Décès de Lol Mahamat Choua : Deby décrète 3 jours de deuil national

L’ex-dirigeant tchadien Lol Mahamat Choua a été inhumé ce lundi 16 septembre 2019, à N’Djamena, au lendemain de son décès.

C’est au cimetière de Lamadji que Lol Mahamat Choua a été enterré après une cérémonie funéraire à la Place de la nation en présence du chef de l’Etat Idriss Déby.

Un hommage national a été rendu à Lol Mahamat Choua, au cours de celui-ci, l’ancien président a été élevé à titre posthume au grade de dignité de grande croix à l’Ordre national du Tchad par Idriss Deby, Président de la République tchadienne.

Des témoignages et prières ont été élevés en hommage à celui-là qui s’était retrouvé à la première ligne pendant la guerre de la fin des années 1970 lors des négociations entre groupes militaires.

« Un homme d’Etat dont la stature morale et politique a largement dépassé les frontières du Tchad. Un patriote qui exprime sans concession son attachement à l’unité du Tchad », a souligné l’un de ses camarades, Mahamat Alahou Tahir, président du Rassemblement pour la Démocratie et le Progrès (RDP).

Lol Mahamat Choua est « une figure remarquable qui a su mettre les intérêts supérieurs de la Nation au-dessus de ses intérêts », a indiqué le président de l’Assemblée nationale, Haroun Kabadi.

Accident de Loumia : Idriss Deby présente ses condoléances aux familles des victimes

C’est dans un communiqué de presse que le Président de la République du Tchad a partagé la peine des familles des victimes dudit accident.

Le chef de l’Etat, chef du gouvernement Idriss Deby Itno a présenté ses condoléances aux victimes de l’accident qui s’est produit à Loumia. Il a aussi souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

« C’est avec une profonde  tristesse que le Président de la République, Chef de l’État Idriss Deby Itno a appris la nouvelle du tragique accident  de  la route survenu  ce 12 septembre  dans la localité de La Loumia qui a fait neuf (09) morts et une vingtaine de blessés », peut-on lire dans le communiqué.

« En cette douloureuse circonstance, le Président de la République Idriss Deby Itno présente ses sincères condoléances aux familles endeuillées et les assurent de tout son soutien  dans cette dure épreuve », indique le communiqué.

Hydrocarbure : Swissaid publie un rapport qui accable la famille Deby

L’ONG internationale a rendu public les résultats de son étude sur les activités au Tchad de la multinationale Glencore, qui bénéficie d’un contrat exclusif avec l’Etat en matière de négoce de l’or noir.

«TCHAD S.A : un clan familial corrompu, les milliards de Glencore et la responsabilité de la Suisse». Le titre de l’étude donne de prime à bord les principales conclusions du document. Conclusions qui ont été tirées selon Swissaid, d’une analyse des revenus générés de l’exploitation du pétrole par le Tchad. Également par des pratiques présumées peu orthodoxes qui ont cours entre la multinationale suisse et la famille d’Idriss Déby.

Ce rapport montre selon l’ONG, que  «le manque de transparence dans le négoce de pétrole entre Glencore et le gouvernement corrompu de ce pays d’Afrique centrale empêche la population de bénéficier des richesses des ressources naturelles de son pays». Le document publié par l’ONG Swissaid, dresse une analyse sur l’industrie pétrolifère tchadienne qui a débuté en 2003, ainsi que l’évolution et la destination des revenus tirés du pétrole.

Notons que, les revenus issus du business du pétrole avec Glencore représentent deux tiers de tous les revenus pétroliers du Tchad.

Tchad : Idriss Deby limoge son ministre de la santé

L’ancien ministre de la Santé Publique Aziz Mahamat Saleh, a cédé son fauteuil au Pr Mahamoud Youssouf Khayal, enseignant chercheur.

Idriss Deby a limogé le ministre de la santé publique, Aziz Mahamat Saleh. Il a été remplacé par Pr Mahamoud Youssouf Khayal. Ce limogeage serait arrivé suite à la descente nocturne, le 8 août, du président Idriss Deby dans  le pavillon des urgences de l’hôpital général de référence nationale (HGRN).

Selon la présidence, les fiches mensuelles présentées au chef de l’Etat seraient en déphasage avec les réalités du terrain.

Tchad : Idriss Déby ordonne l’intégration à titre exceptionnel à la fonction publique des médecins

A cette demande, le ministre d’Etat, ministre secrétaire général à la présidence, Kalzeubé Payimi Deubet a signé le 18 juillet, une correspondance adressée à quatre départements ministériels.

Le chef de l’État, Idriss Déby Itno a instruit à titre exceptionnel l’intégration des médecins à la fonction publique. C’est sur cette instruction du président de la République  que ministre d’Etat, ministre secrétaire général à la présidence, Kalzeubé Payimi Deubet a signé le 18 juillet, une correspondance quatre ministres.

Il a ainsi demandé au ministre de la Fonction publique et ceux des Finances, de l’Enseignement supérieur et de la Santé publique de prendre des dispositions nécessaires pour « immédiatement » intégrer à titre exceptionnel des médecins formés aussi bien au Tchad qu’à l’extérieur notamment les 133 jeunes diplômés de Cuba.

Diplomatie : Idriss Déby Itno effectue une courte visite à Khartoum ce jour

Le chef de l’Etat Idriss Déby est arrivé ce jeudi 04 avril 2019, à Khartoum. En effet, il séjourne dans la capitale soudanaise où il effectue une visite d’amitié et de travail de quelques heures, selon la Présidence.

Tchad : au FISCA, le cheval du président Idriss Deby remporte la course hippique

Au total, 20 chevaux ont concouru sur une piste équestre d’une distance de 10 km. Par coïncidence, le cheval arrivé en première position est celui du chef de l’Etat.

E effet, son dresseur, Issa Youssouf, a reçu un prix de 3 millions de FCFA qui lui a été remis par le chef de l’Etat. Le 2ème est le cavalier Bahar Abdallah Hachim, qui a reçu un chèque de 1.500 000F CFA et le 3ème chevalier, Adam Abdraman a reçu une somme de un million.

Ainsi, tous les dix premiers ont été primés et les dix autres ont reçu aussi des primes de consolation. Cette séance de course est accompagnée par des démonstrations de danses devant le chef de l’Etat et les invités de marque venus pour la circonstance.

Aussitôt fini, les officiels et le public se sont embarqués chacun dans son véhicule pour regagner la ville en un seul convoi laissant derrière une poussière similaire à celle des chevaux.

 

Saccage à l’ambassade du Tchad à Paris : après la casse, la chasse !

Vingt-et-une personnes ont été arrêtées après avoir envahi et saccagé l’ambassade du Tchad à Paris. Selon un opposant tchadien, il s’agissait de migrants protestant contre la non-délivrance de leur passeport par les autorités.

L’ambassade du Tchad à Paris a été envahie, dans la matinée du mardi 26 mars, par une vingtaine de Tchadiens qui réclamaient la délivrance de leur passeport par l’administration consulaire. A la suite de cette occupation, 21 personnes ont été interpellées pour dégradations et violences volontaires, a précisé la préfecture de police de Paris.

Le porte-parole du ministère des affaires étrangères tchadien, Béchir Issa Hamidi, a dénoncé « une bande d’une vingtaine de délinquants », qui a « [agressé] le personnel et [vandalisé] les documents consulaires et autres biens matériels ». Dans un communiqué, le ministère « condamne avec force » l’occupation de son ambassade et « félicite » les forces de l’ordre françaises « qui ont interpellé » les auteurs.

Selon un opposant tchadien ayant requis l’anonymat, ces migrants tchadiens protestaient contre la non-délivrance de leur passeport par les autorités tchadiennes.

Dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, prise lors de l’occupation, on entend en outre un des Tchadiens reprocher à la France de protéger le régime du président Idriss Deby, arrivé au pouvoir en 1990 en renversant Hissène Habré avec l’aide de Paris.

Tchad : la 5ème édition du Festival International des Cultures Sahariennes (FICSA) 2019 reportée au 30 mars

L’annonce a été faite ce jeudi 14 mars 2019, au cours d’un point de presse présenté par le coordonnateur du festival, M. Abakar Rozzi Téguil.

Après un premier report, le Festival international des cultures sahariennes (FICSA), édition 2019, se tiendra finalement du 30 mars au 05 avril prochain à Amdjarass, chef-lieu de la province de l’Ennedi Est.

La 5ème édition du FICSA, placée toujours sous le haut patronage du chef de l’Etat, Idriss Déby Itno, qui devrait se tenir du 2 au 9 mars 2019, a été reportée pour des raisons d’ordre organisationnel. La reprogrammation n’impactera pas le contenu du festival.

Le coordonnateur du FICSA, Abakar Rozzi Téguil renseigne que, cette messe culturelle verra la participation de plusieurs pays tels que : Niger, Maroc, Cameroun, Tunisie, Algérie, Mauritanie ; et de 12 provinces du Tchad. Selon lui, c’est une occasion pour les populations locales et les 12 provinces de valoriser leurs produits et leurs biens culturels.

D’après Abakar Rozzi Téguil, la particularité de la 5ème édition du Festival international des cultures sahariennes est le focus sur le tourisme local pour permettre aux Tchadiens de découvrir leurs propres richesses et susciter l’essor d’un tourisme interne. « Nos équipes ont arpenté les écoles, organisations et associations pour inciter le plus grand nombre à prendre part à cette aventure de découverte. Cette décision est en droite ligne de la volonté politique des plus hautes autorités de faire du tourisme un levier majeur du développement du pays » explique-t-il.

En effet, programmé sur 7 jours à Amdjarass le FICSA jouit d’un dispositif sécuritaire et sanitaire complet. Le festival offrira de nombreuses activités. Il s’agit entre autres des danses traditionnelles, exposition-vente artisanale, course dromadaire, course hippique, forum, concours harnachement, concours gastronomique, soirées culturelles et une caravane touristique.

 

Tchad : le Président Idriss Deby recommande le recours à l’arbitrage institutionnel à l’amiable à son gouvernement

Lors du conseil ordinaires des ministres de ce jeudi, le président de la République, Idriss Deby Itno, a instruit son équipe de faire recours prioritairement à l’arbitrage institutionnel de la Cour commune de Justice d’Arbitrage pour le règlement de différends de nature contractuelle.

Dans sa communication faite lors du conseil ordinaire des ministres de ce 14 mars, le chef du gouvernement, Idriss Deby Itno, a soulevé la question de mode de règlement de différends entre l’Etat et ses cocontractants dans l’exécution des conventions. Pour Idriss Deby, les autres recours alternatifs que prévoient les conventions signées entre l’Etat et ses cocontractants investisseurs étrangers pour le règlement de différends autre que l’arbitrage institutionnel ne contribuent pas à promouvoir ce mode de règlement de conflit contractuel suggéré par le droit OHADA. Alors que le souhait partagé par les Etats parties au traité de l’OHADA est de contribuer à la promotion de l’arbitrage institutionnel.

Dans cette logique, Idriss Deby Itno  a enjoint  son équipe de solliciter la Cour commune de Justice d’Arbitrage en cas de différends dans le cadre des relations contractuelles de l’Etat. « Prévoir prioritairement le recours à l’arbitrage institutionnel de la Cour commune de Justice d’Arbitrage comme mode de règlement alternatif à la résolution amiable des éventuels conflits avec l’autorisation expresse de la hiérarchie », note le compte-rendu du conseil des ministres.

 

Actualité : la session ordinaire des Chefs d’Etat de la zone CEMAC annoncée à N’Djamena

Cette session ordinaire se tiendra dans les prochaines semaines, d’après une source proche de l’organisation ayant requis l’anonymat.

L’un des points majeurs à l’ordre du jour devrait être la passation de témoins, entre les présidents Idriss Deby du Tchad et son homologue camerounais Paul Biya, à la présidence de la communauté. D’autres dossiers traités dans le cadre de précédentes rencontres des ministres de la zone, devraient aussi faire l’objet des discussions.

Il s’agit des questions relatives à la Douane, le budget proposé de la commission qui est en hausse de près de 4% à 84 milliards de FCFA et la situation de la sous-région qui peine à sortir définitivement des défis macroéconomiques.

De ce point de vue, la question de la mobilisation des ressources fiscales internes et l’amélioration de la position extérieure seront des sujets pertinents à aborder.

Tchad : Idriss Déby souhaite que le terme « Safagri » soit intégré dans le lexique africain

Avec des invités venus de plus de 40 pays du continent, le premier Salon africain de l’agriculture (Safagri) a ouvert ses portes ce mardi à N’Djamena.

Et le président Idriss Déby Itno a souhaité que cette expérience se perpétue pour plusieurs raisons. « Je forme le vœu que le Safagri, ce charmant acronyme, fasse désormais partie de notre lexique dans le continent », a souhaité le président Idriss Déby Itno lors de son mot d’ouverture du premier salon africain de l’agriculture (safagri), le 12 mars à N’Djamena.

D’autant que, a-t-il expliqué, “les productions agro-sylvo-pastorales occupent une place stratégique et jouent un rôle fondamental dans l’économie des Etats africains”. “L’agriculture, l’élevage et la pêche constituent, en effet, d’excellentes opportunités de développement et ils contribuent notamment à la réalisation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle”, a poursuivi le chef de l’Etat tchadien.

Le cas du Tchad

« Ces secteurs d’activités sont des vecteurs essentiels de lutte contre la pauvreté. Mon pays, le Tchad qui vous accueille aujourd’hui, est un parfait condensé de cette réalité », a rappelé Idriss Déby Itno.

Le président tchadien a alors renseigne : “Le Tchad dispose d’importantes potentialités dans le secteur agricole. La nature a pourvu le pays des terres, des terres riches et fertiles. Les terres arables sont estimées à 39 millions d’hectare, soit 30 % du territoire national. En sus, l’eau pour le travail de la terre est abondante. Dans certaines régions du pays, l’eau se trouve même à fleur du sol. L’élevage, à l’image de l’agriculture, est une importante richesse au regard de la dimension du cheptel national.”

“En effet, le Tchad est une terre d’élevage par excellence. Le cheptel compte plus de 100 millions d’unités de bétail. La pêche constitue également une précieuse richesse à mettre en valeur dans la perspective du développement car les ressources halieutiques sont importantes. Les lacs, les fleuves et les nombreux cours d’eau qui traversent le pays sont des biotopes de prédilection des poissons de diverses espèces”, a poursuivi le président tchadien.

 

Coopération : l’Ambassadeur du Tchad au Niger reçu en audience par le premier ministre nigérien

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini, s’est entretenu le 7 mars, avec le nouvel Ambassadeur du Tchad au Niger, SE Ousman Sougui Koko.

En effet, à sa sortie d’audience, le diplomate tchadien a dit avoir rendu une visite de courtoisie au Chef du gouvernement. Ainsi, il a rappelé que le Tchad et le Niger entretiennent des relations séculaires basées sur la volonté des deux Chefs d’Etats.

Le Président de la République du Tchad SE Idriss Deby Itno et son homologue Issoufou Mahamadou de la République du Niger ont aussi abordé leurs priorités.

Selon lui, les relations que le Niger et le Tchad entretiennent ont conduit à la création des commissions mixtes, du G5 Sahel, etc.

Coopération : Idriss Déby Itno et le président du Parlement turc échangent à huis clos à Ankara

Un jour après son arrivée à Ankara, Idriss Déby Itno, a rencontré mercredi, Mustafa Sentop, récemment désigné président du Parlement turc.

Avant de rencontrer son hôte Recep Tayyip Erdogan, Idriss Déby Itno ne chôme pas à Ankara. Quelques heures après son arrivée à Ankara, le chef de l’Etat tchadien a été reçu ce mercredi par Mustafa Sentop. En effet, il est le tout nouveau président de la Grande assemblée nationale turque. Ce dernier a été élu le dimanche 24 février.

Le président Idriss Déby Itno et Mustafa Sentof ont échangé pendant près d’une heure, mais rien n’a filtré des discussions tenues à huis clos entre les deux hommes, d’après l’agence gouvernementale turque.

Mais, la rencontre a ensuite été élargie aux autres membres de la délégation tchadienne et du bureau du Parlement turc. Ainsi, à l’issue de la réunion, le chef de l’Etat tchadien a visité les sections du Parlement turc. Lesquelles sections ont été bombardées lors de la tentative de coup d’Etat avorté du 15 juillet 2016 ».

 

Télécommunications : le groupe Maroc Telecom veut s’installer au Tchad

Le président du Directoire du groupe Maroc Telecom, Abdelsslam Ahizoun, a été reçu dans la matinée du 19 février, par le président de la République, Idriss Deby.

Les échanges ont porté sur les possibilités d’investissements du groupe marocain au Tchad. Le secteur des télécommunications pourrait s’ajouter aux domaines de coopération liant le Tchad au Maroc. Les jalons ont été posés au cours de cette audience qui s’est déroulée en présence de l’Ambassadeur du Royaume chérifien au Tchad, Abdellatif Erroja.

Abdelsslam Ahizoun a fait part de la forte volonté de son groupe d’accompagner le Tchad dans son développement numérique. Une démarche qui vient en réponse à l’appel du chef de l’Etat invitant les investisseurs à s’installer au Tchad, soutient le Président du Directoire du groupe Maroc Telecom.

Abdelsslam Ahizoun affirme avoir eu une oreille attentive auprès du chef de l’Etat qui lui a signifié la disponibilité du gouvernement d’accueillir à bras ouvert tout investisseur. Le groupe Maroc Telecom, dira son premier responsable, compte s’inscrire positivement dans la dynamique de stratégie de coopération Sud-Sud et sur les liens forts et historiques des peuples tchadien et marocain. Son ambition est d’être un acteur de référence dans la réduction de la fracture numérique au Tchad et dans les autres pays d’Afrique dans lesquels Maroc Telecom est présent.

Politique : le Mouvement pour l’Unité et le Renouveau barre la voie au terrorisme

Ce jeudi 14 février 2019, les partisans du parti politique, MUR (Mouvement pour l’Unité et le Renouveau) a organisé une marche de soutien au président de la République Idriss Deby Itno et aux forces de défense et de sécurité dans les rues du 4ème arrondissement de N’Djamena.

Comme une colonie de fourmis, ils étaient près de mille militants de ce parti, alliés du MPS, qui ont pris d’assaut l’avenue Omar Bongo au quartier Amriguébe dans le 4ème arrondissement de la ville de N’Djamena. « Non au terrorisme », « non à la guerre », « oui à la paix » sont là quelques messages qu’on pouvait lire de part et autre sur les tracts et les banderoles.

Cette manifestation intervient après les troubles qu’a connus le Nord du Tchad ces dernières semaines. « Nous voulons à travers cette marche dire non à toute tentative de prise du pouvoir par les armes. Le MUR réitère son engagement de soutenir le président Deby dans n’importe quelle situation », a affirmé le président du MUR, Saleh Bourma. Par ailleurs le parti MUR félicite la France pour son intervention auprès de l’aviation tchadienne.

Tchad : la visite de Benyamin Nétanyahou renferme plusieurs enjeux

Après avoir accueilli le président tchadien fin novembre 2018 en Israël, le premier ministre israélien devrait être reçu par Idriss Déby à N’Djamena le 20 janvier.

 

 

Promesse tenue. Après une visite sans précédent en Israël du président tchadien Idriss Déby, fin novembre 2018, Benyamin Nétanyahou avait promis de faire le déplacement à N’Djamena. Ce sera chose faite dimanche 20 janvier. Outre l’échange de bons procédés, ce déplacement pourrait être l’occasion pour les deux pays de rétablir leurs relations diplomatiques, interrompues en 1972.

Pays à majorité musulmane (55 %), le Tchad avait des contacts réguliers, en coulisses, avec l’Etat hébreu. « Nos relations spéciales se sont poursuivies tout le temps », avait ainsi reconnu Idriss Déby lors de sa visite « historique » à Jérusalem. Le fait d’assumer une reconnaissance mutuelle pleine corroborerait par ailleurs le discours officiel israélien, selon lequel la question palestinienne est devenue secondaire aux yeux du monde. Les deux autres pays de la région, avec lesquels Israël espère établir des relations similaires, sont le Mali et le Niger.

Développer la coopération sécuritaire

Cette visite du premier ministre israélien est directement gérée Meir Ben-Shabbat, le chef du Conseil de sécurité nationale, le ministère des affaires étrangères étant ainsi une nouvelle fois mis sur la touche dans une affaire sensible. La raison en est sans doute le soutien militaire apporté, en équipements, par l’Etat hébreu aux autorités tchadiennes. Celles-ci ont des soldats déployés sur plusieurs fronts : au nord contre une nouvelle rébellion à la frontière libyenne, au sud-ouest contre les insurgés islamistes nigérians de Boko Haram où « ces derniers mois, la situation est redevenue alarmante », constate un officier tchadien de haut rang, impatient de voir prospérer cette nouvelle collaboration israélo-tchadienne.

« Nous avons déjà reçu du matériel et des conseillers israéliens, mais il fallait tenir cela secret. Maintenant, nous allons pouvoir traiter officiellement », précise cet officier. De bonne source, depuis au moins 2016, des discussions se sont tenues à l’ambassade du Tchad à Paris entre responsables des services de renseignements des deux pays, Mossad et Agence nationale de sécurité, afin de développer leur coopération sécuritaire.

En juillet 2016, M. Nétanyahou avait effectué une tournée inédite en Afrique de l’Est, visitant l’Ouganda, le Kenya, le Rwanda et l’Ethiopie. Le premier ministre développe la même stratégie sur le continent africain qu’au Moyen Orient, avec les pays du Golfe. Il essaie d’identifier les convergences d’intérêts, notamment sur le plan sécuritaire, et les menaces communes (terrorisme islamiste, expansion iranienne, etc.). Dans le cas du Tchad, Israël voit aussi l’intérêt de ce rapprochement dans sa quête d’un poste d’observateur au sein de l’Union africaine (UA). Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, est un ancien premier ministre du Tchad.

Dans le domaine des relations internationales, même les adversaires de M. Nétanyahou reconnaissent son habilité et son expérience. Elles lui ont permis à la fois d’établir une proximité incomparable avec l’administration Trump, une relation soutenue avec Vladimir Poutine, ainsi que des échanges inédits avec la Chine et l’Inde. Dans le cadre de cette extension de la surface diplomatique israélienne, l’Afrique est un continent important. Il s’agit d’y exporter les technologies israéliennes, par exemple en agriculture (irrigation), ainsi que les équipements de surveillance et les armements. Mais l’objectif est aussi de briser l’alignement historique du continent en faveur des Palestiniens dans les grandes enceintes multilatérales, comme à l’Assemblée générale de l’ONU.

Multiplier les alliances

Benyamin Nétanyahou compte utiliser la politique étrangère comme un argument de campagne, alors que le pays se trouve à trois mois d’un scrutin national anticipé. Cet argument comptera dans la dernière ligne droite, en mars, lorsque les électeurs seront amenés à comparer le profil des principaux candidats au poste de premier ministre.

Prétendant à un cinquième mandat, M. Nétanyahou veut s’imposer comme un profil rassurant et familier, le seul doté de la carrure d’homme d’Etat. Deux rendez-vous devraient y contribuer. Il se rendra aux Etats-Unis fin mars pour participer à la conférence de l’Aipac, l’organisation pro-israélienne de droite. Il devrait aussi recevoir le président brésilien Jair Bolsonaro, à quelques jours du scrutin du 9 avril, en espérant que ce dernier annoncera le transfert de l’ambassade de son pays vers Jérusalem.

Après vingt-huit années à la tête du Tchad, Idriss Déby, lui, ne se soucie guère des problèmes de réélection. En revanche, s’il est une pièce centrale de la politique française au Sahel, le président tchadien a toujours pris soin de multiplier les alliances pour consolider son pouvoir. Quelques jours avant Benjamin Nétanyahou, Giuseppe Conte, le chef du gouvernement italien, était à N’Djamena.

Au sujet de la venue du premier ministre israélien, un général tchadien fait part d’une inquiétude rarement exprimée dans ce type de milieu : « La présidence a de plus en plus de mal à empêcher les critiques sur les réseaux sociaux, dit-il. Or, les Israéliens sont très bons dans les technologies qui permettent de contrôler Internet. Cette visite risque donc de diminuer encore la liberté d’expression au Tchad. »

Tchad : Idriss Deby fait 12 nouveaux chevaliers de l’ordre du mérite

 Le décret présidentiel a été signé le 16 janvier dernier.

 

Au terme du décret n° 44 signé le 16 janvier 2019 par le président de la République, plusieurs officiers des forces armées et de sécurité sont nommés au grade de chevalier de l’Ordre du mérite agricole, au titre de la Présidence de la République.

Il s’agit des Lieutenant-colonel Seby Sandal Mahamat Itno, Bichara Sair Mahamat, Hassane Oumar Haroune, des chefs de bataillon Issakha Molo Youssouf, Adam Hamid Koua, des capitaines Issakha Hamid Taguibo, Ali Thom Guino, Brahim Oumar Mahamat, des lieutenants Sebi Youssouf Mana, Bokhit Ibrahim Hisseine, Abdelhakim Haroum Abakar et du sous-lieutenant Rassem Blague Balaye.

L’Ordre du mérite agricole a été créé par un décret du 18 juillet 1961 pour récompenser les services rendus par les agriculteurs, les éleveurs, les pasteurs, les pêcheurs, les exploitants forestiers et autres, qui se sont distingués par leur travail et leurs réalisations. Il récompense aussi les personnes qui ont contribué à la promotion de la société paysanne et des nouvelles méthodes de culture. Il comprend trois grades.

Alexandre Benalla au Tchad : Le Drian affirme avoir appris ce voyage dans la presse

Le ministre des Affaires étrangères français, a déclaré qu’il n’avait pas pris connaissance du déplacement de l’ancien conseiller de l’Élysée au Tchad qu’en lisant la presse le 24 décembre.

 

L’ambassadeur de France au Tchad savait pour le voyage d’Alexandre Benalla des 5 et 6 décembre au Tchad. Toutefois, il n’a pas informé sa hiérarchie. Devant la commission du Sénat, Jean-Yves Le Drian a martelé qu’il avait pris connaissance du déplacement qu’en lisant le journal Le Monde, le 24 décembre. « Je considère qu’il y a eu un manque d’appréciation de notre ambassadeur, il s’en est expliqué depuis et il a reconnu son erreur, voilà », a-t-il précisé.

Le ministre des Affaires étrangères a en conséquence saisi le procureur de la République pour « utilisation illicite de passeports diplomatiques » par l’ex-collaborateur de l’Élysée. Selon lui, il était obligé d’agir en raison de l’article argumenté du journal.

« Alexandre Benalla s’est rendu à N’djamena accompagné d’une demi-douzaine de personnes, par avion privé, soit trois semaines avant une visite d’Emmanuel Macron dans ce pays », a écrit Le Monde.

De son côté, Alexandre Benalla a expliqué qu’il s’agissait d’un voyage d’affaires qui portait sur des projets d’investissements de grands patrons du Moyen-Orient au Tchad. Dans la foulée, il a rencontré le président tchadien, Idriss Déby, durant deux heures.

Abus d’utilisation de passeports diplomatiques

Devant la commission, le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, avait confié qu’Alexandre Benalla avait utilisé une vingtaine de fois ses passeports diplomatiques après son licenciement fin juillet.

D’après 20 Minutes, le ministre des Affaires étrangères a précisé que le mis en cause avait utilisé son passeport diplomatique pour entrer au Tchad et en Israël. Selon lui, les autorités de ces deux pays l’avaient confirmé.

Aucun intermédiaire

Le chef de la diplomatie française a en revanche réfuté que cet ancien collaborateur de l’Élysée ait pu servir d’intermédiaire dans une diplomatie parallèle.

« J’ai fait savoir, à la demande du président de la République, à l’ensemble de nos postes que personne ne pouvait se prétendre intermédiaire de quiconque », a ajouté Jean-Yves Le Drian.

Il a précisé que les deux passeports diplomatiques d’Alexandre Benalla avaient été invalidés le 28 décembre, soit près de deux mois après une demande du Quai d’Orsay à l’Intérieur.

Diplomatie : les liens entre le Tchad et l’Italie se ressoudent

Le président du Conseil des ministres italien et le Président tchadien ont eu une rencontre hier 16 janvier au cours de laquelle ils ont décidé de la redynamisation des relation entre leurs deux pays.

 

Le Tchad et l’Italie ont décidé de renforcer les liens qui les unissent. C’est en résumé ce qui sort de la réunion qui a eu lieu le 16 janvier entre le président du Conseil des ministres italien, Giuseppe Conte et le Président du Tchad, Idriss Deby.  Les deux hommes ont d’ailleurs réaffirmés leur engagement personnel à donner plus d’impulsion et de dynamisme aux relations bilatérales entre leurs pays, devant la presse.

En plus de sujets concernant les relations entre leurs pays, Giuseppe Conte et Idriss Deby ont parlé au cours de leur tête à tête, de questions sécuritaires notamment la situation en Libye, le terrorisme et la lutte contre Boko Haram dans le bassin du Lac Tchad, la question migratoire, le renforcement de relations de coopération bilatérale, tout a été passé au crible.

C’est la première fois que Giuseppe Conte séjourne au Tchad, mais c’est tout simplement la première fois qu’un premier ministre italien visite le Tchad. Pour marquer le coup, M. Conte s’engage à soutenir des projets tchadiens concrets dans le domaine des énergies renouvelables, de l’agriculture, de l’élevage ainsi que le renforcement des capacités dans les différents domaines.

Pour lui, « Le Tchad a un rôle stratégique pour les intérêts aussi bien de l’Italie que de l’Union européenne ». Il promet pour aider les jeunes contre la migration et les tentations des groupes extrémistes de fournir « des plans de formation aux jeunes pour se prendre en charge ». Car, « nous ne sommes pas insensibles au drame humanitaire au Lac Tchad ».

Une promesse qui pourrait satisfaire Idriss Deby qui pense qu’ « Au-delà des actions militaires à déployer pour contenir la menace, nous faisons face à une grave crise humanitaire. L’afflux massif des réfugiés que nous avons enregistré ces derniers mois dans la région du lac Tchad exige une forte réponse humanitaire ».

Le chef de l’Etat tchadien a rappelé que le terrorisme au Sahel est nourri et alimenté par le chaos sécuritaire et institutionnel qui prévaut en Libye. Il a salué « le leadership affirmé de l’Italie qui œuvre inlassablement pour la paix et la réconciliation entre les Libyens », et s’est félicité « des conclusions de la rencontre de Palerme, qui marque une étape majeure dans la recherche de la paix et de la stabilité en Libye ».

« La problématique des migrants qui nous préoccupe tous peut trouver, en partie, sa solution si la crise libyenne est dénouée. Bien entendu, il y a la pauvreté qui est l’un des vecteurs essentiels de la migration irrégulière. Mais je peux vous assurer que mon pays a pris les dispositions nécessaires pour contenir le phénomène de migration illégale. a affirmé  Idriss Deby avant d’exhorter le secteur privé italien à apporter son concours dans le cadre du Plan national de développement 2017-2021 dont s’est doté son pays.

Tchad : le Premier ministre italien séjourne à N’Djamena

Arrivé hier dans la capitale tchadienne, Giuseppe Conte est reçu ce matin au palais du 15  janvier par le Président Idriss Deby.

 

Le Premier ministre italien et le Président tchadien se sont réunis ce 16 janvier. Giuseppe Conte et Idriss Deby ont parlé de la redynamisation de la coopération bilatérale. Après une chaleureuse  accolade et une poignée de main les deux hommes, ils sont passés aux choses sérieuses. Ils ont fait le tour d’horizon des domaines qui fortifieront la coopération bilatérale. Mais également des questions migratoires et sécuritaires qui préoccupent Rome et N’Djaména. Un point d’honneur a été aussi mis sur le développement.

Le Tchad est engagé sur la voie de son émergence malgré la récession économique planétaire et l’appui de l’Italie donnera un coup de fouet à cette ambition. L’entrevue sera ensuite élargie aux délégations. Les sujets abordés et la dynamique nouvelle à imprimer à la coopération bilatérale laissent transparaître aisément que le Tchad et l’Italie partagent des visions communes sur bon nombre de domaines.

 

Tchad : Benjamin Netanyahu sera bientôt là

Cette visite a pour but de sceller officiellement le rétablissement des relations entre Israël et le pays d’Idriss Deby.

 

Selon le site internet alwihdainfo.com, « le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu est attendu dimanche à N’Djamena au Tchad, selon plusieurs médias israéliens. La visite devrait durer quelques heures et Netanyahu devrait repartir dans la même journée ».

Le site nous donne même est informations concernant les sujets qui constitueront l’ordre du jour de la rencontre du dirigeant Israélien avec son homologue du Tchad : « la coopération entre Israël et le Tchad sera au cœur du voyage ».

C’est lors de sa visite en fin novembre dernier que le Président tchadien Idriss Deby avait invité le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a effectué une visite au Tchad.

Une invitation à laquelle le dirigeant israélien a répondu favorablement. En effet, aux sorties de la rencontre être les deux dirigeant, le bureau de Benjamin Netanyahu déclarait : « Le Premier ministre va se rendre bientôt au Tchad et y annoncer avec le président tchadien Idriss Déby la reprise des relations diplomatiques ».

Il y a quelques jours, la radio publique Israélienne « Kan » annonçait que Benjamin Netanyahou, se rendra pour la première fois au Tchad avant les élections législatives israéliennes. Elections qui sont prévues pour le 09 avril prochain.

 

 

 

Tchad : le Haut conseil des collectivités convoqué le 15 janvier

Dans un décret publié le 10 janvier Idriss Deby a convoqué une session ordinaire du Haut conseil des collectivités autonomes et des chefferies traditionnelles.

 

Le 15 janvier 2019 les chefs de cantons et les sultans tchadiens se réuniront au tour du Président de la République au cours d’une session ordinaire. Le Président Idriss Deby a signé un décret le 10 janvier convoquant le Haut conseil des collectivités autonomes et des chefferies traditionnelles (HCCACT).

C’est Le 21 novembre 2018 dernier que le Président tchadien avait nommé par décret 51 hauts conseillers devant siéger dans le HCCACT.

L’ordonnance portant organisation et fonctionnement du HCCACT, l’établit comme une assemblée consultative qui a pour mission d’étudier et de donner un avis motivé sur les politiques de décentralisation, d’aménagement et de développement du territoire, sur les questions relatives aux chefferies traditionnelles et participe au règlement non juridictionnel des conflits. Le Haut Conseil comprend 45 membres investis pour un mandat de six ans non renouvelables.

 

Tchad : Idriss a effectué une mini-tournée dans le nord-est du pays

Alors qu’il a récemment séjourné à Am-Djarass, le Chef de l’Etat en a profité pour effectuer une tournée dans certaines localités de la partie nord-est du pays.

 

C’est par le département de Dar-Bahr qu’a débuté la mini-tournée du Président de la République dans le nord-est. La ville de Torbol a constitué la première étape de cette visite de trois jours dans le département. Durant son passage à Torbol, Idriss Deby a eu une rencontre avec les autorités administratives, traditionnelles, chefs militaires, leaders religieux et responsables du MPS.

Au cours de cette réunion, le dirigeant tchadien a rappelé aux autorités les que la 4e République mis en place porte avec elle les notions de la paix et la sécurité. Représentant le renouveau, la nouvelle république sera donc l’incarnation de la cohabitation pacifique, de l’orthodoxie administrative et financière. D’ailleurs Idriss Deby prévient : « Toute personne qui ne change pas de comportement ou feigne d’ignorer les lois de la République me trouvera au travers de son chemin ».

Le cap a ensuite été mis sur la localité de Kalaït. Ici le Chef de l’Etat a effectué des visites de terrain sur plusieurs chantiers. Ainsi constatant l’arrêt des travaux sur les chantiers de construction de deux écoles et d’un lycée moderne, il en a ordonnée la reprise rapide des travaux. A côté de ça, il a pu constater la réalisation complète des travaux de construction du camp militaire de Kalaït. Il ne reste plus qu’au gouvernement de réceptionner l’ouvrage.

Autre localité qui a accueilli le Président de la République, c’est kadjmar. Le lieu est situé à quelques 20 km de la ville d’Arada dans la province de Wadi Fira. Dans cette ville Idriss Deby après avoir admiré le travail des artisans de la place, a eu une réunion de travail avec les autorités administratives, politiques, religieuses, militaires et civiles de la ville. Comme à Torbol, le dirigeant a parlé du vivre-ensemble, de la paix, de la sécurité, de la cohésion sociale et de l’amour de la patrie.

« Pour lui, la nouvelle république, la 4ème,  appelle à de nouvelles mentalités et de nouveaux comportements. Le Chef de l’Etat n’a pas également omis d’attirer l’attention des autorités à divers niveaux, du danger du phénomène de l’immigration vers la Libye des jeunes tchadiens » peut-on lire sur le site de la présidence. Retour, il est reparti avec les doléances du peuple de Wadi Fira concernant les difficultés d’accès à l’eau potable qu’ils rencontrent dans ce département.

 

 

La CEMAC condamne la tentative de coup d’Etat au Gabon

Dans un communiqué rendu publique le 07 janvier, le Président en exercice de la CEMAC, le Président tchadien Idriss Deby a condamné « fermement cette action ».

 

La Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (CEMAC) est contre le coup de force qui a eu lieu hier 07 janvier au Gabon. Ainsi donc le Président en exercice de la communauté a publié une un communiqué dans lequel il « condamne fermement cette action »

Idriss Deby puisqu’il s’agit de lui « rappelle que tout changement anticonstitutionnel ou toute  prise de pouvoir par les armes constitue une aberration et une violation des principes  fondateurs de l’Union Africaine ».

Il salut néanmoins « la prompte réaction des loyales forces de défenses et de sécurité gabonaises qui ont mis en échec cette visée subversive ».

En effet, après intervention des forces de sécurité huit des militaires qui avaient pris le contrôle de la Radio Télévision nationale à Libreville hier matin, ont été interpellés et deux autres tués.

Idriss Deby apporte donc son soutien et celui de toute la communauté de la CEMAC au peuple gabonais.

Tchad: Baba Laddé pas concerné par l’amnistie générale

L’ex chef rebelle a été condamné à huit ans d’emprisonnement fermé le 06 décembre dernier lors d’un procès devant la cour criminelle de N’Djamena.

 

Ils sont au total 58 prisonniers politiques à avoir recouvré la liberté depuis lundi 31 décembre 2018. Ces anciens détenus bénéficient de l’amnistie générale décrétée en mai par le président Idriss Déby en faveur des ex-rebelles. « Nous avons procédé à une cérémonie pour libérer cinquante-huit prisonniers dans le cadre de l’amnistie générale », a déclaré le ministre de la Justice tchadienne, Djimet Arabi.

Trente-sept prisonniers étaient détenus au bagne de Koro Toro, situé dans le Nord désertique tchadien, quatre venaient de Moussoro, à 300 km au nord-est de la capitale, et les 17 autres étaient enfermés à N’Djamena. Parmi ces ex-prisonniers figurent Moussa Tao, arrêté en 2013, accusé de tentative de « conspiration », ou bien le colonel Haroun Bata et une dizaine de « mercenaires » tchadiens, soupçonnés d’avoir organisé une tentative de coup d’État en Guinée équatoriale il y a un an.

L’ex-rebelle Baba Laddé, condamné à huit ans de prison en décembre, ne figure pas sur la liste des éligibles à l’amnistie, selon le ministre. Mais « il peut toujours faire l’objet d’une remise de peine ou d’une grâce présidentielle », a ajouté le ministre.

La mesure a provoqué une réaction positive de la société civile tchadienne qui avait demandé à plusieurs reprises « l’application totale de l’amnistie », allant jusqu’à adresser un courrier au président français Emmanuel Macron, lors de sa visite au Tchad les 22 et 23 décembre.

« C’est l’occasion de dire merci au président Déby pour ce courage politique devant une évidence », indique le collectif Actions citoyennes pour l’application intégrale de l’amnistie au Tchad (ACAIAT) dans un communiqué.

Début décembre, 12 prisonniers politiques avaient déjà été libérés, précise Jean-Bosco Manga, porte-parole de l’ACAIAT. Au total, le nombre de détenus libérés s’élève à 70, et des dossiers sont toujours « en cours », a précisé Arabi.

La fin de l’année est propice aux « remises collectives de peines décidées par le ministère, ou aux grâces individuelles sur décision du président », a expliqué le ministre. La plupart des détenus libérés étaient détenus depuis plusieurs mois ou années sans avoir été jugés, selon des acteurs de la société civile.​

Tchad : Emmanuel Macron attendu pour le 22 décembre

Le 22 et 23 décembre prochain, le Président français effectuera une visite au Tchad. Les deux hommes parleront entre autres sujet de la lutte contre Boko haram.

 

C’est le Conseil présidentiel pour l’Afrique (CPA) qui a été chargé de préparer cette visite, la première d’un président français depuis les élections contestées de 2016. En visite au Tchad les 22 et 23 décembre, le président français Emmanuel Macron évoquera avec son homologue tchadien Idriss Déby Itno la crise centrafricaine et l’influence croissante de Moscou dans le pays.

Emmanuel Macron, à l’occasion de sa visite au Tchad (les 22 et 23 décembre), envisage de prononcer un discours à la Maison de la femme, à N’Djamena, sur l’un de ses thèmes favoris : l’implication des femmes dans le développement. Surtout, il évoquera avec Idriss Déby Itno (qu’il surnomme avec malice « le Napoléon Bonaparte de l’Afrique centrale ») la recrudescence des activités de Boko Haram et la crise centrafricaine.

Emmanuel Macron rencontrera samedi, le millier de militaires français déployés à N’Djamena dans le cadre de l’opération Barkhane dans un contexte de menaces djihadistes persistantes dans la région. « Ce déplacement s’inscrit dans la continuité de l’engagement du président sur la lutte contre le terrorisme au Sahel et en particulier de la mise en place de la force du G5 Sahel », souligne-t-on à l’Elysée. « Le Tchad est l’un des piliers de la force conjointe et a vu son rôle renforcé avec la nomination en juillet d’un Tchadien au poste de chef d’état-major adjoint ».

La journée de dimanche sera consacrée au volet politique et bilatéral. Après une rencontre avec des représentantes des femmes tchadiennes dans la matinée, le chef de l’Etat déjeunera avec son homologue Idriss Déby.

Créé il y a plus d’un an, le CPA a pour mission de travailler au renouvellement des relations entre la France et le continent africain. Volonté du président Macron, il est composé de personnalités hétéroclites issues de la diaspora ou non, dix membres d’horizons divers.

Le conseil par son approche terrain qui consiste à aller au contact des populations africaines et prendre le pouls se démarque d’entrée de jeu de tout ce que nous a habitué l’administration française souvent alourdie par ses processus et la rigueur administrative.

CEMAC: Idriss Deby reçoit Daniel Ona Ondo en audience

Le président de la commission de la CEMAC a soumis à la signature du président en exercice de la communauté des projets de textes examinés lors de la session extraordinaire de la conférence des chefs d’Etats.

 

Les projets de textes relatifs à la résolution n°5 de la session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat, tenue le 25 Octobre dernier, à N’Djamena, viennent d’être soumis à la signature d’Idriss Deby Itno, président en exercice de la Cemac, par le président de la commission de la Cemac, le Pr Daniel Ona Ondo.

C’était à la faveur d’une audience, à lui accordée, ce 3 décembre 2018, par le chef de l’Etat tchadien, Idriss Deby Itno, à N’Djamena, au Tchad.

Il s’agit des décisions portant séparation des fonctions de président de la BDEAC et celles de président du Conseil d’administration ; de la création du comité de rémunération et du comité de crédit.

Autres sujets évoqués au cours de cette audience, le point relatif à l’installation des deux Cours de Justice. Sur son accord de principe, Idriss Deby, après consultation de son agenda, a retenu la date du 10 décembre prochain, pour cet événement.

Par ailleurs, le président de la Commission a également tenu à communiquer au président en exercice de la CEMAC, la tenue au mois de février prochain, du Conseil des ministres de L’UEAC.

Ce sont des questions relatives au PREF-CEMAC et celles concernant la bonne gouvernance au sein des différentes institutions de la communauté qui ont mis fin à cette séance de travail.

 

 

Tchad : Idriss Deby reçoit le prix d’As des leaders de la promotion féminine

La distinction a été donnée par le Conseil national des femmes leaders du Tchad. C’était à l’occasion de la célébration de la Journée de la liberté et de la démocratie.

 

Idriss Deby œuvre pour la promotion de la femme. En tout cas, c’est ce que pense le Conseil national des femmes leaders du Tchad (Conaf). Ce conseil vient de décerner le prix d’As des leaders de la promotion féminine. C’était le 1er décembre à l’occasion du 28ème anniversaire, de la célébration de la Journée de la liberté et de la démocratie.

En lui décernant ce prix, la Conaf, a tenu à témoigner sa reconnaissance au chef d’Etat tchadien pour ses efforts en faveur de la promotion féminine. En réponse, le Chef de l’Etat a rassuré la gente féminine qu’il est et sera leur avocat. « Je voudrais vous dire ici, mes chers frères, que si vous pensez que la femme tchadienne n’a pas sa place à tous les niveaux de l’échelle, vous vous êtes trompés » a-t-il martelé.

Pour la présidente du Conaf, Mariam Mahamat Nour, « Depuis votre investiture à la magistrature suprême, vous vous êtes investis à fond, contre vents et marrées et avez actionné tous les leviers pour hisser le plus haut possible la femme tchadienne ».

Rappelons que depuis e début de cette année 205 femmes ont été nommées par Idriss Deby à des postes à responsabilité dans l’administration tchadienne.

 

Procès de Patrick Ho : le nom d’Idriss Deby encore cité

Procès de l’homme d’affaire chinois se déroule actuellement au tribunal de Manhattan. Il a fait des révélations sur le Président Tchadien.

 

Patrick Ho a contre-attaqué. À la suite du témoignage à charge de Cheikh Tidiane Gadio, dans le cadre de son procès pour corruption qui se déroule en ce moment au tribunal de Manhattan, l’homme d’affaires chinois a déballé contre ce dernier.

Selon Libération, qui a rendu compte de l’audience, Ho assure que l’ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères tente de se donner le beau rôle en affirmant qu’il ignorait que des paquets-cadeaux remis au Président tchadien, Idriss Déby, contenait 2 millions de dollars en espèces. Le journal ajoute qu’il a déclaré que non seulement Gadio était au courant, mais qu’il réclamait 100 mille dollars, pour le Forum de Dakar, dont la première édition se tenait à ce moment-là.

L’homme d’affaires chinois a enfoncé le clou en affirmant, selon la même source, que, “de la même façon”, Gadio a pris de l’argent de Total, de Hertz et d’une société de téléphonie zimbabwéenne. Et qu’il avait menacé d’aller au Tchad détruire la réputation de Ho et Cie, s’il ne rentrait pas dans ses fonds. Cette menace serait contenue dans un message envoyé à son fils, Babacar Gadio, qui se trouvait à l’époque à Dubaï.

Libération, repris par Seneweb, rapporte que lorsque l’avocat de Ho l’a interrogé sur ce message, Gadio a répondu qu’il s’agissait d’une façon d’exprimer sa frustration.

Ce n’est pas tout. Selon Libé, au cours de son interrogatoire, Gadio aurait reconnu avoir touché 20 mille dollars d’un homme d’affaires dont le nom n’a pas été révélé.

Le procès Ho se déroule depuis mardi dernier à Manhattan. L’homme d’affaires chinois est accusé d’avoir versé des pots de vin de 2 millions de dollars au Président du Tchad pour obtenir des contrats pétroliers dans son pays. Gadio était accusé d’avoir servi d’intermédiaire et d’avoir touché 400 mille dollars en contrepartie.

L’ancien chef de la diplomatie a nié les faits. Arrêté et emprisonné pendant quelques jours à New York, au début de l’affaire, au mois de novembre 2017, il a été assigné à résidence avant que la justice américaine n’abandonne les poursuites contre lui en échange d’un témoignage à charge contre Patrick Ho.