nordji Nazaire en remplacement de M. Hissein Brahim Abdelkerim

– Directeur général adjoint : Mme Rakhie Tchalet en remplacement de M. Daouda Alhadj

Tchad : vers une maximisation de la sensibilisation contre la stigmatisation des malades mentaux

L’édition 2021, de la journée mondiale de la santé mentale est célébrée ce 26 octobre. Les autorités sanitaires entendent accentuer la sensibilisation contre la discrimination des malades mentaux.

Entre 2018 et 2020, près de 1900 ont été diagnostiquées de trouble mental. Les chiffres sont contenus dans le registre de santé mental de l’hôpital de la Renaissance. Le ministère de la Santé veut à travers cette journée, renforcer les méthodes de sensibilisation.

La SGA du ministère de la Santé, note à cet effet que, « la prise en charge des troubles mentaux pose un véritable problème de santé publique. Alors que la demande d’assistance en santé mentale devient de plus en plus pressante ». Dr Dekandji Mbaidedji Francine ajoute que, le souci du ministère est de faire en sorte que chacun des acteurs puisse apporter sa contribution pour bâtir des communautés plus saines où l’on peut parler de santé mentale avec empathie et d’éliminer la stigmatisation qui entoure ces conversations, a-t-elle fait remarquer

Hani Fares coordonnateur principal santé publique et nutrition au HCNR regrette que pour sa part que : «la stigmatisation et la discrimination sont encore fréquente pour les personnes atteintes de la maladie mentale. »

Pour le directeur Pays HIAS Ernest Djogo, cette journée donne l’occasion pour mobiliser tous les acteurs concernés par la lutte contre les maladies mentales, la mobilisation des ressources. Et aussi, la facilitation des initiatives de coordination des actions du groupe technique de travail et de la fourniture des services de population dans le besoin en tenant compte du contexte de la covid19.

Coopération : Mahamat Idriss Deby effectue une visite officielle en Turquie

Le Président du Conseil Militaire de Transition,  a quitté N’Djamena ce 26 octobre pour Ankara. Mahamat Idriss Deby se rend en Turquie pour une visite officielle.

Dans le cadre de la coopération entre le Tchad et la Turquie, le président du Conseil militaire de transition Mahamat Idriss Deby a quitté N’Djaména pour Ankara. Sur invitation du Président turc, Recep Tayyip Erdogan, le président de la république de Turquie

Mahamat Idriss Deby est précédé dans ce voyage par le chef de la diplomatie tchadienne. Le ministre des Affaires Étrangères, l’Amb. Chérif Mahamat Zène, en séjour à Ankara en Turquie, s’est entretenu la veille, autour d’un déjeuner de travail, avec son collègue turque des affaires Étrangères S.E Mevlut Cavusoglu. Les échanges entre diplomates ont porté sur le renforcement de la coopération bilatérale, la situation sécuritaire au Sahel et en Libye.

Tchad : les Emirats Arabes Unis offrent un complexe scolaire d’une capacité d’accueil de 1300 élèves

La ville de N’Djamena bénéficie d’un complexe scolaire. C’est un don des Emirats Arabes au ministère de l’Education nationale. Le secrétaire d’Etat à l’Education a récupéré les clés le 25 octobre 2021.

Les Émirats Arabes Unis ont, à travers la Fondation Zayd Bin Sultan Al Nahyan, offert un complexe scolaire au ministère de l’Education Nationale et de la Promotion Civique. C’est le secrétaire d’Etat à l’Education Nationale et à la Promotion Civique, M. Saleh Bourma, qui a réceptionné la clé de mains du directeur de Programme de ladite Fondation, Dr. Ibrahim Zaelzbi, venu à N’Djaména pour la circonstance.

Ce complexe comprend trois bâtiments de 12 salles de classes, chacun, un dispensaire, un bloc administratif, un terrain de football et une mosquée. Cet établissement a une capacité d’accueil de 1300 élèves.

Le complexe est situé au quartier Guinebor, dans le 1er arrondissement de N’Djamena. Le secrétaire d’Etat à l’Education Nationale a remercié les donateurs pour le geste amical. Il rassure que ces joyaux seront bien gérés. La gestion de ce complexe sera confiée à la délégation régionale de l’Education Nationale de la commune de N’Djamena. La remise de ce complexe scolaire a été couronnée par la signature d’un protocole d’accord entre les deux parties.

Afrique: des chercheurs pour la promotion des innovations agricoles

La mise à l’échelle des technologies éprouvées par les centres de recherches devrait permettre à l’Afrique d’atteindre la sécurité alimentaire.L’Afrique dispose de 60 % des surfaces arables inexploitées du monde. Un immense potentiel de production agricole. Mais le continent noir dépense, chaque année, près de 35 milliards de dollars pour l’importation de denrées alimentaires. D’ici à 2025, ce chiffre pourrait dépasser les 110 milliards de dollars.

Cette tendance pourrait toutefois être inversée par une augmentation de la production africaine. C’est dans ce cadre que le Conseil de l’Afrique de l’Ouest et du Centre pour la recherche et le développement agricoles (Coraf) et Technologies pour la Transformation Agricole Africaine (TAAT) co-organisent, du 25 au 29 octobre à Dakar (Sénégal), la première foire aux technologies de l’Afrique de l’Ouest vers la transformation agricole.

L’événement vise à présenter les technologies TAAT, ainsi que celles des centres de spécialisation/d’excellence du Coraf, afin d’ouvrir des voies de courtage et d’adoption. Elle est considérée comme une plate-forme pour mettre des technologies et des produits livrables éprouvés sur le marché. Le but est de créer une situation où la demande rencontre l’offre et ainsi exposer les technologies et les produits à des acheteurs potentiels.

« Nous sommes dans une région où nous importons essentiellement ce que nous consommons alors que nous avons la possibilité de le produire. Il suffit donc de déployer les technologies pour faire en sorte que cette courbe d’importation soit renversée. L’Afrique est capable de se nourrir elle-même et de nourrir le reste du monde », a déclaré le directeur exécutif du Coraf, Dr Abdou Tenkouano.

Pour ce faire, les chercheurs misent sur une plus grande implication des capitaux privés. « Le sens à donner à cette foire est de mettre face à face la production agricole et le secteur privé, chaînon manquant dans l’écosystème qui permettrait de disposer d’outputs conformes aux besoins réels des populations », a fait savoir Mme Aïssa Kabo.

Pour la représentante résidente de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) au Sénégal, cette foire est donc une convergence de l’offre et de la demande pour booster l’agriculture africaine afin d’en faire un secteur résilient et surtout le moteur principal devant alimenter les autres secteurs de l’économie.

De son côté, le représentant de la Banque africaine de développement (Bad), Garba Lawaly, a relevé la place prépondérante qu’occupe le secteur privé dans la mise à l’échelle et la commercialisation des technologies agricoles. Pour lui, « cette foire constitue donc un premier pas vers l’établissement d’un partenariat solide avec le secteur privé pour le développement, l’évaluation et la mise à l’échelle de ces innovations ».

Pour inciter les investisseurs privés à soutenir ce projet, une facilité de financement dotée d’un important fonds a été mise en place par la Bad, a indiqué M. Lawaly.

Lutte contre les crimes : des progrès en Afrique occidentale

Avec la montée de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest, la question de l’importance de la future juridiction internationale dans la région se pose.Les résultats de la lutte contre les crimes internationaux en Afrique occidentale sont encourageants. Dans la région ouest africaine, les efforts pour poursuivre les crimes internationaux au niveau national ont progressé ces dernières années, notamment en Côte d’Ivoire, en Gambie et au Liberia, selon la Directrice de la fondation allemande Wayamo.

« En Côte d’Ivoire, les crimes commis lors des violences postélectorales de 2010-2011 ont fait l’objet d’enquêtes et de poursuites par la Cour pénale internationale (CPI) et par les Parquets nationaux. Mais avec le récent acquittement de Laurent Gbagbo, il est essentiel de discuter des défis et des enseignements tirés », a indiqué Mme Ambach.

Elle prenait part, ce lundi 25 octobre à Dakar, à l’ouverture d’une conférence internationale sur « Justice pour les crimes internationaux : enjeux et stratégies en Afrique de l’Ouest et ailleurs ». La rencontre de deux jours est organisée par les fondations Konrad Adenauer et Wayamo.

S’agissant de la Gambie « qui poursuit sa transition démocratique » avec la mise en place d’une Commission Vérité, Réconciliation et Réparation, elle a souligné que beaucoup espèrent que les vérités révélées par ladite commission permettront de rendre justice aux victimes du régime de Yahya Jammeh (1994-2017).

« Inspirés par d’autres pays, les défenseurs des droits humains au Liberia continuent de militer pour la création d’un tribunal hybride pour les atrocités commises pendant la guerre civile dans le pays », a poursuivi Bettina Ambach dans son discours dont APA a obtenu une copie.

Malgré ces efforts, elle a affirmé que des inquiétudes demeurent dans la région ouest africaine notamment avec le Coup d‘Etat militaire en Guinée car « on ne sait toujours pas quel effet il pourrait avoir sur les efforts de lutte contre l’impunité dans ce pays ».

Pour Ingo Badoreck, Directeur du Bureau sur l’Etat de droit en Afrique subsaharienne de la fondation Konrad Adenauer, dans ce contexte de défis politiques actuels et de montée de l’extrémisme violent au Mali, au Burkina Faso et au Tchad, la question de l’importance de la future juridiction internationale dans la région et sa relation avec la juridiction nationale dans les pays d’Afrique de l’Ouest se pose.

« Nombreux sont ceux qui parlent d’une crise de confiance fondamentale entre les Etats africains et le système judiciaire international dans ce contexte. Les multiples décisions de contestation d’une décision judiciaire ou de retrait de certains Etats africains des juridictions internationales le démontrent », a dit M. Badoreck.

Il a ajouté : « Le consentement des Etats africains à la juridiction internationale reste mitigé : l’Afrique du Sud face à la Cour internationale de justice (CIJ) et la Cour pénale internationale (CPI), le Burundi par rapport à la CPI, le Bénin, le Rwanda, la Côte d’Ivoire, la Tanzanie à l’égard de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP) ».