Tchad : après la marche de soutien à la junte, les femmes du MPS formulent des recommandations

Des femmes de l’ancien parti au pouvoir, MPS ont marché le 27 juillet 2021, de la maison de la femme, jusqu’au Palais du 15 janvier. Après la marche, des doléances et des recommandations ont été adressés au président du Conseil militaire de transition

 

L’organisation des Femmes du Mouvement patriotique du Salut (OF/MPS), fondé par l’ancien président, Idriss Deby Itno, décide d’apporter son soutien à la junte en place. Elles sont soutenues dans cette lancée par d’autres organisations de femmes de la société civile et des partis alliés. Elles ont fait savoir qu’elles soutiennent : « la démarche démocratique du CMT axée sur l’inclusion, l’ouverture au dialogue et à la réconciliation, l’appel au retour des exilés et la matérialisation des libertés publiques ».

Elles plaident également pour le renforcement des institutions de l’Etat à travers la restauration de la primature, la création d’un ministère dédié à la réconciliation nationale et au dialogue et la mise en place progressive des organes de la transition. Aussi, l’efficacité diplomatique ayant permis au Tchad de conserver son élan de coopération avec les partenaires techniques et financiers et de siéger dans les instances sous régionales, continentales et mondiales de manière active.

Les recommandations faites sont entre autres :

-La mise en place d’un processus très inclusif de consultation avec les opérateurs économiques et les services publics ;

– L’application d’une réglementation stricte des prix des denrées alimentaires exonérées des droits et taxes sur les marchés à l’échelle nationale ;

– S’assurer de l’application effective d’exonération des taxes de 30% sur les matériels agricoles ;

– Définir des mesures d’accompagnement afin de soutenir et renforcer la production locale (agropastorale) en vue d’une amélioration durable de la sécurité alimentaire.

Dans le cadre de la réussite de la transition

– Organiser un dialogue national ;

– Organiser les élections présidentielle, législatives et locales libres et transparentes ;

– Impliquer les femmes de manières active dans le processus de la réconciliation et du dialogue national inclusif ;

– Prioriser l’intégration des filles diplômées sans emplois et appuyer les activités génératrices de revenus.

Cette action a été initiée par la présidente de l’OF/MPS, Mariam Djimet Ibet. Elle a laissé entendre que cette marche est axée sur l’inclusion, l’ouverture au dialogue et à la réconciliation nationale, l’appel au retour de compatriotes en exil et la matérialisation des libertés publiques.

Tchad : une nouvelle rencontre entre le 1er ministre et le mouvement Wakit Tama

Les responsables du mouvement de revendication, Wakit Tama ont une fois de plus été reçu le 26 juillet 2021, par le premier ministre de la transition, Pahimi Padacké Albert

Les échanges ont porté sur la préparation et l’organisation du prochain dialogue national inclusif. Le coordonnateur de la plateforme de revendication de Wakit Tama, Me Max Loalngar a fait savoir au premier ministre de la transition que les responsables de son mouvement ne sont pas conviés au futur dialogue.

Pourtant, informe-t-il, un mémorandum a été transmis au Conseil militaire de transition (CMT) et également au ministre de la Réconciliation nationale et du Dialogue en début du mois de juin. Pour Me. Max Loalngar, Wakit Tama ne restera pas en marge du processus du dialogue inclusif. Cette grande messe attendu de tous les tchadiens.

Précisons que le 08 juillet dernier, le premier ministre de la transition Pahimi Padacké Albert avait déjà accordé une audience à la plateforme Wakit Tama, à l’effet. Il était question pour les deux parties de discuter des troubles dans la société, la libre circulation des biens et des personnes à la frontière Tchad-Cameroun. Surtout des tchadiens à mobilités réduites bloquées au Cameroun.

« Nous avons dit au Premier ministre que normalement la liberté d’aller et de venir ne doit pas être limitée. On peut comprendre que des mesures de sécurité imposent des contrôles mais normalement  ceux qui ont leurs tricycles, ceux qui ont leurs motos doivent se rendre librement au Cameroun et revenir. Il faut simplement faire le contrôle comme on le fait avec les propriétaires des engins à quatre roues », a laissé entendre Me Max Loalngar après l’audience

Tchad : l’ARCEP confisque les matériels des distributeurs Orange et MTN money

Des kiosques, téléphones et différents matériels des distributeurs d’Orange money, installés à N’Djamena ont été confisqués, le 26 juillet 2021, par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP)

 

Cette opération qui s’apparente à la chasse aux sorcières vise à bloquer la vente des services des opérateurs exerçant hors du Tchad. C’est ainsi qu’une équipe de l’ARCEP, conduite par Sidick Haroun Ibrahim, chef de service contrôle et trafic à l’ARCEP, a effectué une descente dans les rues de la capitale pour démanteler et stopper la commercialisation des services Orange et MTN Money. Les kiosques, téléphones et tout autre matériel ont été emportés.  Pour l’ARCEP, ces activités constituent un manque à gagner.

L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes regrette que les signaux du Cameroun traversent les frontières, en violation de l’accord signé par le comité de gestion de fréquence signé entre les deux pays.

La mission de l’ARCEP était accompagnée des huissiers. Après avoir emporté les matériels des vendeurs et fournisseurs. Ils promettent mettre en place des mécanismes pour complètement stopper cette pratique qui vont en l’encontre de la loi.

D’un autre côté, les familles des personnes en séjour au Cameroun et les étudiants tchadiens de l’autre côté de la frontière s’indigne contre la mission de l’ARCEP. Pour ces derniers, ces opérateurs permettent de faciliter les transactions et à des prix raisonnables.

Tchad : elle confisque le bébé de sa domestique après la disparition de deux assiettes

Une jeune femme domestique travaillant dans une famille d’un quartier de Moundou s’est vu confisquer son bébé par sa patronne qui l’a accusé d’avoir volé deux de ses assiettes. L’affaire s’est déroulée le 25 juillet.

 

La jeune dame, après avoir travaillé pendant sept mois sans salaire, est venue réclamer son dû à sa patronne Zénaba. Ne voulant pas payer l’argent de sa domestique, la patronne a accusé cette dernière d’avoir volé deux de ses assiettes. Chose que la domestique ne reconnait pas. La patronne décide alors de confisquer le bébé de la jeune dame en contrepartie de ses assiettes.

La domestique ne sachant que faire n’avait que ses larmes pour pleurer. Mains sur la tête, elle a sillonné les rues de la ville en pleurant. C’est alors qu’elle a rencontré un assistant juridique de l’Association pour la promotion des libertés fondamentales du Tchad (APLFT) de Moundou qui, après l’avoir attentivement écouté et ayant lui-même constaté les faits, a aussitôt alerté la police du commissariat n° 4 qui est intervenue pour récupérer le bébé et le rendre à sa maman.

La patronne en question est en garde à vue au commissariat de police. Interrogé, elle affirme qu’elle plaisantait juste avec sa bonne. Comme quoi la vie d’un être humain vaut plus que le matériel.

Source : Al Widha

Tchad-Covid19 : vers la multiplication des sites de vaccination

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale Dr Abdoulaye Sabre Fadoul a dirigé le 26 juillet 2021, la réunion hebdomadaire sur les activités de vaccinations contre la covid-19.

Cette rencontre a permis de faire le tour des activités réalisées jusqu’ici et d’envisager des nouvelles stratégies pour promouvoir la vaccination contre la covid-19.Dans une présentation faite par le coordonnateur du programme élargi de vaccination, il ressort que plus des nouveaux sites de vaccination seront installés dans les localités afin de permettre aux citoyens de se faire vacciner.

La rationalité dans la gestion des ressources a été recommandée par le ministre qui a invité les membres du comité national de coordination pour l’introduction du vaccin d’accélérer les activités de communication pour informer davantage les populations de l’intérêt de la vaccination contre la covid-19.

Les représentants de l’OMS et de l’Unicef respectivement Dr Jean Bosco et Viviane Van Steriteghem sont intervenu pour faire des propositions relatives à une bonne conduite de la campagne de vaccination. Les échanges ont permis aux uns et aux autres de faire des suggestions afin de mener à bien les activités.

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale a beaucoup insisté sur le choix des meilleures méthodes d’information et de sensibilisation dans le but d’élever le niveau des activités de vaccination contre la pandémie de covid-19.

Tchad : sit-in des retraités actuellement à la CNRT

Les retraités de N’Djamena, ont pris d’assaut la Caisse nationale (CNRT) des retraités du Tchad ce 26 juillet 2021. Ils organisent un sit-in pour revendiquer six mois d’arriérés de pension

 

Après la manifestation du 21 juillet dernier, les retraités se sont une fois e plus retrouvés à leur siège ce jour, pour les mêmes revendications. Soit, le payement de six mois d’arriéré de pension. Les retraités sont déterminés à se faire entendre après le long silence de l’administration.

C’est la même situation qui a poussé à l’éviction de l’ancien directeur du CNRT. Certains retraités se plaignent de n’avoir perçu aucun coupon depuis le début de l’année 2021. Au cours de leur manifestation la semaine dernière, ils ont été dispersés à coups de gaz lacrymogènes. Certains manifestants se sont retrouvés dans un état critique.

En essayant de se prononcer sur ce phénomène, le nouveau directeur de la CNRT, Laring Baou, a laissé entendre que : « l’argent destiné à payer les retraités traîne au trésor public car il y a une lenteur dans le traitement du dossier administratif ». Il cite entre autres, l’arrêt du recrutement au niveau de la fonction publique et le renvoi systématique des agents à la retraite, ce lequel fait accroître le nombre des retraités.

Le Tchad participera au Championnat d’Afrique de basketball U16 en Egypte

La confirmation a été faite le 24 juillet 2021, par le président de la Fédération tchadienne de basketball, Banny Gata Ngoulou, au cours d’une conférence de presse.

 

Initialement prévu à Bamako (Mali), le Championnat d’Afrique de Basketball aura lieu finalement au Caire (Egypte) du 6 au 15 août 2021. Les dernières évènements socio-politiques du Tchad n’a pas permis aux Sao de prendre part à la phase de qualification, mais la Fédération Internationale de Basketball a permis une qualification directe du Tchad avec 2 autres pays à prendre part à cet évènement de grande envergure. « A la sortie de la crise qu’a connu le pays, la FIBA est revenue vers nous et nous a demandé est ce que le Tchad est suffisamment stable pour entamer une compétition internationale. C’est ainsi que nous avons saisi cette opportunité », explique le Président de la Fédération Tchadienne de Basketball, Banny Gata Ngoulou. Cette ‘’White card’’ouvre donc la voie à la Fédération Tchadienne de Basketball qui mise depuis ces dernières années sur la formation de base. C’est deux catégories qui prendront part à ce championnat d’Afrique de Basketball : Sao hommes et dames (U16). Cette participation se passera au même moment en Egypte. Malgré l’absence de moyens financiers (qui tardent comme d’habitude), les Sao préparent à l’arrache-pied cette compétition. Le Président de la Fédération tchadienne de Basketball a profité de lancer un appel au ministère de tutelle d’intervenir afin que les jeunes basketteurs vivent pleinement leurs rêves lors de la compétition.

Le Championnat d’Afrique de Basketball est une compétition qui permettra au finaliste et au vainqueur de prendre part à la Coupe du Monde de Basketball U17 en 2022. Les SAO du Tchad tenteront de se faire une place à cette compétition mondiale. La Fédération Tchadienne a aussi profité de cette occasion pour présenter aux médias sa plateforme numérique  aux normes de la FIBA, un site internet pour mettre en exergue ses activités.

 

Tchad : FONAP et le centre Don Bosco font la promotion de l’entrepreneuriat jeune

Les deux institutions ont lancé, le 22 juillet 2021, une activité dénommée ‘’vacances métiers’’ pour pousser les jeunes à s’intéresser à la création d’entreprises.

 

Le Fonds national d’appui à la formation professionnelle (FONAP) et le centre Don Bosco de N’Djamena se sont réunis pour promouvoir la formation des jeunes pour initiative contribuer au développement socio-économique et à revoir à la baisse, le taux d’inflation du chômage. 325 personnes ont été recensées à cet effet. Le directeur du centre Don-Bosco, le Père Marios, s’est réjoui de l’apport financier du FONAP pour accompagner les jeunes à se frayer des chemins dans le monde professionnel.

Prenant la parole pendant la cérémonie de lancement,  le directeur du FONAP, Hamid Yamouda Djorbo, a noté que l’objectif de cette initiative est : « d’accompagner la jeunesse tchadienne à travers des formations dans divers domaines d’intervention, avec des projets d’insertion et d’accompagnement destinés à la création des activités génératrices de revenus. Cette formation comprend 13 modules. Il a interpellé les bénéficiaires sur la nécessité de créer leurs propres entreprises.

Tchad : une formation organisée pour éviter la transmission du VIH de la mère à l’enfant

Une formation des prestataires de soins sur la prévention de transmission du VIH sida de la mère à l’enfant (PTME) et la prise en charge des enfants infectés a démarré ce midi à Dougouya.

 

Cette séance de travail vise à contribuer à l’amélioration de la prise en charge des femmes enceintes lors des consultations prénatales recentrées y compris la prise en charge du VIH des celles dépistées positives ainsi que les enfants exposés. La formation vise également à redynamiser la délégation des taches dans les structures sanitaires des provinces suivantes : Batha, Sila, Hadjer Lamis, Salamat, Barh Elgazal, Mayo Kebbi Est et Ndjamena.

Le coordonnateur du programme national de prévention de transmission du VIH de la mère a l’enfant Dr Abdoulaye Mahamat Hassan, fait savoir que le Tchad fait partie des pays africains dont le nombre des enfants accédant au traitement aux ARV, a doublé entre 2009 à 2012. Il ajoute que, le nombre d’enfants nécessitant un traitement VIH diminuera puisque les nouvelles infections sont en baisse. Pour cela, il faut que des mesures urgentes doivent être prises afin d’améliorer le diagnostic précoce du VIH chez les enfants et d’assurer un accès aux traitements antirétroviraux.

Dr Abdoulaye Mahamat Hassan explique que, le Tchad a l’instar des autres pays s’inscrit dans la stratégie d’accélération de l’ONUSIDA à savoir, 90 90 90 d’ici 2022. Et pour la vision suivante : pour une génération d’enfants tchadiens sans sida grâce a un conseil dépistage systématique chez toute femme enceinte et à une mise sous ARV, conformément aux directives nationales de toutes les femmes enceintes séropositives.

Cette vision a pour principes fondamentaux le respect des valeurs d’équité et de solidarité dans l’accès à la prévention, aux soins et au traitement des femmes enceintes et des enfants vivant avec le VIH, le contrôle de qualité des services offerts et la durabilité des acquis.

 

 

Tchad : une pluie diluvienne fait des dégâts dans certaines grandes villes du pays

La saison pluvieuse s’annonce forte et menaçante au Tchad. Une forte pluie s’est abattue dans presque toutes les grandes villes du pays, laissant après elle, des dégâts matériels et humains

 

Après la grosse pluie qui s’est abattue ce jour, plusieurs tchadiens craignent les désastres enregistrés les années précédentes. Malgré les curages de caniveaux et les travaux initiés pour éviter les inondations, la ville de N’Djamena est impraticable. Impossible pour les usagers de circuler dans les grandes artères de certains quartiers, notamment, l’avenue kondol au quartier Moursal, axe CA7 dans le 7ème arrondissement et Goukouni Weddei dans le 6ème arrondissement.

Les populations accusent la municipalité. Ils estiment que c’est parce que la mairie n’a pas débarrassé les ordures qui se reversent dans les canaux, les bouchent et créent des inondations.

A Sarh, dans la province du Moyen Chari la pluie a également causé des dégâts. Les installations techniques des studios  de l’ONAMA et de RFI ont été affectées.

La pluie a endommagé toutes les installations techniques des studios  de l’ONAMA et de RFI, les émetteurs ont été détruits ainsi que tous les appareils. A la veille une personne a aussi malheureusement été foudroyée à l’arrivée d’une forte pluie. Plusieurs autres provinces se plaignent de la même situation.

Tchad : le gouvernement s’entoure des partenaires financiers pour faire face aux urgences humanitaires

Il s’est tenu ce jeudi 22 juillet 2021, une réunion de plaidoyer pour la mobilisation des ressources en faveur des urgences humanitaires actuelles

 

La rencontre a été présidée par le ministre de l’Économie et de la Coopération internationale, Issa Doubrage. Et regroupait, les partenaires techniques et financiers, les diplomates et quelques membres du gouvernement. Cette assise de N’Djamena vise chercher les voies et moyens pour mobiliser les ressources. Aussi de trouver des stratégies pour une réponse humanitaire urgente.

Les ressources mobilisées vont permettre de faire face aux problèmes suivantes : « l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, l’urgence sanitaire et le déplacement des populations résultant des conflits armés et catastrophes naturelles. »

Le ministre de l’Économie et de la Coopération internationale a souligné que,  le gouvernement voudrait associer tous les partenaires pour faire face à cette crise : « nous disons que face à une telle situation, après concertation avec les ministres concernés et le système des Nations Unies, nous avons voulu associer les ambassadeurs à cette réflexion et faire appel des appuis conséquents pour prendre en charge cette situation qui s’installe de manière inquiétante »

La coordonnatrice du système des Nations Unies au Tchad, Violette Kakyomya insiste sur la mobilisation des ressources additionnelles : « les efforts sont en cours, les actions pour répondre sont en cours et nous ne pouvons pas continuer à maintenir l’action sans mobilisation des ressources additionnelles ».

Plus de 78% des personnes visées par cet appui sont des femmes et des enfants.

Tchad : la tension monte entre leaders de partis politiques à N’Djamena

Certains leaders de partis politiques du Tchad ont failli passer aux mains ce jeudi 22 juillet 2021, dans un hôtel de N’Djamena. C’était au cours de la rencontre visant à désigner les 15 membres du comité d’organisation du dialogue national.

 

Le ministre secrétaire d’État Acheikh Ibni a réuni les responsables des partis politiques ce jour, pour désigner les représentants des partis politiques dans le cadre de la mise en place du comité d’organisation du dialogue national en vue. Au cours de cette réunion, la tension est montée d’un cran entre certains leaders de partis. Les atteintes physiques entre deux responsables de partis politiques ont été évitées grâce à l’intervention de l’assistance.

D’après Tchadinfo : « Tout a commencé par l’accusation d’un chef de parti à un membre du CNDP (Cadre national de dialogue politique de complot.  Selon lui, le CNDP aurait concocté une liste des représentants de partis politiques en catimini. En rétorquant, le membre du CNDP mis en accusation emporté par la colère a failli porter des coups à son collègue.»

Les invectives n’ont pas cessé. Malgré que d’autres responsables aient quitté les lieux, la réunion a continué. Les noms des représentants sont attendus au plus tard le 26 juillet 2021, par le premier ministre de transition.

Précisons que sur plus de 200 partis politiques, seuls 15 représentants feront partis dudit comité.

Tchad : après la marche de soutien au CMT, le RJCS fait un don à l’hôpital de Moundou

L’organisation dénommée, Rassemblement des Jeunes Cadres pour le Soutien au CMT (RJCS), a offert des produits de première nécessité à la maternité de l’hôpital de Moundou, chef-lieu du Logone occidental

 

Le don fait par cette association implantée dans les 4 départements de la province du Logone Occidental est constitué de, 11 sacs de riz de 25 kg, 10 cartons de savon linge, 3 cartons de sucre et 5 bidons d’huile de 5 litres. Pour le président de la RJCS, Taboula Innocent : « ce geste consiste à soutenir les œuvres du président du Conseil Militaire de Transition ».

 

Recevant les kits, le directeur de l’hôpital provincial de Moundou, Dr Mahamat Ahmat a laissé entendre qu’ : « au niveau de la maternité, il y a beaucoup de cas sociaux et beaucoup de nécessiteuses, malgré les kits mis à notre disposition par le ministère ». Il assure toutefois que cette offre profitera aux personnes pour lesquelles le don a été fait. Il invite ainsi le responsable de la maternité de les distribuer aux personnes vulnérables admises  dans son service.

C’est le deuxième acte que le rassemblement des Jeunes Cadres pour le Soutien au CMT pose après leur marche de soutien au pouvoir en place. Cette organisation a été créée quelques semaines après la prise de pouvoir par la junte.

Diplomatie : après 24 mois de service au Tchad, l’ambassadeur d’Allemagne fait ses adieux

Arrivé en fin de mission, l’Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne, Dr Jakob Haselhuber, fait ses adieux. Il a été reçu en audience le 21 juillet par le président du Conseil militaire de transition

Le chef de la junte, Mahamat Idriss Deby a reçu l’Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne arrivé en fin de mission au Tchad. Le diplomate est allé dire au revoir après deux ans de service en terre tchadienne. Le ministre tchadien des Affaires étrangères a également pris part à cette rencontre.

L’Ambassadeur allemand, Dr Jakob Haselhuber a laissé entendre qu’il quitte le Tchad avec plein de souvenirs mais aussi avec l’assurance que le fort potentiel de cette relation bilatérale va être exploité de la plus belle manière avec l’arrivée à la fête de la chancellerie allemande d’un fin connaisseur du Sahel en la personne du diplomate Gordon KRICKE, ex-Envoyé spécial du Gouvernement Allemand pour le Sahel.

S’exprimant au sujet de la relation entre l’Allemagne et le Tchad, Dr Jakob Haselhuber confie que : « ces relations continuent de fleurir ». Il assure que la relation entre les deux pays continuera de prospérer avec l’arrivée de son successeur.

Tchad : la police fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les retraités

Les retraités qui ont barricadé la voie qui mène à leur caisse ce 21 juillet,  pour revendiquer le payement de leur pension, ont été dispersés à coups de gaz lacrymogènes. Plusieurs se sont évanouis et un jeune, présent sur le site des manifestations a perdu son œil droit

 

Scène de violence ce 21 juillet 2021, à la Caisse nationale des retraités du Tchad (CNRT).  Pour disperser les retraités qui ont bloqué la route pour revendiquer le payement de leurs pensions, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes. Lesquels ont malheureusement  entrainé des dégâts corporels. Des personnes du troisième âge se sont tombées en syncope et un gamin a perdu son œil droit.

En effet, ces anciens travailleurs se sont rendus à leur siège pour rencontrer le directeur de la CRNT, à l’effet de discuter du retard de payement des pensions. A l’issue des échanges, le directeur a laissé entendre  que : «malgré les tracasseries, les autorités lui ont promis 3 milliards pour continuer la paie. Cette somme est insuffisante pour satisfaire tout le monde. C’est ce qui explique notre malheur  », rapporte le président du Comité de crise des retraités, Blagué Jean Ngaba.

C’est après la réaction du directeur de la CNRT, Laring Baou, que les pensionnés décident barricader le grand axe pour mieux se faire entendre. Il est à préciser que, certains retraités n’ont  encore reçu aucun coupon depuis le début de l’année 2021. C’est donc d’un commun accord, ils ont décidé de manifester, avec l’appui des riverains

Pour disperser les manifestants, intervient le Groupement mobile d’intervention de la police (GMIP) qui fait usage de gaz lacrymogènes. Ce qui entraine l’évanouissement en chaine des personnes en âge est avancé. Un jeune garçon a également perdu un œil. Les retraités évanouis ont été acheminés aux urgences.

Tchad : le président du CMT a reçu les vœux des membres du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques

A l’occasion de la célébration, le 20 juillet 2021, de l’Aid Al Adha, les membres du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Tchad ont fait le déplacement de la présidence pour présenter leurs vœux à Mahamat Idriss Deby

 

Les membres du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Tchad se sont rendus après la grande prière marquant l’Aid Al Adha  au palais présidentiel pour présenter les vœux au président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby. La paix, la stabilité et le patriotisme sont les préoccupations exprimées par les oulemas lors de leur déplacement.

C’est pour le Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Tchad un rituel après la grande prière de l’Aid Al ADHA de présenter les vœux au chef de l’état et à la nation  tchadienne.

En plus des vœux de santé,  bonheur et paix formulés, le président du CSAI, Cheikh Mahamat Khatr Issa a fait un détour sur les maux qui minent le pays, appelant les Tchadiens de tout bord et de toutes les confessions religieuses à cultiver la paix, l’amour du prochain et de la patrie.

Le président du CMT a salué la collaboration entre les leaders religieux chrétiens et musulmans : « Il est vrai, qu’en matière de culture de la paix, vous avez été à la hauteur de nos attentes et je mesure pleinement le niveau de votre investissement. Avec vos frères catholiques et protestants, vous avez construit un bel édifice de dialogue interreligieux, un exemple à perpétuer. ».

« C’est pourquoi, j’insiste sur le caractère impérieux du vivre-ensemble et de la concorde nationale qui doivent être soigneusement entretenus et préservés », poursuit-il. Pour Mahamat Idriss Deby, la paix est une quête permanente.

Les athlètes tchadiens se sont rendus à Tokyo pour participer aux J.O 2021

Les trois athlètes tchadiens qui représenteront le pays aux Jeux Olympiques de Tokyo ont quitté N’Djamena le 20 juillet 2021. C’était en présence du ministre en charge de la Jeunesse et des sports

 

Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Promotion de l’Entrepreneuriat, Routouang Mohamed Ndonga s’est spécialement rendu à l’aéroport Hassan Djamous de N’Djamena hier pour souhaiter un bon départ aux athlètes tchadiens qui participeront aux Jeux Olympiques de Tokyo.

Il s’agit entre autres de Memeneloum Demos Clarisse pourle judo, Hourtou Marlyse pour le Tir à l’Arc et Mahamat Bachir Ahmat pour les 400 et 800 mètres d’athlétisme. Le drapeau du Tchad leur a été remis la veille de leur départ pour Tokyo. Routouang Mohamed Ndonga a émis le vœu de voir ces sportifs sortir victorieux dans leurs disciplines respectives. « Nous sommes confiants en vos performances », a laissé entendre le ministre des Sports.

Le patron des sportifs tchadiens encourage ces jeunes ambassadeurs en ces termes : « Faites-nous honneur à Tokyo et nous espérons vraiment célébrer votre retour ici ». Il était accompagné du Président du Comité Olympique et Sportif Tchadien (COST), Abakar Djermah.

Niger : 15 millions de dollars US pour répondre aux besoins humanitaires

Cette enveloppe du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des nations unies (Ocha, sigle en anglais) s’inscrit dans le cadre du tout premier fonds commun régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.L’organisme du système des Nations Unies, dans un communiqué reçu lundi à APA, renseigne que le Niger est confronté à « une urgence humanitaire complexe où la violence et l’insécurité permanentes ont été aggravées par la pauvreté endémique, la pression démographique et les chocs climatiques ».

Dans les régions transfrontalières du Niger, souligne le document, « les conflits armés dans les pays voisins (Burkina, Mali et Nigeria) continuent d’aggraver l’instabilité. Les déplacements de population et les effets de contagion sont fortement ressentis ».

A ce jour, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires estime que « le Plan de réponse humanitaire pour le Niger n’est couvert qu’à 14%, avec seulement 75 millions de dollars reçus sur un total de 523 millions requis ».

Le Niger est donc « le pays le plus sous-financé de la région ».  Un « déficit de financement » des actions humanitaires est noté dans tout le Sahel. A en croire Ocha, en 2020, les plans de réponse de la région ont été financés à 53% en moyenne, et au milieu de l’année 2021, seuls 21% des fonds requis ont été reçus.

D’après une étude du Bureau de la coordination des affaires humanitaires, 29 millions de personnes localisées au Burkina, au Nord du Cameroun, au Tchad, au Mali, au Niger et au Nord-Est du Nigeria ont besoin d’une aide humanitaire.

Avec ce fonds commun, Ocha entend donner favoriser « la coordination et les synergies régionales pour faire face aux nombreux défis interconnectés du Sahel ».

Dans sa mise en œuvre, les types de financement seront élargis pour que « les partenaires humanitaires puissent fournir une assistance efficace dans les endroits les moins bien financés, accéder aux populations vulnérables les plus difficiles à atteindre et répondre aux crises nouvelles et émergentes ».

Pour sa part, Julie Belanger, cheffe du bureau régional d’Ocha pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a déclaré que « les leçons apprises et les meilleures pratiques seront partagées entre les pays recevant des enveloppes de financement et les initiatives transfrontalières seront soutenues là où elles sont pertinentes ».

Tchad : l’opération anti-banditisme lancée à N’Djamena inquiète l’ADHET

Dans un communiqué de presse du 15 juillet 2021, l’Alliance des Défenseurs des Droits Humains et de l’Environnement au Tchad (ADHET) s’inquiète du sort des personnes arretés le week-end dernier

 

Une opération anti-banditisme dénommée, l’Harmatan a été lancé samedi dernier à N’Djamena pour démanteler les nids d’insécurité. Cette opération menée par une force mixte avait permis d’arrêter 614 personnes dont 70 femmes et 32 mineurs dans à N’Djamena. Quelques jours après, des abris et hangars de fortune ont été détruits au quartier, Bouta Roma considéré comme nid de banditisme ont été déguerpis.

Cette situation inquiète le secrétaire général de l’ l’Alliance des Défenseurs des Droits Humains et de l’Environnement au Tchad (ADHET), M. Abba Daoud Nandjédé. Il regette que cette opération ait créé, de malheurs sociaux graves, laissant femmes, enfants et personnes de 3ème âge et malades, sans abris et sans aucune mesure d’accompagnement.

Pour lui : « Le contexte comme le nôtre, où les bandits se confondent avec les populations, les mesures sécuritaires ne peuvent avoir plus d’impacts et de résultats que, si elles sont accompagnées de stratégies idoines, avec la collaboration accrue des populations ». Le S.G de l’ADHET exhorte les communes d’arrondissements, à travers, leurs services sociaux, de mettre en œuvre des plans d’urgences sociales et de relogement des victimes innocentes.

Au  ministère de la sécurité publique, l’ADHET demande de travailler en collaboration avec les chefs de carrés et de quartiers, afin de déceler, facilement, les bandits et démanteler leurs réseaux et les mettre hors d’état de nuire.

Les mesures consistant à raser, tout un quartier, pour attraper des bandits, sont tout, simplement, inefficaces. « Ce n’est pas en rasant un quartier qu’on peut mettre fin au banditisme, puisque ceux-ci, ne sont pas, tous arrêtés. Et ils trouveront, toujours, d’autres bases arrières, pour se reloger et opérer », note l’organisation

Afrique : hausse de 43% des décès liés au Covid-19 (OMS)

Sur le continent africain, les décès dus au nouveau coronavirus ont augmenté de 43% en une semaine, alerte l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Elle explique qu’à la date du 11 juillet 2021, un total 6273 décès avaient été notifiés en une semaine, contre 4384 décès au cours de la semaine précédente.

« L’Afrique se trouve désormais à moins de 1 % du record de 6294 décès en une semaine, chiffre atteint au mois de janvier. Sur l’ensemble de ces nouveaux décès enregistrés la semaine précédente, 83 % sont survenus en Namibie, en Afrique du Sud, en Tunisie, en Ouganda et en Zambie. Le taux de létalité sur le continent, autrement dit la proportion de décès notifiés parmi les cas confirmés, s’élève actuellement à 2,6 %, alors que la moyenne mondiale est de 2,2 % », rapporte le bureau Afrique de l’OMS.

Elle souligne que les cas de Covid-19 ne cessent d’augmenter depuis huit semaines, et la barre des six millions de cas a été franchie le 13 juillet 2021. Au cours du mois écoulé, un million de cas supplémentaires ont été signalés en Afrique. Il s’agit là de la période la plus brève pour une telle augmentation. À titre de comparaison, il a fallu environ trois mois pour passer de quatre à cinq millions de cas. Cette recrudescence de la maladie est la plus rapide jamais expérimentée sur le continent.

À l’origine de ce regain de la maladie se trouvent la lassitude du public à l’égard des mesures de barrières et la forte propagation des variants. Jusqu’à présent, le variant Delta, qui détient le record de transmissibilité parmi les variants, a été détecté dans 21 pays africains, tandis que les variants Alpha et Bêta ont été signalés dans 35 et 30 pays, respectivement.

« Le nombre de décès est monté en flèche ces cinq dernières semaines. Il s’agit là d’un signal d’alarme qui nous indique clairement que les hôpitaux des pays les plus touchés sont sur le point d’atteindre un point critique », a souligné Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Elle a ajouté : « Les systèmes de santé nationaux, souffrant d’un manque de fonds, sont confrontés à une grave pénurie d’agents de santé, de fournitures, de matériel et d’infrastructures nécessaires à la prise en charge des patients touchés par une forme grave de la COVID-19 ».

Les taux d’hospitalisation sont en très forte hausse dans une dizaine de pays et au moins six pays sont confrontés à une pénurie de lits de soins intensifs. La demande d’oxygène thérapeutique a atteint des niveaux sans précédent avec une estimation actuelle de 50 % supérieure à celle observée pendant la même période en 2020. L’offre quant à elle n’arrive pas à suivre le rythme. Une évaluation rapide réalisée par l’OMS dans six pays faisant face à une résurgence a révélé que seulement 27 % de l’oxygène nécessaire est produit.

Ce qui fait dire à Dr Matshidiso Moeti que le premier élément à l’ordre des priorités pour les pays africains est de renforcer la production d’oxygène afin de donner une chance de s’en sortir aux patients touchés par une forme grave de la maladie.

« Le dernier rempart dans la lutte contre le Covid-19, a-t-elle dit, c’est un traitement efficace, et ce dernier rempart ne doit pas céder ».

L’OMS note que le nombre insuffisant, le délabrement ou le mauvais entretien des usines de production, ainsi que les difficultés liées à la distribution, à savoir la pénurie de bouteilles, le manque de personnel ou de compétences techniques sont autant d’obstacles à un approvisionnement suffisant en oxygène thérapeutique en Afrique.

Tchad : Fatimé Soumaïla quitte la trésorerie des Transformateurs, pas le parti

Des rebondissements au sein des  » Transformateurs »; la trésorière du parti , Fatimé Abdelkerim Soumaïla a annoncé ce 15 juillet 2021, dans une vidéo, qu’elle ne quitte pas la formation politique, mais est appelée à de nouvelles responsabilités

 

La désormais ex trésorière du parti Les Transformateurs de Succès Masra a décidé de faire la lumière de ce message posté le 14 juillet 2021 sur sa page Facebook : « je vous annonce qu’à partir d’aujourd’hui je ne suis plus la trésorière du parti les transformateurs ni cadre du parti ». Ce message est rapidement devenu virale et laissé croire que cette grande figure de la formation politique, tourne le dos aux ‘’Transformateurs’’.

Mais non, Fatimé Abdelkerim Soumaïla a vite fait de revenir à la manœuvre. Dans une vidéo, proche du leader du parti, Succès Masra elle laisse entendre : « Je suis appelée à des nouvelles responsabilités au sein du parti et ce sont les précisions que j’aimerais vous apporter ». Elle ajoute ensuite : « Il n’y a pas à faire des spéculations, il n’y a rien de grave au sein du parti. Rassurez-vous, je suis toujours là avec les Transformateurs ». Avec ces détails l’ex trésorière lève l’équivoque sur le débat qui a animé la toile pendant près de 24 heures.

La nouvelle fonction de Fatimé Abdelkerim Soumaïla n’a pas été précisée. Toutefois, le président national des Transformateurs, Succès Masra fait savoir qu’elle : « aura d’autres responsabilités au sein du parti où elle va davantage s’épanouir. C’est une sorte de rotation. Elle a vocation à assumer des responsabilités plus importantes ». Pour lui, elle a servi, loyalement et fidèlement la fonction de trésorière

Tchad : des kits alimentaires remis aux femmes handicapées pour affronter la saison pluvieuse

Au cours d’une cérémonie organisée ce 15 juillet 2021, le ministère de la Femme et de la protection de la petite enfance a remis 52 kits alimentaires aux femmes handicapées à N’Djamena

 

Cet apport du ministère de la Femme a pour objectif de permettre à ces personnes vulnérables de soulager les besoins en denrées alimentaires pendant la saison pluvieuse qui se pointe à l’horizon. Les kits sont composés entre autres, des sacs de riz, du sucre et des bidons d’huile. Remis à la confédération nationale des organisations des personnes handicapées et à l’Union nationale des personnes handicapées

Le directeur général technique de l’action sociale et du développement communautaire, Cherif Allachi Galma a laissé entendre que : « ces kits permettrons de soulager les souffrances des personnes vulnérables en ces périodes de pluies ». Il représentait son chef de département à cette cérémonie. Le ministère est disposé à accompagner les personnes handicapées dans la mise en œuvre de leurs activités pour leur autonomisation. Tenant compte de leur vulnérabilité surtout en cette période de soudure qui se pointe à l’horizon, poursuit le représentant de la ministre de la Femme.

L’une des bénéficiaires se prononce après être rentrée en possession de son kit : « au nom des femmes handicapées ici présente, bénéficiaire et non bénéficiaire, nous voulons dire merci au ministère et à la direction pour ce geste. C’est le geste qui compte. ».  Parce que nous en tant que femmes handicapées connaissant la situation, ce que nous vivons dans ce pays. Le ministère entend étendre l’œuvre à d’autres organisations.

 

Tchad : jeunesse et aventure, 16 jeunes du Batha interceptés sur le chemin vers la Libye

Les éléments de la gendarmerie nationale ont barré la route à seize jeunes de la province du Batha qui essayaient de quitter le pays pour poursuivre le chemin de l’aventure vers la Lybie

 

Les seize dont un mineur ont été présentés aux médias le 14 juillet 2021, à la légion n°12 de la gendarmerie nationale du Batha. Ils ont été pris en train d’essayer de regagner la Libye voisine.

En effet, les autorités tchadiennes avaient pris des mesures visant à interdire l’aventure vers la Libye, pays considéré comme bastion de la rébellion. Le Tchad estime que les jeunes qui se dirigent vers la Libye essayent d’intégrer les factions rebelles.  Toutefois, certaines personnes continuent à nourrir l’espoir de s’y rendre. C’est dans l’optique de décourager ces derniers que les forces de l’ordre ont décidé d’interpeller tous ceux qui essayent de prendre cette route.

En leur présentant à la presse, le gouverneur de la province du Batha, Djimta Bergon a salué les efforts des gendarmes qui ont pu stopper ces jeunes. Il exhorte les populations à rester en éveil pour donner davantage des renseignements en rapport avec cette pratique.  Ceci, pour décourager les jeunes de se livrer à cette aventure sombre

Le procureur de la République près le tribunal de grande instance d’Ati, Mahamat Ourdi, fait savoir que : « des enquêtes seront menées pour déterminer si ces jeunes n’avaient pas l’intention d’aller en rébellion ». Mahamat Ourdi de conclure que si c’est le cas, ils répondront de leurs actes devant la justice.

Sahel : l’UA préoccupée par la dégradation de la situation sécuritaire

L’Union africaine (UA) a exprimé sa profonde inquiétude face à la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire au Sahel.Cette préoccupation a été lancée par le Conseil de paix et de sécurité de l’UA dans une déclaration publiée, hier mercredi, à l’issue de sa dernière réunion qui a porté sur la situation dans la région du Sahel.

Le Conseil a associé la dégradation de la sécurité et de la situation humanitaire dans la région à l’augmentation des attaques de terroristes, de criminels et de groupes armés opérant dans la région.

Il a également exprimé son inquiétude face aux défis socio-économiques qui sont aggravés par les effets négatifs du changement climatique et l’apparition de la pandémie de Covid-19.

La structure a condamné l’extrémisme violent, la drogue, le trafic d’armes légères et la criminalité transnationale organisée pour leurs effets négatifs sur la gouvernance, le renforcement des capacités institutionnelles et les efforts de construction de l’Etat dans la région du Sahel.

Parallèlement, le bloc panafricain a félicité la force conjointe du G5 Sahel pour son engagement continu en faveur du rétablissement d’une paix et d’une sécurité durables dans la région, malgré les problèmes de capacité auxquels elle est confrontée.

Il a souligné l’urgente nécessité de redoubler d’efforts pour mobiliser un financement prévisible et durable ainsi que les ressources matérielles nécessaires pour permettre à la force du G5 Sahel de s’acquitter plus efficacement de son mandat.

Tchad : 51 prisonniers libérés à la maison d’arrêt de Klessoum

Ils bénéficient de la remise collective, décrétée le 30 juin 2021, par le président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby

 

Au cours d’une cérémonie organisée, le 14 juillet 2021 à la Maison d’arrêt de Klessoum, le ministre de la Justice, Garde des sceaux, chargé des droits humains, Mahamat Ahmat Alhabo a remis à 51 prisonniers de Klessoum, les certificats de mise en liberté définitive. Ces désormais anciens prisonniers sont en liberté et libres de leurs mouvements.

Cet acte fait suite au décret  n°099/PCMT/MJCDH/2021 du 30 juin 2021, portant remise collective de peine, signé par le président du Conseil militaire de transition. 289 autres détenus ont bénéficié d’une réduction de peines. S’adressant aux prisonniers, Le directeur général de la maison d’arrêt déclare : « la prison n’est pas une fin en soi mais une institution de rééducation pour des citoyens qui sont en conflit avec la loi ».

Le ministre de la Justice, a noté que : « La justice et la loi sont par nature des actes humains, vous allez recouvrer vos libertés et regagner vos familles respectives, il ne faut plus retomber dans les mêmes erreurs. Toutes mes félicitations à vous ». Il exhorte les anciens prisonniers à être utiles pour la société dans le cadre de leur réinsertion sociale.

Tchad : le Ver de Guinée est présent dans 8 provinces

L’information a été donnée ce mercredi 14 juillet 2021, au cours de la rencontre de présentation du Plan d’Action 2021 du Programme National de Ver de Guinée.

Le Ministre de la santé publique et de la solidarité nationale a dirigé une rencontre de présentation du Plan d’Action 2021 du Programme National de Ver de Guinée. Il en  ressort que 8 provinces et 24 districts sanitaires sont endémiques au Tchad. C’est alors que les autorités sanitaires ont de nouveau évoqué, la question relative à l’éradication du Ver de Guinée d’ici 2035. Les patrons en charge de la santé ont retenu que le moyen de lutte le plus sophistiqué  demeure le respect des mesures préventives.

Pour une stratégie de lutte se focalise sur la surveillance transfrontalière, la riposte et le rapportage.

Le ministre de la Santé publique, Dr Abdoulaye Sabre Fadoul a signifié que cette rencontre consiste à faire le point sur la mise en œuvre des activités de lutte contre le ver de Guinée et aussi de savoir les projections pour amplifier le bilan positif, d’encourager l’équipe à maintenir le cap et de la remobiliser pour faire preuve de dynamisme afin d’atteindre les objectifs escomptés.

L’accentuation et l’accélération de la stratégie de sensibilisation et de mobilisation des communautés sont primordiales fait savoir, le ministre tout en demandant à l’équipe d’associer tous les acteurs pour une lutte accrue en attaquant le mal à la racine. Il a exhorté les techniciens à renforcer la collaboration transfrontalière et à capitaliser les acquis pour des résultats meilleurs.

Tchad : les opérateurs économiques lancent un préavis de grève de 72 heures

Dans une communication faite le 13 juillet 2021, les opérateurs économiques du Tchad ont donné un préavis de grève de 72 heures, allant du 14 au 16 juillet 2021.

 

Après évaluation de la situation qui prévaut actuellement au niveau de la plateforme de Nguéli et de la concurrence déloyale qu’impose la Douane, les organisations des corporations syndicales des opérateurs économiques menacent entrer en grève.

Le porte-parole des opérateurs économiques, Ousmane Moussa regrette que, de nouveaux badges d’entrée à la plateforme de Nguéli leurs sont imposés pendant que les badges pour l’année 2021 sont encore valides. De plus, les camions de transport des marchandises sont immobilisés au niveau de Toukra et à Nguéli pour des raisons non fondées, causant des pertes énormes.

A cela s’ajoute l’augmentation récurrente des valeurs en douanes des marchandes des consommations courantes et la multiplicité des décisions du ministre de tutelle, de la direction générale de la douane et du système de SYDONIA créant une confusion chez les opérateurs. Ousmane Moussa note également, le manque de considération à l’endroit des commissionnaires et les poursuites faites par les éléments de la brigade mobile dans nos villes et les différents marchés, engendrant d’énormes pertes en vie humaine. Et une augmentation  récurrente  des valeurs en douanes des marchandes des consommations courantes.

La plateforme des opérateurs économiques regrettent également que la direction générale des douanes ait, leurs propres sociétés de transit, ce qui crée une « concurrence déloyale », vis-à-vis des transitaires. Pour le porte-parole des opérateurs économiques ce procédé est illégale et est source des : « déperdition de recettes de l’Etat».

Tchad : le gouvernement souhaite que toutes couches soient représentées au dialogue inclusif

Le premier ministre de transition, Albert Pahimi Padacké, a fait une déclaration le 13 juillet 2021, au sujet de la préparation et de l’organisation du dialogue national inclusif

 

Le chef du gouvernement a réuni certains leaders de partis politiques, de l’ancienne majorité et de l’opposition ; les représentants de syndicats et des organisations de la société civile dans le cadre de sa communication. Le dialogue national inclusif dont il est question permettra de refixer les bases des institutions et préparer l’organisation des prochaines échéances électorales.

Le premier ministre de transition admet que tous les tchadiens ne peuvent pas participer à cette grande messe. Toutefois, il a souhaité qu’au moins toutes les couches soient représentées : « Il est vrai que le comité d’organisation ne peut compter en son sein les 15 ou 16 millions de Tchadiens. Mais la volonté du gouvernement est que chaque tchadien et tchadienne s’y sente représenté et donc pleinement concerné par le dialogue national »

Il invite les représentants des différentes corporations à se rapprocher de l’autorité en charge de l’organisation dudit dialogue : « Le ministre d’État chargé de la Réconciliation nationale et du dialogue se tient à votre disposition pour recevoir les listes de vos représentants au sein du comité d’organisation du dialogue dans les quinze jours qui suivront cette communication »

Sans préciser la date exacte de l’organisation du dialogue, le premier ministre laisse entendre que : « notre deuxième chance, c’est que les Tchadiens de tous courants confondus soient spontanément et profondément convaincus aujourd’hui que le dialogue inclusif est la meilleure voie, plutôt la seule voie pour une conclusion heureuse »

Programme GPE-Abidjan: une opportunité de bourse au profit des candidats

La Banque mondiale, un partenaire du Programme de formation en Gestion de la politique économique «Programme GPE-Abidjan » de l’Université Félix Houphouët-Boigny, offre une opportunité de bourse pour les auditeurs.

Lancé le 22 mai dernier, le recrutement des auditeurs de la 22e promotion s’achève le 19 juillet 2021. Les candidats peuvent toutefois, par le biais du GPE-Abidjan, postuler pour une bourse de l’Institut de la Banque mondiale « JJ/WBGSP ». 

Le Programme GPE-Abidjan vise notamment le renforcement des capacités des cadres des administrations publiques et privées de la sous-région ouest-africaine francophone, en matière de Management des politiques économiques.

Les candidatures des auditeurs sont reçues uniquement en ligne sur le site www.gpe-afrique.net/recrutement/. Le GPE-Abidjan, programme d’excellence de l’Université Félix Houphouët-Boigny, se veut un incubateur de compétences en gestion de la politique économique.   

Les pays ciblés par le Programme GPE-Abidjan sont la Côte d’ivoire, le Burkina Faso, le Bénin, le Mali, le Togo, la Guinée et la Mauritanie. La session est également ouverte au Tchad, au Burundi, au Congo et au Cameroun. 

Dans l’espace de l’Union économique ouest-africaine (Uemoa), les candidatures sont fortement encouragées au Bénin, au Burkina Faso et au Niger pour les personnes désireuses de décrocher un Master professionnel de haut niveau en gestion des politiques économiques. 

Selon le calendrier du recrutement, la clôture des candidatures est prévue le 19 juillet 2021, et la publication de la liste des candidats autorisés à concourir, le 27 juillet. L’épreuve écrite, elle, a lieu le 05 août 2021. 

La publication de la liste définitive des admis est fixée au 7 septembre 2021 et la clôture des inscriptions le 17 décembre 2021. Le GPE-Abidjan, fleuron de la formation en gestion de la politique économique, capitalise aujourd’hui plus de 20 ans d’expériences dans le renforcement des capacités.

Le programme a permis de former de nombreux directeurs de départements dans les administrations des pays bénéficiaires ainsi que des cadres d’institutions internationales : BAD, PNUD, Banque mondiale, FMI, BIT, OMS, etc.

L’intégration commerciale, un levier de croissance (expert)

L’Afrique peut s’appuyer sur l’intégration commerciale pour booster sa croissance économique, selon un expert du Comité inter-État de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS).« L’intégration commerciale est un puissant levier de croissance, de développement et de réduction de la pauvreté », a dit le colonel Aliou Diouf.

Le Secrétaire permanent du Comité national du CILSS du Sénégal (CONACILSS) s’exprimait à l’ouverture d’un atelier de formation (13-15 juillet 2021) des organisations socioprofessionnelles et acteurs privés partenaires des Systèmes d’information sur les marchés (SIM). Les participants viennent des pays d’intervention du Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS) : Burkina Faso, Gambie, Mali, Mauritanie ; Niger, Sénégal et Tchad. Ils sont initiés notamment sur l’utilisation des outils de commerce en ligne (bourse virtuelle, E-commerce et M-commerce).

Poursuivant sur l’importance de l’intégration commerciale, le colonel Aliou Diouf a dit que c’est pourquoi, « les pays africains se sont engagés à Malabo (Guinée équatoriale) en 2014, à tripler d’ici 2025, le niveau des échanges intra-africains de produits et services agricoles ».

« Certes des actions ont été menées à divers niveaux, mais les défis à relever pour venir à bout des besoins en matière d’intégration du commerce régional interpellent les différents acteurs, notamment les puissances publiques et les acteurs privés », a indiqué le Secrétaire permanent du CONACILSS, dans son discours parvenu à APA.

Le Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS) est une initiative multinationale et concerne les pays membres du CILSS.

Il a été conçu pour faire face au nombre en constante augmentation de personnes souffrant d’insécurité alimentaire et nutritionnelle chronique, de pauvreté, et de vulnérabilité aux effets pervers du changement climatique au Sahel. Il vise le développement de la résilience au changement climatique, le financement à long terme du secteur agricole, et le développement du commerce et de l’intégration régionale.

Le projet 1 du P2RS pour le Sénégal est financé par la Banque africaine de développement (Bad), l’Etat du Sénégal et les bénéficiaires pour un montant total de 19,5 milliards Fcfa.