Tchad : de nouveaux diacres ordonnés

La famille du clergé s’est agrandit, ce sont sept nouveaux diacres qui ont été ordonnés le 19 octobre 2019 au Grand Séminaire Saint Luc de Bakara par Mgr Waingué Bani Martin, Evêque.

Les nouveaux diacres, après avoir passés 8 années de formation, ont été ordonnés au Grand séminaire Saint Luc de Bakara. Cette 28ème promotion a été ordonnée par Mgr Waingué Bani Martin, Evêque du diocèse de Doba. Etaient présents à cette célébration d’ordination diaconale, Mgr Edmond Djitangar, Archevêque métropolitain de N’Djamena, de nombreux prêtres venus des diocèses de Moundou, Pala, Goré, Doba, Mongo ainsi que les parents, amis et connaissances des diacres.

Begodo Stanislas, Djim-Madji Eden et Mbaïlassem Ferdinand du diocèse de Moundou ; Fissou Dia Raymond du diocèse de Pala, Nang-Ofra Mathieu de la Préfecture Apostolique de Mongo, Nodjirosmem David du diocèse de Doba et Rimhoudel Rodrigue du diocèse de Goré, entrent désormais dans l’ordre des diacres.

 

Tibesti : le PLD exige « l’arrêt immédiat des affrontements »

Le parti pour les libertés et le développement  (PLD), dans un communiqué a condamné les affrontements dans la région de Tibesti.

Dans un communiqué rendu public mercredi, 24 octobre 20219, Djassira Ngar, le secrétaire à l’information, à la sensibilisation et à la mobilisation du Parti pour les libertés et le développement  (PLD), a condamné « la guerre que mène le Gouvernement aux populations » du Tibesti.

Djassira Ngar a aussi exigé « l’arrêt immédiat des confrontations. »

« Après avoir géré de manière calamiteuse les ressources pétrolières du bassin de Doba et des autres champs pétroliers du pays, sans oublier l’or du Batha, le président Idriss Déby Itno voudrait coûte que coûte faire main basse sur l’or de Miski. Selon des informations concordantes, le gisement d’or dans cette localité serait considéré parmi les plus importants au monde », indique le PLD.

Selon le parti, « le gouvernement tchadien aurait octroyé un permis d’exploration minière de l’or de Miski à Benny Steinmetz Group Ressources (BSGR) qui aurait signé un protocole d’accord avec la SOGECT, une entreprise des proches du Président Déby. Ce qui expliquerait la hargne et la rage de celui-ci de mettre la main sur cette manne au prix d’extermination des habitants de la province. »

« Est-il besoin de rappeler que, depuis l’indépendance du pays, les populations du Tibesti ont payé un lourd tribut dans les différentes guerres qui y ont sévi. Comme tous les autres tchadiens, ils ont droit aussi à la paix, à la quiétude et au bonheur. »

Le PLD demande « aux forces vives de la nation de mobiliser, non seulement pour ramener la paix dans cette province, mais également pour la tenue d’un dialogue national inclusif pour une véritable réconciliation nationale entre les filières et les fils du pays. »

Foire internationale du rire : la 2ème édition s’ouvre le 25 octobre

Du 25 au 27 octobre 2019, se tiendra à N’Djamena la deuxième édition de la Foire Internationale du Rire.

Plus que deux jours et la 2ème édition de la foire internationale du rire démarre dans la capitale tchadienne, N’Djamena. Pour les organisateurs, cette édition a ceci de particulier qu’elle fera parler du Tchad à l’international.

Au menu de l’évènement, trois spectacles sont prévus,  avec la participation des grosses pointures de l’humour tchadien et panafricain. Un premier spectacle se tiendra le 25 octobre à l’Hôtel Hilton de N’Djamena, entrée sur invitation ; un deuxième toujours à l’Hôtel Hilton, entrée 20.000FCFA et un dernier à l’Hôtel Persévérance, entrée 10.000FCFA.

Cette édition n’aura pas comme seule activité les spectacles. Les amoureux de l’humour auront également un festival qui mettra un cap sur le social. Dans les activités prévues, il y a la visite des artistes humoristes tchadiens et étrangers dans les orphelinats et la formation des artistes de différentes corporations. La première formation portera sur la gestion de carrière ; la deuxième portera sur la création de contenu et d’adaptation des stand-up.

Tchad : 21 présumés bandits dans les filets de la police

Ces individus arrêtés présumés malfaiteurs, sont accusés de vols aggravés et recels.

La police nationale a présenté mardi 22 octobre 2019, à la direction générale de la police nationale, 21 présumes malfaiteurs opérant à N’Djamena, capitale tchadienne ces deux dernières semaines. La police nationale lance une alerte à tous les tchadiens surtout elle demande aux propriétaires de véhicules d’être vigilants.

Environ sept véhicules de particuliers volés ont été retrouvés par la police. La police nationale indique que les présumés malfrats et leurs butins seront mis à la disposition de la justice.

Tchad : CONAJEPDT lance ses activités

L’association « coordination nationale des jeunes pour la paix et le développement au Tchad » (CONAJEPDT) a lancé ses activités ce mardi 22 octobre à la maison des médias.

CONAJEPDT entend promouvoir les valeurs de paix et d’unité au Tchad.

« Soucieux des très tristes évènements (…) épris de paix, de justice pour notre épanouissement, nous, nous sommes réunis pour créer cette coordination afin de soutenir les efforts déjà abattues par les autres organisations ayant la même vision. », a affirmé Mahamat Oumar Ibrahim, coordinateur de ladite association.

Selon Mahamat Oumar Ibrahim,  les objectifs de la coordination sont d’attirer l’attention du gouvernement pour un traitement équitable de tous les jeunes. Elle mise sur le respect des droits des enfants, des femmes et des minorités vulnérables.

Tchad : 56 balles tirées sur le pipeline de Sedigui

Des individus armés non identifiés ont attaqué le pipeline de Sedigui le week-end passé.

Cinquante-six, c’est le nombre de balles qu’ont reçu les installations pétrolières de Sedigui. Jusqu’ici, les individus qui ont commis ce forfait non pas été identifiés. Selon les agents de sécurité privée déployés sur le site, l’attaque a eu lieu le week-end dernier. Cette attaque a eu des conséquences, notamment un côté du pipeline a été abimé.

Le directeur général de la société des hydrocarbures du Tchad, Seid Deby Itno et sa suite se sont arrêtés sur les lieux de l’incident lors d’une visite d’inspection. Il s’est agi pour lui de constater les faits qui ont lieu à quelques 40 kilomètres du site principal. Seid Deby Itno a qualifié « d’acte de vandalisme » cette attaque.

Tchad : les magistrats dénoncent l’ingérence du ministre de la justice

Des accusations que le garde des Sceaux n’a pas tardé à recadrer.

Au Tchad, un incident intervenu au palais de justice la semaine dernière a suscité la colère des hommes en toges qui ont convoqué une assemblée générale pour dénoncer de très nombreuses ingérences dans le cours de la justice.

Les magistrats en avaient gros sur le cœur contre le parquet et la chancellerie qui, disent-ils, libèrent des personnes condamnées à tour de bras sur des bases subjectives, comme l’explique Djonga Arafi, secrétaire général du syndicat des magistrats du Tchad : « L’ingérence du ministre de la Justice dans le cours normal de l’appareil judiciaire se traduit par des libérations illégales. La position sociale, aujourd’hui, prime sur le droit. Nous exigeons que tous les condamnés illégalement libérés soient réintégrés sans délai. Et ce, sur l’ensemble du territoire. »

À l’origine du coup de sang des juges, la décision des autorités judiciaires de ne pas mettre en prison un officier condamné jeudi dernier à deux ans de prison ferme. L’officier a expliqué avoir été convoqué par le magistrat en charge de son dossier la veille du verdict, mais n’a pas accepté de le voir avec son avocat.

Des soupçons qui ne sont pas bons pour l’image de la justice, prévient le garde des Sceaux, Djimet Arabi : « Je pensais logiquement que le syndicat devrait avoir une autre réaction. Et cela me permet de rappeler à tous les magistrats, il n’est pas de la vocation des magistrats d’appeler les justiciables pour les voir avant que leur dossier ne soit délibéré. »

Une querelle qui confirme les dénonciations selon lesquelles au Tchad, la justice n’est pas au service de la veuve et de l’orphelin.

Tchad : N’Djamena a désormais sa cartographie électorale

La cérémonie de lancement de la cartographie électorale de la capitale tchadienne a eu lieu ce mardi 22 octobre, en présence du délégué général du gouvernement auprès de N’Djamena, Djibrrt Younous.

Le vice-président de la CENI, Mahamat Ahmat Choukou, a lancé officiellement ce mardi la cartographie électorale de la ville de N’Djamena. L’événement a eu lieu en présence du délégué général du gouvernement auprès de N’Djamena, Djibrrt Younous.

Selon le vice-président de la CENI, depuis le recensement biométrique de 2015, le Tchad dispose d’une base de données des centres de recensement (CR) et des lieux de vote (LV).

Cette base de données avait servi lors d’élections présidentielles dans la circonscription électorale qu’est le territoire national, comprenant les ambassades et consulats du Tchad à l’étranger.

Avec l’adoption de la constitution de la 4ème République, l’organisation administrative du territoire national a évolué. De 23 régions, 79 départements et 271 sous-préfectures en 2015, le territoire national est organisé aujourd’hui en 23 provinces, 112 départements et 414 communes.

La mise à jour des données de la cartographie électorale réalisée en 2015 est imperative.

L’opération envisagée consiste en la vérification sur le terrain de l’existence des centres de recensement et des lieux de vote, qui ont été utilisés dans chaque département et dans chaque commune. Elle permettra de recueillir également les recommandations de correction et de demande de nouvelles créations de centres de recensement et de lieux de vote.

L’objectif de la mission est de réaliser cette mise à jour dans les 10 arrondissements de la ville de N’Djamena.

Tchad : la ministre Djalal Ardjoune Khalil de la Femme lance le plan national genre

Ce plan a pour objectif de conscientiser, sensibiliser et mobiliser les ressources afin de les mettre au profit des femmes.

Une délégation conduite par la ministre de la Femme, de la Protection de la petite enfance et de la Solidarité nationale, Dr. Djalal Ardjoune Khalil, a présidé lundi matin au sein de l’université de Mongo le lancement du Plan national genre.

Initié dans le cadre du développement, de la socialisation et de l’éducation de la femme,
le Plan national genre a pour objectif de conscientiser, sensibiliser et mobiliser les ressources afin de les mettre au profit des femmes.

Cette rencontre a regroupé plusieurs personnalités notamment les autorités administratives, civiles et militaires, ainsi que les représentants des femmes issues de différentes associations.

Dans son mot d’ouverture, le maire de la ville de Mongo, Hassan Souleyman a souligné que le Plan national genre est une initiative des plus hautes autorités à l’égard des femmes.

Dans le même sillage, le secrétaire général de la province du Guera, représentant le gouverneur de la province, Djerambété Dingamyo, a félicité tout d’abord la venue de la délégation du ministère de la Femme avant de mettre le cap sur l’objectif principal du Plan national genre. Il a souligné que la femme est au centre du développement d’une nation car elle contribue de manière spontanée aux activités de toute sorte.

Prenant la parole, la ministre de la Femme, de la Protection de la petite enfance et de la Solidarité nationale, Dr. Djalal Ardjoune Khalil, a, au nom de son ministère, salué les invités et femmes du Guera. Pour elle, les femmes de la province du Guera sont des femmes battantes et actives. « Cela a été prouvé lors du salon africain de l’agriculture SAFAGRI qui s’est tenu a N’Djamena du 12 au 15 mars 2019. »

Tchad : l’UNET exige l’amélioration des conditions de vie des étudiants

Le secrétaire général de l’Union nationale des d’étudiants tchadiens (UNET), Frédérick Raikina Bealoum, a fait ce mardi matin une conférence de presse à l’Université de Toukra.

Il s’est exprimé sur les multiples problèmes que rencontrent les étudiants dans les universités et dans les institutions d’enseignement supérieur du Tchad. Frédérick Raikina Bealoum a informé que des démarches ont été menées auprès des autorités de tutelle pour l’amélioration des conditions des étudiants.

Il ressort de ces démarches que des instructions ont été données aux présidents d’universités afin de trouver des solutions partielles à ces problèmes. Cependant, l’UNET dit constater que rien ne fonctionne sur le terrain.

« L’UNET a le regret d’informer l’opinion nationale et internationale, ainsi que la communauté estudiantine du non-respect de la note de service du ministre portant prolongation des délais d’inscription et de réinscription de l’année académique 2018-2019 par le président de l’université de Ndjamena et le directeur général de l’École normale supérieure de N’Djamena », indique le secrétaire général de l’UNET.

Le bureau national « s’insurge du mauvais comportement qu’affiche le département de LEA (Langue et etudes anglophones) et demande la clarification au sujet des résultats définitifs des étudiants de LEA. »

« Nous demandons au président de l’université de N’Djamena d’assurer son rôle pour que ce problème soit définitivement réglé ».

En outre, l’UNET tient à « mettre en garde les présidents d’université de la nouvelle formule malsaine de recrutement à l’université pour l’année en cours. »

« Nous condamnons le comportement peu orthodoxe de certains étudiants de l’université de N’Djamena qui foulent au pied les textes de l’UNET et viennent agresser les étudiants sans défense dans les facultés. Nous mettons en garde tous ces étudiants malintentionnés qui répondront de leurs actes devant les juridictions compétentes », selon le secrétaire général de l’UNET.

L’UNET appelle les étudiants à « rester vigilants et unis pour la défense de nos intérêts. »

Le président de l’UNET, Aserpe Dickero Amos, a condamné « avec fermeté l’acte commis par les autorités face aux étudiants du Tchad ».

L’UNET donne un délai de 72 heures au ministre de l’Enseignement supérieur pour régler les problèmes des étudiants avec les formulaires d’inscriptions. Elle menace de « réactions qui ne vont pas tarder à se déclencher. »