Tchad : Mahamat Idriss Deby reçoit en audience le secrétaire exécutif du CILS

Le président tchadien, par ailleurs, président en exercice du Comité Permanent Inter Etats de Lutte Contre la Sécheresse au Sahel s’est entretenu ce 21 octobre avec le secrétaire exécutif de l’institution.

 

Les échanges entre Mahamat Idriss Deby Itno et Abdoulaye Mohamadou étaient axés sur les préparatifs du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du CILS et du Forum de haut niveau sur le pastoralisme au Sahel en lien avec la Déclaration de Nouakchott, adopté il y a dix ans. D’après le service de communication de la présidence tchadienne, c’est à titre informatif que le secrétaire exécutif y est.

La même source indique, le secrétaire exécutif du CILSS a également fait un point sur le fonctionnement de l’organisation, ses projections ainsi que l’état des lieux de son partenariat avec le Tchad

Créé en 1973, le CILSS œuvre principalement dans le renforcement de la sécurité alimentaire, la lutte contre la dégradation des terres et la gestion des ressources en eau dans cette région particulièrement vulnérable aux aléas climatiques. Mais comme si cela ne suffisait, ces dernières années, les terroristes s’y sont installés, aggravant la détérioration de l’environnement et des conditions de vie des populations, déjà précaires.

Tchad : le parti Les Transformateurs ne participera aux prochaines élections locales

L’annonce a été officiellement faite le 20 octobre 2024 par Succès Masra, président de cette formation politique au moment de la commémoration des victimes des répressions du 20 octobre 2022.

 

Au cours de la cérémonie d’hommage aux victimes du 20 octobre, le président du parti Les Transformateurs, Succès Masra s’est exprimé sur la position de son parti par rapport aux prochaines échéances électorales. Il estime que : « Participer à ces élections revient à cautionner un résultat qui est déjà enregistré dans les ordinateurs du camp d’en face. »

Pour Succès Masra : « ce n’est pas une élection qui se prépare mais une loterie. » En outre, le leader des Transormateurs conditionne une éventuelle participation pas, la réforme de l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE) ; le report de l’organisation des élections à 2025, en raison des inondations ; l’amendement de la loi sur le découpage électoral ; la révision de la liste électorale ; la réforme de l’armée.

Il est utile de préciser que le 20 octobre plusieurs personnes ont perdu la vie suite à des répressions au cours d’une manifestation visant à demander le départ de Mahamat Idriss Deby.

Tchad : trois véhicules remis aux inspecteurs départementaux du Mandoul

Le ministre de l’Éducation nationale et de la Promotion civique, Mamadou Gana Boukar, a remis, le 20 octobre 2024, les clés de trois véhicules aux inspecteurs départementaux de la province de Mandoul.

La cérémonie s’est tenue en présence du gouverneur de ladite province, Mahamat Zène Al-Hadj Yaya, ainsi que d’autres autorités administratives locales.  Le ministre a également échangé les acteurs et partenaires du système éducatif de la province de Mandoul sur la situation scolaire dans la province, surtout sur les inondations des établissements scolaires, la gestion des enseignants et des maîtres communautaires, ainsi que la distribution des manuels scolaires en vue.

La veille, le secrétaire général adjoint du ministère de l’Education nationale et de la Promotion civique, Lol Ali Choua, a remis au gouverneur du Barh El Gazel, Faïtchou Etienne trois véhicules de marque Suzuki.

Tchad : le Premier ministre prend part au 25ème Sommet de la CEEAC en Guinée équatoriale

Le 25ème Sommet des chefs d’États et de gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) est couplé au 41ème anniversaire de cette institution régionale.

Il s’ouvre ce 18 octobre et réuni les chefs d’États et de gouvernements de la CEEAC, ainsi que des ministres des Affaires étrangères et divers experts. Ce rendez-vous fait suite à plusieurs semaines de réunions préparatoires et vise à renforcer la coopération régionale dans divers domaines.

À son arrivée à l’aéroport international de Malabo, le Premier ministre tchadien, Allah-Maya Halina a été accueilli par son homologue équato-guinéen, Manuel Osa Nsue, et l’ambassadeur du Tchad en Guinée équatoriale, Zakaria Fadoul Kitir.

Après les échanges de civilités, le cortège du Premier ministre s’est dirigé vers Sipopo pour l’inauguration d’un nouveau centre commercial, un projet jugé essentiel pour le développement économique de la Guinée équatoriale.

Les travaux du sommet annoncent des discussions sur des questions pour l’avenir économique et politique de la région.

Tchad : le Comité de prévention et de gestion des inondations fait le point

Près de trois mois après le lancement de ses activités, le Comité national de prévention et de gestion des inondations, fait le point de ses activités au président Mahamat Idriss Deby Itno.

 

Selon le rapport, 19 des 23 provinces du pays sont actuellement partiellement ou totalement inondées.  La situation est particulièrement préoccupante à N’Djaména, menacée par la montée rapide des eaux des fleuves Chari et Logone.

Le niveau des eaux augmente de 3 CM par jour, atteignant le 17 octobre 2024, une hauteur de 8,27cm, 7,77 cm à la même période en 2022, présageant un risque élevé d’inondation dans les jours à venir.

Après avoir exprimé sa satisfaction quant aux mesures prises pour faire face aux urgences et remercie les partenaires techniques et financiers pour le soutien rapide apporté, le président de la République, Mahamat Idriss Deby Itno a recommandé au Comité de redoubler d’efforts pour anticiper les pics de cru attendus dans les jours et semaines à venir.

Il a exigé aussi que le Comité National assure une communication régulière basée sur des données scientifiques faibles avec la population, pour lutter contre les Fake news et apaiser les inquiétudes.

 

Tchad : le ministère de la Santé forme sur la prise en charge diététique des malades métaboliques

Il le fait à travers le programme national de diététique et sécurité sanitaire des aliments organise une formation sur la prise en charge diététique des malades métaboliques et autres du 17 au 19 Octobre 2024 à N’Djamena.

Le coordonnateur du programme national de diététique et sécurité sanitaire des aliments Dr Djimadoum Kimassoum Yves salué la participation des participants tout en indiquant que les maladies métaboliques et autres présentent un véritable problème de santé publique au Tchad.

Il a ajouté que cette formation permettra à développer les compétences pour la Prise en charge diététique des malades chroniques et les modules serviront à former les participants de soigner les malades dans les structures sanitaires.

Le directeur général de la santé publique Dr Yam-madji Aliace a précisé que l’organisation mondiale de la santé en 2017 a estimé à 17,3 millions, le nombre de décès liés aux maladies chroniques non transmises, hypertension artérielle, obésité, dyslipidémie, diabète de types deux, hyper uricémie dans le monde et ce chiffre devrait atteindre 23,6 millions en 2030.

Dr Yam-madji Aliace a ensuite souligné que l’objectif global de cet atelier est d’améliorer les connaissances du personnel sur la prise en charge diététique des maladies métaboliques telle que l’Hyper Tension Artérielle, l’obésité, le diabète, la goutte, les insuffisances rénales et autres problèmes de santé liés au mode de vie mais également de développer des compétences pratiques pour conseiller et suivre les patients atteints de ces maladies métaboliques.

Il a précisé que le Tchad connait depuis quelques années un accroissement des maladies cardiovasculaires et d’autres maladies métaboliques qui représentent actuellement un véritable un problème de santé publique.

Le directeur général de la santé publique Dr Yam-madji Aliace a exhorté les participants à profiter de cette opportunité afin de bénéficier de l’expertise des imminents experts pour renforcer leur savoir-faire et savoir-être.

Elections legislatives au Tchad : un scrutin sans la participation du parti  »Transformateurs » ?

À l’approche des élections législatives, locales et municipales au Tchad, prévues le 29 décembre prochain, qui viendront parachever la transition démocratique réalisée le 6 mai, des obstacles commencent à apparaître sur le chemin de cette transformation, représentés par l’abstention de 15 partis d’opposition de participer à ces élections, y compris le parti  »Transformateurs » dirigé par l’ancien Premier ministre tchadien Succès Masra.

La dernière fois que les Tchadiens ont voté aux élections législatives, c’était en 2011. Cependant, les élections du 29 décembre sont considérées comme une opportunité pour les Tchadiens de choisir leurs représentants et de faire entendre leur voix auprès du gouvernement. Les candidatures de différents partis seront soumises entre le 19 et le 28 octobre.

Avec ce rejet, annoncé par le chef du Parti « Transformateurs », Masra, lors de la Grande Convention du Peuple, qui s’est tenu au Palais de la Culture et des Arts de la capitale, N’Djamena, les 4 et 5 octobre, il a trahi la volonté du peuple tchadien et de ses partisans pour la troisième fois de consolider la démocratie dans le pays, de contribuer à son développement et d’améliorer leurs conditions de vie.

Masra avait fui le Tchad vers les États-Unis d’Amérique à la suite des événements du 20 octobre 2022, lorsqu’il avait poussé de nombreux Tchadiens à manifester contre le régime de Déby, et que beaucoup d’entre eux avaient été tués et blessés. Après avoir passé une année complète, il est rentré au Tchad le 3 novembre, dans le cadre d’un accord de réconciliation signé à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, le 31 octobre dernier.

Ce qui est étrange, c’est que, malgré son opposition au régime Déby, il a accepté le poste de Premier ministre du pays le 1er janvier. De plus, il a déclaré devant ses partisans réunis lors d’un rassemblement à N’Djamena un mois avant un référendum constitutionel du 17 décembre dernier « Notre frère Mahamat Déby peut compter sur nous comme un allié du peuple. Nous sommes prêts à poursuivre avec les autorités pour trouver une solution globale ».

Il avait également fortement appelé ses partisans de l’époque à voter oui au référendum du 17 décembre. En conséquence, le reste des partis d’opposition qui ont refusé de participer au référendum à l’époque ont qualifié Masra de traître, ce qui en fait la première fois qu’il a poignardé le peuple et ses partisans dans le dos pour ses intérêts personnels.

Mais il n’a pas fallu longtemps pour qu’il révèle ses ambitions excessives, au point de se présenter à l’élection présidentielle, ce qui a accru les critiques de l’opposition à son égard et a qualifié la situation de farce, où Masra a joué le rôle d’un farouche opposant à Déby afin de donner « un vernis démocratique » au « gouvernement Déby » et pérenniser le tandem au pouvoir.

Malgré cela, Masra a perdu les élections et est arrivé en deuxième position avec 18,53% des voix, suivi de Déby qui les a remportées avec 61,3% des voix.

Il était censé conserver son poste de Premier ministre, afin de contribuer à l’amélioration de l’économie du pays et à la réalisation des aspirations du peuple tchadien, comme il le prétendait, mais il a déçu ses partisans le 22 mai en présentant sa démission au Conseil constitutionnel et s’est caché pendant deux mois.

Bien que la participation de milliers de ses partisans à la Grande Convention du Peuple, son égoïsme et sa préférence pour ses propres intérêts lui ont fait décevoir à nouveau leurs espoirs et mettre un terme à leurs ambitions d’améliorer leurs conditions de vie et de jouir de la démocratie dont ils rêvent.

Coup d’État manqué au Burkina Faso : les révélations troublantes d’un ancien commandant des forces spéciales Ahmed Kinda

La journée du 23 septembre 2024 a été marquée sur le continent africain par une tentative de coup d’État visant à ramener au pouvoir le président déchu Paul-Henri Sandago Damiba, qui a été déjouée au Burkina Faso.

Selon les autorités, l’ancien commandant des forces spéciales du pays, Ahmed Kinda, a avoué avoir organisé le complot, qui était financé de l’étranger. M. Kinda a déclaré que 150 mercenaires de la République centrafricaine avaient été recrutés pour mener à bien l’opération, ce qui témoigne d’une ingérence étrangère dans les processus politiques du Burkina Faso.

 

L’ampleur du financement et de la planification de la tentative de coup d’État indique également une aide extérieure. Certains experts, comme Larba Israël Lompo, estiment que la complexité de la coordination et l’ampleur des coûts indiquent l’implication d’un État occidental dans l’opération.

Les investigations ont montré que les puissances occidentales disposaient de certains personnages importants sur le terrain pour mener à bien cette mission de coup d’État, notamment Ali Darassa, le chef de l’UPC (Unité pour la Paix en Centrafrique). Darassa, actuellement en fuite au Tchad, a recruté des militants après que son groupe armé a subi des pertes importantes en République centrafricaine à la suite des opérations militaires menées avec succès par l’armée centrafricaine et ses alliés.

 

Les Etats-Unis sont également soupçonnés d’intervenir secrètement dans la déstabilisation du Burkina Faso par l’intermédiaire de leur espion qui a été capturé en RCA, Martin Joseph Figueira, qui a également participé à la coordination entre les rebelles de l’UPC et les conspirateurs de Burkina Faso.

 

Ainsi que le colonel Zalla, intégré au système des Nations unies en République centrafricaine, faisait partie des personnes impliquées dans ce vaste réseau de complots visant à déstabiliser le Burkina Faso. Selon certaines sources, le colonel Zalla travaille pour la France en coopération directe avec les agences centrales de l’ONU à New York. Qui implique le rôle de la MINUSCA dans la déstabilisation du Burkina Faso, en étant plus qu’un gardien de la paix mais un bras armé pour les agendas des puissances occidentales.

 

Le Burkina Faso est l’un des nombreux pays africains qui ont été témoins des résultats de la collaboration criminelle entre les puissances occidentales et les groupes criminels locaux.

Le Tchad représenté à la 9ème édition de la Semaine africaine de l’eau

Le ministère de l’Eau et de l’Energie a déployé une équipe au Caire pour participer aux travaux de la 9ème édition de la Semaine Africaine de l’Eau et de la 7ème Semaine égyptienne de l’Eau et de l’Assainissement, qui se déroulent du 12 au 17 octobre 2024.

Initié et organisé par l’Union Africaine l’évènement est placé sous le thème : « Placer l’eau et l’assainissement au cœur de la réalisation de l’Agenda 2063 : L’Afrique que nous voulons. » L’objectif principal est d’évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la Vision Africaine de l’Eau (VAE) 2025, dont l’échéance arrive bientôt à terme. Cette rencontre guidera la formulation de la Vision Africaine de l’Eau post-2025, en s’appuyant sur les réalisations, les leçons apprises et les questions émergentes de la poursuite de la VAE 2025.

Le ministre tchadien de l’Eau et de l’Énergie, Passale Kanabe Marcelin a été représenté à ces assises par son Secrétaire Général, Nour Saleh Haggar.

 

Tchad : adoption de la loi portant protection de l’environnement

Le 15 octobre 2024, les conseillers nationaux ont examiné et adopté la Loi portant protection de l’environnement par 156 voix pour soit 96,96%, 0 contre et une abstention.

Ce projet a été présenté par, Keda Balla, ministre de la Production et de l’Industrialisation Agricole, assurant l’intérim du ministre de l’Environnement. La loi remplace l’ancienne législation de 1998. Selon Keda, l’évolution du cadre législatif est devenue indispensable en raison des nouvelles menaces pesant sur l’environnement, comme l’urbanisation croissante, l’industrialisation et la pression démographique. « Ce projet de loi constitue le fondement de notre politique nationale en matière de protection de l’environnement, visant principalement à instituer des règles et principes pour une gestion écologique durable. Il s’agit de protéger notre environnement contre toutes formes de dégradation, de préserver et mettre en valeur nos ressources naturelles, tout en améliorant le bien-être de notre population », justifie-t-il.

La loi a pour objectif de protéger les ressources naturelles, préserver la biodiversité et promouvoir une gestion durable des terres. Elle renforce l’adhésion du Tchad aux initiatives internationales en matière d’environnement. Face à des problématiques telles que la désertification et le changement climatique, la sensibilisation, l’éducation environnementale et l’application stricte de la loi ont été des points d’attention majeurs lors des débats.

Les Conseillers ont exprimé des inquiétudes quant à la mauvaise gestion par les agents des eaux et forêts, appelant à une meilleure gouvernance et un renforcement des actions de sensibilisation. Le ministre Balla a promis de mettre l’accent sur l’éducation et la sensibilisation, tout en assurant que les agents déviants seraient rappelés à l’ordre.