N’Djamena : nominations dans les d’hôpitaux

Le décret n° 1527 du 12 septembre 2019 porte nomination des fonctionnaires dont les noms suivent aux postes de responsabilité ci-après :

Direction générale de l’Hopital général de référence national (HGRN)
Directeur général : Pr. Ali Mahamat Moussa, en remplacement de Pr. Choua Ouchemi, appelé à d’autres fonctions.
Directrice générale-adjointe : Dr. Andigue Ire Diane, en remplacement de Dr Bertin Tcoumbou appelé à d’autres fonctions.

Direction générale de l’Hopital de la mère et de l’enfant
Directeur général : Dr. Mahamat Nour Abakar Djibrine, en remplacement de Dr Saleh Abdelsalam appelé à d’autres fonctions.
Directrice générale adjointe : Dr. Danmadji Nargue Lydie, en remplacement de Dr. Joséphine Toralta appelée à d’autres fonctions.

Direction générale de l’Hôpital Amitié Tchad-Chine
Directeur général : Dr. Hamid Djabar, en remplacement de Dr Oumar Hamdan Iguemir, appelé à d’autres fonctions.
Directrice générale adjointe : Dr. Khadidja Ismael Guire, en remplacement du Dr. Mahamat Nour appelé à d’autres fonctions.

 

Accident à Loumia : le bilan officiel fait état de 13 morts et plusieurs blessés

Le drame est survenu jeudi 02 septembre, à Loumia situé à 80 kilomètres au sud de Ndjamena, la capitale Tchadienne.

Treize morts dont deux femmes et un adolescent et plusieurs blessés selon les sources officielles. C’est le premier bilan d’un accident de la circulation survenu jeudi 13 septembre à Loumia. Un bus de transportant  des passagers en provenance de Moundou s’est renversé. Selon les témoins sur le lieu, le transportait environ 55 personnes.

Les blessés ont été transportés à l’hôpital en N’Djamena par mes véhicules de l’armée parce que la localité ne dispose pas d’ambulance.

Tchad : des attaques de Boko Haram font 7 morts en une semaine

Sept personnes, dont quatre civils, ont été tuées en une semaine dans deux attaques de Boko Haram dans l’ouest du Tchad. L’annoncé a été faite ce jeudi par des responsables locaux et de l’armée, dans une région où le groupe djihadiste nigérian multiplie les incursions meurtrières.

Trois militaires et deux civils ont péri le 4 septembre dans la sous-préfecture de Kaiga Kindjiria, a précisé un responsable de l’administration de la province du Lac Tchad, qui a requis l’anonymat. «Des éléments de Boko Haram ont attaqué cette localité et tué deux villageois». Un véhicule des militaires qui les poursuivaient a sauté sur une mine et trois soldats ont péri. Ce bilan a été confirmé par un officier de l’armée, sous couvert de l’anonymat. Mi-août dans la même localité, six personnes avaient été tuées dans un attentat perpétré par une kamikaze.

Une semaine plus tard, mercredi, deux civils ont été tués et un blessé par des combattants de Boko Haram à Medikouta, un village situé lui aussi dans la province du lac Tchad, a indiqué  le responsable provincial. Des habitants ont été attaqués alors qu’ils tentaient de récupérer leurs biens dans leurs maisons qu’ils avaient abandonnées il y a quelques mois par peur du groupe djihadiste. «Les cases abandonnées par les paysans étaient habitées par les éléments de Boko Haram, qui ont ouvert le feu», a-t-il raconté. Le bilan a été confirmé par un responsable de l’armée tchadienne, qui a requis l’anonymat.

Cette région du Tchad, comme celles qui bordent le lac Tchad dans les pays voisins – Niger, Nigeria, Cameroun – est le théâtre d’une recrudescence des attaques attribuées à Boko Haram depuis juin 2018, selon un rapport de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH). Le 22 mars, 23 soldats tchadiens avaient été tués dans un assaut contre une base avancée sur la rive nord-est du lac. Onze soldats avaient péri dans une autre attaque de Boko Haram le 21 juin. L’insurrection de Boko Haram, qui a débuté en 2009 dans le nord-est du Nigeria, et sa répression par l’armée, ont fait plus de 27.000 morts et 1,8 million de déplacés dans ce pays. Elle a gagné le Niger, le Tchad et le Cameroun voisins. Depuis 2015, les pays de la région luttent contre ces djihadistes au sein de la Force multinationale mixte (FMM), une coalition régionale engagée autour du lac Tchad avec l’aide de comités de vigilance composés d’habitants.

Cancer du col de l’utérus : plus de 68 000 personnes affectées en Afrique par an

Le cancer du col de l’utérus fait de plus en plus de victimes mais la voie de prévention qui est le dépistage est souvent négligé par les femmes tchadiennes.

Le huma papillomavirus fait ravage de nos jours. Selon l’Organisation mondiale de la santé, le cancer du col de l’utérus fera plus de 443 000 victimes par an dans le monde, dont près de 90% en Afrique subsaharienne. Aujourd’hui, ce sont plus de 68 000 personnes en Afrique qui sont affectées chaque année avec près de 50 000  décès par an.

Le cancer de col de l’utérus est le deuxième cancer féminin qui se développe rapidement chez la femme. Cette maladie peut être liée aux germes ou à l’environnement. Le risque est plus élevé pour la jeune fille parce qu’elle a connu le rapport sexuel très tôt, non protégé ou si cette dernière a plusieurs partenaires sexuels.

Plusieurs femmes au Tchad souffrent de cette maladie sans toutefois le savoir. Samira Alkhali Mahamat, présidente de DONAMA (donnons-nous la main), une association qui lutte contre le cancer nous explique en ces termes : « Le cancer du col de l’utérus est provoqué par une couche de vie (huma papillomavirus). C’est une maladie sournoise qui ronge dans le calme sans que la femme le sache, il peut être génétique, le mariage n’a rien à voir dans le cancer de col de l’utérus mais plutôt le début d’une vie sexuelle très tôt et rapprochée ».

Comme conséquences, le cancer rend la femme stérile. Si ce n’est pas le cas, soit elle subit des troubles mentales soit elle perd une partie de ses hormones ou encore la perte des cheveux, des ongles etc.

Connaître sa sérologie permet de détecter n’importe quelle maladie. Malheureusement, au Tchad, le dépistage n’est pas une priorité. Le plus souvent, c’est étant malade, que les médecins le font, de fois discrètement. « Ici au pays les filles se marient à l’état très précoce, cela est une des causes très rapide pour la voie libre au huma papillomavirus. La jeune fille et la femme doivent faire leurs examens et voir leurs gynécologues pour se rassurer de leurs sérologies », conseille Samira Alkhali Mahamat.

Dans un pays en voie de développement comme le Tchad qui ne dispose qu’un seul cancérologue, le gouvernement doit s’investir pour sauver la cause de la gent féminine qui croupie dans son ignorance.

Tchad : ouverture d’un forum d’orientation sur le choix des métiers d’avenir

Du 12 au 14 septembre 2019, les nouveaux bacheliers et diplômés pourront être orientés dans le choix des filières de formations universitaires ou professionnelles.

C’est ce jeudi 12 septembre 2019, à la Bibliothèque nationale de N’Djamena que s’est ouvert un forum d’orientation vers le choix des métiers d’avenir au Tchad. Le forum se tiendra du 12 au 14 septembre, sur le thème : « Quelles filières de formations universitaires ou professionnelles pour un avenir assuré au Tchad ? ».

Ces jeunes participants seront en cas de besoin aidés par les agents d’un conseil d’orientation sur place. Il faut le dire, une application dénommée bac Tchad qui permet aux jeunes de suivre les cours sans support et sans connexion Internet a été présentée.

Abougoudam : installation du nouveau préfet

Mahamat Hamid Khamis, a pris fonction mercredi 11 septembre à l’Est du pays et la cérémonie d’installation a été présidée par le gouverneur de la province du Ouaddaï, Ramadan Erdebou.

La sous-préfecture d’Abougoudam a été érigée en département suite aux recommandations du forum des réformes institutionnelles. Le département d’Abougoudam complète la liste des quatre départements de la province du Ouaddaï.

D’après Ramadan Erdebou, « la mise en place de ce département permet au gouvernement de se rapprocher davantage de ses administrés. Ces stratégies constituent un rapprochement pragmatique et efficace à la politique du chef de l’Etat ».

« Le département d’Abougoudam a connu des moments de tension sociale difficile. La sécurité des personnes et de leurs biens a été mise à rude épreuve, de même que la cohabitation et l’encadrement de la population, au mépris des lois et des règlements régissant notre pays », a indiqué le gouverneur.

Le gouverneur a rappelé que la tenue des réunions et des manifestations publiques doivent être soumises à une déclaration préalable et à l’obtention d’une autorisation administrative. « Tout attroupement susceptible de troubler l’ordre public est strictement interdit et ne doit en aucun cas être admis ou autorisé », a-t-il souligné.

Il a également évoqué la question de la lutte contre l’incivisme et le désorde organisé ou conspiré. « Cela fait désormais partie de votre combat pour le rétablissement de la paix sociale ».

Le nouveau préfet a « la lourde responsabilité de rechercher et de faire répondre de leurs actes devant la justice, tous ceux qui tentent de troubler la tranquillité et l’ordre public. »

La prévention du conflit agriculteur-éleveur constituera « l’une de ses priorités pour permettre aux populations affectées par ce phénomène de cohabiter pacifiquement ». De même, « les bandits de grand chemin et autres coupeurs de route qui écument nos populations doivent être traqués avec la dernière énergie », précisé le gouverneur du Ouaddaï. Par ailleurs, il devra superviser le recouvrement des recettes de l’Etat pour faire face à la crise économique.

Mahamat Hamid Khamid est un militaire à la retraire qui a une riche expérience et une grande connaissance de la vie politique et administrative du Tchad. Il est un connaisseur du département d’Abougoudam pour avoir servi en tant que sous-préfet et préfet.

Tchad : Mbatchi Bertrand a N’Djamena

Le secrétaire général du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement  supérieur (CAMES), Mbatchi Bertrand est arrivé dans la  soirée de mercredi 11 septembre 2019.

L’agenda de Mbatchi Bertrand prévoit plusieurs séances de travail  dont une audience ce jeudi 12 septembre avec le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Houdeingar David Ngarimaden. Demain vendredi 13 septembre,  le secrétaire général du CAMES rencontrera les promoteurs des établissements de formation  supérieure privés CNRD.

Comme sujets au centre de ces rencontres, la question de reconnaissance et l’équivalence des Diplômes ; la problématique de l’évaluation des enseignants-chercheurs et chercheurs arabophones par le CAMES et bien d’autres sujets feront l’objet de ces différentes rencontres.

Tchad : le plumpy en vente dans les marchés

Ce complément alimentaire est destiné à la lutte contre la malnutrition et est distribué gratuitement par les structures sanitaires aux femmes qui allaitent.

Le plumpy, est utilisé à des fins commerciales à N’Djamena. Cet aliment doit être distribué gratuitement par les structures sanitaires aux femmes allaitantes pour lutter contre la malnutrition. Il faut le dire il y a des notifications qui interdisent la vente du plumpy.

Le plumpy appelé communément « plimpilim » à N’Djamena, ou Aliment thérapeutique prêt  à employer (ATPE) est un aliment qui contient du sucre, d’arachide, d’huile végétale et de poudre de lait écrémé très riche en lipide et en matière grasse. Cet aliment de valeur nutritionnelle est octroyé par le ministère de la santé publique et ses partenaires tels que l’OMS et d’autres, aux différents centres de santé, hôpitaux publics et privés.

Il est distribué gratuitement par ces structures sanitaires aux femmes allaitantes et aux enfants malnutris ou qui présentent des déficits de la malnutrition afin de combattre la malnutrition et les maladies liées à celle-là, qui reste encore l’une des causes de la mort enfantine au Tchad.

Le plumpy donne du poids aux enfants et leur épargne des maladies. Malheureusement au Tchad, cet aliment est utilisé à des fins commerciales. Il est revendu dans des marchés par certains individus. Du marché de Dembé, de Diguel et passant par le marché central, le constat est le même. Il fait l’objet d’une vente à vil prix, 150f le petit format, et 200f le grand format. Selon nos informations, la plupart des vendeurs sont des bénéficiaires (femmes allaitantes) de ce supplément nutritionnel. D’autres en font un objet de tontine.

Les causes de la vente de cet aliment sont liées au niveau d’instruction, le statut social et économique des bénéficiaires. Mais sa vente au marché laisse des conséquences psychologiques et humaines.

Selon le nutritionniste et responsable de volet nutrition de l’Agence du développement économique et social (ADES-UNHCR), Abdelhakim Hassan Borgou,  ces femmes encourent des risques grandissants en vendant ce produit qui est destiné aux enfants selon leurs poids et qui présentent des déficits de malnutrition. «  Un enfant qui a un poids faible doit prendre deux sachets par jour. Mais si la maman lui donne un sachet et revend les autres au marché, l’enfant ne sera jamais guéri complètement, il présentera une faible capacité de réflexion et va rechuter à chaque fois,  ce qui à la longue pourra causer sa mort », déplore-t-il.

Tour éliminatoire mondial 2022 : les Sao passent à côté de leur ticket

L’équipe nationale de football a fait un match nul à Khartoum. Avec ce résultat, le Tchad est éliminé au premier tour des préliminaires de la coupe du monde Qatar 2022 ce 10 septembre.

Le stade Al-Merrikh a retenu son souffle. À la 80eme minute du jeu, Le Tchad obtient un penalty sur une offensive de Ninga Ndonane. Le latéral tchadien a percé la défense soudanaise et se fait faucher dans la surface de réparation. L’arbitre de la rencontre a indiqué le point de penalty. Le capitaine des Sao, Ngar Ezéchiel assume ses responsabilités. Il tire et le ballon sort hors du cadre. Les supporters des crocodiles du Soudan respirent enfin. Les Tchadiens du Soudan sur le gradin laissent entendre leur soupir. Ils n’y croient pas. Le Tchad vient de rater l’occasion de faire taire les supporters soudanais qui haranguaient leurs joueurs.

Du coup d’envoi à ce temps du jeu, le Tchad se montre dominateur, possessif et dangereux sur plusieurs actions.  D’abord la tête de Ngar Ezechiel qui a frôlé la barre transversale dès la quatorzième minute ou le net essai de Ninga Casimir qui n’a pas trouvé le cadre juste quelque instant après.  Abaya Cesar autoritaire, Collins Ambassa intraitable n’a pas fuité les tirs soudanais jusqu’à Mathieu Adoasoou implacable sur sa ligne de but.

Les dix dernières minutes ont tenu leur pari. Les équipes n’ont pas lâché prise. Des occasions des buts de départs et d’autres mais aucune d’elles ne parvient à marquer jusqu’au coup de soufflet final.  Le match se termine sur un score vierge (0-0). Avec ce résultat de parité à domicile, le Soudan se qualifie grâce à sa victoire à N’Djamena, le 05 septembre sur une marque de (1-3).

Il stoppe ainsi l’aventure tchadienne à ces tours préliminaires de la coupe du monde Qatar 2022. Sur l’ensemble de deux matches joués, les Sao ont perdu à l’aller au stade Idriss Mahamat Ouya. Une défaite qui a été de lourde conséquence à l’équipe nationale de football. Et Mahamat Azrack, le milieu de terrain des Sao le reconnait. « L’erreur fatale a été commise à domicile », estime-t-il. Une désolation que partage son sélectionneur, Emmanuel Tregoat. Selon lui, la réussite a manqué à ses joueurs ce soir. « La victoire du Tchad à Khartoum allait être logique mais malheureusement, la rencontre a soldé par un match nul ». Le sélectionneur national a conclu que sur l’ensemble de deux matches, beaucoup de failles ont été décelées pour mieux préparer le match contre le Liberia en début du mois d’octobre dans le cadre des tours préliminaires de la coupe d’Afrique des nations, Cameroun 2021.

Tchad : l’Etat d’urgence prolongé de quatre mois à l’est

Les députés ont approuvé la prorogation de l’Etat d’urgence qui avait été instauré par le Président de la République, Idriss Deby, le 20 août dernier.

Ce mardi 10 septembre 2019, l’Assemblée nationale a approuvé la prorogation de l’état d’urgence. Une mesure qui avait été prise le 20 août dernier,  à cause conflits intercommunautaires dans trois provinces de l’est et du nord du pays. Il est question pour le gouvernement de trouver des moyens de réinstaurer la sécurité dans ces parties du pays pendant ces quatre mois que va durer la prorogation.

Une décision que l’opposition n’approuve pas. Pour ces hommes politiques, l’état d’urgence ne changera rien à la situation d’insécurité actuelle.

« La sécurité, la justice et l’administration ne font pas leur travail. Voter une loi de prorogation d’état d’urgence ne peut être qu’une loi de sursis. Cette loi ne sortira pas le Tchad de cette crise actuelle », pense le député Gali Ngote Gata.

D’autres parlementaires ont accusé les forces de l’ordre d’être à l’origine des exactions contre les populations de ces provinces qui ont perdu certains de leurs biens.

« Franchement, je n’ai pas constaté d’abus des forces de défense. On n’a pas de preuves, ni de plaintes qui disent que les forces ont abusé. Mais comme la question est posée par la presse, par les députés, par tout le monde, vous m’obligez à dire aux forces de défense attention, ne faites pas ça », explique Abali Salah, ministre de la Défense. Le ministre de la défense bien que ne reconnait pas ces accusions mais promet d’attirer l’attention de ses éléments.

Le gouvernement tchadien entend ouvrir des couloirs au niveau des frontières pour permettre aux populations de ces trois provinces d’aller s’approvisionner en produits de première nécessité au Soudan et en Libye.