Tchad : pistes d’enquêtes sur la disparition de Noubadoum Sotinan au Cameroun

La disparition de Noubadoum Sotinan est brusque. A la question de savoir si des personnalités tchadiennes ou des individus seraient après lui, la représentante de l’ambassadeur du Tchad au Cameroun a rassuré l’opinion médiatique.

« Noubadoum Sotinan ne traîne aucune casserole. Il est un homme de paix. Ses émissions n’étaient pas de nature à susciter des polémiques. Son émission La Voix du Parlementaire, même à travers sa ligne éditoriale, ne pouvait lui attirer des ennuis », a-t-elle souligné.

« Il avait été envoyé en mission au Congo pour un travail environnemental avec deux de ses confrères de la télévision nationale. Une fois au Cameroun, il a fait escale dans un hôtel à Douala. Sur place, quand il a constaté que son passeport était invalide (expiré), il a attendu qu’une note lui soit envoyée pour autoriser son retour à N’Djamena. Depuis ce jour, il a disparu. Ses collègues qui l’accompagnaient, sont rentrés au Tchad sains et saufs. Ils vaquent normalement à leurs activités quotidiennes », a-t-elle ajouté.

A cette date, la disparition du journaliste tchadien Noubadoum Sotinan fait déjà appel à une forte implication de la part du gouvernement camerounais. La police camerounaise qui n’a cessé de faire des recherches ne baisse pas les bras. Après plusieurs fouilles et indices apportés çà et là,  l’enquête suit son cours. Récemment, à l’Hôpital Central de Yaoundé (HCY),  une série d’identification des corps a été faite au de la morgue. L’objectif étant, de retrouver le corps en vie ou sans vie de la victime.

Disparition de Noubadoum Sotinan : une délégation tchadienne au Cameroun donne un point de presse et apporte des précisions

Un point de presse a été donné ce mardi 9 avril 2019 devant les médias locaux, à l’Ambassade du Tchad au Cameroun, à Bastos. La rencontre portait sur le silence qui perdure autour de la disparition subite du journaliste tchadien, Noubadoum Sotinan survenue le 04 mars 2014, à Douala.

Il est onze heures ce mardi, quand la mission tchadienne en séjour au Cameroun s’adresse à la presse. En effet, cette délégation officielle du Tchad, la énième du genre, au Cameroun, sous la conduite de la Présidente du Syndicat National des Journalistes du Tchad, a porté un plaidoyer de cette affaire. Ceci dans le but que la lumière soit faite sur cette affaire jugée « mystérieuse » par les proches de Noubadoum Sotinan. « Le but de cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la coopération entre le Tchad et le Cameroun afin de mieux faire la lumière sur cette malheureuse disparition. La mission qui est actuellement au Cameroun depuis une dizaine de jours, entend accompagner les autorités camerounaises dans le processus de l’enquête qui a été ouverte à cet effet », a révélé la représentante de l’ambassadeur du Tchad au Cameroun.

« Notre frère a laissé un grand vide dans la famille… »

Cette disparition coûte une grosse douleur à la famille de Noubadoum Sotinan. Le frère cadet de la victime qui était présent à cette conférence, n’a pas manqué de partager les tristes souvenirs familiaux qui rappellent la mémoire du disparu. « Notre frère a laissé un grand vide dans la famille depuis son départ. Parce qu’il aimait faire la cuisine, on l’appelait marmiton. Chaque fois que notre mère fait la cuisine, ce sont ces souvenirs de lui qui resurgissent en permanence », a confié, tout triste, le frère cadet de la victime.

Selon le conseiller de l’ambassadeur du Tchad au Cameroun, l’enquête ouverte depuis des années a beaucoup évolué. Mais les recherches se poursuivent. « Il n’est pas inconnu que la disparition de notre confrère et concitoyen est un fait. Nous souhaitons juste que les recherches aboutissent et qu’il soit retrouvé mort ou vivant », a-t-il avancé.

Rappelons qu’avant sa disparition  le 04 mars 2014, Noubadoum Sotinan était fonctionnaire-journaliste et producteur des émissions à la radiodiffusion nationale (ONRTV). Il présentait deux émissions : « SOS Environnement » et « La Voix du Parlementaire ».

Tchad : la sauce d’oseille, un délice de table

C’est un plat fait à base de feuilles d’oseille, des pâtes d’arachide et d’autres ingrédients notamment le natron, les épices, les oignons, le sel et l’huile.

Les tchadiens savourent cette sauce généralement avec du riz.

Appétissante, la sauce d’oseille avec du poisson frais est jugée plus vitaminée par les nutritionnistes.

Un plat que la cheffe cuisinière Khadidja Armiyaou vous fait découvrir lorsque vous cliquez sur le lien : https://www.youtube.com/watch?v=ldt3DMniaco 

Tchad : la désignation et l’installation des membres de la CENI, une pilule difficile à avaler pour l’opposition

La désignation et l’installation des membres de la Commission nationale électorale indépendante (CENI) continuent par défrayer la chronique dans le milieu politique tchadien. Les partis de l’opposition tchadienne sont vent debout contre ce qu’ils qualifient de « coup de force ».

Alors qu’ils viennent de prêter serment il y a quelques jours, les nouveaux membres de la commission nationale électorale indépendante font déjà l’objet de contestation dans la sphère politique tchadienne.

Réunis en plénière le 30 mars dernier à N’Djamena, les partis politiques de l’opposition démocratique en cours dans le pays. Pour ces partis politiques, la mise en place de la Céni et la désignation de son président ne respectent ni la loi 30/PR/2018 du 30 novembre.

La semaine dernière, dans une interview qu’il a accordée à la radio Fm Liberté, le président du parti pour les libertés et le développement (PLD), Mahamat Alabo n’a pas voilé son sentiment par rapport aux membres de cette Céni qui viennent d’être nommés. La constitution de la nouvelle Céni prouve que « La fraude électorale a déjà commencé », dit-il.

La Coordination des partis politiques pour la défense de la constitution (CPDC), dans un communiqué signé par son porte-parole 1e adjoint Podsi Djimé Bichara, condamne avec véhémence la constitution de la nouvelle Céni. Selon le document, « la prestation de serment des membres de Céni illégalement constitués est nulle et de nul effet ».

Sentiment partagé par le Cadre d’action populaire pour la solidarité et l’unité de la République (CAP-SUR), dans son communiqué de presse rendu public le 05 avril. D’après le Cap-sur, « Avec l’installation des membres de la Céni, ce 04 avril 2019, les masques sont tombésLa démocratie est un leurre dans notre pays », regrette le Cap-sur.

 

Tchad : la SNE réclame plus de 100 milliards de FCFA à l’Etat (Enquête)

Des factures impayées de la Société nationale d’électricité (SNE) par les structures de l’Etat et ses démembrements plongent la société dans une léthargie financière. La SNE attend de son propriétaire, l’Etat, plus de 100 milliards de francs CFA. Dans le cadre du dossier consacré à cette société, voici ce qui résulte de l’enquête sur les créances de cette société.

L’Etat, l’unique actionnaire de la Société nationale d’électricité (SNE), s’avère aussi être le mauvais payeur. Fin août 2017, les impayés de l’Etat et ses démembrements s’élèvent à plus de 91 milliards Fcfa. Les 15% de ce montant sont dus à l’inaccessibilité de certains édifices publics ou l’absence de compteurs sur des points de livraison. Ce montant ne fait qu’accroître depuis lors d’un milliard de franc CFA par mois.

En plus de l’administration publique qui arrive en tête avec sa lourde consommation non honorée, ce sont les démembrements de l’Etat qui ont une autonomie de gestion qui refusent de payer leurs factures d’électricité.

LIBELLÉ SOLDE
HOPITAL MODERNE (Renaissance)  1 105 954 029 Fcfa
HOPITAL DE LA MERE ET DE L’ENFANT 1.630.998.745 Fcfa
HOPITAL GENERAL DE REFERENCE 974.726.343 Fcfa
ASSEMBLEE NATIONALE 2.165.218.913 Fcfa
COURS SUPREME 439.970.118 Fcfa
SOTEL TCHAD 1.990.741.155 Fcfa
STATIONS DE POMPAGE (STE) 11.593.745.624 Fcfa
MUSEE et BIBLIOTHEQUE NATIONALE 1.143.247.917 Fcfa
ABATTOIRS FRIGORIFIQUE DE FARCHA 645.451.900 Fcfa
LABORATOIRE DE FARCHA 831.225.094 Fcfa
TOTAL 22.521.279.838 Fcfa

L’Assemblée nationale doit 2 165 218 913 Fcfa, l’hôpital de la Renaissance 1 105 954 024 Fcfa, l’hôpital de la Mère et de l’Enfant 1 630 998 745 Fcfa, l’Hôpital général de référence nationale 974 726 343 Fcfa, la cour suprême 439 970 118 Fcfa, la Sotel Tchad 1 990 741 155 Fcfa, les stations de pompages de la société tchadienne des eaux (STE) 11 593 745 624 Fcfa, le Musée national et la Bibliothèque nationale 1 143 247 917 Fcfa, l’abattoir frigorifique de Farcha 645 451 900 Fcfa, le laboratoire de Farcha 831 225 094 Fcfa. Le total cumulé des impayés de ces institutions s’élève à 22 521 279 838 Fcfa.

L’Etat et ses démembrements, le plus gros client de la SNE, consomme environ 40% de la production électrique. Cependant, les paiements au titre du trésor public se font rares et pendant des années. Et même, en cas de paiement, le recouvrement de cette somme reste toujours un chemin de croix pour la SNE. Rien qu’au premier semestre 2017, à N’Djamena, l’État a consommé pour 5 154 618 691 Fcfa. En considérant ses consommations en provinces, l’État fait en moyenne un milliard FCFA de consommation par mois. En 2018, sur les 15 milliards consommés par l’Etat et facturé par la SNE, aucun franc n’a été payé.  Pour 2019, sur plus de 13 milliard prévus au titre de consommation d’électricité par l’Etat et ses démembrements, seulement 1,2 milliards ont été annoncés pour être versés à la société.

Rien que pour 2019, une dette de plus de 12 milliards vient s’ajouter à la créance de l’Etat. Et dans les démembrements de l’Etat, la SNE ne peut pas couper l’électricité parce que ce sont des lieux hautement stratégiques. Par exemple, il est inadmissible que le courant soit coupé dans un hôpital, car, la vie des citoyens en dépend. Il en est de même pour la STE, qui alimente à travers sa consommation d’électricité, toute la ville en eau. Tout comme les autres institutions de l’Etat notamment l’Assemblée nationale où toutes les grandes décisions pour le devenir du pays sont prises. Le seul pouvoir qui s’offre à la SNE c’est de faire de relance de paiement pour que ces démembrements de l’Etat puissent payer leurs factures d’électricité. En effet, le secteur électrique étant hautement stratégique, l’Etat doit non seulement payer ses factures, mais aussi investir sur les ouvrages de production, de transport et de distribution électrique ainsi que sur la ressource humaine. L’Etat, étant le propriétaire de l’entreprise, se doit d’assurer la couverture électrique du territoire en faisant un investissement conséquent. Or jusqu’aujourd’hui le Tchad ne dispose que d’une seule centrale de production digne des temps modernes notamment celle de Farcha. En terme de couverture de la desserte, aucune ville du Tchad n’est totalement couverte même la capitale N’Djamena.

Tchad : la famille de Rozi Barkai demande que la lumière soit faite sur son assassinat

La famille du cadre de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), Rozi Barkai, assassiné par les éléments de la garde républicaine, dans la nuit du dimanche 07 avril, exige toute la lumière sur les circonstances de l’assassinat.

Le représentant de la communauté Donza, Brahim Issa Galmaye, dont est issu le chef du service trésorerie-paierie de la CNPS, Rozi Barkai qui a été froidement assassiné par les éléments de la garde républicaine en faction devant le palais présidentiel dans la matinée du dimanche 7 avril 2019, exige que toute la lumière soit faite sur les circonstances de l’assassinat de la victime pour que justice soit rendue. L’oncle de la victime a accordé un entretien exclusif au média confrère Alwihda Info.

Le véhicule de marque Camry de couleur blanche a reçu 33 impacts de balles d’armes de guerre, tirées par des éléments de la garde républicaine. Huit balles ont atteint Rozi Barkai.

Voici le résumé de l’entretien mené par le média Alwihda Info.

Alwihda Info : Que s’est-il passé exactement hier soir avec votre neveu ?

Brahim Issa Galmaye : Sincèrement dit, nous ignorons beaucoup de choses sur le décès tragique de M. Rozi Barkai. On a appris comme tous les autres en début de matinée vers 5 heures. On nous a fait savoir qu’il était mort et qu’il est à la morgue. Nous, nous sommes précipitamment rendus à la morgue. Il avait un corps criblé de plusieurs balles. Il a succombé apparemment suite à ces blessures.

J’ai personnellement appelé le commissaire central qui m’a dit que Rozi Barkai est mort et qu’il n’y a rien d’autres comme explication à nous donner. J’ai insisté auprès du commissaire central pour savoir ce qui s’est exactement passé. Il a fini par dire que ce sont les militaires de la sécurité présidentielle qui ont abattu Rozi Barkai et qu’il n’y a rien d’autres à dire encore à ce sujet.

Je ne suis pas du tout convaincu de son explication. J’ai contacté le directeur de la Sécurité publique qui m’a dit que c’était une mort accidentelle, survenue certes mais qu’il ignore beaucoup de choses sur les circonstances exactes de sa mort. Il a promis de saisir le commissariat de la sécurité publique de la police nationale qui assurait la permanence générale de la ville de N’Djamena. Il s’agit du CSP 17 qui était de garde cette nuit.

J’ai saisi le procureur de la République qui s’est fait représenter par l’un de ses adjoints qui est venu à la morgue de l’Hôpital général de référence nationale (HGRN). Le procureur Bremé est reparti après son constat pour aller chercher d’amples informations auprès du commissariat de la sécurité présidentielle. Nous ignorons beaucoup de choses et les circonstances de son assassinat sont très floues. Il y a beaucoup de zones d’ombre qui méritent d’être éclairées.

Vous confirmez que l’incident a eu lieu devant la présidence de la République ? Qui sont les éléments de la garde présidentielle qui ont effectué les tirs mortels sur Rozi Barkai ?

Brahim Issa Galmaye : Oui. Son véhicule a heurté apparemment une dalle de l’ancien siège de la Caisse nationale des retraites du Tchad (CNRT), non loin du ministère du Plan et de la Coopération. La victime a réussi à stabiliser son véhicule depuis l’ex-CNRT et continuait son chemin pour rentrer, tout en essuyant des tirs des éléments de la garde présidentielle en faction devant le Palais, avant de s’immobiliser devant la porte principale de la Présidence. Rozi Barkai ne s’est pas arrêté quand les militaires tiraient sur lui. Sa voiture a enregistré à peu près 33 impacts de balles, c’est ce que nous avons eu à identifier formellement.

Que réclame la famille de la victime ?

Brahim Issa Galmaye : Que justice nous soit rendue parce que nous ne comprenons pas les circonstances exactes de sa mort. Il faut que toute la lumière soit faite et que les circonstances de son assassinat soit éclairées.

Tchad : des étudiants manifestent pour revendiquer le paiement de la bourse

En effet, ces jeunes réclament le paiement de trois ans d’arriérés de bourse qu’ils n’auraient jamais reçu.

La manifestation se fait ressentir depuis cette matinée devant le ministère de la Santé, dans le 8ème arrondissement de la capitale.

Ces dizaines d’étudiants de l’Ecole Nationale des Agents Sanitaires et Sociaux (ENASS) manifestent à cause de la non-perception de leur bourse.

Tchad : Say Baa et Fanny d’Or, les slameurs de la rue

Slamer dans la rue, une première au Tchad. Initié par deux slameurs tchadiens, Say Baa et Fanny d’Or, le slam dans la rue est en phase test devant les établissements de la capitale tchadienne. L’acte 1 de cette scène a été produit devant le lycée technique commercial fraco-anglais dans le 7ème arrondissement.

Vulgariser le slam, tel est l’objectif du slam dans la rue. Art peu connu du grand public et qui manque de spectacle, le slam fait du chemin pour sa valorisation et sa vulgarisation.  Le projet du slam dans la rue vient apporter sa pierre à l’épanouissement de ce genre musical au Tchad. «  On considère le slam comme une récitation mais en réalité, on fait aussi du show », a déclaré Say Baa, le slameur.

L’éducation, la paix, la solidarité, l’amour, la violence faite aux femmes à la place de la jeune fille dans la société sont entre autres les thématiques que traitent les initiateurs du projet slam dans la rue à travers leurs textes. « Faire connaître le slam à toutes les femmes mais les faire aimer la chose est l’une de nos ambitions », déclare Fanny D’or, l’une des initiateurs du projet.

Encore à ces débuts, l’initiative est déjà fortement louée. Pour Sylvia, élève au Lycée technique commercial Franco, en voyant les deux slameurs en « plein soleil d’avril » déclamer leurs textes prouve l’importance de la chose. « J’ai aimé les textes et l’engagement des organisateurs. Si le slam n’est pas important, ils ne seront pas sous ce soleil. Et ça me tente d’apprendre », ajoute-t-elle.  Un avis que partage Ali, élève en classe de G2 dans le même lycée.

Il faut souligner que le festival N’djam s’enflamme en slam a été un tremplin dans la valorisation du slam au Tchad. Le prochain acte du slam dans la rue aura lieu sur une grande artère de la ville de N’Djamena afin d’atteindre plus de cible.

Tchad : Young diplomats célèbre la journée mondiale du sport pour le développement et de la paix

Dans le cadre de la journée mondiale du sport pour le développement et de la paix, l’organisation Young diplomats en collaboration avec la fédération tchadienne de football ont organisé un semi tournoi de football le 05 avril, à l’académie football de Farcha Milezi.

Cette journée mondiale du sport pour le développement et de la paix initiée par les Nations-Unies a été célébrée pour la première fois en 2014. Elle célèbre le rôle du sport dans le développement, la cohésion sociale, la réunification du peuple dans le monde, la coexistence pacifique pour les pays du sahel.

À travers cette journée, Young diplomats cherche à éveiller les consciences, apporter également sa contribution pour l’achèvement des objectifs du millénaires.

Selon le directeur région Afrique de Young diplomats, Zackaria Idriss, « L’objectif de cette journée est de développer le sport en faveur des jeunes, promouvoir la tolérance et le respect des autres cultures parmi. Les valeurs essentielles promues par les participants incluent l’amitié, l’honneur, la dévotion, la paix, le genre, la victoire, la tradition, la justice, l’égalité et la santé. »

C’est ainsi que l’organisation Young diplomats se propose de célébrer la journée mondiale du sport pour le développement et la paix par les conférences-débats portant sur le thème : « l’importance du sport pour l’achèvement des objectifs du millénaire des pays en voie de développement », des jeux-concours portant sur la jeunesse, des animations artistiques suivi d’un tournoi de football.

La finale de ce semi tournoi a remporté par l’Equipe Tolérance. Ce match a été une belle façon de célébrer et promouvoir la journée internationale du sport pour le développement et la paix instaurée par les Nations-Unies. Young diplomats est une organisation diplomatique non gouvernementale qui a pour mission de façonner, d’aiguiser et d’inspirer une nouvelle génération de dirigeants internationaux éclairés.

Tchad : les forces de l’ordre de la ville de Sarh reçoivent des motos

Les forces de défense et de sécurité de la ville de Sarh ont été équipées en début de semaine dernière en moyens roulants afin de renforcer les patrouilles et la sécurité des personnes et des biens. Dix motos ont été remises aux bénéficiaires par le Gouverneur de la province du Moyen-Chari, Abadi Sayir Fadoul.

Ces engins roulants permettront aux forces de défense et de sécurité de mieux se déployer dans les départements de Barh Kôh et de Grande Sido, notamment pour démanteler les réseaux de malfaiteurs et voleurs de bétails.

Le déplacement dans certaines zones est inaccessible en véhicule, contrairement aux motos qui sont plus adaptées à l’état de certaines pistes. « Par rapport à la situation de vols qui prévaut dans la Grande Sido, l’Etat vient de nous acheter dix motos qui vont être restituées aux deux départements. Notre profond souci est de pouvoir entretenir ces motos. Si aujourd’hui on achète ces motos, c’est d’abord pour garantir la sécurité des citoyens, sans oublier leurs biens », a déclaré le Gouverneur de la province du Moyen-Chari, Abadi Sayir Fadoul.

Les responsables de la sécurité ont été appelés à respecter les instructions adressées aux préfets des départements de Barh Kôh et de Grande Sido.