Tchad : Mahamat Idriss Deby promet un stade et un bus de transport à l’équipe de basketball

La promesse a été faite le lundi 23 août 2021, aux demi-finalistes du Championnat d’Afrique de basketball, organisé du 06 au 15 août 2021 en Egypte après une rencontre à la présidence

Le président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby a reçu, les Saos du basketball qui ont participé au championnat d’Afrique de Basketball en Egypte. « Nous avons eu le plaisir de recevoir, ce matin, les membres de notre équipe demi-finaliste du championnat africain de Basketball (U16), pour transmettre, de vive voix, tant notre fierté pour cette réalisation que notre soutien tangible pour faire mieux prochainement », a laissé entendre le président du CMT.

Ces ambassadeurs du Tchad, au récent championnat d’Afrique de basketball, organisé au pays des Pharaons avaient déjà été accueillis en grande pompes le 18 août dernier à l’aéroport Hassan Djamous par les populations de N’Djamena.

Aujourd’hui, grâce à leurs bravoures et le talent manifesté pendant la compétition, ils bénéficient d’un stade et d’un bus : « nous avons instruit la construction d’un stade de basketball et l’octroi d’un bus de transport pour outiller et encourager cette talentueuse équipe à faire briller davantage le nom du Tchad; dans les prochaines éditions », a déclaré le président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby.

G5 Sahel : le Tchad retire 600 soldats de la zone des trois frontières

Pour des raisons ‘’stratégiques, le Tchad a décidé de retiré 600 soldats du G5 Sahel. L’information a été rendu publique samedi le 21 août 2021 par le gouvernement

 

Ces 600 soldats font partie des 1.200 déployés par N’Djaména dans la zone dite des trois frontières entre Mali, Burkina Faso et Niger. D’après le porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah : « cette décision a été prise pour des raisons stratégiques, pour s’adapter au mieux à l’organisation des terroristes ». Le ministre de la communication a insisté sur la raison de : « redéploiement stratégique »

« Il nous reste environ 600 soldats sur le terrain. C’est une décision concertée de longue date avec le commandement du G5. On a voulu alléger le dispositif qui n’était pas adapté », a déclaré à l’AFP, Abderaman Koulamallah.

Pour rappel, ce contingent de 1 200 soldats tchadiens avait été déployé dans cette zone pour lutter contre les groupes djihadistes, dans le cadre de la force multinationale du G5 Sahel.

Violences intercommunautaires au Cameroun : 11.000 personnes se réfugient au Tchad

Les affrontements entre les éleveurs Choa et les agriculteurs Mousgoum, ayant débuté le 10 août dernier à l’Extrême-Nord du pays, ont fait 32 morts et 74 blessés.Dans de nombreux pays africains, ces deux groupes cohabitent difficilement. Au Cameroun, les récents heurts sont causés par des tensions autour des ressources agricole, halieutique et pastorale. Pour avoir la vie sauve, des Choa et Mousgoum ont traversé la frontière tchadienne située à proximité de leurs villages d’origine. Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) a renseigné ce vendredi qu’ « environ 85 % d’entre eux sont des femmes et des enfants et la plupart des hommes sont des personnes âgées ».

En outre, 7300 individus se sont déplacés à l’intérieur du Cameroun. Millicent Mutuli, Directrice du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre du HCR, a donc appelé « les gouvernements concernés à tout mettre en œuvre pour réduire les tensions intercommunautaires à l’origine de ce déplacement de populations et à assurer la sécurité des personnes contraintes de fuir ».

Au Cameroun, a informé le HCR, les autorités locales de l’Extrême-Nord travaillent à rétablir le calme et apportent de l’aide aux victimes. Mais au Tchad, les nouveaux arrivants dormant parfois « sous des arbres » sollicitent des abris surtout en cette période de saison des pluies dans cette partie de l’Afrique.

Pour leur part, les équipes du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés « construisent des hangars pour leur fournir un endroit sûr et pour organiser des activités communautaires pour les enfants », a affirmé Iris Blom, Représentante adjointe du HCR au Tchad.

Toutefois, a alerté l’organisme humanitaire onusien, les besoins en nourriture et en eau restent pressants même si des objets de première nécessité et des repas chauds ont été distribués aux réfugiés.

Tchad : l’opposant Félix Nialbé se retire du Comité d’Organisation du Dialogue National Inclusif

Le député de I ‘Union pour le Renouveau et la Démocratie (URD),  Romadoungar Félix Nialbé a annoncé le vendredi 20 août 2021, qu’il se retire du Comité d’Organisation du Dialogue National Inclusif (CODNI)

«En ma qualité du Chef de l’opposition Démocratique, je préfère être en retrait dudit comité pour pouvoir organiser les partis politiques de ladite composante, pour une participation sereine et constructive auxdites assises dont I ‘importance n’est plus à démontrer », a déclaré le président de I ‘Union pour le Renouveau et la Démocratie (URD)

Le chef de fil de l’opposition note que, après analyse de l’arrêté N° 0546/PCMTPMT2021 portant nomination des membres du Comité d’Organisation du Dialogue National Inclusif (CODNI), son parti s’interroge sur le processus ayant conduit à la modification de sa décision. C’est donc le 18 août 2021 que le l’URD a décidé de retirer son représentant du Comité, à l’issue d’une réunion du bureau exécutif.

Rappelons que l’opposant Romanoungar Félix Nialbé s’était également retiré de la dernière élection présidentielle du 11 avril 2021.

Tchad : 100 jeunes formés à Abéché sur l’installation de système solaire

Cent jeunes ont été recensés à Abéché, province du Ouaddaï, pour participer à une formation sur l’installation solaire. Allant du 19 au 22 août 2021

Cette formation qui vise à outiller les jeunes de la ville d’Abéché sur les mécanismes de l’installation solaire. Notamment, l’installation du système solaire et le dimensionnement des équipements des panneaux solaires, batteries et onduleurs.  C’est une initiative de, l’association des jeunes leaders pour le développement de l’emploi et de la formation, en collaboration avec ses partenaires de l’Agence nationale des investissements et des exportations (ANIE), l’Office national pour la promotion de l’emploi (ONAPE) et le Centre de développement des énergies renouvelables. Les travaux se déroulent dans l’enceinte de l’ADETIC.

Le président l’association des jeunes leaders pour le développement de l’emploi et de la formation, Mahayadine Mahamat Hassan a laissé entendre que l’objectif est d’aider les jeunes sur le processus du développement socioprofessionnel. A l’issue de l’apprentissage, les bénéficiaires auront les connaissances nécessaires pour se lancer dans la vie professionnelle.

Mahayadine Mahamat Hassan invite toute personne qui veut se faire former en installation sanitaire à se rapprocher de leur corporation, pour prendre part aux prochaines échéances.

Tchad : la marche du 21 août interdite à Moundou par le gouverneur

L’appel à marcher initié par le mouvement de revendication Wakit Tamma vient d’être interdite à Moundou, par le gouverneur de la province du Logone occidental, Tchouzeube Sindang Basile pour non conformité

Les habitants de Moundou, chef-lieu de la province du Logone occidental, privées de la marche de contestation contre le Conseil militaire de transition du 21 août 2021. Le numéro 1 de la circonscription administrative estime qu’une autorisation de marche délivrée à N’Djamena ne pourrait s’appliquer dans tout le pays et par ricochet sur sa zone de commandement. C’est du moins ce qu’il ressort de la note adressée au coordonnateur de la sous-coordination Wakit Tamma du Logone occidental, le vendredi 20 août 2021.

Le gouverneurTchouzeube Sindang Basile, relève également que les itinéraires de marche ne sont pas définis de la même manière. Il aurait souhaité qu’une demande d’autorisation de marche pacifique à Moundou, accompagnée des documents administratifs soient déposés en lieu et place de la note d’information présentée par la sous-coordination Wakit Tamma du Logone occidental. Le gouverneur ajoute que l’itinéraire de la marche doit être défini de commun accord avec les autorités locales et non de manière unilatérale, et la demande d’autorisation de marche au moins 5 jours avant le jour de la marche.

La plateforme de revendication Wakit Tamma, décide de marcher pour contester le décret créant le Comité d’organisation du dialogue national inclusif et celui sur le comité de négociation avec les politico-militaires. Pour Wakit Tamma, toutes les entités non pas été prises en compte. Le mouvement considère ces décisions comme : « des insultes à l’intelligence collective des tchadiens ».

Le Tchad a commémoré la journée mondiale de l’aide humanitaire

A l’instar des autres pays du monde, le Tchad a commémoré la journée mondiale de l’aide humanitaire le 19 août 2021, à la bibliothèque national de N’Djamena

 

Cette célébration en mémoire aux victimes de l’attentat contre le bureau des Nations Unies à Bagdad, en Irak le 19 août 2003, au cours duquel 22 personnes avaient perdu la vie, y compris le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Irak, Sergio Vieira de Mello, était placé sous le thème : « changement climatique ». Cette date a été retenue par l’assemblée générale des Nations Unies.

La journée mondiale de l’aide humanitaire vise à honorer l’engagement des travailleurs humanitaires qui bravant les dangers et les difficultés, se dévouent sans relâche pour fournir une assistance aux personnes qui en ont le plus besoin, parfois au péril de leur vie.

Le représentant de l’ONU, Claude Jubilar, a expliqué que les catastrophes telles que les inondations, sécheresses ou vagues de chaleur ont doublé ces 20 dernières années, touchant surtout les pays les plus pauvres. « Les risques climatiques affectent particulièrement les femmes et les filles, qui assument souvent une charge disproportionnée pour subvenir aux besoins de leurs familles, que ce soit en se privant de repas pour nourrir les autres membres du foyer ou en parcourant des distances de plus en plus longues pour trouver de l’eau potable et des aliments appropriés »

Selon les données de l’ONU, le Tchad compte environ 5.5 millions de personnes dans le besoin d’assistance humanitaire, dont environ 5.1 millions en situation d’insécurité alimentaire. A ces personnes, s’ajoutent plus de 500 000 réfugiés, plus de 400 000 déplacées internes et plus de 120 000 retournés. Toutes ces personnes vulnérables sont appuyées par une population d’accueil estimée à environ 700 000 qui partagent leurs ressources avec elles.

Le ministre de l’Economie, Dr Issa Doubragne pense que la journée mondiale de l’aide humanitaire devrait nous servir de cadre de réflexion sur le renforcement des capacités du Tchad à faire face à ces effets du changement climatique qui accroît la vulnérabilité des populations et les maintient dans un état de pauvreté chronique. Les phénomènes climatiques sont d’un ordre mondial et leur impact dépasse le cadre spécial du Tchad, d’où la nécessité d’inscrire les efforts du pays dans une action globale pour assurer une maîtrise des effets négatifs du changement climatique afin de sauvegarder l’avenir de la planète et des populations les plus affectées.

Tchad : Wakit Tamma appelle à une troisième marche de contestation le 21 août

La plateforme de revendication Wakit Tamma entend marcher le samedi 21 août 2021, pour siffler la fin du Conseil militaire de transition (CMT) et la confiscation du pouvoir

Le mouvement de revendication Wakit Tamma, exige l’arrêt immédiat de tout le processus de transition en cours. C’est dans ce sens qu’il annonce une marche dite de « sanction », le samedi 21 août 2021. Avec pour point de départ le rond-point Hamama, à partir de 06 heures du matin. Wakit Tamma estime que le processus de transition en cours, géré par le CMT est mal engagé, mal conduit, mal géré et conduit inévitablement vers le chaos et des lendemains incertains.

La plateforme de revendication, conteste le décret instituant le Comité d’organisation du dialogue national inclusif et le décret sur le comité de négociation avec les politico-militaires. Pour Wakit Tamma, toutes les entités non pas été prises en compte. Le mouvement considère ces décisions comme : « des insultes à l’intelligence collective des tchadiens ». Par cette troisième marche, la plateforme veut pousser la junte à associer les tchadiens de toutes les corporations  dans tous les organes de la préparation, de la gestion et du suivi de la transition.

Les exigences sont entre autres, l’arrêt immédiat de tout le processus de transition en cours qui selon Wakit tamma est mal engagé, mal conduit, mal géré et qui, inévitablement, inexorablement, nous conduit vers le chaos et des lendemains incertains ; la révision de la Charte de transition pour introduire toutes les préoccupations consignées par l’Union Africaine et autres organisations dans les organes de gestion et de suivi de la transition; l’impliquer des filles et fils du pays dans la préparation, gestion et suivi de la transition en annulant les décrets mettant en place les organes non-consensuels. « Nous allons marcher jusqu’à ce que notre pays marche », a déclaré Succès Masra.

Tchad : un trafiquant de drogues tombe dans les mailles de la brigade mobile de Mangalmé

Les autorités administratives et judiciaires ont présenté à Mongo dans le Guéra, ce 19 août 2021, un présumé trafiquant de drogues, arrêté par les éléments de la brigade mobile

Le mis en cause détenait des produits prohibés, précisément le tramadol estimé à plus de 3 millions de FCFA. Le jeune présumé malfrat a été présenté publiquement en présence du gouverneur de la province du Guéra, Sougour Mahamat Galma. Les autorités traditionnelles et militaires y étaient également.

Le Procureur de la République près le tribunal de grande instance de Mongo, Eka Nicolas a évoqué les traités internationales que le Tchad a ratifié pour démontrer que la détention, la vente, la consommation des produits illicites est proscrite. Il précise la loi du Tchad à l’instar des autres condamne cette pratique. Le procureur a ensuite félicité les gendarmes pour le service rendu. Il exhorte le présumé malfrat à dénoncer son réseau afin de ne pas encourir une peine très lourde.

« Tous les malfrats ou trafiquants de drogue vont être traqués, surtout dans la province du Guéra pour que tous les réseaux soient démantelés », a déclaré le gouverneur de la province du Guéra, Sougour Mahamat Galma. Le présumé trafiquant a été mis à la disposition de la justice pour la suite de la procédure.

Tchad : le ministre de l’Education multiplie les rencontres avant la rentrée scolaire 2021-2022

Le 18 août 2021, le ministre de l’Education nationale, Kosmadji Merci a reçu tour à tour le représentant de  l’UNICEF et le chef de Délégation de l’Union Européenne au Tchad. Les discussions ont été axées sur l’investissement dans l’éducation

 

Le nouveau représentant de l’UNICEF au Tchad, Jacques Boyer a été reçu en audience par le ministre en charge de l’éducation, Kosmadji Merci. Le représentant de l’UNICEF a laissé entendre qu’il va œuvrer pour renforcer la collaboration entre son institution et le ministère de l’Education Nationale et de la Promotion Civique. Il a remercié le Tchad d’avoir pris l’engagement au sommet mondial sur l’éducation tenu fin juillet dernier à Londres d’augmenter le budget alloué à l’Education.

Après le représentant de l’UNICEF, le chef de département de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, M. Kosmadji Merci, a reçu le chef de Délégation de l’Union Européenne au Tchad, Kurt Cornelis, Les échanges ont porté essentiellement sur l’éducation. A cet effet, le Chef de Délégation de l’union Européenne annonce le démarrage, en 2022, d’un projet financé par son institution en faveur de l’éducation. L’UE, précise-t-il, a décidé de consacrer, de 2022 à 2027, ses ressources à l’éducation au Tchad. Par ce projet, l’UE voudrait contribuer à l’alphabétisation et à la scolarisation des filles. L’éducation, dit-il, constitue l’une des priorités des responsables centraux de l’UE. Pour lui, il faut relever les défis liés à l’alphabétisation et aux taux de scolarité des filles.

Le ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, a indiqué que l’éducation a des besoins énormes et la concrétisation du projet annoncé pourrait bien aider son département à relever les défis.

 

Tchad : les membres du Comité d’organisation du dialogue national ont été installés

Ce mercredi 18 août 2021, le premier ministre de la transition, Pahimi Padacké Albert a procédé à l’installation des membres du Comité d’organisation du dialogue national inclusif.

Un dialogue national inclusif est prévu au Tchad dans les prochains mois, en vue d’organiser l’élection présidentielle et les législatives. Les membres du Comité nommés à pour cette grande rencontre ont été installés ce jour par le premier ministre de transition. Les personnes désignées appartiennent à différentes formations politiques, également les acteurs des organisations de la société civile. C’est dans ce sens que le premier ministre note que c’est : « la méthode participative », qui a prévalu au moment de la nomination de ces membres.

Pahimi Padacké Albert exhorte les membres du Comité a dépassé leurs appartenances pour privilégier l’intérêt national : « Le peuple tchadien nous regarde et le monde nous regarde. Si votre choix a été impulsé par différentes sensibilités et corporations, c’est pour garantir l’exclusivité initiale de ce dialogue et mutualiser vos riches et diverses expériences. Mais pour l’intérêt de notre pays et de notre peuple, je vous invite à dépasser dans vos travaux les considérations partisanes pour regarder le Tchad et le Tchad seul ». Car pour lui, le gouvernement de transition n’exclut la participation de personne à ce rendez-vous historique. Il estime par ailleurs que le comité est : « équilibré et juste ».

« Nos compatriotes souhaitent mettre la main à cette pâte historique de notre pays », a déclaré le premier ministre de transition au cours de son allocation. « Nous avons volontairement choisi la méthode participative permettant à toutes les sensibilités et corporations de s’auto-désigner au sein du Comité d’organisation », conclut-il.

Tchad : 13 détenus bénéficient d’une remise collective de peines à Guereda

Le 17 août 2021, 13 personnes incarcérées à la maison d’arrêt de Guereda ont bénéficié d’une remise collective de peines. Cette libération est une grâce du président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby

Cette décision est une grâce du président du Conseil militaire de transition. Le 30 juin 2021, Mahamat Idriss Deby signait un décret portant remise collective des peines aux condamnés de droit commun. Les 13 anciens condamnés de la maison de Guereda ont été libérés à l’issue d’une cérémonie organisée au Tribunal de grande instance (TGI) de Guereda. Ils avaient été incarcérés pour des chefs d’accusation divers ; détention illégale d’arme à feu, vol, crime et blessures volontaires mortels entre autres.

Le régisseur de la maison d’arrêt, Mahamat Saleh Hissein invite ces derniers à repenser aux actes qui ont contribué à leurs incarcérations et à éviter que cela ne se reproduise. Aussi de s’inspirer de leurs jours de prison pour éviter la récidive. Pour lui, ces 13 anciens prisonniers doivent réintégrer la société et mener une vie citoyenne.

« Les remises des peines dont il est question, ne préjudicient pas aux droits de l’État, des parties civiles et des tiers. Les condamnés ne peuvent bénéficier que d’une seule remise des peines pour leur condamnation en cours », a déclaré le Procureur de la République près du Tribunal de grande instance de Guereda, Adam Ibrahim Adam. Il confie que la maison d’arrêt de Guereda a une capacité d’accueil de 100 détenus, et contient actuellement 37 détenus.

Sahel : le Conseil de sécurité de l’Onu préoccupé par la montée du jihadisme

Pour l’organe de l’Organisation des nations unies (Onu) chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales, le succès de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique passe entre autres par le renforcement de « la bonne gouvernance » et la facilitation du « développement socioéconomique ».Les mouvements jihadistes continuent d’avancer leurs pions au Sahel. Du Mali au Tchad en passant par le Burkina, les assauts meurtriers sont récurrents. Dans cette partie de l’Afrique, le jihadisme tourmente des populations parfois livrées à elles-mêmes.

Les membres du Conseil de sécurité ont condamné « énergiquement les attaques constantes dirigées contre les civils, les représentants des institutions locales, régionales et des États, ainsi que les forces de sécurité nationales, internationales et des Nations Unies ».

Dans la même veine, ils ont réitéré leur « ferme condamnation des attaques et des menaces d’attaque dirigées contre les écoles, les enfants et le personnel éducatif, y compris des enlèvements survenus récemment au Nigeria ».

S’attaquer à ce mal profond, c’est prendre en compte, selon eux, les « conditions sous-jacentes » qui favorisent sa propagation. Il importe ainsi de promouvoir la bonne gouvernance « indispensable à la paix et à la stabilité à long terme dans la région ».

C’est pourquoi le Conseil de sécurité, réuni hier mardi, a salué « la transition démocratique intervenue au Niger et les efforts de réconciliation menés au Burkina, en Côte d’Ivoire et au Togo et encourage la poursuite de ces dialogues ».

De même, l’organe onusien a apprécié les efforts des pays de la région pour renforcer « la participation pleine, égale et véritable des femmes aux processus politiques, notamment en vue d’accroître le nombre de femmes exerçant de hautes responsabilités publiques et plus largement le nombre de femmes occupant des fonctions électives ».

Au Sahel, les effets du changement climatique se manifestent souvent par la sécheresse, la désertification, les inondations et la dégradation des terres. Ces phénomènes ont des « conséquences en termes d’insécurité alimentaire » qui influent sur la stabilité.

Dans sa déclaration, le Conseil de sécurité a souligné les répercussions du conflit libyen sur les pays voisins en particulier au Sahel avec « l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes mais aussi l’afflux de groupes armés et de mercenaires ».

Tout de même, l’organe composé de quinze membres dont cinq permanents s’est félicité des moyens déployés par les pays de l’Afrique de l’Ouest et du bassin du lac Tchad, l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) « pour prévenir et régler les problèmes de sécurité exacerbés par le terrorisme et la criminalité transnationale organisée ».

Au sujet de la situation humanitaire dans la région, le Conseil de sécurité a globalement noté « une détérioration aggravée par la pandémie de Covid-19 ». Il a donc demandé que soit assurée « la fourniture durable, en toute sécurité et sans entrave, de l’aide humanitaire et médicale à toutes les personnes qui en ont besoin » surtout les femmes, les filles, les enfants, les personnes âgées et les individus en situation de handicap.

Enfin, le Conseil de sécurité s’est également dit inquiet de la montée de la piraterie dans le golfe de Guinée, non sans encourager la poursuite des actions de lutte aux niveaux national et régional.

Tchad : une organisation plaide pour la réduction des risques de catastrophe en milieu éducatif

Du 17 au 18 août 2021, il se tient à N’Djamena l’atelier de plaidoyer de l’Action pour la Protection, la Santé, l’Environnement et la Lutte contre la Pénurie Alimentaire (APSELPA) sur l’intégration des thématiques au soutien psychosocial, la réduction et la gestion des risques de catastrophe

Les doléances de l’APSELPA vont à l’endroit du ministère de l’Éducation nationale et de la Promotion civique et du ministère en charge des Affaires sociales. Il s’agit du plaidoyer sur l’intégration des thématiques au soutien psychosocial, la réduction et la gestion des risques de catastrophe, et la protection dans les programmes d’enseignement public. Les travaux se  déroulent dans l’enceinte du Musée national.

Dans son allocution, le directeur de l’APSELPA,  Mahamat Ahmat Younous est confronté aux attaques des terroristes depuis 2014 au Lac Tchad. Bien plus, la situation politique en République Centrafricaine entraîne un problème de sécurité interne, occasionne d’énormes déplacements des populations qui trouvent refuge majoritairement au sud du pays. Il regrette que protection et de réduction des risques de catastrophe en milieu éducatif ne soit pas inscrit dans les curricula de formation de formation dans les zones en crise. Il envisage un soutien spécifique pour permettre aux enfants traumatisés des zones en crise puissent apprendre en reprenant contrôle sur eux-mêmes.

Le représentant du ministère de l’Éducation nationale et de la Promotion civique, Mirangaye Alio a demandé aux participants de mettre un accent dans les discussions pour que ces approches innovantes, riches dans le renforcement des programmes de formation des enseignants. Afin de maximiser sur les questions de protection de l’enfance en milieu scolaire.

Tchad : la CTDDH dénonce l’implication des autorités dans le déclenchement de certains conflits

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme (CTDDH) accuse le gouvernement de rester laxiste face à l’implication des forces de l’ordre dans  certains conflits intercommunautaires.

Dans un communiqué de presse rendu public le 15 août 2021, Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme a condamné  avec la dernière énergie le Conflit intercommunautaire sanglant qui a eu lieu le 07 et 08 Aout 2021 dans le village Kharadja département de Moyto dans la Province de Hadjer Lamis.

« Une fois de plus, des familles tchadiennes sont endeuillées par un conflit intercommunautaire qui a fait 23 morts et une vingtaine de blessés et dont le déroulement met clairement en évidence l’implication d’une haute autorité », s’indigne le secrétaire général de la CTDDH, Ibrahim Mahamat Ibrahim. Deux agents de forces de l’ordre reconnus comme acteur du conflit ont été arrêtés et mis en garde à vue.

La CTDDH dénonce également : « le laxisme complice du gouvernement et des autorités locales alors que le conflit était sous-jacent ». Pour la convention, le gouvernement est responsable de ce bain de sang inadmissible.

Tchad : un montant de 3 milliards distribué aux réfugiés pour amortir les conséquences du Covid-19

Le Projet d’Appui aux Réfugiés et aux Communautés d’Accueil (PARCA) procède ce mardi 17 août au lancement officiel d’une opération de Transferts Monétaires Adaptatifs, au profit de 22.000 ménages vulnérables ciblés dans la ville de N’Djamena, en vue de les soutenir à faire face aux conséquences socioéconomiques de la pandémie du COVID -19.

Cette opération consiste en un transfert unique d’un montant de 120. 000 FCFA par bénéficiaire payable une seule fois. L’opération bénéficiera à 22 000 ménages dans les 10 communes d’Arrondissements de la ville de N’Djamena. Le montant global mobilisé pour cette aide financière est d’environ trois (3) milliards de francs CFA.

« Dans le but de protéger les ménages les plus touchés par les mesures contre la pandémie du coronavirus, le gouvernement tchadien a décidé, en partenariat avec la Banque Mondiale, de répondre rapidement et massivement aux impacts économiques », déclare Issa Doubragne, Ministre de l’Economie, de la Planification du Développement et de la Coopération Internationale. « La décision a été ainsi prise à travers le PARCA, de renforcer la résilience de ces ménages affectés par ces mesures, plus particulièrement ceux de la ville de N’Djaména, qui se trouvent être les plus touchés par la pandémie au vu des statistiques nationales ».

La cérémonie de lancement est placée sous le haut patronage du Premier Ministre, Pahimi Padacké Albert, et se déroule à l’Ecole Annexe d’Ardebdjoumal dans le 3ème Arrondissement de N’Djamena. Plusieurs personnalités politiques et diplomatiques, ainsi que les bénéficiaires, sont attendues.

Le PARCA est un financement de l’Association internationale de développement (IDA), sous forme de don, d’un montant de 145 millions de dollars pour soutenir le Tchad à renforcer la prise en charge des réfugiés et des communautés d’accueil à travers l’amélioration de leur accès aux services sociaux de base et aux moyens de subsistance. Il couvre sept (7) provinces : Wadi-Fira, Mandoul, Ennedi-Est, Moyen Chari, Logone Oriental, Ouaddai et Lac.

Opinion: La chute de Kaboul, une alerte pour le Sahel

Intellectuel respecté et activiste influent, Moussa Tchangari est Secrétaire général de la l’association nigérienne « Alternative Espaces Citoyens ». Dans ce texte très inspiré, il invite les élites au pouvoir dans le Sahel et leurs alliés occidentaux à entreprendre des réformes politiques profondes. Faute de quoi, la région risque de subir le même sort que l’Afghanistan où les Talibans reviennent au pouvoir, vingt ans après en avoir été chassés par l’armée américaine.En Afghanistan, pays en guerre depuis 20 ans, les Talibans ont pris le contrôle de plusieurs villes, dont Kaboul, la capitale. Le président du pays, Ashraf Ghani, est en fuite; et les quelques hautes personnalités de son régime, encore présents dans le pays, se préparent à transmettre le pouvoir à leurs ennemis jurés.  C’est ce que rapportent tous les grands médias mondiaux; et tout cela s’est joué en l’espace de quelques jours, à l’approche de l’échéance de retrait définitif de l’armée américaine, pilier principal de la coalition internationale qui a déclenché la guerre en 2001. 

A Washington, Londres, Paris, Berlin et Ottawa, capitales des grandes puissances engagées, depuis bientôt 20 ans, dans la guerre en Afghanistan, les dirigeants sont dans le désarroi; ils assistent impuissants au retour au pouvoir des Talibans, n’ayant plus aucun projet pour ce pays où ils ont déployé des milliers des soldats et dépensé des sommes folles, en dehors de l’évacuation de leurs ressortissants et de leurs « collaborateurs » afghans. « Ceci n’est pas Saigon », dit un haut dirigeant américain; mais, il s’agit bien d’une débâcle. Elle est même, à certains égards, plus retentissante encore que celle enregistrée au Vietnam, en 1975, avec la chute de Saigon.

Au Sahel, région où certains des Etats mènent depuis quelques années une guerre rude contre des divers groupes armés idéologiquement proches des Talibans afghans, la chute de Kaboul sonne comme une alerte; elle préfigure ce qui pourrait y advenir, au cours des prochaines années, si les élites au pouvoir et leurs soutiens occidentaux continuent d’ignorer les appels à des réformes politiques audacieuses. La chute de Kaboul indique, en tout cas, et de manière fort magistrale, que la guerre contre les groupes armés djihadistes ne peut être gagnée en faisant l’économie des telles réformes, seules susceptibles de jeter dans la bataille la plus grande force politique et militaire, à savoir « le petit peuple ».

Après 20 ans de combats, qui ont entrainé d’énormes pertes en vies humaines, principalement au sein de la population afghane, les armées occidentales, dotées des moyens les plus sophistiqués, ont échoué face à des Talibans déterminés ; mais, cet échec est d’abord et surtout celui des dirigeants politiques occidentaux, eux qui ont engagé toutes leurs forces (soldats, armements, argents, expertises) dans cette guerre, en misant sur une élite corrompue, qui partage avec les Talibans le rejet profond de la démocratie. On se souvient encore des élections afghanes qui, bien supervisées par les « grands pays démocratiques », ont été marquées par les fraudes des plus grossières.

En Afghanistan, 20 ans de guerre ont enrichi une élite profondément corrompue, portée et maintenue au pouvoir par des armées étrangères ; mais, il faut dire que ces 20 ans de guerre ont enrichi également le complexe militaro-industriel occidental, les compagnies de sécurité et des experts en tout genre. L’argent englouti par cette guerre, les vies humaines qu’elle a emporté, ne sont une perte que pour le « petit peuple » d’Afghanistan et les petits contribuables des pays qui s’y sont engagés; et c’est parce que la guerre n’est pas un malheur pour tous qu’elle se poursuit toujours au Sahel, sur fond de corruption des élites, de déni des droits et du refus du dialogue et de réformes, au risque de voir un jour déferler sur les capitales des « Talibis en moto ».

Au Sahel, il est urgent que des hommes et des femmes de bonne volonté se lèvent et proclament que la guerre en cours ne peut pas être gagnée avec les mêmes armées étrangères qui ne l’ont pas gagnée en Afghanistan; mais aussi, avec le même type de dirigeants corrompus, qui n’ont aucune once de patriotisme, et le même type de forces de défense et de sécurité, qui commettent parfois des graves exactions et sont plombées par l’affairisme de leurs chefs. Cette guerre, si elle doit être gagnée, ne le sera qu’à travers une volonté large et des initiatives audacieuses visant à construire un nouveau contrat politique et social restituant au peuple sa souveraineté et créant les conditions d’une vie digne pour les millions de personnes qui en sont aujourd’hui privées.

Tchad : un registre du cancer bientôt mis en place

Au Tchad, les statistiques sur cette maladie sont « parcellaires et limitées » à cause notamment du faible accès au diagnostic des personnes atteintes.Avec l’appui technique et financier de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Tchad disposera d’un registre du cancer « essentiel pour la surveillance, l’enregistrement, la recherche et le contrôle ». Ce document permet également, selon un communiqué reçu lundi à APA, de connaître l’ampleur du problème pour prendre des dispositions idoines.

D’après le ministère tchadien de la Santé publique et de la Solidarité nationale, le registre du cancer constitue « un outil robuste (pour) un recueil continu et exhaustif de données nominatives et cliniques sur les personnes atteintes de cancer dans une population géographiquement définie ».

La semaine dernière, « des points focaux venus des 23 provinces sanitaires du pays et de N’Djaména » ont bénéficié d’un renforcement de capacités. « Pour une meilleure surveillance du cancer, il est impératif de disposer des données fiables d’où l’importance de former des experts en matière de collecte, d’analyse et de gestion de données », indique la source.

En 2020, poursuit-elle, l’Unité d’anatomie et cytologie pathologiques du Centre hospitalier universitaire de référence nationale a montré que sur 367 cas de diagnostics histopathologiques, 108 étaient des cancers, tout organe et tout âge confondus, soit une proportion de 29,42 %.

Les autorités tchadiennes estiment que « c’est la partie visible de l’iceberg » parce que « les capacités de diagnostic sont très faibles sur l’ensemble du territoire tchadien en l’absence d’un plateau technique destiné à la prise en charge des malades du cancer ».

Dr Ismaël Barh Bachar, Directeur Général du ministère de la Santé publique et de la Solidarité nationale, a promis lors de la session de formation des points focaux que le registre du cancer sera opérationnel en 2022 en vue d’avoir « un système de prévention précoce (et) efficace ».

Tchad : les jeunes doivent entreprendre pour sortir le pays de l’indépendance alimentaire

A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la jeunesse, une conférence débat a été organisé le 12 août 2021, à la Bibliothèque nationale à N’Djamena par le ministère de la jeunesse

 

Le thème retenu pour cette conférence débat était : « Transformer les systèmes alimentaires : les innovations des jeunes pour la santé humaine et celle de notre planète ». Plusieurs points ont été développés. Parmi lesquels celui sur ‘’les enjeux, les défis et perspectives de la transformation du système alimentaire’’, développé par l’agronome Dr Zakaria Ousmane. Dans sa prise de parole, il a rappelé les potentialités que regorges le Tchad pour parvenir à une indépendance alimentaire. L’agronome a laissé entendre que dans la logique de la transformation le Tchad peut créer 250 unités.

Et ce n’est pas tout. Il ajoute que chaque unité peut procurer 1000 emplois en amont et en aval de la production. Le Dr Zakaria Ousmane pense que le Tchad peut mettre en valeur ses potentialités et relever le défi de l’autonomie alimentaire si elles sont bien exploitées. Il invite les jeunes à entreprendre car, c’est selon lui,  la seule voie pour sortir le Tchad de sa dépendance alimentaire.

Mme Kodji Nedoumal Marie, a développé un thème sur la transformation locale des produits alimentaires. Selon elle, de par son expérience en tant que transformatrice, les produits tchadiens sont riches, et même transformés de manière artisanale, ils apportent les nutriments essentiels. Elle a déploré le fait que les Tchadiens ont tendance à négliger les produits locaux au détriment des produits manufacturés.

Tchad : sensibilisation de la police sur le respect des droits de l’Homme

Quelques éléments du Groupement mobile d’intervention de la police (GMIP), bénéficient d’une formation sur les principes fondamentaux et du respect des droits humains ce 13 août 2021

L’école de police de N’Djamena abrite une séance de recyclage des éléments du GMIP. C’est une initiative du Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme (HCDH). Cette séance de travail vient édifier les éléments de la police sur le respect des droits de l’Homme dans le cadre des opérations de maintien de l’ordre. Elle vise également à familiariser le GMIP avec les principes fondamentaux et les notions élémentaires des droits de l’Homme. Notamment, le droit de vivre, le droit à l’éducation, le droit à la protection, la liberté de manifestation, la liberté de réunion et  la liberté de s’organiser. Un accent est mis sur la légalité, la nécessité, la proportionnalité, la responsabilité et la non-discrimination.

Avec insistance, les formateurs ont tenu à ce que les bénéficiaires comprennent le code de conduite pour les responsables de l’application des lois, adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies le 7 décembre 1979 et les principes de base sur le recours à la force et l’utilisation des armes à feu. Après cette séance de travail les éléments du GMIP, devront agir en tenant compte, des droits de l’Homme, le droit à la vie et à l’intégrité physique, l’interdiction de la torture et des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, le droit de participer à la vie publique, le droit à la liberté d’opinion et d’expression, le droit à la liberté de réunion, le droit à la liberté de circulation et l’interdiction de procéder à des arrestations et détentions arbitraires ou illégales.

Tchad : les dépouillements des copies du Baccalauréat ont débuté

Le constat a été fait le 13 août 2021 par le secrétaire d’Etat à l’Education Nationale et de la Promotion Civique, Saleh Bourma, après sa tournée de travail dans différents centres de correction

Pour corriger les épreuves écrites du baccalauréat, 2500 enseignants ont été sollicités cette année et également  200 membres du secrétariat sont mobilisés pour la suite du travail. Les correcteurs sont répartis dans quatre centres à savoir: lycée Sacré Cœur, le Collège Évangélique, le lycée Ibnou Cina et le Complexe Maharif.

Au niveau de l’Office National des Examens et Concours du Supérieur (Onecs), le secrétariat a d’ores et déjà commencé avec le dépouillement des copies. Pour constater l’évolution du travail, le secrétaire d’Etat à l’Education Nationale et de la Promotion Civique, M. Saleh Bourma et le secrétaire d’état à l’Enseignement Supérieur, à la Recherche Scientifique et à l’innovation, M. Mamadou Gana Boukar, se sont rendus à l’ONECS et sillonné les différents centres de correction. Ils ont encouragé les responsables du jury, les membres du secrétariat et les correcteurs qui accomplissent consciencieusement leurs tâches.

Le Tchad renforce les capacités des agents de santé sur le registre du cancer

Les professionnels de la santé se font recyclés pendant deux jours sur les méthodes d’enregistrement du registre national du cancer. L’atelier a  démarré le jeudi 12 août 2021 à Bakara

La mise sur pied du registre national du cancer permettra à moyen terme de mieux évaluer la qualité des soins dont bénéficient les patients cancéreux, permettre également de lancer et/ou de renforcer des campagnes de prévention et de dépistage du cancer a expliqué la coordinatrice du programme national de lutte contre le cancer Dr Fatima Haggar. D’où, la participation des professionnels de la santé venus de l’ensemble du pays.

Dr Djimrassengar Daoudongar Honoré point focal de lutte contre les maladies non transmissibles à la représentation de l’organisation mondiale de la santé au Tchad a précisé que son institution reste disponible aux côtés du ministère de la santé et de la solidarité nationale en apportant un appui financier pour la formation des points focaux et un appui technique afin de soutenir le processus de mise en place d’un registre des cancers au Tchad.

Ouvrant les assises, le Directeur General du ministère de la santé publique et de la solidarité national Dr Ismaël Barh Bachar a relevé que pour réduire l’incidence risque de développer un cancer, il faut développer un système de prévention efficace sur l’ensemble du territoire national. Le Gouvernement de la République du Tchad, à travers le ministère d la santé publique et de la solidarité nationale et ses partenaires ont toujours développé et mis en place des nouvelles stratégies dans la lutte contre cette maladie a ajouté le Directeur General. Cette formation dit-il, est une véritable avancée du Tchad en matière de lutte contre le cancer et surtout une plus-value incontestable pour les patients.

Selon la statistique de 2020, environ 250 cas des différents types de cancer ont été enregistrés par les services d’anatomopathologie du Centre Hospitalier Universitaire la Reference Nationale et celui de l’Amitié Tchad Chine de Ndjamena.

Il est à noter que Le registre de cancer est un outil robuste qui permet d’assurer un recueil continu et exhaustif de données nominatives dans une population géographiquement définie.

Tchad : le COPDIT valide son plan d’action pour la réussite de la transition

Il s’est tenu ce jeudi 12 août 2021, à N’Djamena, l’atelier de présentation et de validation du Plan d’action citoyenne pour la réussite de la transition, du Conseil des organisations pour la paix et le dialogue inclusif au Tchad (COPDIT)

Le «  plan d’action que nous validons aujourd’hui est pour nous un bréviaire, en tant que force sociale pour une transition réussie dans l’intérêt de notre beau pays et de nos populations », a déclaré Mahamat Digadimbaye, président du Conseil des organisations pour la paix et le dialogue inclusif au Tchad. Il fait savoir que ledit plan s’étendra sur une durée de 18 mois et à un coût d’environ 600 millions de francs. L’argent proviendra des subventions de l’Etat, des partenaires techniques et financiers et des fonds propres des organisations membres

Le Conseil des organisations pour la paix et le dialogue inclusif au Tchad (COPDIT), selon ses initiateurs, est un regroupement des plateformes, faitières et organisations de la société civile qui se veut « strictement indépendant et apolitique ». D’après son président, Mahamat Digadimbaye, il a pour objectif principal « d’œuvrer pour une transition calme, consensuelle, participative et apaisée devant conduire à un dialogue national inclusif pour aboutir à des élections libres, transparentes, crédibles et démocratiques dans notre pays ».

Le président du COPDIT, a noté qu’il est important de consolider les valeurs e paix, de stabilité et des acquis démocratiques, car, la transition en cours se tient dans un contexte fragile.

Le Conseil des organisations pour la paix et le dialogue inclusif au Tchad (COPDIT) a également lancé un site web, dont la conception a coûté près de 300 000 dollars. L’objectif du COPDIT est : « d’œuvrer pour une transition calme, consensuelle, participative et apaisée devant conduire à un dialogue national inclusif pour aboutir à des élections libres, transparentes, crédibles et démocratiques dans notre pays »

Tchad : au Moyen Chari un projet d’assistance gratuite des victimes des VCB mis en place

Pour faciliter l’accès équitable de tout citoyen à la justice et à la protection, Les avocats des provinces du Moyen Chari et du Mandoul s’engagent à assistance gratuitement les victimes des violences basées sur le genre.

 

Dans le cadre de ce projet, les avocats ont lancé leurs d’assistance juridique et judiciaire gratuite aux détenus et victimes des violences basées sur le genre (VBG), le mardi 10 juillet 2021. Dans son allocution, le président du Conseil de l’Ordre des Avocats du Tchad, Me Ndjéradi Laguerre Dionro a laissé entendre que le projet: « a bénéficié de l’appui financier et technique du Programme des Nations Unies pour le Développement, (PNUD), dans le cadre du renforcement des institutions de la Chaîne Pénale au Tchad ». Pour le bâtonnier, même les personnes vulnérables ont droit à une justice équitable. D’où, cette activité essentiellement, sur les violences basées sur le genre pour faciliter les difficultés des victimes.

Pour sa part, le secrétaire général des Jeunes Avocats du Tchad Me Madji Laouro Lucas,  fait savoir que l’activité permet de faciliter l’accès équitable de tout citoyen, à la justice et à la protection des droits des personnes vulnérables. Il ajoute que : « ce projet s’intensifie, plus au profit des détenus victimes de ces violences basées sur le genre, dans le ressors de la cour d’Appel de Sarh. » Toutes les personnes directement liées sont appelés à se mobiliser pour la réussite dudit programme. Il s’agit entre autres des services pénitenciers, les organisations de la société civile, et les officiers de la police judiciaire (OPJ),

Une délégation tchadienne prend part au 27e Congrès de l’Union Postale Universelle

Les travaux de l’Union Postale Universelle (UPU) se tiennent à Abidjan, capitale économique de la Cote d’Ivoire, du 09 au 27 août 2021. Une délégation du Tchad prend part aux assises

Le Ministre des Postes et de l’Economie Numérique, Dr Idriss Saleh Bachar et son équipe prennent part depuis le 10 août 2021, aux travaux du 27ème du Congrès de l’UPU. Le coup d’envoi a été donné par le Premier Ministre de la Cote d’Ivoire, Patrick Achi. Pour la première session, les travaux se déroulent en présentiel et par visio-conférence. La contribution du numérique, la menace de cette dernière face à la poste sont les aspects les plus abordés durant les échanges.

Ce Congrès est un cadre idéal pour le Tchad qui entend redynamiser le secteur de la Poste, précisément, le secteur postal notamment la Société Tchadienne des Postes et de l’Epargne (STPE).

En effet, l’Union Postale Universelle (UPU) est une institution spécialisée de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Son but est de favoriser le bon développement et la coopération des différents systèmes postaux du monde. L’UPU fut créée le 09 octobre 1874 à Berne lors de la Conférence internationale de la poste.

Bavures : l’étudiante tchadienne Chancella Ndongar échappe aux griffes de la police camerounaise

La jeune étudiante de droit à l’Université de N’Gaoundéré a opposé une fin de non-recevoir à une tentative d’arnaque consistant à lui faire payer la somme de 10 000 FCFA, pour dit-on, défaut de test Covid-19.

10 août 2021, sur l’axe Touboro-Moundou au Cameroun. Chancella Ndongar est la seule passagère d’un bus interpellée pour absence de test Covid-19. Des images de cette étudiante menottée, assise en même le sol dans un hangar de police, sur l’axe N’gaoundéré-Touboro est devenue virale sur la toile.

La scène se produit au moment où la jeune étudiante regagnait son pays le Tchad, pour y passer les vacances en famille, après une année académique tumultueuse. Le bus de transport qui la transportait est confronté à un contrôle de police. La  dame en tenue lui demande de débourser une somme de 10.000 Fcfa pour absence de test Covid-19. L’étudiante de droit, niveau 2 oppose une fin de non-recevoir  « je leur ai répondu que cela est illégal. Ils m’ont menottée et jetée sous le soleil pendant 5 heures d’horloge avant d’être libérée », confie la juriste en herbe.

L’agent de police sur le coup considéré cette réaction comme un acte de défiance à son égard, et décide de menotter Chancella Ndongar, sous le regard impuissant du chauffeur, des passagers et de sa sœur également présente dans le véhicule. Le conducteur du véhicule continue le trajet sans la jeune fille menottée et laissée assise par terre. Elle y restera pendant plus de 5 heures de temps sous un soleil brulant.

Alertée, l’Ambassade du Tchad volera à son secours.  Une réaction de son excellence, son excellence Djiddi Bichara, l’ambassadeur du Tchad qui met fin au calvaire de la juriste en herbe. L’agent des forces de maintien de l’ordre déclarera pour sa part  qu’elle fera  un procès-verbal afin que la jeune étudiante soit arrêtée partout au Cameroun. C’est finalement le 11 août que la jeune fille va emprunter un autre véhicule pour continuer le trajet.

Des témoignages des étudiants tchadiens sont légion. Des  plaintes de tracasseries diverses pendant les allers et retours au pays. Certains sont sommés de débourser des sommes allant de 1000 à plus de 20.000 FCFA même si les papiers sont conformes.  Une situation connue des autorités tchadiennes. « Des dispositions seront prises pour éviter à l’avenir ce genre de traitement à nos compatriotes », rassure le ministre tchadien des Affaires étrangères, Chérif Mahamat Zene.

Tchad : le dialogue national inclusif sera ouvert à toutes les corporations

Dans son adresse à la nation, à l’occasion de la célébration des 61 ans d’accession du Tchad à l’indépendance, le président du Conseil militaire a laissé entendre que les politico-militaires seront présents au dialogue national inclusif qui se prépare

« Le dialogue franc et sincère appelé de tous nos vœux sera ouvert, de manière spécifique, aux mouvements politico-militaires compte tenu de la particularité des problématiques inhérentes », a déclaré le président du CMT. Pour Mahamat Idriss Deby, la contribution de toutes les filles et fils du pays est attendue car aucune compétence n’est de trop quand il s’agit de poser les balises de la refondation de la Nation. C’est dans cette optique qu’il invite les politico-militaires et : « toute la classe politique, la société civile et toutes les autres composantes sociales à une totale mobilisation patriotique, à la dimension de notre défi commun ».

Compte tenu de la particularité des problématiques inhérentes à cette préoccupation, le président du CMT indique que, ledit dialogue sera ouvert de manière spécifique aux : « politico-militaires », avec beaucoup de méthode, de soin et de rigueur. Un comité sera très rapidement mis en place à l’effet de définir les modalités pratiques et opérationnelles de leur participation à cette importante rencontre note le chef de la junte.

Ayant confirmé la participation des politico-militaires au dialogue national inclusif, Mahamat Idriss Deby met en garde contre : « les pratiques mesquines, les calculs politiciens et les combats d’arrière-garde », qui ont déjà causé trop de préjudices au pays. C’est ce dialogue qui tracera les grandes lignes de l’organisation de l’élection présidentielle et des législatives.

 

Tchad : Message de Mahamat Idriss Deby à l’occasion des 61 ans du pays

La date du 11 août marque l’accession du Tchad à l’indépendance. A cette occasion, le président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby s’est adressé aux Tchadiens.

Tchadiennes, Tchadiens ;

Mes chers compatriotes.

Il y a 61 ans, notre beau pays, le Tchad accédait à la souveraineté internationale. C’est avec une émotion forte et une légitime fierté que je m’adresse à vous, à l’occasion de l’anniversaire de notre indépendance, un moment chargé de tant de symboles et de significations.

En ces instants, ma première pensée va aux pionniers de cette émancipation et à tous ceux qui ont lutté pour que notre pays jouisse de son droit à l’autodétermination. Nous mesurons pleinement le sens et la portée du sacrifice consenti pour la conquête de la liberté, de l’indépendance et de la dignité.  Je salue la mémoire de ces braves compatriotes qui ont su allumer la flamme de l’espoir qui continue de briller et d’éclairer la marche du Tchad éternel.

Mes chers compatriotes,

Si la commémoration de notre indépendance est un moment de fierté et de réjouissance, elle doit surtout servir à un profond examen sur la vie et l’état de notre Nation.  Nous devons, tous ensemble nous interroger sur le parcours et l’évolution de notre pays. Dans une communion harmonieuse, nous devons nous investir pour consolider les acquis de l’indépendance, de la liberté et de la démocratie. Nous savons tous que notre pays a connu tant de vicissitudes et d’épreuves tout au long de son existence. Dieu merci, notre peuple, qui sait être résilient a pu, trouver les ressorts psychologiques et la force nécessaire, pour faire face aux défis et suivre la trajectoire rectiligne de son destin. Un destin avec des soubresauts mais un destin qui nous a toujours grandit.

C’est bien cette grandeur d’âme et cette foi si vivante qui nous ont permis, il y a trois mois, de surmonter la terrible épreuve du décès brutal et tragique du Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO sur le champ d’honneur. Comme il nous l’a lui-même, enseigné au fil des trente dernières années, rien ne vaut la patrie et le pays. Le seul sacrifice à faire, c’est celui pour son peuple et sa terre. Cette sagesse qui fait les grandes nations doit nous animer sans cesse et guider nos faits et gestes au quotidien.

Et je voudrais, à ce sujet, féliciter et remercier toutes les forces vives du pays pour leur sens élevé de patriotisme et de sacrifice.

Avec la grâce sublime de Dieu, le Tchad n’a pas sombré dans l’abime comme d’aucuns le redoutaient.  Nous avons fait montre de cohésion fraternelle et d’union sacrée autour de notre plus précieux trésor qui est le Tchad. Ce louable état d’esprit explique clairement les résultats encourageants des 100 premiers jours de la transition.  Il serait peut-être fastidieux de faire un bilan exhaustif de cette période mais je relève simplement que tous ensemble, nous avons franchi un important palier dans l’évolution du processus de transition.

Mes chers compatriotes,

Le Gouvernement de transition est à pied d’œuvre en vue de nous permettre de respecter à la lettre les engagements pris par le Conseil Militaire de Transition devant Dieu et le peuple. La feuille de route adoptée lors du récent Conseil des Ministres qui est assorti d’un agenda bien défini et contraignant, fixe le cap du futur et de l’avenir de notre pays.  J’instruis fermement le Gouvernement de transition à veiller à l’exécution rigoureuse et sans tarder des actions indexées dans la feuille de route. Le temps n’attend pas et toutes les diligences possibles et imaginables doivent être mises au point à cet effet.

Dans ce vaste chantier de portée nationale, la contribution de toutes les filles et fils du pays est attendue car aucune compétence n’est de trop quand il s’agit de poser les balises de la refondation de la Nation. J’invite toute la classe politique, la société civile et toutes les autres composantes sociales à une totale mobilisation patriotique, à la dimension de notre défi commun.

Je note, au titre des actions urgentes à réaliser, la mise en place du Conseil National de Transition qui fera office de parlement. Au regard du rôle combien important du CNT dans le dispositif de la transition, il est impérieux d’accélérer la procédure de désignation des membres dudit organe, suivant la grille de répartition et les critères prévus.  De même, je souligne l’impérieuse nécessité d’une conduite rapide de la phase préparatoire des assises du Dialogue National Inclusif.  Point n’est besoin de relever que cette rencontre est éminemment importante pour le futur de notre pays.  Toutes les filles et fils du pays, sans distinction aucune doivent se retrouver, dans un élan fraternel, pour discuter sereinement et sans passion de toutes les questions d’intérêt national. A terme, le Dialogue National Inclusif doit nous conduire à la tenue des élections présidentielles et législatives libres, démocratiques et transparentes et la mise en place de nouvelles institutions.  A ce titre, l’organisation du prochain Dialogue National Inclusif doit se faire avec beaucoup de méthode, de soin et de rigueur.

De même, le dialogue franc et sincère appelé de tous nos vœux sera ouvert, de manière spécifique, aux mouvements politico-militaires compte tenu de la particularité des problématiques inhérentes à cette préoccupation. Un comité sera très rapidement mis en place à l’effet de définir les modalités pratiques et opérationnelles de leur participation à cette importante rencontre.

Qu’il s’agisse du dialogue sur les questions de portée politique ou de la rencontre autour des dossiers relatifs aux politico-militaires, j’en appelle, d’ores et déjà, à la sagesse et à la lucidité des uns et des autres. Les pratiques mesquines, les calculs politiciens et les combats d’arrière-garde qui ont déjà causé trop de préjudices à notre pays doivent être à jamais bannis.  L’agenda commun doit être l’avenir de ce pays qui nous a tout donné.

Je saisi cette opportunité pour remercier les partenaires et les pays amis pour leur soutien et solliciter davantage leur précieuse contribution à l’effet de nous accompagner dans cette délicate phase de la transition politique dans un environnement marqué par le défi économique, sécuritaire et sanitaire.

Tchadiennes, Tchadiens ;

Mes chers compatriotes.

La paix, la stabilité et la sécurité sont la matrice qui fonde toutes les actions du CMT. C’est à juste raison que des ressources conséquentes ont été mobilisées pour assurer la sécurité des personnes et des biens, préserver l’intégrité de notre territoire, et garantir la stabilité. Aujourd’hui, nous pouvons nous réjouir des résultats engrangés sur le front sécuritaire et de la lutte contre le terrorisme mais le pari est, bien évidemment, loin d’être gagné.  Nous devons tous les jours renforcer la vigilance et être prêts à contenir tout potentiel risque de menace sur notre sécurité et notre stabilité. Ce combat a une dimension nationale car le CMT est qui certes le garant de la paix et de la sécurité ne peut tenir seul ce défi pharaonique.

De même, nous devons comprendre que la paix et la stabilité prennent d’abord racine dans les familles et les communautés. C’est à travers des comportements responsables, dictés par l’amour de la patrie et l’intérêt national que nous pouvons consolider et cimenter les acquis en matière de paix, d’unité et de stabilité.

C’est ici le lieu, de saluer les décisions courageuses des frères et sœurs qui ont décidé, en toute liberté, de revenir au pays et d’apporter leur note à la symphonie de la réconciliation nationale.

Je lance, dans la même veine, de manière solennelle, un appel pressant, aux politico-militaires. Ils ont l’obligation patriotique de reconsidérer leurs positions et revenir nous retrouver pour une impulsion collective de la dynamique de l’unité nationale et du vivre-ensemble.  S’il y a une seule lutte qui doit mobiliser nos forces et fédérer nos énergies, c’est bien la lutte contre la pauvreté et le sous-développement. C’est ensemble que nous réussirons à bâtir une nation tchadienne forte, respectée et jouissant de toute sa place dans la nouvelle configuration de la géopolitique mondiale.

Oui, ce défi est à notre portée car nous avons tous les atouts et le potentiel en lien avec ce défi. Qu’il s’agisse du potentiel humain, minier, agro-pastoral et hydrique, le Tchad n’a rien à envier aux autres pays. La bataille à laquelle je vous convie, mes chers compatriotes, s’inscrit dans le prolongement de la lutte pour l’indépendance.

C’est le développement inclusif et solidaire qui donnera sens à notre indépendance.

Tchadiennes, Tchadiens ;

Mes chers compatriotes

Les générations actuelles et futures doivent se montrer dignes de l’héritage légué par les pionniers de l’indépendance et les héros de la liberté et de la démocratie. C’est à ce prix que le flambeau de la dignité, de l’honneur et de la liberté sera éternellement vif.

C’est à ce prix que l’âme de notre belle Nation gardera toute sa noblesse, son charme et sa vitalité. Ayons foi en notre pays car notre futur est plein d’espérance.

Une fois de plus, j’invite chaque Tchadienne et chaque Tchadien à la méditation sur notre destin et notre avenir. Je souhaite à chacune et chacun de nous une bonne commémoration des 61 ans d’indépendance de notre pays.

Vive la République.

Vive le Tchad éternel.

Je vous remercie.

Tchad : les enseignants du Lac à l’école de la lutte contre le Sida et le Covid-19

Une formation sur l’utilisation des guides de santé sexuelle, de la reproduction au VIH/Sida et la lutte contre le Covid-19 en faveur des enseignants, se tient du 09 au 13 août à Bol, dans la province du Lac

Cette formation des enseignants à l’utilisation du Guide pédagogique pour le développement des compétences en éducation de la santé reproductive, à la lutte contre le VIH/Sida et le Covid-19 est une initiative de l’Unicef en partenariat avec le ministère tchadien de l’Education nationale. Une cinquantaine d’enseignants des Inspections pédagogiques de l’Elémentaire primaire (IPEP), prennent part aux travaux.

A l’issue des quatre jours de formation, les participants auront des outils nécessaires pour permettre aux jeunes apprenants de mieux se positionner face au Covid-19 et au VIH/Sida.

A cet effet, le secrétaire général de la province du Lac M. Yaya Ousmane Abdoul exhorte les enseignants à l’assiduité. Il estime que l’éducation est l’une des meilleures défenses contre l’infection des maladies sexuellement transmissibles.
Le délégué provincial de l’Education nationale et à la Promotion civique, Moussa Issa Moussa a quant à lui remercié les partenaires technique et financier pour avoir organisé cette formation à l’endroit des enseignants de son département.

Tchad : quel code vestimentaire appliqué aux cérémonies officielles?

La direction générale du protocole d’Etat de la présidence a reprécisé le code vestimentaire applicable aux membres du gouvernement et des Cabinets en Conseil des ministres, aux cérémonies officielles et audiences

Dans une note publiée le 09 août 2021, le protocole d’Etat a attiré les membres du gouvernement et les hauts commis de l’Etat sur le style de tenue vestimentaire appropriée pour les rencontres officielles au Tchad. Il s’agit entre autres du code vestimentaire pour se rendre au Conseil de Cabinet, des cérémonies officielles et des audiences à N’Djamena et dans les provinces.

Le directeur général du protocole d’Etat, Allah Maye Halina demande aux dames de se mettre, en voile tailleur sombre (veste et jupe longue), grand boubou ou ensemble tailleur pagne (trois pièces), chaussures fermées (avec ou sans talon).

Et les hommes devront se mettre en costume sombre et cravate (bleue, rouge ou noire), grand boubou (trois pièces) avec bonnet et chaussures fermées.

Pour les membres du Conseil militaire de transition, quand le corps entier est convié officiellement, le port de l’uniforme est recommandé

Il a été précisé que le port de turban et des babouches pendant les cérémonies officielles.