Tchad : restitution des biens immobiliers des politico-militaires, il est demandé aux ayants droits de se présenter

La commission du Recensement et de la Restitution des biens immobiliers appartenant à des politico-militaires, demande aux ayants droits de se présenter avec des munis des pièces justificatives.

Installé le 03 janvier 2022,la commission du Recensement et de la Restitution des biens immobiliers appartenant à des politico-militaires est à pied d’œuvre. Dans un communiqué du 06 janvier, elle donne les directives à suivre pour rentrer en possession des biens immobiliers des politico-militaires.

La commission ad hoc demande à toute personne, ayants droits, ou proches des victimes de biens immobiliers saisis ou occupés, de se présenter ou de faire parvenir leurs requêtes à la permanence de la Commission ad hoc sise au quartier Béguinage, dans les anciens locaux du Cadre National du Dialogue Politique (CNDP), munis des pièces justificatives.

Elle demande également aux occupants des biens immobiliers qui leurs sont affectés par l’État de se rapprocher d’elle pour des dispositions pratiques d’accompagnement à prendre.

Tchad : la police sanitaire commence à déguerpir les vendeurs illégaux de médicaments

Déguerpissement des sites de vente illégale de médicament, le ministère de la Santé passe à l’acte.  Une opération de supervision et de contrôle des sites de vente de produits pharmaceutiques douteux a démarré ce 06 janvier 2021.

Deux jours après la publication de la note circulaire relative à l’installation anarchique des points de vente des médicaments et autres produits pharmaceutiques d’origine douteuse vendus hors normes par des personnes non qualifiées dans la ville de Ndjamena et plus précisément aux alentours des établissements sanitaires, une opération de supervision et de contrôle de ces sites a été effectuée ce jeudi 06 janvier 2022.

L’équipe était sur le terrain pour aussi se rendre compte de la mise en application de cette note circulaire. L’équipe est composée de la direction générale de la pharmacie, du médicament et des laboratoires, de la police sanitaire, de la police municipale et de la Gendarmerie Nationale. Elle est conduite par le Directeur General de la pharmacie, du médicament et des laboratoires Dr Alsadick Haroun Abdallah. Cette descente dans les différents points de vente consiste à faire déguerpir tous les sites de vente illégale de ces produits.

Tchad : vente illégal de médicaments, le ministre de la Santé rappelle à l’ordre

Le coordonnateur de la police sanitaire du ministère de la santé publique et de la solidarité nationale Hissein Palet Baimokreo a dit que le ministère a élaboré des textes interdisant la vente illicite des produits pharmaceutiques et ces textes ne sont pas respectés par les concitoyens, c’est pourquoi les autorités sanitaires ont décidé d’effectuer cette opération de grande envergure.

Tchad : après une visite inopinée, le ministre de la Santé constaté que jusqu’à 8h les bureaux sont fermés

Le ministre de la Santé publique a effectué une visite inopinée ce 6 janvier 2022 la direction des ressources humaines et de la formation. La rencontre fait suite à une réunion tenue la veille avec le personnel.

La visite inopinée visait à se rse rendre compte de l’effectivité du fonctionnement de la direction des ressources humaines et de la formation. Le ministre a choisi le jour du renseignement pour effectuer cette visite. Dr Abdoulaye Sabre Fadoul a fait le tour des différents bureaux. La plus part des bureaux sont hermétiquement fermés. Quelques rares chefs de services sont présents.

Le ministre a trouvé anormal qu’à 08heures certains bureaux sont encore fermés. Des instructions fermes ont été données aux responsables en charge de la direction des ressources humaines et de la formation pour faire respecter les horaires de travail, le délai dans le traitement des dossiers et d’instaurer un suivi rigoureux et régulier.

Tchad : une grève sèche et illimitée déclenche à la Faculté de médecine d’Abéché

A la faculté de médecine de l’Université Adam Barka d’Abéché, les étudiants ont déclenché une grève sèche et illimitée depuis le 04 janvier 2021.

Les élèves médecins ont annoncé l’arrêt des cours et toutes autres activités à travers un point de presse. Pour cause, les sanctions portant annulation du semestre 2 infligées à quatre de leurs camarades. Les personnes sanctionnées par l’administration de l’université auraient manifesté en soutien aux étudiants arrêtés à l’université de N’Djamena. L’autre motif est l’agression d’un cadre de l’institution universitaire par un étudiant.

Les étudiants ont nié tous ces faits au cours du point de presse. Pour eux, les quatre camarades subis des sanctions injustes. Ils disent avoir, à travers une note adressée à l’administration, de résoudre la situation de leurs camarades. Ils regrettent que les autorités universitaires n’aient pas donné de suite.

Les étudiants en médecine ont donc décidé de faire recours au gouverneur de la province du Ouaddaï et au délégué sanitaire.  Les apprenants sont catégoriques, les cours ne reprendront pas avant la réhabilitation des quatre sanctionnés.

Tchad : la 13ème assemblée générale du CORAF annoncée à N’Djamena

Du 25 au 27 janvier 2022, N’Djamena abritera la 13ème session ordinaire de l’assemblée générale de Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricole (CORAF).

L’annonce a été fait au cours du point de presse de la ministre en charge de la culture, Kamougué née Dené Assoum. La 13ème assemblée générale sera placée sous le thème : « Accroître la présence du CORAF en Afrique centrale pour une meilleure prise en compte des besoins en recherche et développement agricoles. »

« Après plusieurs années d’actions, l’on se rend compte de la faible présence du CORAF ici en Afrique centrale. Pourtant, cette organisation est créée il y a presque 40 ans. Il y a donc lieu ici de se poser de vraies questions ; pourquoi le CORAF est-il faiblement représenté ici en Afrique centrale ?», s’est interrogée la ministre. Elle promet après, son interrogation, de donner le meilleur d’elle pour le CORAF prenne son envol en          Afrique centrale après 40 ans d’existence.

Il est important de rappeler que, Le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles, est une association internationale à but non lucratif regroupant les systèmes nationaux de recherche agricole de 23 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Tchad : deux policiers révoqués avec suspension des droits et pension

Au terme d’un décret rendu public le 05 décembre 2021, deux fonctionnaires de police sont révoqués. Avec pour motif, manquements aux obligations professionnelles.

Il s’agit entre autres de Dingammadji Beral, Inspecteur Principal de Police, Matricule: 36936 et Abdallah Wardougou kebir, Gardien de la paix, Matricule: 133243. Les deux sont révoqués avec suspension des droits à pension, pour manquement à leurs obligations professionnelles.

Le gardien de la paix Wardougou Kebir, serait le policier qui aurait traité de façon inhumain un mineur. Le policier accusait sa victime d’avoir volé son argent estimé à sept millions de FCFA. Des organisations de droits de l’Homme et de protection de l’enfance ont dénoncé cet acte. Des voix sont montées pour demander de sanctionner l’homme en tenue.

L’inspecteur quant est rattrapé de ses actes d’escroquerie auprès des populations.

Tchad : vers la création d’un projet de loi sur la protection des droits des travailleurs migrants

Un Comité Technique Interministériel chargé de l’Élaboration d’un Projet de Loi, portant Protection des Droits de Travailleurs Migrants et les membres de leurs Familles est créé.

Ledit comité a été créé par un arrêté du Premier ministre, Pahimi Padacké Albert. Les missions du Comité seront entre autres de :

  • Formuler et exécuter un plan d’action notamment, l’élaboration d’un projet de Loi sur la protection des Droits de travailleurs migrants et les membres de leurs familles;
  • Organiser un atelier de validation et des sessions de sensibilisation et de vulgarisation sur la protection des Droits de travailleurs migrants et les membres de leurs familles au niveau national pour une appropriation efficace, y compris la traduction de l’instrument.

Ci-dessous, les noms et postes des membres du Comité :

  • Président: le Secrétaire Général du ministère en charge de l’Administration du Territoire :
  • 1er vice – président : le Secrétaire Général du ministère en charge des Affaires Étrangères ;
  • 2ème vice – président : le Secrétaire Général du Ministère en charge de la Justice :
  • 3ème vice – président : le Secrétaire Général du ministère en charge de la Fonction Publique ;
  • 1er Rapporteur : le Coordonnateur Général de la Cellule de la Législation Bilingue et des Conseils / SGG ;
  • 2ème Rapporteur : un Représentant de l’Organisation Internationale pour les Migrations ( OIM ) ;
  • 3ème Rapporteur : un Représentant de la Commission Nationale d’Accueil , de Réinsertion des Réfugiés et des Rapatriés ( CNARR ) ;
  • Membres :
  • un Représentant du Conseiller Juridique à la Présidence ;
  • un Représentant du conseiller Juridique à la Primature ;
  • un Représentant de la Commission Nationale d’Accueil , de Réinsertion des Réfugiés et Rapatriés ( CNARR ) ;
  • un Représentant de l’Organisation Internationale pour les Migrations ( OIM ) ;
  • le Conseiller aux Affaires Juridiques du Ministère en charge des Affaires Étrangères ;
  • le Directeur en charge de la Législation du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation ;
  • le Directeur en charge de la Législation au ministère de la Sécurité Publique et de l’Immigration ;
  • le Coordonnateur auprès du Secrétariat Général de la Primature ;
  • le Directeur en charge de la Législation au Ministère en charge de la Justice ;
  • le Directeur en charge de la Législation au Ministère en charge de la Fonction Publique :
  • un Représentant du Ministère en charge de la Femme ;
  • un Représentant de l’Office National pour la Promotion de l’Emploi ( ONAPE ) ;
  • un Représentant du Collectif des Associations de Défense des Droits de l’Homme.

Le Comité Technique Interministériel dispose d’un délai de trois mois pour soumettre son rapport au Premier Ministre, Chef du Gouvernement.

Can Cameroun 2021-Coching : les entraîneurs locaux ont la cote

Pour la première fois depuis 1965, 2/3 des entraîneurs africains sont à la tête des équipes engagées à une Coupe d’Afrique des nations de football.

Révolution. 16 des 24 sélectionneurs à la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations de football sont africains. Une grande première depuis 50 ans. Il s’agit d’un revirement significatif en faveur des locaux, qui ont longtemps été éclipsés par les entraîneurs étrangers d’Europe et d’Amérique du Sud lors des phases finales de Can. Les fameux « sorciers blancs » sont en chute libre.

Le fait que le Sénégal et l’Algérie, les deux premières équipes africaines au classement Fifa,  soient entraînés par des nationaux a certainement influencé le choix des sélectionneurs sur le continent ces derniers temps.  Mieux, Aliou Cissé, au Sénégal et Djamel Belmadi en Algérie, ont réussi à hisser leur équipe respective à la dernière édition de la Can en Egypte. Une édition remportée par les Fennecs.

Lors de cette phase finale en Égypte en 2019, 15 des 24 entraîneurs étaient étrangers. En 2015 en Guinée équatoriale, seuls trois des 16 finalistes avaient des locaux à leur tête. La phase finale de 2002 au Mali a été la dernière fois où il y a eu plus d’entraîneurs africains que d’étrangers, mais à l’époque, sur un terrain de 16 équipes, il y avait une répartition presque égale avec neuf Africains et sept expatriés.

Depuis 1965 en Tunisie, où les six équipes sur huit étaient dirigées par des locaux, il n’y a jamais eu un tel pourcentage d’entraîneurs africains, dans ce qui sera considéré comme un vote de confiance dans le talent local.

Des pays comme le Burkina Faso, la Guinée équatoriale, Mali, et tout récemment la Guinée et le Nigéria, dont les dernières participations à la phase finale avaient été confiées à un entraîneur étranger, ont changé d’approche et opté pour des locaux.

Le débat sur le manque d’opportunités pour les entraîneurs africains dans leur propre pays a longtemps, fait couler encres et salives. Certains observateurs pensent que les fédérations africaines ont tendance à privilégier les étrangers puisqu’ils sont jugés, à priori, plus expérimentés et compétents.

D’autres pensent que le statut des entraîneurs africains est encore faible et qu’ils ne bénéficient pas du même respect de la part des joueurs qu’un entraîneur étranger.

Sur les 32 éditions passées de la Can, seuls six ont vu des entraîneurs africains dominer. Il y a eu huit tournois où la répartition était égale, mais 18 où les entraîneurs non africains étaient en majorité sur le banc. Ce chiffre inclut les sept dernières éditions, qui remontent à 2008. Cette fois-ci, du 9 janvier au 6 février, au Cameroun,  seulement 8 expatriés, sur 24, iront à la conquête du trophée.

Emile Zola Ndé Tchoussi

Liste des 24 sélectionneurs de la Can Cameroun 2021

Algérie : Djamel Belmadi (Algérie)

Burkina Faso : Kamou Malo (Burkina Faso)

Cameroun : Antonio Conceição (Portugal)

Cap-Vert : Pedro Leitão (Cap-Vert)

Comores : Amir Abdou (Comores)

Côte d’Ivoire : Patrice Beaumelle (France)

Egypte : Carlos Queiroz (Portugal)

Ethiopie : Wubetu Abate (Ethiopie)

Gabon : Patrice Neveu (France)

Gambie : Tom Saintfiet (Belge)

Ghana : Milovan Rajevac (Serbie)

Guinée : Kaba Diawara (Guinée)

Guinée-Bissau : Baciro Candé (Guinée-Bissau)

Guinée Equatoriale : Rodolfo Bodipo (Guinée Equatoriale)

Malawi : Meke Mwase (Malawi)

Mali : Mohamed Magassouba (Mali)

Maroc : Vahid Halilhodzic (Bosnie Herzégovine)

Mauritanie : Didier Gomes (France)

Nigéria : Augustine Eguavoen (Nigéria)

Sénégal : Aliou Cissé (Sénégal)

Sierra Leone : John Keister (Sierra Leone)

Soudan : Burhan Tiya (Soudan)

Tunisie : Mondher Kebaier (Tunisie)

Zimbabwe : Norman Mapeza (Zimbabwe)

Tchad : vente illégal de médicaments, le ministre de la Santé rappelle à l’ordre

Le ministre de la Santé publique va de nouveau en guerre contre la commercialisation illégale des produits pharmaceutiques. Abdoulaye Sabre Fadoul demande aux auteurs de déguerpir

« Il m’a été donné de constater avec regret, l’installation anarchique des points de vente des médicaments et autres produits pharmaceutiques d’origine douteuse », s’offusque le ministre. Il regrette que ces produits soient soumis à des conditions ne respectant pas les normes. Bien encore,  cela se fait par des personnes « non qualifiées » dans la ville de N’Djamena et plus précisément aux alentours des établissements de santé.

Le patron de la santé regrette que, en plus de la violation des textes en matière de la Pharmacie qu’il constitue, expose la population à des : « produits contrefaits ».

Le ministre de la Santé publique rappelle que : « toute vente des produits de santé et l’exercice de la profession pharmaceutique sans l’autorisation préalable du Ministère de la Santé Publique sont répréhensibles par les textes, relatifs à la pharmacie. Et de la profession. »

Tchad : une quantité importante de faux médicaments saisie à N’Djamena

Par conséquent, il est demandé à tous ces vendeurs illégaux de déguerpir sans délai des sites anarchiquement occupés, sur les devantures des hôpitaux et autres structures de santé. Les contrevenants s’exposent à la dure application de la loi.

Tchad : les médecins intégrés à titre exceptionnel poursuivent la grève

Le collectif des médecins intégrés à titre exceptionnel entend poursuivre la grève jusqu’au paiement intégral des rappels de salaire. Ils le fait savoir dans un communiqué de presse le 4 janvier 2021

Depuis le 28 décembre 2021, les médecins intégrés à titre exceptionnel en 2019 ont émis un mot d’ordre de grève. Ces spécialistes de la santé réclament le paiement intégral des arriérés de salaire. Ils font savoir qu’un début de payement a eu lieu le 30 décembre mais plus de 200 médecins n’ont pas reçu leurs rappels jusqu’à présent. Ce, malgré la promesse de tout régulariser au plus tard le 31 décembre 2021.

C’est alors qu’à l’issue de l’assemblée générale du 31 décembre 2021, le collectif a décidé de poursuivre la grève jusqu’au payement intégral des arriérés de salaire. Les médecins intégrés à titre exceptionnel entendent reprendre du service dès que le dernier des leurs aura perçu l’intégralité du salaire.

Le collectif met les autorités en garde contre, les éventuelles menaces à l’endroit des médecins qui réclament ce qui leur revient de droit.