Tchad : le SAAGET présente un préavis de grève de 72 heures à l’ONAJES

Le Syndicat des Agents de l’Administration Générale du Tchad (SAAGET) pourrait entrer en grève. Un préavis de 72 heures est présenté au coordonnateur de l’ONAJES ce 21 octobre 2021.

Dans un communiqué de presse rendu public ce jour, le SAAGET menace entrer en grève. Un préavis de 72 heures a été remis coordonnateur de l’Office Nationale de la Jeunesse et des Sports (ONAJES) et au ministre des Sports. Il regrette que, malgré les multiples correspondances de plaidoiries adressées les syndicalistes sont toujours maltraités et d’humilier.

Le SAAGET évoque également une privation de salaire depuis trois (03) mois. Le syndicat interpelle le ministère de la jeunesse, des Sports et le celui de la Fonction publique sur la situation. Le SAAGET pense que ces deux institutions peuvent intervenir afin que des solutions soient apportées.

Dans le même ordre, le syndicat entend saisir le Conseil Militaire de Transition (CMT), le Premier ministre de Transition (PMT) et le Conseil National de Transition (CNT).

Tchad : strictement interdit d’utiliser les images du PCMT des fins publicitaires

A partir de  ce jeudi 21 octobre 2021, la présidence de la république, interdit d’utiliser les images de Mahamat Idriss Deby pour des fins publicitaires, lucratives, commerciales ou de promotion de services et produits.

La décision est contenue dans le communiqué rendu public par, Hassan Abdelkerim Bouyerbri, directeur général de la Communication de la Présidence de la République. Ci-dessous, l’intégralité du communiqué.

« La Direction Générale de la Communication de la Présidence de la République porte à la connaissance du public qu’l est strictement interdit de faire usage des images du Général de Corps d’Armée, MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO, Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, pour des fins publicitaires, lucratives, commerciales ou de promotion de services et produits.

Aussi, il est formellement interdit de vendre, d’acheter, de louer ou d’exercer une quelconque activité lucrative ou commerciale sur les images du Chef de Etat

L’usage des images susmentionnées est soumis à l’approbation préalable et écrite de la Direction Générale de la Communication de la Présidence de la République.

Le non-respect de cette interdiction entrainera les poursuites qui s’imposent.

Tchad : une mission du CMT dans le Batha pour sensibiliser sur la prévention des conflits

Une mission du CMT dirigée par le Général Issakha Koty Yacoub se trouve dans la province du Batha. C’est  pour sensibiliser la population sur la prévention des conflits et la cohabitation pacifique.

Un atelier de restitution des travaux sur la réconciliation nationale et le Dialogue, initié par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation en collaboration avec celui en charge du Dialogue et de la Réconciliation nationale a eu lieu. Ces travaux visent à fournir une base d’analyse favorisant la réussite du processus de Dialogue et de la Réconciliation nationale enclenché par le CMT.

Le chef de mission invite, les chefs de canton à jouer pleinement leur rôle dans la sensibilisation. Aux chefs religieux, il demande de prêcher la paix dans les mosquées et les églises pour que la paix règne au Tchad. Pour Issakha Koty Yacoub, la prévention des conflits et la paix est chère aux plus hautes autorités et doit être un credo dans le Batha.

Tchad : reprise des activités footballistiques sur l’étendue du territoire national

La Fédération tchadienne de football association (FTFA) annonce la reprise des activités liées au football dans tout le pays. Il s’agit des compétitions de la Division D1, b2 et du Football Féminin.

Dans une note circulaire du 16 octobre la FTFA, invite les présidents des ligues provinciales à relancer les activités. « Dans le souci de démarrer les activités de football dans un climat apaisé et d’éviter les malentendus qui pourraient surgir entre les acteurs parties prenantes (ligues et leurs clubs affilies), chaque Ligue Provinciale doit évaluer sa saison entamée ou pas et décider en son sein de la conduite à tenir pour la reprise des compétitions DI, D2 et du football féminin de la saison sportive 2021/2022. » écrit Moctar Mahamoud Hamid

La phase provinciale doit répondre aux trois (3) critères ci-dessous cités

  1. Championnat provincial doit s’étaler sur une période de six (6) mois :
  2. Le championnat provincial doit opposer au moins dix (10) équipes affiliées à la ligue organisatrice
  3. Le championnat provincial doit comporter au moins quatre-vingt-dix (90) matchs.
  4. Les ligues provinciales sont tenues de soumettre à la Fédération Tchadienne de Football Association quinze (15) jours avant le démarrage de la compétition:

– le calendrier des matchs et le règlement de la compétition

– et à la fin de la compétition, le classement avec les totaux des points obtenus, défaites, nuls, matchs joués, buts marqués et concédés.

« Seuls les clubs des ligues provinciales remplissant les critères ci-dessus cités et ayant enregistrés leurs joueurs sur la plateforme FIFA connect peuvent participer à la phase zonale et nationale de la LINAFOOT. » précise la note.

Insécurité alimentaire : la France au chevet des pays du Sahel

Paris soutient la sécurité alimentaire des personnes affectées par l’escalade des conflits, les effets du changement climatique et la hausse des prix.Au total, ce sont 469.000 personnes vulnérables du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Nigeria, du Sénégal et du Tchad qui vont bénéficier de l’assistance française. La contribution de Paris d’une valeur de 8,4 millions d’euros sera distribuée à travers un ensemble d’activités spécifiques à chaque pays.

Celles-ci comprennent des distributions alimentaires, un appui nutritionnel, et un soutien aux programmes d’alimentation scolaire en faveur des populations déplacées.

Selon le Conseiller Régional de Coopération pour l’Afrique de l’Ouest de l’ambassade de France au Burkina Faso, Houcine Dahmane, « cette contribution de la France s’inscrit dans le cadre de sa Stratégie internationale pour la sécurité alimentaire, la nutrition et l’agriculture durable (2019-2024), dont l’un des 5 objectifs vise à renforcer les actions d’assistance alimentaire aux populations en situation de vulnérabilité et à améliorer leur résilience. »

Le Directeur régional du Programme Alimentaire Mondial (PAM) pour l’Afrique centrale et occidentale, Chris Nikoi, a remercié la France pour avoir maintenu et augmenté son soutien à son organisme en faveur des plus vulnérables.

Grâce aux contributions volontaires de ses donateurs, le PAM a réussi à intensifier ses opérations en 2020 et a aidé 18,2 millions de personnes dans la région d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Cela représente une augmentation significative par rapport aux 10,6 millions atteints en 2019.

Sur la base de ce succès, l’organisme onusien prévoit d’aider jusqu’à 17,6 millions de personnes au cours de cette période de soudure, avec une attention particulière aux zones ayant des problèmes d’accès, telles que le centre du Sahel et le nord du Nigeria.

Le PAM s’emploie également à améliorer l’accessibilité et la disponibilité des aliments nutritifs, à la fois en fournissant une assistance dans les situations de crise et en renforçant les systèmes pour des solutions à plus long terme.

Dans le centre du Sahel, au Tchad et au Nigéria, il prévoit d’aider près de 2,2 millions de jeunes enfants et de femmes enceintes ou allaitantes, avec un ensemble de traitements nutritionnels et d’interventions de prévention.

Le Tchad et l’Afrique du Sud entendent signer un partenariat dans le secteur minier

Le ministre tchadien des Mines et de la Géologie,  Abdelkerim Mahamat Abdelkerim a reçu en audience, l’ambassadeur de l’Afrique du Sud au Tchad, ce mercredi 20 octobre 2021.

Le membre du gouvernement et le diplomate, le Major Général Titus Matlakeng ont discuté des opportunités de coopération dans le domaine minier entre le Tchad et l’Afrique du Sud. Le Ministre a remercié le Diplomate Sud-Africain d’être venu le rencontrer. Il a souligné que l’Afrique du Sud, a une expertise reconnue mondialement dans le domaine des Mines et que son pays est prêt à accompagner les investisseurs Sud-africains qui seront intéressés par les potentiels miniers tchadiens.

A cet effet, a ajouté le Ministre, une fiche des priorités de son département sera adressée à L’Ambassadeur accompagné d’un draft par l’intermédiaire du Ministère des Affaires Étrangères du Tchad. Quant à L’Ambassadeur, il a souligné que l’essentiel de l’économie Sud-africaine repose sur les mines et que son pays est disposé à conclure avec le Tchad un accord de partenariat allant dans le développement du secteur minier. Avant de quitter son hôte, le Ministre a invité L’Ambassadeur à signer sur le registre d’or.

Tchad : séparation difficile entre Esso et ses employés

La société Esso Tchad entend fermer de façon temporaire et partielle son site de N’Djamena dès ce 20 octobre. Cette décision fait suite au litige qui oppose l’entreprise et ses employés et ayant entrainé la fermeture du site de Komé.

Depuis le 08 octobre 2021, les activités sont aux arrêts au site pétrolier de Komé. En raison, la vente des actifs d’Esso Tchad, à la multinationale Savannah Energy. Sauf que, les employés s’opposent à la transaction. Ils exigent la prise en charge de leurs revendications avant tout deal. L’affaire est pendant en justice. Et le 19 octobre, Esso Tchad décide de fermer son site de N’Djamena. Les dirigeants de la société à travers une note, essaye de justifier.

Pour, la Présidente-directrice générale, Carole J. Gall. « Les actes malveillants et illégaux, y compris les violences et voies de fait, commis à Komé, ont compris nos installations, ainsi que la sécurité et la santé de notre personnel et de nos prestataires de services, et nous ont contraints à fermer ce site le 07 octobre dernier », écrit le PDG de Esso Tchad. Ainsi, elle a également ordonné la fermeture du site de N’Djamena.

« A ce stade, tant qu’une résolution définitive au litige actuel ne sera pas été trouvée, c’est l’ensemble des activités et site de la société qui sont à risque, y compris sur le site de N’Djaména. », Carole J. Gall. Seules les activités vitales seront menées.

« Cette mesure prend effet le mercredi 20 octobre 2021 à 6h du matin, et concerne tous les salariés du site de N’Djaména qui n’occupent pas un poste critique, et dont le nom ne figure pas sur la liste du personnel critique ». Durant cette période de fermeture, les contrats de travail seront suspendus et les salaires ne seront pas payés.

Les propositions des employés pour une séparation

Les avocats des employés d’Esso Tchad par contre font savoir, que les propositions faites ont été botté en touche. Il comporte sept points. Il s’agit entre autres de :

  1. La restitution intégrale du plan épargne retraite (PER) ;
  2. Le paiement par Esso Tchad des crédits immobiliers ;
  3. Le paiement de la prime de bonne séparation ou bonne fin de 3 mois de salaire par année de service avec un minimum de 18 mois, représentant le nombre d’années de production pétrolière d’EEPCI (Esso Tchad) ; et une prime additionnelle exceptionnelle de 26 mois de salaire brut moyen des 12 derniers mois pour tous les employés sans distinction d’ancienneté (26 mois représentant 2 ans de salaires lorsqu’on considère que les employés d’EEPCI perçoivent 13 mois de salaire dans l’année) ;
  4. Le paiement du solde de tout compte ;
  5. Le règlement du plan médical ;
  6. La mise en place d’une convention sanitaire pour les retraités d’Esso Tchad ; et
  7. Le rappel de la différence des salaires pour les nationaux ayant occupé les mêmes postes que les expatriés, mais n’ayant pas bénéficié des mêmes avantages.

Tchad : version du gouverneur du Mandoul sur l’accord de réparation civile

Dans une communication faite le 19 octobre 2021, le gouverneur du Mandoul laisse entendre que, fixer le prix des êtres humains ne fait pas parti de ses prérogatives. D’après elle, l’accord de réparation civile est une initiative des autorités traditionnelles.

Depuis quelques, l’accord sur réparation civile, défraie la chronique dans la province du Mandoul. Il s’agit d’un montant à déposer après un meurtre. Les sommes exigées pour cette Dia, sont de 1.500.000 FCFA exigible pour tout homicide volontaire, avec paiement d’une « avance de 200.000 FCFA pour les dépenses occasionnées par les obsèques du défunt. Pour ce qui est des homicides involontaires, c’est-à-dire les «accidents de circulations et divers », le consensus a porté sur une Dia de 1.000.000 FCFA et une « avance de 200.000 FCFA à la famille du disparu pour les sacrifices et autres dépenses accessoires aux obsèques».

Tchad : Koumra, l’accord de réparation civile qui choque

Des organisations de défense de droits de l’Homme, et de la société civile ont exigé l’annulation de cet accord. Le gouverneur du Mandoul, Diamra Betolngar, directement visé, a décidé de faire une mise au point.

Pour le numéro 1 de la province du Mandoul, la signature de l’accord sur la réparation est l’œuvre des chefs traditionnels et coutumiers.  Ceci, dans l’optique de, proposer des solutions pour le règlement des conflits communautaires, dans un contexte de drames répétitifs entre éleveurs et agriculteurs notamment. « Je n’ai jamais fixé le prix d’un être humain ici dans le Mandoul », se dédouane Mme le gouverneur. Il ne s’agit pas d’une fixation de prix de l’être humain par la gouverneure de la province du Mandoul. C’est un accord consensuel entre les autorités traditionnelles, poursuit-elle.

Tchad : la Commission Nationale des Droits de l’Homme s’insurge contre l’accord de réparation civil de Koumra

Pour elle, si certains signataires estiment que la décision est mauvaise, il existe une possibilité de revenir en arrière.

Pour rappel, la ‘’Dia’’ dont il est question a été supprimée à l’issue du Forum national inclusif de 2019.

Tchad : la CTDDH dénonce des exactions et violations dans la province du Kanem

Ce mardi 19 octobre 2021, la Convention Tchadienne de Défense des droits de l’homme a interpellé sur des cas de violations de droits humains dans la province du Kanem. Ci-dessous, l’intégralité de la mise au point.

« La Convention Tchadienne de Défense des droits de l’homme CTDDH, avait reçu des informations selon lesquelles des exactions et violations des Droits de l’homme seraient commises par l’armée tchadienne sur des civils et des arrestations des militaires tous issus de la province du kanem.

Ayant été informée, par la suite, par une source fiable que ces informations seraient erronées, la CTDDH a décidé d’envoyer une mission au kanem pour s’enquérir elle-même de la situation sur le terrain et produire, à cet effet, un rapport détaillé sur les événements sensés s’être déroulés dans cette province.

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme (CTDDH), animée par l’esprit de justice et conformément à ses principes éclairera l’opinion sur toutes les violations des droits fondamentaux d’où qu’elles viennent au retour de la mission diligentée. »

Tchad : la Commission Nationale des Droits de l’Homme s’insurge contre l’accord de réparation civil de Koumra

L’accord sur la réparation civil de Koumra suscite l’indignation des défenseurs de droits de l’Homme. La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) décrie cette coutume qu’on essaye d’imposer à Koumra

Dans le communiqué de presse du 19 octobre, la CNDH s’insurge contre des « modalités » de réparation civile en cas d’infractions graves. Il s’agit de l’accord de réparation civile adopté par les autorités de Koumra, province du Mandoul.

Selon ces modalités, une Dia de 1.500.000 FCFA est dorénavant exigible pour tout homicide volontaire, avec paiement d’une « avance de 200.000 FCFA pour les dépenses occasionnées par les obsèques du défunt. Pour ce qui est des homicides involontaires, c’est-à-dire les «accidents de circulations et divers », le consensus a porté sur une Dia de 1.000.000 FCFA et une « avance de 200.000 FCFA à la famille du disparu pour les sacrifices et autres dépenses accessoires aux obsèques».

Le président du CNDH, Djidda Oumar Mahamat, regrette que ce soit sous la houlette, de Mme le gouverneur que cela a été adopté. « Elle- même originaire et native de la zone méridionale du pays ».

Tchad : Koumra, l’accord de réparation civile qui choque

« Comment peut-on moralement cautionner ce genre de « modalités », qui fixent le prix de la vie humaine?» s’interroge le président du CNDH. Pour, lui, appliquer cette décision revient à,« délivrer des permis de tuer des êtres humains.»

La CNDH s’insurge contre de telles pratiques et appelle les plus hautes autorités à annuler cette décision. Qui le cas échéant va certainement mettre très vite à mal la cohésion sociale tant recherchée dans notre pays.

Tchad : la ligue provinciale du Mayo-keby Est championne de la 4ème édition de la lutte Africaine

La 4ème édition du championnat national de Lutte africaine a refermé ses portes le 17 octobre 2021. La ligue provinciale du Mayo-Kebbi sort vainqueur

Les rideaux sont définitivement tirés sur la 4ème édition du championnat national de Lutte africaine. L’édition 2021 du championnat national de Lutte africaine s’est achevée dimanche au stade Olympafrica dans une ambiance exaltante pour les lutteurs que pour les amoureux de cette discipline.

La ligue de la province du Mayo-keby Est sacrée championne de la 4ème édition de la lutte Africaine 2021, suivi de N’djamena et la Tandjilé. Des médailles d’Or, argent, bronze et plusieurs autres prix individuels et par équipes ont été décernés. Animé par un groupe artistique « le ballet du Tchad » et l’Association des Supporters des Équipes nationales « ASENT »,la cérémonie de clôture a vu la présence de plusieurs autorités de la capitale tchadienne à savoir : le Président du Comité Olympiques et sportif Tchadien Me Abakar DjermahAumi, l’Inspecteur général au Ministère des sports, la directrice de sports de haut niveau.

Le Président de la FTLA, Dr Baba Ahmat Baba, dans son allocution, s’est dit satisfait de la participation et du niveau technique de combats que constitue cette jeunesse.

Il a par ailleurs demandé aux responsables des ligues de se mettre au travail pour détecter encore plusieurs autres talents de lutteurs. Grâce à la réussite de ce championnat de Lutte africaine Ndjamena 2021, Dr Baba Ahmat Baba a remercié les autorités pour leur implication et soutien sans relâche tout en souhaitant bon retour aux différentes délégations.

Tchad : des missions du CTS en France et en Egypte pour rencontrer les politico-militaires

Le Comité Technique Spécial relatif à la préparation pour la participation des politico-militaires au Dialogue National Inclusif annonce le départ de deux missions en France et en Egypte.

L’information est contenue dans un communiqué de presse du  18 octobre 2021 Le Comité Technique Spécial (CTS) annonce le départ de deux missions de prises de contact et d’échanges auprès des politico-militaires pour les inviter à participer au Dialogue National Inclusif. Le document porte la signature du chargé de la communication du CTS, Mahamat Allamine Bourma Treye.

Dans le cadre de ses prérogatives et conformément à sa mission et son plan d’action, deux missions du CTS ont été envoyées en Égypte et en France. La mission présente en Egypte est conduite par le General Mornadji Mbaissanebe Kar Ouba. Celle partie pour la France est conduite quant à elle par M. Mahamat Allamine Bourma Treye. Les deux missions auront pour tâche durant leur séjour d’entrer en relation avec les frères politico-militaires afin d’échanger et de les inviter à participer au dialogue. Le CTS en étroite collaboration avec le CODNI (Comité d’organisation du Dialogue National Inclusif) œuvre pour la réussite de ce grand rendez-vous tant attendu par l’ensemble des tchadiens.

Tchad : lancement la nouvelle subvention pour la lutte contre le paludisme

Le 18 octobre le ministre en charge de la Santé publique a procédé au lancement la nouvelle subvention pour la lutte contre le paludisme.

En présence de la Directrice Régionale pour l’Afrique du PNUD,  Ahunna Eziakonwa, Abdoulaye Sabre Fadoul a lancé, la nouvelle subvention pour la lutte contre le paludisme. Le HCNC a fait une brève présentation du contenu de la nouvelle subvention. S’en est suivie la signature de la convention par le Coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme Dr Mahamat Saleh Issakha Diar et le représentant résident du PNUD au Tchad Kamil Kamaludeen.

Le Chef de division de la gestion des subventions au Fonds Mondial Mark Edington a expliqué que son institution est engagée à soutenir le Tchad dans la lutte contre le paludisme.

Il a aussi salué les efforts fournis par le Tchad pour assurer le bien-être sanitaire des populations.

La Directrice Régionale du PNUD a tenu à préciser que le financement obtenu résulte du leadership du ministre de la santé publique et de la solidarité nationale qui a su porter la voix du pays entant que Président du HCNC pour convaincre le Fonds Mondial de la nécessité d’investir au Tchad afin de soutenir les actions de lutte contre le paludisme. Elle a ajouté que cette dynamique ouvre une nouvelle ère de renforcement de la coopération entre les deux institutions pour qu’au-delà des ressources mobilisées, l’appui du PNUD puisse contribuer davantage à soutenir la politique sanitaire du Gouvernement au bénéfice de la population tchadienne.

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale a fait observer que le paludisme continue à occasionner des grandes pertes en vies humaines et en prospérité dans les pays qu’il affecte dont le Tchad. La prévalence du paludisme au sein des communautés est de 40,9% et les personnes les plus vulnérables sont les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes a dit le ministre tout en signifiant que cette maladie représente également le premier motif de consultations et d’hospitalisations mais aussi elle est la première cause des décès hospitaliers avec un pourcentage de 39,33%.

Dr Abdoulaye Sabre Fadoul a laissé entendre que pour l’atteinte des objectifs escomptés, la gestion du programme sera renforcée de même que les capacités des prestataires des soins au niveau décentralisé. Il a rassuré ensuite que l’enveloppe dégagée pour la nouvelle subvention qui est de 40 milliards sera gérée rationnellement afin que la population soit réellement déchargée de ce fardeau que représente le paludisme. Le ministre a adressé ses reconnaissances à tous les partenaires qui soutiennent le Tchad dans son combat.

Ensemble, on est fort, ensemble nous parviendrons à éliminer le paludisme au Tchad a conclu Dr Abdoulaye Sabre Fadoul.

Source: ministère de la Santé publique.

Tchad : Koumra, l’accord de réparation civile qui choque

Les autorités de la province de Koumra, dans le Mandoul ont adopté, le 18 octobre 2021, un accord de réparation civile en cas d’infractions graves. Le consensus dégagé suscite l’indignation.

Les termes dudit accord sont fixés comme suit, ‘’Homicide volontaire’’ : 1,5 million Fcfa. Les parents du mis en cause devront consentir, avant le paiement de cette somme. Une avance de 200.000 Fcfa devra être versée pour les dépenses occasionnées pour les obsèques du défunt. Le reliquat sera verse à la date convenue.

Deuxièmement, ‘’ Accident de circulation et divers’’, 1 million Fcfa avec une avance de 200.000 Fcfa du mis en cause à la famille du disparu pour le sacrifice et d’autres dépenses accessoires aux obsèques.
Le reliquat sera versé à la date convenu. Le mise en cause peut être poursuit par les instances judiciaires compétentes en vue du purger une peine pénale.

Les règlements sont de la compétence des chefs cantons, assistés de leurs chefs de villages et chefs des ferricks qui sont reconnus par les parties comme arbitres dans les limites de leurs circonscriptions administratives.

Il est précisé qu’en cas  de persistance des difficultés à résoudre un conflit, les signataires conviennent de s’abstenir de tout acte quelconque et de s’en remettre au comité de recours ultime.

En cas de persistance de de difficulté à résoudre un conflit, les signataires conviennent de s’abstenir de tout acte quelconque  et de s’en remettre au Comité de recours ultime. Lequel est composé d’un représentant des chefs de cantons, un représentant des éleveurs,  un imam, un prêtre, un pasteur.

La colère de la population et des hommes politiques

Cette décision a choqué les tchadiens de l’intérieur et la diaspora. Plusieurs leaders de partis politiques et organisations de la société civile ont exigé l’annulation de ce consensus. « J’entends parler d’un permis de tuer à 1500.000FrsCFA au Mandoul, dans le Sud du Tchad sur la base des pratiques totalement étrangères à la province et totalement antirépublicaines. Je demande l’arrêt immédiat de cette pratique ! Immédiat ! », s’enflamme Succès Masra.

Tchad : mise en place d’un numéro vert pour dénoncer les abus de police

Un numéro vert sera créé pour dénoncer les abus des forces de maintien de l’ordre. L’instruction a été donnée le 18 octobre 2021, par le président du Conseil militaire de transition.

Le Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général de Corps d’ArméeMahamat Idriss Deby Itno,  a effectué ce matin, une visite à la Direction Générale de la police Nationale (DGPN). Il est allé scruter de près, les problèmes que rencontre la Police Nationale dans la sécurisation des personnes et de leurs biens. A l’issue de la visite, le Chef de l’Etat a annoncé l’ouverture dans les jours à venir d’une ligne verte par le Conseil Militaire de Transition pour permettre à tous les citoyens de dénoncer les abus policiers..

Cette toute première visite dans les services  publics, le Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général de Corps d’ArméeMahamat Idriss Deby Itno l’a consacrée au quartier Général de la Police Nationale. Le jour et l’heure choisis ne sont pas fortuits. Ce lundi 18 octobre, est un jour férié au Tchad. Mais, à la Police Nationale on ne connaît  pas de dimanches moins encore, de jours fériés. La sécurité des personnes et de leurs biens exige de ceux qui ont choisi d’exercer ce métier un don de soi. C‘est donc habillé de son treillis militaire et son bâton de commandement en main, que le Général de Corps d’Armée Mahamat Idriss Deby Itno a débarqué à la Direction générale de la Police nationale à 10h précises. Après un long échange avec le Ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, Général Souleyman Abakar Adam et le Directeur Général de la Police nationale, Général Ousmane Bassy  Lougma, en présence de ses proches collaborateurs, que le Chef de l’Etat est allé à la rencontre de différents Directeurs techniques et commandants des unités spéciales de la Police Nationale.

Face aux responsables de la police nationale, en présence de leur ministre de tutelle, le Président du Conseil Militaire de Transition, le Général de Corps d’ArméeMahamat Idriss Deby Itno,  a déclaré, je cite :« la Police  joue pleinement son rôle. Bravo et félicitations », fin de citation. Ces félicitations sont suivies également des instructions fermes. « Au sein de ce corps, il y a des brebis galeuses qui arnaquent la population. Elles doivent être démasquées et punies sévèrement », martèle le Chef de l’Etat. Dorénavant  un numéro vert sera mis en place par le Conseil Militaire de Transition pour permettre aux citoyens de dénoncer tous les abus, arnaques et dérives dont ils seraient victimes, a annoncé le Président de la République.

C’est à l’issue des échanges édifiants, des encouragements pour le travail accompli et des instructions allant dans le sens d’une prise en main totale de la sécurité des personnes et de leurs biens que le Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général de Corps d’ArméeMahamat Idriss Deby Itno a regagné son bureau en ce jour de fête de la naissance du prophète de l’islam pour d’autres activités inscrites dans son agenda.

Source: présidence de la république 

Tchad : le directeur général de l’ONASA fait le bilan de la vente subventionnée des céréales

Ces opérations de ventes subventionnées ont été déclenchées sur instruction du président du Conseil Militaire de Transition , Mahamat Idriss Deby Itno.

Le Directeur Général de l’Office National de Sécurité Alimentaire (ONASA), Brahim Alkhalil Hileou a animé un point de presse ce mercredi 13 octobre 2021 à la Direction Générale . Cette rencontre avait trait à la clôture de la vente subventionnée des céréales organisée par l’ONASA qui s’est déroulée du 07 septembre au 12 octobre 2021, sur toute l’étendue du territoire national.

Brahim Alkhalil Hileou a d’abord rappelé que le Tchad étant membre du CILCS (Comité Inter-Etat de lutte Contre la Sécheresse au Sahel), est tributaire de aléas climatiques, connaît d’énormes difficultés sur le plan alimentaire. Il est une évidence que la production vivrière parvient rarement à couvrir les besoins nationaux. Et d’ajouter que, cette situation est due d’une part à la l’irrégularité des pluies et d’autres part, aux faibles moyens de production. Pour garantir l’équilibre entre l’offre et la demande en céréale, le gouvernement avait créé l’ONC et le FIR. Pour lui, l’objectif recherché était d’intervenir dans la conservation des stocks de sécurité alimentaire, mais aussi, d’apporter un appui aux organisations paysannes par le biais de financement de moyens de production.

Malgré les multiples restructurations, ces deux entités n’ont pas atteint les objectifs qui leur ont été assignés à cause de l’insuffisance de moyens à mettre à leur disposition, a-t-il déploré. Le Directeur Général de l’ONASA révèle par ailleurs que ces opérations de ventes subventionnées ont été déclenchées sur instruction du président du CMT, Mahamat Idriss Deby Itno dont l’appui sans faille à l’ONASA a permis l’organisation de ventes subventionnées de diverses variétés de céréales, afin de soulager les personnes vulnérables et les familles aux revenus modeste. Aussi, il a été décidé de vendre au plus deux sacs par personne. Par ailleurs, les opérations de ventes ont atteint l’objectif assigné car les commissions mises sur pied ont agi conformément aux instructions des hautes autorités. Les opérations de ventes se sont globalement bien déroulées sur l’ensemble de 23 provinces. Cela étant, l’ONASA déplore au niveau de la capitale, l’incivisme de certaines personnes vulnérables qui ont tenté de servir d’intermédiaire à des commerçants.

Brahim Alkhalil Hileou, appelle les uns et les autres à la raison et à un changement de comportement aux prochaines ventes tout en adressant ses remerciements à l’endroit des autorités de tutelle et aux hautes autorités, pour leur appui constant, ainsi qu’aux membres des commissions provinciales, pour les efforts consentis en cette période de soudure.

Selon la directrice des opérations de l’ONASA, Mme Adoumbaye Allassiam, la vente a été organisée sur toute l’étendue du territoire national et a concerné 4 types des céréales à savoir : le sorgho, le pénicillaire, le maïs et le riz. Au total 114 124 sacs des céréales ont été mis en vente dont 44 030 sacs de sorgho de 100 kg ; 23 960 sacs de pénicillaire de 100kg ; 10 878 sacs de maïs de 100kg et 35 256 sacs de riz de 50kg. Elle informe que cette opération a permis d’assister 57 062 ménages.

Source : ONASA

Tchad-université Roi Fayçal : Hissein Massar Hissein passe le flambeau

Le nouveau Président du Conseil d’Administration de l’université Roi Fayçal, Mamadou Gana Boukar a pris fonction le 15 octobre 2021. Le ministre de tutelle a procédé à une délégation de pouvoir.

Le PCA sortant Dr Hissein Massar Hissein a passé le relais à l’entrant, Mamadou Gana Boukar. Par ailleurs Secrétaire d’État à l’Enseignement Supérieur, à la Recherche Scientifique et à l’Innovation. Ceci, sur délégation du pouvoir de Madame le ministre de L’Enseignement Supérieur, Lydie Beassemda.

Le nouveau PCA Mamadou GANA BOUKAR a déclaré que : « le Gouvernement à travers cet acte vient de réparer une incohérence car les textes disent clairement que c’est le Ministre en charge de l’enseignement supérieur qui doit être PCA des universités publiques y compris Roi Fayçal. Il invite l’administration et le corps enseignant à faire de l’université Roi Fayçal un cadre de référence de formation en Arabe et promouvoir le bilinguisme. Selon lui la langue ne doit pas être instrumentalisée.

Tchad : le PCA de l’université Roi Fayçal muté après sa sortie malheureuse

Il a conclu que la création d’une faculté de médecine est un domaine purement technique et scientifique car il s’agit de la vie des tchadiens et le Gouvernement n’est pas pressé pour son effectivité. Le Gouvernement attend les conclusions de faisabilité avec la commission créée pour cette cause. »

Cette information est rendue publique, par le ministère de l’Enseignement supérieur.

Afrique/Covid-19: six infections sur sept non détectées (OMS)

Huit pays africains participent à une initiative de dépistage communautaire du nouveau coronavirus.Entre le début de la pandémie jusqu’au 10 octobre dernier, les pays africains ont enregistré plus de 70 millions de tests de la Covid-19, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Dans une nouvelle évaluation, l’agence onusienne montre que seulement 14,2 % des infections dues par la maladie sont détectées sur le continent, ce qui équivaut à une personne infectée sur sept.

Pour inverser cette tendance et freiner la transmission du virus, le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique a annoncé, jeudi 14 octobre, une nouvelle initiative visant à améliorer le dépistage communautaire de la Covid-19 dans huit pays. Le programme vise à fournir des tests de diagnostic rapide à plus de sept millions de personnes au cours de l’année à venir au Burundi, au Congo, en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Mozambique, en République démocratique du Congo, au Sénégal et en Zambie.

Pour son analyse, l’OMS a utilisé le calculateur de la Covid-19 mis au point par l’initiative Resolve to Save Lives, qui évalue les infections en fonction du nombre de cas et de décès notifiés et d’un taux de létalité de l’infection fondé sur des études en population. Il en ressort qu’au 10 octobre 2021, le nombre cumulé de cas d’infection par la Covid-19 était estimé à 59 millions en Afrique, un chiffre sept fois plus élevé que les plus de huit millions de cas officiellement notifiés.

Jusqu’à présent, la détection de la Covid-19 en Afrique a porté essentiellement sur les personnes qui se présentent dans les établissements de santé avec des symptômes, en plus des tests de dépistage réalisés sur les voyageurs internationaux qui arrivent aux points d’entrée ou qui en partent, ce qui entraîne une sous-notification à grande échelle compte tenu du pourcentage élevé de cas asymptomatiques sur le continent.

« Avec un nombre limité de tests, nous continuons d’ignorer la situation réelle qui prévaut dans beaucoup trop de communautés en Afrique. En effet, la majorité des tests de dépistage sont effectués sur des personnes qui présentent des symptômes de la Covid-19, mais les sujets asymptomatiques sont à l’origine d’une grande partie de la transmission de la maladie. Ce que nous voyons pourrait donc n’être que la pointe de l’iceberg », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique au cours d’une conférence de presse virtuelle.

Elle a ajouté que le nombre de tests a augmenté en Afrique, mais cette initiative communautaire propose une approche radicalement nouvelle qui devrait aider à accroître considérablement les taux de détection. « Un nombre accru de tests signifie un isolement rapide des sujets infectés, une diminution de la transmission et un nombre accru de vies sauvées grâce à des actions ciblées », a conclu Dr Matshidiso Moeti.

Pour donner le coup d’envoi de la mise en œuvre de l’initiative de dépistage communautaire, l’OMS a décaissé 1,8 million de dollars qui seront utilisés dans les huit pays concernés.

Cette initiative utilisera une « stratégie d’intervention en anneau » qui a été déployée avec succès pour la première fois lors de l’éradication de la variole au cours de la seconde moitié du 20e siècle afin de vacciner les personnes les plus susceptibles d’être infectées et qui a été reconduite lors des récentes flambées épidémiques de maladie à virus Ebola qui ont sévi en Afrique de l’Ouest et en République démocratique du Congo.

L’approche d’intervention en anneau ciblera les personnes qui vivent à l’intérieur d’un cercle de 100 mètres de rayon autour de chaque nouveau cas confirmé afin d’empêcher la propagation de la maladie.

En outre, chaque ménage situé dans un rayon de 100 mètres recevra des kits d’hygiène comprenant des masques de protection et des flacons de solution hydroalcoolique. Toute personne testée positive sera évaluée sur la gravité de son état afin de déterminer si elle doit recevoir des soins à domicile ou être transférée dans des centres de traitement désignés contre la Covid-19.

Tchad : le SET s’insurge contre la suspension de salaire de 70 enseignants

Dans un communiqué de presse, le Syndicat national des Enseignants du Tchad, s’offusque contre la suspension de salaire de 70 enseignants, dans la province de l’Ennedi-Est, pour abandon de poste.

Le Bureau national du SET, critiqué cette décision délégué provincial de l’enseignement de l’Ennedi-Est. Pour Baïriss Ngartoïbé Blaise, secrétaire général du syndicat, la suspension des enseignants, « n’augure pas un bon signe pour la rentée effective des classes 2021-2022 ». Il exige le rétablissement de salaire des enseignants, illégalement, suspendus et tient pour responsable le délégué provincial de l’Ennedi-Est de toutes perturbations, que cela peut entrainer dans la province.

A en croire le SET, « ces enseignants sont en poste dans les différentes inspections départementales de l’éducation nationale (IDEN) de l’Ennedi-Est. » Baïriss Ngartoïbé Blaise souligne que, c’est une violation grave des textes de la République. « La suspension de salaire respecte un certain nombre de procédures l’interne, avant d’arriver au ministère de l’Education, pour une décision finale. », déclare le S.G du SET. Il regrette que le délégué traite directement avec la direction de Solde.

Le syndicat met en garde, le délégué de l’Ennedi-Est qui fait subir des humiliations, de pression morale et physique aux enseignants. Il se réserve le droit d’appeler ses militants de l’Ennedi-Est à observer une grève jusqu’au rétablissement des salaires des enseignants suspendus.

Tchad : le système d’adduction d’eau à N’Djamena au centre des échanges entre le ministre de l’Hydraulique et l’ambassadeur des Pays-Bas

Le 14 octobre 2021, le ministre tchadien de l’Hydraulique a accordé une audience l’Ambassadeur du Royaume des Pays-Bas. Au menu des échanges, la réhabilitation du système d’adduction d’eau potable dans la ville de N’Djamena.

Le royaume des Pays-Bas est un grand contributeur du projet de réhabilitation et d’extension et du système d’approvisionnement en eau potable de la ville de N’Djaména. Sa contribution s’élève à 50%. Les Pays-Bas entendent apporter leur soutien aux autres partenaires techniques et financiers pour que ces réalisations issues du Projet D2B prennent forme.

C’est en substance, les questions qui ont été évoquées par le ministre de l’Hydraulique, Alio Abdoulaye Ibrahim et l’Ambassadeur du Royaume des Pays-Bas, Irma van Dueren. Le projet vise à réhabiliter tout ce qui est infrastructures de production, de distribution, de stockage, des comptages

« Actuellement, N’djamena est couvert en eau potable à 30%, avec ce projet, plusieurs autres réalisations hydrauliques sont prévues pour alimenter la ville à 100% et étendre le réseau du système d’adduction aux périphériques de la capitale. », renseigne le ministère de l’Hydraulique.

L’Afrique en proie à une augmentation exponentielle de la faim (Pam)

La crise climatique risque d’exacerber une situation déjà alarmante selon le Programme alimentaire mondial (Pam).« La crise climatique a le potentiel de submerger l’humanité », alerte le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial (Pam), David Beasley. A l’en croire, le monde n’est pas préparé à l’augmentation sans précédent de la faim à laquelle nous assisterons.

Partant de là, il invite les décideurs à investir dans des programmes qui aident les communautés vulnérables à s’adapter et à renforcer leur résilience face au climat changeant.

Ces communautés, dont une grande majorité dépend de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage et qui contribuent le moins à la crise climatique, subissent le plus gros des impacts avec des moyens limités pour amortir le choc.

En Afrique de l’Ouest et du Centre, le changement climatique, combiné aux conflits et à la flambée des prix des denrées alimentaires, a entraîné les plus hauts niveaux d’insécurité alimentaire depuis 2014, soutient le Pam.

Selon l’organisme onusien, de juin à août, plus de 31 millions de personnes n’ont pas eu assez à manger pendant la période de soudure. Dans le centre du Sahel (Burkina Faso, Mali et Niger), on estime que 10 millions d’enfants (âgés de 6 à 59 mois) souffrent actuellement de malnutrition aiguë.

S’appuyant sur le thème de la Journée mondiale de l’alimentation de cette année, « Nos actions sont notre avenir – Une meilleure production, une meilleure nutrition, un meilleur environnement et une meilleure vie », le PAM appelle les dirigeants mondiaux à reconnaître le lien étroit entre la faim et la crise climatique. Il les exhorte aussi à redoubler d’efforts pour faire face au changement climatique, alors que l’attention se tourne vers la 26ème Conférence des Parties (COP26).

« Relever les défis de la crise climatique et assurer des systèmes alimentaires durables est une responsabilité collective », a déclaré le directeur régional du Pam pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Chris Nikoi.

« Nous devons de toute urgence intensifier nos efforts et prendre des mesures audacieuses pour aider les communautés en situation d’insécurité alimentaire à se préparer, à réagir et à se remettre des chocs et des stress climatiques », poursuit-il.

Depuis 2018, le Pam met en œuvre un programme de régénération de la végétation au Sahel avec 70 000 hectares de terres réhabilitées ou traitées, et 920 000 personnes ayant bénéficié d’activités de création d’actifs rien que l’année dernière. L’initiative aide également les communautés à récupérer les terres dégradées, à recharger les eaux souterraines, à produire des aliments nutritifs et à maintenir un régime alimentaire sain.

Tchad : les secrétaires généraux du ministère des Transports prennent fonction

Nommés par décret N° 554/PCMT/PMT/MTSR/2021 du 06 octobre 2021, le secrétaire sénéral du ministère des Transports et de la Sécurité Routière et son Adjoint, ont été installés ce 14 octobre 2021 dans leur nouvelle fonction.

Il s’agit respectivement de Moussa Ali Zakaria, au poste de Secrétaire Général et de Issa Mahamaye Khamis comme Secrétaire Général Adjoint.

Dans son allocution, le Secrétaire Général du Ministère des Infrastructures et du Désenclavement Mbounade Antoine, qui a officié cette cérémonie d’installation a rappelé aux entrants les responsabilités qui les sont assignées tout en leur rassurant de sa disponibilité. « Après 30 années d’expérience dans le domaine des infrastructures et des transports, partager avec vous l’expérience que j’ai acquis serait un grand honneur pour moi » assure-t-il.

C’était également l’occasion pour Mbounade Antoine, de briffer ces derniers sur les différentes activités menées par le ministère des Transports et de la sécurité Routière, mais également celles en cours depuis sa création le 02 mai 2021.

D’une voix commune, Moussa Ali Zakaria et Issa Mahamaye Khamis promettent d’œuvrer sans relâche afin de redynamiser le secteur des transports et de la sécurité routière au Tchad.

Cette cérémonie d’installation été marquée aussi par la présence du Directeur du cabinet du Ministère des Transports et de la Sécurité Routière Gondo Noël, et de Ahmat Imam Ben Moctar, Secrétaire Général Adjoint du Ministère des Infrastructures et du Désenclavement

Source : ministère des Transports et de la Sécurité Routière

Tchad : le ministre de la Femme paye le loyer de 52 personnes handicapées

Le ministre de la femme assiste 52 personnes handicapées avec une enveloppe de cinq millions F cfa pour leur loyer. La cérémonie de remise s’est tenue le jeudi 14 octobre 2021.

Les 52 personnes handicapées retournées de Kousseri, représentées par le président de leur association, se sont vues remettre une enveloppe de cinq millions (5.460.000) de FCFA par la ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfance, Mme Amina Priscille LONGOH.

Pour rappel, les personnes handicapées retournées de Kousseri ont adressé leurs doléances à madame le ministre, Amina Priscille LONGOH de les aider pour soulager leurs situations sociales assez précaires. Parmi lesquelles la régularisation de leurs loyers pour cause d’inactivité suite à la Covid-19. Ils souhaitent aussi que l’État les autorise à reprendre leurs commerces entre N’Djamena et Kousseri, ville frontalière de l’Extrême Nord Cameroun avec le Tchad (15Km environ de la capitale N’Djamena).

Cette information est donnée par, le ministère de la Femme et de la Protection de la petite enfance.

Tchad : vers une autre manifestation des diplômés en instance d’intégration

A travers un point de presse organisé le 14 octobre 2021, le porte-parole des lauréats professionnels de l’éducation, annonce des manifestations.

Le Collectif des diplômés sans emplois, ne lâche pas prise. Ils entendent continuer les manifestations, pour l’intégration à la Fonction publique. Dans leur communication de ce jour, ils critiquent le Conseil militaire de transition. Neuzilka Emmanuel, porte-parole des lauréats en instance d’intégration, regrette que, le Tchad soit pris en otage par une famille, un club d’amis, un groupuscule et des individus malveillants.

Pour ces jeunes, « seuls ceux qui encouragent l’injustice sont écoutés et autorisés à tout. ». D’après les diplômés sans emplois, le deux poids deux mesures est observé dans le processus de recrutement. Ils entendent batailler afin que tous les lauréats soient intégrés.

Pour les prochaines marches, ils se disent plus déterminés. Tout en tenant pour responsable le Conseil militaire de transition. Le Collectif des diplômés sans-emplois tient le CMT responsable de tout ce qui adviendra.

Tchad : le projet de budget du CNT fixé à 8,9 milliards heurtent les internautes

Le montant projet du budget du Conseil national de transition, choque les internautes tchadiens. Dans le document devenu viral sur les réseaux sociaux, l’organe qui tient lieu de parlement fixe 8,9 milliards pour son fonctionnement.

Le budget du CNT pour l’exercice de ses fonctions est rendu public. 8,9 milliards, répartis comme suit, salaires, indemnités, frais de session, achat de véhicules, de matériels bureautiques et informatiques, de carburant. Les prix des véhicules des 5 présidents sont estimés à 4 25 000 000 Fcfa, à raison de 85. 000 000, l’unité. Les internautes estiment que ce montant est énorme. Vue la période de transition et les problèmes que traversent le pays. Un budget de 6 540 000 000 Fcfa, seulement pour l’achat des véhicules.

Or la Charte de transition prévoit que, le mandat du CNT s’achève avec l’élection du parlement. Ce qui en réalité, ne devrait pas excéder, 18 mois, si la transition n’est pas prorogée.  Etant donné que le CMT est mis en place depuis 6 mois, il n’en reste que six.

Les prix des laptops, desktops et photocopieur estimés à plusieurs millions de FCFA, heurtent également les populations.

Tchad : évasion à la prison de haute sécurité de Klessoum

Les multiplications des évasions à la prison, dite de haute sécurité de Klessoum, inquiète le ministre de la Justice. Mahamat Ahmat Alhabo s’y est rendu le 13 octobre pour interroger sur l’évasion d’il y’a un mois.

Il a été rapporté au ministre de la justice, Mahamat Ahmat Alhabo, qu’une dizaine de prisonniers se sont évadés de la prison de Klessoum. D’après la régisseuse Memadji Polko, « se sont servis du mirador et du grand canal d’évacuation des eaux usées pour s’enfuir ». Elle ajoute qu’elle ne sait pas si le gardien dormait, « Le gardien a dit qu’il a voulu tirer mais que l’arme a calé ». Ces explications semblent ne pas convaincre le ministre.

Pour Ahmat Alhabo, la maison d’arrêt de klessoum mise en service depuis moins d’une année commence à dévoiler ses défauts. Il énumère entre autres, les canalisations insignifiantes, postes d’observation pas dans les normes et un château d’eau hors service.

Le ministre de la Justice pense que les responsables de sécurité seraient à l’origine de ces évasions répétées. Les policiers en faction, le jour de l’évasion sont actuellement en garde à vue, rassure le procureur. Une réunion entre le ministre de la justice et vice-président du conseil militaire de la transition est prévue dans les prochains jours. Ils entendent rétablir les responsabilités et corriger les défauts.

Précisons que, la prison dite de haute sécurité de Klessoum, est opérationnel depuis Février 2021.

Tchad : une délégation FIFA-CAF est à N’Djamena

Une délégation conjointe, FIFA-CAF a été reçu ce mardi 13 octobre 2021, par le premier ministre de transition. Cette visite de travail fait suite à la levée de sanction contre le Tchad par la FIFA.

Le Premier Ministre de Transition, Pahimi Padacké Albert, a reçu ce matin la délégation de la mission conjointe de la Fédération internationale de football association (FIFA) et la Confédération africaine de football (CAF). La délégation était accompagnée par le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Promotion de l’Entrepreneuriat, M. Routouang Mohamed Ndonga Christian

Après les échanges avec le Premier Ministre de la Transition pour recueillir les orientations, le Chef de la délégation, Kenny Jean Marie rassure que la FIFA sera toujours du côté de tous les acteurs pour le développement du football au Tchad. « L’objectif de la mission est clairement de marquer la confiance que nous avons avec l’ensemble des acteurs qui ont permis la levée de la suspension de la Fédération tchadienne de football (FTFA). C’est de venir s’assurer que l’ensemble des conditions sont bien réunies pour qu’on puisse aller dans une approche constructive sur le développement du football dans l’avenir. On va faire le point sur la gouvernance de la fédération. Et puis, en fonction de ce que le rapport de la mission aura produit, on prendra un certain nombre de décisions pour faire en sorte qu’on s’assure que le football continue par se développer au Tchad.

Selon le Chef de la mission conjointe FIFA-CAF, ce qu’on peut retenir c’est un message de confiance. Une confiance partagée entre la FIFA et le Gouvernement de transition pour faire en sorte que le football tchadien retrouve son lustre. Il est aussi question pour l’instance internationale de Football de faire en sorte que cette discipline sportive soit dans une relation apaisée au Tchad.

Avec le Gouvernement de transition la délégation de la FIFA se concentre sur l’essentiel : développer le football partout et pour tous. Les amoureux du football peuvent retrouver le sourire, souligne Kenny Jean Marie. Selon lui, ce n’est jamais avec plaisir qu’on suspend une fédération. « La FIFA sera présente pour accompagner le football tchadien » rassure-t-il.

Source: ministre des Sports

Le Sommet de la Francophonie reporté une deuxième fois

Les États de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) ont trouvé un « consensus » sur un report d’un an du Sommet à Djerba (Tunisie).Le 18e Sommet de la Francophonie qui devait se tenir en Tunisie en novembre 2021, a été reporté une nouvelle fois, à cause de la Covid-19 et surtout de la crise politique.

Les membres du Conseil permanent de la Francophonie (CPF), réunis mardi, ont décidé de ce report d’un an, a indiqué dans un communiqué l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). « Ils sont arrivés à un consensus sur la nécessité de reporter d’un an le 18e Sommet de la Francophonie, afin de permettre à la Tunisie d’organiser cette instance importante dans les conditions les plus optimales » a indiqué le communiqué. Cette proposition doit être validée par la Conférence ministérielle de la Francophonie avant d’être définitivement entérinée.

Prévu à l’origine à Tunis en 2020, le sommet a été reporté une première fois en mai 2020 à cause de la pandémie du coronavirus. Finalement, il a été déplacé hors de la capitale sur l’île tunisienne de Djerba et devait avoir lieu en novembre 2021.

Ce nouveau report de l’événement, qui se tient tous les deux ans, est justifié par des raisons sanitaires et surtout politiques. Il peut être analysé comme un signal envoyé au président tunisien Kais Saied qui exerce une mainmise sur les institutions de son pays. Le chef de l’Etat, engagé dans un bras de fer avec le principal parti parlementaire islamiste et conservateur Ennahda, avait suspendu en juillet dernier le Parlement et la Constitution du pays. Et depuis cette date, il gouverne par décret. 

L’un des grands objectifs de la Francophonie qui regroupe 88 États membres est de soutenir l’État de droit, les libertés humaines et les droits de la personne. Dès lors, certains membres du Conseil permanent espèrent que ce report fera bouger les lignes et contribuera à stabiliser la situation en Tunisie. Malgré la formation d’un nouveau gouvernement lundi dernier, plusieurs Etats membres de l’OIF se préoccupent toujours de la situation politique en Tunisie.

Le dernier sommet de la Francophonie a eu lieu à Erevan, capitale de l’Arménie en 2018. Il avait marqué la fin de mandat de la secrétaire générale Michaëlle Jean, ex-gouverneure du Canada et son remplacement par la Rwandaise Louise Mushikiwabo.

Tchad : lancement de la campagne « HeForShe » pour l’équité de genre

Le 12 octobre 2021, le premier ministre, Pahimi Padacké Albert a donné le coup d’envoi de la lcampagne « HeForShe ». C’est une initiative du ministère tchadien de la femme en collaboration avec ONU Femmes.

La  campagne « HeForShe » ou « Lui pour elle », vise à lutter contre les violences faites à l’égard. Ceci en les envoyant à l’école et les maintenir longtemps le plus possible, à reconnaître leur mérite. Ceci ne pourrait atteindre les résultats escomptés, sans le concours des hommes. C’est dans cette optique que les organisateurs ont jugé utile d’associer les hommes. La ministre de la femme exhorte les hommes à agir.  Une action, « avec responsabilité et intelligence dans cette quête qui est aussi la leur. »

Elle souhaite que ces derniers , aspirent à une société dans laquelle les femmes seront en sécurité et pleinement épanouies.

La ministre souhaite que : « l’implication des femmes dans les stances décisionnelles soit effective pour que la lutte contre les violences faites aux femmes portent fruits, pour que la nécessité d’équité de genre soit complètement atteinte. ». Cette volonté est partagée par le premier ministre de transition. Pahimi Padacké Albert note que des démarches ont d’ores et déjà débutées. « Nous avons instruit il y a de cela quelques semaines le respect du quota des 30% de femmes dans les instances de décision. », rappelle le premier ministre.

Tchad : le président du CMT accorde une audience à une délégation de ONU Femmes

« C’est le lieu de saluer notamment la mise en place du Conseil national de transition (CNT). Qui a dépassé les 30% de femmes dans sa composition et la parité élective dans la composition de son bureau. », souligne le patron du gouvernement de transition. L’heure est à l’union sacrée des filles et fils du Tchad, note-t-il.

Tchad : Amnesty dénonce la répression des manifestations

L’organisation de défense des droits humains invite les autorités tchadiennes à mettre fin à cette campagne d’intimidation contre les personnes qui expriment des critiques, à respecter et protéger les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique.Au Tchad, la disparition du dictateur Idriss Déby Itno n’a pas mis fin à la répression des voix dissonantes. Selon Amnesty International, la répression de la manifestation de ce week-end est la dernière en date d’une série de mesures restreignant de manière flagrante les droits à la liberté d’expression et d’association pacifique au Tchad depuis des années.

« Les tentatives d’interdiction des autorités n’ayant pas dissuadé les gens de manifester, les forces de sécurité ont investi les rues principales de la capitale, N’Djamena, ont procédé à des tirs de gaz lacrymogène, blessant plusieurs personnes, et ont arrêté des dizaines de manifestants, qui ont été libérés le jour même », déclare le chercheur sur l’Afrique centrale à Amnesty, Abdoulaye Diarra.

A l’en croire, le matin de la manifestation, les échanges par SMS et via les réseaux sur Internet auraient fonctionné au ralenti pendant plusieurs heures dans certains quartiers de N’Djamena. Cela confirme, d’après lui, le lien qu’Amnesty International a constaté ces cinq dernières années entre les perturbations de l’accès à Internet et les périodes de contestation politique dans le pays.

« Depuis le début de la transition politique, plusieurs manifestations ont été interdites et réprimées par les autorités. Entre le 27 avril et le 19 mai 2021, au moins 16 personnes ont été tuées au cours de manifestations à N’Djamena et dans la ville de Moundou, dans le sud du pays. Le résultat des enquêtes n’a toujours pas été communiqué », soutient-il.

Partant de ce constat, il affirme que les autorités tchadiennes doivent mettre fin à cette campagne d’intimidation contre les personnes qui expriment des critiques, respecter et protéger les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique.

S’agissant des restrictions apportées au fonctionnement d’Internet à l’occasion de la manifestation, il estime que celles-ci « doivent donner lieu à une enquête, et la population tchadienne doit pouvoir accéder au réseau et échanger des informations en ligne en toute liberté. »