Sommet UE-UA : les pourparlers entre les deux continents se dérouleront sur de nouvelles bases

 Au moins 80 chefs d’Etat et de gouvernements de l’Union africaine et de l’Union européenne, prennent part, du 17 au 18 février 2022, au sixième sommet UE-UA, qui s’ouvre Bruxelles.

Le président du Conseil militaire de transition du Tchad prend part aux travaux. Mahamat Idriss Deby Itno, à son mot à dire sur les questions sécuritaires et la lutte contre le terrorisme dans le sahel. Surtout que le format de cette rencontre a changé, l’on passe des simples déclarations des personnalités, au système de table-ronde. Les chefs d’Etat n’auront plus que quelques minutes pour s’exprimer comme dans le passé. La formule adoptée cette fois, permet d’changer profondément (pendant 2 heures de temps) . Il est prévu au total sept tables-rondes. Les chefs d’Etat et chefs d’État ou de gouvernement de l’UE et de l’UA y participeront  avec un groupe d’invités sélectionnés qui sont des experts dans leurs domaines respectifs

Les thématiques retenues sont entre autres ; financement de la croissance, sécurité et gouvernance, migrations, santé, transition énergétique, éducation et intégration économique. L’objectif est ainsi de fluidifier les débats et de permettre des discussions plus directes et plus franches. Egalement de relancer une relation mise à rude épreuve par la pandémie du Covid-19.

Le sommet constituera une occasion unique de jeter les bases d’un partenariat renouvelé et approfondi entre l’UA et l’UE bénéficiant d’un engagement politique au plus haut niveau fondé sur la confiance et une compréhension claire des intérêts mutuels. Les dirigeants devraient débattre de la manière dont les deux continents peuvent renforcer la prospérité. L’objectif est de lancer un ambitieux paquet d’investissements Afrique‑Europe en tenant compte des défis mondiaux tels que le changement climatique et la crise sanitaire actuelle. Ils devraient également discuter des outils et solutions permettant de promouvoir la stabilité et la sécurité grâce à une architecture renouvelée pour la paix et la sécurité.

Tchad : le ministre de l’Hydraulique évalue les grands dossiers de son département

Le Ministre de l’Hydraulique Urbaine et Rurale, Alio Abdoulaye Ibrahim a dirigé ce 16 février 2022, une rencontre de travail avec les conseillers, les Inspecteurs généraux et les Directeurs Généraux de son département.

Cette rencontre vise à évaluer les gros dossiers des projets et programmes de son Département, ainsi que d’autres sujets administratifs. Les points à l’ordre du jour étaient entre autres :

1) État d’avancement du projet PIER-EW ;

2) Projet d’approvisionnement en Eau potable de la ville de N’Djamena (D2B);

3) Projet BDEAC/ Deux Ennedis;

4) Analyse de la Nouvelle donne du Projet du Fonds Saoudiens ;

5) Mobilisation du budget 2022

6) Respect des horaires de travail.

Tous ces points inscrits ont été abordés sans langue de bois. Plusieurs points positifs ont été enregistrés.

S’agissant du projet PIER-EW, des instructions fermes ont été données aux cadres du Ministère d’appuyer l’unité de gestion à différents niveaux de responsabilité de tout mettre en œuvre pour rectifier le retard accusé dans l’atteinte des objectifs. Quant au projet D2B, un ouf de soulagement enregistré par l’unité de gestion. Les 30% de la contrepartie de la partie État sont effectivement versés dans le compte du Projet pour permettre le démarrage des travaux. D’autres démarches sont en cours pour les autres projets et programmes. Le projet de la BDEAC éprouve de difficultés pour l’obtention de l’avis de non objection de la Banque et le non versement de la contrepartie État freinent le début des travaux. Le Ministre a instruit que des efforts soient fournis pour relever le défi. Le retard des agents à leurs postes a retenu particulièrement l’attention du Ministre. L’inspection Générale est en train de prendre des dispositions pour éviter le retard au travail tant bien au Ministère que dans des Entités sous tutelle.

Source : ministère de l’Hydraulique

Côte d’Ivoire : un élève en classe de Terminale a dérobé plus de 13 millions de Fcfa

La direction générale  de la police nationale a présenté ce jour, un élève impliqué dans le vol de 13.400.000FCFA. Le présumé voleur court depuis le 02 janvier 2022.

Fin de parcours d’un élève pour vol à Boundiali. Les habitants du quartier Belé de ont enfin retrouvé leur quiétude, peut-on lire suir les pages de la DGPN. « Le présumé auteur du vol de la somme de 13.400.000FCFA, S.T.D est dans les filets de la police de cette localité depuis le 12 février 2022. »

Le mis en cause est un célibataire sans enfants. S.T.D est élève en classe de terminale dans un collège de Korhogo. Son arrestation fait suite à un avis de recherche pour une plainte qui date du 2 janvier 2022.

Avant son arrestation, une fouille a été initiée à son domicile. Ce qui  a permis de récupérer plusieurs objets provenant du vol. Notamment, la somme de 8.756.350FCFA, un reçu d’achat d’un taxi moto, une moto qui a coûté 1.050.000FCFA, une autre d’un montant de 500.000FCFA et un téléphone cellulaire IPhone 13.

Tchad : le Comité de gestion de crise du Ouaddaï demande le départ du gouverneur

Dans une déclaration du 15 février 2022, le Comité de gestion de crise du Ouaddaï  exige le départ du  gouverneur de la province. C’est l’une des exigences contenue dans les résolutions pour résoudre la crise.

Le Comité de gestion de crise du Ouaddaï a fait une communication suite à la non-application des résolutions sur la crise d’Abéché. En marge des évènements sanglants qui avait entrainé la mort d’au moins, 21 personnes, selon les organisations de défense de droits de l’Homme. Pour rappel, les habitants manifestaient pour dénoncer l’intronisation du chef de canton de Beni Halba. Ils estimaient que ce dernier est le fruit d’une cooptation. Les manifestations ont été violemment réprimées par les forces de maintien de l’ordre. Ainsi, des pistes de résolutions ont été mises par un comité de gestion de crise pour mettre fin aux tensions.

Parmi lesquelles, le départ immédiat du gouverneur. Pour les habitants, le gouverneur serait à l’origine de toute machination qui a entrainé aux massacres. Au cours du point de presse, le porte-parole du comité de gestion de crise, Mahamat Macki Adam est revenu à la charge. Il invite également le gouvernement à traiter avec attention, les dossiers des personnes blésées.

« En cas de non prise en compte, la population va user de toutes les voies légales prévues dans la constitution de la République », met en garde Mahamat Macki Adam.

Le comité précise qu’il lutte sans relâche afin de calmer les esprits surchauffée suite aux événements douloureux qui ont endeuillé les familles dans la province du Ouaddaï.

La Banque mondiale soutient les efforts du Tchad et du Cameroun pour promouvoir l’interconnexion et la résilience régionales

Le 15 février 2022, l’institution bancaire a approuvé une enveloppe de financements pour renforcer la connectivité régionale à travers un projet sur le corridor de transport entre les deux pays. La Banque mondiale a également établi leur éligibilité à l’allocation de prévention et de résilience.

Le nouveau Projet de corridor de transport Cameroun-Tchad sera soutenu par un financement de 538 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA)*. Ce financement combine des investissements dans des infrastructures ferroviaires et routières et des interventions de facilitation des échanges pour améliorer le transit des personnes, des marchandises et des services le long du corridor multimodal Douala-N’Djamena. Cet axe qui concentre 35 % du PIB de ces deux pays, dessert 20 % de la population du Tchad et 35 % de celle du Cameroun.

« L’amélioration du corridor ferroviaire et routier entre le Cameroun et le Tchad est nécessaire à la compétitivité et à une meilleure intégration de ces deux pays dans le marché régional », souligne Abdoulaye Seck, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun.

« Ce projet offre une véritable opportunité d’amélioration du quotidien des populations riveraines du lac Tchad, zone qui en plus de souffrir des changements climatiques, connaît des désordres politiques et un climat de violence », ajoute Clara de Sousa, directrice des opérations pour le Burkina Faso, le Mali, le Niger et Tchad.

Des infrastructures au profit des populations riveraines

Les 12 millions de personnes qui vivent dans ce corridor bénéficieront ainsi de meilleures infrastructures routières et ferroviaires. Elles permettront une réduction des coûts et du temps de transport entre le port de Douala (Cameroun) et N’Djamena (Tchad), et de meilleures conditions de sécurité et d’accès aux marchés. Le projet prévoit la remise en état et la modernisation des grands réseaux routiers et ferroviaires (dont 595 kilomètres de route sur le territoire tchadien), l’amélioration des systèmes de signalisation et de la maintenance, ainsi que des opérations de rénovation afin de rendre le réseau plus résilient au climat. Ces investissements, doublés d’activités de facilitation du commerce, stimuleront l’économie et auront des effets positifs dans la région, en particulier autour du lac Tchad, avec des prévisions d’augmentation du revenu réel de l’ordre de 4,8 %.

L’éligibilité du Cameroun et du Tchad à l’allocation de prévention et de résilience leur permet d’accéder à des ressources IDA supplémentaires s’élevant à 265 millions de dollars pour le Cameroun, et 133 millions de dollars pour le Tchad, afin de soutenir les programmes financés par la Banque mondiale pour prévenir une nouvelle escalade du conflit et renforcer la résilience.

Tchad : indignation de la CTDDH suite à la répression des marcheurs à N’Djamena

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), exprime sa vive préoccupation sur la violente répression policière dont étaient victimes les manifestants pacifiques ce matin dans plusieurs quartiers de N’Djamena.

En effet, en signe de solidarité et de soutien aux victimes de la tuerie de Sandana, Province de Moyen-chari survenu le 09 février dernier ayant entraîné la mort de 13 personnes et plusieurs autres blessées, une manifestation pacifique a été organisée  à Ndjamena et autres villes du Pays.

Celle organisée à Ndjamena a été violemment réprimée par les Éléments de forces de l’ordre qui avaient fait un usage excessif de gaz lacrymogènes qui a causé des cas blessures parmi les manifestants. Plus pire encore, les Éléments de forces de l’ordre avaient largué de lacrymogènes sur des tentes dressées pour célébrer les obsèques d’un individu décédé.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme, rappelle aux autorités en charge de la sécurité que leur mission consiste à protéger les paisibles citoyens et non les atteindre dans leur chère.

L’organisation de défense des droits humains, souligne qu’aucun motif ne saurait justifier un tel emploi de la force sur des manifestants à mains nues et de surcroît agenouillés à même le sol.  Ainsi, La CTDDH exige l’ouverture d’une enquête indépendante afin d’établir les responsabilités des uns et des autres. Elle souhaite enfin, un prompt rétablissement à tous ceux et/ou celles qui étaient blessés.

Tchad : de nouveaux responsables nommés à la sécurité publique

Plusieurs autorités en charge de la sécurité publique ont été mutées ce mardi 15 février 2022. La décision intervient à un moment où, plusieurs provinces sont confrontées à un réel problème de sécurité.

Le président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby a signé plusieurs décrets, nommant de nouvelles personnalités au ministère de la Sécurité publique. Il a fait appel à deux généraux, par ailleurs gouverneurs ont été appelé à la rescousse. Des visages bien connus des populations. Il s’agit entre autres de l’ancien gouverneur du Borkou, nommé, directeur général des renseignements, en remplacement de Baba Ladé. Et Moussa Haroun Tirgo, ex gouverneur de la province du Logone oriental.

Les nouveaux décrets se comportent comme suit : directeur de la sécurité publique, Hamid Djecki Tebine en remplacement de Tahir Haliki Haggar.  Il aura pour adjoint, Moussa Abderamane Moussa Nomination au Ministère de la Sécurité Publique et de l’Immigration.

Le nouveau patron de la Direction général des renseignements et d’Investigations est, Ismat Assakha Acheikh, en remplacement de Abdelkader Baba Ladé. Son adjoint est Sougour Abdelkerim. Abdelkader Baba est envoyé au secretariat général du ministère.

Le général de Corps d’Armée Moussa Haroun Tirgo est nommé directeur général de la police nationale en remplacement de Ousman Bassi Lougouma.

Ces nominations interviennent alors qu’un deuil national est initié en mémoire des personnes massacrées dans un village du Moyen Chari. L’archevêque métropolitain de N’Djamena, a d’ailleurs été blessé au cours des marches de ce jour, par un éclat de gaz lacrymogène.

Tchad : l’archevêque de N’Djamena blessé au cours de la marche de soutien aux victimes du massacre de Sandana

Plusieurs blessés, dont l’archevêque de N’Djamena, Mgr Edmond Djitangar, signalés au cours de la marche pour la dignité et la justice, en hommage aux victimes de Sandana, ce 15 février 2022.

Vêtues de noir, les populations de N’Djamena sont sorties massivement pour une marche de soutien, aux personnes massacrées au village Sandana, province du Moyen Chari. La marche pour la dignité et la justice a été initiée par les ressortissants du Moyen la circonscription. Malheureusement, les marcheurs ont été confronté à la répression de la police. Le Groupement d’intervention de la police (GMIP), a fait usage des gaz lacrymogènes et de jets de grenades pour disperser les manifestants.

Tchad : violence de Sandana, la ville de Sarh pleure ses morts

Les éclats de grenades ont atteint les genoux de l’archevêque métropolitain de N’Djamena, Mgr Edmond Djitangar Goetbé. L’homme de Dieu a eu une contusion. Une blessure qui intervient, alors qu’il marchait, avec les autres citoyens,  pour la dignité et la justice aux personnes massacrées. La scène de ce jour s’est déroulée au quartier Moursal, dans le 6ème arrondissement de la cité capitale. Plusieurs autres blessés ont été enregistrés.

Cette situation a entrainé l’arrêt de cours dans les établissements de la ville. Par mesure de sécurité, les chefs d’établissements ont libéré les élèves. Les marcheurs n’entendent pas lâcher prise, malgré la répression des forces de maintien de l’ordre. L’on écoute entre autres, « c’est une marche pacifique », « nous voulons simplement rendre hommage à nos frères injustement massacrés », des slogans similaires se multiplient. D’un autre côte c’est l’hymne national qui est entonné. Ceux qui n’ont pas pu participer à la marche et les internautes, s’indignent sur la toile. Les images et vidéos de l’archevêque sont d’ores et déjà devenues virales.

Tchad : violence de Sandana, les populations exigent le départ des autorités qui ont les troupeaux

Pour rappel, le 10 février dernier, 12 habitants du village Sandana, dans la province du Moyen Chari ont été tués par balles, par un éleveur.

Tchad : l’Unesco remet les clés de trois véhicules au ministère de l’Education nationale

Le ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, Kosmadji Merci, a reçu le lundi 14 février 2022, une délégation de l’UNESCO, conduite par le directeur du Bureau International de l’Education, M. Yao Ydo.

Les échanges ont porté sur les projets de l’UNESCO qui sont réalisés, en cours de réalisation ou à réaliser. Il était aussi question de présenter au ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, le nouveau directeur de l’Afrique Centrale, Paul Courtière. L’UNESCO et le ministère de l’Education Nationale et de la Promotion Civique ont réaffirmé leur volonté à entretenir leur franche collaboration pour la bonne marche de l’éducation au Tchad. Ainsi, dans le cadre du Projet de Renforcement de l’Education et de l’Alphabétisation au Tchad (PREAT), le directeur du Bureau International de l’Education, YAO YDO a remis au chef de département de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, les clés de trois véhicules

Tchad-Covid19 : le bilan hebdomadaire présente 22 cas positifs

Le bilan hebdomadaire de la situation épidémiologique, fait état d’une baisse significative. La mise à jour a été publiée le 14 février 2022, par la Coordination nationale des actions de lutte contre le Covid-19.

D’après le bilan de la semaine dernière, 1765 échantillons ont été analysés sur l’ensemble du pays. Parmi lesquels, 22 cas sont confirmés.  Les nouveaux cas sont repartis comme suit, N’Djamena 16, Logone Oriental 1, Moyen-Chari 1, Batha 3 et Hajder Lamis 1.

Aucun décès enregistré, et 113 malades sous traitement.
Le nombre des cas confirmés depuis le 19 mars 2020 est de 7236 répartis dans 22 provinces dont 190 décès.