Gabon : Oligui Nguema candidat à l’élection présidentielle du 12 avril

Le général Oligui Nguema qui a renversé Ali Bongo annonce officiellement sa candidature à la prochaine élection présidentielle au Gabon. Il a fait la déclaration au cours de la célébration de ses 50 ans le lundi 03 mars 2025.

Ce n’est plus un suspens, le président de la transition a officiellement annoncé sa candidature. Né le 03 mars 1975 à Ngouoni au Gabon, le général Oligui Nguema intègre en 1997, l’Académie royale militaire de Meknès au Maroc pour une formation militaire et universitaire. Il est nommé à la tête de la Garde Républicaine en 2020. Le 30 août 2023, il renverse avec son collège des soldats, l’ex-président Ali Bongo. Et va être désigné à la tête du Comité de transition et de restauration des institutions.

Il prête serment le 4 septembre 2023, et devient alors le président de transition au Gabon. Son gouvernement est composé à la fois des civils et des militaires, renforcé par la mise en application d’une gestion plus transparente des ressources publiques, des audits d’institutions pour lutter contre la corruption et des mesures sociales adoptées pour améliorer les conditions de vie des gabonais.

Il entre dans la course de la présidentielle avec 20 autres candidats à l’instar de Jean Rémy Yama, Daniel Mengara, Gninga Chaning, Marion Minstsa, Joseph Essingone, Steeve Ilahou, Marc-Ulrich Malekou et biens d’autres.

 

Le tchadien Moussa Saleh Batraki à la tête de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique

L’ancien ministre du Plan du Tchad, a été élu secrétaire général de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) le 25 février 2025 à Bruxelles.

 

Dès le 1er avril 2025, le Tchad prend les rênes de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique avec l’élection récente de Moussa Saleh Batraki. L’organisation qui regroupe 79 pays a porté son dévolu sur l’ancien membre du gouvernement tchadien.

« Ces brillantes élections, obtenues à l’issue d’un processus rigoureux, viennent couronner le mérite et la compétence de ces éminentes personnalités tchadiennes, tout en confirmant le rayonnement diplomatique du Tchad sur la scène internationale», se réjouit le Mouvement Patriotique du Salut.

Le MPS salue ces succès diplomatiques qui témoignent de la reconnaissance du leadership tchadien dans les instances internationales et réaffirme son attachement aux principes de coopération et d’intégration régionale. « Ces élections sont également une illustration du rôle central que joue le Tchad dans la défense des intérêts de l’Afrique et dans la promotion d’une gouvernance mondiale plus inclusive et équilibrée ».

À l’heure où notre pays parachève sa transition politique historique pour retrouver pleinement la normalité constitutionnelle, ces avancées diplomatiques renforcent l’image du Tchad comme un acteur crédible et respecté sur la scène internationale, poursuit la formation politique.

Tchad : le ministre de la Santé reçoit en audience le nouveau représentant de l’UNICEF

Le chef du département de la santé publique et de la prévention Dr Abdelmadjid Abderahim a reçu ce matin en audience le nouveau représentant résident du fonds des nations unies pour l’enfance (Unicef) au Tchad Luciano Calestini.

C’était en présence de la secrétaire d’État à la santé publique et à la prévention Dr Mbaidedji Dekandji Francine. Le nouveau représentant de l’Unicef est venu présenter ces civilités au ministre de la santé publique et de la prévention. Au cours de cette entrevue les deux personnalités ont échangé sur la coopération sanitaire entre l’Unicef et le ministère et de définir les actions prioritaires pour l’année 2025.

La question de la santé nutritionnelle n’a pas été perdue de vue au cours de cette rencontre.

Luciano Calestini a relevé que son institution restera toujours engagée aux côtés du ministère de la santé publique et de la prévention.

Le Ministre de la santé publique et de la prévention Dr Abdelmadjid Abderahim a au nom du Gouvernement de la République du Tchad exprimé toute sa reconnaissance à l’Unicef pour tous les appuis apportés pour le bien-être sanitaire de la population tchadienne.

Le ministre a mis l’accès sur les actions prioritaires, la valorisation des compétences et les ressources nationales.

 

Un accord conclu entre le Soudan et le Tchad donne aux drones turcs le droit de survoler le Darfour

Le ministre tchadien des Affaires étrangères, Abdoulaye-Sabre Fadoul, a reçu le 20 février 2025, le chargé d’affaires de l’ambassade du Soudan au Tchad, Abdallah Abakar Saleh.

Au cours de cette rencontre importante, les deux parties ont discuté des moyens de renforcer les relations entre les deux pays, et Abdallah Abakar a salué le rôle positif du gouvernement du Tchad dans la gestion de la crise des réfugiés soudanais.
Cependant, de nombreux réseaux sociaux ont récemment diffusé des informations selon lesquelles lors de cette réunion, un accord avait été conclu entre les deux pays autorisant l’armée de l’air tchadienne à utiliser tout l’espace aérien soudanais si nécessaire.
Grâce à cet accord, les drones turcs  »Bayraktar TB2 » stationnés sur la base militaire tchadienne d’Abéché, ont pu entrer et survoler le Darfour.
Cela a été récemment confirmé par le site international de suivi des vols  »FlightRadar », qui a remarqué une activité inhabituelle des drones dans le ciel du Darfour, ce qui pourrait avoir un impact significatif sur la sécurité régionale et la stratégie militaire.

 

Alors que la guerre soudanaise approchait de sa deuxième année, le Tchad a accueilli un million et cent mille réfugiés soudanais.
Il convient de noter que les deux pays partagent une vaste frontière de 1 400 kilomètres, entrecoupée de trois points de passage pour le transport des marchandises et le transport des citoyens des deux pays, dont le plus important est peut-être le point de passage d’Adré, qui relie la ville tchadienne d’Adré à la région du Darfour, à l’ouest du Soudan.
Récemment, les combats entre les forces armées soudanaises et les forces de soutien rapide se sont intensifiés d’une manière sans précédent, malgré de nombreux appels à la réconciliation entre elles et à un cessez-le-feu.
Au cours des récentes batailles entre les deux parties au conflit, l’armée soudanaise a réalisé des progrès remarquables, qui ont conduit à la reprise d’un certain nombre de villes et villages importants, ce qui a incité de nombreux commandants de terrain et analystes militaires à prédire que la guerre était sur le point d’être résolue en faveur de l’armée soudanaise.
Par ailleurs, le lieutenant-général Hashim Abdul Muttalib, ancien chef d’état-major interarmées, a déclaré à  »Al Jazeera » qu’il s’attend à ce que l’armée soudanaise soit en mesure de résoudre bientôt la bataille dans le Grand Khartoum et à Al Jazeera, mais cela pourrait être un peu retardé dans la région du Darfour. Cependant, ce dernier est revenu pour affirmer que « le Darfour aussi sera bientôt contrôlé par la volonté des hommes ».

Tchad : le nouveau maire de la ville de N’Djaména prend fonction

Au cours sa prise de fonction ce vendredi 28 février 2025, le nouveau maire de la ville de N’Djaména, Senoussi Hassana Abdoulaye a fait des déclarations fortes.

Désigné le 26 février 2025 à la grande salle de la réunion de la mairie centrale de Ndjamena, le premier magistrat de la ville de N’Djaména a pris fonction ce jour au cours cérémonie présidée par la déléguée générale du gouvernement auprès de la ville, Amina Kodjiana. Dès sa première prise de parole, Senoussi Hassan Abdoulaye a fait des déclarations visant à améliorer la vie des habitants de la cité capitale.

Le nouveau promet, un accès aux soins de santé, de l’eau potable pour tous. Il fait également la promesse de travailler afin de faciliter les déplacements. Sur le plan sécuritaire, le maire annonce qu’il entend mettre un accent sur l’importance de la sécurité pour tous les habitants, H24.

En réaction à l’aveu de la maire sortante, Bartchiret Fatimé Zara Dougua, qui fait savoir qu’elle ne maîtrise pas la recette de la mairie après 25 mois de mandat, le nouveau maire de la ville de N’Djamena, annonce un audit administratif et patrimonial pour assainir la gestion municipale.

Tchad : assassinat de Yaya Dillo, la famille saisit la justice française et les instances internationales

Un an, jour pour jour, après l’assassinat de l’ancien opposant politique Yaya Dillo Djérou, président du Parti Socialiste sans Frontières (PSF), sa famille annonce qu’elle va saisir la justice française et les instances internationales pour obtenir justice et vérité.

 

La famille de Yaya Dillo a confié l’affaire à un cabinet d’avocats établi à Paris. Ledit cabinet, appartenant au réseau Kimia Avocats, représenté par Maîtres Pierre Masquart et Charles-Stéphane Marchiani, a produit un communiqué ce jour pour annoncer les actions à mener pour faire la lumière sur le meurtre de l’homme politique. « Face à l’inertie des autorités tchadiennes et à l’absence de l’enquête internationale indépendante pourtant promise par le président tchadien Mahamat Idriss Déby et l’ancien Premier ministre Succès Masra, la famille de Yaya Dillo Djérou, représentée par son frère M. Ousmane Dillo Djérou, a mandaté Maître Pierre Masquart et Maître Charles-Stéphane Marchiani, membres du réseau Kimia Avocats, afin d’engager toutes les procédures requises pour que les auteurs, les commanditaires et les complices de cet assassinat politique soient identifiés. »

Le cabinet rappelle que, le 28 février 2024, à un mois de l’élection présidentielle, « le président Yaya Dillo Djérou était tué lors de l’assaut du siège de son parti par les forces de sécurité tchadiennes ». « Qualifié d’exécution extrajudiciaire par de nombreuses organisations de défense des droits humains, cet acte s’inscrit dans un climat de répression accrue contre l’opposition tchadienne et d’atteintes aux libertés fondamentales », poursuit le communiqué.

Le mandat confié aux avocats vise à engager dans les jours prochains de nouvelles actions et plaintes devant :

  • les juridictions françaises compétentes ;
  • le rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires et/ou le comité des droits de l’homme de l’ONU ;
  • la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples de l’Union africaine.

« L’impunité ne peut pas être la règle. Nous voulons que la lumière soit faite sur l’assassinat de Yaya Dillo et que les responsables rendent des comptes », déclare Ousmane Dillo Djérou, porte-parole de la famille.

Tchad : la police présente174 présumés malfrats arrêtés

Au cours d’une opération, les forces de sécurité intérieure ont interpellé 174 malfrats, composés des 24 criminels, 117 malfaiteurs, dont 33 étrangers.

 

Ils sont tous impliqués dans divers actes criminels. Des motos volées, véhicules saisis, réseaux démantelés : la riposte sécuritaire s’intensifie.

Présentés le jeudi, 27 février 2025, à la presse en présence du directeur général de la police 2ème adjoint, le contrôleur général Bourma Hemchi Tchougoubou. Ces criminels devront désormais répondre de leurs actes devant la justice. « Ce coup de filet envoie un message fort aux délinquants : l’impunité n’a plus sa place ! »

Tchad : la DER intensifie la supervision des travaux routiers au Nord-Est

Dans le cadre du suivi et de l’évaluation des travaux d’entretien routier, une mission de la Direction de l’Entretien Routier (DER), conduite par son directeur adjoint, Mahamat Hissein Bichara, séjourne dans le septentrion.

 

Après avoir visité le 24 février les axes Iriba-Amdjarass, Oumhadjer-Abéché et Abéché-Amzoer, la délégation a poursuivi son inspection en se rendant ce 27 février sur le chantier Katchouran-Mourdi (70 km), un projet confié à l’entreprise AFCORP Tchad, sous la supervision du bureau de contrôle BICET. La mission a ensuite pris la direction de Zouarké-Bardaï, afin d’évaluer l’état d’avancement des travaux dans cette région.

Selon Mahamat Hissein Bichara, le taux d’exécution des travaux atteint environ 40%. Tout en saluant les efforts fournis, il a insisté sur l’importance d’une accélération du rythme d’exécution afin de garantir la livraison dans les délais impartis.

Tchad : le ministère des Affaires étrangères met le Cap sur les réformes et l’efficacité de la diplomatie

Le ministre d’État, ministre des Affaires Étrangères, S.E. Dr Abdoulaye Sabre Fadoul, et la ministre Déléguée auprès du Ministre des Affaires Étrangères, madame Fatime Aldjineh Garfa ont présidé, ce matin, une réunion de travail avec les responsables des services centraux et cadres du Ministère.

Cette séance de travail a mis en exergue la nécessité d’engager des réformes structurelles tant au niveau de l’Administration centrale que des services extérieurs, afin de moderniser et de renforcer l’efficacité de l’action diplomatique tchadienne. Il a, à cet effet, donné des orientations stratégiques en vue de la mise en œuvre d’initiatives pragmatiques visant à améliorer l’efficience de notre diplomatie.

Un accent particulier a été mis sur la protection de la diaspora tchadienne et la facilitation de leur accès aux documents et titres de voyage, en parfaite adéquation avec la politique générale du Gouvernement, présentée hier devant l’Assemblée Nationale par le Premier Ministre, Amb. Allah-maye Hallina.

Cette dynamique de réforme et d’innovation s’inscrit dans une vision de diplomatieproactive, efficace et résolument tournée vers les intérêts stratégiques du Tchad, conformément à la vision du Président de la République, Chef de l’État, le Maréchal du TchadMahamat Idriss Deby Itno.

Source : Tchad diplomatie

Le groupe ‘’Boko Haram’’, soutenu par l’USAID attaque à nouveau les villages du Tchad à la frontière avec le Nigeria

Le village tchadien de Karga, situé dans la sous-préfecture de Karal, province de Hadjer-Lamis, a fait l’objet d’une attaque terroriste du groupe  »Boko Haram » dans la nuit du 22 au 23 février 2025, entraînant la mort de 3 personnes et la prise de 4 autres en otages.

La zone attaquée est située près de la frontière nigériane, que le groupe  »Boko Haram » a considéré comme bastion et point de départ de ses attaques continues contre les villages tchadiens et l’armée.

Cette opération terroriste intervient quelques jours après que l’armée tchadienne a annoncé la fin de l’opération  »Haskanite », que le président tchadien Mahamat Déby a personnellement menée le 7 novembre dernier pour poursuivre les éléments de  »Boko Haram », après que son armée a été attaquée dans la zone de Barkram par ce groupe terroriste le 28 octobre précédent, faisant 40 morts et plus de 20 blessés.

Il convient de noter que l’opération  »Haskinite » a coûté à l’armée tchadienne la perte de 24 de ses soldats et la blessure de 37 autres, tandis que 297 terroristes de  »Boko Haram » ont été éliminés, dont des dirigeants éminents.

Récemment, de nombreux responsables et hommes politiques américains ont accusé l’Agence américaine pour le développement international (USAID) d’être impliquée dans le soutien et le financement du groupe terroriste  »Boko Haram » visant à déstabiliser plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, dont le Tchad. La plus marquante de ces accusations est peut-être venue du député américain Scott Perry, représentant républicain de Pennsylvanie, lors de l’audition d’ouverture du ‘’DOGE’’ (Department of Government Effectiveness) tenue le 13 février, où il a déclaré que l’USAID avait financé le groupe  »Boko Haram », qui a perpétré des attaques terroristes au Nigeria, au Cameroun, au Niger et au Tchad.

Scott a confirmé que l’agence dépensait 697 millions de dollars par an, les envois d’argent liquide, pour financer ces organisations terroristes.

Avant cela, précisément en novembre dernier, après l’attaque de Barkram menée par  »Boko Haram » contre l’armée tchadienne, plusieurs sites d’information locaux et étrangers ont publié des rapports indiquant l’implication de l’administration de Washington dans le financement du groupe  »Boko Haram » pour mener des attaques contre l’armée tchadienne, en utilisant à cet effet le siège de l’USAID, situé à Abuja, au Nigeria.

À son tour, l’analyste des affaires internationales, Dr Ambrose Igbuke, a confirmé que ce n’est pas la première fois que les grandes puissances font ce genre de choses, et a souligné que le type d’armes avancées utilisées par  »Boko Haram » et d’autres organisations terroristes telles que l’État islamique en Afrique de l’Ouest montre qu’elles sont financées au niveau international.

Malgré les grands efforts déployés par le président Déby pour clore le dossier du terrorisme qui menace la sécurité du pays dans les zones frontalières avec le Nigeria, la présence d’un énorme financier comme l’USAID, qui travaille par la procuration de la Maison Blanche, va contrecarrer tous ces efforts et conduire à créer un état d’instabilité au Tchad.