Tchad : vers la création d’un projet de loi sur la protection des droits des travailleurs migrants

Un Comité Technique Interministériel chargé de l’Élaboration d’un Projet de Loi, portant Protection des Droits de Travailleurs Migrants et les membres de leurs Familles est créé.

Ledit comité a été créé par un arrêté du Premier ministre, Pahimi Padacké Albert. Les missions du Comité seront entre autres de :

  • Formuler et exécuter un plan d’action notamment, l’élaboration d’un projet de Loi sur la protection des Droits de travailleurs migrants et les membres de leurs familles;
  • Organiser un atelier de validation et des sessions de sensibilisation et de vulgarisation sur la protection des Droits de travailleurs migrants et les membres de leurs familles au niveau national pour une appropriation efficace, y compris la traduction de l’instrument.

Ci-dessous, les noms et postes des membres du Comité :

  • Président: le Secrétaire Général du ministère en charge de l’Administration du Territoire :
  • 1er vice – président : le Secrétaire Général du ministère en charge des Affaires Étrangères ;
  • 2ème vice – président : le Secrétaire Général du Ministère en charge de la Justice :
  • 3ème vice – président : le Secrétaire Général du ministère en charge de la Fonction Publique ;
  • 1er Rapporteur : le Coordonnateur Général de la Cellule de la Législation Bilingue et des Conseils / SGG ;
  • 2ème Rapporteur : un Représentant de l’Organisation Internationale pour les Migrations ( OIM ) ;
  • 3ème Rapporteur : un Représentant de la Commission Nationale d’Accueil , de Réinsertion des Réfugiés et des Rapatriés ( CNARR ) ;
  • Membres :
  • un Représentant du Conseiller Juridique à la Présidence ;
  • un Représentant du conseiller Juridique à la Primature ;
  • un Représentant de la Commission Nationale d’Accueil , de Réinsertion des Réfugiés et Rapatriés ( CNARR ) ;
  • un Représentant de l’Organisation Internationale pour les Migrations ( OIM ) ;
  • le Conseiller aux Affaires Juridiques du Ministère en charge des Affaires Étrangères ;
  • le Directeur en charge de la Législation du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation ;
  • le Directeur en charge de la Législation au ministère de la Sécurité Publique et de l’Immigration ;
  • le Coordonnateur auprès du Secrétariat Général de la Primature ;
  • le Directeur en charge de la Législation au Ministère en charge de la Justice ;
  • le Directeur en charge de la Législation au Ministère en charge de la Fonction Publique :
  • un Représentant du Ministère en charge de la Femme ;
  • un Représentant de l’Office National pour la Promotion de l’Emploi ( ONAPE ) ;
  • un Représentant du Collectif des Associations de Défense des Droits de l’Homme.

Le Comité Technique Interministériel dispose d’un délai de trois mois pour soumettre son rapport au Premier Ministre, Chef du Gouvernement.

Can Cameroun 2021-Coching : les entraîneurs locaux ont la cote

Pour la première fois depuis 1965, 2/3 des entraîneurs africains sont à la tête des équipes engagées à une Coupe d’Afrique des nations de football.

Révolution. 16 des 24 sélectionneurs à la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations de football sont africains. Une grande première depuis 50 ans. Il s’agit d’un revirement significatif en faveur des locaux, qui ont longtemps été éclipsés par les entraîneurs étrangers d’Europe et d’Amérique du Sud lors des phases finales de Can. Les fameux « sorciers blancs » sont en chute libre.

Le fait que le Sénégal et l’Algérie, les deux premières équipes africaines au classement Fifa,  soient entraînés par des nationaux a certainement influencé le choix des sélectionneurs sur le continent ces derniers temps.  Mieux, Aliou Cissé, au Sénégal et Djamel Belmadi en Algérie, ont réussi à hisser leur équipe respective à la dernière édition de la Can en Egypte. Une édition remportée par les Fennecs.

Lors de cette phase finale en Égypte en 2019, 15 des 24 entraîneurs étaient étrangers. En 2015 en Guinée équatoriale, seuls trois des 16 finalistes avaient des locaux à leur tête. La phase finale de 2002 au Mali a été la dernière fois où il y a eu plus d’entraîneurs africains que d’étrangers, mais à l’époque, sur un terrain de 16 équipes, il y avait une répartition presque égale avec neuf Africains et sept expatriés.

Depuis 1965 en Tunisie, où les six équipes sur huit étaient dirigées par des locaux, il n’y a jamais eu un tel pourcentage d’entraîneurs africains, dans ce qui sera considéré comme un vote de confiance dans le talent local.

Des pays comme le Burkina Faso, la Guinée équatoriale, Mali, et tout récemment la Guinée et le Nigéria, dont les dernières participations à la phase finale avaient été confiées à un entraîneur étranger, ont changé d’approche et opté pour des locaux.

Le débat sur le manque d’opportunités pour les entraîneurs africains dans leur propre pays a longtemps, fait couler encres et salives. Certains observateurs pensent que les fédérations africaines ont tendance à privilégier les étrangers puisqu’ils sont jugés, à priori, plus expérimentés et compétents.

D’autres pensent que le statut des entraîneurs africains est encore faible et qu’ils ne bénéficient pas du même respect de la part des joueurs qu’un entraîneur étranger.

Sur les 32 éditions passées de la Can, seuls six ont vu des entraîneurs africains dominer. Il y a eu huit tournois où la répartition était égale, mais 18 où les entraîneurs non africains étaient en majorité sur le banc. Ce chiffre inclut les sept dernières éditions, qui remontent à 2008. Cette fois-ci, du 9 janvier au 6 février, au Cameroun,  seulement 8 expatriés, sur 24, iront à la conquête du trophée.

Emile Zola Ndé Tchoussi

Liste des 24 sélectionneurs de la Can Cameroun 2021

Algérie : Djamel Belmadi (Algérie)

Burkina Faso : Kamou Malo (Burkina Faso)

Cameroun : Antonio Conceição (Portugal)

Cap-Vert : Pedro Leitão (Cap-Vert)

Comores : Amir Abdou (Comores)

Côte d’Ivoire : Patrice Beaumelle (France)

Egypte : Carlos Queiroz (Portugal)

Ethiopie : Wubetu Abate (Ethiopie)

Gabon : Patrice Neveu (France)

Gambie : Tom Saintfiet (Belge)

Ghana : Milovan Rajevac (Serbie)

Guinée : Kaba Diawara (Guinée)

Guinée-Bissau : Baciro Candé (Guinée-Bissau)

Guinée Equatoriale : Rodolfo Bodipo (Guinée Equatoriale)

Malawi : Meke Mwase (Malawi)

Mali : Mohamed Magassouba (Mali)

Maroc : Vahid Halilhodzic (Bosnie Herzégovine)

Mauritanie : Didier Gomes (France)

Nigéria : Augustine Eguavoen (Nigéria)

Sénégal : Aliou Cissé (Sénégal)

Sierra Leone : John Keister (Sierra Leone)

Soudan : Burhan Tiya (Soudan)

Tunisie : Mondher Kebaier (Tunisie)

Zimbabwe : Norman Mapeza (Zimbabwe)

Tchad : vente illégal de médicaments, le ministre de la Santé rappelle à l’ordre

Le ministre de la Santé publique va de nouveau en guerre contre la commercialisation illégale des produits pharmaceutiques. Abdoulaye Sabre Fadoul demande aux auteurs de déguerpir

« Il m’a été donné de constater avec regret, l’installation anarchique des points de vente des médicaments et autres produits pharmaceutiques d’origine douteuse », s’offusque le ministre. Il regrette que ces produits soient soumis à des conditions ne respectant pas les normes. Bien encore,  cela se fait par des personnes « non qualifiées » dans la ville de N’Djamena et plus précisément aux alentours des établissements de santé.

Le patron de la santé regrette que, en plus de la violation des textes en matière de la Pharmacie qu’il constitue, expose la population à des : « produits contrefaits ».

Le ministre de la Santé publique rappelle que : « toute vente des produits de santé et l’exercice de la profession pharmaceutique sans l’autorisation préalable du Ministère de la Santé Publique sont répréhensibles par les textes, relatifs à la pharmacie. Et de la profession. »

Tchad : une quantité importante de faux médicaments saisie à N’Djamena

Par conséquent, il est demandé à tous ces vendeurs illégaux de déguerpir sans délai des sites anarchiquement occupés, sur les devantures des hôpitaux et autres structures de santé. Les contrevenants s’exposent à la dure application de la loi.

Tchad : les médecins intégrés à titre exceptionnel poursuivent la grève

Le collectif des médecins intégrés à titre exceptionnel entend poursuivre la grève jusqu’au paiement intégral des rappels de salaire. Ils le fait savoir dans un communiqué de presse le 4 janvier 2021

Depuis le 28 décembre 2021, les médecins intégrés à titre exceptionnel en 2019 ont émis un mot d’ordre de grève. Ces spécialistes de la santé réclament le paiement intégral des arriérés de salaire. Ils font savoir qu’un début de payement a eu lieu le 30 décembre mais plus de 200 médecins n’ont pas reçu leurs rappels jusqu’à présent. Ce, malgré la promesse de tout régulariser au plus tard le 31 décembre 2021.

C’est alors qu’à l’issue de l’assemblée générale du 31 décembre 2021, le collectif a décidé de poursuivre la grève jusqu’au payement intégral des arriérés de salaire. Les médecins intégrés à titre exceptionnel entendent reprendre du service dès que le dernier des leurs aura perçu l’intégralité du salaire.

Le collectif met les autorités en garde contre, les éventuelles menaces à l’endroit des médecins qui réclament ce qui leur revient de droit.

Torture d’un jeune tchadien en Lybie : le Tchad réclame justice

Une vidéo de torture d’un jeune tchadien est devenue virale depuis quelques jours. Les tortionnaires réclament une rançon de 35 000.000 (trente-cinq millions) de FCFA pour sa libération.

La victime est un jeune tchadien qui s’appelle, Nassour Mahamat Ishak. Dans la vidéo on voit clairement qu’il subit des violences physiques et des menaces plus graves. Le ministère tchadien des Affaires Etrangères dit avoir suivi avec consternation cette vidéo macabre de torture humaine.

Bien plus, ces milices libyennes qui réclament une rançon de 35 000.000 (trente-cinq millions) de FCFA pour sa libération.

« Ces images horribles qui circulent sur les réseaux sociaux ne peuvent laisser personne insensible ».  Le gouvernement tchadien interpelle, la communauté internationale dans son ensemble par rapport au : «  traitement inhumain et dégradant que subissent les migrants africains sur le territoire libyen. »

Le Tchad condamne avec la plus grande fermeté cet acte barbare et, « demande aux autorités libyennes compétentes d’identifier et de traduire devant la justice les auteurs de cet acte ignoble d’un autre âge. »

« Le Gouvernement à travers le Ministère des Affaires Etrangères, de l’intégration Africaine et des Tchadiens de l’Etranger mettra tout en œuvre pour obtenir la libération de ce jeune tchadien pris en otage. » Peut-on lire dans le communiqué de presse.

Le gouvernement tchadien appelle au soutien et à la mobilisation de toutes les organisations régionales et internationales de défense des droits humains pour le sauver.

Tchad : un enfant d’environ 4 mois abandonné sur le site du Festival Dary

La scène se déroule le dimanche 05 janvier 2021 à la Place de la nation, où se déroule le Festival Dary. Une mère a abandonné son enfant d’environ 4 mois dans l’espace dédié à Café Royal.

La mère du nourrisson a ensuite disparu malgré l’alerte spontanément lancée. Au moment des faits, certains clients ont cru que la dame est l’une des serveuses du restaurant. Elle est entrée dans le restaurant et a simplement posé le bébé derrière un fauteuil.

Les témoignages d’une femme témoin de cet abandon : « la femme avait déposé l’enfant devant moi, c’était au salon du restaurant vip. J’étais en train de manger lorsqu’une jeune femme en lafaye hazaz blanc était entrée avec son enfant qu’elle avait détaché du dos et ensuite le déposer derrière les fauteuils du resto. Je croyais que c’était l’une des servantes du restaurant. Il y avait deux gars qui étaient aussi à côté de moi et ont vu la même scène ». Peut-on lire sur Tchadmédia

Après les multiples alertes en vain, l’enfant est mis à l’abri dans les loges des artistes au Festival Dary.

Tchad : le Premier ministre instruit au ministre de la Communication de garantir l’accès à toutes les formations politiques aux les médias publics

L’injonction a été donnée au ministre de la Communication dans la journée du jeudi 30 décembre 2021. Pour le Premier ministre, toutes les formations doivent avoir libre accès dans tous les médias publics du pays.

Dans sa note, Pahimi Padacké Albert dit se référer aux orientations du Président du Conseil Militaire de Transition. Le Premier ministre porte ainsi, la voix du numéro 1 actuel du Tchad pour s’adresser au ministre en charge de la Communication de faire respecter les textes relatifs à l’accès aux médias publics.

« Il vous est rappelé que la liberté d’expression est l’un des axes cardinaux de la construction d’un Etat de droit que tous les Tchadiens travaillent à bâtir », précise le patron du gouvernement. Pour ce faire, il vous est instruit, conformément aux textes en vigueur, de faire respecter l’accès libre et équitable aux médias publics à toutes les formations politiques.

« Il va de soi que le débat politique et la libre expression sont des vecteurs de maturité politique et gardiens de paix. » C’est en ces termes que le Premier ministre conclut son adresse.

Bien plus, il tient à l’observation stricte de la présente directive.

Tchad : l’ONAPE octroie de 127 millions de crédit à 73 jeunes handicapés

Des jeunes promoteurs vivant avec un handicap ont reçus des crédits destinés à financer différents projets. C’est un appui de l’ONAPE remis au cours d’une cérémonie organisée le 30 décembre 2021 à la Maison de la Femme.

L’Office National pour la Promotion de l’Emploi prend l’initiative d’accompagner les personnes vivant avec un handicap. C’est une enveloppe de 127 millions de FCFA destinée à la promotion de l’entrepreneuriat. Les 73 jeunes handicapés ont d’ores et déjà bénéficié d’une formation en technique d’élaboration et de gestion des projets. Ils sont entre autres, 13 déficients visuels, 05 sourds, 55 handicapés physiques. L’argent reçu permettra d’investir dans la transformation des produits locaux, l’artisanat, la culture maraîchère, la couture, les salons de coiffure entre autres.

Le représentant des bénéficiaires assure l’ONAPE de la volonté et de la bonne foi à rembourser les crédits. Il promet que cela se fera dans un délai raisonnable afin d’en faire bénéficier d’autres jeunes.

Conscient de la situation dans lesquelles sont plongés les jeunes, le Directeur général de l’ONAPE exhorte les jeunes à la culture de l’effort et de l’entrepreneuriat. Il rappelle que le PCMT axe sa politique sur le développement de l’entrepreneuriat de manière concrète par l’accompagnement et le financement des projets.

Tchad : le ministère de la Jeunesse et des Sports reçoit un don de 250 ballons

C’est une offre du Bureau de la Coordination du système des Nations Unies au Tchad. Il s’inscrit dans le cadre des Objectifs de Développement Durable au profit des délégations sportives.

C’est le Secrétaire Général du Ministère de la Jeunesse des Sports, M. Passalet Lazaki qui a réceptionné lesdits ballons. Le matériel a été apporté le 28 décembre 2021, du chargé de communication du Bureau de la Coordination du système des Nations Unies au Tchad. M. Dohou Pascal, a remis au total  250 ballons ODD (Objectifs de Développement Durable au profit des délégations sportives.

« Les objectifs de développement durable donnent la marche à suivre pour parvenir à un avenir meilleur et plus durable pour tous. Ils répondent aux défis mondiaux auxquels le monde est confronté ». Notamment ceux liés à la pauvreté, aux inégalités, au climat, à la dégradation de l’environnement, à la prospérité, à la paix et à la justice. Les objectifs sont interconnectés et, pour ne laisser personne de côté, il est important d’atteindre chacun d’entre eux, et chacune de leurs cibles, d’ici à 2030.

« C’est un réel plaisir pour moi de réceptionner ces ballons au nom du département ministériel de la jeunesse tchadienne. Ces ballons #ODD seront utilisés à bon escient. Nous remercions les Nations Unies pour cette marque de reconnaissance et de l’accompagnement sans relâche pour la cause de la jeunesse tchadienne », a déclaré M. Passalet Lazaki, Secrétaire Général du ministère en charge de la Jeunesse.

Tchad : recommandations issues du deuxième Forum national de la jeunesse

Les rideaux se sont refermés, le 29 décembre 2021, sur le Forum national de la jeunesse organisé à N’Djamena. Ci-dessous un aperçu des recommandations arrêtées et adressées au gouvernement.

1- Améliorer les conditions de la pratique des activités agro-sylvo-pastorales et halieutiques dans les provinces nécessiteuses
2- Accorder un quota spécifique aux jeunes dans les postes nominatifs et électifs (40%) ;
3- Renforcer la construction des infrastructures éducatives et culturelles et promouvoir le bilinguisme ;
4- Promouvoir le bilinguisme à travers la création des centres d’apprentissage dans toutes les provinces ;
5- Encourager la scolarisation des filles et leur maintien à l’école ;
6- Appliquer rigoureusement les textes en vigueur sur les mariages précoces et les Violences Basées sur le Genre (VBG);
7- Construire des infrastructures routières, socioéducatives, professionnelles, culturelles et sanitaires de qualité en lien avec les réalités locales et finaliser les chantiers publics dans toutes les provinces du Tchad ;
8- Renforcer les infrastructures hydrauliques dans les provinces prioritairement dans les zones arides ;
9- Faciliter l’accès des jeunes aux TIC à moindre coûts ;
10- Créer des espaces verts autour des ouadis et des zones arides pour freiner l’avancée du désert ;
11- Respecter le calendrier scolaire et académique ;
12- Bannir les recrutements des enfants dans l’armée ;
13- Renforcer les œuvres universitaires et la formation des formateurs dans les institutions de l’enseignement supérieur;
14- Signer des conventions avec les universités et grandes écoles des pays étrangers en vue de faciliter les études supérieures aux jeunes tchadiens ;
15- Vulgariser la Loi N°008/PR/2008 du 03 janvier 2008, instituant la charte des investissements de la République du Tchad ;
16- Confier la gestion des 30 milliards alloués à la jeunesse au ministère en charge de la jeunesse pour financer les projets des jeunes sans taux d’intérêt avec un mécanisme inclusif;
17- Renforcer le réseau électrique en installant le système solaire dans toutes les provinces en vue de favoriser le développement socioéconomique et culturel des jeunes ;
18- Augmenter le budget du Ministère en Charge de la Jeunesse et Mobiliser les ressources financières pour la mise en œuvre des documents stratégiques, notamment le Plan d’action quinquennal 2022 – 2026, de la Politique Nationale de la Jeunesse, le Plan d’action Triennal des secteurs jeunesse et sports, de l’Initiative 50 000 Emplois décents des jeunes, de la Cité de la Jeunesse et des Sports ainsi que de la Construction des Centres Multifonctionnels de la Jeunesse dans les 23 Provinces du Tchad ;
19- Poursuivre le processus d’intégration de 20.000 jeunes à la Fonction Publique sans discrimination, conformément à la promesse du feu Marechal du Tchad ;
20- Achever les Stades en cours de construction ;
21- Adopter une charte Nationale de la Jeunesse du Tchad ;
22- Créer un Observatoire National de la Jeunesse du Tchad ;
23- Accorder de places aux jeunes en vue de leur participation au Dialogue National Inclusif ;
24- Organiser un Forum National des Sports pour diagnostiquer les maux de notre sport et lui trouver des solutions durables ;
25- Élaborer et valider la Politique Nationale des Sports ;
26- Élaborer et valider la Politique Nationale des Loisirs ;
27- Favoriser l’insertion sociale, économique et culturelle des jeunes vivant avec un handicap ;
28- Renforcer la construire des Infrastructures Sportives dans les 23 Provinces pour accueillir des compétitions nationales et internationales;
29- Finaliser les réformes à l’INJS en vue de son arrimage au Système LMD en mettant un accent particulier sur le module entrepreneuriat ;
30- Engager la Réforme de l’ONAJES en mettant un accent particulier sur l’investissement dans le développement de la Jeunesse en rétrocédant directement les taxes dédiées et les droits d’assises dans son compte;
31- Mettre à la disposition de l’Agence Nationale de Volontariat du Tchad (ANVOL-T) des ressources financières conséquentes pour l’atteinte des missions assignées en lui affectant une ligne budgétaire ;
32- Mettre à la disposition des délégations provinciales des ressources financières nécessaires pour leurs fonctionnements et les doter des moyens roulants ;
33- Construire le siège du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Promotion de l’Entrepreneuriat ;
34- Relancer les championnats nationaux dans toutes les disciplines sportives en privilégiant les circuits de compétitions des jeunes ;
35- Relancer les Universiades (les Jeux Universitaires) ;
36- Augmenter la subvention accordée par le Ministère en Charge de la Jeunesse au Conseil National de la Jeunesse du Tchad (CNJT) et construire également le siège qui l’abrite ;
37- L’institutionnalisation du Conseil National de la Jeunesse du Tchad ;
38- Transformer le Palais du 15 janvier en Palais de la Jeunesse ;
39- Améliorer le système éducatif en mettant l’accent sur l’éducation civique et entrepreneuriale.

Des recommandations sont formulées à l’endroit des partenaires techniques et financiers :

40- Appuyer le Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Promotion de l’Entrepreneuriat dans la mise en œuvre des documents stratégiques, programmes et projets ;
41- Accompagner les organisations des jeunes dans la mise en œuvre de leurs projets d’insertion socio-économique.