Tchad : 15 morts dans un accident de la circulation sur le pont de Ndila

Un accident de circulation survenu le 24 avril a fait 15 morts et 11 blessés dans la province du Mandoul.

Quinze personnes ont trouvé la mort vendredi 24 avril, dans un accident de la circulation sur le pont de Ndila. Le président de la République, Idriss Deby Itno, a présenté ses condoléances aux familles des victimes dans un tweet le samedi.

Le bilan fait état des 15 morts et 11 blessés. Une lourde perte en vies humaines qui a fait réagir le président de la République. Dans son tweet de du samedi 25 avril, le chef de l’Etat Idriss Deby Into a présenté ses condoléances à la famille des victimes.  Le 24 avril, un camion surchargé avec une soixantaine de personnes s’est renversé sur le pont Ndila dans la province du Mandoul.

« J’ai appris avec une vive émotion la nouvelle de l’accident qui a fait 15 morts et 11 blessés sur le pont de Ndila dans le Mandoul J’adresse mes sincères condoléances aux familles éplorées et je forme un voeu de prompt rétablissement aux blessés. »

Samedi, dans un communiqué de presse, l’Office national de la sécurité routière déplore le récent accident qui a coûté la vie des Tchadiens. Selon l’office, ce tragique cas d’accident interpelle à plus d’un tire les professionnels du transport au respect de règles, notamment les limitations de chargement et la vitesse autorisée.

Pour les usagers, les accidents répétés s’expliquent par la détérioration du pont, même s’ils reconnaissent la responsabilité des chauffeurs.

Covid 19 : la BM alloue environ 10.2 milliards de FCFA au Tchad

La Banque mondiale a approuvé un don de l’Association internationale de développement (IDA) d’un montant d’environ 10.2 milliards de FCFA pour aider le Tchad à répondre au défi sanitaire posé par l’épidémie de COVID-19.

Le projet de prévention et de riposte au COVID-19 vise à renforcer la capacité du Tchad en matière de prévention, de surveillance épidémiologique, de détection précoce et de confirmation des cas, de recherche de contacts et de traitement des patients. Cet appui va aussi favoriser l’accès rapide à des soins de santé de qualité dans les établissements sanitaires.

« C’est urgent de soutenir le Tchad car la pandémie met le système sanitaire tchadien, déjà fragile, à très rude épreuve », a déclaré Soukeyna Kane, Directrice des Opérations pour le Tchad, « La Banque mondiale reste déterminée à apporter une réponse rapide en utilisant tous ses instruments opérationnels, et en travaillant en étroite collaboration avec le gouvernement et les autres partenaires ».

Ce nouveau projet d’urgence est un complément important au Projet régional d’appui aux systèmes de surveillance des maladies régionales (REDISSE IV) et permet de renforcer les capacités au niveau national et régional. Celui-ci bénéficie tant aux personnes qu’aux animaux et à l’environnement.

« La vitesse et la qualité de la mise en œuvre de ce projet, dont le financement représente 68% du coût de plan d’urgence du Gouvernement, seront essentielles pour la protection des vies contre la pandémie au Tchad », a indiqué Francois Nankobogo, Représentant Résident de la Banque mondiale au Tchad.

Le Groupe de la Banque mondiale prend des mesures rapides et de grande envergure en vue d’aider les pays en développement à renforcer leur action contre la pandémie et à améliorer la veille sanitaire et les interventions de santé publique, tout en soutenant le secteur privé pour permettre aux entreprises de poursuivre leurs activités et maintenir les emplois. Il prévoit d’apporter jusqu’à 160 milliards de dollars de financements au cours des 15 prochains mois, afin d’aider les pays à protéger les populations pauvres et vulnérables, soutenir les entreprises et favoriser le redressement de l’économie.

Tchad-Covid 19 : état d’urgence sanitaire décrété

Le président tchadien Idriss Déby Itno a décrété samedi l’état d’urgence sanitaire dans tout le pays qui a enregistré à ce jour 46 cas de COVID-19.

L’état d’urgence sanitaire est effectif pour une durée de 21 jours à compter de ce samedi. Il donne pouvoir aux ministres concernés de prendre toute mesure nécessaire empêchant la propagation de la pandémie.

Il s’agit notamment de restreindre ou d’interdire la circulation des personnes et de véhicules dans les lieux et aux horaires fixés par arrêté et de mettre en quarantaine les personnes infectées ou susceptibles de l’être.

Les ministres peuvent également fermer provisoirement une ou plusieurs catégories d’établissement accueillant le public à l’exception des établissements fournissant des biens ou des services de première nécessité, ordonner la fermeture temporaire des lieux de réunions de toute nature, des salles de jeux et spectacle, limiter ou interdire les rassemblements sur la voie publique ainsi que les réunions de toute nature.

Le décret donne par ailleurs aux ministres le pouvoir de prendre des mesures pouvant assurer la permanence des pharmacies de garde, d’ordonner les réquisitions de tout bien et service nécessaire à la lutte contre la pandémie ainsi que de faire appel à toute personne nécessaire au fonctionnement de ces services.

Le décret prévoit également des sanctions allant jusqu’à un emprisonnement d’un à trois mois en cas de violation de ces mesures.

Le Tchad a détecté son premier cas du COVID-19 le 19 mars, et des mesures de distanciation sociale ont été très vite mises en place par les autorités. A ce jour, le pays totalise 46 cas, 15 patients ayant été guéris et aucun décès à déplorer.

Tchad : 168 cases réduites en cendre à Chiom

Le village Chiom situé à une centaine de kilomètres au sud d’Abéché, dans la sous-préfecture de Marfa, département de Ouara, province du Ouaddai, a été victime d’un incendie d’origine inconnue.

Cet incendie a causé d’énormes dégâts matériels. 168 cases ont été réduites en cendres, des milliers de sacs de produits alimentaires sont partis en fumée, plus de 400 têtes de bétails ont calcinées et une somme en espèce de plus de 30 millions Fcfa a été ravagée par l’incendie.

Les dégâts de cet incendie sont évalués à plus de 80 millions de Fcfa.

La population sinistrée du village Chiom est exposée à toutes les intempéries, surtout en cette période de lutte contre le Covid-19.

Devant cette situation, le chef de village de Chiom, Arabi Nassir, lance un appel au gouvernement et aux organisations humanitaires ainsi qu’aux personnes de bonnes volontés afin d’assister ces personnes qui ont tout perdu, surtout en cette période difficile à l’entame du mois saint de Ramadan et à l’approche de la saison des pluies.

Tchad : une plateforme pour lutter contre le coronavirus

Covid19-Tchad, disponible sur le site www.covid19-Tchad.org, est une plateforme qui permet de se renseigner sur la situation de la maladie au Tchad.

Plateforme de renseignement, Covid 19-Tchad est aussi un outil de sensibilisation contre la pandémie de coronavirus. Celle-ci a vu le jour grâce à quelques jeunes qui entendent apporter leur contribution dans la lutte contre la pandémie à leur manière.

L’on peut désormais consulter un médecin pour des questions sur le covid-19 en ligne, via des numéros de téléphone à disposition sur le site, sans être inquiété des frais de déplacement. Sur le menu conseil, est accessible la consigne sanitaire, l’assistance à distance, la consigne par vidéo et audio, la radio RNT, et les mesures prises par le gouvernement.

Au moins 4 contacts téléphoniques de médecins docteurs sont disponibles sur le site et en permanence. Les données sur le nombre exact des cas (guéris, actifs et décès) s’affichent sur la cartographie du Tchad et selon les régions.

Pour le promoteur de COVID-19-TCHAD, Mady Vinabil Djirannvang, l’objectif est « d’offrir la télé-consultation au public à travers les médecins volontaires inscrits sur la plateforme et de donner des informations exactes sur le Covid-19 au Tchad. »

Les informations en audio sont disponibles sur ce site dans plusieurs langues notamment en Français, Arabe, Zakhawa, Gourane, Toupouri, Moundang, Sara, Boulala, Foulbé, Boudouma, Kanembou, et Moussey.

Liberté de la presse : le Tchad occupe le 123e rang mondial

L’édition 2020 du Classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF) place le Tchad à la 123ème place, soit un recul d’une place par rapport à 2019.

RSF vient de publié son classement mondiale de la liberté de la presse. La république tchadienne est à la 123ème place. Il faut dire le pays d’Idriss Deby a reculé d’une place par rapport à l’année dernière.

Dans ledit document, RSF met un accent sur les difficultés dont font face les journalistes au Tchad. « Les reporters sont régulièrement arrêtés après la publication de certains articles. La plupart d’entre eux sont libérés assez rapidement, mais d’autres sont maintenus en détention arbitraire pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois, et certains subissent de mauvais traitements en prison. », RSF

Comme chaque année, Reporters sans frontière fait un classement mondial de la liberté de la presse.  L’objectif est d’évaluer tous les ans la situation du journalisme dans 180 pays et territoires. Cette organisation a démontré que les dix prochaines années seront sans doute « une décennie décisive » pour la liberté de la presse en raison de crises qui affectent l’avenir du journalisme : crise géopolitique (agressivité des modèles autoritaires), technologique (absence de garanties démocratiques), démocratique (polarisation, politiques de répression), de confiance (suspicion, voire haine envers les médias d’information) et économique (appauvrissement du journalisme de qualité).

Tchad-Covid-19 : Idriss Deby associe les scientifiques dans les prises de décisions

Le président de la république s’est entretenu avec le comité scientifique et la cellule de veille et dans la sécurité sanitaire. Idriss Deby appelle les scientifiques à accompagner le gouvernement.

La rencontre s’est tenue le 20 mars au palais présidentiel. La volonté du Chef de l’Etat d’impliquer les scientifiques à la prise de décision, dans le cadre de la lutte contre  la pandémie de covid-19 est motivée par les cas de contagion du personnel de santé. Le président a exhorté le comité à redoubler d’efforts en œuvrant de concert avec le gouvernement pour mettre en déroute la pandémie. Il invite le comité scientifique à se déployer dans l’ensemble du pays pour dispenser des formations. A-t-il martelé, la tâche est immense et des solutions adéquates doivent être trouvées avant que la maladie ne prenne de l’ampleur.

Le président du comité Pr Choua Ouchémi, indique que  le président de la république Idriss Deby leur a demandé de faire le bilan des activités qu’ils ont mené depuis leur installation, en fin mars. Il a ensuite fait monte sa compassion vis-à-vis du personnel de santé récemment contaminé au covid-19. Choua Ouchémi rapporte que le comité a présenté au chef de l’Etat les dispositions qu’ils mettront en application afin d’éviter que d’autres membres du personnel de santé soient infectés.

« Le gouvernement est à l’écoute du monde scientifique pour mieux riposter à la pandémie de covid-19 » a ajouté Idriss Deby Itno.

Tchad : les parlementaires apportent leur enveloppe à la crise sécuritaire et sanitaire

Les élus du peuple ont respectivement remis deux chèques d’un montant de vingt millions chacun à la cellule de veille et à l’armée nationale.

Pour lutter contre la pandémie de coronavirus et encourager l’armée pour leur victoire dans le cadre de l’opération colère de Bohoma, les députés ont remis la somme de quarante millions. Soit une enveloppe de vingt millions au président de la cellule de veille et de la sécurité sanitaire, le ministre d’Etat Kalzeube Payimi Deubet et une autre de la même somme au chef d’état-major général des armées  1er adjoint, général de division Djimadoum Tiraina.

La cérémonie de remise des chèques s’est déroulée le 20 avril au palais présidentiel. L’état-major des armées et la cellule de veille et de la sécurité sanitaire ont loué l’acte des parlementaires. Ils ont rassuré les donateurs quant à l’utilisation à bon escient des fonds.

Tchad : Djimet Arabi dément l’information sur la supposée libération de Baba Ladé

Le ministre de la justice Djimet Arabi dément la « fausse information » selon laquelle l’ancien chef rebelle Abdelkader Baba Ladé aurait été libéré de prison.

Abdelkader Baba Ladé reste en prison contrairement a ce qui a été annoncé. L’ancien chef rebelle Abdelkader Baba Ladé n’a pas été libéré de prison.

Une fausse information a circulée qui faisait état de sa libération au cours d’une cérémonie à Moussoro mardi 21 avril 2020. Le ministre de la justice Djimet Arabi a démenti cette information qu’il qualifie de « fake news ».

Le leader du Front populaire pour le redressement (FPR), Baba Laddé a été condamné le 6 décembre 2018 à huit ans de prison ferme par la cour d’appel de N’Djamena, siégeant en session criminelle. Les chefs d’accusation retenus contre lui sont entre autres la détention illégale d’armes et l’association de malfaiteurs.

Tchad : la polémique après la mort de membres présumés de Boko Haram en prison

Après les réserves de la société civile, la Commission nationale des droits de l’homme a décidé d’ouvrir une enquête.

La semaine dernière, 44 membres présumés de Boko Haram, arrêtés au cours des opérations militaires qui ont eu lieu fin mars dans la région du lac Tchad, ont été retrouvés morts dans leur cellule.

Selon les conclusions du rapport d’autopsie du médecin légiste commis par le procureur, que RFI a pu consulter, la mort collective des détenus est due à une consommation d’une substance létale ayant produit un trouble du rythme cardiaque. Les conclusions font aussi mention d’autres complications qui pourraient faire l’objet d’une enquête et d’analyses appropriées.

Des analyses pour expliquer ce qui s’est vraiment passé, c’est ce que revendique depuis quelques jours la société civile. Du coup, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a décidé d’ouvrir une enquête.

« Rien ne prouve le suicide collectif ou l’assassinat »

« Quarante-quatre personnes dans une prison, c’est inquiétant. Ce n’est parce que ces gens sont des terroristes qu’on les tue. Si l’armée tchadienne avait voulu les tuer, elle les aurait tués en brousse. Nous sommes dans un État de droit. Il n’y a rien qui prouve aujourd’hui qu’il y a eu suicide collectif ou assassinats… Je répondrai à cette question lorsque nos enquêtes prendront fin », estime Djidda Oumar Mahamat, le président de la CNDH.

Sans remettre en cause les premières conclusions du médecin légiste, l’organe du gouvernement en charge de la protection des droits de l’homme cherche à établir les responsabilités. Selon certaines sources, les conditions de détentions des prisonniers seront pointées dans le rapport à venir.