Lutte contre l’apatridie au Tchad : le HCR entend réduire le phénomène

Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), en partenariat avec le ministère de la Justice, a organisé au Cefod, une journée de sensibilisation des acteurs de la société civile tchadienne sur la lutte contre l’apatride.

Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés s’est vue confier par l’Assemblée générale des Nations unis le mandat de coopérer avec les gouvernements pour prévenir et réduire l’apatridie de même que protéger des droits des personnes apatrides. C’est dans ce cadre que la représentation du HCR au Tchad a organisé ce 15 août cette journée de sensibilisation des acteurs de la société civile tchadienne sur la lutte contre l’apatride.

La journée vise à sensibiliser tous les acteurs sur les risques d’apatridie et la nécessité de résoudre les situations de risque d’apatridie existantes.

L’apatridie par définition est la condition d’une personne qui n’est reconnue par aucun État comme son citoyen. De ce fait, un apatride est une personne qu’aucun État ne reconnait comme son ressortissant par application de sa législation. C’est donc une personne sans nationalité.

Pour le représentant du HCR au Tchad, Mbili Ambaoumba « le crédo du HCR aujourd’hui est qu’ensemble, nous pourrons éradiquer l’apatridie d’ici 2024. Seulement pour parvenir à cet objectif, il revient d’abord aux différents gouvernements d’opérer des reformes juridiques et politiques nécessaires sur la question d’apatridie ».

Il est indispensable sur le plan national que le Tchad fournisse plusieurs efforts face au défi que connait le système national d’état civil et l’accès aux documents d’identité. A ce jour, il faut relever tout de même que quelques projets ont été réalisés en matière de lutte contre l’apatride.

Au titre de ces efforts, l’on peut citer la décision de rendre gratuite la délivrance des jugements supplétifs aux enfants réfugiés nés au Tchad entre 2002 et 2015 et à risque d’apatridie. Il y a également la délivrance de plus de 60 000 actes de naissances aux enfants dans le cadre du projet d’appui à la citoyenneté et de la prévention de l’apatridie.

Tchad : deux journalistes accusés de diffamation

Martin Inoua Doulguet et Abderaman Koyom, respectivement directeurs de publication du journal Salam Info et Le Moustik sont déférés ce 16 août à la maison d’arrêt de N’Djamena.

La nouvelle est tombée, Martin Inoua Doulguet et Abderaman Koyom sont inculpés pour diffamation. Ils ont été convoqués par le procureur de la République ce matin du 16 août 2019.  Les deux directeurs de publication se sont présentés et le parquet les a notifié qu’ils ont diffamé une ancienne ministre.

Ils seraient aussi tombés sous le coup de la loi de la cybercriminalité.

Tchad : vers la création d’une police sanitaire

Le projet de décret y réfèrent a été examiné et adopté à cet effet lors du conseil des ministres, tenu le 15 août 2019.

Le gouvernement tchadien entend se doter d’une police sanitaire. Cette initiative viendra assurer la protection de la population. C’est en présence du chef de l’Etat, Idriss Déby Itno, que le projet de décret est examiné et adopté à cet effet lors du conseil des ministres, tenu le 15 août 2019.

Le projet de décret portant création, organisation et fonctionnement de la police sanitaire en République du Tchad faisait partie des quatre autres projets de textes examinés et adoptés au conseil des ministres.

La police sanitaire aura pour objectif de contribuer à l’amélioration du cadre de vie des populations par le renforcement des textes législatifs et réglementaires dans les domaines les plus sensibles. Il s’agit notamment de : l’hygiène de l’habitat, l’hygiène environnementale, les établissements scolaires et sanitaires, les voies et places publiques, les marchés, la pollution en milieu naturel, la vente illicite des médicaments, tabac et autres substances dangereuses.

« Pour plus d’efficacité et pour une meilleure protection de la vie de la population, cette police sanitaire qui est une innovation que les autorités veulent apporter au secteur de la santé, regroupera plusieurs ministères et institutions du pays en vue de fusionner les énergies » explique le ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Oumar Yaya Hisseine, au cours du compte rendu du conseil.

Tchad : Idriss Déby Itno promet l’intégration de 20 000 diplômés 2020

Une annonce faite à l’occasion de la cérémonie de présentation officielle des médecins tchadiens formés au Cuba.

Ce sont 20 000 diplômés en chômage qui seront intégrés dans la fonction publique en 2020. C’est la promesse faite par le président de la république tchadienne, Idriss Déby Itno, à l’occasion de la cérémonie de présentation officielle des médecins tchadiens formés au Cuba ce 16 août 2019.

Idriss Déby Itno l’a d’ailleurs prescrit au ministre de la Fonction publique. Le chef de l’Etat a annoncé la levée du gel d’intégration à la Fonction publique.

Tchad : le CPRAD/T vole au secours des débrouillards

Depuis plusieurs années, le centre soutient plusieurs jeunes issus des couches défavorisées. Il facilite leur insertion socio-économique et culturelle par la création des activités génératrices.

Le centre pluridisciplinaire pour la recherche et l’action en matière de développement du Tchad (CPRAD/T) est créé en 2012. Il situé au quartier Diguel dans le 8e arrondissement dans la capitale. Ce centre offre une possibilité aux personnes venues du monde rural d’avoir une activité.

Ces jeunes pour la plupart sont venus des régions du Guéra, de Batha, du Lac, du Kanem, du Hadjer-Lamis et du Barh el Gazal, les deux Logones ainsi que du Moyen-Chari pour bénéficier de l’appui du centre en logement, en encadrement et un appui aux activités génératrices de revenus.

Pour faciliter leur insertion socio-économique, CPRAD/T a mis à leur disposition des porte-tout à long et court bras. Ces personnes démunies manient ces porte-tout pour exercer quelques activités génératrices pour pouvoir se prendre en charge.

Les porte-tout à court sont déployés pour offrir un service logistique à la population N’Djamenoise. Ces jeunes sont visibles dans les marchés de la ville avec les porte-tout colorés en vert. Pour les porte-tout à long bras, ils sont utilisés pour vendre de l’eau dans les ménages.

Ces moyens de transport étaient au prix de 500 à 1 000FCFA journalier. Mais pour soutenir ces jeunes, le centre les met à leur disposition au prix de 300 FCFA. En plus de cela, ceux qui sont sans abri sont logés dans le centre.

Un bénéficiaire du centre interrogé par Tchadinfos.com fait savoir qu’il réside à N’Djamena depuis quatre grâce aux moyens mis à la disposition des jeunes par le CPRAD/T.

Les œuvres du centre sont plus visibles dans les marchés de Dembé, Diguel Angabo et Walia .

Une assistance à la gente féminine.

Le centre soutient aussi les activités des femmes démunies, ces dernières sont en majorité les veuves et les filles mères qui se lancent dans la vente des nourritures dans les carrefours la nuit. Pour cela, une équipe les appuie avec un service logistique à bas prix. Ces femmes finissent leurs activités tard. Donc à la fin, les porteurs du CPRAD/T viennent les aider à rentrer leurs matériels.

Un nouveau local pour couvrir le 9e arrondissement.

Les demandes se font de plus en plus pressantes et le local du centre à Diguel est incapable de satisfaire toutes ces demandes.   L’ambition du CPRAD/T c’est d’agir ensemble avec ces jeunes pour une transformation multidimensionnelle dans leurs communautés respectives sans exclusion. Le centre s’est procuré un nouveau local au quartier Walia. Pour le moment, le terrain est en train d’être aménagé pour prendre en charge 50 jeunes démunies avec leurs porte-tout.

Par ailleurs, Dr Apollinaire Rititingar avoue que le centre est manqué de partenariat de même de financement. Le centre qu’il dirige ne vit de ses ressources personnelles. Si les autorités et les ONG en charge peuvent voler au secours de ces jeunes qui ont besoin d’une assistance, plaide-t-il.

Tchad : la nouvelle ministre de la formation professionnelle prend fonction

Chamsal-Houda Abakar Kadade a été installée dans ses nouvelles de ministre de la Formation professionnelle et des Petits métiers, ce mercredi 14 août 2019.

Nouveau défi pour Chamsal-Houda Abakar Kadade. Vingt-quatre (24) heures après sa prestation de serment, la ministre a été installée ce matin au ministère de la Formation professionnelle et des Petits métiers.

Elle vient remplacer à ce poste Madjidian Padja Ruth, qui a passé 16 mois à la tête du département en charge dudit ministère. C’est le 11 août dernier que, Chamsal-Houda Abakar Kadade a été nommée à la suite d’un remaniement du gouvernement.  La ministre sortante présidera désormais les réunions au ministère de la Production, de l’Irrigation et des Équipements agricoles dont elle a été secrétaire d’état à l’agriculture en 2013.

Une fois installée, Chamsal-Houda Abakar Kadade a interpellé ses collaborateurs à travailler en symbiose pour l’atteinte des objectifs que s’est fixé le ministère. « La mission qui m’est confiée en me portant à la tête de ce ministère dans le cadre de la glorieuse marche vers un Tchad dans lequel le combat pour parvenir à l’autonomisation de la femme est devenu une lutte collective », a dit la ministre.

Kaiga Kindjiria : 5 morts dans un attentat kamikaze

Cinq personnes ont trouvé la mort dans la nuit de mardi à mercredi, aux environs de 00 heure 49 mn, après qu’une femme se soit fait exploser dans la localité de Kaiga Kindjiria.

Ce drame serait une manière pour la secte Boko Haram, d’exprimer leur mécontentement suite à l’implantation d’un pylône d’un opérateur de téléphonie mobile à Kaiga Kindjiria.

Il est important de révéler que grâce à cette antenne, la population arrive à communiquer très rapidement avec les autorités sur les mouvements dans la zone. Alors qu’avant la localité était coupée du monde parce qu’il n’y avait pas de service de téléphonie mobile.

Selon les sources locales, les éléments de Boko Haram seraient venus pour détruire ladite installation. Informé, le comité de vigilance veillait pour les en empêcher. C’est là que la femme kamikaze s’est fait exploser au centre-ville. Le bilan fait état de cinq morts, dont un militaire et trois membres du comité de vigilance et le représentant du chef de canton de Tataverom.

Tchad : Idriss Deby limoge son ministre de la santé

L’ancien ministre de la Santé Publique Aziz Mahamat Saleh, a cédé son fauteuil au Pr Mahamoud Youssouf Khayal, enseignant chercheur.

Idriss Deby a limogé le ministre de la santé publique, Aziz Mahamat Saleh. Il a été remplacé par Pr Mahamoud Youssouf Khayal. Ce limogeage serait arrivé suite à la descente nocturne, le 8 août, du président Idriss Deby dans  le pavillon des urgences de l’hôpital général de référence nationale (HGRN).

Selon la présidence, les fiches mensuelles présentées au chef de l’Etat seraient en déphasage avec les réalités du terrain.

« Talim », le projet de Christan Madet

Dans sa vingtaine d’années, il lance déjà une plateforme pour orienter les jeunes bacheliers et étudiants désirant étudier dans diverses universités.

Christian Madet est un jeune entrepreneur et étudiant en droit à l’université de Bordeaux en France. « Réunir toute l’Afrique sur une plateforme en ligne » est son objectif. C’est sur cette base que le jeune homme a lancé une plateforme d’orientation des jeunes bacheliers et étudiants dénommée « Talim».

Pour l’initiateur, cette idée lui est parvenue après une expérience vécue à l’étranger : « Ma première année n’a pas été facile et j’ai dû traverser un tas de difficultés pour l’accessibilité à mon école. Et c’est de là que je me suis inspiré pour pouvoir faire quelque chose afin d’alléger aussi mes frères ». Optimiste, il souhaite faire de cette plate forme un site où tous les africains s’identifieront.