Tchad : les Saveurs du Sahel primé meilleur projet du hackaton vert

La finale du programme de l’Innovation verte, initiée par Smart village, s’est jouée ce jeudi entre 5 porteurs de projet. Le projet les Saveurs du Sahel a été retenu comme meilleur projet de ce hackaton vert par le jury.

Durant deux semaines, ils sont été coachés par l’incubateur Wenaklabs. Cette finale fait suite au green hackaton qui s’est joué du 5 au 7 mars dernier. Pour cette dernière phase de la compétition, cinq projets, tous bio, ont été retenus. Il s’agit des projets :

  • Toumna qui consiste à transformer l’ail sous différentes formes (poudre, pâte, huile) afin d’assurer une disponibilité continue de ce produit saisonnier ;
  • Rizipisciculture qui est un projet à la fois agricole et halieutique. Il est question de cultiver du riz saisonnièrement et faire l’élevage des poissons.
  • Ganoune leci, porteur d’une source d’énergie bio à l’aide des déchets ménagers.
  • Saveurs du Sahel, prometteur de la transformation de la viande fraiche en viande sèche.
  • life qui est un projet qui porte sur l’assainissement dans la ville de N’Djamena avec pour innovation une application permettant de notifier aux éboueurs que les bacs à ordures  sont déjà pleins.

A la délibération du jury, c’est le projet Saveurs du Sahel qui a été élevé à la première du podium suivi de Rizipisciculture et de Ganoune leci. Le premier a empoché un chèque d’un million, le deuxième, cinq cent mille et le troisième deux cinquante mille.

Le programme de l’Innovation verte, selon sa promotrice, Safia Mahamat, consiste à bien manger, bien vivre et créer de l’emploi. Rendez-vous est pris pour 2020 pour une nouvelle compétition.

 

Tchad : l’Egypte dotera l’Hôpital Général de référence nationale de nouveaux équipements

En visite au Tchad, le secrétaire général du ministère de la Santé publique égyptienne a annoncé tenir une partie des promesses faites au Tchad en dotant l’hôpital général de référence nationale des machines d’hémodialyse. Cette dotation entre dans le cadre de la coopération entre le Tchad et l’Egypte.

Suite à la visite officielle effectuée en mars 2019 à l’hôpital général de référence nationale par le ministre égyptien des investissements et le deuxième vice-ministre de la santé publique, l’Egypte veut bientôt doter cet hôpital de nouvelles machines d’hémodialyse.

C’est la délégation égyptienne venue à N’Djamena le 03 avril et conduite par le secrétaire général du ministère de la Santé publique, Mohamed Gad, qui a annoncé la nouvelle au chef du département de la santé publique du Tchad, Aziz Mahamat Saleh. Mohamed Gad est accompagné par deux experts du foie.

La promesse concernant les nouvelles machines n’est qu’une partie des promesses faites par le vice-ministre égyptien de la Santé publique à N’Djamena. Dans le cadre du projet baptisé PDT Alsissi, l’Egypte prévoit un appui en charge des hépatites virales, un renforcement et équipement du bloc technique du service d’ophtalmologie mais aussi l’accès aux médicaments contre les hépatites virales et la formation du personnel. Pour la concrétisation de toutes ces promesses, les Etats tchadien et égyptien procéderont à la signature d’un accord dans les prochains jours.

Tchad : la Société Nationale d’Electricité se retrouve dans une mauvaise passe énergétique

L’énergie au Tchad reste encore dans un état embryonnaire. Le pays manque d’énergie électrique pour son industrialisation. Zoom sur un secteur électrique porteur d’emploi et de richesse.

L’électricité au Tchad demeure toujours un luxe. Le taux de pénétration jusque-là dans le pays est estimé entre 4 et 5% pour l’ensemble du territoire national. La société nationale d’électricité (SNE), de la scission de la société tchadienne des eaux et d’électricité (STEE), qui elle-même tire son origine de la société équatoriale d’énergie électrique (SEEE) de 1949, conçue pour une population à nombre réduit, peine à satisfaire le besoin national. A nos jours, la SNE ne couvre que 13 localités du pays dans 12 provinces sur les 23 que compte le Tchad. Au cours d’une journée porte ouverte qu’elle a organisée la semaine dernière à l’attention des députés, la société a fait état de toutes ses difficultés.

Des centrales électriques dont même le constructeur et la marque ne sont plus sur le marché. La centrale de Djambal-Bahr qui livre jusque-là à peu près 2 mégawatts est en place depuis 1963. Les montants injectés annuellement pour son entretien dépassent même ce qu’elle produit comme rendement. Un autre générateur installé sur le même site en 2000 offre plus de 4 mégawatts. Et un producteur indépendant vend à la SNE 16 mégawatts. La seule centrale qui répond aux normes internationales, construite par la SNE, est installée à Farcha. Elle a la capacité de production de 81 mégawatts, mais ne fournit actuellement que 61 mégawatts. A côté de ces centrales, la raffinerie de Djarmaya et la société Aggreko injectent plus de 60 mégawatts. Malgré tout, la société éprouve d’énormes difficultés.

Des créanciers insolvables. Des installations difficiles d’accès pour faire de prélèvement sur les compteurs qui représentent à peu près 15% de l’ensemble des abonnés. La fraude qui ruine la société l’empêchant ainsi de s’étendre correctement. Un coût de production plus cher que le prix de vente, avec une vente à perte.

 

Tchad : la mairie de N’Djamena ordonne le retrait des véhicules en mauvais état du transport commun

Le maire de la ville de N’Djamena, Saleh Abdelaziz Damane, a ordonné, par un communiqué officiel signé le 1er avril, aux propriétaires des véhicules servant au transport en commun dont les organes ne sont pas en bon état de les retirer immédiatement de la circulation.

Ce sont les minibus et voitures servant au transport en commun dans la ville de N’Djamena qui sont visés par cette injonction du maire Saleh Abdelaziz Damane. L’ordre est clair, le retrait immédiat de tous les véhicules dont les organes ne sont pas en bon état au risque de les faire saisir par la police municipale et la compagnie de la circulation routière.

Par ailleurs, le maire rappelle que tous les véhicules utilisés comme taxi doivent être peints en jaune, avoir un numéro sur la portière et avoir également un insigne lumineux. Les propriétaires de véhicules qui ne respecteraient pas ces caractéristiques verront leurs moyens de locomotion saisis.

Tchad : la nouvelle équipe de la CENI prête serment devant la Cour suprême

La nouvelle composition de la commission électorale indépendante (Céni) a été renvoyée à ses fonctions, ce jeudi, à la Cour suprême. Cela s’est fait suite à une cérémonie de prestation de serment de ses nouveaux membres devant le président de la Cour suprême.

 « Je jure de respecter la Constitution, les lois et règlements qui encadrent les scrutins et d’adopter une attitude impartiale et objective dans l’exercice de mes fonctions », c’est en ces termes que la nouvelle équipe de la Céni a prêté serment ce jeudi 4 avril 2019, au siège de la Cour suprême.

Cette nouvelle équipe de la commission électorale a prêté serment en application de l’article 4 de la loi n° 030/2018 du 30 novembre 2018 portant création de cet organe. Elle a été nommée respectivement par décret n° 216 /PR/2019 du 21 février 2019 portant désignation des membres de la Céni et   décret n° 326 /PR/2019 du 27 mars 2019 pour le président de cette commission.

Ces 31 membres qui composent cette Céni auront pour mission d’organiser les élections en vue notamment les législatives et les communales. Sa tâche sera de superviser, contrôler le déroulement, de proclamer les résultats provisoires des élections et les autres opérations des échéances électorales.

Dans sa réquisition, le procureur général, Mahamat Abderaman a interpellé ces membres à être impartiaux pour ne pas favoriser l’un des partis aux dépens des autres. Il leur a signifié de ne pas faire intervenir des éléments affectifs ou personnels dans l’exercice de leur mission.

En effet, la désignation de cette nouvelle Céni reste très contestée par le camp de l’opposition démocratique.

 

CEMAC : création de la COSUMAF comme organe régulateur unique des marchés financiers

La Cemac s’est dotée d’un nouveau régulateur unique du marché financier dénommé Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (COSUMAF). La convention d’unification de cet organe avec la Commission des marchés financiers du Cameroun (CMF) a été signée le 31 mars dernier.

Depuis le 31 mars 2019, la Commission des marchés financiers du Cameroun (CMF) n’existe plus. Elle a fait place à la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (COSUMAF) qui tient lieu désormais d’organe régulateur du marché financier dans la zone Cemac.

En signant la convention ce dimanche 31 mars 2019, le président de la COSUMAF, Dr Nagoum Yamassoum et celui de la CMF, Jean Claude Ngbwa, n’ont fait qu’entériner la volonté des chefs d’Etat de la Cemac exprimée lors de la conférence extraordinaire du 31 octobre 2017 à N’Djamena. En présence des ministres des Finances et de l’Economie des 6 pays de l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale (UMAC), ainsi que du Président de la Commission de la CEMAC, la signature de cette convention intervient à la suite de celle de la fusion des dépositaires centraux (CAA et BVMAC) à N’Djamena au Tchad le 22 mars 2019.

« Nous travaillons depuis plus d’un an avec la COSUMAF pour la mise en œuvre de la décision des Chefs d’Etats : unifier les deux marchés financiers d’Afrique centrale. Au niveau des régulateurs, c’est chose faite », a déclaré le président de la CMF, Monsieur Jean Claude Ngbwa au terme de la signature. « La CMF disparait au profit de la COSUMAF, nouveau régulateur régional basé à Libreville », a-t-il précisé.

Pour Dr Nagoum Yamassoum, président de la COSUMAF, « les nouveaux défis sont nombreux. Le plus important d’entre eux est la dynamisation du marché, parce qu’en dehors du marché camerounais, les autres marchés étaient plutôt embryonnaires et atones ». Avec la signature de cette convention d’unification, le marché financier régional de la Cemac entre dans une ère de régulation unique susceptible d’accélérer le développement du recours aux instruments et produits du marché des capitaux.

Selon la convention de fusion, la COSUMAF a pour siège Libreville en République du Gabon. Elle disposera de l’ensemble de ressources humaines et réglementaires et opérationnelles de la CMF.

 

Jeux Olympiques-2020 (Dames) : l’Algérie débute face au Tchad le 09 avril

Pour son baptême du feu, la sélection nationale veut prendre une marge sécurisante avant la manche retour qui aura lieu le 9 avril à N’Djamena (15 heures).

La sélection nationale algérienne de football (dames) entrera en lice aujourd’hui dans les éliminatoires des Jeux olympiques 2020 (Tokyo), avec la réception de son homologue tchadienne, dans le cadre du premier tour (aller) qui aura pour théâtre le stade Mustapha Tchaker de Blida à 18 heures.

Les Algériennes ont les moyens de passer sans encombre l’obstacle de l’équipe tchadienne, qui reste une modeste équipe. Mais, les partenaires de Sidhoum Assia doivent être vigilantes pour éviter toute surprise. Le sélectionneur national a convoqué 21 joueuses pour cette double confrontation. Le lendemain du match (vendredi), la sélection nationale s’envolera à destination de N’Djamena pour disputer la manche retour.

Diplomatie : Idriss Déby Itno effectue une courte visite à Khartoum ce jour

Le chef de l’Etat Idriss Déby est arrivé ce jeudi 04 avril 2019, à Khartoum. En effet, il séjourne dans la capitale soudanaise où il effectue une visite d’amitié et de travail de quelques heures, selon la Présidence.

Tchad : le ministère de l’Economie lance la collecte des données de l’enquête EDS-MICS 2019

Le ministère de l’Economie et de la Planification du développement en partenariat avec l’Agence des Nations-Unies en charge de l’Enfance a procédé au lancement de la collecte des données de l’enquête EDS-MICS 2019.

Cette enquête sera réalisée par l’Institut national des statistiques et des études économiques et du développement et ses agents techniques. L’enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS) est un programme international d’enquête auprès des ménages élaboré et appuyé par l’UNICEF. Elle est conçue pour recueillir des estimations sur les indicateurs clés pour évaluer la situation des enfants et des femmes.

L’enquête EDS-MICS s’inscrit également dans la mise en marche d’une véritable révolution des données au Tchad. L’enquête va permettre la collecte des données, les transferts sociaux, la qualité de l’eau, les compétences fondamentales d’apprentissage (enfants de 7 à 14 ans), les capacités fonctionnelles des enfants et des adultes, le statut migratoire, l’utilisation de carburants et technologies propres entre autres, contribuant ainsi au suivi des Objectifs du Développement durable (ODD) et les indicateurs du développement pays.

Elle contribuera à :
• Combler certaines lacunes de données sociodémographiques au Tchad ;
• Apporter une modernisation de la collecte de données ;
• Appuyer le développement de nouvelles cibles et de nouveaux indicateurs.

L’enquête couvre 33 indicateurs ODD basés sur les ménages et avec plus de 100 indicateurs renseignés principalement sur la santé, la nutrition, le VIH, l’éducation, le WASH et les politiques sociales. L’enquête a un coût global de 1 819 973 316 FCFA.

Selon le représentant de l’Unicef, Dr Célestin Traoré, l’enquête vient à son heure pour appuyer le suivi des ODD dont l’agenda fixé engage à produire des produits indicateurs désagrégés au niveau national et provincial pour permettre de mieux cibler les politiques publiques, lutter plus efficacement contre les inégalités et les disparités et de suivre les progrès.

En lançant officiellement l’enquête, le représentant du ministre de l’Economie et de la Planification du développement, Ahmed Alkoudar Ali Fadel, secrétaire d’Etat aux Finances et du Budget, a justifié la volonté d’organiser cette collecte par la mise à jour des données fiables. « La mise en œuvre de l’enquête EDS-MICS 2019 dont nous lançons les activités de collecte des données sur le terrain, participe à la constitution des bases des données statistiques fiables et à jour, à la promotion une gouvernance et une gestion publiques dans la transparence et dans la confiance », a-t-il déclaré.

Tchad : l’Ecole nationale des Agents sociaux et sanitaires aura bientôt une section arabe

Le ministre de la Santé publique et le président du conseil supérieur des affaires islamiques se sont entretenus sur la coopération entre les deux institutions, ce mercredi. De cet entretien est né le projet de la création d’une section arabe à l’Ecole nationale des agents sociaux et sanitaires (ENASS).

Dans le secteur de l’éducation comme dans le secteur de la santé, l’apport des structures confessionnelles sont non-négligeables. C’est dans cette lancée que le chef de département de la santé publique, Aziz Mahamat Saleh, a reçu ce 03 avril, le président du conseil supérieur des affaires islamiques, Mahamat Kiti Issa.

Au menu de leurs échanges : la coopération sanitaire entre le ministère de la santé publique et les institutions sanitaires confessionnelles du pays. Dans cette optique, « une filière de la section arabe sera créée à l’Ecole nationale des agents sociaux et sanitaires », a laissé entendre le ministre de la Santé publique.

Reconnaissant les efforts des institutions confessionnelles dans l’amélioration du bien-être de la population, Aziz Mahamat Saleh a promis d’appuyer les centres de santé confessionnelle avec les vaccins, médicaments et la formation du personnel.