Pala : neuf éléphants tués par des présumés braconniers

Ils ont été présentés ce lundi 26 août, à la presse dans les locaux du commandement de la garde forestière et faunique (CGFF), ces trois présumés braconniers.

Ils ont abattu neuf éléphants dans la Réserve de Faune de Binder, dans la province de Pala à la frontière camerounaise. Ces présumés braconniers ont été arrêtés par la garde forestière et faunique. Celle-ci (la garde), après avoir été informée, a mis envoyé sur le terrain trois équipes pour intercepter les braconniers. Selon le lieutenant Doba Vipère, commandant de l’opération, ces éléphants ont été tués le 6 août dernier.

C’est après un accrochage entre les braconniers et les éléments de la garde forestière et faunique, que c’est braconniers ont été saisi. « L’opération a été un succès. On les a eus. Les gardes forestiers de maintenant et ceux d’avant sont totalement différents. », s’est félicité le commandant du CGFF, Hamid Hissein Itno

Le ministre de l’Environnement Brahim Mahamat Djamaladine, dans un communiqué, a relevé que sur le plan national, l’éléphant est inscrit sur la liste A des espèces de faune intégralement protégées. Le braconnage de cette espèce constitue une infraction aux dispositions de la loi N°14/PR/2008 portant régime des forêts de la faune et des ressources halieutiques.

ABN : un réseau de journalistes et communicateurs voit le jour

Cette plateforme des journalistes et communicateurs vient permettre une meilleure visibilité des actions de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN).

Ils sont au total sept membres, a constituer ce réseau. A sa tête, Noubadoumbaye Talomady, journaliste à la Télé-Tchad. L’objectif de cette composante, est de rendre  visible les activités et sensibiliser l’ensemble des acteurs sur la vie et la mission de l’ABN.

L’idée de cette création vient suite à une journée d’information organisée par le service communication de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) à l’intention des journalistes et communicateurs venus des provinces et ceux de  N’Djamena.

Qu’est-ce que l’ABN ?

L’Autorité du Bassin du Niger (ABN) est une organisation intergouvernementale chargée  de promouvoir la coopération entre les Etats membres. Elle contribue aussi  à l’amélioration  des conditions de vie des populations du bassin par la gestion durable des ressources en eau et des écosystèmes associés. L’ABN a été créée en 1987.

Tchad : 2e anniversaire du patronat de la presse tchadienne

Journalisme et les réseaux sociaux, le sujet était au centre de la conférence-débat organisé pour l’occasion.

Cette conférence organisée le 24 août pour la commémoration du 2e anniversaire a vu la participation de plusieurs journalistes, étudiants en communication et bien d’autres personnes intéressées par le sujet.

Béchir Issa Amidi, porte-parole du ministère des Affaires étrangères et ancien journaliste du quotidien « Le progrès » et Mamadou Mahamat Djimtebaye, directeur de publication de Tchadinfos.com ont animé le débat qui parait plus intéressant par l’influence actuelle des réseaux sociaux sur le métier du journaliste.

D’entrée de jeu, les conférenciers ont mis l’accent sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Ce qui a suscité une réaction de Béchir Issa Amidi sur la question « les réseaux sociaux sont-ils des amis ou ennemis de la presse ? » Il revient dire que les réseaux sociaux sont d’une grande valeur car ceux-ci permettent à ce qu’on s’informe à temps et à la limite, a-t-il souligné.

Il faut noter que l’écriture d’un journal en ligne est différente d’un journal traditionnel et aussi les traitements des informations sont bien différents. Le directeur de publication de Tchadinfos.com a éclairci les différentes manières dans les traitements de l’information entre la presse en ligne et les journaux papiers

« Dans Tchadinfos.com, la règle de trois est très importante parce que quand une information est balancée, les journalistes cherchent d’abord à connaître l’origine de l’information avant de la diffuser pour ne pas publier des fausses informations sur le site ».

Les réseaux sociaux sont efficaces et très importants pour d’autres. Parce que pour eux, ils peuvent recevoir les informations sur place où qu’ils se trouvent sans un faire un déplacement et grâce à leurs smartphones ou laptops.

Les deux conférenciers ont pour eux interpeller les journalistes à faire un bon travail et de ne pas trop se fier à l’argent car, plus quand l’on se fie trop à l’argent, on ne peut pas donner le meilleur de soi et ne pas travailler par passion.

L’autre mise en garde porte sur le traitement de l’information sur le compte personnel d’un journaliste sur les réseaux sociaux. D’où certains d’entre eux se transforment en activiste à travers leurs publications. De ce fait, le directeur de publication du journal Abba Garde, Avenir de la Tchiré a interpelé ces derniers a respecté l’éthique et la déontologie du journalisme. Il a rappelé que la loi 31 ne protège que le contenu de la presse et non celui d’un compte personnel du journaliste.

Batha Ouest : agriculteurs et éleveurs font la paix

Les autorités administratives et traditionnelles du Batha Ouest ont joué la médiation entre agriculteurs et éleveurs pour la cohabitation pacifique.

Les deux communautés ont enterré la hache de guerre. Cette décision est arrivée suite à la médiation des autorités administratives de Batha Ouest. Les agricultures et les éleveurs ont manifesté leurs consentements de vivre-ensemble.

En présence de ces commis de l’Etat, les agriculteurs et les éleveurs se sont échangés symboliquement leurs produits pour enterrer la hache de guerre. « Les uns ne peuvent pas vivre sans les autres et vice versa. Car, ils sont condamnés à vivre ensemble », a indiqué Fatimé Boukar Kossey, préfet de la localité.

« La guerre ne résout pas les conflits. Le dialogue reste le moyen privilégié », c’est ce que pense les deux parties.

Recrutement des jeunes dans la fonction publique : le Camejet exige la transparence

Le Collectif des associations et mouvements des Jeunes du Tchad (Camojet) a fait un point de presse ce 23 août, pour poser ses conditions sur la question concernant l’intégration de 20 000 diplômés en 2020.

Ce point de presse fait suite à la déclaration du président de la République Idriss Deby Itno, sur la question de recrutement de 20 000 jeunes diplômés à la Fonction publique d’ici 2020.

Le coordinateur du Collectif des associations et mouvements des jeunes du Tchad (Camojet) Hamlha Douksia Senghor a fait une brève introduction en soulignant le problème que rencontre la jeunesse tchadienne. « Nous, jeunesse, avons un nombre important de chômeurs qui ne savent à quel saint se vouer, par manque d’emploi au pays. »

Dans son intervention Hawada Yama Dering, rapporteuse du Camojet a fustigé le fait que les portes de la Fonction publique sont fermées aux jeunes diplômes sous prétexte de crise économique. Maintenant que le chef de l’Etat a promis l’intégration de 20 000 diplômés en 2020, le Camojet pose ses conditions quant au traitement des dossiers de recrutement.

« Le Camojet exige que la commission spéciale qui sera mise en place soit indépendante pour le recrutement des jeunes à la Fonction publique dans la transparence et sans discrimination avec l’implication des organisations de jeunes », déclare la rapporteuse du collectif.

Selon le collectif, la non-tenue des promesses présidentielles peut être une source de frustration, de déception, voire une rupture de confiance entre la jeunesse tchadienne et les institutions républicaines dont les  conséquences peuvent porter atteinte à la stabilité et la cohésion nationale.

« Le Camojet réaffirme son engagement pour la cause de la jeunesse tchadienne et ne ménagera aucun effort pour défendre les droits de cette couche importante et majoritaire de la population, malheureusement défavorisée », conclut-elle.

Conflits intercommunautaires : Idriss Deby décrète l’Etat d’urgence dans trois provinces

Cette décision du président de la république tchadienne arrive suite aux conflits intercommunautaires qui se multiplient dans l’est du pays.

Depuis près de trois mois, les provinces d’Ouaddaï, de Sila et de Tibesti à l’est du Tchad, sont le théâtre des affrontements de plusieurs communautés. Cette crise aurait occasionné la mort de plus de 50 personnes et fait une cinquantaine de blessés.

Le président Idriss Deby Itno est allé toucher du doigt les réalités de la situation. Cette descente sur le terrain du chef de l’Etat a bel et bien porté des fruits. Pour arriver à bout de cette confrontation à l’est du pays, le gouvernement tchadien a décrété l’état d’urgence de 21 jours dans ces zones touchées.

Idriss Deby Itno a déclaré que « si désormais deux tribus se font la guerre, l’armée va intervenir dans l’impartialité ».

Processus électoral : les jeunes sensibilisés sur la question

L’Association jeunesse pour la paix et la non-violence (AJPNV) a lancé une campagne de sensibilisation d’éducation civique et citoyenne des jeunes.

Il est question pour cette association au travers de cette campagne de sensibilisation d’apporter des outilles nécessaires aux jeunes et aux femmes pour qu’ils s’impliquent d’avantage aux échéances électorales. Tout est partie d’un constat de l’AJPNV, selon laquelle le taux d’abstention des jeunes aux élections est élevé. Alors, elle s’est dit qu’il fallait inciter la jeunesse à choisir elle-même ses dirigeants.

Placée sous le thème « citoyen je suis, citoyen je reste », les jeunes doivent être les porte-parole auprès de leurs familles respectives pour pouvoir voter librement

« Depuis que le Tchad est entré dans l’ère démocratique, la jeunesse est tombée dans la déception totale. Elle constitue de nos jours le fruit d’une mésaventure des politiciens. Être un citoyen c’est avoir des droits et devoirs », a déclaré le président de l’AJPNV, Nodjigoto Charbonnel,

Qu’est-ce que l’ AJPNV ?

Apporter une assistance psycho-sociale et juridique aux jeunes, c’est l’objectif premier de cette association. Cela se justifie par sa dénomination Association jeunesse pour la paix et la non-violence.  Elle facilite aussi la réinsertion socio-professionnelle des réfugiés urbains et des prisonniers.

Sport : Kevin N’Doram convoqué par l’équipe nationale

Kevin N’doram est parmi les joueurs expatriés convoqués par le staff de la direction technique nationale pour intégrer l’équipe nationale tchadienne.

Kevin N’Doram appelé à l’équipe nationale du Tchad. Sur la liste des joueurs à convoquer en gestation à la Fédération tchadienne de football (FTFA) figure le nom Kevin N’Doram.

Le joueur de 23 ans a été contacté par le staff technique de la Fédération tchadienne de football (FTFA).  À cette sollicitation, Kevin N’Doram aurait donné son aval pour défendre les couleurs de ses ancêtres, les Sao. Le défenseur de Fc Metz, avait le choix entre le Tchad et la France. Son choix se serait finalement porté pour le Tchad.

Il fera certainement sa première apparition avec les Sao le 05 septembre prochain, lors de la rencontre contre le Soudan, dans le cadre des tours préliminaires de la Coupe du monde Qatar 2020 contre.

D’autres brillants joueurs tels Ngar Ezechiel, Ninga Casimir, Nassar Koulelengar, Marius Mouandilmadji ont aussi été appelés.

Tchad 21 août 1979 : signature de l’accord de Lagos

C’était un accord de paix signé par des représentants de onze factions belligérantes de la guerre civile tchadienne, après une conférence à Lagos, au Nigeria.

Le 21 août 1979 est une date qui ne dit rien de spécial à plusieurs tchadiens, mais c’est une pourtant une date qui rappelle une fraction de l’histoire tchadienne.

Onze factions belligérantes de la guerre civile tchadienne ont signé un accord de paix après une conférence à Lagos. L’accord venait établir un nouveau cessez-le-feu et fixer les modalités de mise en place du Gouvernement de transition d’unité nationale (GUNT), qui a prêté serment en Novembre 1979. Cette accord devait aussi permettre la libération des prisonniers politiques, de démilitariser la ville de N’Djamena et d’intégrer les forces des diverses tendances politico-militaires dans la gestion du pays.

D’un commun accord, Goukouni Oueddei a été nommé président, Wadel Abdelkader Kamougué a été nommé vice-président, et Hissène Habré a été nommé ministre de la défense nationale, les anciens combattants et victimes de guerre. La répartition des postes ministériels a été équilibrée entre le sud (onze portefeuilles), le nord, le centre et à l’est (treize), et parmi les Etats voisins des mentors.

L’un des points des accords signés par les protagonistes stipule que « les signataires reconnaissent que la présence des troupes françaises constitue un obstacle à la réconciliation nationale et chargent le Gouvernement de l’union nationale de transition (G.U.N.T), une fois formé, de procéder au départ des militaires français ».

Football : Emmanuel Tregoat reprend sa collaboration avec le Tchad

Le coach français est attendu à N’Djamena vendredi 23 août 2019 prochain, après trois années d’absence.

Il revient aux seins de l’équipe des Sao du Tchad. Emmanuel Tregoat entrainera à nouveau l’équipe nationale de football tchadienne après trois ans d’absence. Le coach français a une première mission, celle de qualifier les Sao en coupe du monde et en coupe d’Afrique.

Même si la date n’a pas été confirmée par lui à la Fédération tchadienne de football association (FTFA), Emmanuel Tregoat pourrait déposer ses valises vendredi prochain dans la capitale tchadienne.

Le coach devra signer son contrat ce jour et sera vu aussitôt au stade Idriss Mahamat Ouya avec les joueurs de l’équipe nationale, dans le cadre de la préparation des matchs de tour préliminaire de la coupe du monde, Qatar 2020. Il faut rappeler que, le Tchad rencontrera le Soudan le 05 septembre 2019.