Tchad : le ministre de l’Education nationale recommande l’application du bilinguisme

Dans une circulaire du 20 septembre 2022, le ministre en charge de l’Education nationale demande d’appliquer le bilinguisme, dans tous les établissements scolaires sans distinction.

Le ministre de l’Education nationale et de la Promotion civique, Mog-Nan Djimounta, interpelle les directeurs d’école, directeurs de CEG et proviseurs sur l’application du bilinguisme. « Il vous est recommandé l’utilisation obligatoire du français et de l’arabe comme langues officielles dans toutes les structures d’enseignement/apprentissage et de formation tant francophones qu’arabophones. », instruit le ministre.

La réaction du patron de l’éducation fait suite au laxisme administratif et pédagogique limitant l’implémentation de deux langues officielles  professionnelles. Mog-Nan Djimounta invite les chefs d’établissement à prendre en compte, la dimension bilinguisme dans l’élaboration des emplois du temps et la planification des activités de formation continue, dans la répartition des ressources (humaines et matériels didactiques), également l’introduction du médium français dans les établissements arabophones et l’arabe dans les établissements Scolaires francophones.

Les Inspecteurs pédagogiques de l’enseignement primaire, les inspecteurs départementaux et les délégués provinciaux de l’éducation nationale et de la promotion civique sont tenus d’assurer le suivi et exécution des instructions.

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Tchad : Le SYNASEG constate l’amélioration de la disponibilité de gaz

Le président du Syndicat National du Secteur de Gaz, Mahamat Guidam reconnait qu’il y’a une amélioration dans la distribution et la disponibilité de gaz butane dans la ville de N’Djaména.

A travers un communiqué, le SYNASEG admet qu’il y’a une nette amélioration dans la distribution et la disponibilité de gaz butane dans la ville de N’Djaména depuis quelques jours. Quand au retard de paiement des subventions aux marketers des gaz, le syndicat demande au gouvernement d’effectuer une mission de contrôle au niveau de l’ARSAT.

« A ce jours les marketers attendent le paiement de trois mois à savoir : juin, juillet et août 2022 pour la subvention des recharges et un an de subvention des kits (bouteilles neuves) et le montant global des impayés s’élève à plus 4 milliards de FCFA. Nous demandons à l’IGE d’effectuer une mission de contrôle à l’Arsat », indique Mahamat Guidam.

D’après le SYNASEG, l’ARSAT accuse de retard dans le payement des subventions alors que la raffinerie verse régulièrement les redevances en fonction de gaz enlevé par les marketers par mois.

Tchad : Abbas Djona dénonce la situation critique des fonctionnaires Tchadiens

La question relative à la situation défavorable des fonctionnaires Tchadiens a été évoquée, au cours du débat sur la thématique « Politiques publiques sectorielles », le 22 septembre 2022.

Abbas Djona, participant au dialogue national inclusif et souverain, réclame un meilleur traitement des fonctionnaires Tchadiens. Pour lui, il est inconcevable que : « chaque mois les fonctionnaires s’alignent devant les banques comme des animaux. » Ce représentant des jeunes souligne que : « Plus de 50% de fonctionnaires tchadiens n’ont pas de compte d’épargne. »

Après avoir illustré tout cela, il souhaite que les salaires de tous les fonctionnaires Tchadiens sans exception soient augmentés à hauteur de 50% à l’issue du Dialogue pour faire face au hausse de prix drastique sur les marchés. « Normalement quand l’Etat augment les taxes, il doit aussi augmenter les salaires. « Malheureusement l’Etat augment les taxes et les salaires sont maintenus », poursuit Abbas Djona.

Il demande également au président du Conseil militaire de transition, de débloquer une enveloppe d’un mois de salaire à tous les fonctionnaires ce mois pour leur permettre d’inscrire leurs enfants dans des écoles privés.

« Si tout ceci est pris en compte, je suis sûr que la paix que nous recherchons, va s’installer d’elle-même, pour que désormais même le plus pauvre puisse arriver à la retraite doté d’une concession. » C’est en ces termes,  qu’Abbas Djona a terminé ses doléances.

Tchad : lancement d’un programme de recrutement de 1000 volontaires

Le ministre de la Jeunesse, Mahmoud Ali Seid a lancé le 22 septembre 2022, le Projet d’appui à l’autonomisation, à la participation et au développement socio-économique des jeunes.

Cette initiative qui permettra d’employer 1 000 jeunes volontaires, est mise en œuvre à travers l’Agence Nationale de Volontariat au Tchad, avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Elle s’inscrit dans le cadre de la traduction dans les faits de la volonté des plus hautes autorités, à trouver des débouchés à l’employabilité des jeunes.

« En effet, le Projet d’appui à l’autonomisation, à la participation et au développement socio-économique des jeunes au Tchad complète l’initiative 50 000 emplois décents pour les jeunes en cours. Il est l’expression concrète de la ferme volonté du gouvernement d’impliquer la jeunesse dans toutes les instances de prise de décision et de participation au processus de développement national » a relevé le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Promotion de l’Entrepreneuriat.

Les 1 000 volontaires qui seront recrutés exerceront dans différents secteurs notamment, la santé, l’éducation, la culture, le social etc. En plus du recrutement de ces volontaires, d’autres possibilités d’emploi des jeunes seront offertes à court, moyen et long termes, a informé Mahmoud Ali Seid.

Le lancement de ce projet coïncide avec la rentrée scolaire. De ce fait, le recrutement des volontaires dans le secteur éducatif pourrait contribuer significativement à réduire les insuffisances du corps enseignant, souvent sources de mouvement de contestation dans le calendrier académique.

Tchad : la multiplication des conflits sanglants inquiète la LTDH

La ligue tchadienne des droits de l’Homme (LTDH), à travers un communiqué du 21 septembre 2022, propose des pistes de résolutions des conflits intercommunautaires qui se muliplient.

Suite aux différents conflits intercommunautaires observés dans le pays, la Ligue tchadienne des droits de l’Homme (LTDH), se prononce. Adoum Mahamat Boukar, président intérimaire de la ligue demande, le retrait immédiat des forces de troisième degré présents dans les villages. Egalement la suspension immédiate des activités de transhumance qui sont le prétexte  pour détruire les communautés. Pour la LTDH, les auteurs des perpétrés sur les populations doivent être poursuivis en justice. Et les victimes pris en charge. Quant aux déplacés forcés, la ligue tchadienne des droits de l’Homme demande une assistance.

D’après le communiqué, ces propositions sont faites après l’analyse de la situation dégradante des droits humains dans la majorité des provinces. En l’occurrence, à Kyabbé, dans le Moyen Chari, avec les tueries du Lac Iro. Le conflit dans le Mayo Kebbi et dans la capitale.

Dans le Lac Iro, une vingtaine de morts a été enregistrés, à l’issue des affrontements sanglants entre agriculteurs et éleveurs. Le conflit a démarré le 14 septembre. Au moins 114 cases brûlés et des champs ravagés. « Non loin là,  à Korbol dans le Barh-Koh, les attaques continuent sur les paisibles citoyens dont 4 personnes abattues par les militaires, 15 cases brûlées, l’interdiction formelle de la circulation des motos et vente de carburant.» Pour la LTDH, toutes les propositions doivent être prises en compte afin que cesse les conflits armés et sanglants.

 

Les contrôleurs aériens du Tchad entendent entrer en grève

Ils l’ont fait savoir à travers un communiqué de presse parvenu à notre rédaction. D’après la note, le collectif des contrôleurs aériens entame la grève dès demain vendredi 23 septembre.

Les contrôleurs aériens menacent d’entrer en grève dès le 23 septembre 2022. Cette annonce fait suite au préavis de grève notifié dans la correspondance de l’Union des syndicats des contrôleurs aériens de l’ASECNA(USYCAA) du 25 juillet 2022. Ledit préavis avait été adressé à la direction générale de l’ASECNA.

Lequel a été suspendu un mois plus tard, pour donner une chance au dialogue. Ils espéraient avoir une suite favorable, mais décidément rien n’a été fait. Or le collectif avait donné une chance au dialogue tout en espérant avoir de satisfaction.

Le nouveau préavis entrera en vigueur jusqu’à satisfaction totale de toutes les revendications. Le collectif sera au regret d’arrêter immédiatement les services du contrôle aérien dans les limites de l’espace aérien confié au Tchad si les autorités administratives de l’agence ou de l’Etat tchadien interpellent ou sanctionnent un contrôleur.

« Ceux qui ont vendu le Tchad hier reviennent pour l’enterrer », Abdraman Mahamat Abba

Le Coordinateur de la Coalition des Partis Émergents (CPE) Abdraman Mahamat Abba, participant au dialogue en cours, fustige la manœuvre des personnes du 3ème âge actuellement aux affaires.

S’adressant aux médias le 21 septembre 2022, le Coordinateur de la Coalition des Partis Émergents (CPE) dénonce la mainmise des personnes du troisième âge aux assises du dialogue national inclusif et souverain. Abdraman Mahamat Abba, accuse le président du Comité d’organisation du DNIS, Acheick Ibni Oumar, d’avoir manigancé pour placer son ami, Gali Ngotté Gatta, président du présidium du DNIS. « Compte tenu de ce qui se passe, le peuple tchadien ne sera pas servi comme avant», a déclaré Abdraman Mahamat Abba, faisant allusion au déroulement des travaux.

Il décrie la manœuvre du présidium pour déstabiliser la médiation menée par les aînés et les religieux pour faire revenir Wakit tamma et les Transformateurs au dialogue. « Le comité ad-hoc mis en place par le présidium a mis les bâtons dans les roues à l’équipe de médiation composé des ainées et des religieux qui était déjà à 70% d’avance. » Au moment où tout le peuple tchadien compte sur ce dialogue, « force est de constater que malheureusement, ce dernier en sera déçu une fois de plus », poursuit-il. Car, pense-t-il, en un mois les problèmes du Tchad ne peuvent jamais être résolus. « Nous avons voulu prendre le temps qu’il faut pour discuter de fond en comble du problème du Tchad pour trouver une solution. »

Selon Abdraman Mahamat Abba, le temps imparti pour discuter des différentes thématiques est insuffisant. « Tout ce qui est fait ici est manigancé par les personnes du troisième âge », se lamente le leader de la Coalition des Partis Émergents.

Il est important de préciser que le 20 septembre la parole lui a été retiré au cours des assises du DNIS.

Tchad : le regroupement des partis politiques ‘’Une Nation Pour Tous’’ rejoint le dialogue

Après une rencontre avec le président du Conseil militaire de transition, le 21 septembre 2022, le regroupement des partis politiques dénommé ‘’Une Nation Pour Tous’’ rejoint le dialogue en cours.

Le coordonnateur adjoint, de ‘’Une Nation Pour Tous’’ Mahamat Adoum, son équipe ont été reçus en audience par Mahamat Idriss Deby. La coordination est allée annoncer sa décision de rejoindre les assises du dialogue national inclusif et souverain (DNIS). D’après la présidence de la république, c’est l’ampleur et la portée des débats, la  main tendue du chef de l’Etat et la médiation des religieux et ainés, qui ont amené cette coalition de 8 partis politiques, à changer d’avis.

Les leaders des formations politiques membres de ce regroupement, décident donc de rejoindre leurs compatriotes aux assises du DNIS.

Le coordonnateur adjoint d’« Une Nation Pour Tous » et ses camarades, ont eu l’occasion de faire part des préoccupations qui sont les leurs dans cette phase actuelle de l’histoire du pays.

« Les membres d’« Une Nation Pour Tous » convaincus et confortés par les conseils du président du Conseil militaire de transition se disent être surpris par la disponibilité, la capacité d’écoute et le fort engagement du chef de l’Etat dont ils veulent être les ambassadeurs auprès de tous les acteurs pour bâtir un Tchad meilleur. », peut-on lire dans l’article publié par les services de la présidence.

Tchad : tuerie du Lac Iro, l’APLFT pointe la faiblesse de la commission de désarmement

Suite aux tueries dans le Lac Iro, l’Association pour la promotion des libertés fondamentales au Tchad (APLFT), remet en cause la performance de la Commission mixte de désarmement.

A travers un communiqué du 21 septembre 2022, l’APLFT, se prononce sur le conflit à l’origine d’une vingtaine de morts dans le département du Lac Iro. Les affrontements ont opposés les agriculteurs aux éleveurs. Plusieurs types d’armes ont été utilisés, et le sang de beaucoup de tchadiens a coulé. Des champs ont été dévastés ainsi que d’autres dégâts matériels enregistrés.

Ce énième bain de sang pousse le président du Conseil de gouvernance associatif de l’APLFT, Ali Mahamat Mbodou, à s’interroger sur le résultat et l’utilité des opérations du désarmement si les uns continuent par se promener sans inquiétude avec les armes.

l’APLFT dénonce également la faiblesse de l’Etat et sa lenteur dans la prévention des conflits et le manque d’anticipation de ses interventions. « Face à l’inertie des pouvoirs publics, ces actes barbares ont gagné, respectivement les 14 et 15 septembre, les localités de Rokou, Biobé et Bebolo dans le canton Balé, sous-préfecture de Kyabé, avec son cortège de malheurs. »

L’Association pour la promotion des libertés fondamentales demande l’ouverture des : « véritables enquêtes pour arrêter tous les auteurs et co-auteurs pour qu’ils soient normalement punis. »

Tchad : tuerie au Lac Iro, le gouverneur du Moyen Chari console les sinistrés

Depuis lundi 19 septembre 2022, le gouverneur de la province du Moyen Chari, Ali Ahmat Akhabach sillonne les zones sinistrées du département du Lac Iro, où plusieurs personnes sont mortes.

Le numéro 1 du Moyen Chari a rencontré ce 21 septembre 2022 les forces vives du département de Lac Iro. Ce déplacement de Ali Ahmat Akhabach, vise à constater les dégâts enregistrés et recueillir les doléances des familles de victimes des derniers affrontements intercommunautaires. Le gouverneur a laissé entendre qu’il apporte un message de paix.

«Que l’amour du prochain et surtout de votre terroir devienne un credo pour chaque citoyen. Considérez-vous comme des frères tchadiens et aimez-vous les uns les autres afin d’éviter les malentendus entre vous.» Cette déclaration a été faite en présence des autorités traditionnelles. Il a également demandé aux uns aux autres de respecter les us et coutumes respectivement.

Aux forces de défense et de sécurité, le gouverneur de la province du Moyen Chari, demande de veiller à la sécurité des biens et des personnes.

Rappelons que tueries dans le département du Lac Iro, ont démarré le mardi 13 septembre 2022.