Tchad : Idriss Deby à Abéché

Le chef de l’Etat est arrivé dans la province du Ouaddaï mercredi 02 octobre 2019, ou il tiendra un conseil ordinaire des ministres.

Dans l’agenda du président de la République Idriss Déby, à prévoit à 11 heures, il présidera le conseil ordinaire des ministres. Cette réunion portera sur le bilan de l’Etat d’urgence décrété dans cette province.

Dans l’après-midi de ce jeudi, à partir de 16 heures, le chef de l’Etat procèdera à ouverture de la 4ème édition de la conférence des gouverneurs de province du Tchad à la salle de conférence de l’hôtel d’Abéché.

La ville d’Abéché se trouve dans la province du Ouaddaï, à près de 900 km de la capitale du Tchad, N’Djamena. Rappelons que la province est sous Etat d’urgence. Une décision qui a permis de récupérer plusieurs milliers d’armes par les forces mixtes en charge du désarmement.

Tchad : réunion entre le président de la CENI et les leaders religieux

Le président de la Commission nationale électorale indépendante (CENI), Dr. Kodi Mahamat Bam, a rencontré mercredi 02 octobre 2019, les leaders religieux à N’Djamena.

Il s’est agi pour le président de la CENI de rappeler aux chefs religieux du rôle qu’ils ont à jouer dans l’organisation des élections législatives.

Kodi Mahamat Bam a expliqué que l’intervention du Conseil supérieur des affaires islamiques et des églises catholiques et protestantes est nécessaire pour le bon déroulement des élections à venir.

La BAD approuve un prêt de 18 millions d’euros pour le Projet de Centrale Solaire de Djermaya

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, le jeudi 26 septembre, un prêt de 18 millions d’euros ainsi qu’une Garantie partielle de risque (GPR), pour la mise en place de la centrale solaire de Djermaya au Tchad.

La construction et l’exploitation de la centrale solaire photovoltaïque de Djermaya, d’une capacité électrique maximale de 32 MW, est prévue à 30 km au nord de N’Djamena. L’infrastructure d’interconnexion comprend une ligne aérienne de transport à double circuit de 33kV d’une longueur de 18 km, deux transformateurs de 33/90kV à la sous-station de Lamadji et un système de batterie de 4MWh pour la stabilisation du réseau.

Mené dans le cadre de l’initiative « Desert to Power » initiée par la Banque, ce projet phare est original à plusieurs égards. Premier du genre en matière de production d’énergie renouvelable, c’est également le premier partenariat public-privé (PPP) dans le domaine de l’électricité au Tchad. Le Projet contribuera à construire la durabilité dans le secteur électrique au Tchad en réduisant les coûts de production ; augmentera la puissance installée dans le pays et contribuera pour 10% de l’énergie fournie au système interconnecté (l’équivalent de 25 000 clients).

Le projet permettra également la diversification du mix énergétique par l’introduction des énergies renouvelables dans un système de production thermique basé sur des combustibles fossiles ; ce qui permettra de réduire les émissions carbones de 38 000 tCO2 par année, conformément engagements du pays.

Ce PPP a impliqué d’une part, le consortium composé de Aldwich International Limited/Anergie et Smart Energies, promoteurs du projet, ainsi que Infraco comme actionnaire et d’autre part la partie gouvernementale composée de la Société nationale d’électricité (SNE), du ministère de l’Énergie, du ministère des Finances et de l’Agence des énergies renouvelables (ADER).

Le gouvernement tchadien, a mis en place un groupe de travail intersectoriel pour ce projet hissé au rang de priorité pour le pays. Plusieurs accords ont déjà été signés dont le Contrat de fourniture et d’achat d’électricité. Ainsi ce projet marquera une nouvelle étape dans l’amélioration du cadre juridique et des normes applicables aux projets d’infrastructure à financement privé, ainsi qu’au renforcement de la capacité institutionnelle.

Ce projet pionnier de la première centrale de production indépendante d’électricité, est un excellent exemple de la méthodologie utilisée par la Banque, dans la mise en place de ses divers instruments de financement, en vue d’attirer les investissements privés.

« Cette intervention pourra être répliquée dans d’autres pays du Sahel dans le cadre de l’initiative Desert To Power afin d’attirer les investissements indispensables dans le secteur de l’énergie », a déclaré Wale Shonibare, vice-président par intérim de la Banque pour l’Energie, le changement climatique et la croissance Verte.

Le projet est aligné sur les cinq priorités de la Banque à savoir les High Five, notamment celui dénommé « Éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie » ; il est également conforme au Document de Stratégie pays (DSP) et aux objectifs nationaux du gouvernement tchadien. La stratégie de la Banque pour le développement du secteur privé encourage les partenariats entre les secteurs public et privé.

Christophe Claret habille le poignet de Stéphane Mbia

La remise officielle à Stéphane Mbia de la montre X-TREM1, la dernière-née de Christophe Claret  a été effectuée le 26 septembre dernier. L’international camerounais devient le premier sportif africain à devenir ambassadeur de la montre de luxe.

C’est connu : le football de haut niveau et horlogerie de luxe sont des univers intimement liés. Entre Stéphane Mbia et Christophe Claret, une véritable histoire d’amour est née. Christophe Claret est une marque de montres de luxe qui se montre très active en matière de sponsoring. Ainsi, après le champion du monde de boxe ukrainien, Vasyl Lomachenko,ou l’acteur franco-marocain Saïd Taghmaoui, la star camerounaise devient ambassadeur de la marque de luxe en  suisse. C’est le premier footballeur ainsi choisi.

Stéphane Mbia, c’est l’un des plus beaux palmarès du football africain (2 fois vainqueur de l’Europa League, Champion de France, Vainqueur de la Coupe de la France, participation à la Coupe du Monde, Jeux Olympiques, Coupe d’Afrique des Nations, etc.) et l’un des sportifs camerounais les plus populaires au Cameroun comme à l’International.

Grâce à son look unique et ses qualités de leadership démontrées durant toute sa carrière notamment à travers plusieurs capitanats en clubs, y compris dans son club actuel en Chine, comme en équipe nationale ;  il ne laisse pas indifférent, et fédère de larges publics.

Peu avant la signature de son contrat, Stéphane Mbia a visité la manufacture Christophe Claret, en Suisse, et mesurer l’exceptionnel savoir-faire de cette marque créée en 1989, et dont les montres inspirées de l’aviation ou de la fabrication des instruments de musique, ne cessent de bousculer les conventions.

L’une d’elles, la X-TREM 1, dont deux nouvelles versions limitées à 8 exemplaires uniques en acier damas viennent d’être fabriquées, lui a été offerte par Christophe Claret en personne.  Un modèle de précision mécanique et dont l’affichage inédit de l’heure est généré par un système d’aimantation magnétique révolutionnaire. Un choix qui convient à merveille à la personnalité de notre Champion.

N’Djamena : un homme se fait couper une oreille dans une bagarre

La bagarre s’est produite dimanche 29 septembre, à la gare routière Tacha Moussorode N’Djamena.

Jusqu’ici, les raisons qui auraient déclenchées la bagarre restent inconnues. Un homme s’est fait couper une oreille et reçoit plusieurs coups de couteau dans une bagarre avec un autre individu. L’incident a eu lieu dimanche 29 septembre dernier à la gare routière « Tacha Moussoro » de N’Djamena.

Une troisième personne qui a tenté de séparer les deux hommes, a également reçu un coup de couteau. Grièvement blessée, elle a été transportée à l’hôpital général de référence nationale par la police. Ce sont les policiers du CSP 10 qui sont intervenus pour mettre fin au conflit.

Coopération : le Japon fait un don de plus de 3 milliards de FCFA au Tchad

Cet argent servira acheter des matériels et équipements antiterrorismes pour le programme alimentaire mondial Tchad.

Le gouvernement japonais a fait un don de 3 300 000 000 FCFA à l’Etat tchadien. Ce don sera versé à la Police nationale du Tchad pour acheter des matériels et équipements antiterrorismes pour l’assistance alimentaire. C’est le résultat d’un accord dont la première signature a été effectuée entre l’ambassadeur japonais au Tchad, Tsutomu Osawa et le ministre chargé de l’Economie et de la Planification et du développement, Issa Doubragne.

L’ambassadeur du Japon a affirmé que son pays a une responsabilité pour la paix et la stabilité dans le monde et toujours prêt à offrir pour réaliser des projets de lutte contre le terrorisme et pour l’assistance alimentaire qui sont les principaux facteurs de la stabilité d’un pays.

« Nous nous réjouissons de l’excellence qualité de la coopération qui existe entre nos deux pays et qui se matérialise par l’assistance multiforme du Japon », s’est réjoui Issa Doubragne.

Il faut le dire, cet argent n’est que la première étape de l’accord, le Japon donnera le même montant au Tchad pour marquer la deuxième phase de l’accord. C’est du moins ce qu’ont affirmé les représentants des deux pays.

Eboulement à Tbesti : le chef d’état-major général des armées visite le lieu du drame

Cinquante-deux morts et sept autres disparus, c’est le bilan de l’éboulement d’une mine d’or à Tibesti. Le général Taher Erda s’est rendu sur le site de l’effondrement le week-end dernier.

Le général Taher Erda, chef d’état-major général des armées a visité le week-end dernier Tibesti où il y a un éboulement d’une mine d’or. Le drame a provoqué la mort de près d’une soixantaine de personnes.

Aux 52 morts annoncés, il faut ajouter d’autres personnes disparues dans les décombres. Ils sont certainement morts, indique le général Taher Erda : « Sept personnes sont encore dans le trou, donc cela fait 59 morts. »

Ladite visite a permis d’avoir plus d’information sur le drame, notamment le mode opératoire des orpailleurs. Selon cet officier supérieur, c’est de la Libye, où ils se sont repliés, que les chercheurs d’or arrivent régulièrement de nuit pour opérer : « Après 18h ils viennent sur le lieu du travail jusqu’à 4h du matin ».

Autre information, la rentabilité des mines traditionnelles serait faible au point où de nombreux orpailleurs qui ont investi dans ce bout de désert – pour certains depuis cinq ans – n’ont, jusque-là pas réussi à dénicher la moindre pépite.

Éboulement d’une mine d’or au Tchad: le dernier bilan fait état de 52 morts

Selon une mission conduite par le chef d’état-major général des armées sur place, le bilan pourrait s’alourdir davantage.

Les fouilles se poursuivent après l’éboulement qui a provoqué la mort de plusieurs personnes il y a une semaine dans l’extrême nord du Tchad. Une mission conduite par le chef d’état-major général des armées qui est allée sur place a fait un bilan de 56 morts. Selon la liste des orpailleurs recensés, sept manquent encore à l’appel.

Les orpailleurs clandestins victimes de l’éboulement du 24 septembre dernier étaient basés dans le sud libyen et trompaient la vigilance de l’armée pour passer au Tchad chercher de l’or.

« Il doit y avoir encore des gens qui ne sont pas connus », indique une source locale qui admet qu’en raison des va-et-vient entre le Tchad et la Libye, il est difficile de tenir une liste à jour des chercheurs d’or.

Une source au sein de l’état-major explique que dans cette catastrophe, il n’y pas que des Tchadiens mais aussi des Soudanais.

Tchad : le rôle de la femme dans la cohabitation pacifique au centre d’un débat

L’amphithéâtre de médecine de l’Université Adam Barka d’Abéché a servi de cadre samedi 28 septembre, à une conférence débat portant sur le rôle de la femme dans la cohabitation pacifique.

Depuis quelque temps, la province du Ouaddai au Tchad est le théâtre des conflits inter-communautaires. Une situation qui a amené le président de la république, Idriss Deby a décrété l’Etat d’urgence. Plusieurs autres actions sont menées pour sensibiliser les uns et les autres aux valeurs de paix, d’amour et du vivre en ensemble. C’est d’ailleurs ce qui a favorisé la rencontre de ce samedi.

Il s’est agi ce jour de parler du rôle de la femme dans la cohabitation pacifique. La conférence a été animée par Zenaba Maki Kokap, enseignante-chercheuse à l’Université Roi Fayçal de N’Djamena.

Zenaba Maki Kokap a indiqué que le rôle de la femme dans la cohabitation pacifique est très important. « La femme est notre épouse, sœur et notre mère ». Elle a invité les femmes à être des actrices principales de la question du vivre ensemble.

Maroc : la politique nationale de la jeunesse du Tchad défendue au FDC

La ville d’Agadir dans le sud du Maroc, accueille depuis jeudi, plus de 200 personnes réunies à l’occasion du 1er Forum international sur les politiques gouvernementales et locales dans le domaine la jeunesse. Le Tchad y est représenté par une délégation composée de leaders associatifs.

Conférences, table-rondes, témoignages et visites sont au programme de ce forum dont l’objectif principal est de permettre aux jeunes africains de s’impliquer pleinement dans la gestion des affaires publiques et locales sur le continent, de mettre en lumière et partager des pratiques à succès dans les pays et d’échanger autour des politiques et programmes destinés aux jeunes à l’échelle du continent.

Ministres, élus locaux, représentants des ONG et leaders associatifs venus des pays du Nord et du Sud ont répondu présent. Le Tchad a fait son entrée au premier jour du forum, à travers le Président du Conseil National Consultatif des Jeunes du Tchad Charfadine Nassour Tedoué. Il animé la table-ronde ayant pour thème : « société civile : constat sur les effets, impact des politiques gouvernementales et locales en matière de jeunesse ».

Il a centré son intervention sur la situation au Tchad, relativement aux politiques gouvernementales sur la jeunesse, avec en toile de fond, la Politique nationale de la jeunesse, « élaborée et adoptée en Conseil des ministres en avril 2019, dans le souci de donner à la jeunesse la place qui lui revient », précise t-il.

Ce document, d’après lui, est une référence en la matière qui traduit chaque ligne politique, projet et programme en actions mesurables et réalisables à court terme et long terme, en vue de répondre aux besoins réels de la jeunesse.

« Cette politique se base sur quatre fondements essentiels qui sont : les fondements culturels et philosophiques, les fondements politiques, les fondements juridiques, les fondements internationaux et la vision, les valeurs et les principes de cette politique », fait savoir Charfadine Nassour Tédoué qui laisse entendre que la finalité de la Politique nationale de la jeunesse est une meilleure prise en compte des jeunes, en tant que potentiel humain et frange importante de la société dans les politiques et programmes de développement.

Le conférencier n’a pas perdu de vue d’autres instruments nationaux comme la Politique nationale de l’emploi adoptée en mai 2019, la loi instituant le volontariat national ainsi que la création de l’Agence nationale de volontariat au Tchad en cours d’adoption.

Il a également évoqué des activités comme le Forum national de la Jeunesse organisé en 2018 à N’Djamena, lequel renseigne-t-il, a été un cadre d’échange et une tribune pour la jeunesse qui a pu dire son mot en toute liberté. Même s’il juge important les efforts de l’Office national d’appui à la jeunesse et aux sports (ONAJES) et l’Office national pour la promotion de l’emploi (ONAPE) en matière de sensibilisation et de formation des jeunes dans toutes les provinces en entrepreneuriat-jeunesse, tout ceci n’est pas suffisant pour faire sortir les jeunes tchadiens en général et les diplômés sans emploi en particulier, de la situation de précarité et d’inconfort dans laquelle ils se sont retrouvés.

« Les plus hautes autorités du pays, au premier rang le président de la République Idriss Déby Itno, nourrit des grandes ambitions pour inverser cette situation », note Charfadine Nassour qui estime tout de même que les lendemains augurent d’une bonne perspective.