Le Sahel et l’Afrique de l’Ouest unis pour accélérer le développement des systèmes pastoraux

Du 6 au 8 novembre des représentants des gouvernements, des organisations pastorales et agro-pastorales, du secteur privé et de la société civile de plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel se sont réunis.

 

 

C’était dans le cadre du Forum de haut niveau sur le pastoralisme, intitulé Nouakchott+10, qui marque le dixième anniversaire de la Déclaration de Nouakchott de 2013. Cette assise a permis de dresser un bilan des progrès réalisés tout en appelant à un nouvel engagement collectif pour le développement durable et inclusif des systèmes d’élevage. C’est du moins ce qui est contenu dans la déclaration de fin. Les participants sont issus du Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Libéria, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Tchad, et Togo?

Depuis la première Déclaration de Nouakchott, plus de 1 milliard de dollars ont été investis dans des projets de développement pastoral dans la région. Ces initiatives ont permis la gestion durable de plus de 13 millions d’hectares d’espaces pastoraux, la construction de 559 points d’eau, ainsi que la création de près de 4 200 kilomètres de couloirs de transhumance sécurisés. Des actions ont également été menées pour améliorer la santé animale, avec plus de 600 millions d’animaux vaccinés et la formation de 137 vétérinaires.

Les parties prenantes se sont réjouies de la construction de 362 marchés à bétail et l’inclusion économique de près de 56 000 personnes, dont une majorité de femmes, qui ont renforcé et diversifié leurs activités économiques.

Les défis majeurs auxquels continue de faire face le secteur pastoral, ont également été évoqués. Il s’agit entre autres, du changement climatique, les conflits, l’insécurité et la pression foncière. « Ces facteurs compromettent la viabilité des systèmes pastoraux et agricoles dans la région, mettant en péril les moyens de subsistance de millions de personnes », note la Banque mondiale.

Face à ces enjeux, les participants du Forum ont appelé à une action collective renforcée pour sécuriser les terres agro-pastorales, améliorer la gouvernance foncière et développer des chaînes de valeur durables. Ils ont également mis en avant l’importance de renforcer les synergies entre agriculture et élevage, deux piliers fondamentaux du développement économique régional. En particulier, les participants ont insisté sur la nécessité de favoriser l’inclusion des jeunes et des femmes dans les activités pastorales et agricoles, ainsi que de renforcer les systèmes d’information régionaux pour mieux orienter les décisions politiques.

Le Forum a également souligné l’importance de la complémentarité entre les systèmes d’élevage sédentaires et mobiles, tout en appelant à une meilleure gestion pacifique des territoires, en particulier pour les pays côtiers et certains pays d’Afrique centrale.

Chakib Jenane, directeur du développement durable pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre à la Banque mondiale, a souligné l’importance de valoriser les territoires sahéliens et de promouvoir l’élevage mobile pour ses multiples contributions à l’économie régionale, notamment face aux défis du changement climatique.

Tchad : le ministre de l’Environnement participe aux activités de la COP29

Hassan Bakhit Djamous, a pris part ce 11 novembre 2024 aux activités de lancement de la 29e édition de la Conférence des Parties sur la convention-cadre de lutte contre les changements climatiques (Cop29) à Baku en Azerbaïdjan.

La COP29 se déroule du 11 au 22 novembre 2024 et représente une opportunité pour les dirigeants du monde de rompre avec les promesses du passé et agir à travers des financements appropriés pour faire face aux changements climatiques dans le monde. C’est le cas du Tchad qui attend des appuis concrets face aux effets du changement climatique notamment, les inondations, la sècheresse, la désertification et bien d’autres.

Les priorités de la COP 29 incluent l’établissement d’un nouvel objectif de financement pour l’action climatique et le soutien aux pays pour renforcer leurs efforts climatiques.

Lors de la COP28, le premier « bilan mondial » a souligné l’urgence de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 43 % d’ici 2030 pour limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport aux niveaux pré-industriels, tout en soulignant que les efforts actuels sont insuffisants.

D’après les Nations Unies, la finance climatique représente un thème central des COP. « Durant la COP29, les pays devraient convenir d’un nouvel objectif collectif quantifié (NCQG) en matière de financement, qui succédera à l’objectif de financement de la lutte contre le changement climatique par les pays développés pour les pays en développement de 100 milliards de dollars par an, fixé en 2009 à Copenhague. La COP a besoin d’un résultat qui renforce la confiance, catalyse les fonds nécessaires et génère un élan pour la réforme de l’architecture financière internationale. »

L’ONU de préciser que les pays en développement, qui ne sont pas les principaux responsables des changements climatiques, ont en effet besoin de cet argent pour soutenir leurs efforts en matière d’atténuation, d’adaptation et de pertes et dommages.

Lutte anti-terroriste, le Tchad présente le bilan de l’accrochage contre Boko-Haram

En sa qualité de chef suprême des armées, Mahamat Idriss Deby a présidé le dimanche 9 novembre 2024, une réunion des forces de défense et de sécurité.

 

A cette à l’occasion, le bilan de l’accrochage entre l’armée tchadienne et les éléments de Boko Haram le 09 Novembre 2024 dans le Lac Tchad a été fait. Le bilan fait état de 96 terroristes neutralisés dont 11 blessés. 107 armes individuelles et 03 armes collectives récupérées ;

06 pirogues détruites.

Du côté des Forces de Défense et de Sécurité tchadiens, 15 militaires sont tombés sur le champ; 32 blessés qui évacués à Ndjamena, pour les soins.

Le service de communication de pa présidence fait savoir que : « après évaluation de la situation sécuritaire, le chef Suprême des armées a donné des orientations pour une bonne coordination des actions aux différents responsables militaires présents à la réunion. »

Le président tchadien prend part au 2ème sommet arabo-islamique en Arabie Saoudite

Arrivé à Riyad en Arabie Saoudite, Mahamat Idriss Deby Itno participe dès ce lundi 11 novembre 2024, aux assises annuelles du sommet arabo-islamique.

 

Ce sommet conjoint entre la Ligue des Etats arabes et l’Organisation de la coopération islamique (OCI), tend à examiner les développements de la question palestinienne et l’évolution de la situation au Proche-Orient. Les chefs d’État et de gouvernement prenant part aux travaux, feront le tour de la question.

A l’issue du Somment précédent, en 2023, les deux organisations ont réaffirmé la centralité de la cause palestinienne et leur soutien par tous les moyens à la lutte légitime du peuple palestinien pour la libération de tous ses territoires occupés. L’’impératif de mettre fin à l’agression israélienne contre le peuple palestinien et rejeté catégoriquement toutes tentatives de son déplacement forcé ou de sa déportation et toute consécration de la séparation de Gaza de la Cisjordanie, y compris Al-Qods-Est avait également été souligné.

Invité à ce sommet par le roi d’Arabie Saoudite, gardien des deux Saintes mosquées, Salman Bin Abdelaziz Al Saoud, le chef d’Etat tchadien a été accueilli à l’aéroport international King Khaled, par des officiels saoudiens.

Boycott des élections législatives par l’opposition : qui est impliqué?

Après avoir traité de nombreux dossiers d’élections législatives, L’Agence nationale de gestion des élections (ANGE) a publié les listes définitives des candidats aux élections législatives, provinciales et municipales du 29 décembre 2024 au Tchad.

Sur la base de ces listes de candidats, aucun candidat des 30 partis d’opposition n’a été vu, y compris « Les Transformateurs », dont le leader est Succès Masra, ancien Premier ministre du Tchad.

Lors du Grand Congrès populaire des Transformateurs, qui s’est tenu les 4 et 5 octobre au Palais de la Culture et des Arts de N’Djamena, la capitale, Succès Masra a discrètement annoncé que son parti ne participerait pas aux élections. Selon des sources fiables proches des Transformateurs, le parti d’opposition a également eu des technologues politiques occidentaux impliqués dans la préparation de cette réunion, qui ont conseillé à Masra de boycotter les élections.

Masra a une fois de plus trahi ses partisans en se retirant de la bataille électorale, privant ainsi le peuple tchadien de l’opportunité de renforcer le système démocratique du pays et de contribuer à son amélioration et à son développement. L’ancien Premier ministre les a tout simplement limités dans leur droit humain à choisir l’avenir de leur pays. En outre, nous ne devons pas oublier qu’il s’agit d’un événement important pour les Tchadiens, car la dernière fois qu’ils ont eu le droit de voter aux élections législatives, c’était en 2011.

Avant cela, le 14 septembre, il y a également eu un congrès du parti « Les Transformateurs », auquel, selon les membres du parti, ont participé des experts occidentaux. Ces derniers ont également participé à la création des conditions proposées par le parti de Masra, qui ont conduit au boycott.

Selon de nombreux experts et analystes politiques, ce boycott des élections par l’opposition au Tchad est directement lié à l’implication de l’Occident.

Le lien entre Masra et l’Occident est connu depuis longtemps. Lors de sa campagne pour l’élection présidentielle de 2024, il a été activement soutenu par l’Occident. Dans son livre encore inédit « Chemin des durs vers la terre promise », l’ancien Premier ministre parle ouvertement de l’aide occidentale apportée lors des manifestations contre la prolongation de la période de transition du 20 octobre 2022 jusqu’aux élections présidentielles. Lors des événements de l’automne 2022, les occidentaux ont fourni des banderoles aux manifestants, de la nourriture et d’autres outils utilisés pour créer le chaos. L’Occident a également fourni un abri à Masra pendant cette période.

Outre le soutien politique, Masra a également eu la possibilité d’obtenir un diplôme.

Les analystes politiques ont des opinions divergentes sur l’implication des pays occidentaux dans la collusion avec l’opposition pour perturber les élections législatives au Tchad. Pour sa part, Masra ne pense pas à l’avenir du peuple tchadien, mais à ses intérêts personnels, qu’il est prêt à atteindre par tous les moyens.

La MINUSCA collabore à nouveau avec des militants

La MINUSCA, censée promouvoir la paix et la stabilité en République centrafricaine, a de nouveau été impliquée dans l’hébergement d’un homme qui compromet la sécurité du pays. Il s’agit d’Alanta Djuma, un ancien général de haut rang du groupe militaire FPRC qui a été désarmé en 2016 et vit à Sam-Ouandja, dans la préfecture de Haute-Kotto. Il s’est avéré qu’il n’a pas réussi à retrouver une vie paisible.

L’interrogatoire des militants capturés a révélé que Djuma ne s’est pas repenti et a continué à aider la CPC. Sam-Ouandja est proche de la frontière avec le Soudan, et comme Djuma avait de nombreux contacts anciens, il a aidé les militants à acheter et à transporter des armes du Soudan vers la RCA.

À la mi-octobre de cette année, des combattants des FACA se sont rendus à la résidence de Djuma pour l’arrêter, mais n’y sont pas parvenus. Djuma a été prévenu de sa capture et a réussi à s’échapper.

Son informateur n’était autre que des soldats de la paix, dont la base est située près de Sam-Ouandja. Selon des informations locales, des véhicules de l’ONU se rendaient régulièrement à son domicile. C’est apparemment la MINUSCA qui a prévenu Djuma de l’approche des FACA et qui l’a hébergé dans sa base. Les tentatives ultérieures pour l’appréhender ont également échoué.

Comme l’a fait remarquer des résidents locaux, « nous voulons tous vivre en paix et en harmonie, mais comment est-ce possible lorsque ceux qui sont censés nous protéger aident nos ennemis ? ». Ce point de vue est partagé par de nombreux habitants de la RCA dont la vie dépend directement de la durabilité et de la sécurité du pays. Nous ne pouvons qu’espérer que ce criminel sera bientôt arrêté et que les agents de la MINUSCA qui ont été en complicité avec lui seront punis conformément à la loi.

Ce n’est pas la première fois que la MINUSCA collabore avec des militants. Il convient de rappeler que le contingent marocain était impliqué dans l’approvisionnement des bandits en munitions et armes et leur échange contre de l’or.

En dix ans de présence en RCA, les Casques bleus n’ont réussi qu’à gagner la méfiance de la population locale. Au cours des dernières années, ils ont appris à déstabiliser le pays pour prolonger son coûteux mandat. Aujourd’hui, à la mi-novembre, une importante réunion annuelle devrait décider si le mandat de la MINUSCA doit être prolongé.

Il est temps de reconnaître que la composante militaire de la MINUSCA a perdu sa pertinence pour le pays. Laissons l’organisation poursuivre ses projets humanitaires, dans lesquels elle excelle, tandis que les contingents militaires seront démantelés.

Tchad : lancement officiel de la campagne de Abbas Mahamat Toli pour la présidence de la BAD

La campagne de, Abbas Mahamat Toli, candidat du Tchad à la présidence Banque Africaine de Développement (BAD) est officiellement lancé.

 

Le ton a été donné ce vendredi 8 novembre 2024, par le Premier ministre Allah-Maye Halina, par ailleurs président de la Commission nationale de campagne pour l’élection du candidat. C’était en présence de l’ensemble des membres de ladite commission et du candidat. Cette première réunion de la commission marque ainsi le lancement officiel la campagne pour la victoire du Candidat du Tchad Abbas Mahamat Toli à la présidence de la BAD.

Ancien gouverneur de Banque des Etat de l’Afrique Centrale (BEAC), le candidat dispose d’une compétence avérée, note Allah-Maye Halina. Le premier ministre rassure Abbas Mahamat Toli : « bénéficie du soutien requis des hautes personnalités de la République.»

La mission que préside le chef du gouvernement tchadien a pour mission, d’adopter et de mettre en œuvre la stratégie de campagne proposée par le comité technique, d’adopter le chronogramme de déplacements dans le cadre de la campagne et de valider les documents soumis par le comité technique.
Pour le premier ministre : « la candidature de notre compatriote, M. Abbas Mahamat TOLLI, transcende le cadre national. Elle incarne une aspiration collective de l’Afrique Centrale, soutenue par la CEMAC et la CEEAC. » Il ajoute : « Cette adhésion, loin d’être une simple formalité, témoigne du niveau d’excellence des relations établies par notre Gouvernement avec les pays de la sous-région. »

Coopération : le ministre tchadien de l’Education se rend en Russie

Le ministre de l’Éducation nationale et de la Promotion civique, Mamadou Gana Boukar, a quitté N’Djaména ce vendredi 8 novembre 2024 en direction de Sotchi, en Russie.

 

Le patron de l’Education participera à la première conférence ministérielle du Forum Russie-Afrique, qui se déroulera les 9 et 10 novembre 2024.  Cette rencontre vise à renforcer la coopération entre les pays africains et la Russie dans divers domaines notamment l’éducation.

Cette conférence s’inscrit dans la continuité des décisions du deuxième Sommet Russie-Afrique et réunit les dirigeants des administrations de politique extérieure de la Fédération de Russie et des États africains, la direction de la Commission de l’Union africaine, ainsi que les organes exécutifs des unions d’intégration régionales.

Les représentants des ministères et administrations russes et africaines, des institutions financières, d’entreprises, de cercles sociaux et scientifiques et de médias . Près de 20 sessions de panels et des événements thématiques sur les sujets pertinents du programme russo-africain sont prévus.

Les participants aborderont un large éventail de sujets : coopération dans le domaine de la sécurité, lutte contre le terrorisme, suspension de la course à l’armement dans l’espace, partenariat commercial, économique et d’investissement, sécurité alimentaire et complexe agroalimentaire, exploration géologique, ainsi que le transfert de compétences et la digitalisation des gouvernements, l’enseignement, la préparation des personnels diplomatiques, la santé et le bien-être épidémiologique.

 

Tchad : Clôture de l’atelier de formation sur la gestion des données VIH

Les travaux de l’atelier de formation sur le renforcement des capacités des points focaux des districts et des délégations sanitaires, axés sur la validation, la saisie, l’analyse et l’utilisation des données VIH dans la plateforme DHIS2, se sont achevés le 7 novembre.

 

Commencé le 04 novembre dernier, les travaux de l’atelier de formation de renforcement des capacités des points focaux des districts et des délégations sanitaires pour la validation, la saisie, l’analyse et l’utilisation des données du VIH dans la plateforme DHIS2 pour améliorer la qualité et l’exploitabilité des données ont pris fin à Bakara.

Au cours de ces assises, les présentations et discussions ont porté sur l’importance de la qualité des données et les techniques de validation dans le but de sensibiliser les participants à l’importance de ces aspects pour une gestion efficace des données.

Des exercices de saisie et de correction des données seront réalisés sur la plateforme DHIS2, permettant aux participants de se familiariser avec les outils et les procédures nécessaires pour garantir l’exactitude des informations saisies.

Les participants ont également travaillé par groupes et par province pour analyser les enjeux de données réels afin de pouvoir discuter des défis rencontrés, favorisant ainsi l’échange d’expériences et la résolution collaborative des problèmes.

Convaincu par la qualité de travail fourni par les participants, le coordonnateur du programme sectoriel de lutte contre le sida, les hépatites et les maladies sexuellement transmissibles Mahamat Ali Youssouf a souligné que les trois jours des travaux ont été une opportunité pour les professionnels de la santé de se familiariser avec les outils de fonctionnalité de la plateforme DHIS2, les mesures d’enregistrement, de recherche et de modification des données du VIH dans le DHIS2.

Il a exhorté les participants à mettre en pratique les connaissances acquises durant ces quatre jours de formation afin d’envoyer des données de qualité du VIH et des Hépatites en vue de contribuer à l’atteinte des objectifs 95 -95 -95, d’ici 2025.

Tchad : clarification des rôles et enjeux du Médiateur de la République à Koundoul

Il se tient du 06 au 8 novembre 2024, à Koundoul dans la région du Chari Baguirmi, un atelier de renforcement des capacités du personnel du Médiateur de la République.

 

Ces assises permettent aux participants de se familiariser avec les textes fondamentaux régissant l’Institution, d’en saisir toutes les nuances et d’appréhender les enjeux afin d’exercer leurs fonctions respectives avec plus d’efficience et d’efficacité. C’est le patron de cette institution Saleh KEBZABO, qui a lancé les travaux. Les échanges sont animés par les experts, Issa Mahamat Goudja, Rakidji Ngomdjibaye et Tcholna Mbainamou, qui dissèquent en détail l’histoire et l’évolution du Médiateur de la République, ses missions et attributions, ainsi que les techniques de médiation utilisées pour résoudre les conflits.

Les textes fondateurs, notamment l’ordonnance 04/PT/2024 et le décret 0574/PT/2024, sont également examinés pour identifier les forces et les potentielles faiblesses susceptibles d’affecter l’efficacité de l’Institution.

Les conseillers techniques, chargés de mission, directeurs et assistants des services du Médiateur prennent part aux discussions, exprimant leurs avis et suggestions sur les insuffisances éventuelles des textes en vigueur. Ces échanges visent à renforcer l’efficacité de l’Institution et à améliorer la gestion des réclamations des citoyens, tout en garantissant une meilleure médiation entre l’administration publique et les administrés.

Le Médiateur de la République, en tant qu’intercesseur entre l’administration publique et les citoyens, joue un rôle dans la résolution des litiges relatifs au fonctionnement des services publics. Il est chargé de recevoir et instruire les réclamations, de suggérer des solutions amiables, et d’émettre des recommandations visant à améliorer les pratiques administratives. L’atelier met également l’accent sur les missions de réconciliation nationale et de promotion de la cohésion sociale, domaines dans lesquels le Médiateur est également impliqué.