Tchad : le maire de N’Djamena sur les sites des chantiers d’assainissement et de santé

Le Maire Ali Haroun accompagné d’une forte délégation, a procédé à une visite d’inspection des chantiers de construction d’infrastructures d’assainissement et de santé.

Ces chantiers, entrepris dans le cadre de ses projets PEAN et PSUN, financiers par l’Agence Française de Développement, visent à améliorer les conditions de vie et de santé de la population N’Djamenoise.

Au cours de cette visite, le Maire a laissé entendre que la mairie ne s’occupe pas seulement de l’assainissement, de l’éclairage,… mais aussi du bienêtre de la population.

C’est au total 4 chantiers, 2 centres de transfert et 2 cliniques de planification familiale qui ont été visités. Il ressort du constat que les 2 centres de transfert, dont la construction est prévu pour 4 mois, ont accusé un grand retard. Ali Haroun a, au cours de cette visite, attiré l’attention des entrepreneurs qui lui ont rassuré que d’ici deux semaines, les travaux prendrons fin. Toutefois, il a indiqué qu’il est satisfait à moitié de cette sortie qui a permis, lui et ses collaborateurs, de regarder de près ces travaux.

Il a enfin profité de l’occasion pour remercier le gouvernement et les partenaires de la commune qui apportent leur appui dans ce sens.

Tchad : évaluation des forces et faiblesses de la cybersécurité par les experts

Pour un Tchad numériquement sécurisé, le ministère de l’Economie numérique et l’ANSICE, ont ouvert le 1er février 2022 à N’Djamena atelier sur les forces et faiblesses de la capacité nationale en matière de cybersécurité.

Co-organisé par le Ministère des Postes de l’Économie Numérique et l’Agence Nationale de Sécurité Informatique et de la Certification Électronique (ANSICE), les travaux de l’Atelier d’évaluation de la maturité capacité de cybersécurité du Tchad sont officiellement lancés.

Regroupant divers experts en cybersécurité et différentes couches socioprofessionnels, l’atelier vise à examiner le niveau de cybersécurité au Tchad.

Livrant son mot de bienvenu, le Directeur général de l’ANSICE, Dr Abdelnassir Mahamat Nassour, a signifié que l’atelier vise à diagnostiquer les forces et faiblesses de la capacité nationale en matière de cybersécurité et asseoir les fondements de la confiance et de la souveraineté numérique du Tchad. Il a laissé entendre ensuite que les menaces inhérentes à ces technologies contraignent toutes les nations du Monde à prendre au sérieux la question de la cybersécurité.

Lançant officiellement les travaux de l’atelier, le Ministre des Postes et de l’Économie Numérique, Dr Idriss Saleh Bachar, a exprimé sa satisfaction de voir le déroulement des travaux et a laissé entendre que dans un monde unifié, un monde ouvert grâce au numérique, où des opportunités s’offrent mais également des menaces prennent place. Des menaces menées par des individus malveillants sur la vie des particuliers et des institutions. « Nous devons y répondre avec une très grande lucidité et avec des moyens adaptés. Sans sécurité, que ça soit dans le monde numérique comme dans le monde réel, il n’y a pas de liberté possible », a fait savoir le Ministre des postes et de l’économie numérique.

Les cybermenaces sont diverses et multiformes et quasiment infinies et peuvent conduire à toutes sortes de méfaits, de l’accès non autorisé à des informations confidentielles, au déni de service, en passant par l’usurpation d’identité, la fraude bancaire, le cyberchantage et d’autres cybercrimes, informe Dr Idriss Saleh Bachar.

A l’issu des travaux de l’atelier d’évaluation de la capacité de maturité en cybersécurité au Tchad, une Stratégie Nationale de Cybersécurité sera élaborée et qui permettra au Tchad de disposer, pour la première fois, un document stratégique dans le domaine de sécurité numérique conforme aux normes internationales.

Source : ministère des Postes de l’Économie Numérique

Tchad : le nouveau staff technique de l’équipe de football est connu

Le Comité de normalisation du football tchadien a rendu public, le 1er février 2022, la liste constitutive de la nouvelle équipe dirigeante des Saos. Le staff est chapeauté par le coach, Mahamat Allamine Abakar.

Le staff technique des Saos, constitué de 16 personnes a pour mission de conduire la destinée du football vers de belles horizons. Parmi les personnes désignées, quelques noms ont eu à se démarquer positivement dans la sphère footballistique. Toutefois la mission est rude au regard des défis. L’équipe doit déjà se déployer pour constituer une équipe solide, en vue de la rencontre contre la Gambie le 21 mars prochain. Rencontre entrant dans le cadre des tours préliminaires de la CAN Côte d’Ivoire 2023.

Le staff technique est donc ainsi constitué d’un entraineur principal et de deux adjoints, un entraineur des gardiens de but, un superviseur des matchs, un nutritionniste, trois préparateurs physiques, un analyste vidéo et préparateur mentale, un médecin, un kinésithérapeute, une soigneuse, un responsable des matériels et de deux chargés de sécurité.

Une équipe de 16 sur laquelle les visages de tous les tchadiens sont braqués. Ils ont obligation de résultat s’ils ne veulent pas s’attirer la foudre des millions de supporteurs, impatients de voir le drapeau tchadien flotté l’année prochaine au pays de Didier Drogba.

La France va-t-elle quitter le Mali ?

La France se donne quinze jours pour décider de l’avenir de sa présence militaire au Mali.La France n’a pas vocation à s’éterniser au Mali, ont souvent répété les responsables politiques français. L’ancienne puissance coloniale, dont plusieurs milliers de soldats sont engagés depuis 2013 contre les groupes jihadistes actifs sur le territoire malien et dans les pays voisins, va-t-elle enfin retirer ses troupes de la région ?

S’il ne lui manquait qu’un alibi pour prendre une telle décision, que beaucoup d’observateurs ne cessent d’envisager en raison de l’enlisement manifeste de l’armée française sur le terrain et de la dégradation des relations entre Paris et Bamako, l’expulsion de l’ambassadeur de France par les autorités maliennes, mardi 31 janvier, pourrait lui en fournir.

 « La situation ne peut pas rester en l’état », a déclaré mardi 1er février le porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal, donnant ainsi le sentiment que la France envisage désormais toutes les hypothèses y compris un retrait de ses troupes du Mali.

D’ici la mi-février, « on va travailler avec nos partenaires pour voir quelle est l’évolution de notre présence sur place » et « pour prévoir une adaptation », a déclaré Gabriel Attal sur Franceinfo commentant le renvoi du diplomate français par le Mali, en réaction aux récentes déclarations jugées par Bamako « hostiles » des ministres français des Armées et des Affaires étrangères.

L’expulsion de l’ambassadeur français ; Joël Meyer, 60 ans, en poste à Bamako depuis octobre 2018, est inédite dans l’histoire des relations entre le Mali et la France. Elle marque une nouvelle étape dans la tension née entre les deux pays suite à la prise du pouvoir à Bamako à partir d’août 2020 par une junte de colonels qui depuis ne semble pas pressée d’organiser un retour à l’ordre constitutionnel.

Invoquant la souveraineté nationale, la junte entend se maintenir plusieurs années au pouvoir, le temps selon elle de « refonder les bases de l’Etat et restructurer les forces armées et sécurité » du pays plongé depuis 2012 dans une grave crise sécuritaire liée à la présence de plusieurs groupes jihadistes sur une grande partie du territoire malien, le Nord et le Centre notamment.

Durant les premiers mois après la prise du pouvoir par l’armée à Bamako, Paris s’était pourtant montré conciliant vis-à-vis des putschistes maliens. Mais les rapports entre les deux parties se sont brusquement dégradés lorsqu’en mai dernier les colonels qui avaient entre-temps installé un président et un premier ministre à la tête d’un gouvernement de transition avaient décidé de débarquer les deux hommes confiant la présidence de l’Etat au chef de la junte, le colonel Assimi Goita.

La crise s’est, ensuite, aggravée quand quelques jours plus tard, la France a brandi la menace de retirer ses militaires engagés depuis 2013 au Mali et au Sahel dans le cadre d’une opération de lutte contre les groupes jihadistes, avant de se rétracter finalement pour annoncer une simple réduction de ses troupes et une restructuration de son dispositif militaire sur le terrain.

Évoquant alors « un abandon en plein vol », les autorités de Bamako avaient, dans la foulée, menacé de faire appel à d’autres partenaires extérieurs, donnant ainsi crédit à ce qui n’était à l’époque qu’une simple rumeur comme quoi elles souhaiteraient solliciter la Russie pour l’envoi d’éléments appartenant à la très sulfureuse compagnie militaire privée russe Wagner, accusée d’exactions en Syrie, en Libye et en Centrafrique. La France qui n’a jamais caché son hostilité à une telle perspective n’avait, depuis lors, cessé de mettre en garde Bamako et Moscou contre cette éventualité qui, depuis peu, serait devenue finalement une réalité, selon plusieurs sources diplomatiques occidentales en poste au Mali.

Les sorties musclées de responsables des deux pays, devenues quasi quotidiennes ces dernières semaines, n’ont pas contribué à apaiser la tension.

Commentant mercredi dernier, les sanctions prises contre la junte par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qui a infligé le 9 janvier une série de sévères sanctions diplomatiques et économiques au Mali, le colonel Abdoulaye Maïga, ministre et porte-parole du gouvernement malien, s’était livrée à une attaque virulente contre la ministre française des Armées, Florence Parly et la France, qu’il a accusée de chercher à diviser les Maliens, « d’instrumentaliser » les organisations sous-régionales et de conserver ses « réflexes coloniaux ». Le colonel malien avait alors sommé Mme Parly de se taire.

Tchad : le tapis rouge de la présidence déroulé à l’ex porte-parole du groupe rebelle le FACT

De retour au bercail, il y’a quelques jours, l’ancien porte-parole du Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad, Kingabé Ogouzeïmi de Tapol  est reçu par, Mahamat Idriss Deby.

L’ex porte-parole du Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT),M. Kingabé Ogouzeïmi de Tapol est reçu ce mardi 1er février, par le Chef de l’Etat Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO. Après trente (30) années d’exil, Kingabé Ogouzeïmi de Tapol est rentré au bercail le 25 janvier dernier. Son retour au pays est la résultante de la politique de la main tendue prônée par le Président du Conseil Militaire de Transition.

Kingabé Ogouzeïmi de Tapol fût le dernier Ministre Secrétaire Général Adjoint de Hissein Habré et dernier porte-parole du Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT), le mouvement rebelle dont l’incursion sur le sol tchadien depuis la Libye a ôté la vie au Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO en avril 2021.

L’image et la symbolique de la paix entre Kingabé Ogouzeïmi de Tapol et le Chef de l’Etat, Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO sont fortes. En homme de paix et de pardon sincère, le Président du Conseil Militaire de Transition a ouvert ses portes ce mardi 1er février 2022 au désormais ex porte-parole du Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT).

Il y a un temps pour faire la guerre et un temps pour faire la paix. Et, cette paix, le Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO la veut définitive pour le Tchad. D’où sa permanente main tendue à tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre ont pris les armes contre les institutions républicaines. Le Chef de l’Etat a souhaité un bon retour à son compatriote et l’a encouragé à apporter sa pierre à l’édification de la transition en cours. Le Tchad a besoin de l’apport de tous ses fils et aucune compétence n’est de trop.

Source : présidence de la république 

Tchad : lancement de la Phase II des activités de la Banque Alimentaire du travailleur

Le ministre  des Finances et du Budget, Tahir Hamid Nguilin, a lancé, le 31 janvier 2022, la deuxième phase des activités de la Banque Alimentaire du travailleur. Elle est la réponse à la baisse des revenus des travailleurs pour juguler la crise.

Cette phase Il consistera entre autres à démontrer l’impact de la banque sur la vie de la population, mobiliser les ressources financières nécessaires au développement et de mettre en place une action coordonnée entre la banque du travailleur avec l’État, les institutions bancaires, les travailleurs, les industries. Elle vient en réponse à la crise économique qui depuis 2016 a secoué plusieurs pays du monde dont le Tchad. Avec des conséquences drastiques. « Cette idée de banque alimentaire, destinée aux travailleurs, est une première. Elle est en son temps, la réponse à la baisse des revenus des travailleurs pour juguler la crise. », explique le ministre des Finances.

 

Subdivision de la thématique de la phase II de la Banque Alimentaire du travailleur

Tahir Hamid Nguilin fait savoir que, La thématique retenue est celle de faciliter la vie des travailleurs. « Cela s’est traduit récemment par la provincialisation de la gestion de la solde des travailleurs. » Et en perspective la décentralisation de l’ANATS pour que les tchadiens ne se déplacent pas à N’Djamena pour produire leurs documents.

Cette thématique cadre avec la création de la banque des travailleurs. Elle vient en appoint aux activités du gouvernement. Tant en matière de distribution des produits alimentaires, de vente subventionnées par l’ONASA, qui au-delà de travailler s’occupe de tous les tchadiens.

Elle vient également en appoint des mesures prises par le gouvernement de l’exonération de tous les produits alimentaires, indique le patron des finances. Et l’interdiction de l’exportation des céréales et tout ce qui est oléagineux à l’exception du sésame et du beurre de karité.

Le gouvernement a fait un abattement en matière de calcul et de liquidation de douane pour toute importation. Il y’a également un abattement sur le frais. Sans oublier, l’amélioration du pouvoir d’achat du travailleur, la première préoccupation.

Les assurances du gouvernement tchadien

Le ministre des Finances assure que, le gouvernement apportera tous les soutiens, toute l’assistance et tous les concours dans le respect des règles de concurrence. Dans le respect en matière de gestion, d’ouverture, d’exploitation des pharmacies. Dans le respect de la liberté des travailleurs, d’acheter où ils veulent.

Pour précision, la phase II intervient parce que les capacités financières de la précédente ont démontré leur limite. L’objectif de la création de cette banque est de contribuer à soutenir les efforts du gouvernement afin d’aider les travailleurs du secteur public par une politique sociale ambitieuse en accord avec les institutions bancaires. Pour leur permettre de s’approvisionner en produits alimentaires sans aucun apport initial.

Le niveau de service de la phase II passe de 3000 à 100 000 travailleurs bénéficiant de leurs services.

Tchad : le ministre de la Jeunesse exige courage et abnégation à ses nouveaux collaborateurs

Le 31 janvier 2022, le ministre en charge de la Jeunesse et des Sports, a rencontré les directeurs généraux et le directeurs techniques, récemment nommés dans pour le compte de son département.

Au cours de cette réunion de prise contact, présidée par lui-même, Routouang Mohamed Ndonga Christian a précisé à ses collaborateurs, leurs missions. Il leur a également signifié qu’ils auront, dans le cadre de leur travail, beaucoup défis à relever.

Pour le ministre, cette mission a un : « caractère national et exige d’eux beaucoup de courage, d’abnégation et surtout de l’innovation. » Il rappelle que les plus hautes autorités du pays, tient beaucoup à l’implication des jeunes aux instances de décision. C’est la raison pour laquelle cette équipe est complètement jeune.

Ainsi, Routouang Mohamed Ndonga Christian exhorte les directeurs à honorer cette confiance  par des résultats probants dans leurs missions respectives. « Le département attend de vous beaucoup d’innovation et du professionnalisme pour faire en sorte que notre département soit un ministère de priorité pour le Gouvernement », insiste-t-il. Le ministre n’a pas manqué de rappeler que 2022 est une année du Sport, sans oublier la redynamisation du ministère avec la création d’une la Direction Générale de l’Entrepreneuriat.

Enfin, le chef du Département de la Jeunesse, des Sports et de la promotion de l’Entrepreneuriat a souhaité bon vent à toute l’équipe et invite les nouveaux responsables à promouvoir l’esprit de l’innovation et de la créativité, afin de proposer de projets porteurs, des idées nouvelles permettant au Ministère d’être compétitif au sein du Gouvernement.

Tchad : encore 82 cas de Covid-19 signalés cette semaine

Sur 1915 tests réalisés au Tchad, la semaine dernière, 82 nouveaux cas positifs au Covid-19 ont été enregistrés. C’est une information de la Coordination national adjoint des actions de lutte contre cette pandémie.

Le 31 janvier 2022, le bilan de la situation épidémiologique de la maladie à Covid-19, de la semaine écroulée a été fait. A en croire, le coordonnateur national adjoint des actions de lutte contre la Covid-19, Dr. Mahamat Tahir Abakar, les nouveaux cas ont été diagnostiqués dans 7 provinces.

Sur l’ensemble du pays, 1915 échantillons analysés dont ; 82 cas confirmés. La répartitionn est fait comme suit, N’Djamena 49, Logone Oriental 5, Logone Occidental 1, Mayo Kebbi Ouest 19, Moyen-Chari 5, Mandoul 2 et Salamat 1. Pas de cas de décès signalé0 décès ;
799 malades sous traitement.

Le nombre des cas confirmés depuis le 19 mars 2020, date de détection du 1er cas, est de 7155 répartis dans 22 provinces dont 190 décès.

Tchad : une organisation de la société civile marche pour soutenir l’armée

Le ministère de la sécurité autorise un meeting public de soutien à l’armée a autorisé, le 31 janvier 2022, une marche de soutien à l’armée nationale du Tchad.

La demande de marcher a été émise par l’Alliance de la société civile pour honorer les forces de défense et de sécurité du Tchad (ASCIFODES). Cette organisation de la société civile organisera dès lors, son meeting de soutien au Forces de défense et de sécurité ; le mercredi 02 février 2022, au Palais du 15 janvier de N’Djamena.

Toutefois, le ministère de la Sécurit tiendra pour responsables, les organisateurs, des éventuels dégâts. « En cas de casses, vols, effractions et toute autre infraction ou débordements, le gouvernement tiendra pour responsables les organisateurs dudit meeting. », précise l’arrêté.

C’est le premier soutien organisé à la faveur de l’armée national depuis le début de l’année en cours. Pour certains observateurs, c’est une très bonne initiative pour booster le mental des militaires qui sont sur plusieurs fronts.

Tchad : le forum des diplômés sans emplois se tiendra finalement le 05 février 2022

Plusieurs fois reporté, le forum national des diplômés en instance d’intégration se tiendra le 05 février prochain. La confirmation a été faite le 30 janvier 2022, par le porte-parole de la plateforme.

Le forum national des diplômés sans-emplois sera placé sous le thème : « diplômés tchadiens face aux défis de l’employabilité ». Plus de 80.000 lauréats ont été recensés l’année dernière, à cet effet, fait savoir, Neuzilka Emmanuel. Le porte-parole du collectif des lauréats des écoles professionnelles de l’éducation en instance d’intégration à la fonction publique n’a pas précisé le lieu de la rencontre et d’échanges.

Ce forum vise à chercher des solutions à la problématique de l’emploi des jeunes, en prévision du dialogue national inclusif.
Au sujet de la promesse du président de transition d’intégrer 5000 jeunes, le porte-parole des diplômés est  dubitatif. « Promettre est une chose, la réalisation en est une autre », a laissé entendre Neuzilka Emmanuel, au cours de sa communication du 30 janvier. Il regrette par ailleurs que, le système soit gangréné par des vieux insensibles qui ne regardent que leurs intérêts et jamais celui de la nation.

La ton monte entre Bamako et Paris après le retrait du Danemark

Le Danemark va rapatrier ses soldats face aux exigences du gouvernement de la transition malienne.« Les généraux au pouvoir ont envoyé un message clair où ils ont réaffirmé que le Danemark n’était pas le bienvenu au Mali. Nous ne l’acceptons pas et pour cette raison nous avons décidé de rapatrier nos soldats », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Jeppe Kofod après une réunion au Parlement à Copenhague.

Le chef de la diplomatie danoise s’indigne de cette décision prise par le régime de la transition malienne. « Nous sommes là à l’invitation du Mali. Les généraux ont retiré cette invitation (…) parce qu’ils ne veulent pas d’un plan rapide de retour à la démocratie », dit-il.

Le gouvernement malien de transition avait réitéré « avec insistance » dans un communiqué publié dans la soirée de mercredi à jeudi, le départ des troupes danoises arrivées dans le cadre de la mission militaire européenne Takuba. Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Colonel Abdoulaye Maîga, martelait qu’en entrant sur le territoire malien, le Danemark n’a pas respecté le « protocole additionnel applicable aux partenaires européens » de la force Takuba, qui exigerait de signer au préalable un accord bilatéral avec Bamako.

Le Colonel Maîga a ensuite répondu à Florence Parly, ministre française des Armées accusée de vouloir diviser les Maliens. « Nous invitons également Mme Parly à plus de retenue et également à respecter le principe élémentaire de non-ingérence dans les affaires intérieures d’un État », a rétorqué le colonel Maïga avant de l’inviter de « faire sienne cette phrase d’Alfred de Vigny sur la grandeur du silence ».

De son côté, la ministre danoise de la Défense a indiqué que le rapatriement des soldats allait « prendre un peu de temps ». Si un calendrier précis ne peut être établi à ce stade, l’armée danoise juge qu’il faudra « plusieurs semaines » pour ramener hommes et matériel au Danemark, précise-t-elle dans un communiqué.

Le Drian : « la situation ne peut pas perdurer »

Alors qu’on frôle l’incident diplomatique entre Paris et Bamako, Jean-Yves Le Drian soutient que la « situation en l’état actuel ne peut pas perdurer au Mali » faisant planer le spectre d’un changement de dispositif au Sahel. « Vu cette situation, vu la rupture du cadre politique et du cadre militaire (au Mali), nous ne pouvons pas rester en l’état », a déclaré le chef de la diplomatie française sur la radio RTL.

« Ce n’est pas uniquement une décision française, c’est une décision collective et donc nous avons engagé des discussions et avec nos partenaires africains et avec nos partenaires européens pour savoir comment on peut adapter notre dispositif en fonction de la nouvelle situation », a-t-il ajouté

« Lorsqu’on tente désespérément d’isoler le Mali en instrumentalisant les organisations sous-régionales, on se demande enfin qui est dans la provocation », a martelé le colonel Maîga qui apporte la réplique au chef de la diplomatie française.

A peine lancée, Takuba vacille. La Task-force qui doit remplacer Barkhane, l’opération militaire menée par la France au Sahel est déjà dans l’impasse. Lancée en mars 2020 à Liptako Gourma, dans la partie sud-ouest du Niger, Takuba doit étendre son domaine d’intervention au Burkina Faso et au Mali. Elle a pour mission d’assister et de former l’armée malienne, en coordination avec les partenaires du G5 Sahel, de la Minusma et les missions de l’UE.

Après avoir annoncé la fin de Barkhane en juin 2021, La France s’ensable véritablement dans le dossier malien. Paris estime pourtant qu’un retrait au Sahel serait présenté comme une faillite militaire et politique en Afrique notamment par les jihadistes, et laisserait le champ libre à la Russie qui se déploie actuellement au Mali et lorgne le Burkina Faso.

Tchad : la Place de la Nation refusée aux Transformateurs pour le prochain meeting

Après avoir fait le plein du stade IMO de N’Djamena, le parti de Succès Masra entendait rassembler des milliers de tchadiens, pour son meeting du 29 janvier, à la Place de la Nation. Sauf, que l’espace leur a été interdit.

Pas de réunion politique des Transformateurs à la Place de la Nation, demain samedi 29 janvier 2022. C’est une décision du ministre de la Sécurité publique. Les raisons évoqués sont entre autres, les perturbations de la circulation et la proximité avec la Garnison. « Il a fallu plusieurs interventions des Forces de l’Ordre pour rétablir le calme, restaurer la circulation des visiteurs et la tranquillité des malades d’à-côté. » Le ministre revient sur les troubles enregistrés pendant le déroulement du festival.

A partir de ces expériences, il a été décidé que la Place de la Nation soit exclusivement réservée pour les cérémonies officielles.

« Dorénavant, les meetings politiques, les manifestations caractère culturel ou sportif et autres ne peuvent se tenir dans cet espace public. A cause de sa proximité avec I ‘hôpital militaire (Garnison) et les institutions publiques et parapubliques sensibles. » Peut-on lire dans la note ennoyée à Succès Masra, président du parti les Transformateurs

Le Ministère de la Sécurité Publique dit être, disposé á encadrer et sécuriser toutes les manifestations publiques dans le respect des textes en vigueur.

Tchad : le FPR de l’ancien chef rebelle Baba Ladé apporte des précisions sur le regroupement de ses éléments dans le Mandoul

Des éléments du Front populaire pour le redressement (FPR), ancien mouvement armé, ont été aperçus dans la province du Mandoul. Des rumeurs ont fait état du recrutement, par ces derniers, des peuples pour renforcer leur milice.

Par un communiqué de presse du 27 janvier 2022, le porte-parole de cette formation apporte un démenti. Ben Morazi Yahya remet en cause, ce prétendu : « recrutement et formation des peuls pour constituer une milice parallèle à l’armée nationale du Tchad à des fins inavouées. » le FPR de préciser que, « les auteurs de cette fantasmagorie ne visent qu’à ternir l’image du Général Baba Laddé, par ailleurs leader du Front Populaire pour le Redressement, qui sert son pays à des hautes responsabilités que le Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République, Chef de l’Etat a bien voulu lui confier. »

Le mouvement ajouter qu’ : « aucun recrutement n’a eu lieu et n’aura lieu au Tchad ni dans un pays étranger pour former une milice dans le but de déstabiliser le Tchad ou troubler la sécurité d’un pays voisin. »

« En exécution d’un accord politique conclu entre le défunt président Idriss Deby Itno et le général Baba Laddé pour son retour à la légalité républicaine, il a été entrepris le regroupement d’ex-combattants du FPR au village Reni, canton Bedaya dans la province du Mandoul pour leur intégration dans l’armée nationale tchadienne ou démobilisation. », confie le porte-parole. Abdel Kader Baba Laddé est l’actuel directeur général du renseignement et de l’investigation. L’ancien chef rebelle a été réhabilité par l’ancien président, Idriss Deby Itno.

Tchad : la situation ayant causé la mort de cinq personnes à Abéché préoccupe l’occident

Dans un communiqué conjoint, l’Union européenne, le Canada, les Etats-Unis et le Royaume-Uni se disent préoccupés par la situation qui prévaut à Abéché depuis le début de semaine.

L’Union européenne, et les missions diplomatiques de la France, l’Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas, le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni et la Suisse se sont exprimés sur la situation à Abéché. Ces institutions expriment leur vive préoccupation à la suite des informations faisant état de plusieurs morts et blessés le 24 janvier à Abéché, causés par des tirs à balles réelles contre des manifestants.

Ils en appellent au retour au calme et au rétablissement des réseaux Internet et de communication dans les meilleurs délais.
Enfin, ces missions, appuient la possibilité pour tous d’exercer librement et de manière responsable le droit de réunion et de manifestation, dans le respect de la légalité et des normes internationales. Ceci est aussi important pour une transition inclusive et apaisée.

Au moins 5 morts et 35 blessés ont été enregistrés à Abéché, dans la province du Ouaddaï. Suite à la contestation de de l’intronisation du sultan Arabe Bani Halba. La population n’accepte pas de l’avoir pour chef traditionnel. Les dépouilles des victimes ont été remises à leurs familles respectives ce jeudi pour inhumation.

 

 

Tchad : une entreprise de crypto monnaie disparait avec les investissements de ses clients

C’est une actualité qui défraie la chronique depuis le début de la semaine en cours. Les responsables d’une organisation faisant dans le trading de crypto monnaies ont disparu avec l’argent des souscripteurs.

L’entreprise Planification future, pour ne pas la citer est impliquée dans une affaire d’arnaque. Ses clients sont inquiets sont inquiets et lancent les cris d’alerte depuis le 24 janvier 2022. Les patrons de l’organisation ont disparu avec la totalité des investissements (évalués à de centaines de millions) et les taux d’intérêts de 15% promis, par semaine.

Les premières informations font état d’un crime financier. Pour des besoins d’enquête, certains employés de la structure ont été auditionnés à N’Djamena. D’après des sources, les promoteurs de Planification future, ont été arrêtés à N’Gaoundéré, au Cameroun, grâce à la collaboration entre les deux pays voisins. Le numéro 1 de la structure, le nigérian, Ezingo Aboudjamal est dans la liste des personnes qui seront extradés au Tchad, apprend-on.

Pour rappel, cette organisation spécialisée dans le bitcoin exerce au Tchad depuis le 13 décembre 2021. C’est l’offre alléchante (empoissonnée) d’un taux d’intérêt de 15% par semaine qui a motivé ses nombreux clients.

La Commission de Surveillance du Marché Financier de l’Afrique Centrale (COSUMAF) avait déjà alerté sur la nature risquée de tels investissements, le 23 octobre 2020. Le COSUMAF a révélé que cette activité ne fait pas l’objet d’encadrement règlementaire. Par conséquent, aucun prestataire d’actifs numériques ne peut proposer des services.

Tchad : des boutiques fermés à N’Djamena pour soutenir les victimes d’Abéché

Plusieurs commerçants de la cité capitale ont décidé de laisser les boutiques fermées ce mercredi 26 janvier. Pour soutenir les victimes des manifestations d’Abéché, province du Ouaddaï.

Au moins cinq morts et 35 blessés ont été comptés dans les manifestations qui se déroulent dans la ville d’Abéché. Certains habitants contestent, l’intronisation du chef de canton Arabe Bani-Halba. Pour eux, ce chef traditionnel est illégal. Bien plus, ils estiment que c’est une c’est une cooptation et exigent l’annulation dudit décret de nomination (décret N°1782/ PR/MATCTD/2019).

Parmi les manifestants sortis demander, l’annulation du décret et la destitution de certains chefs de cantons qui ne respectent pas la volonté de leurs populations, cinq ont perdu la vie, du fait de l’intervention des forces de maintien de l’ordre.

En soutien aux victimes, une partie de la communauté du Ouaddaï décide de fermer les magasins à N’Djamena. Important de préciser qu’ils détiennent la majorité des boutiques de la cité capitale.

La répression des manifestants a été condamnée par des organisations de défense des Droits de l’Homme. « Les forces de l’ordre, dans leur tentative de disperser les manifestants ; ont fait usage de balles réelles », réagit la CNDH.

Par ailleurs, la convention déplore les actes de violence qui ont accompagné la manifestation de colère de certains habitants d’Abéché. Car il existe assurément des moyens pacifiques et démocratiques de contester les décisions administratives. »

Tchad : le porte-parole du FACT limogé pour avoir accepté la main tendue de la junte

Dans une décision du 25 janvier 2022, le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT) exclut Kingabé Ogouzeïmi De Tapol, pour ‘’haute trahison’’. Ce dernier est retourné au pays dans le cadre du processus de réconciliation nationale.

Le mouvement armé, le FACT, exclut Kingabé Ogouzeïmi De Tapol, commissaire à la communication, sensibilisation et mobilisation citoyenne au sein de son bureau fédéral Europe, pour haute trahison et intelligence avec l’ennemi. La décision est contenue dans un communiqué signé, d secrétaire fédéral du bureau FACT-Europe, Ahmat Brahim. Le désormais ancien porte-parole du mouvement politico-militaire a été accueilli au Tchad par quelques membres du gouvernement en place.

Tchad : les rebelles du FACT posent les conditions pour un cessez-le-feu

A son arrivée à l’aéroport, Hassan Djamous de N’Djamena, Kingabé Ogouzeïmi De Tapol a été reçu par, Le ministre d’État au dialogue et à la Réconciliation nationale Acheikh Ibni Oumar. Accompagné du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah.
L’ancien exilé confesse qu’il est convaincu par la volonté de réconciliation et les actes posés par les nouveaux patrons du pays.

Tchad : la junte intransigeante avec la rébellion du Fact

Il est important de préciser que le FACT est le mouvement directement impliqué dans la confrontation qui a causé la mort de l’ancien président, Idriss Deby Itno en avril 2021. Tous les communiqués du FACT, suite aux attaques, portaient la signature de Kingabé Ogouzeïmi De Tapol. Le Maréchal mort, son fils, Mahamat Idriss Deby a pris le pouvoir pour assurer la transition.

Tchad : A Abéché, la CTDDH condamne les bavures policières sur les manifestants

L’accord tchadien des droits de l’homme exprime sa profonde préoccupation face à la brutalité des forces de sécurité contre les manifestants à Absha, manifestation organisée pour protester contre l’investiture d’un chef d’autorité traditionnelle

Des incendies de gaz lacrymogènes et de munitions réelles ont fait des manifestants grièvement blessés.

La Convention tchadienne pour la défense des droits de l’homme (CTDDH) condamne ces actes irresponsables contre les manifestants pacifiques à la quarantaine.

Les actions irresponsables se multiplient, alors que les autorités de sécurité ont averti des violences imminentes aux conséquences inattendues.

L’accord tchadien pour la défense des droits de l’homme tient le gouvernement de transition responsable des conséquences éventuelles.

Elle condamne donc dans les termes les plus énergiques cette négligence injustifiée des autorités centrales.

Tchad : violente manifestation à Abéché pour empêcher l’intronisation d’un chef de canton

De vives à manifestations à Abéché, chef-lieu de la province du Ouaddaî, pour contester l’intronisation d’un chef de canton jugé illégal. Plusieurs blessés ont d’ores et déjà été signalés ce lundi 24 janvier 2022.

A Abéché, des manifestations sont organisées pour contester l’intronisation du chef canton Arabe Bani-Halba. Ce dernier a été nommé par décret, décret N°1782/ PR/MATCTD/2019. Les habitants estiment que c’est une cooptation et exigent l’annulation dudit décret. Ainsi, la situation reste tendue depuis le début de la journée. Malgré l’usage de gaz lacrymogènes par les forces de l’ordre, les manifestants ne lâchent pas prise.

Plusieurs cas de blessés graves ont été signalés mais le mouvement se poursuit.  En plus de l’annulation du décret, les habitants exigent, la destitution de certains chefs de cantons qui ne respectent pas la volonté de leurs populations.  Ils invitent également, au respect des règles coutumières et traditionnelles du Dar-Ouaddaï. Ils dénoncent, « la falsification de l’histoire du Dar-ouaddaï. » Pour  les manifestants, « Les arabes Bani Halba n’auraient pas de terres à Abéché. »

Tchad : 100 rebelles regagnent le bercail après avoir déposé les armes

Samedi dernier, 22 janvier 2022, le gouverneur de la province du Kanem, a accueilli une centaine de rebelles de, l’Union des Forces pour la Démocratie et le Développement (UFDD).

Parmi ces désormais, anciens rebelles de l’Union des Forces pour la Démocratie et le Développement (UFDD), on compte 8 officiers. Ils sont arrivés à bord de 12 véhicules, en provenance de la Lybie. Ils disent avoir définitivement déposé ces armes.

A la rencontre avec le gouverneur de la province du Kanem, le général Ousman Brahim Djouma, c’est leur chef de mission Youssouf Habré, qui est intervenu. Précisons qu’ils ont été accueillis à 35 kilomètres de la ville de Mao par ce dernier.

Le patron du Guéra a rassuré ces anciens rebelles à leur arrivée en ces termes : « Vous êtes nos frères. Nous vous disons félicitations pour votre retour. », Le gouverneur était accompagné d’une du commandant de la force OPS, du commandant de légion, du chef de la sécurité territoriale et du délégué provincial de la police.

Cameroun: l’Onu cherche des fonds pour les victimes du conflit

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), a lancé ce vendredi un appel de fonds supplémentaire de 59,6 millions de dollars pour apporter un soutien d’urgence à 100.000 réfugiés, déplacés internes et membres des communautés d’accueil au Tchad et au Cameroun.Les violences intercommunautaires dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun plongent des milliers de gens dans le besoin. Ces fonds devraient ainsi permettre au HCR et à ses partenaires d’assister les personnes déplacées suite aux violences et leur fournir protection et assistance pour les six prochains mois au moins.

Selon le HCR, les violences ont éclaté le 5 décembre 2021 dans le village frontalier d’Ouloumsa, dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, à la suite d’un différend entre éleveurs, pêcheurs et agriculteurs au sujet des ressources en eau qui s’amenuisent en raison du changement climatique. La violence s’est ensuite étendue aux villages voisins, faisant 44 morts, plus de 100 blessés et 112 villages incendiés.

En l’espace de deux semaines, soutient l’organisme onusien, des dizaines de milliers de personnes ont fui vers le Tchad voisin ou ont été déplacées à l’intérieur du Cameroun. Les affrontements de décembre ont fait suite à des violences similaires en août 2021 qui ont provoqué le déplacement de quelque 23 000 personnes dans les deux pays.

Pour le HCR, la protection des enfants, la prévention et la réponse à la violence sexuelle et sexiste, les besoins en termes de documentation et la question de l’éducation sont également des priorités. Il estime que près de 9 réfugiés camerounais sur 10 au Tchad sont des femmes et des enfants.

Le HCR dit continuer à collaborer avec les autorités pour concrétiser les efforts de paix et de réconciliation dans la région de l’Extrême-Nord. Cependant, soutient-il, une action urgente est nécessaire pour s’attaquer aux causes profondes du conflit.

Avec des ressources supplémentaires, le HCR pourra également étendre ses activités d’enregistrement, de profilage et de suivi des questions de protection au Cameroun et au Tchad, afin de mieux évaluer les besoins des personnes affectées par la crise.

D’après le Haut-Commissariat pour les réfugiés, les fonds disponibles pour soutenir les personnes déplacées au Tchad et au Cameroun sont insuffisants et soumis à une forte pression en raison de l’augmentation rapide des besoins.

« Nous lançons un appel urgent à la communauté internationale pour mobiliser les ressources qui permettront au HCR et à ses partenaires de répondre efficacement aux besoins des personnes affectées et de sauver des vies », lit-on dans un communiqué diffusé ce vendredi.

Tchad : le ministre des Postes inspecte le chantier du Data center

Le Ministre des Postes et de l’Économie Numériques, Dr Idriss Saleh Bachar, accompagné des techniciens de son département, a fait une descente le 19 janvier 2022 sur les chantiers de construction du Data Center et du Cœur du réseau (centre de transmission) du Groupe Sotel Tchad.

Le Ministre est descendu sur les lieux pour constater de visu l’état de lieu de l’évolution des travaux desdites infrastructures numériques.

Situé au centre-ville dans la commune du 2e arrondissement, le Data Center (centre destiné au stockage de données numérique) dont les travaux de construction avancent avec une lenteur. Une visite inopinée qui a permis au chef de département de l’économie numérique de constater le niveau d’évolution des travaux. Un bâtiment dont les travaux de génie civil sont effectués à 80% à entendre un des techniciens sur le terrain. Un niveau de réalisation que n’apprécie pas Dr Idriss Saleh Bachar car le chronogramme fixé enregistre un retard. Du rez-de-chaussée au dernier niveau, compartiment par compartiment, le Ministre a inspecté les lieux. Juste quelques ouvriers s’activent à l’intérieur du bâtiment. Des imperfections techniques sont identifiées et présentées au Ministre par son Conseiller chargé des infrastructures et à l’économie numérique, Mahamat Taher Hamid

Après le Data Center, cap est mis au centre de transmission du Groupe SOTEL au quartier Goudji, toujours dans le 2e arrondissement. A cet endroit, se trouve le Cœur du réseau SOTEL. La délégation ministérielle a visité le bâtiment construit où sont implantés les appareils techniques. De la salle servant de stockage d’énergie à la salle des équipements, le Ministre a bien voulu s’enquérir de l’effectivité du processus d’évolution du chantier. La réalisation du Cœur du réseau a pour objectif de redynamiser les infrastructures de transmission de communications électroniques du Groupe SOTEL.

Après ces visites, le Ministre des Postes et de l’Économie Numérique, Dr Idriss Saleh Bachar, a eu une réunion d’orientations avec le coordonnateur du Projet de Modernisation des Infrastructures de Communications Électroniques (MPICE) et l’entreprise chinoise HUAWEI, chargée de l’exécution des travaux du Data Center et du Cœur du réseau SOTEL.

Le Projet de Modernisation des Infrastructures de Communications Électroniques (MPICE) lancé officiellement le 07 juillet 2020 comporte trois (03) composantes à savoir la réalisation de 1200km de de fibre optique reliant les provinces méridionales et septentrionales du pays ; la construction du Data Center et la modernisation du réseau du Groupe SOTEL à travers la mise en place de 200 sites de transmission.

Tchad : la HAMA met en demeure le journal Le Potentiel

La décision est tombée ce mardi 21 janvier 2022. La Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA) met en demeure le titre, Le Potentiel, pour manquement professionnel.

« Le journal ‘’Le Potentiel’’ est mise en demeure pour manquement professionnel à l’exercice de la profession de journalisme ». Peut-on lire dans la décision du président de la HAMA, Dieudonné Djonabaye.

D’après Al Widha Info, cette mise en demeure fait suite à un article titré « 15 millions pour traquer Foullah ! » de la parution n° 249 du 29 décembre 2021, en lien avec une procédure judiciaire contre l’ancien maire Ibrahim Wang-Laouna Foullah. « Le 4 janvier 2022, le maire de la ville de N’Djamena, Ali Haroun, a introduit une plainte en diffamation contre le journal en estimant que l’article porte atteinte à son honneur et sa dignité. La HAMA a jugé recevable cette plainte. », Poursuit le site d’information.

RFI mise en demeure au Tchad par l’organe de régulation des médias

La HAMA invite le Directeur de rédaction du journal, au respect des règles d’éthique et de déontologie de la profession. « En cas de récidive, des sanctions plus sévères peuvent être prononcées », met en garde l’autorité de régulation des médias au Tchad.

Tchad : dialogue national inclusif, le CODNI rencontre les représentants diplomatiques

Les consultations en vue de l’organisation du dialogue national inclusif se poursuivent. Après les échanges avec les différentes corporations locales et de la diaspora, le CODNI rencontre les diplomates accrédités au Tchad.

Le 20 janvier 2022, le Comité d’organisation du dialogue national inclusif (CODNI) a présenté aux représentations diplomatiques accréditées sa feuille de route. En vue du dialogue national inclusif en perspective. Les thématiques évoquées étaient entre autres, la sécurité alimentaire, l’autosuffisance alimentaire, la sécurité, les finances, l’éducation, la diplomatie traditionnelle, l’éthique aux comportements et aux valeurs, la moralisation de la vie nationale, la solidarité, la dimension genre, la migration et l’exode rural.
Pour le représentant spécial et chef du bureau de liaison pour le Tchad de l’Union Africaine, Basile Ikouebe, « ce dialogue soit celui de la refondation, consensuel, souverain, inclusif, avec des décisions exécutoires et en privilégiant la notion de représentativité. » Il encourage le déploiement du Comité d’organisation et souhaite que le dialogue concoure à une paix durable au Tchad.

Tchad : négociations en cours la baisse des tarifs d’internet

Le ministre en charge de l’Economie numérique a rencontré les responsables des opérateurs de Téléphonie mobile, le 19 janvier 2022, au sujet de la baisse des tarifs d’internet au Tchad.

Le Ministre des Postes et de l’Économie Numérique, Dr Idriss Saleh Bachar, a successivement reçu, les directeurs généraux des compagnies de téléphonie mobile. Ces derniers ont fait ds propositions relatives à la baisse des tarifs d’internet. Ces concertations font suite à une précédente réunion tenue le 04 janvier avec les responsables desdites compagnies pour les mêmes raisons.

Les nouvelles offres tarifaires du D.G de Moov Africa, Mohamed Dkhissiles n’ont pas reçu l’agreement du Ministre. Le Dr Idriss Saleh Bachar, estime que ces propositions ne sont pas bénéfiques pour ses concitoyens. Il a signifié à l’opérateur Moov Africa que non seulement la réduction des prix d’accès à internet, la durée établie pour les différents paquets de forfaits doit être également revue. Trouvant les propositions tarifaires de l’opérateur Moov Africa peut reluisantes, le Ministre des postes et de l’économie numérique a instruit le directeur général de Moov de revoir ses offres.

La deuxième rencontre est celle de la délégation de AIRTEL_TCHAD conduite par son Directeur général, Djibril Tobe. Même exercice avec le Ministre où des propositions de tarifs sont présentées. Des propositions relativement acceptables, toutefois des réajustements sont sollicités par le chef de département des postes et de l’économie numérique. Prenant bonne note des instructions, le Directeur général de Airtel Tchad s’est montré disposé à réajuster ses offres.

Une prochaine rencontre est programmée avec les responsables des deux opérateurs de téléphonie mobile afin de réajuster davantage leurs offres tarifaires. Offres qui doivent être à la portée de toutes les couches de la population tchadienne.

Il est important de préciser que depuis quelques mois, des internautes reclament la réduction des tarifs d’internet. Des pétitions ont d’ailleurs été lancées.

Aussi, lors du Forum de la Jeunesse Tchadienne, le président du Conseil militaire de transition a instruit, la réduction de 30% du coût d’accès internet.

Tchad : la nouvelle PCA de l’ATPE prend fonction

Ce mercredi, 19 janvier 2022, à l’Office national des médias audiovisuels (ONAMA), l’inspecteur général du ministère de la Communication, Djibrine Mahamat Adam, a installé dans ses nouvelles fonctions, la Présidente du conseil d’administration de l’Agence tchadienne et d’édition (ATPE).

Nommée par Décret n⁰010/PCMT/2022, Aïcha Khalil Bilal remplace à ce poste Monique Ngaralbaye appelée désormais à servir au Conseil économique, social, culturel et environnemental (CESCE).

« L’ATPE est l’une des institutions médiatiques les plus importantes du pays et est considérée comme une source importante pour la publication et la distribution d’informations aux autres médias, mais elle est aujourd’hui confrontée à de nombreuses difficultés et à besoin d’une aide urgente. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour faire de cette mission un succès. », a affirmé Aïcha Khalil Bilal, nouvelle PCA de l’ATPE.

Af’Sud : lancement d’une unité de production de vaccins

L’usine va fabriquer des vaccins contre la Covid-19 et d’autres maladies.L’Afrique est en passe de devenir autonome en matière de production de vaccins. Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a inauguré ce mercredi une unité de fabrication de vaccins contre le nouveau Coronavirus et d’autres types de maladies.

L’usine connue sous le nom de NantSa veut renforcer l’empreinte pharmaceutique globale du continent africain dans un secteur dominé par les acteurs des pays développés. Ce qui a poussé le dirigeant sud-africain à parler d’« une étape importante dans la marche de l’Afrique vers la santé, le progrès et la prospérité ».

« C’est entre les murs de cette installation, grâce aux réseaux qui sont en train d’être construits, grâce aux compétences avancées qui sont en train d’être développées, et grâce aux autres initiatives sur notre continent, que notre vision de la fabrication de vaccins, de diagnostics et de médicaments en Afrique prendra progressivement forme », a déclaré M. Ramaphosa.

L’usine de fabrication de vaccins est située à Brackengate, au Cap, et a été ouverte conjointement par M. Ramaphosa et Patrick Soon-Shiong, un scientifique de renommée mondiale spécialisé dans les technologies de la santé qui dirige la société NantWorks LLC.

« Ce lancement permettra à l’Afrique de ne plus dépendre d’autres régions et organisations pour approvisionner sa population en vaccins et autres médicaments indispensables », a ajouté le chef de l’Etat de la Nation arc-en-ciel.

Selon lui, l’Afrique ne doit plus être le dernier continent à avoir accès aux vaccins contre les pandémies. « L’Afrique ne devrait plus aller quémander des vaccins au monde occidental. Nous nous débrouillerons seuls. Nous sommes déterminés à le faire et cette installation en est la preuve », a-t-il encore dit.

L’événement a coïncidé avec une cérémonie de lancement officiel de la Coalition pour accélérer l’accès de l’Afrique aux soins de santé avancés (Coalition AAAH), qui vise à accélérer la production locale de produits pharmaceutiques, biologiques et de vaccins pour l’Afrique.

« La coalition concrétise notre ferme conviction que l’Afrique doit exploiter ses compétences et ses ressources et identifier les possibilités de collaboration entre plusieurs pays », a conclu Cyril Ramaphosa.

Le Tchad fait recours à une société ivoirienne pour la construction des entrepôts frigorifiques

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale Dr Abdoulaye Sabre Fadoul a eu une rencontre de travail ce 19 janvier avec le Directeur General de la société SOFIAA AFRICA basée à Abidjan en Côte d’Ivoire à ce sujet.

Cette société est spécialisée dans le domaine des constructions à vocation sanitaire, des constructions d’habitations à basse consommation d’énergie ainsi que des entrepôts secs et frigorifiques.

Le Directeur General de cette société Laurent Favareille est venu présenter les domaines d’intervention de son institution au chef du département de la santé publique et de la solidarité nationale. La société SOFIAA AFRICA a récemment finalisé des centres d’isolement pour les malades de la covid19 en Côte d’Ivoire et au Benin.

Le ministre de la santé publique et de la solidarité national Dr Abdoulaye Sabre Fadoul a précisé que le principal centre d’intérêt pour le moment sont les entrepôts frigorifiques. Le Tchad dispose d’un seul entrepôt frigorifique qui ravitaille les autres formations en vaccins. Le ministre envisage étudier les voies et moyens avec la société pour construire des entrepôts frigorifiques dans les chefs-lieux des provinces du pays.

Pour la construction modulaire, le chef de département de la santé publique et de la solidarité nationale préconise ce projet pour les centres de santé et les hôpitaux de districts. Dr Abdoulaye Sabre Fadoul a demandé à la mission de travailler avec l’équipe technique de son département afin d’avoir les données et les informations nécessaires pour concevoir le projet selon les besoins exprimés par le ministère.

Source : ministère de la Santé publique

Tchad : confrontation entre les étudiants de Toukra et les élèves du Lycée de Walia

Des affrontements entre élèves du Lycée de Walia et les étudiants du campus de Toukra ont éclaté ce 19 janvier 2022. La police est intervenue pour disperser les deux camps à coup de gaz lacrymogène.

La circulation sur l’axe Walia-université de Toukra a été perturbée ce jour. Pour cause, une bagarre entre les apprenants des deux institutions. D’après les premières informations parvenues à notre rédaction, ce sont les étudiants du campus universitaire de Toukra qui sont à l’origine du mouvement d‘humeur. Ces derniers ont organisé depuis quelques semaines, des manifestations sur le tronçon pour revendiquer l’augmentation en bus de transport.

Lesquelles perturbent la tenue des cours dans l’établissement scolaire. Au cours de la manifestation du 18 janvier, suite à l’intervention de la police, plusieurs élèves se sont évanouis. Car les éléments de force de l’ordre ont fait usage des gaz lacrymogènes. Le même scénario s’est reproduit ce jour, sauf que cette fois, l’intervention visait à disperser les bagarreurs. Les cours ont d’ailleurs été suspendus au Lycée de Walia.

Les responsables du Lycée regrettent qu’à chaque manifestation estudiantine, ils doivent subir les répercutions. Ils n’entendent pas continuer à travailler dans ces conditions. N’eut été l’intervention de la police, de forts dégâts auraient été enregistrés.

Tchad : le tronçon Ham-Fianga sera fermé pendant un mois pour travaux

L’annonce a été faite ce mardi 18 janvier 2022 par le ministère des Infrastructures et du Désenclavement. Une déviation de 15 km sera aménagée pour permettre aux usagers de circuler pendant la période des travaux.

Suite à la publication des usagers du tronçon Ham-Fianga, concernant la dégradation avancée du pont de Ham, une équipe technique de la Direction Généra le des Infrastructures conduite par le Directeur Général M. Hissein Youssouf Sidi s’est rendue samedi, 15 janvier 2022 pour faire un état de lieux. De ce qui précède, la mission a jugé utile de lancer les travaux d’urgence dans les jours qui suivent sur les ressources du fonds d’entretien routier.

Pour assurer ces travaux, le pont sera fermé à la circulation routière et piétonne pour une durée de 30 jours, question de permettre au béton de bien sécher. A cet effet, une déviation de 15 km sera aménagée au niveau du village. Ainsi, les usagers en provenance de Pala-Torrock-Fianga à destination de N’Djamena, emprunteront cette déviation en passant par le pont de Djoumane pour rejoindre Bongor et continuer sur N’Djamena.

 Dans le même sillage, ceux, à destination de Fianga, Pala, seront réorientés à partir de la localité de Mouroub passant par Djoumane afin d’emprunter la déviation juste après la sortie du pont. Au moment venu, les usagers seront invités à suivre la signalisation de détour qui sera mis en place.