Le Tchad va organiser un Forum national du bilinguisme

Un Haut Comité chargé de l’Organisation d’un Forum National sur le Bilinguisme (H-COFOB) a été créé le 24 février 2021 par Décret N°0245/PR/2021 du chef de l’Etat Idriss Deby Itno

Le Haut Comité chargé de l’Organisation d’un Forum National sur le Bilinguisme a pour missions de, faire l’état des lieux du bilinguisme au Tchad, identifier les contraintes qui freinent l’application du bilinguisme au Tchad, jeter les bases d’un cadre juridique et institutionnel pour l’application effective du bilinguisme, définir les stratégies efficaces pour la promotion et la vulgarisation du bilinguisme dans l’administration assorties de plan d’action, formuler des recommandations à court, moyen et long termes
Le Haut comité est présidé par le ministre secrétaire général du gouvernement. Il a pour 1er vice-président le ministre en charge de l’éducation nationale, 2ème vice-président, le ministre en charge de l’enseignement supérieur, le ministre de la justice est le 3ème vice-président.

Le ‘’H-COFOB’’ est composé de 17 membres. Il sera appuyé par un comité technique ayant pour président le Secrétaire général adjoint de la présidence de la république.

Tchad : le nombre de cas d’infection au Covid-19 passe de 34,3 cas à 19,1 cas

Une tendance baissière de cas de contamination au Covid-19 a été enregistrée au Tchad entre le mois de janvier et février 2021. Le nombre de cas positif est passé de 1106 à 390 cas entre les deux mois

Réuni ce mercredi 25 février 2021 pour évaluer la situation épidémiologique de la pandémie à coronavirus, le comité de gestion de la crise sanitaire a noté que : « contrairement au mois de janvier où le nombre de cas a connu une hausse (1106 cas confirmés avec 15 décès et une moyenne journalière de 34,3 cas), une tendance baissière a été observée au mois de février avec 390 cas, 12 décès et une moyenne de 19,1 cas ».

Le comité souligne que, l’enregistrement des cas en province est principalement dû au non-respect des mesures barrières.

Quant au retard observé dans la livraison du vaccin Covax, malgré le fait que toutes les formalités y relatives aient été remplies, le comité recommande de privilégier les négociations bilatérales pour accéder le plus rapidement possible au vaccin qui constitue à ce stade la seule solution pour venir à bout de la pandémie.

Niger : Bazoum, le continuateur de l’œuvre d’Issoufou

Co-fondateurs du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya) en 1990, le président sortant et son successeur partagent depuis trente ans les mêmes idéaux pour leur pays.Après deux mandats consécutifs, Mouhamadou Issoufou (69 ans) passe sans anicroche le témoin à Mohamed Bazoum (61 ans). Cette transition policée du pouvoir exécutif est inédite au Niger où les coups d’Etat sont légion.

Bazoum, dans son tout premier discours en tant que président de la République, a rendu un vibrant hommage à son compagnon de route : « Je voudrais remercier Issoufou pour le travail accompli pour notre pays et surtout pour sa loyauté à son égard. Il vient de nous permettre de réaliser quelque chose d’inédit. Le Niger lui devra cela pour l’éternité. Il est définitivement rentré dans l’Histoire ».

Titulaire d’un Diplôme d’études approfondies en Philosophie à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad, Sénégal), le nouvel homme fort du Niger a une idée claire de ce qu’il veut pour sa nation.

« Je consoliderai, ainsi que le dit mon slogan de campagne, le travail accompli sous l’autorité du président (sortant) et j’avancerai dans le sens des objectifs que j’ai soumis au peuple dans le cadre de mon programme électoral », a déclaré le natif de Diffa (Sud-Est).

La gouvernance en vigueur pour le prochain quinquennat, à en croire l’ex-ministre des Affaires étrangères, ne sera rien d’autre que la synthèse des « succès et échecs » de la dernière décennie. Le néo-président du Niger, qui se prévaut de connaître « parfaitement » son pays et d’avoir « une grande connaissance de l’Etat », se sent « en état d’assumer
(avec) loyauté et probité » cette nouvelle fonction.

Pour qu’il enfile officiellement son costume présidentiel, la Cour constitutionnelle devra confirmer les résultats provisoires proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Aussitôt après, Mohamed Bazoum compte presser le pas : « Je m’appuierai sur ma majorité parlementaire forte de 129 députés pour former un gouvernement que je mettrai (immédiatement) au travail ».

En tout cas, il a du pain sur la planche surtout avec la menace jihadiste qui tourmente le Niger. Récemment, sept agents électoraux sont décédés dans l’explosion d’une mine. En outre, un agent électoral a été tué par une roquette. « Ces événements nous rappellent l’urgence et l’énormité du défi que constitue le combat contre le terrorisme. Je le mènerai avec méthode et détermination », a promis le chef de l’exécutif.

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La question jihadiste figurera tout en haut dans la hiérarchie des priorités du membre de la tribu des Ouled Slimane.  « Pour avoir assidûment fréquenté durant ces huit derniers mois les populations, je sais que partout où prévaut l’insécurité, c’est le premier besoin qu’elles expriment et qu’elles nous demandent de régler », a expliqué Bazoum.

A tous les leaders des partis qui l’ont soutenu dans sa quête du pouvoir, le vainqueur du scrutin du 21 février dernier s’est engagé à être « loyal » mais c’est « dans la loyauté commune vis-à-vis » du Niger que l’ancien ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique entend collaborer avec eux.

Dans cette perspective, le successeur d’Issoufou a prévu de promouvoir la « gouvernance toute d’éthique en vue notamment de lutter contre la pauvreté, de réhabiliter le système éducatif, de former les jeunes et de lutter contre le chômage ».

Enfin, Mohamed Bazoum a tendu la main à son rival Mahamane Ousmane dont le parti a dénoncé « un hold-up électoral » : « Connaissant sa sagesse, je voudrais compter sur lui pour créer un nouveau climat entre le pouvoir et l’opposition, mettre fin aux tensions inutiles et nous (entendre) sur l’essentiel par ces temps de grands défis terroristes ». D’autant plus que la Ceni « aura travaillé, comme d’habitude, de façon totalement transparente et inclusive », selon le PNDS Tarayya.

Tchad : les candidats à la présidentielles peuvent déposer la caution de 10 millions au Trésor public

Les candidats à l’élection présidentielle du 11 avril 2021 peuvent commencer à déposer leur caution de dix millions. L’appel a été lancé ce mercredi 24 février 2021 par le directeur général des Services du trésor et de la comptabilité publique

A travers un communiqué du DG des Services du trésor et de la comptabilité publique de la Prairie générale publié ce jour, il est porté à la connaissance des candidats aux élections présidentielles, que conformément à l’article 131 (nouveau) de la loi n° 045/PR/2019 du 31 décembre 2019 portant modification de la loi  n° 033/PR/2019 portant Code électoral : «  la caution de dix millions (10 000 000) FCFA est versée au Trésor public sur l’intitulé « Etat-Recettes Administratives » auprès des banques primaires de la place contre un bordereau de versement »

Ce bordereau doit être ensuite remis à la Division Recettes de la Trésorerie Paierie générale en vue de la délivrance d’une déclaration de recette pour le dépôt de candidature à la Cour suprême.

Par ailleurs, le directeur général des Services du trésor et de la comptabilité publique les informe qu’au dernier jour de dépôt, le guichet du Trésor public restera exceptionnellement ouvert jusqu’à minuit pour encaisser les cautions des candidats retardataires n’ayant pas effectué le versement dans les banques

Tchad : présidentielle d’avril 2021, Néatobeï Bidi Valentin également quitte la course

Le président du Parti africain pour la paix (Pap/Js), Néatobeï Bidi Valentin a annoncé ce 24 février 2021 que sa formation politique ne se présentera pas à la présidentielle du 11 avril

C’est au cours d’un point de presse Néatobeï Bidi Valentin a fait cette déclaration. Il regrette que les institutions en charge de l’organisation des élections et de la proclamation soient soumises au régime en place. « Ce qui rebute dans la participation aux élections au Tchad, c’est la CENI, le CNDP, le BPE ainsi que la Cour suprême chargés de procéder aux opérations électorales et de proclamer les résultats sont aux ordres et à la dévotion du MPS et que ces résultats qu’ils proclament ne sont ni libres, ni justes, ni transparents, ni équitables », s’inquiète Néatobeï Bidi Valentin

Il fait savoir que le Pap/Js donnera le moment opportun des consignes fermes de vote à ses membres et sympathisants et lancera par ailleurs, aux tchadiens de tous les bords et de toutes les couches sociales, un appel présent de voter pour le candidat le mieux placé pour « conduire les destinés du pays ».

Tchad : Laoukein Kourayo Médard ne sera pas candidat à la présidentielle du 11 avril

Le président du parti politique, Convention tchadienne pour la paix et le développement (CTPD) Laoukein Kourayo Médard, a annoncé sur les antennes de la radio Vision FM qu’il ne se présentera pas à la prochaine présidentielle

La décision Laoukein Kourayo Médard, ancien maire de la ville de Moundou, chef-lieu de la province du Logone occidental fait suite au non-remboursement des frais de campagne électorale de 2016. Il s’agit précisément  30% des montants dument justifiés en recettes et en dépenses, et après quitus de la Cour des comptes.

Ce désistement de Laoukein Kourayo Médard fait suite à un ultimatum de trois jours qu’il a lancé avec Saleh Kebzabo, le président national de l’UNDR.  Les deux hommes politiques avaient annoncé qu’ils ne participeront pas à l’élection présidentielle si les frais de campagne de 2016 ne sont pas remboursés.

Cette revendication est légale car prévu par  l’article 77 du Code électoral du 25 août 2015.  Notamment pour l’élection présidentielle, législative, locale.

 

Tchad : le couvre-feu est prorogé de deux semaines dans certaines provinces

Le président de la république du Tchad vient de proroger le couvre-feu de deux semaines dans certaines circonscriptions du pays. La mesure prend effet dès ce mercredi 24 février 2021 de 21h 00 à 5h 00 du matin

Au terme du Décret N°0243/PR/2021 du 23 février 2021, Le Couvre-feu instauré dans les Provinces du Guéra, du Kanem, du Logone Occidental, du Logone Oriental, du Mayo-Kebbi Ouest, du Mayo-Kebbi Est, du Moyen Chari, du Batha, de l’Ennedi Est, de la Tandjilé, dans la ville de N’Djamena, à Mandelia, au Logone-Gana et de N’Djamena-Farah à Guitté en République du Tchad est prorogé pour une période de deux (2) semaines à compter du 24 février 2021 de 21 heures 00 à 5 heures 00 du matin.

Tchad : la CTDDH dément la prétendue candidature de Mahamat Nour Ahamat Ibedou à la prochaine présidentielle

Dans un communiqué de presse publié ce mardi 23 février 2021, La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme (CTDDH), fait savoir qu’en sa qualité de défenseur des droits humains, Ibedou n’a pas qualité à chercher le pouvoir

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme (CTDDH) tient à informer l’opinion nationale et internationale que l’information selon laquelle son Secrétaire Général Mahamat Nour Ahamat Ibedou serait le candidat des Transformateurs aux présidentielles d’avril 2021 est fausse et dénuée de tout fondement. Cette « fake new » distillée par des oiseaux de mauvaises augures à la solde du pouvoir Deby est destinée à semer le doute dans l’esprit des tchadiens.

La CTDDH rappelle qu’en sa qualité de défenseur des droits de l’Homme, le Secrétaire Général Ibedou n’a pas vocation à chercher le pouvoir. Son statut actuel ne lui permet donc pas d’être investi candidat à une élection présidentielle.

De plus, la position de la CTDDH concernant ces futures élections truquées est connue ; à savoir que toutes les forces vives doivent se concentrer sur l’exigence et la nécessité du démantèlement du dispositif de fraudes électorales mis en place au vu et au su de tout le monde par Idriss Deby et ses sbires, et l’instauration d’un autre dispositif électoral paritaire capable de garantir la transparence des futures élections.

Cette information selon laquelle, le SG de la CTDDH serait candidat à la prochaine présidentielle a fait le tour de la toile depuis hier.

Tchad : le ministre de la justice s’est prononcé sur la question d’abolition de la peine de mort

Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Chargé des Droits Humains, Djimet Arabi a participé ce 23 février 2021, à un panel sur la question d’abolition de la peine de mort au Tchad, organisé par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits l’Homme à Genève en Suisse

« En effet, mon pays le Tchad est devenu depuis mai 2020 un Etat abolitionniste de la peine de mort. », déclare Djimet Arabi, avant de continuer que :« Pour faire la genèse du sujet, Je dois rappeler que dès son accession à l’indépendance, le Tchad est entré très tôt dans un cycle de violence infernale.

Les différents régimes qui se sont succédé ont fait régner la terreur et la violation grave des Droits de l’Homme. Le Code pénal de 1967 prévoyait déjà la sanction extrême qu’est la peine de mort avec l’érection des juridictions d’exception. Avec l’avènement de la démocratie en 1990, il y a eu un moratoire jusqu’en 2015 avec les attaques terroristes qu’a connu le pays dans la Province du Lac Tchad et dans la ville de N’Ndjamena où des terroristes ont été jugés et condamnés à mort.

L’abolition de la peine de mort a été un long processus. D’abord comme je l’avais souligné dans mon liminaire, de 1990 (date de l’avènement de la liberté et de la démocratie) à 2015, des condamnations à des peines de mort ont été bien évidement prononcées mais communiées. Comme vous le savez, en 2015, le Tchad a été pris de cours avec des attaques terroristes sur son sol surtout dans la capitale. Pour faire face à cette attaque, le Gouvernement a dû adopter en urgence une loi spéciale portant répression des attaques de terrorisme. En application de cette loi, des condamnations à des peines de mort ont été prononcées à l’égard des auteurs de ces actes lâches et barbares et des exécutions ont été effectuées. Cependant, fidèle à ses engagements le Gouvernement du Tchad a procédé en 2017 à la révision de son Code Pénal et Code de Procédure Pénale en vue d’être en conformité avec les normes internationales. L’innovation majeure qu’on peut retenir de cette révision est l’abolition de la peine de mort, du moins pour les infractions de droit commun mais, les actes de terrorisme restent néanmoins régis par la loi N°034/PR/2015. S’inscrivant dans la dynamique évolutive, le Gouvernement a décidé souverainement de révisé loi précitée à l’effet d’être totalement abolitionniste. C’est ainsi que la loi N°003/PR/2020 du 20 Mai 2020 portant répression des actes de terrorisme en République du Tchad a été adoptée. Cette loi abroge la loi N°034/PR/2015 du 5 août 2015 suscitée. Depuis lors, le Tchad est totalement abolitionniste de la peine de mort.

Par ailleurs, il faut ajouter qu’avant d’arriver à ce résultat, le Gouvernent a travaillé pour améliorer le système de sécurité dans les établissements pénitentiaires. A cet effet, des nouvelles maisons d’arrêts ont été construites avec des systèmes de sécurité renforcée et d’ici peu, une grande Maison d’arrêt répondant aux standards internationaux sera opérationnelle à Klessoum, à la sortie Est de N’Ndjamena.

Après deux ans de consultations rigoureuses visant à modifier les lois antiterroristes du pays, le Parlement tchadien a voté à l’unanimité l’abolition de la peine de mort pour les actes de terrorisme. L’abolition de la peine de mort n’est que la pointe des réformes engagées en matière des Droits de l’Homme en cours dans le pays et ouvre la voie à la commutation de toutes les peines d’exécutions et à la ratification du deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques visant à l’abolition de la peine de mort.

J’avoue que nous avons piloté ce processus avec beaucoup d’engagement et de fierté. C’est le lieu pour moi de vous dire que nous avons la chance d’avoir un Chef de l’Etat qui est résolument dévoué à la cause de la promotion et protection des Droits de l’Homme, je veux nommer ici le Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO, qui n’a ménagé aucun effort pour nous appuyer pour l’aboutissement de ce processus. Je salue aussi, l’ensemble des partenaires techniques et financiers et les Organisations de la Société Civile pour leurs appuis constants aux initiatives du Gouvernement.

Pour le Gouvernement du Tchad, la peine de mort est une violation du droit à la vie et constitue le châtiment le plus cruel, inhumain et dégradant qui soit. Ainsi, en abolissant complètement la peine de mort par la loi N°03/PR/2020 du 20 Mai 2020 promulguée par le Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO, malgré la recrudescence des actes de terrorisme, le Tchad rejoint d’une part la tendance mondiale abolitionniste, mettant ainsi en œuvre les recommandations acceptées lors de son Examen Périodique Universel (EPU) de 2013 et 2018.

D’autre part, l’abolition de la peine de mort peut également être considérée comme un signal fort et positif du Gouvernement tchadien à l’endroit des terroristes qui souhaiteraient regagner la légalité puisqu’ils ne craindraient plus d’être exécutés même s’ils sont susceptibles de poursuite par nos juridictions.

En somme, nous pensons que la peine de mort ne puisse être la meilleure des réponses en matière de lutte contre le terrorisme. C’est pourquoi le Tchad, conscient de l’inefficacité d’une telle réponse et respectueux de la sacralité de la vie humaine, estime qu’il est aujourd’hui inadmissible de concilier un tel châtiment avec le Droit de l’Homme. Le meilleur moyen de lutte contre le terrorisme aujourd’hui doit être celui d’humaniser le cadre juridique national et international et de renforcer la coopération judiciaire. »

Tchad : toutes les émissions interactives à caractère politique suspendues pendant la campagne électorale

C’est une décision de la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA), rendu public ce mardi 23 février 2021. Elle s’applique aux médias publics et privés en vue de la présidentielle du 11 avril 2021.

La  HAMA décide que, Les émissions interactives à caractère politique sont suspendues sur les médias publics et privés pendant la période de la campagne pour la présidentielle d’avril 2021

L’organe tchadien de régulation des médias invite les responsables de médias de service public et privés au respect strict de cette mesure. Les émissions interactives à caractère politique peuvent reprendre après l’élection d’avril 2021, indique la note

Le président de la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel, Dieudonné Djonabaye estime que les médias de service publics et privés ne disposent pas de ressources humaines et techniques qualifiées pour réaliser des émissions interactives à caractère politique pouvant respecter les principes d’équilibre, d’équité de pluralisme. Il note également que : « la réalisation des émissions interactives à caractère politique pendant la période électorale requiert du professionnalisme  et les équipements adéquates de la part des animateurs »

Dans la décision il est rappelé que,  la HAMA a pour mission de garantir la liberté d’expression et de réguler le contenu des médias, tant en période normale qu’en période électorale.

Le patron de la HAMA précise que c’est : « considérant que la période électorale est un moment sensible justifiant des mesures conservatoires susceptibles de prévenir et de gérer les conflits pouvant naitre du fait des médias publics et privés. Et considérant que a réalisation des émissions interactives nécessite des moyens humains et techniques qualifiés en vue de prévenir tout dérapage de nature à provoquer les troubles à l’ordre public », que cette décision a été prise.

Tchad : Yaya Dillo Djerou bénéficie de l’appui de 13 partis politiques

En vue de l’élection présidentielle du 11 avril 2021, 13 partis politiques de l’opposition, réunis sous le Front nouveau pour le changement (FNC), ont décidé de soutenir le candidat Yaya Dillo Djerou du Parti socialiste sans frontière

Investi la semaine dernière pour l’élection présidentielle du 11 avril prochain, le candidat Yaya Dillo Djerou bénéficie du soutien d’une quinzaine de partis politiques soucieux de l’alternance. Au cours d’une communication faite le 22 février 2021, les partis prenantes du FNC précise qu’ils se sont mis ensembles pour : « barrer la route à Idriss Deby dans son plan de s’éterniser au pouvoir ». Pour ces partis politiques, l’élément essentiel et fondamental de la démocratie c’est ‘’l’alternance’’.

Cette coalition souligne que le bilan du Mouvement patriotique du salut est catastrophique. Le point commun du FNC est : « se mobiliser autour du candidat de l’espoir, candidat de la justice sociale, candidat de la restauration démocratique du Tchad, Yaya Dillo Djerou ». Le porte-parole de cet ensemble de partis politiques de l’opposition note que leur candidat est connu pour : « son franc-parler et sa soif de l’équité et de la justice au Tchad »

Il est à noter que Yaya Dillo Djerou a été représentant du Tchad auprès de Communauté Economique et Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC), il a également occupé plusieurs postes de responsabilités dans le gouvernement actuel avant de se retirer.

Tchad : le tchadien Passalet Lazaki est en lice pour le poste de secrétaire de la CONFEJES

Le directeur général du ministère de la Jeunesse et des Sports, Passalet Lazaki est le candidat du Tchad au poste de secrétaire générale de la CONFEJES (Conférence des Ministres de la jeunesse et des sports de la Francophonie)

L’information a été donnée le 22 février par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Routouang Mohamed Ndonga Christian. Il annonce également la participation d’une délégation tchadienne à la 38ème session de la CONFEJES, prévue à Ouagadougou, capitale du  Burkina Faso du 26 au 27 février 2021.

La 38ème session de la CONFEJES sera précédée d’une réunion des experts. Au cours de cette rencontre, les ministres vont designer le nouveau Secrétaire Général de cette organisation. Le Tchad présente le candidat  Passalet Lazaki, actuel directeur dénéral du Ministère de la Jeunesse et des Sports. Il fera face aux candidats présentés par le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Bénin, le Cameroun et le Madagascar.

Le Ministre Routouang Mohamed Ndonga Christian assure que, le candidat du Tchad répond au profil et dispose de l’expérience requise pour travailler à ce poste. Il appelle les Tchadiens à soutenir cette candidature.

Il est important de rappeler que, le Tchad est membre de cette organisation depuis sa création en 1969. La Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie est composée de 43 États et gouvernements membres. Sa vocation première est d’assurer la promotion de la participation des jeunes pour réussir les changements stratégiques porteurs de développement économique et de cohésion sociale. Espace de concertation, mais aussi d’action, la CONFEJES apporte conseil et appui à ses membres dans les domaines de la jeunesse et du sport, contribue à la formation des cadres dans ces mêmes secteurs et au développement de la vie associative.

 

Tchad : le ministère de la jeunesse et des sports lance le prix Maréchal Awards

Le Ministre de la Jeunesse et des Sports,  Routouang Mohamed Ndonga Christian a fait un point de presse relatif au lancement officiel des prix Maréchal AWARDS, ce lundi 22 février 2021

Cette 1ère édition du prix Maréchal Awards est ouverte à sept catégories. Notamment, Sport, Entrepreneuriat, Engagement civique, Innovation sociale, Musique, Danse et Talent féminin. Le concours est ouvert aux jeunes des deux sexes, âgés de 15 à 35 ans. Le prix Maréchal offre des réelles opportunités d’emplois au profit des jeunes, avec des résultats concrets, a précisé le Ministre Routouang Mohamed Ndonga Christian.

« Au Tchad, grâce à l’attention particulière accordée à la jeunesse par les plus hautes autorités dont à leurs têtes le Marechal du Tchad Idriss Deby Itno, nous constatons ces dernières années l’éclosion d’une génération qui fait preuve d’ingéniosité et de créativité dans les principaux secteurs de développement que sont l’entrepreneuriat, les sports, les Technologies de l’Information et de la Communications, la culture, le cinéma… » a déclaré le Ministre de la Jeunesse. Selon lui, il est donc urgent d’encourager cette lancée mais aussi mettre en place un cadre de détection des nouveaux talents et les accompagner à canaliser et exploiter au mieux les potentialités.

Les candidats trouveront toutes les informations sur le site web du Ministère de la Jeunesse et les plateformes de ses partenaires. La plateforme de candidature sera ouverte ce lundi soir et la date limite est fixée pour le 25 mars 2021.

Tchad : premier diagnostic de la campagne de vaccination contre la rougeole est fait

Il s’est ouvert ce lundi 22 février, une réunion d’évaluation des activités du premier round de la campagne de vaccination contre la rougeole. 1625983 enfants sont concernés par cette campagne

L’objectif de ces travaux vise à analyser tous les aspects liés à l’opération pour la réussite du second round de la caravane de vaccination contre la rougeole.

Le coordonnateur de la vaccination Dr Abderamane Addi a noté que l’approche se résume sur des stratégies fixes, avancées et mobiles. Il fait également  savoir que les équipes sont disposées et les préparatifs vont bon train pour mener à bien les activités.

L’équipe de l’unité de gestion des projets a entretenu l’assistance sur les modalités relatives aux moyens alloués pour la tenue effective de cette campagne.

Le Directeur général du ministère de la santé publique et de la solidarité nationale Dr Ismaël Barh Bachar a salué le travail accompli durant le premier tour et a invité les équipes à l’abnégation et au dévouement pour le second.

Dans son allocution, a directrice générale adjointe du ministère Dr Mbaidedji Dekandji Francine a de son côté exhorté les services concernés au maintien du contact avec les services déconcentrés pour harmoniser les actions.

Tchad : le conseiller du chef de l’Etat s’érige porte-parole des étudiants de Doba

Le général Mahamat Saleh Brahim, conseiller spécial du Maréchal du Tchad s’est entretenu avec les étudiants de l’université de Doba ce dimanche 21 février 2021. Plusieurs points ont été évoqués

C’est en qualité de père que le général Mahamat Saleh Brahim, conseiller spécial du chef de l’Etat est allé à la rencontre des étudiants de l’université de Doba ce dimanche. Après avoir pris connaissance des doléances de ces derniers, il promet les transmettre au président de la république. Le conseiller d’Idriss Deby demande également aux étudiants d’éviter les grèves et manifestations à l’origine de leur retard.

Les recommandations de ces apprenants sont entre autres la restauration de l’UNET section de Doba, l’annulation du reversement des étudiants ayant fait neuf semestres en régime spécial, l’augmentation des moyens de transport des étudiants, l’augmentation et l’amélioration de la cantine de restauration alimentaire, l’augmentation des livres et la redynamisation de la bibliothèque universitaire, la création d’une bibliothèque électronique pour des recherches, la création d’un campus universitaire, la création d’un centre culturel pour le loisir des étudiants et l’augmentation du nombre des enseignants permanents qualifiés dans différentes filières.

Le général Mahamat Saleh Brahim a conseillé aux étudiants d’ajouter la restructuration de la bourse à ces revendications.

Le président de la Guinée Bissau entame une visite de travail de deux jours au Tchad

Le président guinéen, Umaro Sissoco Embalo est arrivé à N’Djamena, dans l’après midi du dimanche 21 février 2021. Il a été accueilli à l’aéroport international Hassan Djamous par son homologue tchadien, Idriss Deby Itno

Le président de la république de Guinée Bissau, Embalo est au Tchad pour une visite de travail de deux jours. Il est respectivement accompagné par son ministre de la défense, Sandji Fati et du ministre des Affaires étrangères, Suzi Carla Barbosa.

Après avoir passé en revue les troupes, le chef de l’Etat tchadien et son hôte ont eu un échange de travail au Palais présidentiel. Cette visite de Umaro Sissoco Embalo est, placée sous le signe : « du raffermissement des relations de coopération dans plusieurs domaines intéressant les deux pays », fait savoir le Maréchal du Tchad.

Malgré la distance qui les sépare, le Tchad et la Guinée Bissau veulent être le modèle d’une coopération panafricaine au service de la paix et développement dans le continent, indique la présidence de la république du Tchad

Il est à rappeler qu’en décembre 2020, Umaro Sissoco Embalo avait effectué un bref séjour au Tchad pour discuter avec son homologue, Idriss Déby Itno, de la coopération bilatérale et de la lutte contre le terrorisme.

Tchad : « il n’y aura pas les salaires pour les jours de grèves », Kalzeubé Payimi Deubet

C’est la quintessence d’une note du ministre d’Etat, secrétaire général à la présidence de la république, Kalzeubé Payimi Deubet adressée au ministre de la Fonction publique, de l’emploi et du dialogue social

Le secrétaire général à la présidence fait savoir que c’est une instruction du chef de l’Etat : « Je vous relaie par la présente, et pour le suivi, les hautes et claires instructions du Maréchal du Tchad, chef de l’Etat. Selon lesquelles il n’y aura pas les salaires pour les jours de grèves », écrit le membre du gouvernement.

« Etant donné que le Maréchal du Tchad tient à l’exécution ferme de ces instructions, il vous est demandé de prendre toutes les dispositions appropriées à cet effet. », renchérit Kalzeubé Payimi Deubet.

Rappelons que les fonctionnaires tchadiens ont décidé de lever le mot d’ordre de grève suite à la plaidoirie des leaders religieux. Ils étaient entrés en grève pour revendiquer les avantages sociaux. Les agents de l’Etat avaient accordé aux autorités religieuses, un temps limité dans la durée pour négocier avec le gouvernement afin de trouver une solution aux revendications.

Tchad : les tchadiens de l’étranger sont exclus de la présidentielle du 11 avril 2021

Les tchadiens de la diaspora ne pourront pas se rendre aux urnes le 11 avril 2021 pour élire le prochain président de la république. Ils ont été mis à l’écart par le Cadre national du dialogue politique (CNDP)

Le président du Cadre national du dialogue politique (CNDP), Mahamat Zene Bada, par ailleurs, secrétaire général du Mouvement patriotique du Salut (MPS), fait savoir que la résolution n°01 du 18 février du Code électoral modifié n’autorise pas les tchadiens de l’étranger à voter du 11 avril 2021. Cette résolution modifie le Code électoral en ramenant l’âge de candidature au poste de président à 40 ans au lieu de 45 ans.

Le président du CNDP note qu’il a été saisi par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) le 17 février. A l’issue de la saisine, le cadre s’est réuni le jour d’après. Après cette rencontre du 18 février, il a été décidé que :

  • la modification du Code électoral en son article 128 pour le mettre en conformité avec l’article 67 de la Constitution. Cependant, pour tenir compte du facteur “temps”, il est demandé à la Cour suprême et à la CENI d’enregistrer les candidatures à l’élection présidentielle en tenant compte de cet article 67 de la Constitution.
  • La CENI est autorisée, pour la seule élection présidentielle en cours, de permettre, dans les bureaux de vote où le nombre d’électeurs exigé par l’article 37 du Code électoral (400, Ndlr) ne peut pas être respecté, le vote jusqu’à 430 électeurs dans lesdits bureaux de vote.
  • Jusqu’à ce qu’il soit possible de procéder à la révision du fichier électoral et de mettre en place les démembrements de la CENI dans les représentations diplomatiques du Tchad à l’étranger, le vote des Tchadiens de l’étranger est suspendu.

Le CNDP ajoute que le fichier électoral des tchadiens de l’étranger n’a pas été révisé. Aussi la le décalage entre les projections de la cartographie électorale et le nombre de bureaux de vote. Enfin la pandémie à coronavirus qui n’a pas été favorable à la mise sur pied des démembrements de la CENI dans les services diplomatiques du Tchad à l’étranger.

Le Cadre informe qu’il soumettra le document au président de la république : « un décret d’application du Code électoral » pour entériner cette résolution.

Tchad : les étudiants annoncent un forum national pacifique

Il se tiendra du 10 au 13 mars 2021, le forum pacifique des étudiants chrétiens et musulmans des universités du Tchad. L’annonce a été faite le jeudi 18 février 2021 par le bureau exécutif

Placé sous le thème : « la jeunesse estudiantine face aux défis de développement socio-économique et culturel, gages de la paix et de l’unité national », le forum de l’Union nationale des jeunes étudiants chrétiens et musulmans des universités du Tchad (UNJECMUT), entend impulser une nouvelle dynamique.

Le vice-président de L’UNJECMUT, Issangwai Doumro invite les étudiants à participer massivement à ce forum, qui permettra d’ébaucher une feuille de route en faveur de l’étudiant tchadien pour les années à venir. Il explique que leur mission est axée sur la cohabitation pacifique, l’unité nationale, le dialogue intergénérationnel et interreligieux, le dynamisme croissant pour la promotion et le développement de la jeunesse estudiantine et d’autres valeurs humaines.
Des activités favorables à la promotion de la culture de la paix, de l’unité nationale et du développement de l’élite estudiantine, sont également prévues.

Tchad : les transformateurs restituent les équipements de sécurité abandonnés pendant la dernière manifestation

Le président du parti Les Transformateurs, Succès Masra a décidé de restituer aux forces de l’ordre et de sécurité, les équipements de sécurité retrouvés le 13 février dernier, à l’issue des manifestations pacifiques

Plusieurs objets de sécurité ont été abandonnés par la police la semaine dernière, en marge de l’Acte 2 des manifestations pour la démocratie et l’alternance. A la veille de l’Acte 3, prévu demain samedi 20 février 2021, les transformateurs ont décidé de les restituer pour signifier le caractère pacifique de leurs manifestations.

Il s’agit entre autres de :

✓ Un Béret d’Officier de police ;

✓Un Téléphone de marque Samsung ;

✓Des concentrés de Gaz lacrymogènes non tirés ;

✓Un Talkie-walkie de type Motorola ;

✓Une balle de type calibre 12 ;

✓Un Chapelet de prière ;

Parmi ces objets, l’on retrouve également un échantillon de douilles des tirs qui ont été faits.

« Notre marche est PACIFIQUE pour un Tchad meilleur pour tous. Nous n’avons pas l’intention de faire du mal à quelqu’un et encore moins à la Police dont la seule mission républicaine est de veiller à la sécurité de chaque Tchadien et Tchadienne. Et nous exigeons la libération de tous les marcheurs du peuple encore en prison dans tout le territoire national, notamment à Ndjamena et Moundou », déclare le leader des transformateurs, Succès Masra.

Tchad : Hinsou Hara remplace Pahimi Padacket Albert au poste de PCA de l’AGER

Le président de la république a nommé à travers le décret N°0230/PR/2021 du jeudi 18 février 2021, un nouveau président du Conseil d’administration de l’Agence d’entretien routier (AGER)

Il s’agit de Hinsou Hara, ancien ministre de l’Assainissement public et de la Promotion de la bonne gouvernance. Il remplace à ces fonctions, l’ancien premier ministre, Pahimi Padacket Albert. Le nouveau PCA de l’AGER, Hinsou Hara a déjà occupé plusieurs postes de responsabilités au Tchad. Parmi lesquels, ministre de l’Assainissement public et de la promotion de la bonne gouvernance. Il est actuellement chargé de cours à l’Ecole nationale d’administration.

Hinsou Hara remplace à ce poste, Pahimi Padacket Albert, candidat du parti RNDT Le Réveil à l’élection présidentielle du 11 avril 2021. Pahimi Padacket Albert a été le dernier premier ministre tchadien, avant l’entrée en vigueur de la 4ème république.

Tchad : Idriss Deby autorise la révision du système de sécurisation du foncier de N’Djamena

La ministre de l’Aménagement du territoire, du Développement de l’habitat et de l’Urbanisme, Ammina Ehémir Torna, a remis ce 18 février, les plans de la ville de N’Djamena au chef de l’Etat, Idriss Deby Itno

La ministre de l’Aménagement du territoire, du Développement de l’habitat et de l’Urbanisme, Ammina Ehémir Torna, a remis ce 18 février, les plans de la ville de N’Djamena au chef de l’Etat, Idriss Deby Itno

Le membre du gouvernement explique que ces supports représentent une cartographie de N’Djamena, issue des prises de vue spatiale. Ces plans donnent une visibilité en termes de modèle numérique et d’images. Ils donnent dès lors une visibilité des occupations du sol dans le périmètre urbain de N’Djamena, note la chef de département ministériel.

Elle ajoute que, Nombreux sont les problématiques et domaines qui peuvent trouver des réponses appropriées grâce à cette base de données. Cet outil et les efforts en cours, doivent cependant se poursuivre pour opérer des reformes découlant des éléments fiables à la disposition du gouvernement.

La ministre de l’Aménagement du territoire, du Développement de l’habitat et de l’Urbanisme, assure que le chef de l’Etat a donné son approbation pour la révision du système de sécurisation du foncier, lequel permettra à chaque citoyen de mieux sécuriser sa propriété.+

Tchad : plus de 2000 détenus ont été transférés à la maison d’arrêt de Klessoum

Dans la nuit de mercredi dernier, les prisonniers de la prison d’Amsinéné ont été transférés à la nouvelle maison d’arrêt de Klessoum, le ministre de la justice est allé s’assurer de l’opération ce 18 février 2021

Le ministre de la Justice, chargé des droits humains, Djimet Arabi a signalé ce jour que la maison d’arrêt de Klessoum, enregistre 2040 détenus. Ces prisonniers ont été transférés de la maison d’arrêt d’Amsinéné. Au cours de cette opération de suivi, le ministre de tutelle a indiqué les bagages des détenus seront progressivement acheminés. Il assure que l’administration pénitentiaire a mis à la disposition des détenus,

Le ministre en charge de la justice apprécie les conditions de détention et les possibilités de réinsertion des prisonniers. Il souligne que ce centre pénitencier offre toutes les conditions favorables à l’épanouissement des détenus. Pour Djimet Arabi, toutes les conditions indispensables pour que les droits des personnes incarcérés soient respectés sont prévues. La maison d’arrêt de Klessoum respecte les standards internationaux, fait-il savoir.

« Nous avons visité les prisonniers qui étaient dans de très bonnes conditions », poursuit le chargé des droits humains. Il regrette que deux détenus aient perdu la vie au cours de l’opération de transfert d’Amsinéné vers Klessoum.

Tchad : la HAMA présente aux médias 3 décisions à respecter pendant la présidentielle

La Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA) a convoqué les responsables de médias de 18 février pour présenter les textes de loi relatives à l’organisation de l’élection présidentielle du 11 avril

Le président de la HAMA, Dieudonné Djonabaye a convoqué ce jour, hommes de médias et acteurs de la société civile pour donner les instructions préalables à la couverture de la campagne électorale et de l’élection présidentielle qui se pointe à l’horizon. Le patron de l’organe de régulation des médias s’est appuyé la loi 32 de 2018, portant attribution, organisation et fonctionnement de la HAMA. Précisément la loi 45 de 2019, portant code électoral

Les trois décisions évoquées par le président de la HAMA sont entre autres :

  • Le respect des principes d’équité, de pluralisme et d’équilibre de l’information ;
  • La réglementation du temps d’antenne et de l’espace rédactionnel réservés ou accordés dans les médias privés aux candidats en lice ;
  • La réglementation du temps d’antenne et de l’espace rédactionnel dans les médias écrits et audiovisuels publics aux candidats à l’élection présidentielle.

Le président de la Haute Autorité des Média et de l’Audiovisuels, a indiqué que son institution veille à l’application de ces trois décisions par tous les médias et à son respect pour tous les candidats en lice pour les élections présidentielles. Il invite également les responsables des organes de presse à la cérémonie d’adoption et de la signature de la charte des média au Tchad en période électorale, qui aura lieu la semaine prochaine.

Tchad : après les provinces, Idriss Deby effectue sa tournée à N’Djamena ce jour

Le chef de l’Etat tchadien, Idriss Deby Itno a effectué une tournée dans les 22 provinces du pays pour s’imprégner des réalités des populations, ce 18 février 2021, il clôture ce périple à N’Djamena, la capitale politique

La tournée présidentielle du président de la république, Idriss Deby Itno à N’Djamena marque la 23ème étape et la dernière. Elle a été annoncée par le délégué général du gouvernement auprès de la ville de N’Djamena, Adoum Forteye

Le délégué général du gouvernement déclare : « le président a décidé de consacrer la journée du 18 février à la population de N’Djamena ». Il exhorte les populations de la capitale à sortir massivement à cet effet. D’après Adoum Forteye, c’est un jour de fête. Cette tournée d’Idriss Deby Itno fait suite à l’appel des populations de N’Djamena.

Précisons que cette tournée présidentielle est contestée depuis l’entame par les partis politiques de l’opposition et  certains acteurs de la société civile. Ces derniers reprochent au parti au pouvoir d’interdire les manifestations pacifiques, alors que leur leader mobilise les foules dans tout le pays.

Tchad : le PDSA apporte officiellement son soutien au MPS

En vue de l’élection présidentielle d’avril 2021, le Parti démocratique et socialiste pour l’alternance (PDSA) a décidé de s’allier au Mouvement patriotique du salut, parti au pouvoir, représenté par Idriss Deby Itno

C’est en marge de sa session statutaire du mercredi 18 février 2021, que le Parti démocratique et socialiste pour l’alternance, de Malloum Yoboïdé a confirmé son soutien à Idriss Deby Itno. Le secrétaire général du PDSA, Mahamat Said Timan a évoqué les raisons qui motivent son parti à soutenir le Mouvement patriotique du salut.

Il énumère quelques points qu’il estime positif depuis le 1er décembre 1990, date de prise de pouvoir par Idriss Deby Itno. Il cite entre autres : « l’évolution spectaculaire du processus démocratique, les progrès significatifs enregistrés dans les domaines économique, éducatif, infrastructurel et sécuritaire ». Il précise que c’est en raison de tout cela que le PDSA apporte son soutien indéfectible au MPS

Le président du PDSA, de Malloum Yoboïdé a noté qu’il  est question pour les militants et militantes de cette formation politique d’adopter une attitude responsable et génératrice d’espoir pour le peuple tchadien. « Nous ne sommes plus au stade de tâtonnement, de tergiversations ou de subterfuge hasardeux. Les trente années écoulées du pouvoir du MPS nous ont suffisamment édifiées », déclare-t-il. « Nous savons aujourd’hui au terme de ce laps de temps qui est qui, qui fait quoi et qui veut quoi. Nous savons aussi pourquoi nous avons décidé de prendre notre responsabilité devant l’histoire et devant le peuple », conclut le président du PDSA.

Sommet de N’Djamena : la Force conjointe au centre de toutes les attentions

Le G5 Sahel a lancé un appel international pour doter sa Force conjointe de moyens suffisants à travers un « financement pérenne » afin de gagner la bataille contre les groupes jihadistes.« L’argent est le nerf de la guerre ». Un truisme qui ne se dément presque jamais. Réunis les 15 et 16 février à N’Djamena, au Tchad, pour la 7e Session ordinaire de la Conférence des chefs d’État, les cinq pays membres du G5 Sahel ont sollicité « un soutien conséquent » de la communauté internationale.

Le Burkina, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad ont, en effet, exhorté le Conseil de Sécurité des Nations unies à placer la Force conjointe sous le Chapitre VII de la Charte de l’Organisation des nations unies (Onu). En outre, les Sahéliens ont exprimé « le souhait de la création d’un Bureau des Nations unies (qui lui soit) spécialement dédié ».

Le G5 Sahel, dans le communiqué final de cette rencontre, s’est félicité de l’approbation, par l’Union africaine (UA), de la requête relative à l’appui de la capacité opérationnelle de la Force conjointe pour un montant de 20 millions d’euros via la Facilité africaine de paix (APF).

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D’ailleurs, un Fonds fiduciaire de la Force conjointe a été mis en place pour renflouer les caisses. Sa gestion est assurée par un Comité de soutien sous la responsabilité du Secrétaire exécutif du G5 Sahel. Le Rwanda, la Turquie, les Emirats Arabes Unis, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ont contribué à l’alimentation de ce fonds.

Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Roch Marc Christian Kaboré, Bah N’Daw, Mahamadou Issoufou et Idriss Déby Itno, respectivement présidents de la Mauritanie, du Burkina, du Mali, du Niger et du Tchad, ont salué « les efforts des partenaires en faveur du G5 Sahel », avant de souligner « le rôle essentiel joué par la force Barkhane ».

Au contact des troupes françaises, 5100 soldats déployés au Sahel, la maturation de la Force conjointe est « progressive » d’après ces chefs de l’Etat. Ces derniers ont également bien accueilli « les succès opérationnels (récemment) enregistrés ».

Pour davantage de résultats sur le terrain, le G5 Sahel a appelé à « une meilleure coordination entre la Force conjointe et la Force Multinationale Mixte (FMM) de stabilisation du Bassin du Lac Tchad ». Le diagnostic de N’Djamena a montré que les groupes jihadistes « constituent toujours une menace importante pour les populations sahéliennes ».

Ainsi, les présidents des pays concernés ont fait part de leurs « préoccupations relatives à la persistance de zones d’insécurité et à la diffusion des menaces, notamment vers le Sud du Sahel ». Dans le dessein de barrer la route aux mouvements jihadistes, le renforcement des capacités des acteurs avec des structures de formation a été identifié comme étant un point essentiel.

Avec un dispositif de défense et de sécurité comme suit : le Collège de défense du G5 Sahel à Nouakchott (Mauritanie), le Collège sahélien de sécurité à Bamako (Mali) et l’Académie régionale de police à Koundoul (Tchad), la collecte des informations et le partage de renseignements à travers la Plateforme de coopération en matière de sécurité et le Centre de fusion des renseignements à Niamey (Niger), l’analyse stratégique et l’alerte précoce avec le Centre sahélien d’analyse des menaces et d’alerte précoce à Ouagadougou (Burkina).

Sur initiative de la Mauritanie, la création d’un prix dénommé « Prix du Sahel pour la promotion de la culture de la Paix » a été décidée dans la capitale tchadienne. Cette récompense sera décernée « aux individus, institutions ou organismes publics, privés ou de la société civile ayant le mieux œuvré pour la prévention et la résolution des conflits et pour la culture de la paix et de la tolérance entre les communautés ».

Dans l’espace sahélien, la paupérisation d’une importante frange des populations facilite aux jihadistes le recrutement de combattants. À cet égard, les chefs d’État ont particulièrement apprécié « la conclusion ou la finalisation au cours de l’année 2020, avec le Secrétariat exécutif du G5 Sahel, de projets visant la lutte contre la Covid-19, les conflits, les changements climatiques, l’autonomisation des femmes et des jeunes, la résilience des entreprises des jeunes ».

Poursuivant, ils se sont réjouis de la réalisation, sur fonds propres, de l’étude de faisabilité du projet de construction du chemin de fer du G5 Sahel (Le transsahélien). Dans cette dynamique, le Conseil des ministres et le Secrétariat exécutif G5 Sahel ont été invités « à prendre les dispositions pour donner suite au projet à travers notamment la recherche de partenariats stratégiques ».

Au niveau international, l’Alliance Sahel qui regroupe 24 partenaires compte débourser 50 millions d’euros en 2021 pour financer des projets de développement avec le soutien du ministère allemand de la Coopération économique et du Développement.

Une réforme du Secrétariat exécutif du G5 Sahel est à l’étude pour plus d’efficacité dans le travail. Les présidents sahéliens « ont pris note de l’évolution du processus » et « réaffirmé leur volonté de consolider cet important cadre de coopération et de coordination ».

Sur la situation au Mali, la Conférence des chefs d’État a salué la tenue, le 11 février dernier à Kidal, de la cinquième réunion de haut niveau du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger. Elle a réaffirmé son « attachement à l’unité et à l’intégrité du Mali », non sans se satisfaire de « la mise en place de l’ensemble des organes de la transition » censée durer dix-huit mois.

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Outre les pays membres du G5 Sahel, Nana Akufo-Addo (Ghana), Macky Sall (Sénégal), le Général de Corps d’Armées, Brahim Gabir Ibrahim, membre du Conseil souverain de la transition au Soudan et Saad Dine El Otmani, chef du gouvernement marocain, ont participé au Sommet de N’Djamena.

C’est maintenant le président tchadien, Idriss Déby Itno, qui assure la présidence en exercice du G5 Sahel. Et le prochain sommet ordinaire est prévu en février 2022 à Bamako, au Mali.

Tchad : Yombobé Madjitolum Théophile sera le candidat de l’UTPC à l’élection du 11 avril

Il a été investi ce mercredi 17 janvier 2021 par le congrès statutaire parti Union de Travailleurs Progressistes pour la Cohésion (UTPC), organisé à Moundou, chef-lieu de la province du Logone occidental

Le parti UTPC a désigné son candidat pour l’élection présidentielle du 11 avril 2021. Il s’agit de Yombombé Madjitoloum Théophile. Le parti a organisé son congrès statutaire ce jour sous le thème : « Une gouvernance résiliente pour un développement intégral ».

Le président de Yombombé Majitoloum Théophile fait savoir que, s’il est élu, son gouvernement veillera au respect du droit humanitaire international dans tous les engagements armés et le rôle fondamental de l’armée sera de garantir la sécurité intérieure et la protection des frontières du Pays. Il ajoute qu’il n’interviendra qu’à côté des gouvernements démocratiquement élus, à leur demande sous le contrôle d’une Assemblée Nationale Tchadienne équilibrée. Yombombé Majitoloum Théophile espère être l’espoir de tous les tchadiens épris de justice, de démocratie, d’équité et de paix.

Le Président fédéral du Logone Occidental de l’UTPC Békainyo Osée a tenu à préciser que c’est le tout premier Congrès statutaire de ce jeune parti. C’est le premier engagement à un évènement politique d’envergure. « L’UTPC aspire légitimement à contribuer efficacement et à tous les échelons au développement en se fondant sur des ressources inépuisables du Tchad », déclare le président fédéral du parti.

Tchad : la Céni renforce les capacités de ses membres en vue de la prochaine élection

Un atelier de renforcement de capacités des membres de la Céni sur la préparation des opérations de vote, s’est ouvert ce mercredi 17 février 2021 à N’Djamena. Cette formation s’inscrit dans le chronogramme de la commission

Le président de la Commission électorale indépendante (Céni), Kodi Mahamat Bam a donné ce jour, le coup d’envoi des travaux de renforcement de capacités des membres de la Céni. L’atelier est axé  sur la préparation de l’élection présidentielle du 11 avril 2021. Cette formation vise à outiller les membres de la Céni des techniques devant les permettre de maitriser les activités électorales conduisant à l’opération de vote, connaitre l’ensemble des documents électoraux, éventuellement  de s’approprier de la stratégie de sécurisation du processus électoral

Le président de la Céni, explique qu’il s’agit de faire comprendre, le rôle et la responsabilité des différents partis prenantes, de maitriser le mécanisme, de remonter les données électorales. Il invite les participants à relever les défis et contraintes et éventuellement de proposer des solutions ou des recommandations.

Les participants sont entre autres, les 31 membres de la Céni, les 23 présidents provinciaux et 5 membres du bureau permanent des élections

Dans son allocution, le Représentant adjoint du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Yahya Amadou Ba a indiqué qu’ : «  il est plus que nécessaire que les membres de l’institution en charge de l’organisation et la supervision du processus électoral parviennent à une parfaite compréhension du rôle qui est le leur dans la mise en œuvre des activités préparatoire au jour du scrutin. ». Il estime que cela peut réduire les dysfonctionnements qui pourront survenir.

Tchad : 184 enseignants formés sur la gestion des catastrophes et le covid-19 à Bol

Ils sont formés dans le cadre de l’atelier du projet ‘’Education Cannot Wait’’, une initiative du ministère de l’Education national, en partenariat avec l’UNICEF. Les travaux ont démarré le 16 février 2021

Il se tient à Bol, chef-lieu de la province du Lac, une formation de 184 enseignants des écoles primaires, sur la réduction des risques et dangers causés par les catastrophes et le covid-19. Les 184 instituteurs seront édifiés sur la cartographie des vulnérabilités, l’élaboration du plan d’intervention de riposte, les outils de préparation du plan d’urgence scolaire, le message clé sur la réduction des risques et dangers causés par les catastrophes, la sécurité et l’examen des fiches techniques du protocole sur le Covid-19 ;

D’après le délégué provincial de l’Education nationale et de la Promotion civique, Moussa Issa Moussa, cette initiative intervient à un moment où le ministère de l’Education nationale cherche les voies et moyens pour redémarrer les activités pédagogiques. Il invite les participants à respecter scrupuleusement les gestes barrières tout au long des travaux
le chef de division de la formation initiale des enseignants du primaire, à la direction de la formation des enseignants de fondamental et du secondaire, Mahamat Daye Kadjalla, indique que cette formation a pour objectif de renforcer la capacité des enseignants sur l’élaboration de plan de réponse en éducation des risques et des catastrophes incluant le Covid-19.