Christophe Claret habille le poignet de Stéphane Mbia

La remise officielle à Stéphane Mbia de la montre X-TREM1, la dernière-née de Christophe Claret  a été effectuée le 26 septembre dernier. L’international camerounais devient le premier sportif africain à devenir ambassadeur de la montre de luxe.

C’est connu : le football de haut niveau et horlogerie de luxe sont des univers intimement liés. Entre Stéphane Mbia et Christophe Claret, une véritable histoire d’amour est née. Christophe Claret est une marque de montres de luxe qui se montre très active en matière de sponsoring. Ainsi, après le champion du monde de boxe ukrainien, Vasyl Lomachenko,ou l’acteur franco-marocain Saïd Taghmaoui, la star camerounaise devient ambassadeur de la marque de luxe en  suisse. C’est le premier footballeur ainsi choisi.

Stéphane Mbia, c’est l’un des plus beaux palmarès du football africain (2 fois vainqueur de l’Europa League, Champion de France, Vainqueur de la Coupe de la France, participation à la Coupe du Monde, Jeux Olympiques, Coupe d’Afrique des Nations, etc.) et l’un des sportifs camerounais les plus populaires au Cameroun comme à l’International.

Grâce à son look unique et ses qualités de leadership démontrées durant toute sa carrière notamment à travers plusieurs capitanats en clubs, y compris dans son club actuel en Chine, comme en équipe nationale ;  il ne laisse pas indifférent, et fédère de larges publics.

Peu avant la signature de son contrat, Stéphane Mbia a visité la manufacture Christophe Claret, en Suisse, et mesurer l’exceptionnel savoir-faire de cette marque créée en 1989, et dont les montres inspirées de l’aviation ou de la fabrication des instruments de musique, ne cessent de bousculer les conventions.

L’une d’elles, la X-TREM 1, dont deux nouvelles versions limitées à 8 exemplaires uniques en acier damas viennent d’être fabriquées, lui a été offerte par Christophe Claret en personne.  Un modèle de précision mécanique et dont l’affichage inédit de l’heure est généré par un système d’aimantation magnétique révolutionnaire. Un choix qui convient à merveille à la personnalité de notre Champion.

N’Djamena : un homme se fait couper une oreille dans une bagarre

La bagarre s’est produite dimanche 29 septembre, à la gare routière Tacha Moussorode N’Djamena.

Jusqu’ici, les raisons qui auraient déclenchées la bagarre restent inconnues. Un homme s’est fait couper une oreille et reçoit plusieurs coups de couteau dans une bagarre avec un autre individu. L’incident a eu lieu dimanche 29 septembre dernier à la gare routière « Tacha Moussoro » de N’Djamena.

Une troisième personne qui a tenté de séparer les deux hommes, a également reçu un coup de couteau. Grièvement blessée, elle a été transportée à l’hôpital général de référence nationale par la police. Ce sont les policiers du CSP 10 qui sont intervenus pour mettre fin au conflit.

Coopération : le Japon fait un don de plus de 3 milliards de FCFA au Tchad

Cet argent servira acheter des matériels et équipements antiterrorismes pour le programme alimentaire mondial Tchad.

Le gouvernement japonais a fait un don de 3 300 000 000 FCFA à l’Etat tchadien. Ce don sera versé à la Police nationale du Tchad pour acheter des matériels et équipements antiterrorismes pour l’assistance alimentaire. C’est le résultat d’un accord dont la première signature a été effectuée entre l’ambassadeur japonais au Tchad, Tsutomu Osawa et le ministre chargé de l’Economie et de la Planification et du développement, Issa Doubragne.

L’ambassadeur du Japon a affirmé que son pays a une responsabilité pour la paix et la stabilité dans le monde et toujours prêt à offrir pour réaliser des projets de lutte contre le terrorisme et pour l’assistance alimentaire qui sont les principaux facteurs de la stabilité d’un pays.

« Nous nous réjouissons de l’excellence qualité de la coopération qui existe entre nos deux pays et qui se matérialise par l’assistance multiforme du Japon », s’est réjoui Issa Doubragne.

Il faut le dire, cet argent n’est que la première étape de l’accord, le Japon donnera le même montant au Tchad pour marquer la deuxième phase de l’accord. C’est du moins ce qu’ont affirmé les représentants des deux pays.

Eboulement à Tbesti : le chef d’état-major général des armées visite le lieu du drame

Cinquante-deux morts et sept autres disparus, c’est le bilan de l’éboulement d’une mine d’or à Tibesti. Le général Taher Erda s’est rendu sur le site de l’effondrement le week-end dernier.

Le général Taher Erda, chef d’état-major général des armées a visité le week-end dernier Tibesti où il y a un éboulement d’une mine d’or. Le drame a provoqué la mort de près d’une soixantaine de personnes.

Aux 52 morts annoncés, il faut ajouter d’autres personnes disparues dans les décombres. Ils sont certainement morts, indique le général Taher Erda : « Sept personnes sont encore dans le trou, donc cela fait 59 morts. »

Ladite visite a permis d’avoir plus d’information sur le drame, notamment le mode opératoire des orpailleurs. Selon cet officier supérieur, c’est de la Libye, où ils se sont repliés, que les chercheurs d’or arrivent régulièrement de nuit pour opérer : « Après 18h ils viennent sur le lieu du travail jusqu’à 4h du matin ».

Autre information, la rentabilité des mines traditionnelles serait faible au point où de nombreux orpailleurs qui ont investi dans ce bout de désert – pour certains depuis cinq ans – n’ont, jusque-là pas réussi à dénicher la moindre pépite.

Éboulement d’une mine d’or au Tchad: le dernier bilan fait état de 52 morts

Selon une mission conduite par le chef d’état-major général des armées sur place, le bilan pourrait s’alourdir davantage.

Les fouilles se poursuivent après l’éboulement qui a provoqué la mort de plusieurs personnes il y a une semaine dans l’extrême nord du Tchad. Une mission conduite par le chef d’état-major général des armées qui est allée sur place a fait un bilan de 56 morts. Selon la liste des orpailleurs recensés, sept manquent encore à l’appel.

Les orpailleurs clandestins victimes de l’éboulement du 24 septembre dernier étaient basés dans le sud libyen et trompaient la vigilance de l’armée pour passer au Tchad chercher de l’or.

« Il doit y avoir encore des gens qui ne sont pas connus », indique une source locale qui admet qu’en raison des va-et-vient entre le Tchad et la Libye, il est difficile de tenir une liste à jour des chercheurs d’or.

Une source au sein de l’état-major explique que dans cette catastrophe, il n’y pas que des Tchadiens mais aussi des Soudanais.

Tchad : le rôle de la femme dans la cohabitation pacifique au centre d’un débat

L’amphithéâtre de médecine de l’Université Adam Barka d’Abéché a servi de cadre samedi 28 septembre, à une conférence débat portant sur le rôle de la femme dans la cohabitation pacifique.

Depuis quelque temps, la province du Ouaddai au Tchad est le théâtre des conflits inter-communautaires. Une situation qui a amené le président de la république, Idriss Deby a décrété l’Etat d’urgence. Plusieurs autres actions sont menées pour sensibiliser les uns et les autres aux valeurs de paix, d’amour et du vivre en ensemble. C’est d’ailleurs ce qui a favorisé la rencontre de ce samedi.

Il s’est agi ce jour de parler du rôle de la femme dans la cohabitation pacifique. La conférence a été animée par Zenaba Maki Kokap, enseignante-chercheuse à l’Université Roi Fayçal de N’Djamena.

Zenaba Maki Kokap a indiqué que le rôle de la femme dans la cohabitation pacifique est très important. « La femme est notre épouse, sœur et notre mère ». Elle a invité les femmes à être des actrices principales de la question du vivre ensemble.

Maroc : la politique nationale de la jeunesse du Tchad défendue au FDC

La ville d’Agadir dans le sud du Maroc, accueille depuis jeudi, plus de 200 personnes réunies à l’occasion du 1er Forum international sur les politiques gouvernementales et locales dans le domaine la jeunesse. Le Tchad y est représenté par une délégation composée de leaders associatifs.

Conférences, table-rondes, témoignages et visites sont au programme de ce forum dont l’objectif principal est de permettre aux jeunes africains de s’impliquer pleinement dans la gestion des affaires publiques et locales sur le continent, de mettre en lumière et partager des pratiques à succès dans les pays et d’échanger autour des politiques et programmes destinés aux jeunes à l’échelle du continent.

Ministres, élus locaux, représentants des ONG et leaders associatifs venus des pays du Nord et du Sud ont répondu présent. Le Tchad a fait son entrée au premier jour du forum, à travers le Président du Conseil National Consultatif des Jeunes du Tchad Charfadine Nassour Tedoué. Il animé la table-ronde ayant pour thème : « société civile : constat sur les effets, impact des politiques gouvernementales et locales en matière de jeunesse ».

Il a centré son intervention sur la situation au Tchad, relativement aux politiques gouvernementales sur la jeunesse, avec en toile de fond, la Politique nationale de la jeunesse, « élaborée et adoptée en Conseil des ministres en avril 2019, dans le souci de donner à la jeunesse la place qui lui revient », précise t-il.

Ce document, d’après lui, est une référence en la matière qui traduit chaque ligne politique, projet et programme en actions mesurables et réalisables à court terme et long terme, en vue de répondre aux besoins réels de la jeunesse.

« Cette politique se base sur quatre fondements essentiels qui sont : les fondements culturels et philosophiques, les fondements politiques, les fondements juridiques, les fondements internationaux et la vision, les valeurs et les principes de cette politique », fait savoir Charfadine Nassour Tédoué qui laisse entendre que la finalité de la Politique nationale de la jeunesse est une meilleure prise en compte des jeunes, en tant que potentiel humain et frange importante de la société dans les politiques et programmes de développement.

Le conférencier n’a pas perdu de vue d’autres instruments nationaux comme la Politique nationale de l’emploi adoptée en mai 2019, la loi instituant le volontariat national ainsi que la création de l’Agence nationale de volontariat au Tchad en cours d’adoption.

Il a également évoqué des activités comme le Forum national de la Jeunesse organisé en 2018 à N’Djamena, lequel renseigne-t-il, a été un cadre d’échange et une tribune pour la jeunesse qui a pu dire son mot en toute liberté. Même s’il juge important les efforts de l’Office national d’appui à la jeunesse et aux sports (ONAJES) et l’Office national pour la promotion de l’emploi (ONAPE) en matière de sensibilisation et de formation des jeunes dans toutes les provinces en entrepreneuriat-jeunesse, tout ceci n’est pas suffisant pour faire sortir les jeunes tchadiens en général et les diplômés sans emploi en particulier, de la situation de précarité et d’inconfort dans laquelle ils se sont retrouvés.

« Les plus hautes autorités du pays, au premier rang le président de la République Idriss Déby Itno, nourrit des grandes ambitions pour inverser cette situation », note Charfadine Nassour qui estime tout de même que les lendemains augurent d’une bonne perspective.

Tchad : Ahmat Bachir quitte finalement N’Djamena

L’ancien-ministre des mines avait été empêché de quitter le territoire national jeudi 26 septembre par les agents de l’ANS, alors qu’il voulait se rendre à Egypte.

Jeudi 26 septembre 2019, Ahmat Bachir, l’ex-ministre des mines se rend à l’aéroport d’Hassan Djamous, où il doit prendre son vol pour l’Egypte. Mais celui-ci ne pourra pas voyager parce qu’empêché par les agents de l’ANS. Ceux-ci lui ont demandé présenter une autorisation de sortie délivrée par la Présidence du Tchad avant d’embarquer à bord du vol MS886 de la compagnie Egypt Air.

L’ancien ministre a déposé une demande d’autorisation de sortie à la direction du cabinet civil de la Présidence du Tchad. Une autorisation lui a été délivrée.

Ahmat Mahamat Bachir, ex-ministre des Mines, du Développement industriel, du Commerce et de la Promotion du secteur privé, a finalement quitté l’aéroport Hassan Djamous dimanche 29 septembre à destination de l’Égypte, 72 heures après en avoir été empêché par les agents de l’ANS en faction à l’aéroport de voyager.

Tchad : lancement du projet de développement de la filière spiruline

Le ministère de l’Irrigation et des Equipements agricoles a procédé au lancement du projet de développement de la filière spiruline dans les provinces du Lac, du Kanem et de Hadjer-Lamis.

Améliorer la qualité de la production, promouvoir la filière commerciale et renforcer les capacités des productrices pour mettre la production dans les normes internationales acceptables c’est l’objectif fondamental de lancement du projet de développement de la filière spiruline, appelée communément Dihé dans les provinces du Lac, du Kanem et de Hadjer-Lamis.

Les principaux avantages de la mise en œuvre de ce projet de développement de la filière spiruline visent à réduire le déficit vivrier et surtout le déficit en protéine. Il est estimé que c’est dans les provinces du Lac et du Kanem seulement que 20% de la population consomme régulièrement la spiruline ou Dihé. L’augmentation et l’amélioration de la qualité de la production disponible  pour une grande partie de la population  contribueraient largement à réduire les déficits et augmenter l’autosuffisance alimentaire.

A noter que les premières études au Tchad consacrées à cette algue remontent à 1940. Tout en renforçant la production nationale, le gouvernement et le programme des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO)  vont se focaliser sur sa valeur nutritive et mettre en route des mécanismes pour améliorer la santé des femmes enceintes, des enfants de 6 mois à 5 ans et des personnes âgées grâce à des compléments alimentaires.

Zones transfrontalières du Tchad et du Cameroun : le PNUD et l’Unicef présentent les résultats du projet de paix

A l’issue de la 3ème réunion du comité de pilotage, un point de presse a été fait pour présenter l’état actuel de la dynamique transfrontalière, des résultats et impacts du projet ainsi que des  perspectives futures.

Le projet transfrontalier Tchad-Cameroun du Peace Building Support Office (P.B.S O) est un projet qui vise principalement l’appui aux mécanismes de consolidation de la paix au niveau communautaire et à l’inclusion des jeunes dans les zones frontalières entre le Tchad et le Cameroun affectées par les violences extrémistes.

Prenant la parole, Kulanya Bajege, sous-préfet de Goulfey, localité camerounaise, a fait savoir que la dynamique transfrontalière qui existe depuis l’exécution du projet de renforcement des mécanismes de consolidation de la paix dans les zones frontalières du  Tchad et du Cameroun peut être qualifiée de satisfaisante parce que ce dernier a contribué à fortifier la cohabitation pacifique et la cohésion sociale entre les communautés cibles.

Pour lui, durant les 22 mois de la mise en œuvre du projet, la communication entre les deux communautés frères des deux rives Tchad-Cameroun a été rendue facile, grâce à ce projet et cela a contribué au maintien de la paix entre les communautés. Il ajoute que le projet a également rendu facile les échanges commerciaux.

Parlant des impacts et résultats du projet, la représentante résidente du PNUD, Carole Flore-Smereczniak a relevé que « ce projet financé par le fonds pour la consolidation de la paix a une durée de 18 mois et a été prolongé de 4 mois donc 22 mois. » Et qu’ « à ce moment, il est difficile de parler d’impacts mais on a quand même vu un certain nombres de résultats  à travers l’évaluation indépendante qui a été faite sur le projet. » Carole de poursuivre qu’ « au niveau de la cohabitation pacifique, de l’insertion socio-économique et la cohésion sociale, on a relevé quand même un renforcement et des efforts qui ont été faits, de sorte qu’on peut parler de progrès. » Elle a relevé ces efforts en quelques lignes :

L’organisation des dialogues intergénérationnels pour essayer de comprendre un peu les dynamiques des conflits intracommunautaires entre les jeunes et les moins jeunes et essayer de voir comment avancer ensemble ;

L’organisation des discussions par rapport à un système d’alerte précoce des conflits pour détecter très tôt des signaux des conflits qui peuvent pousser les jeunes vers la radicalisation ;

L’organisation des colloques entre chercheurs et universitaires du Tchad et du Cameroun ;

L’organisation des formations en faveur des femmes, des jeunes et des forces de défense pour favoriser la cohésion sociale et la réinsertion socio-économique.

Elle a conclu que vu la durée très courte du projet, même si on ne peut pas parler des impacts à long terme, il y a quand même quelques indicateurs de résultats positifs qu’on peut relever.

Parlant des perspectives futures en termes de pérennisation du Projet, la représentante résidente de l’Unicef Tchad, Dr Viviane Van Steirteghem a, quant à elle, fait savoir qu’on ne peut pas vraiment parler de la pérennisation du projet mais surtout celle des acquis. Et donc qu’à l’issue de cette dernière réunion du comité de pilotage, des évaluations et des directions à prendre sont attendues pour voir comment pérenniser les acquis.

Elle a terminé en rappelant à ses collègues que : « c’est un projet qui se veut catalytique donc il ne doit pas nécessairement se terminer comme ça. D’où la nécessité de continuer à chercher des moyens pour continuer à travailler avec ces communautés afin de pérenniser et préserver les acquis de cet investissement de 22 mois, pour pouvoir appuyer la région du Hadjer-Lamis et les deux sous-préfectures concernées. »