Tchad: le conseil d’administration de l’UNABA adopte le projet de budget 2019 de plus d’un milliard

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Houdeingar David Ngarimaden a présidé le 19 mars 2019, le conseil d’administration de l’université Adam Barka d’Abeché (UNABA). Le plan d’action et le budget de l’UNABA sont adoptés par le conseil, à hauteur de 1 012 100 000 FCFA. La période d’exécution est du 1er janvier au 31 décembre 2019.

A l’issue de ce 16e conseil d’administration qui a adopté le budget de l’année 2018-2019, trois recommandations ont été faites.  La première propose de relancer le projet d’accord avec la fondation Cheickh Zaid pour rebaptiser l’UNABA après une demande faite aux autorités. La deuxième est celle de mettre en application l’arrêté fixant les frais d’inscription jusqu’à la mise en place des académies. Le conseil recommande enfin au ministère de l’Enseignement supérieur d’organiser un atelier d’appropriation des documents nationaux en matière de planification stratégique.

D’ici le 15 avril 2019, l’année académique 2018 2019 débutera à l’UNABA.

Rencontre avec les partenaires du ministère

Juste après la tenue du conseil d’administration qui a vu la présence du recteur d’académie de la province de l’Est, Pr Mackaye Hassane Taisso, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation s’est entretenu avec l’administration de ladite université, la section SYNECS et le bureau de l’UNET.

Avec le bureau local du syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SYNECS UNABA), le ministre a reçu les doléances de ses partenaires sociaux. Les représentants des enseignants exigent la reprise de la nouvelle année académique le 15 avril prochain par le paiement de leurs primes et arriérés.

“La nouvelle année ne sera effective que si et seulement si les arriérés de salaire des heures supplémentaires, de mission et de vacation sont totalement apurées. Au moins une année d’arriérés des heures supplémentaires, de mission et de vacation (surtout  2016-2017 et les reliquats de 2015-2016) soit effectivement payée”, dit d’une manière très ferme le secrétaire général du SYNECS UNABA, Issa Justin Loungue.

 

Tchad : le Festival DARY institutionnalisé par le gouvernement

Le Conseil ordinaire des ministres de ce jeudi 21 mars 2019 a eu à examiner et adopter deux projets de texte à son ordre du jour dont le premier projet de décret portant institution du Festival National des Arts et de la Culture dénommée « DARY ».

Le projet portant institutionnalisation du festival Dary a été présenté par le ministère du Développement touristique, de la Culture et de l’Artisanat.

Selon le compte rendu du conseil des ministres présenté par le ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Oumar Yaya Hissein, ce 21 mars 2019, cette proposition découle de l’engouement et de la participation active et massive des représentants des 23 provinces du Tchad à la première édition du festival Dary.

Celle-ci s’est tenue du 22 Décembre 2018 au 02 Janvier 2019 à N’Djamena et les prestations ont drainé plus de 200.000 visiteurs.

Tchad : la DCPDC accorde trois jours au gouvernement pour résoudre le problème de gaz domestique

Le bureau de la Dynamique citoyenne pour la protection des Droits du Consommateur (DCPDC) a organisé ce mercredi une conférence de presse sous le thème « les consommateurs face à la crise de pénurie de gaz butane au Tchad ».

Déjà plus d’un  mois que la pénurie de gaz butane fait couler d’encre et de salive. Pour ce faire, la DCPDC, restant dans sa logique de défendre les consommateurs,  a dénoncé avec fermeté le laxisme de l’Etat face à cette situation.

Selon son président, Moussa Mahamat Mahadi, il est inadmissible pour un pays pétrolier comme le Tchad de se retrouver sans aucune réserve, ni prévision voire sans planification pendant la période de révision, tout en mettant à mal et en panne la vie des paisibles citoyens. « L’argument selon lequel la raffinerie est en révision ne tient pas. Il n’y a pas autre raison que l’incompétence de ceux qui dirigent la raffinerie et l’ARSAT. Nous demandons la démission  des responsables de ces deux institutions », lance-t-il.

Par ailleurs, la DCPDC propose une solution transitoire qui est celle de permettre aux ménages d’utiliser les moyens combustibles traditionnels comme les bois des arbres morts qu’on peut trouver un peu partout dans le pays.

Aussi, la DCPDC interpelle le gouvernement à préserver la quiétude sociale en résolvant dans un bref délai l’épineuse question de cette pénurie. Le président de la DCPDC convie le président de la République à se pencher résolument à une issue pérenne afin de sauver ce qui reste du social. Par conséquent, pour les préjudices subis par les consommateurs relatifs à cette pénurie de gaz butane, la DCPDC exige du gouvernement des dommages et intérêts au nom du peuple tchadien.

Dans la même logique, la DCPDC donne 72 heures pour saisir les instances judiciaires afin de rendre justice à tous les Tchadiens  pour cette forfaiture inoubliable. « La DCPDC est disposée à toute éventuelle discussion avec le gouvernement pour l’intérêt général et surtout elle est déterminée à faire entendre raison à ce dernier afin de rendre le gaz butane disponible à tout le monde et c’est pour le bonheur.

Tchad : « Mon intime », le nouveau projet pour des serviettes hygiéniques réutilisables

A travers le projet « mon intime », la fondation Tchad helping hands va concevoir des serviettes bio, lavables et réutilisables pour les jeunes filles.

C’est visiblement une exclusivité au Tchad où la question des menstruations reste taboue.

En effet, elle est considérée comme la femme battante dans le milieu féministe de N’Djamena. Amina Priscille Longoh, est à la tête de la fondation Tchad Helping Hands. Sa dernière bataille : le projet « Mon intime ».

 

Tchad : plus de 842 millions FCFA pour le budget de fonctionnement de l’INSTA

Le 21e conseil d’administration de l’Institut national des Sciences et techniques d’Abeché (INSTA) s’est tenu le 20 mars 2019, dans la capitale provinciale du Ouaddai.

Le budget 2019 de cet établissement qui s’élève à 842 167 533 FCFA contre 770 090 077 FCFA en 2018 a été adopté. Le budget 2019 comparé à celui de 2018 est en augmentation de 8,56%, qui résulte essentiellement des arriérés.

Les recettes de ce budget 2019 sont essentiellement constituées de la subvention de l’Etat, des ressources propres et des produits antérieures. Pour l’année 2019, L’Etat octroie une subvention de 610. 900 000 FCFA.

Les ressources propres de l’Institut national des Sciences et Techniques d’Abeché sont estimées à 47 790 000 Fcfa. Elles proviennent essentiellement des frais d’inscription des étudiants en régime spécial et des prestations de service. Les recettes propres représentent 6% du budget global.

“Le principal souci qui nous a guidés dans l’élaboration de ce budget est celui de garantir précisément les salaires des contractuels et les indemnités et autres accessoires des enseignants sur 12 mois. Certaines lignes de fonctionnement ont été alimentées après avoir été nulles durant quatre ans”, a indiqué le directeur général de l’INSTA, Professeur Malloum Sultan.

Médias : des professionnels tchadiens et maliens créent un réseau pour le développement

Par un communiqué de presse, l’on apprend la naissance d’un réseau des journalistes tchadiens et maliens. C’est le renforcement des relations entre le Tchad et le Mali qui s’installe.

Ils sont plus que jamais liés. Cette liaison, les professionnels des médias des deux pays, à sav oir le Tchad et le Mali, la concrétisent par la création d’un réseau dénommé « Réseau des journalistes tchadiens et maliens pour le développement » selon le communiqué de presse publié le mardi 20 mars 2019.

L’objectif de ce réseau est de renforcer les liens de coopération entre les médias dans les deux pays amis pour la mise en œuvre des valeurs des actions sécuritaires en vue de mutualiser les efforts pour le développement.

Etant le fruit d’une relation entretenue depuis des décennies entre les deux peuples, le « Réseau des journalistes tchadiens et maliens pour le développement » entend soutenir les liens d’amitié et de solidarité entre les deux pays amis, a fait savoir le président de cette structure, Saladine Mahamat Sabour.

Pour son début, un bureau paritaire composé de 14 membres est mis sur pied pour assurer sa conduite. La présidence de ce réseau est assurée par le Tchad et la vice-présidence revient au Mali.

 

Fait divers : un homme perd la vie à l’intérieur d’un cabinet de soins

Selon les témoignages, le patient a fait son entrée au cabinet de soins, logé dans une concession, vers 16 heures et est décédé une heure après.

Dans l’après-midi du 19 mars, au quartier Farcha Madjorio, dans le premier arrondissement de N’Djamena, un homme d’une trentaine d’années  trouve la mort dans un cabinet de soins de fortune. Paniqué, le  soi-disant médecin, détenteur de ce cabinet,   n’a pu saisir la police. Il a fallu attendre jusqu’à 22 heures pour que son frère, ne pouvant plus supporter cette situation,  aille informer la police qui s’est aussitôt déployée pour faire le constat et embarquer le détenteur des lieux. Aucun proche de la victime ne s’est présenté sur le lieu.

D’après les sources, ce cabinet existe depuis longtemps mais son détenteur n’a aucune autorisation légale et aucune formation dans le domaine médical, hormis sa formation en secourisme donné par la Croix-Rouge du Tchad. « Il hospitalise les gens et même tout », affirme un riverain.

Ce cas amène à relancer le débat sur le contrôle des centres et cabinets de soins que le ministère de la Santé publique a entamé courant 2018 et qui a vu la fermeture de quelques sites hors normes.

 

Tchad : au nom du vivre ensemble, les français et les arabes y cohabitent avec plus de 120 langues locales

Au Tchad où le français cohabite avec l’arabe tchadien, la langue véhiculaire et majoritairement parlée par les quinze millions d’habitants.

Mais ces deux langues officielles doivent également cohabiter avec plus d’une centaine d’autres langues utilisées à travers le pays. Alors quand parle-t-on arabe, français, sara ou encore kabalaye ?

Dans un restaurant branché, perché sur le toit d’un immeuble de la capitale Ndjamena, pas besoin de tendre l’oreille pour distinguer plusieurs langues. Ici, jeunes travailleurs et étudiants passent du français à l’arabe en quelques secondes. « Ici, au niveau du restaurant, le plus souvent, on parle uniquement l’arabe. C’est une manière de se distraire parce que c’est une langue maternelle, et c’est très facile de l’utiliser. Ça ne demande pas beaucoup d’efforts. Mais dans le cadre du travail, c’est uniquement la langue française qu’on utilise », explique Abakar, un ingénieur de 28 ans.

A côté de lui, ses amis sirotent un thé. Et beaucoup disent utiliser aussi leur langue maternelle selon les sujets abordés. « Je parle kabalaye en famille quand notre sujet de discussion est un sujet sensible, sur les questions de parler des problèmes de la famille et que l’on est au milieu de plein de monde on parle le kabalaye pour ne que d’autres personnes ne comprennent », témoigne Leïla, la gérante du restaurant Ndjamena Fast Food.

L’arabe et le français, les deux langues officielles

Même constat pour Youssouf, un écrivain et doctorant. Lui utilise le kanembou pour mieux négocier ses prix au marché. « Je sais que la plupart des commerçants au marché sont des kanembou. Je pourrais ainsi oser une certaine familiarité. Et là, il va peut-être me recevoir avec beaucoup d’égards, et me faire des prix assez raisonnables », explique-t-il.

Au Tchad, le français et l’arabe sont les deux langues officielles. Et plus de 120 langues sont parlées à travers le pays.

 

Tchad : environ 500 mille enfants seront vaccinés contre la rougeole

 » Comment riposter contre l’épidémie de la rougeole au Tchad ? « , est la question a fait l’objet d’une rencontre entre le ministère de la Santé publique et ses partenaires techniques et financiers, ce mardi à N’Djamena.

Depuis son apparition en 2018 au pays, la rougeole a fait plus de 283 victimes. Cette rencontre qui s’est tenue le 19 mars consiste à circonscrire les flambées épidémiques dans le pays afin de réduire la morbidité et la mortalité due à la rougeole.

Ce plan de riposte contre la rougeole prévoit vacciner 95% des enfants de 6 mois à 9 ans afin de contribuer à rompre la chaine de propagation de cette épidémie. Mais aussi assurer une bonne coordination des activités de la riposte à tous les niveaux et une bonne gestion des données, conduire une évaluation post-campagne

Au total 9 districts sanitaires totalisant 5 810 cas sont retenus pour ces activités de lutte contre cette épidémie qui permettra de vacciner 521 296 enfants de 6 mois et 9 ans.

Rappelons que les premiers cas de cette maladie ont été déclarés fin avril 2018 dans les districts sanitaires d’Ati, de Bokoro et de Gama, tous situés dans la partie Nord du Tchad. En 2018, le ministère de la Santé publique fait état de plus de 3 000 cas suspects de rougeole répartis dans 105 districts sanitaires du pays.

 

Tchad : trente motos remises aux gagnants de la Promo MAXI KDO

Le 19 mars 2019, ce sont dix gagnants qui ont reçu leurs MOTOS des mains du personnel de Tigo Tchad.

Ils sont trente à gagner des motos pour la première session de la Promo MAXI-KDO. La direction générale de Tigo Tchad a procédé ce 19 mars 2019 à la remise des motos aux intéressés. Pour  la province de N’Djamena, ils sont douze à gagner après tirage au sort.

Le bal de remise des motos a été ouvert par le directeur Afrique de Tigo le 13 mars. Hier, deux premières motos ont été remises aux gagnants. Pour rappel, le tirage au sort des MOTOS a été réalisé par les consommateurs et pour les consommateurs, comme cela a été le cas pour le #GAGNANT de la voiture de la précédente #PROMO.

Pour profiter des KDO, il suffit simplement de souscrire aux forfaits #MAXI_Appels ou #MAXI_MB sur *909#. Les achats multiples permettent de maximiser les chances de gagner. En d’autres termes, il suffit de souscrire plusieurs fois aux forfaits #MAXI_Appels ou #MAXI_MB pour augmenter vos chances de gagner par tirage au sort. Soixante motos restent en jeu.