Tchad : l’ENASTIC se dote de nouvelles stratégies pour développer le numérique

Du 17 au 18 novembre 2021, ont eu lieu les travaux de réflexion sur l’avenir et des perspectives l’Ecole Nationale Supérieure des Technologies de l’Information et de la Communication (ENASTIC).

Les travaux ont été menés par les cadres de l’ENASTIC et des experts venus d’ailleurs. Concrètement, il s’agissait d’analyser le modèle de fonctionnement de l’institution. Ensuite, diagnostiquer les maux qui minent le développement de sa formation continue. Et enfin, réviser les programmes de formation et surtout proposer des nouvelles filières.

Cet atelier a permis de dégager les forces et les faiblesses de lEnastic. Egalement de présenter des perspectives plus prometteuses. Les offres de formation doivent être adaptées au contexte actuel et futur de l’évolution technologique. C’est dans un élan qu’a réagi le ministre de la Fonction publique. « Le Gouvernement ne forme pas les étudiants pour directement travailler à la fonction publique. Tout dépend du besoin du gouvernement dans le marché de l’emploi. Je vous exhorte ainsi à promouvoir l’excellence, » s’est-il exprimé.

Le ministre de l’Enseignement supérieur renchérit : « toutes les institutions de la République s’inspirent ces derniers temps de l’utilisation des nouvelles technologies et de la communication pour leur épanouissement et que l’université virtuelle et l’ENASTIC restent les deux grands exemples de l’utilisation des TIC dans l’enseignement ».

Tchad-criminalité : des fouilles quotidiennes imposées dans établissements scolaires

Le ministère de l’Education nationale instruit des fouilles quotidiennes dans les établissements scolaires. Cette mesure fait suite aux violences et agressions dont sont victimes les enseignants et chefs d’établissements.

Depuis quelques semaines plusieurs enseignants sont victimes de meurtres dans les établissements scolaires. Un élève a poignardé à mort, un surveillant du lycée Toumaï, il y’a quelques jours. A côté de cela, le proviseur du lycée général de la paix est agressé dans la journée du 18 novembre par une personne non identifiée. L’agresseur a déchiré l’habit du chef d’établissement. Au lycée de Djari dans le 8ème arrondissement, 3 longs couteaux sont récupérés le même jour dans le cadre d’une fouille. Puis au Lycée de Diguel, un élève a agressé l’intendant. L’agresseur est actuellement en garde à vue.

Suite à ces différents actes de violence en milieux scolaires, le ministère de l’Education a pris des mesures. C’est dans ce cadre que le secretaire d’Etat à l’Education Nationale et à la Promotion Civique, M. Saleh Bourma a effectué une tournée dans certains établissements de N’Djamena. Il était accompagné des responsables syndicaux et du président de la Fenapet. La délégation a passé un message de paix et de non-violence en milieu scolaire.

L’équipe s’est respectivement rendue au lycée de Djari, au lycée de Diguel Est et au lycée de Paix. Il a été recommandé aux responsables d’établissement de procéder quotidiennement aux fouilles systématiques des élèves à l’entrée de leurs établissements.

Tchad : 44 arbitres formés par la Fédération tchadienne de handball

44 arbitres tchadiens formés du 11 au 17 novembre 2021 à N’Djamena. C’est une initiative de la Fédération tchadienne de handball

Cette formation a pris fin ce 17 novembre 2021 à l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS). Elle était animé par par l’expert Camerounais de la Zone 4 El hadji Ousman Elhadji. Les arbitres ont été soumis aux règles de jeux, le positionnement, la technique de course et la modulation du coup de sifflet.

Une satisfaction pour l’instructeur, M. Elhadj Oumarou Elhadj. Il a félicité les arbitres Tchadiens très réceptifs lors de cette formation. Une rencontre très amicale et riche échanges de connaissances a-t-il ajouté.

Selon le président de la Fédération, cette formation est une première dans l’histoire de son organisation. Il ajoute qu’il est fière de réaliser ce programme de formation des arbitres. Laquelle a regroupé autant des participants venus des provinces. Le patron de la fédération a souhaité la bienvenue à la performance grâce au travail qui se fera sur le terrain. Il est confiant de voir d’ici 2 ans les arbitres tchadiens officier les matchs internationaux.

Clôturant officiellement la formation, la Directrice des Sports de Haut Niveau Mme Assel Nemadji se dit comblée et croit aux hommes et femmes habillés en noir d’être à la hauteur de cette tâche.

Tchad : la CNDH s’insurge contre l’usage d’armes à feu à Faya Largeau

Des heurts ont éclaté à Faya Largeau le 17 novembre 2021, suite à l’interdiction à certains véhicules de circuler. Un mort et quelques blessés ont été enregistrés.

Dans un communiqué de ce 18 novembre, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), s’insurge contre cet état de fait. Dans sa note, le président de la commission revient sur les causes de l’incident. «  Dans la journée d’hier, le 17 novembre 2021, la population de Faya Largeau est sortie manifester pacifiquement. Elle a été accueillie par les forces de l’ordre qui a ouvert le feu faisant un mort et un blessé », regrette Djidda Oumar Mahamat.

La Commission Nationale des Droits de l’Homme rappelle aux forces de l’ordre interdiction stricte de l’usage des armes à feu lors des manifestations pacifiques.

Tchad : tout savoir sur les mouvements d’humeurs à Faya

Par ailleurs, La CNDH informe l’opinion nationale et internationale qu’une enquête sera ouverte pour situer la responsabilité des uns et des autres.

Tchad : la mission Pahimi recolte des financements à Bruxelles

Dans le processus de transition en cours, le Tchad fait recours aux partenaires techniques et financiers. Ainsi, Premier ministre de transition a conduit une équipe à Bruxelles du 16 au 17 novembre 2021. La délégation s’est entretenue avec des responsables de l’Union européenne à divers niveaux.

A l’issue de la mission, le premier ministre de transition, Pahimi Padacké Albert a pris l’initiative de faire un point. Il explique que, la tâche consistait à présenter les avancées du gouvernement de transition aux partenaires. Matérialisées par ces points essentiels, la mise en place des institutions transitaires, le pas vers le dialogue national inclusif. Aussi et surtout, mobiliser des financements auprès des partenaires qui veulent accompagner le Tchad. La délégation devait également rassurer les de la réussite de la transition.

Pour Pahimi Padacké Albert, les ressources doivent être collectés à temps utile. Car, « le Tchad qui connait une situation économique et financière difficile depuis 2015 à cause de la baisse des cours du pétrole, la diminution des recettes fiscales, son engagement dans la lutte contre le terrorisme au Sahel et les effets de la Covid-19, ne peut mobiliser à lui seul les ressources pour couvrir l’ensemble des charges liées à la transition. » D’où la nécessité du financement de divers partenaires.

Il fait savoir que, sur les 280 millions dédiés à la transition au Tchad, 100 millions seront alloués par l’Union européenne tant sur le plan de l’appui budgétaire que sur le plan de l’assistance technique pour lesquels des discussions vont être menées sur l’aspect technique. Dans les détails, cet argent permettra d’organiser le dialogue national inclusif, la participation des jeunes, des femmes, des politico-militaires et des corporations sociales du Tchad.

« J’ai beaucoup insisté sur le fait que la réussite du dialogue dictera les recommandations structurantes qui impacteront positivement la qualité de la nouvelle constitution ainsi que la tenue des élections libres, inclusives et transparentes, sollicités tant par les Tchadiens, que par nos partenaires, en vue de faire de la transition tchadienne un exemple de réussite en Afrique », précise le patron du gouvernement.

Tchad : tout savoir sur les mouvements d’humeurs à Faya

Depuis quelques jours des tensions montent entrent autorités et civiles à Faya, dans la province du Borkou. Tout est parti d’une décision du gouverneur, interdisant aux véhicules similaires à ceux de l’armée de circuler.

Le 12 novembre 2021, le maire de la ville de Faya a exigé que tous les véhicules de marque Toyota soient peints de blanc. Ceci pour des raisons sécuritaires. Notamment pour que les véhicules ne soient pas confondus à ceux des militaires. Dans sa note, le maire précise qu’il agit sous instruction du gouverneur de la province. Un délai d’un mois a dès lors été accordé aux personnes directement concernés pour refaire la peinture du véhicule. Sauf que, le même jour, la décision est entrée vigueur et les forces de l’ordre ont commencé à saisir les véhicules.

Mécontents du non-respect du délai fixé par le maire, les usagers ont dans un premier temps, procédé à la fermeture des marchés. S’en suivent les manifestations. Les populations réclament la restitution immédiate des véhicules confisqués et le départ du gouverneur. Les manifestations ont continué toute la journée du 17 novembre. Des tirs à balles réelles ont mortellement atteint un manifestant. Des blessés ont également été enregistrés. Les habitants sont catégoriques, ‘’le maire doit partir’’.

Tchad : au moins deux blessés dans les manifestations des étudiants à Abéché

Un communiqué du secrétaire général de la province, Pargue Dieudonné Jacques, en date du 17 novembre vient contredire le maire et soulève une autre polémique. D’après ce dernier, le contrôle des véhicules concerne uniquement les véhicules sans pièces. Il botte en touche l’information selon laquelle, le contrôle est relatif au rafle des véhicules à vitres teintées et des couleurs similaires aux véhicules militaires. Le SG également note qu’il vient au nom du gouverneur.

Malgré la clarification, la population exige le départ du gouverneur de la province du Borkou, Ismat Issack. Les manifestations se poursuivent.

Tchad : un lieutenant radié des effectifs de l’armée pour haute trahison

C’est la substance du décret présidentiel tombé dans la soirée du mercredi 17 novembre 2021. Il s’agit du lieutenant, Mahamat Abakar Ousmane, il est cassé au grade de soldat 2ème classe avant d’être radié.

Une énième radiation dans les rangs des Forces de défense et de sécurité au Tchad. Par Décret N°799/PCMT/MDPCCDNACVG/2021 du 17 novembre 2021, le Lieutenant Mahamat Abakar Ousmane ID: 07004104 est cassé au grade de soldat de 2ème Classe, et radié du contrôle des effectifs des Forces de Défense et de Sécurité pour haute trahison. Cette décision du président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby Itno est tombée dans la soirée du 17 novembre.

Tchad : 4 officiers de la GNNT radiés de l’armée pour haute trahison

L’intéressé n’aura droit ni à la pension et à la solde de réforme, ni à une quelconque prime d’indemnité compensatrice.

 

Tchad : suspension du président de l’université Adam Barka d’Abéché

Suite aux revendications des enseignants et chercheurs du supérieur, le président de l’université Adoum Barka d’Abéché est suspendu de ses fonctions dès ce 17 novembre 2021.

Le gouverneur de la province du Ouaddaï suspend le Pr Mahamat Seïd Ali, de ses fonctions à Abéché. Il a été décidé que de façon provisoire, il n’est plus le président du Conseil d’administration de l’université Adam Barka d’Abéché. Cette décision fait suite à la grève sèche et illimitée des enseignants et chercheurs qui ont exigé son départ. Aussi de la manifestation des étudiants ce jour.

En effet, le 12 novembre 2021, les enseignants de la section SYNECS d’ Abéché ont entamé une grève sèche et illimitée. Ils exigent, le départ immédiat et sans délai du président de l’UNABA, Mahamat Seid. Pour le SYNECS, il est le seul obstacle à l’application des revendications des enseignants de ladite université. Le syndicat a également demandé un audit.

Et ce matin, les étudiants également ont manifesté pour demander la reprise des cours. Deux apprenants ont été blessés et une dizaine arrêtés. Quelques heures plus tard, apparait la note officielle, suspendant le président de l’UNABA.

Tchad : interdiction de la marche de deux organisations de la société civile

Le ministre de la Sécurité publique interdit la marche de la LTDH et de l’UST prévue le 20 novembre 2021. Il recommande aux forces de maintien de l’ordre de veiller à l’application de cette mesure.

Un arrêté du 17 novembre 2021, du ministre de la Sécurité publique, Souleymane Abakar Adam, interdit la marche interdit, marche de la LTDH et de l’UST. Le ministre estime que cette manifestation viole les closes du communiqué n° 041/PCMT/PM/MSPI/DGM/2021 du 07 mai 2021.

Le document du ministre présente deux motifs :

  1. Défaut de qualité du signataire de la Lettre d’Information au nom de la LTDH
  2. Absence d’une demande régulière d’Autorisation de Marche ou de Manifestation Publique.

Les directeurs généraux de la  Police Nationale (DGPN), de la Gendarmerie Nationale (DGGN) ; le Commandant la Garde Nationale et Nomade du Tchad (Com/GNNT) et les Gouverneurs des Provinces sont chargés de l’exécution de la décision.

Tchad : au moins deux blessés dans les manifestations des étudiants à Abéché

Les étudiants de l’université Adam Bakar d’ Abéché (UNABA), ont manifesté dans la matinée du 17 novembre 2021. Ils réclament la reprise des cours.

Depuis quelques jours, les enseignants et chercheurs de de la section SYNECS l’université d’Abéché demandent le départ du président de l’institution. Car pour eux, il représente le seul obstacle à l’application de leurs revendications. Ils ont d’ailleurs exigé un audit et décrété une grève sèche et illimitée.

Ce jour, plusieurs étudiants ont manifesté pour réclamer la reprise de cours. La police est intervenue pour disperser les manifestants qui ont pris d’assaut l’université. Pendant la dispersion, deux manifestants ont été blessé, dont un cas grave, renseigne une source présente sur les lieux. Certains étudiants ont également été arrêtés au cours de cette manifestation. On cite entre autres, le coordinateur de l’UNET section UNABA arrêté avec 10 autres étudiants.

Avec cette situation, désormais deux points de revendications sont en cours à l’UNABA. Les enseignants demandent le départ du président de l’université et un audit. Les étudiants quant à eux réclament la libération de leurs camarades arrêtés pendant la manifestation et la reprise imminente des cours.