Nécrologie : l’Abbé Aubert Dipou est mort

Dans la matinée de ce mercredi, le curé de la paroisse Saint Paul de Kabalaye, Abbé Aubert Dipou, a été retrouvé mort sur son lit.

En effet, après avoir remarqué son absence à la messe de six heures ce matin et au petit déjeuner, un séminariste est monté à sa chambre pour vérifier si tout allait bien. C’est ainsi que la découverte macabre a été faite. Le corps a été levé pour la morgue, en présence du procureur de la République.

Les fidèles de la paroisse désemparés et stupéfaits par la nouvelle sont venus nombreux à l’église. Un catéchiste surpris par la nouvelle confie d’ailleurs qu’hier soir encore, le père Aubert Dipou l’aurait appelé pour lui donner des indications par rapport aux préparatifs de baptême à la Pâques à venir.

Tchad : la culture de la paix est au rendez-vous en milieu scolaire du 9 au 11 avril

L’atelier a lieu à la maison de la Femme du 9 au 11 avril. Il vise à renforcer les capacités des acteurs de l’éducation afin d’intégrer dans les programmes scolaires la promotion de valeurs liées à la culture de la paix, le règlement pacifique des conflits et la prévention de l’extrémisme violent.

Le ministre de l’Education nationale et de la Promotion civique, Aboubakar Assidick Tchoroma, a présidé ce mardi 9 avril un atelier de formation et d’information des responsables d’écoles associées à l’UNESCO, axé sur la prévention de l’extrémisme violent, l’éducation à la citoyenneté mondiale, la culture de la paix, la non-violence, les règlements pacifique des conflits, le changement climatique, les ODD 2030 et l’agenda 2063.

« Le Gouvernement du Tchad à l’ère de la 4ème République, a réitéré à toutes les instances sa volonté de faire de l’éducation une priorité parmi les secteurs sociaux du pays. La violence en milieu scolaire, les conflits, l’extrémisme violent sont des problématiques d’actualités qui freinent le développement de l’éducation dans les pays de l’Afrique subsaharienne », a déclaré le ministre de l’Education nationale et de la Promotion civique, Aboubakar Assidick Tchoroma.

Les parents et éducateurs sont invités à prendre leurs responsabilités pour relever le défi du vivre-ensemble dans la justice et le règlement pacifique d’éventuels conflits, conformément aux objectifs du développement durable.

Tchad : le stade d’Abéché bientôt rénové par la FIFA

Le ministre de la Promotion des jeunes, des sports et de l’emploi, Mahamat Nassour Abdoulaye est arrivé le lundi 08 avril, à Abéché, dans la province du Ouaddaï, dans le cadre de l’avant-dernière étape d’une tournée dans la partie septentrionale du Tchad.

Il s’est rendu au stade d’Abéché, à la tête d’une délégation comprenant des techniciens de son département, du gouverneur de la province du Ouaddaï, Ramadan Erdebou et des autorités locales. Sur place, les techniciens du ministère ont élaboré une fiche technique qui sera remise à la Fédération internationale de football association (FIFA), étape préalable avant le démarrage des travaux de rénovation du complexe sportif au courant de l’année 2019.

Chaque année, la FIFA alloue plusieurs millions de Francs CFA à la Fédération tchadienne de football dans le cadre du programme d’assistance financière. Ces fonds sont notamment destinés à l’organisation de compétitions, à l’arbitrage, la médecine, la planification et administration, la gestion des évènements, le marketing, la communication et les infrastructures. En 2016, le montant s’élevait à 250.000 dollars.

Promouvoir le sport dans la province

Une importante quantité d’équipements et de matériel sportif, notamment des ballons et des maillots, a été remise par la délégation ministérielle aux autorités locales. Ce don vise à promouvoir le sport dans la province.

Le gouverneur de la province du Ouaddaï, Ramadan Erdebou, a remercié le gouvernement « qui a donné une importance particulière à la jeunesse du Ouaddaï ». Il a mis en garde le délégué provincial à l’enseignement et aux sports contre tout détournement à des fins commerciales.

« Ce geste que nous pouvons qualifier de louable va servir à ce que le flambeau de la province du Ouaddaï soit levé haut lors des compétitions à venir », a déclaré le ministre de la Promotion des jeunes, des sports et de l’emploi, Mahamat Nassour Abdoulaye.

JO Tokyo 2020 : les Sao dames éliminées après un match nul à N’Djamena

En faisant match nul à N’Djamena, l’équipe nationale de football féminin est écartée des éliminatoires des jeux olympiques Tokyo 2020.  En deux matches (aller et retour), le Tchad a perdu à Alger (2-0) et a obtenu un match nul (1-1) à N’Djamena.

L’équipe nationale de football féminin ne participera pas aux jeux olympiques de Tokyo 2020. Elle a été éliminée par les algériennes suite à la confrontation des éliminatoires de la compétition. Les Sao ont concédé un match nul (1-1) face aux fennecs algériennes ce mardi 09 avril 2019,  au stade Idriss Mahamat Ouya. La jeune composition tchadienne encaisse l’unique but de l’adversaire à la 8ème minute de jeu. Un but qui réduit les supporteurs des Sao en un silence absolu sous une chaleur de 42° degré.

Les algériennes aguerries à la compétition conservent leur avantage jusqu’à la 88èmeminute avant que la défense ne craque. Elle commet l’irréparable sur l’attaquante tchadienne et cède un penalty aux Sao. Larkinguem Solange égalise sur cette unique opportunité nette des Sao. Elle marque ainsi le premier but de l’équipe nationale de football féminin dans une compétition internationale. Avant ce match retour à N’Djamena, les Sao version féminin ont été battu au allé à Alger par l’adversaire du jour (2-0).  De ce fait l’équipe algérienne est qualifiée pour affronter le Nigeria.

En effet, le Tchad vient de disputer son premier match officiel à N’Djamena dans la catégorie de football féminin. Une toute première pour la jeune équipe nationale. Désormais le Tchad a une équipe nationale de football féminin.

 

Tchad : la garde républicaine tire à bout portant sur un motocycliste

La garde républicaine a multiplié les bavures devant le Palais présidentiel au courant de la semaine passée. Elle s’est servie d’armes de guerre pour tirer sans discernement sur des paisibles passants, sans qu’elle ne soit vraiment inquiétée de la gravité des actes posés.

Les éléments de la garde républicaine ont tiré à bout portant au début de la semaine passée sur un motocycliste empruntant l’axe de la présidence de la République pour rentrer chez lui. Il s’agit de Abbas Mahamat Fodoul, issu d’une famille d’opérateurs économiques tchadiens bien connue à N’Djamena.

Abbas Mahamat Fodoul a essuyé des tirs effectués par des éléments de la garde républicaine en faction devant la porte de l’entrée principale du Palais présidentiel. Il s’en est tiré avec une jambe brisée. La victime a été ensuite admise à l’hôpital pour y subir des traitements appropriés.

Les auteurs des tirs n’ont pas été interpellés, ce qui a encouragé d’autres éléments de la garde républicaine à récidiver en effectuant des tir mortels visant un cadre de la Caisse Nationale des prévoyance sociale (CNPS), Rozi Barkai. Dimanche matin, son corps a été criblé de 8 balles, tandis que 33 impacts de balles ont été comptabilisés sur son véhicule Toyota Camry. Le chef de la garde républicaine s’est rendu sur les lieux peu après l’incident pour demander des explications.

Tchad : la Fondation Tchad Helping Hands ouvre son centre de couture « Mon intime »

Appuyée par la Fondation Grand cœur, la Fondation Tchad Helping Hands a procédé, ce mardi, à l’ouverture de son centre de couture baptisé « Mon intime ». Ce centre va contribuer à la formation des jeunes filles en techniques de conception des serviettes hygiéniques bio, lavables et réutilisables.

« Le projet Mon intime » initié par la Fondation Tchad Helping Hands pour la mise en œuvre d’un centre de couture, et dont l’objectif vise essentiellement à former les jeunes filles et femmes à la confection des serviettes hygiéniques bio réutilisables et lavables, est le fruit d’un portail commun avec la Fondation Grand cœur », a annoncé d’emblée le président du comité d’organisation de la cérémonie d’ouverture du centre de couture, Adoum Maouloud.

En effet, la création de ce centre de couture par la Fondation Tchad Helping Hands est motivée par le résultat d’une enquête qui a révélé qu’environ 35% de filles ont de difficultés à finir leurs cursus scolaires dus au manque de serviette hygiénique mais aussi au manque de coin de rechange intime dans les établissements d’enseignement. En créant ce centre, la Fondation Tchad Helping Hands entend s’attaquer à l’une des causes de la déscolarisation des filles qui est le manque d’une bonne hygiène menstruelle. « Ce centre que nous offre aujourd’hui la première dame, Hinda Deby Itno, à travers sa Fondation Grand cœur, contribuera effectivement au maintien de la fille à l’école en lui apportant  une protection à l’école pendant la période de la menstruation », a déclaré la présidente de la Fondation Tchad Helping Hands, Amine Priscille Longoh.

Pour la cheffe du département de la solidarité de la Fondation Grand cœur, Houda Abakar Kadadé, le Tchad souhaite garder les filles aussi longtemps que possible à l’école, conformément aux ODD définis par le système des Nations-Unies. Raison pour laquelle la Fondation Grand cœur soutient ce projet. Cet apport de la Fondation Grand cœur à la réalisation de ce projet vise à :

  • Contribuer à l’éducation des filles venant des familles économiquement faibles en vulgarisant les serviettes hygiéniques made in Tchad pour l’épanouissement des jeunes filles en milieu scolaire ;
  • Confectionner localement des serviettes hygiéniques et assurer la distribution dans les établissements scolaires ;
  • Et réduire ainsi le taux de déscolarisation des filles.

Le maire de la commune du 2ème arrondissement, invité à la cérémonie, n’a pas manqué de demander à la Fondation Tchad Helping Hands à faire plus de plaidoyer auprès des ONGs pour venir au secours des filles tout en invitant les femmes de sa commune à venir s’inscrire dans ce centre de couture.

La Fondation Tchad Helping Hands est une organisation non gouvernementale à but non lucratif agissant pour une solidarité juste et équitable autour des causes sociales. Sa mission est de promouvoir une éducation de qualité aux enfants défavorisés, pouvoir aux besoins de base des populations rurales.

https://www.journaldutchad.com/tchad-mon-intime-le-nouveau-projet-pour-des-serviettes-hygieniques-reutilisables/

Tchad : pistes d’enquêtes sur la disparition de Noubadoum Sotinan au Cameroun

La disparition de Noubadoum Sotinan est brusque. A la question de savoir si des personnalités tchadiennes ou des individus seraient après lui, la représentante de l’ambassadeur du Tchad au Cameroun a rassuré l’opinion médiatique.

« Noubadoum Sotinan ne traîne aucune casserole. Il est un homme de paix. Ses émissions n’étaient pas de nature à susciter des polémiques. Son émission La Voix du Parlementaire, même à travers sa ligne éditoriale, ne pouvait lui attirer des ennuis », a-t-elle souligné.

« Il avait été envoyé en mission au Congo pour un travail environnemental avec deux de ses confrères de la télévision nationale. Une fois au Cameroun, il a fait escale dans un hôtel à Douala. Sur place, quand il a constaté que son passeport était invalide (expiré), il a attendu qu’une note lui soit envoyée pour autoriser son retour à N’Djamena. Depuis ce jour, il a disparu. Ses collègues qui l’accompagnaient, sont rentrés au Tchad sains et saufs. Ils vaquent normalement à leurs activités quotidiennes », a-t-elle ajouté.

A cette date, la disparition du journaliste tchadien Noubadoum Sotinan fait déjà appel à une forte implication de la part du gouvernement camerounais. La police camerounaise qui n’a cessé de faire des recherches ne baisse pas les bras. Après plusieurs fouilles et indices apportés çà et là,  l’enquête suit son cours. Récemment, à l’Hôpital Central de Yaoundé (HCY),  une série d’identification des corps a été faite au de la morgue. L’objectif étant, de retrouver le corps en vie ou sans vie de la victime.

Disparition de Noubadoum Sotinan : une délégation tchadienne au Cameroun donne un point de presse et apporte des précisions

Un point de presse a été donné ce mardi 9 avril 2019 devant les médias locaux, à l’Ambassade du Tchad au Cameroun, à Bastos. La rencontre portait sur le silence qui perdure autour de la disparition subite du journaliste tchadien, Noubadoum Sotinan survenue le 04 mars 2014, à Douala.

Il est onze heures ce mardi, quand la mission tchadienne en séjour au Cameroun s’adresse à la presse. En effet, cette délégation officielle du Tchad, la énième du genre, au Cameroun, sous la conduite de la Présidente du Syndicat National des Journalistes du Tchad, a porté un plaidoyer de cette affaire. Ceci dans le but que la lumière soit faite sur cette affaire jugée « mystérieuse » par les proches de Noubadoum Sotinan. « Le but de cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la coopération entre le Tchad et le Cameroun afin de mieux faire la lumière sur cette malheureuse disparition. La mission qui est actuellement au Cameroun depuis une dizaine de jours, entend accompagner les autorités camerounaises dans le processus de l’enquête qui a été ouverte à cet effet », a révélé la représentante de l’ambassadeur du Tchad au Cameroun.

« Notre frère a laissé un grand vide dans la famille… »

Cette disparition coûte une grosse douleur à la famille de Noubadoum Sotinan. Le frère cadet de la victime qui était présent à cette conférence, n’a pas manqué de partager les tristes souvenirs familiaux qui rappellent la mémoire du disparu. « Notre frère a laissé un grand vide dans la famille depuis son départ. Parce qu’il aimait faire la cuisine, on l’appelait marmiton. Chaque fois que notre mère fait la cuisine, ce sont ces souvenirs de lui qui resurgissent en permanence », a confié, tout triste, le frère cadet de la victime.

Selon le conseiller de l’ambassadeur du Tchad au Cameroun, l’enquête ouverte depuis des années a beaucoup évolué. Mais les recherches se poursuivent. « Il n’est pas inconnu que la disparition de notre confrère et concitoyen est un fait. Nous souhaitons juste que les recherches aboutissent et qu’il soit retrouvé mort ou vivant », a-t-il avancé.

Rappelons qu’avant sa disparition  le 04 mars 2014, Noubadoum Sotinan était fonctionnaire-journaliste et producteur des émissions à la radiodiffusion nationale (ONRTV). Il présentait deux émissions : « SOS Environnement » et « La Voix du Parlementaire ».

Tchad : la sauce d’oseille, un délice de table

C’est un plat fait à base de feuilles d’oseille, des pâtes d’arachide et d’autres ingrédients notamment le natron, les épices, les oignons, le sel et l’huile.

Les tchadiens savourent cette sauce généralement avec du riz.

Appétissante, la sauce d’oseille avec du poisson frais est jugée plus vitaminée par les nutritionnistes.

Un plat que la cheffe cuisinière Khadidja Armiyaou vous fait découvrir lorsque vous cliquez sur le lien : https://www.youtube.com/watch?v=ldt3DMniaco 

Tchad : la désignation et l’installation des membres de la CENI, une pilule difficile à avaler pour l’opposition

La désignation et l’installation des membres de la Commission nationale électorale indépendante (CENI) continuent par défrayer la chronique dans le milieu politique tchadien. Les partis de l’opposition tchadienne sont vent debout contre ce qu’ils qualifient de « coup de force ».

Alors qu’ils viennent de prêter serment il y a quelques jours, les nouveaux membres de la commission nationale électorale indépendante font déjà l’objet de contestation dans la sphère politique tchadienne.

Réunis en plénière le 30 mars dernier à N’Djamena, les partis politiques de l’opposition démocratique en cours dans le pays. Pour ces partis politiques, la mise en place de la Céni et la désignation de son président ne respectent ni la loi 30/PR/2018 du 30 novembre.

La semaine dernière, dans une interview qu’il a accordée à la radio Fm Liberté, le président du parti pour les libertés et le développement (PLD), Mahamat Alabo n’a pas voilé son sentiment par rapport aux membres de cette Céni qui viennent d’être nommés. La constitution de la nouvelle Céni prouve que « La fraude électorale a déjà commencé », dit-il.

La Coordination des partis politiques pour la défense de la constitution (CPDC), dans un communiqué signé par son porte-parole 1e adjoint Podsi Djimé Bichara, condamne avec véhémence la constitution de la nouvelle Céni. Selon le document, « la prestation de serment des membres de Céni illégalement constitués est nulle et de nul effet ».

Sentiment partagé par le Cadre d’action populaire pour la solidarité et l’unité de la République (CAP-SUR), dans son communiqué de presse rendu public le 05 avril. D’après le Cap-sur, « Avec l’installation des membres de la Céni, ce 04 avril 2019, les masques sont tombésLa démocratie est un leurre dans notre pays », regrette le Cap-sur.